INTRODUCTION
L'histoire de la communication est aussi ancienne que celle de
l'humanité. Depuis les origines, l'homme a eu besoin de communiquer.
Pour cela il mit au point des codes, des alphabets et des langages, paroles des
gestes de la main, signaux de fumée, tam-tam, document écrit tout
était bon pour véhiculer le message.
Aujourd'hui comme hier, la communication et ses canaux sont
les moyens de diffuser des informations à caractère culturel, au
sens large sur les événements les découvertes et les
traditions d'en garder la trace. La culture d'une communauté des
personnes et sans doute l'élément le plus déterminant du
contexte. L'image que nous donnons doit être confirmée par autrui.
Le fait que le rôle, le statut et la place des acteurs soient bien
identifiés permet aux interlocuteurs de se reconnaître dans une
position sociale, d'éviter et d'assurer la crédibilité.
L'identité situationnelle du locuteur est repérable dans
l'énonciation.
Mais envisager la culture sur un plan strictement individuel,
comme celle d'un érudit, serait négliger les aspects de la
civilisation. Car la communication est le vecteur de la connaissance et de la
culture. Elle constitue le mode d'échange privilégié pour
des communautés des personnes souhaitant partager des cultures communes.
Une communication habile peut faciliter les processus d'influence,
légaux ou non. Le phénomène de développement des
Organisations Non Gouvernementales (ONG) dans le contexte de mondialisation est
révélateur à cet égard. La souveraineté et
I'indépendance des Etats peuvent être menacées par la
prolifération de messages non contrôlés en source
ouverte.
La communication est une composante essentielle de la
diplomatie et de l'exercice de la souveraineté d'un Etat. Lorsqu'un chef
d'Etat ou un représentant d'un gouvernement lors d'une réunion
internationale, d'un sommet de la terre, d'une conférence internationale
sur un sujet d'intérêt mondial (commerce international, gestion de
l'eau, santé, biodiversité), la communication est essentielle sur
le plan de la perception de l'autorité. La communication a aujourd'hui
acquis une place de choix dans l'entreprise il Convient maintenant de bien
informer dans l'entreprise afin de mobiliser les énergies et d'obtenir
l'adhésion des intelligences et des coeurs à des objectifs
communs.
Les premiers pas de la communication interne apparaissent avec
l'avènement de l'ère industrielle et le besoin des directions de
certaines entreprises de transmettre des consignes et des informations à
leurs salariés.
En 1890 apparaissent les premiers journaux internes. Mais il
faudra attendre environ un siècle pour que la fonction soit vraiment
identifiée comme fonction à part entière. Les
années 80 verront alors s'institutionnaliser « les chargés
de communication interne » ou
« responsables de communication interne » ;
puis naîtront en même temps les premières agences de conseil
et d'audit.
Les moyens de communication interne ont connu une
évolution croissante depuis leurs apparitions. Au début des
années 90, les séminaires, les « inventives d'action et
d'aventure » étaient particulièrement
appréciées.
Cependant la communication événementielle
interne est en léger déclin vers la fin du 20e
siècle. Il faut alors attendre l'automne 1996, période pendant
laquelle les entreprises françaises se lancent dans l'intranet
Toutefois, les besoins en matière de communication et
d'information se font sentir dans la plupart de nos entreprises. Pour
s'inscrire dans cet ordre d'idées nous nous sommes
intéressé aux problèmes que connaît la Compagnie de
Filature et de Sacherie en matière d'information et de communication,
nous avons constaté à travers une enquête menée sur
le terrain qu'au niveau de la Compagnie Filature et de Sacherie il y' a
des problèmes notamment l'absence d' information pour les
employés sur les activités de leur service, sur les
activités des autres services, et sur les activités globales de
l'entreprise; sur son organisation ; un déficit
d'information ; le manque de contact avec les supérieurs
hiérarchiques ; les bruits de couloir, etc.
Cette étude s'articule autour de trois points :
La première présente : le cadre
théorique et méthodologie
La deuxième présente : la
Présentation et l'organisation
La troisième partie : l'analyse et
l'interprétation des données.
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE
1.1. Revue Critique de la
Littérature
Pour mener bien notre travail de recherche, nous avons eu
recours à quelques écrits à notre sujet. Ces écrits
nous permettent de voir comment les personnes qui se sont
intéressées aux problèmes de la communication en
entreprise abordent le thème et quelle importance elles lui accordent.
Malheureusement, la rareté des ouvrages qui parlent peu des besoins en
information et en communication interne en entreprise appauvrie quelque peu
notre revue de la littérature.
Dans leur publication intitulée la communication
interne au service du management Philippe DETRIE
et Catherine BROYEZ (2001) montrent qu'une communication
efficace repose plus sur des comportements que sur des supports. Donc plus sur
le management que sur les techniques.
On comprend ainsi qu'au sein d'une organisation l'homme
demeure l'élément principal pour mener à bien une
communication. Cependant, bien que reconnaissant la dimension humaine et
managériale dans l'élaboration d'une stratégie de
communication interne d'entreprise, les auteurs ne ressortent pas la place des
supports de communication qui, nous semble-t-il, vont de pair avec les aspects
comportementaux des personnes dans la transmission des informations. De plus,
il serait intéressant de définir la taille de l'entreprise car
s'il peut paraître d'élaborer un plan de communication qui tienne
compte des comportements des individus pour une petite entreprise, la tache
peut s'avérer ardue pour une entreprise de grande dimension. Et les
supports constituent des outils qui permettent de contourner nombre de
difficultés inhérents justement à la diversité des
comportements.
Dans son ouvrage intitulé Gestion des ressources
humaines, Jean- Marie PERETTI (2003) commence par faire
un recensement des différentes provenances des flux d'informations dans
une entreprise et des outils utilisés. Pour les véhiculer :
l'information descendante (intranet, medias écrits et les
réunions) l'information ascendante (observation sociale, groupe de
concertation). II aborde ensuite la question de la politique de
communication ; comment cerner l'identité et la personnalité
de l'entreprise, perspectives d'avenir, forces et faiblesses. II va plus loin
définissant le rôle de la hiérarchie en matière de
communication. Pour lui en effet celle-ci a le devoir de faire descendre
l'information, la remonter, la faire circuler, la faire entrer dans
l'entreprise et représenter l'entreprise à l'extérieur.
Cet ouvrage a le mérite de montrer qu'au sein d'une
entreprise l'information n'est pas toujours détenue par les responsables
seulement, mais par tous les salariés. Elle doit donc circuler dans tous
les sens et à tous les niveaux. II présente en même temps
les canaux par lesquels ces informations peuvent passer pour atteindre son ou
ses destinataires.
Toutefois il n'est pas précisé dans cet ouvrage
que l'information doit aussi circuler entre personnes de mêmes niveaux
hiérarchiques, entre deux services différents par exemple :
c'est la communication horizontale. Aussi, il aurait été besoin
ici d'évoquer les causes et les conséquences en besoin
d'information et de communication.
Jean-Marie PERRETI (2003) a également
étudié le concept informer et communiquer. A l'issue de cette
étude il publie un livre intitulé Tous DRH de la
page 323 à 335 il montre qu'avec l'intranet le responsable de
l'entreprise perd son monopole traditionnel de gestion de l'information :
ils contribuent à accélérer le rythme même du
travail autrefois totalement déterminé par le responsable du
service.
Ainsi, avec l'intranet l'information est accessible à
tous les salariés et ce sans besoin d'intermédiaire Jean-Marie
Peretti à la particularité d'avoir proposé dans son
ouvrage les conséquences de cet outil.
Dans sa publication intitulée le guide de manager
d'équipe Jean-Louis VIARGUES (2002) à la
page (158) examine les problèmes de l'information, il cite entre autres
la surcharge de l'information diffusée, la restriction de l'information.
Et à la page 166 il examine les moyens de développer la
communication au sein de l'équipe.
Pour lui il faut clarifier les rôles et les missions de
chacun, instaurer un climat de confiance, donner le droit à l'erreur,
mettre en oeuvre et développer chez les collaborateurs des attitudes et
méthodes facilitant la communication tel qu'il a fait pour les
conséquences.
Cet ouvrage est d'un grand apport pour notre travail de
recherche car il analyse les conséquences liées à une
absence de communication au sein d'un groupe de travail avant d'en proposer
quelques pistes de solutions. II aurait gagné cependant à nous
présenter de façon plus détaillée les causes de
cette absence de communication telle qu'il l'a fait pour les
conséquences.
Dans leur publication intitulée communication des
entreprises L. DEMONT et A KEMP
(2005) nous définissent la communication
d'entreprise dans sa généralité : elle
s'intéresse à tous les moyens de communication de l'entreprise
« interne et externe », elle sélectionne les moyens
les mieux adaptés en fonction des objectifs recherchés, des
cibles visées. Elle doit ensuite mettre en place une articulation
judicieuse de l'ensemble des moyens sélectionnés afin d'aboutir
à une cohésion et de développer une synergie entre ses
moyens. Puis, ils proposent un plan de stratégie de communication
interne. Ils commencent par une analyse faite dans une entreprise qui porte sur
les informations opérationnelles, motivantes, le baromètre du
climat social et l'image interne. Ensuite proposent un diagnostic qui
révèle les forces et les faiblesses. Des solutions sont
proposées afin de résoudre les problèmes :
l'amélioration de la circulation de l'information, développement
de l'information ascendante, fédération, intéressement,
motivation et mobilisation du personnel. Enfin, des objectifs sont fixés
afin de réaliser la stratégie en informant, échangeant,
fédérant, et motivant le personnel.
