LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Présentation des
différents investisseurs étrangers au Bénin par secteur et
par
pays d'origine 27
Tableau 2 : Fiscalité dans
les pays de l'UEMOA 32
Tableau 3 : Présentation des
variables 39
Tableau 4 : Corrélation des
variables à l'IDE 42
Tableau 5 : Présentation des
corrélations aux variables retenues en premier lieu 42
Tableau 6 : Stationnarité
des variables 45
Tableau 7 : Résultats du
test de la trace sur les variables 47
Tableau 8 : Résultats du
test de la valeur propre maximale 48
Tableau 9 : Présentation des
résultats de la relation de long terme 50
Tableau 10 : Test ADF sur les
résidus de long terme 51
Tableau 11 : Présentation
des résultats de l'estimation de la relation de court terme 52
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : Flux nets de capitaux
privés vers l'ensemble des pays en développement 22
Graphique 2 : Destination des flux
d'IDE en 2004 23
Graphique 3 : Evolution des IDE
entrants dans quelques pays asiatiques et africains 24
Graphique 4 : Répartition
des flux d'IDE de quelques pays asiatiques et africains en 2004 24
Graphique 5 : Evolution des flux
entrants d'IDE au Bénin 25
Graphique 6 : Evolution des flux
d'IDE relatifs au niveau maximal 26
Graphique 7 : Répartition
des IDE dans les pays de l'UEMOA en 2004 28
Graphique 8 : Evolution des flux
d'IDE 28
Graphique 9 : Présentation
des avantages concurrentiels du Bénin en matière d'IDE
dans
la sous-région 34
Graphique 10 : Résultat de
l'ACP sur les variables 41
LISTE DES ENCADRES
Encadré 1 : Principe de
l'ACP 40
Encadré 2 :
Méthodologie de la construction d'un modèle 40
Encadré 3 : Principe du test
de Dickey Fuller Augmenté (ADF) 45
Encadré 4 :
Définition de la cointégration 46
Encadré 5 : Principe du test
de la relation de cointégration de Johansen 47
Encadré 6 : Principe de
l'estimation du modèle à correction d'erreur 49
Introduction
La relance de l'activité économique et la
réduction de la pauvreté dans les pays africains constituent les
principaux sujets de préoccupation des Etats. En effet, le
redémarrage des activités génératrices de revenus
passe irrémédiablement par l'accroissement des investissements.
La structure fragile de ces pays, du fait de leur pauvreté, ne leur
permet malheureusement pas de puiser dans leurs ressources propres pour
effectuer cet effort. Cela les contraint à faire appel à des
capitaux privés étrangers qui, sous certaines conditions, sont
appelées Investissements Directs Etrangers. For est-il de constater que,
comparativement à l'Europe, l'Asie et l'Amérique, l'Afrique n'est
pas une destination de prédilection pour les IDE. Face à cette
réalité, il revient aux Etats africains de rechercher les
facteurs qui déterminent les flux d'IDE dans leurs économies. En
tant que pays de l'Afrique de l'ouest, le Bénin est aussi
concerné. C'est dans cette logique que s'inscrit la présente
étude dont le thème est intitulé :
«Déterminants des Investissements Directs Etrangers au
Bénin».
Dans une première partie il sera présenté
le cadre théorique et conceptuel de l'étude, ensuite la
deuxième partie conduira à la recherche des facteurs explicatifs
des flux d'IDE et aboutira aux recommandations quant à la politique
adéquate en matière d'investissements.
Problématique et intérêt de
l'étude
Le Bénin depuis son accession à
l'indépendance en 1960 s'efforce d'asseoir son développement.
Doté d'un potentiel de production non négligeable, il a tous les
atouts nécessaires au décollage effectif de son économie.
Ces atouts de l'économie béninoise sont : l'abondance de terres
arables dont les plus riches sont situées dans la vallée de
l'Ouémé, sa situation de pays côtier et son statut
géographique. En effet, le Bénin bénéficie d'une
géophysique1, particulièrement attrayante pour
l'agriculture et les activités requérant des cours d'eau.
