Section 2 - les facteurs explicatifs du choix des
modalités de financement.
Paragraphe 1- les variables qui
reflètent la pertinence de la performance de l'entreprise
A fin d'expliquer la situation financière de son
entreprise, le dirigent s'appuie son sur un ensemble des facteurs à fin
d'expliquer l'endettement de son entreprise. Dubois en 1978 a proposé
cinq variables à fin d'expliquer un tel politique d'endettement,
à savoir :
Ø La rentabilité
Ø La taille
Ø La croissance de la firme.
Ø Le risque d'activité
Ø Les conditions financières.
I- la rentabilité :
Certains estiment que la rentabilité est liée au
taux d'endettement puisque si ce dernier est élevé l'entreprise
sera assez endettée tout en offrant à la banque des vrais
garants.
De même cette augmentation de taux fait encourager le
dirigeant à réinvestir ses profits et par la suite diminuer son
accès à l'endettement. Donc la rentabilité signifie que
l'entreprise n'est pas obligée à s'endetter si elles couvrent ses
besoins financiers par l'autofinancement (Constand 1991).
II- la taille
La taille de l'entreprise est un facteur primordial à
fin de prendre la décision concernant le choix de la modalité de
financement ce que nous pousse à faire appel à ce qu'on appelle
l'écart financier (finance gap).
Cet écart se compose pratiquement par deux types
d'écart :
- Un écart du aux connaissances "knowledge gap" : les
dirigeant se trouvent ignorants de la majorité des modalités de
financement même leurs avantage, leurs incontinents et leurs coûts
implicites.
- Un écart du à l'offre "supply gap" : si
le dirigeant fait recours à des sources de financement dont le
coût est très supérieur par rapport aux coûts
offertes pour les GE.
Donc ce variable aide à créer une telle
discrimination entre les GE et les PME. Ces derniers ont davantage un recours
plus facile à l'endettement à CT que pour le cas des GE, ce qui
explique le préférence de dirigent de la modalité de
financement la moins contraignante. Dans le cas d'accès aux
marchés des capitaux les PME se rencontrent des difficultés
à cause de sa taille qui l'empêche à émettre des
actions.
Dans le cas des crédits bancaires, la banque exige aux
PME des conditions d'octrois assez lourde par rapport des GE.
III - la croissance la firme :
Comme dans le cas de la relation rentabilité - taux
d'endettement, ici on parle de la relation croissance - levier d'endettement.
Plus l'entreprise est en croissance continue, plus elle doit couvrir ses
besoins financiers qui dépasse l'autofinancement pour faire recours
à l'endettement ; ce qui explique une relation positive entre ces deux
paramètres. (Ezzidine Abboub).
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