Ce document nous a été d'un apport en ce sens
qu'il nous a permis de comprendre l'élaboration
d'une stratégie de communication pour atteindre des objectifs
fixés
Dans sa publication intitulée Devenir e-DRH
François SI LVA dans son premier chapitre
présente l'importance de l'information et de la communication. Dans un
premier temps il montre l'importance de l'information : elle permet de
disposer des données fiables et quasiment en temps réel sur
l'entreprise et permet d'accroître ses connaissances et son savoir. Dans
un second temps il montre celle de la communication : elle permet
d'échanger et de rendre commun les idées. La communication en
amont à l'objectif et faire passer des messages à un groupe,
c'est un liant générateur des relations sociales, elle participe
à la création de liens sociaux, elle crée des conditions
pour développer et améliorer le partage. Dans un
troisième temps, il cite les besoins d'information : l'optimisation
un temps d'information, la création des conditions nécessaires
pour faire évoluer les compétences.
Béatrice VACHER (1997) dans son
livre intitulé la Gestion de l'information en entreprise
déclare qu'en matière d'information et de communication en
entreprise les responsabilités sont partagées : le personnel
doit écouter, promouvoir des projets collectifs, coordonner et
coopérer. Elle montre également que l'information et la
communication sont des armes économiques pour l'entreprise en ce sens
que les décisions sont prises de façon collégiale et
concertée, car la société évolue vers une
civilisation dominée par l'information et sa maîtrise est la clef
de toute réussite en entreprise.
Enfin, elle termine en proposant des solutions :
pérenniser et transmettre le patrimoine de connaissance qui s'est
accumulé tout au long de la vie de l'organisation ; identifier les
points sensibles, pas seulement au sens de l'activité, mais plus dans le
sens de la compréhension collective des employés d'une même
organisation.
Ce document nous a permis de voir que dans une entreprise ou
tous les aspects en matière d'information et de communication sont pris
en compte, la coopération et la responsabilité de tout le monde
dans l'entreprise est beaucoup plus aisée. Elle montre ainsi le
rôle combien important de la communication en entreprise.
Cependant, les différents moyens de communication et
d'information utilisés pour arriver à une telle
coopération dans l'entreprise n'ont pas été
abordés.
Dans communication négociation,
Jean-Luc GONZALES (2001) nous
présente les distorsions de la communication qu'il regroupe par
familles : le problème de l'expression, le problème des
bruits, le problème de l'écoute, le problème de la
mémorisation, et le problème de vocabulaire. Enfin il nous donne
des solutions pour pallier aux problèmes précipités. II
propose alors le fait :
· d'être conscient que le message que l'on
transmet est propre et que l'autre n'a pas nécessairement le même
système de référence que moi ;
· de n'émettre un message que
si l'autre est disponible à l'encontre et à l'écouter,
· de faire en sorte que la communication se passe dans
des meilleures conditions matérielles possibles afin d'éviter les
bruits ;
· d'employer un vocabulaire précis notamment en
évitant les mots successibles d être interprétés de
plusieurs manières ;
· de s'interroger et de se mettre en cause ;
· de garder le contact avec l'interlocuteur en posant
des questions et en l'incitant à réagir pour ensuite reformuler.
Jusque - là les différents ouvrages que nous avons parcourus se
sont bornés à présenter les avantages de la communication,
celui-ci à la particularité d'en dévoiler avec force
détails les inconvénients. Ainsi une communication mal
exploitée peut engendrer des problèmes.
Sabine HURLER (2003) dans son livre
intitulé la communication corporate montre comment l'entreprise
plus sociable est soutenue par des nouveaux professionnels est devenue plus
communicante. Elle met en exergue le fait que dan l'entreprise les
salariés ou encore les employés doivent prendre la parole sur
leur métier, leur stratégie, car rester muet représente de
réels dangers.
Elle met aussi l'accent sur le fait que toute organisation
humaine doit prévoir une direction de la communication, pour que
celle-ci facilite les relations entre l'entreprise et son environnement, pour
qu'elle soit aussi évangélisatrice au sein de sa structure mais
également à l'extérieur c'est elle qui donnera corps
à la stratégie de communication de l'entreprise. En somme la
direction de la communication sera le chef d'orchestre c'est-à-dire le
service qui comprend des problématiques différentes et qui sait
les résoudre.
Ce document est d'un apport considérable pour notre
recherche en ce sens qu'il montre l'importance d'un chargé de
communication dans toute organisation humaine.
Philippe SCHWEBIG, dans son ouvrage
intitulé les communications de l'entreprise (1988)
dégage les enjeux et les objectifs de la communication interne.
Ainsi pour lui, le rôle de la communication interne est
de mobiliser, motiver le personnel vis-à-vis de son travail et de leur
entreprise ; développer le sentiment le personnel vis-à-vis
de son travail et de leur entreprise ; développer le sentiment
d'appartenance et la participation ; contribuer à la
réussite de l'entreprise ; faire corps dans un esprit
d'équipe. En même temps, il constate que ce qui fait obstacle
à la motivation et à la mobilisation, évolue se
déplace.
La réponse préconisée, face aux
évolutions des structures, des outils et des méthodes de travail
révèle que, l'expression l'identité et la promotion de la
politique de l'entreprise ne suffisent plus.
La communication interne doit être ainsi utilisée
comme un outil d'aide à l'adaptation permanente des entreprises et
à la résolution des problèmes des organisations
1. 2. Problématique
On impute chaque jour la communication interne la
responsabilité de dysfonctionnements aussi divers que les
problèmes de structure ou le « moral des troupes ».
Pour Philippe DETRIE et Catherine BROYEZ,
« cette fonction est devenue le bouc émissaire de
l'entreprise » la communication interne est au service du management
(2001) page 15.
En effet alors que la communication interne en entreprise se
doit de préconiser le bon fonctionnement de la structure elle est
aujourd'hui source de problème, source de malentendus, source de
désaccords. Les besoins en matière d'information et de
communication se sentent dans la plupart de nos entreprises.
Les problèmes d'information sont divers dans
l'entreprise : l'absence d'information pour les employés sur les
activités de leur service, sur les activités des autres
services, sur les activités globales de l'entreprise, sur son
organisation, puis sur les nouvelles du personnel (mutation retraite)
Aussi, il est fréquent, ce qui est aberrant d'ailleurs,
que le personnel d'une entreprise ne soit pas fixés sur l'avenir de sa
carrière : les événements de la carrière
(promotion, avancements), les diverses possibilités de carrière,
les aspects sociaux (congés sécurité sociale), les
salaires et le règlement, la formation et le perfectionnement.
Les différences d'expériences entre les
employés ne favorisent non plus le développement d'une
communication franche entre ces derniers : les plus
expérimentés ayant souvent la maîtrise due a leur
ancienneté, et les autres se montrant parfois quelque peu
prétentieux.
Dans de nombreuses structures, l'information arrive à
ses destinataires en retard suite a une vitesse de traitement parfois trop
lente, ce qui souvent entraîne un déficit d'informations.
En ce qui concerne la communication descendante elle est la
plus communément mise en oeuvre, la plus pratiquée. Or le manque
de contact avec les supérieurs hiérarchiques est visible, chacun
d'eux à souvent sa propre politique d'information. Aussi l'usage presque
exclusif de la communication descendante a tendance à vicier le climat
social au sein de l'entreprise
Les causes d'une absence de communication non réussie
dans l'entreprise est due à l'écart qui existe entre ce qui est
et ce qui est souhaité, cela peut s'expliquer par un manque de
connaissances, d'informations, des croyances, des valeurs, ou à un
manque de compétence. Les caractéristiques physiques et
sensorielles varient fortement d'un individu à l'autre vue audition.
Elles peuvent présenter de grandes différences. Pour un individu
donné, un accident, la maladie, l'âge, la fatigue peuvent alterner
de manière occasionnelle ou permanente ses différentes
capacités sensorielles. Les chefs d'entreprises doivent utiliser le mode
de communication le mieux adapté aux hommes qui l'utilisent.
Il faut également dire qu'il existe des facteurs
inhérents aux caractères, aux principes voire à la culture
de chacun des membres de sa structure : certaines personnes sont
catégoriques dans leur façon de penser, de croire, de faire, ce
qui entraîne forcément des résistances aux changements il
est difficile dans ce cas de faire entendre raison. II en résulte une
absence flagrante de cohésion interne au sein de l'organisation, car le
problème est d'ordre comportemental. Et le paradoxe est que ce type
d'organisation dispose d'individualités et de professionnalités,
mais que leur collaboration dans l'entreprise conduit à un
résultat largement inférieur à la moyenne de leurs
compétences.
La diminution des performances est également due
à l'inadaptation de certains supports. Les décisions sont
toujours prises en haut le déficit de communication favorise chez le
salarié un sentiment aujourd'hui lié à son emploi, aussi
veut-il toujours être informé sur l'environnement
économique juridique et social de l'entreprise qui l'emploi.
Ainsi les entreprises qui ne réussissent pas sont
confrontées à nombres de problèmes : on n'encourage
pas les comportements d'écoute, la circulation de l'information ne passe
pas, le travail en commun n'est pas, le travail en commun n'est pas
facilité la promotion de l'esprit de coopération ne se fait pas,
en un mot, le développement du collectif reste un souhait.
Les entreprises qui vont mal sont aussi confrontées
à des conflits de diverses natures. Les oppositions s'affichent plus
ouvertement, les volontés de coopération s'amenuisent, les
tensions naissent dans les relations internes.