Cependant, le Bénin est encore loin du niveau potentiel
de production auquel ses atouts et facteurs de production le
prédestinent. En témoignent le taux de sous emploi
supérieur à 25% (Observatoire national de l'Emploi et de la
Formation) et la baisse tendancielle du taux de croissance réel qui est
passé de 6,2% en 2001 à 2,9% en 20052.
En effet, le Bénin appartient au groupe des pays
pauvres les moins avancés (PMA). Son taux de croissance
démographique (3,5%) est supérieur à son taux de
croissance économique (2,9% en 2005)3. Ceci illustre bien
l'affaiblissement continu de l'économie et la chute continue du niveau
de revenu par habitant.
Par ailleurs, les concours du système bancaire
béninois aux entreprises sont essentiellement des crédits
à court terme qui ne favorisent pas l'investissement et limitent par
ricochet le niveau de la richesse produite. Un autre fait marquant est la
quasi-absence des entreprises béninoises parmi celles cotées
à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Le
marché financier, autre voie de financement des entreprises, est
négligé du fait des conditions de transparence qu'il impose aux
entreprises (bilans certifiés, etc.).
1 La géographie physique étudie la
climatologie, l'hydrographie et la géomorphologie.
2 Source INSAE
3 Source INSAE
Dans ces conditions, pour réduire de façon
durable la pauvreté, le Bénin se doit de maintenir un taux de
croissance supérieur ou égal à 7%1. La
réalisation de cet objectif de production optimale passe par
l'accroissement du niveau des investissements. Or , le niveau actuel de
l'épargne intérieure brute (1,2% du PIB en 2005) ne lui garantit
pas les ressources nécessaires pour faire face au niveau
d'investissement désiré. En conséquence le recours aux
capitaux étrangers s'avère nécessaire pour apporter un
souffle nouveau à l'économie béninoise.
Au nombre de ces apports extérieurs nous pouvons citer
les Investissements Directs Etrangers (IDE), les prêts bancaires, les
investissements de portefeuille2, etc. La plupart de ces capitaux
internationaux, de par leurs caractéristiques, ne sont plus trop
recommandés aux pays qui veulent sortir de l'ornière. Les
prêts bancaires ne cessent d'augmenter la dette extérieure du
pays. De par leur niveau désespérément bas (6,7% du PIB en
2004 selon la banque mondiale) et les problèmes de gouvernance dans les
pays en développement, les Aides Publiques au Développement ne
sont plus de mise. Quant aux investissements de portefeuille, ils ne sont
généralement destinés qu'à la trésorerie,
donc ne représentent que des investissements à court et moyen
termes, inaptes à tout effort de croissance. En effet, vu la
nécessité de l'industrialisation dans le processus de
développement économique, il est plus avantageux pour les PVD
d'encourager l'entrée des investissements directs étrangers qui
sont la forme de capitaux la moins contraignante et qui favorisent
l'émergence de nouvelles entreprises.
En conséquence, des politiques appropriées
visant à inciter les investisseurs étrangers devraient être
mises en oeuvres. A cet effet, il apparaît important de rechercher les
facteurs expliquant les flux d'IDE.
Par ailleurs, le Bénin comparativement à la
Côte d'ivoire, le Mali, le Nigeria, l'île Maurice, attire
très peu d'IDE. La présente étude vise à identifier
les facteurs déterminants qui pourraient transformer le Bénin en
une destination de prédilection des IDE.
1 Source BCEAO
2 ·
Fmances & développement, Juin 2001
Objectif de l'étude
L'objectif de l'étude est de rechercher les variables
pertinentes qui expliquent les flux entrants d'investissements directs
étrangers au Bénin afin de proposer des mesures de politique
économique susceptibles d'améliorer l'attractivité de
l'environnement économique béninois.
De façon spécifique, l'étude
procédera à une :
- analyse comparative des flux d'IDE à destination du
Bénin avec certains pays en développement, d'Afrique et d'Asie
;
- identification factorielle des variables explicatives des flux
d'IDE entrants au Bénin ;
- évaluation de la variation des IDE par rapport aux
variables identifiées grâce à l'analyse factorielle .
Cadre théorique et
conceptuel de l'étude
Première partie
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