L'absence de communication laisse la liberté
d'interprétation à toutes les intelligences sur un sujet
donné. L'expérience a montré que de multiples
désaccords, d'incohérence et d'incompréhensions sont
survenus faute de communication que se soit sur le plan familial que
professionnel
Les rumeurs ou encore les bruits de couloir déforment
la vérité, elles grossissent vite et de manière
incontrôlable, elles développent l'inquiétude, les bruits
de couloir tronquent et déforment l'information.
Toute communication interne nécessite un diagnostic
annuel du système existant et des besoins de l'entreprise à court
et moyen terme. Ce sera une stratégie d'entreprise, cela permettra de
recenser les dysfonctionnements, les problèmes, les blocages, car
l'environnement est complexe, l'entreprise aussi.
Les décisions du chef d'une entreprise, le fruit
d'une analyse stratégique aux facteurs multiples, peuvent ne pas
toujours être comprises des équipes ; il faut donc informer.
La charge du travail augmente de jour mais pas la charge du personnel
La communication interne résout les problèmes de
motivation et de décloisonnement, car le décloisonnement implique
non seulement de mettre en place physiquement des réseaux favorisant la
circulation de l'information, mais également de vaincre des
barrières comme tradition, des mentalités conservatrices ou les
problèmes de langages. La communication s'attaque à la non
transparence, à la résistance au changement et à la
hiérarchie bloquante.
Tout commence par un effort permanent de pédagogie de
l'entreprise aux différents niveaux de sa structure, tendant à
expliquer aux salariés les objectifs et les contraintes qu'ils subissent
trop sans souvent en percevoir le sens.
Il s'attache ensuite à les rendre acteurs des
changements indispensables en leur donnant du pouvoir sur l'organisation du
travail, grâce à la participation, et à l'expression
collective. La communication contribue enfin à conforter la
légitimité de l'entreprise aux yeux de ses différents
partenaires, indispensable pour mériter leur implication active dans
l'amélioration de son efficacité et dans son
développement. Une bonne communication
interne de qualité est un moyen d'intégrer les
collaborateurs constitue un instrument privilégié pour
créer et entretenir un bon climat de travail.
Nous proposons d'identifier les besoins en information
et en communication à la Compagnie de Filature et Sacherie. Nous
attirons cependant l'attention sur un point fondamental, il n'existe pas une
communication idéale, parfaite, la communication humaine comporte
d'innombrables paramètres dont font partie les problèmes
précipités : toute communication met en jeu des
mécanismes, voulus ou non, conscients ou non et en perpétuelle
interaction : ainsi élevé un obstacle ne sera plus
considérer comme le nettoyage d'une situation jugée
parfaite : mais plutôt comme la création d'une nouvelle
situation.
Le travail de recherche que nous allons
élaborer s'inscrit dans une perspective sociale
et attend répondre aux besoins de communication des
salariés au niveau de la Compagnie de Filature et Sacherie ou il
n'existe pas un service de communication mais un département des
ressources humaines. Ce qui explique les problèmes de communication
interne au sein de sa structure. C'est dans la perspective d'analyser cette
situation que nous posons les questions suivantes :
Qu'est ce que la communication interne ?
Quels sont les outils et supports ?
Quelle est la relation entre la communication interne et la
compréhension des activités ?
Quelle est la relation entre la communication interne et la
motivation du personnel ?
En quoi la communication interne peu être au service du
projet d'entreprise et sa culture ?
1.3 . Intérêt de l'Etude
De nos jours la communication connaît un
développement sans précèdent et impose un autre
système de management des entreprises qui entendent prospérer et
se faire une place de choix dans le contexte actuel de mondialisation des
échanges.
L'idée de cette recherche est née d'un besoin
personnel de vouloir mieux comprendre la communication interne en entreprise.
Nous avons voulu, en abordant ce sujet, comprendre surtout comment la
communication interne est possible avec des différences d'ordre
culturel, de valeurs de modes de vie, de croyances.
Sur le plan social, elle répondra aux attentes
d'informations toutes aussi irrépressibles que légitimes des
salariés ; on ne peut pas demander à des hommes de
participer à une oeuvre collective en aveugle, ils ont besoin de
comprendre ou l'entreprise va, ils ont besoin d'être reconnu pour leurs
compétences, ils ont besoin d'être écoutés ;
une bonne communication a un effet positif sur le climat interne, sur l'opinion
que les salariés ont pour l'entreprise et sur son image globale. Un tel
sujet trouve sa pertinence dans le fait qu'il peut démontrer de
façon concrète de nombreux profits qu'une communication interne
peut offrir à un personnel.
En tant que manager, la communication est un outil essentiel
dans la mobilité du personnel en entreprise. Une bonne communication
permettra de mieux sensibiliser le personnel aux enjeux de l'entreprise, pourra
aider la hiérarchie à faire descendre l'information et à
la faire remonter ; aussi elle créera une identité
d'entreprise dans une culture commune, permettra à chacun de s'exprimer
et enfin elle pourra renforcer la considération et le respect mutuel au
sein de l'organisation. II s'agit pour nous spécialistes en gestion des
ressources humaines, d'établir la corrélation entre la
communication interne d'entreprise et notre spécialité.
Aussi, notre étude va dans le sens d'une initiative
relative à des besoins d'information et de communication interne des
employés de la Compagnie de Filature et de Sacherie.
Enfin le présent travail, aussi modeste puisse-t'il
paraître, pourra aider à enrichir la réflexion sur les
besoins en matière d'information et de communication interne dans les
entreprises de manière générale.
1.4. Approche
Conceptuelle
A l'issue de la revue de la littérature nous avons
répertorié des concepts sur lesquels nous nous appuierons pour le
reste de notre recherche. II s'agit du rôle, communication,
entreprise.
La Communication :
Dans guide méthodologique pour formateur en sciences
humaines les caractéristiques de la communication, Martin définit
la communication comme l'ensemble de processus physiques et psychologiques par
lesquels s'effectue la mise en relation d'un ou plusieurs individus en vue
d'atteindre certains objectifs.
La communication est le processus d'échanges
d'informations, ou encore comme un processus pour la mise en commun
d'informations et de connaissances.
Nizet dans les pratiques de gestion des
ressources humaines (2000) définit la communication interne comme
l'ensemble des principes d'action, de démarches et de pratiques
visant :
· l'appropriation des finalités pour chaque
salarié ;
· développer la cohésion
interne ;
· mieux communiquer pour favoriser le travail.
Une typologie de communication fait ressortir
· Communication interpersonnelle : elle est
basée sur l'échange émetteur -récepteur
· Communication de masse : c'est un
émetteur s'adressant à tous les récepteurs disponibles.
Elle dispose rarement d'une rétroaction ou alors très
lente ;
· Communication de groupe : elle part d'un
émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien
définie par un message bien ciblé sur leur compréhension
et leur culture propre. La communication de groupe est aussi complexe que
multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du
groupe et la personnalité des membres qui le compose. On peut
également intégrer cette notion dans la communication interne
à une entité, les groupes peuvent alors être des
catégories de personnes, des individus au sein d'un même
service.
Les différents mouvements de communication interne
sont :
Communication descendante : c'est l'information la plus
communément mise en oeuvre, la plus pratiquée. Les messages
partent d'un certain niveau hiérarchique et sont destinés aux
échelons inférieurs. Les supports en sont variés :
journal interne, affichages, notes de service, informations
téléphoniques, vidéos. Outil classique de management, la
communication descendante a pour fonction d'informer et de diriger le
personnel
· Communication ascendante : elle prend le chemin
inverse de la communication descendante, c'est-à-dire du bas vers le
haut. Ies supports formalisés sont limités : boites-
idées, sondages, affichages, tribune libre dans le journal
· Le journal d'entreprise...Moins
institutionnalisé, cette information emprunte surtout des voies
informelles directes « échange verbal, tract, lettre ouverte
« ou indirectes (bruits, rumeurs) ;
· Communication horizontale : elle se fait de
collègue en collègue au sein de l'entreprise. II n'y a ici aucune
notion de hiérarchie. C'est un, échange d'égal à
égal entre différents secteurs, services ou départements.
L'information horizontale se fait naturellement dans les petites
structures : tout le monde se connaît et les occasions de dialogue
sont fréquentes. Elle doit en revanche s'appuyer sur une organisation
plus lourde dans les moyennes et les grandes structures : (magasines,
tableaux, affichages). Elle permet de rassembler son personnel, de fonder
(l'esprit de maison), et indirectement de mieux coordonner le processus de
croissance.
Dans le cadre de notre étude, nous définissons
la communication interne comme l'ensemble des actes de communication qui se
produisent à l'intérieur de l'entreprise.
Entreprise
Le Robert dictionnaire d'aujourd'hui (1991)
définit l'entreprise comme une organisation de
production de biens ou de services à caractère
commercial.
CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE
La méthodologie consiste à définir
l'univers de la recherche mais aussi la stratégie de recherche
utilisée pour mener bien ce travail
2.1. Recherche Exploratoire et
Documentaire
a) L'Exploration
Pour collecter le maximum d'informations sur notre thème,
nous avons eu a combiner deux techniques de recherches dont la recherche
documentaire et la recherche sur Internet
b) Recherche documentaire
Cette technique est la plus importante, la plus difficile tout
au long d'un processus qui a pour but d'embellir notre travail en respectant
toutes les règles procédurales qui peuvent servir de guide pour
ceux qui en auront besoin.
Dans ce cadre, nous avons eu a faire des recherches dans les
bibliothèques des écoles de formation en management des cours de
licence et des masters de gestion des ressources humaines allant dans le
même sens que notre thème et enfin des livres personnels.
c) Recherche par Internet
La recherche par l'Internet nous a permis de faire
connaissance d'avantage sur le rôle de la communication interne en
entreprise de plusieurs entreprises occidentales
2.2. L'échantillonnage
L'échantillonnage va porter sur le personnel de
l'entreprise. Au début de l'enquête nous avons opté pour
l'échantillonnage accidentel. Nous préconisons d'interroger tous
ceux que nous aurons rencontrés, puis au regard des hésitations
des salariés lorsqu'on les abordait, nous avons décidé
d'opter pour échantillonnage ainsi nous n'interrogions que le personnel
qui acceptait de répondre librement à nos questions.
2.3. Enquête
Pour faire nos enquêtes on a pu interroger trois
(3) cadres ; cinq (5) agents de maitrise ; dix (10) employés
et trente deux (32) ouvriers on s'est basé sur le modèle du choix
raisonné. L'administration du questionnaire s'est effectuée dans
les locaux de la Compagnie de Filature et de Sacherie. Le questionnaire est
anonyme et est a distribué aux personnes volontaires chaque
enquête devrait évaluer les items proposés dans le
questionnaire.Ainsi pour le personnel cadre ils remplissaient directement le
questionnaire, pour les techniciens de surface on le leur remplissait selon
leurs avis.
2.4 . Difficultés rencontrées
La recherche connaît quelques limites dues au fait que
nous avons interrogé un nombre restreint du personnel, compte tenu du
refus de certains de répondre au questionnaire. Alors que la prise en
compte de tout le personnel aurait permis une étude plus exhaustive. La
première est inhérente au mutisme de certains employés
catégoriquement refusé de répondre aux questions. Et la
deuxième se situe au niveau de la documentation. En effet, il nous a
été très difficile de consulter les ouvrages qui traitent
du rôle de la communication interne en entreprise.
DEUXIEME PARTIE
PRESENTATION ET ORGANISATION DE LA COFISAC
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA COFISAC
1.1. Historique
La Compagnie de Filature et de Sacherie est membre du
groupe IPS WA Industrial Promotion Services- West Africa et du réseau
AKFED (FONDS AGAKHAN POUR LE DEVELOPPEMENT). Elle a été
crée 1996 pour répondre à la demande du marché
local en emballages de transport. Aujourd'hui, l'entreprise a
fini d'asseoir sa place dans le marché sénégalais et
même dans les pays limitrophes (Mauritanie, Mali etc....).
1.2. Missions
La Compagnie de Filature et de Sacherie fabrique des
emballages de transports en polypropylène (PP) tissé pour
l'industrie agroalimentaire. Le secteur formel ou industriel représente
75 % de notre chiffre d'affaires et le secteur informel 20% du chiffre
d'affaires. Son système est basé sur le refenrenciel ISO 9001
(version 2000) et a été certifiée depuis 2003.
1.3. Statut Juridique
La Compagnie de Filature et de Sacherie est une
société anonyme au capital de quatre cent millions de francs
(400 000 000 francs)
1.4. Localisation
La Compagnie de Filature et de Sacherie est
localisée KM, 3,5 Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar
CHAPITRE II : ORGANISATION DE LA COFISAC
2.1. La Direction Générale
La Direction Générale est
chargée de l'Administration Courante de l'Entreprise elle assure les
relations avec les pouvoirs les principaux acteurs du secteur économique
national. Elle est dirigée par un Directeur Général qui a
sous sa responsabilité trois Directions : une Direction
Administrative et Financière ; Une Direction Commerciale ; Une
Direction Technique ; ce dernier a également sous sa
responsabilité directe Un Responsable Qualité et Une Assistante
de Direction
2.2. La Direction Administrative Financière
La Direction Administrative et Financière est
chargée principalement de la Gestion Comptable et financière, la
gestion administrative, la gestion des achats et du transit, la gestion des
ressources humaines et le contrôle de gestion. Elle est dirigée
par un Directeur Administratif et Financier qui a sous sa
responsabilité : un Service de comptabilité, un service des
Achats et du Transit, un Département des ressources humaines, un service
de Contrôle de Gestion
2.3. La Direction Commerciale
La Direction Commerciale est chargée principalement de
la gestion commerciale, de la recherche de nouveaux marchés, de
l'administration des ventes, du suivi de la clientèle, du recouvrement,
de la validation des planning de production, de la satisfaction des clients,
des réclamations. Elle est dirigée par une Directrice Commerciale
qui a sous sa responsabilité directe : un Service commercial, un
Service Recherche et Développement, un Service de Vente.
2.4. La
Direction Technique :
La Direction Technique est chargée principalement du
planning prévisionnel d'entretien, de la supervision et du
contrôle de la maintenance des installations et des équipements
des ateliers de production, des études techniques destinées
à améliorer la production de l'entretien, du contrôle de
l'implantation de nouvelles unités, de la mise en place de
procédures techniques nécessaires l'exploitation, et à la
sauvegarde du savoir faire technique de la société. Elle est
chargée également de la sécurité dans les sites et
de l'entretien des bâtiments administratifs. Elle est dirigée par
un Directeur Technique qui a sous sa responsabilité directe : un
Responsable d'usine, un Agent ordonnancement, un Dessinateur industriel, une
Assistante.
CHAPITRE I :
ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
1.1. Les caractéristiques socio-
professionnelles du personnel
Tableau I : Répartition des
salariés selon leurs caractéristiques Socio- professionnelles
|
Cadres
|
Am
|
Employés
|
Ouvriers
|
Total
|
Nombre
|
3
|
5
|
10
|
32
|
50
|
%
|
6%
|
10%
|
20%
|
64%
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Le tableau I ci- dessus présente les
caractéristiques socio- professionnelles du personnel pour les besoins
du présent travail
Ainsi, seules Cinquante (50) personnes ont acceptées de
bien vouloir remplir notre questionnaire sur un effectif global de cent huit
(108) salariés que compte l'entreprise. Sur les cinquante (50), on ne
dénombre que dix (10) femmes c'est -à- dire un peu moins de
10%.Cela reflète bien la répartition, en terme de genre, de
l'effectif total du personnel. Car en effet les femmes ne représentent
qu'une infime minorité de l'ensemble de salariés. Ce qui est de
tout regrettable quand on sait le dynamisme des femmes et leur
détermination à aller au bout des objectifs qu'elles se fixent ou
de ceux qui peuvent se fixer les structures auxquelles elle peuvent appartenir.
Aussi, de ces dix femmes, seule une est cadre et les autres sont des agents de
maîtrise et employées.
Parmi les enquêtés : il y'a trois (3) cadres
qui sont : la Directrice commerciale, le Responsable des ressources
humaines , le Responsable du service de contrôle et de gestion il y a 5
agents de maîtrise dont deux (2) femmes qui sont toutes assistantes au
niveau de la direction (une au niveau du direction générale et
l'autre au niveau du département des ressources humaines) et trois (3)
hommes qui sont : un (1) comptable ,un (1) transitaire, un (1) chef de
vente . Au niveau de la catégorie des employés on a dix (10) dont
six (6) femmes qui se repartissent comme suit : une (1) caissière
, une (1) standardiste , une (1) comptable une (1) administratrice des
ventes, une (1) déclarante des douanes, une (1) assistante service des
achats et quatre (4) hommes qui sont : un (1) contrôleur de
qualité, deux (2) magasiniers et un (1) agent d'ordonnancement et enfin
nous avons trente deux (32) ouvriers dans cette catégorie on ne
remarque aucune présence des femmes la catégorie des cadres (6%),
la catégorie des agents de maîtrise (10%) la catégorie des
employés (20%) la catégorie des ouvriers (64%). En ce qui
concerne l'ancienneté, nous pouvons remarquer que l'ensemble du
personnel a une durée dans la boite entre cinq (5) et dix (10) ans.
1.2. Niveau d'information des salariés
Tableau II : Appréciation
du niveau d'information par les salariés
Réponse
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très bien
|
35
|
46,67
|
Assez bien
|
10
|
33,33
|
Peu
|
5
|
10
|
Pas du tout
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
De ce tableau, il ressort que 80% des personnes
interrogées être bien informées, cela traduit, une assez
bonne communication au sein de l'entreprise.
Toutefois, 20% déclarent leur insatisfaction. Nous
verrons dans les tableaux suivants les causes de cette disproportion qui
peuvent paraître comme une discrimination. Mais les conséquences,
elles sont évidentes : la frustration de ceux qui estiment
être peu informé, ce qui entraîne un manque de collaboration
avec les autres membres de l'entreprise. Et c'est l'efficacité de
l'entreprise qui prend un coup.
Car la communication a aujourd'hui acquis une place de choix
dans l'entreprise, il convient donc de bien informer afin de mobiliser les
énergies et d'obtenir l'adhésion de toutes les intelligences et
de coeurs aux objectifs communs. C'est ce que proposent DEMONT
et KEMP (2005) : améliorer la circulation
de l'information, développer l'information ascendante,
fédérer, intéresser, motiver et mobiliser le personnel.
1.3. Qualité de l'information
descendante
Tableau III : Appréciation
du niveau des contacts avec les supérieurs hiérarchiques par les
salariés
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très bien
|
30
|
73,33
|
Bon
|
5
|
6,67
|
Faible
|
10
|
13,33
|
Aucun
|
5
|
6,67
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
A travers ce tableau nous remarquons qu'une grande
majorité du personnel (80%) déclarent avoir des contacts
réguliers avec leurs supérieurs hiérarchiques.
On peut donc affirmer que les responsables de Compagnie de
Filature et de Sacherie veillent à ce qu'il n'y ait pas trop de
distance avec leurs collaborateurs de rang inférieur.
Par contre, 20% ne sont pas d'accord, estimant qu'il n'y a pas
assez de contact avec leurs hiérarchies.
Il semble ici qu'il soit question d'une communication
descendante qui ne touche pas la totalité de ses cibles. C'est un
problème récurent dans les entreprises et qui peut
résulter une certain mauvaise communication : la lenteur de
l'information due à l'inertie de la bureaucratie, la surcharge des
tableaux d'affichage.
Dans le contexte africain en général et
sénégalais en particulier il faut que les entreprises tiennent
compte du fait qu'elles ont leur sein un certain nombres d'employés
illettrés mais que faisant partie de l'entreprise, ils ont leur pierre
à apporter dans le développement et doivent donc être
considérés au même titre que les autres
collaborateurs.Comme le suggère SCHWEBIG (1988), le
supérieur hiérarchique doit développer le sentiment
d'appartenance et de susciter la participation de l'ensemble de ses
administrés. II doit les aider à comprendre la situation
générale de l'entreprise favorisera l'atteinte des objectifs
globaux ; accroître les ventes, augmenter la clientèle ou
procède des changements tels qu'une fusion, une réduction des
effectifs ou des modifications au niveau de direction
Tableau IV : appréciation du nombre
de niveaux hiérarchiques par les salariés.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Normal
|
25
|
53,33
|
Plutôt normal
|
15
|
20
|
Beaucoup
|
5
|
13,33
|
Normal
|
5
|
13,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Bien que la majorité de l'effectif (53,33%) pense qu'il
y a un nombre raisonnable de niveaux, il n'en demeure pas moins que 13,33%
reste septique à la question et que 13,33% affirme
catégoriquement le contraire. Ce qui jette un doute dans le nombre de
niveaux hiérarchiques et peut faire penser qu'il y a quand même
une pléthore de supérieurs.
Or, plus il y a de niveaux hiérarchiques, et plus il y
a de chance que l'information ne parvienne à son destinataire soit
à temps, soit pas du tout, car se retrouvant bloqué dans un des
nombreux nivaux.
De plus la communication ne se conçoit pas de la
même façon par tous, donc chacun peut avoir sa politique de
communication aussi bien dans la conception que dans diffusion. Certaines
personnes éprises d'idées conservatrices ou très
fermées dans certaines valeurs culturelles.
Abondant dans ce sens, WESTPHALEN (2000)
écrit que quelles que soient les structures, les membres sont issus
d'horizons divers, donc de cultures différentes. Cette diversité
culturelle n'est pas naturellement pas sans inconvénients car
d'individus, autant d'avis divergents sur une question donnée. Les
prises de décision deviennent plus complexes, chacun voulant appliquer
sa propre politique de communication, et cela peut ralentir la diffusion de
l'information.
1.4. Qualité de l'information
ascendante
Tableau V : appréciation
par les salariés de la difficulté à faire remonter
l'information.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Enormes difficultés
|
15
|
20
|
Plutôt énorme
|
0
|
0
|
Pas vraiment
|
5
|
6,67
|
Aucune difficulté
|
30
|
73,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur
le terrain
Le tableau ci-dessus nous montre qu'au niveau de la Compagnie
de Filature et de Sacherie, une large majorité du personnel (80%)
interrogée n'éprouve pas de difficulté à faire
remonter l'information vers les supérieurs. Ceux qui confirment les
bonnes relations qui existent entre les chefs de services et leurs
collaborateurs traduits au tableau V. Par ailleurs, les 20% restant disent
avoir du mal informé.
Bien que minoritaires, ces derniers posent un certain nombre
de problèmes de communication ascendante dans cette structure.
En effet, comme la communication descendante, la communication
ascendante revêt un caractère important au sein de l'entreprise et
rencontre également nombre de difficultés dans son application si
certaines précautions ne sont pas préalablement prises.
D'abord la question des relations entre les patrons et leurs
subordonnées évoqués précédemment. Car une
trop grande distance entre eux crée des barrières et engendre une
certaine crainte de l'employé vis-à-vis de son chef. Aussi, celui
-ci doit créer autour de lui un climat favorable à une bonne
ambiance de travail qui permette la remontée de l'information.
De plus, certains employés se sentent
découragés par leurs supérieurs hiérarchiques
à qui ils transmettent des informations mais qui ne reçoivent de
retour. II y a donc absence de feed-back. IIs ignorent ainsi si leur
information est exploitée ou non. Cela correspond à l'absence de
feed-back de WIENER (1950) qui écrivait
déjà à son temps que cette absence crée un frein
à la communication : on ne sait même pas si le message a
été reçu ou pas. Une telle pratique de la communication
est en réalité une absence de communication car communiquer c'est
s'échanger des informations et lorsqu'il n'y a pas d'échange
s'installe la frustration et le découragement, toute chose qui n'est pas
favorable à une bonne collaboration.
Un autre qui pousse les employés à ne pas faire
remonter l'information demeure dans le fait que certains employeurs, et
là c'est fréquent, ne prennent en compte les remarques de leurs
employés que lorsque celles-ci sont faites plusieurs fois. Or il est
très gênant de répéter quelque chose à une
personne plusieurs fois, surtout lorsqu'il s'agit d'un supérieur.
1.5. L'existence des bruits de couloir
Tableau VI : Les bruits de
couloir : facteur de développement de l'inquiétude
personnelle
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Tout à fait d'accord
|
30
|
73,33
|
Plutôt d'accord
|
10
|
13,33
|
Plutôt pas d'accord
|
0
|
0
|
Pas d'accord du tout
|
10
|
13,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Les conséquences des bruits de couloir sont
nombreuses .Dans le tableau ci-dessus, on peut remarquer que 86,66% des
personnes enquêtées sont d'accord pour dire que les bruits de
couloir développent l'inquiétude personnelle, contre 13,33% Ces
chiffres devraient interpeller les responsables de la structure car un
personnel travaillant dans l'inquiétude peut être amené des
agissements regrettables pour la structure.
C'est ce que pense également
ROSANE (2005) lorsqu'il écrit : « dans
cet environnement, les bruits de couloir, souvent porteurs de désirs ou
de craintes ancrés chez les salariés, peuvent donc porter
directement atteinte à la motivation des salariés. Les bruits de
couloir se nourrissent souvent d'inquiétude et c'est à ce
sentiment qu'il faut d'abord répondre ».
Tableau VII : le retard de
l'information officielle cause des bruits de Couloir.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Tout à fait d'accord
|
20
|
60
|
Plutôt d'accord
|
10
|
20
|
Plutôt pas d'accord
|
5
|
6,66
|
Pas d'accord du tout
|
15
|
13,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
A travers le tableau VII ci- dessus, constate que le
personnel de la Compagnie de Filature Sacherie reconnaît l'existence des
bruits de couloir au sein de leur institution. IIs en évoquent quelques
raisons de conséquences.
Ainsi, nous remarquons que 80% d'entre-eux pensent
que les bruits de couloir se développent suite à un retard de
l'information officielle. Cela peut, a priori, faire penser que l'information
parvient à son destinataire en retard de façon fréquente.
Alors que 20%ne sont pas d'accord avec affirmation.
ROSANE (2005) va dans le même
sens que les salariés de la Compagnie de Filature et de Sacherie
lorsqu'il reconnaît que la montée en puissance des bruits de
couloir serait plutôt la conséquence directe d'un déficit
en matière de communication interne. « Les entreprises
s'inscrivent de plus en plus dans des objectifs à court terme,
analyse-t-il. Or cette tendance empêche le management de communiquer
à moyen ou à long terme, donc laisse du champ libre aux attentes,
voire aux fantasmes, des salariés »
La nature a horreur du vide. C'est ainsi qu'en
l'absence d'explications claires venant de sources autorisées, il est
courant de voir chacun, dans un pays ou une entreprise, interpréter une
situation selon sa propre perception.
ALLENE (2005) va plus loin car pour
elle, les bruits de couloir sont peu « comme le tsunami : ils
partent d'un endroit et font des dégâts à des milliers de
kilomètres. IIs sont imprévisibles et peuvent se retourner contre
soi. II est souvent difficile de savoir d'où ils
proviennent ».
Tableau VIII : Les bruits de
couloir facteur de déformation de troncature de l'information
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Tout à fait d'accord
|
35
|
86,67
|
Plutôt d'accord
|
15
|
13,33
|
Plutôt pas d'accord
|
0
|
0
|
Pas d'accord du tout
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Le tableau VIII révèle que la quasi-
totalité des personnes interrogées affirment que les bruits de
couloir tronquent et déforment l'information même si 13,33%
restent perplexes sur la question.C'est à dire, jusqu'à quel
niveau les bruits de couloir peuvent être nuire a toute une
organisation.
ROSANE (2005) écrit à ce sujet
que les bruits de couloir peuvent déstabiliser complètement une
structure. Si on voit par exemple un auditeur dans une entreprise, sans
explication, une rumeur naîtra probablement sur un éventuel
rachat, provoquant une démotivation des collaborateurs. D'ailleurs, il
arrive que des bruits faux au départ deviennent réalité.
Les bruits de licenciements par exemple peuvent entraîner une
démotivation, des arrêts de travail...et l'entreprise,
déjà sur la corde raide, alors être amenée à
licencier donnait finalement raison à la rumeur. Elle termine toutefois
en nuançant que « les bruits sont une perturbation de la
communication officielle qui peut être un effet
bénéfique »
Tableau IX : Emission et entretien
volontaire des bruits de couloir.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Tout à fait d'accord
|
35
|
80
|
Plutôt d'accord
|
15
|
13,33
|
Plutôt pas d'accord
|
0
|
6,66
|
Pas d'accord du tout
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Aussi, dans le tableau IX, 93,33 % affirment que les bruits
de couloir sont parfois émis et entretenus de façon volontaire.
Ce chiffre est si élevé qu'il nous amène de savoir les
mobiles qui peuvent pousser des salariés d'une structure à
émettre et entretenir des bruits de couloir. Nous pouvons donc par
rapport au tableau IX dire, a fortiori, que l'information est retenue et
émise en retard volontairement. Et les 6,66% qui ne sont pas d'accord du
fait de l'émission et de l'entretien des bruits de couloir viennent
peut-être le confirmer.
En effet ALLENE (2005), les bruits de
couloir émanent d'un peu tout le monde. La tête comme la base de
l'entreprise. un ouvrier, une secrétaire, un consommateur, un
concurrent... tout dépend de ce que ces bruits peuvent rapporter et
à qui ils profitent. IIs peuvent valoriser leur émetteur,
poursuit- elle. IIs signifient : « je suis dans les
coulisses du pouvoir. Je sais ce que vous ne savez pas ». IIs
dénigrent aussi.
Afin d'intimider les salariés ou jauger leurs
réactions avant une prise de décision, les bruits de couloir
provenant des hautes sphères de l'entreprise peuvent être aussi
bien un outil « pernicieux » de management qu'un outil de
marketing économique
Enfin, les bruits de couloir peuvent se substituer à
une étude plus coûteuse. L'entreprise lance une rumeur et reste
à l'écoute des réactions des représentants du
personnel, des syndicats ... pour éventuellement faire machine
arrière. De même pour un produit, une promotion. Mais cette
façon de faire peu de transparence est très
éloignée de l'idée que l'on doit se faire du
management.
Certes, les bruits de couloir ne coûtent rien, mais ils
ont des effets qu'ils ont des effets qu'il est difficile d'évaluer
d'avance. La communication a un coût, mais elle est toujours
préférable. Méfions- nous des effets boomerang des bruits
de couloir.
Tableau X : l'amélioration
de l'information comme moyen de réduction des bruits de couloir.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Tout à fait d'accord
|
35
|
80
|
Plutôt d'accord
|
5
|
6,66
|
Plutôt pas d'accord
|
5
|
6,66
|
Pas d'accord du tout
|
5
|
6,66
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Enfin, pour amoindrir les bruits de couloir, 86,66 % des
enquêtés souhaitent que la hiérarchie informe mieux
(tableau 10), qu'ils communiquent plus. Ceci sous-entend une
amélioration du système de communication. Que l'information
arrive en temps réel et dans un timing raisonnable. C'est d'ailleurs ce
que préconises GONZALES lorsqu'il parle
de « faire en sorte que la communication dans les meilleures
conditions materielles possibles afin d'éviter les bruits de
couloir ».
Il faut que le management dispose d'un rôle
évident pour éviter les situations périlleuses ou
dommageables causés par les bruits de couloir pour l'efficacité
de l'entreprise. A la fois tampon et courroie de transmission, le mangement
doit être capable de tuer dans l'oeuf » des bruits de couloir
par une communication de terrain. « Sur ce point, il apprait que la
fracture est de plus en plus importante entre la vie de l'entreprise et les
salariés, estime ROSANE. La formation des managers est
encore trop technique et néglige la communication. »
Pour ALLENE (2005), on peut
anticiper les bruits de couloir, par une bonne communication, plus de
transparence. Journal interne, notes, flash info, intranet ...sont des outils
utiles. Tout ce qui n'est pas confidentiel et stratégique peut
être communiqué. Mais nous sommes là, dans une entreprise
déjà bien organisée. Lorsque les bruits sont là,
l'entreprise doit mettre en place des systèmes de défense et de
réponses adaptées.
Tableau XI : Les bruits de couloir
comme inévitables.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Tout à fait d'accord
|
30
|
66,66
|
Plutôt d'accord
|
5
|
6,66
|
Plutôt pas d'accord
|
5
|
6,66
|
Pas d'accord du tout
|
10
|
20
|
Total
|
50
|
100
|
Source :
Enquête sur le terrain
Le tableau XI nous renseigne que 73, 33% des personnes
interrogées pensent que les bruits sont inévitables.Contre 26,66%
qui ne sont pas de cet avis.
Mieux, le tableau XII montre que 46,66% des personnes
interrogées pensent que les bruits de couloir sont souhaitables, contre
53,33%. Cela peut s'expliquer par le fait de la lenteur de la diffusion de
l'information officielle. « Mais s'il est vrai que les bruits de
couloir sont souvent le fait d'un déficit de communication, aucune
entreprise n'est à l'abri d'un tel phénomène,
estime ALLENE (2005). Toutes, poursuit-elle, peuvent
être, un jour, perturbées par la diffusion d'informations
douteuses. II ne s'agit plus dès lors de la supprimer totalement et
définitivement mais à la contrôler dans ses effets les plus
destructeurs. Chercher à neutraliser totalement les rumeurs revient,
disait un responsable de relations publiques, à essayer de
« mettre du brouillard en boite ».
Tableau XII : les bruits de
couloir comme un souhait
Avis
|
Effectif
|
Taux%
|
Tout à fait d'accord
|
5
|
13,33
|
Plutôt d'accord
|
10
|
33,33
|
Plutôt pas d'accord
|
0
|
0
|
Pas d'accord du tout
|
35
|
53,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
D'après le tableau XII, 46,66% des salariés
souhaitent que les bruits de couloir perdurent au sein de leur structure, et
seulement 53,33% seraient opposés à leur existence. C'est bien ce
qui arrive lorsque la communication ne passe pas.Les gens se disent qu'il vaut
mieux avoir une idée de ce qui se passe ou de ce qui se passera
plutôt que de ne rien savoir du tout il y aune part de
vérité dans ces bruits.
Selon une étude européenne menée par le
cabinet ISR (avril 2005) sur les interactions entre la communication et le
style de management au sein des entreprises, deux tiers de français
indiquent apprendre les choses importantes concernant leur entreprise
grâce aux bruits de couloir. Un manager sur deux se dit également
informer de la sorte. Les deux tiers des salariés français se
disent informés sur l'évolution de leur entreprise par le biais
des bruits.
ALLENE (2005), elle, estime que c'est parce
que les bruits de couloir peuvent être vrais qu'ils fonctionnent. Leur
possible crédibilité fait toute leur force.IIs peuvent en effet
être une information. IIs sont aussi nécessaires. Une entreprise
qui ne connaît pas de bruit de couloir n'est pas viable. D'ailleurs.
D'ailleurs il n'en existe pas. Les bruits de couloir constituent par ailleurs
un bon baromètre. IIs permettent de rester à l'écoute des
salariés, de répliquer à certains dysfonctionnements ....
II faut simplement veiller aux excès.
1.6. Transmission de l'information par l'encadrement.
Tableau XIII : l'encadrement lui-même
est bien informé
Réponse
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Oui
|
35
|
66,66
|
Non
|
15
|
33,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source :
Enquête sur le terrain
Il va sans dire que c'est l'encadrement qui montre le chemin
d'une bonne communication avec ses administrés. Mais un encadreur sous
-informé ne donnera comme information que celle qu'il détient.
D'après le tableau XIII ; 66,66% des enquêtes pensent que
l'encadrement est bien informé. Et 33,33% pensent le contraire.
Si 66,66% (35 personnes sur 50) peut paraître
suffisant car au -dessus de la moyenne, 33,33% (c'est-à-dire le tiers)
est lui une proportion assez importante surtout que nous retrouvons toutes les
catégories parmi les enquêtés. II apparaît
également comme une existence d'informations taboues.
A l'heure où la communication devient un
élément stratégique dans le développement et la
prospérité d'une entreprise, tous les niveaux de la structure
doivent pouvoir collaborer de façon harmonieuse et pour cela il est
nécessaire que tous soient au même niveau d'information.
L'encadrement doit être bien informé car d'après
PERETTI (2003), celui-ci a le devoir de faire descendre
l'information, la remonter, la faire circuler, la faire entre dans l'entreprise
et représenter.
Tableau XIV : l'encadrement
transmet suffisamment l'information
Réponse
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Oui
|
35
|
66,66
|
Non
|
15
|
33,33
|
Total
|
50
|
100
|
Source :
Enquête sur le terrain
Dans le tableau XIV, on constate que la majorité
(66,66%) des personnes interrogées sont d'avis que l'encadrement
transmet suffisamment l'information et que 33,33% contre. C'est la logique de
ce qui précède, c'est-à-dire que chaque niveau
hiérarchique retient l'information. Or toute personne ayant la
responsabilité d'un groupe d'individus doit s'engager personnellement
dans le processus de communication. Mais il ne peut y arriver que s'il est
lui-même suffisamment motivé dans l'accomplissement de sa mission.
Celle-ci doit désormais plus s'appuyer sur un style de proche du
consensus que du pouvoir hiérarchique. Ce n'est pas facile d'y parvenir
car la notion de « responsable » revêt une
rigidité et une image qui bloque la communication entre les
différentes catégories de personnel dans l'entreprise
vis-à-vis desquelles il faut apprendre à communiquer.
La règle du jeu de communication interne est de
fédérer les membres du personnel. Dans ce but, on communique la
politique de l'entreprise, ainsi que les contrats d'objectifs au sein de chaque
unité.
Dans ce contexte, la rétention ne peut pas être
acceptée. La communication doit être active : des qu'une
information à 90%, il ne faut pas avoir peur de communiquer. La
première difficulté est d'accepter d'être humble, de ne pas
croire qu'on va tout résoudre grâce à la communication. La
deuxième difficulté à admettre que la communication est
un moyen non une finalité.
Une autre difficulté serait de croire que le but
premier de la communication est de convaincre. II est, probable de créer
la cohésion dans l'entreprise autour des choix de management et de
politique sociale. Tout le monde essaie de faire de la communication, mais il
ne faut pas confondre communication interne. II est possible d'informer un
grand nombre de personnes, mais communiquer vraiment ne peut se faire qu'en
petits groupes. D'après WESTPHALEN (2005), la
communication interne est une question d'état d'esprit, autant que le
système. II faut impliquer tout le monde, à commencer par
l'encadrement. Au centre du processus de communication, l'encadrement a un
rôle d'animateur à jouer : la nature des informations qu'il
transmet, l'esprit dans lequel cette transmission s'effectue influent sur la
qualité générale de la communication interne.
1.7. Niveau d'information des salariés par rapport
aux activités de l'entreprise.
Tableau XV : Appréciation
du niveau d'information sur l'entreprise
(Carrière, aspects sociaux, l'environnement)
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très bon
|
30
|
60
|
Plutôt bon
|
15
|
26,66
|
Plutôt bas
|
5
|
13,33
|
Très bas
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Pour être rassurés sur la
sécurité de leur emploi, les salariées ont besoin d'avoir
les détails sur l'avenir de leur carrière : les
événements de la carrière (promotion, avancements), les
diverses possibilités de carrières, sur le plan de
l'environnement économique et juridique de l'entreprise, sur les aspects
sociaux également (congés, sécurité sociale), les
salaires et le règlement, la formation et le perfectionnement.
Ainsi, le tableau XV montre que 86,66% des personnes
enquêtées estiment qu'ils sont bien informés. Ce qui
représente une assez bonne proportion surtout que personne ne
déclare être très mal informé. Cependant, il y a
comme de la perplexité chez les personnes pour qui le niveau
d'information sur les aspects sociaux est nettement au-dessous de la moyenne.
Cela peut traduire un certain doute qui planerait dans les esprits de nombre de
salariés. Un doute que les responsables devraient effacés pour
éviter une éventuelle crise. II est important aujourd'hui qu'on
se rende compte que le social n'est pas un secteur de l'entreprise comme les
autres. II est une interface nécessaire et commune à
l'économie, à la technique, au commercial, à
l'administratif. la communication interne passe pour un outil
privilégié de dialogue pour prévenir et gérer les
conflits sociaux et trouver des solutions négociées. Car le
management doit agir à titre préventif et doit permettre
d'éviter autant que possible de crises.
KEMPF et UTARD (1992) ont écris
« la stratégie de communication interne de l'entreprise
consiste à « faire communiquer l'externe et
l'interne ».Elle vise donc deux objectifs :
· Faire connaître les orientations
stratégiques de la direction de l'entreprise et éviter que les
salariés ne l'apprennent de l'extérieur ;
· Faire adhérer les publics internes à
ses orientations et à l'image qui en découle. Cela suppose une
information sur les enjeux économiques et sociaux, et sur les choix
stratégiques de l'entreprise pour y répondre.
C'est à prix que les salariés se mobiliseront
pour la réussite des objectifs et diffuserons une image positive de
l'entreprise à l'extérieur ».
3.8. Moyens de communication
utilisés.
Tableau XVI : Appréciation
de l'utilisation du téléphone.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
50
|
100
|
Asse utilisé
|
0
|
0
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Le présent tableau (tableau XVI) montre nous
renseigne sur l'utilisation du téléphone. On constate que c'est
un moyen de communication très utilisé à
Compagnie Filature et de Sacherie (100%). Chose qui est de
bonne augure pour une communication interne efficace.
Comme le précise WESTHPHALEN
(2000) : le téléphone permet de donner aux salariés
les moyens de s'exprimer, de poser les questions de manière simple. II
permet d'éviter les protocoles tels que les rendez-vous, les notes
écrites qui font perdre du temps, donc de l'argent. L'expression est
libre et tous les thèmes peuvent être abordés.
Cependant, remarquons que l'utilisation de ce moyen de
communication n'est possible que les salariés travaillant dans des
bureaux équipés en appareils téléphoniques. Pour
des personnes travaillant dans les laboratoires et pour les techniciens de
surface, par exemple, le problème reste entier car même si un
technicien des surfaces possède un téléphone cellulaire,
il sera difficile qu'un directeur général lui demande son
numéro.
Tableau XVII : appréciation
de l'utilisation de l'Internet
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
50
|
100
|
Assez utilisé
|
0
|
0
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Il ressort de ce tableau que l'Internet est également
un moyen de communication très utilisé à Compagnie de
Filature et de Sacherie. Les personnes enquêtées sont aussi
unanimes sur cette question. Toute chose qu'il faut encourager car l'Internet
demeure à la fois un canal d'informations, un lieu d'échange et
un circuit de distribution.
D'après un article paru dans le
MATAMOROS (1994), I'Internet permet d'informer avec moins
d'intrusion de manière personnalisée et interactive. II offre
ainsi aux entreprises un média personnalisé et modulable. Le net
remet en cause les modèles économiques, bouscule l'organisation
et la stratégie des entreprises, induit nécessairement de nouveau
modes de communication
Tableau XVIII :
Appréciation de l'utilisation de l'intranet
Avis
|
Effectif
|
Taux%
|
Très utilisé
|
35
|
60
|
Assez utilisé
|
10
|
26,66
|
Peu utilisé
|
5
|
13,33
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Le tableau XVIII montre que l'intranet est pratique
courante à la Compagnie de Filature et de Sacherie 86, 66% des
personnes le reconnaissent. L'intranet est résulte, de la volonté
d'accroître la communication interne de leur entreprise. Le but
étant de réduire la distance et de faciliter la communication,
lieux ouvert pour le travail individuel.
D'après MERIEUX l'intranet permet
une ouverture d'esprit, une rapidité des échanges qui sautent les
étapes formelles, mais aussi la fluidité de l'information et la
responsabilisation de chacun dans un esprit d'équipe accru
Tableau XIX : Appréciation
de l'utilisation des réunions
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
35
|
86,66
|
Assez utilisé
|
15
|
13,33
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
tableau
Le tableau XIX ci-dessus révèle
également que les réunions sont un moyen de communication
très utilisé (86,66%). II faut dire à ce propos que les
réunions apportent le meilleur comme le pire. Le meilleur, si elles sont
limitées en fréquence et préparées dans leur
contenu. Le pire, si elles sont nombreuses et anarchiques.
Pour éviter les malentendus,
WESTHPHALEN (2005) nous propose un modèle
d'organisation de réunions : avant, pendant après.
v Avant
· Choisir la date ; s'assurer au préalable
que les intervenants et les participants importants sont disponibles.
· Fixer une durée déterminée. Cela
donne aux auditeurs une indication et leur permet de s'organiser en
conséquence. En outre, cela accélère in situ les
échanges : quand la fin approche, les langues se délient.
· Sélectionner les participants, afin de former un
groupe homogene, composé d'individus complémentaires.
Préférer les petits effectifs : à cinq ou dix, on
travaille généralement mieux et plus vite qu'a vingt (20) ou
trente (30).
· Concevoir un ordre du jour précis, et le
communiquer à l'avance aux personnes concernées. Eventuellement,
répartir les rôles et les missions entre les différents
participants.
· Nommer un animateur des débats.
· Assurer une logistique parfaite : disposition de
la salle, accueil des participants, mise à la disposition du
matériel nécessaire, pause-café ...
v Pendant
· Diriger la réunion ; respecter l'ordre du
jour pré-établi, sans pour autant museler l'auditoire.
· Sériez puis traiter les problèmes les uns
après les autres.II n'est pas question d'éviter à tout
prix les digressions. Ce sont des pauses utiles, et instructives, permettant de
connaître les préoccupations de ses invités. Mais elles
doivent être encadrées, c'est-à-dire limitées dans
le temps et pondérées : un débat
exagérément polémique risque d'être difficile
à recentrer.
v Après
· Rédiger un compte rendu de la réunion
dans les plus brefs délais.
· Le distribuer aux participants, en afficher, si
nécessaire, une synthèse sur le tableau d'affichage interne
· Surveiller scrupuleusement l'application des
décisions et des idées qui ont été proposées
lors de la réunion. Rien n'est plus décevant pour les
participants que de constater qu'aucune suite concrète n'est
donnée à leur propos.
Prendre, le cas échéant, un prochain rendez
-vous avec date, lieu et ordre du jour. Cela auprès des participants que
la réunion qui vient de se tenir n'est pas « un coup
d'épée dans l'eau », mais qu'elle s'inscrit dans une
impulsion globale.
Tableau XX : appréciation
l'utilisation des notes de services.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
50
|
100
|
Assez utilisé
|
0
|
0
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
De même que pour le téléphone et
l'Internet, les enquêtés sont unanimes quant à une
très large utilisation des notes de service. Le tableau XX ci -dessus
nous le confirmons.
Les notes de service sont, en effet, un support de
communication très courant dans toute entreprise et a l'avantage de
diffuser une information brute. Au regard de ces tableaux, on constate que le
téléphone, l'Internet et les notes de service sont les moyens de
communication les plus utilisés.
En effet toutes les personnes interrogées estiment
que ces canaux sont très utilisés (Tableaux XIX, et XXI).Viennent
ensuite les réunions (86,66%), puis le management baladeur (60%).
Au vu de ces chiffres obtenus sur le terrain, on peut
considérer que les salariés sont suffisamment impliqués
dans la prise de décision.
Cependant, les notes de service posent l'éternel
problème du tableau d'affichage trop chargé, qui ne donne par
conséquent pas envie de s'y attarder.Elles soulèvent
également la question de la taille du message et de la qualité de
l'expression car il faut eviter les messages trop lourds. A ce propos,
WESTPHALEN (2000) propose une manière de bâtir
une note de service
· Contenu : la note donne des directives ou des
explications.
· Présentation : l'objet de la note doit
immédiatement apparaître : indiquez-le en haut de page. Les
mots seront simples et fermes, indiquant clairement la direction à
suivre.
· Conseil : préférez le style
télégraphique aux digressions littéraires.
Evitez les longs paragraphes. L'ensemble se déroulera
suivant un enchaînement logique et tiendra sur une page recto.
1.9. Les moyens de communication utilisés en cas de
crise.
Tableau XXI : Les moyens de
communication utilisés en cas de crise
Moyen utilisé
|
Effectif
|
Taux ( %)
|
Réunion
|
50
|
100
|
Téléphone
|
0
|
0
|
Notes de service
|
0
|
0
|
Intranet
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source :
Enquête sur le terrain
Ainsi, en cas de crise, la réunion est le seul moyen
utilisé pour passer des informations aussi bien que sur le
fonctionnement de l'entreprise que sur la prise de décisions
stratégiques la concernant.
En fait, cette implication de l'ensemble du personnel de
l'entreprise cache un certain leadership organisationnel qui est la
manière dont un supérieur influence le comportement de ses
subalternes dans le sens d'une réalisation volontairement plus efficace
des objectifs de l'entreprise.
Les réunions sont en effet un instrument de
communication précieux utilisé dans les entreprises pour
faciliter le passage de l'information dans tous les sens et la consultation des
personnels, éventuellement l'élaboration de la décision et
la résolution des problemes qu'un groupe peu se poser. Elle place les
membres en situation d'interagir et de contrôler leur interaction en vu
de répondre aux problèmes de communication entre individus dans
de petits groupes. Il existe deux types de réunions :
· La réunion non directive, qui permet au groupe
de se constituer et de laisser remonter les problemes vécus à la
surface grâce à une manifestation des opinions et des esprits
favorisée par la libre discussion
· La réunion directive qui, permet d'aborder les
problemes et les résoudre plus efficacement. Elle est aussi
utilisée pour informer un groupe d'une situation ou d'une
décision.
Selon RAGOT (janvier 2005), « les
crise n'existent que par l'intermédiaire des médias. Le
management consiste à régler les problemes dans L'entreprise. Les
dirigeants sont payés cher pour cela. Si le problème reste en
interne, ce n'est pas une crise. La crise se déclare avec le reflet
médiatique, qui provoque une accélération de tous les
paramètres ». II faut donc d'abord s'atteler à
régler les problèmes à l'interne avec tout le
personnel.
1.10. L'image de
l'entreprise à l'extérieur
Tableau
XXII : L'image de l'entreprise à l'extérieur
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très bonne
|
20
|
33,33
|
Plutôt bonne
|
30
|
66 ,66
|
Plutôt mauvaise
|
0
|
0
|
Très mauvaise
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source :
Enquête sur terrain
La mission quotidienne de la fonction
communication externe, est de créer la rencontre de l'entreprise avec
les besoins et les demandes des marchés. La mission à long terme
et innovante de la fonction externe, est d'aider à la réussite de
l'entreprise par les relations avec les environnements de l'entreprise,
d'annoncer les stratégies et de faire connaître les progrès
de l'entreprise.
Une assez bonne connaisance de l'entreprise relève
d'une communication externe active et soutenue. Comme on peut le voir dans le
tableau ci-dessus, tout le monde est d'accord pour dire que l'entreprise est
bien connue. Cela résulte du fait de plusieurs facteurs :
La Compagnie de Filature et de Sacherie est une entreprise
industrielle a dimension nationale et internationale
· L'ancienneté de l'entreprise est un facteur
qui influe beaucoup plus sur le plan national ;
· Le fait que l'entreprise fait partie du groupe
AG KHAN FONDATION et qu'elle soit la seule entreprise de
Sacherie et de Filature du Sénégal
· Enfin une bonne communication externe.
Beaucoup d'entreprises consacrent une grande partie de leur
énergie à communiquer avec l'extérieur :
publicité, relations publiques, document de prospection, etc. C'est
là effectivement un objectif primordial. II doit cependant y avoir une
synergie entre cette communication externe et celle qui règne à
l'intérieur même de l'entreprise.Car une bonne communication
rejaillit favorablement et presque naturellement sur celle retournée
vers l'extérieur. C'est d'ailleurs ce que pense
WESTPHALEN (2000) lorsqu'elle écrit :
« toute opération de communication externe (conférence
de presse, réunion d'actionnaires, opérations de parrainage,
campagne publicitaire...) doit être précédée, puis
suivie d'une campagne d'information interne ». Et elle ajoute que
« c'est plus prudent : dès que le message est
délivré l'extérieur, il revient par ricochet dans
l'entreprise ».
CHAPITRE II
RECOMMANDATIONS
Partant des différents résultats de l'analyse
et de l'interprétation des données, il ressort que les besoins en
information et en communication à la Compagnie de Filature et de
Sacherie sont réels chez certains membres du personnel
2.1. Un Service de communication à la Compagnie
Filature et de Sacherie
Le chargé de ce service aura pour mission :
· Rendre visibles et compréhensibles les
finalités de l'entreprise.
· Organiser et favoriser les échanges
d'information dans ses flux descendant, ascendant et transversaux.
· Diffuser une information honnête et accessible
aux différentes cibles internes de l'entreprise.
· Tenter toujours d'accéder au niveau de
l'information le plus élevé et valider toute information avant la
diffusion.
· Evaluer la portée des informations qu'il
envisagera diffuser et en faciliter l'interprétation.
· Veiller à ce que ses actions et efforts
tendent à faire de l'entreprise et pour chacun un lieu ou il fait bon
travailler : considération, respect, écoute,
coopération doivent être développés par ses
interventions
· Favoriser la promotion d'un même langage et
d'un même référentiel pour que chacun puisse s'identifier
à l'entreprise ou plus modestement s'intégrer dans son
système de valeurs.
· Mesurer régulièrement les opinions et
les attentes de tout le personnel.
· Evaluer l'impact des actions qu'il a menées
et leur cohérence avec la stratégie de l'entreprise en effectuant
ensuite les ajustements nécessaires.
· Ne pas prendre position dans les tensions ou
conflits pouvant exister entre la direction et le personnel, sauf si une
mission de médiation ou d'explication lui a été
confiée par la direction.
2.2. La mise en place d'une boite à
idées.
Elle brille par son absence dans les supports de
communication de Compagnie de Filature et de Sacherie. La boite à
idées constitue un moyen efficace d'instaurer le dialogue entre
hiérarchie et personnel. Elle offre beaucoup d'avantages par la
simplicité de son principe car elle est seulement
matérialisée par une urne dans laquelle le personnel introduit
leurs idées sous forme de lettre.
Les idées peuvent être relatives à des
questions (amélioration des méthodes de travail,
résolutions de certains dysfonctionnements comme les pannes), humaines
(amélioration des conditions de travail, aménagement des
horaires, conditions d'hygiène, et sécurité)
administratives (réorganisation fonctionnelle des procédures,
circuits normes relation interservices).
Ainsi, la boite à idées offre des
réelles possibilités d'instaurer le dialogue et
d'améliorer le processus de production et enfin de favoriser un bon
climat de travail. Ce qu'il faudra éviter est tout simplement de faire
d'elle un réceptacle d'idées fantaisistes, il faudra des le
début poser les règles précises pour son utilisation. Les
idées émises doivent être claires, pertinentes, le discours
précis concret et des propositions réalisables.
2.3. Le journal d'entreprise.
Le journal d'entreprise appelé journal interne est un
instrument plus léger de la communication interne sa structure
(rubrique, son contenu, et sa périodicité) variera en fonction de
la taille et des moyens de l'entreprise qu'il adopte.
CONCLUSION
L'objet de notre recherche, a été, de cerner
les besoins en matière d'information et de communication de la Compagnie
de Filature et de Sacherie. Pour cela nous avons commencé par
l'identification des caractéristiques socioprofessionnelles des
personnes enquêtées, une identification qui nous permis de
décrire les moyens de communication et d'information utilisés par
les employés, puis avons décris leurs besoins en communication et
en information. Même si une grande partie du personnel n'exprime pas un
besoin pressent en matière d'information et de communication, une autre
partie estime qu'il y a des améliorations à apporter dans ce
domaine.
Ces manquements pourraient largement être
améliorés par l'élargissement des possibilités
offertes par l'intranet, l'instauration d'un dialogue direct et franc au moyen
d'une boite à idées, la création d'un service de
communication et enfin d'un journal d'entreprise.
WEBOGRAPHIE.
http://management.
Journaldunet.com/0504/050480rumeur.shtml
http://
www.cnam.fr /depts /te/ote
CB019.htm.
http://www.redacnomade.com/article.php?id_article
= 568et id _auteur=4
http://management.journadunet.com/dossiers/050167crise/ragot.shtml
Http :
//www.cnam.fr/depts/te/ote/communication.htm
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et la Communication interne, 1994.
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14. VIORGUES Jean-Louis : Le guide du manager
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