REPUBLIQUE DE
COTE-D'IVOIRE
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Union--Discipline--Travail
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT
Année académique:
2005/2006
SUPERIEUR
SUR:
DIPLÔME D'INSPECTORAT COMMERCIAL
PRESENTE PAR:
ENCADREUR:
M. KONE Lobognon G M. OUATTARA Mamadou
Dédicace......................................................................................................3
Remerciements..............................................................................................4
Avant-propos...............................................................................................5
INTRODUCTION.........................................................................................6
PREMIERE PARTIE: LA CIE A L'ERE DU COMPTEUR
PREPAYE......................8
CHAPITRE I : Présentation de la
CIE...................................................................9
CHAPITRE II : Le compteur
prépayé.................................................................17
CHAPITRE III : La politique de distribution du
compteur prépayé par la CIE..................21
CHAPITRE IV : La politique de communication de la CIE
autour du compteur prépayé.....23
DEUXIEME PARTIE: ANALYSE CRITIQUE ET
RECOMMANDATIONS...........25
CHAPITRE I : Analyse
critique.........................................................................26
CHAPITRE II :
Recommandations......................................................................30
CONCLUSION.........................................................................................32
ANNEXE.................................................................................................33
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................
51
Je dédie cette oeuvre à Dieu, le Tout-puissant,
omniscient et omnipotent, maître et possesseur de toute chose, qui me
donne la force et le courage de persévérer dans toutes mes
entreprises.
Mes remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui de
près ou de loin ont participé, à travers leurs critiques,
à l'élaboration de cette étude de produit.
Je remercie particulièrement M. M'Baye CISSE,
Président du Conseil d'Administration de l'ESCMA et toute son
équipe de Formateurs, qui à travers son programme novateur qu'est
l'IHEM, permet à de nombreux jeunes d'espérer en un avenir
radieux, malgré la conjoncture défavorable que nous
traversons.
Je remercie aussi M. Mamadou OUATTARA, mon encadreur pour sa
sympathie et le sérieux avec lequel, il a supervisé cette
étude et à travers lui tout le personnel du centre d'appel de la
CIE.
Mes pensées vont également à l'endroit de
M. et Mme SENIN à qui je sais particulièrement gré pour
l'aide inestimable qu'ils m'ont apporté au moment des démarches
pour l'octroi de ce stage à la CIE.
Grand merci à tous les étudiants de l'IHEM 3
(Promotion 2006) et plus singulièrement à M. Alassane OUEDRAOGO,
avec lesquels, la confrontation des idées, même si elle est
souvent âpre, est agréable car ayant abouti sur des liens
d'amitié forts qui ont été tissés au
détriment de la compétition dans laquelle nous sommes
engagés.
Je ne saurai terminer mes propos sans adresser mes vifs
remerciements à ma famille, ainsi qu'à tous ceux qui ont
contribué à mon épanouissement scolaire.
Je pense à M. KONE Jacques Lobognon, mon père,
Madame KONE Lobognon née N'Guessan Félicité, ma
mère, Mademoiselle KONE Lobognon Renée-Monnette, ma soeur et
Messieurs KONE Lobognon Antoine-Marie et Christian-Mickaël, mes
frères.
Je m'excuse auprès de tous ceux que je n'aurai pas
cité nommément où que j'aurais omis par inadvertance, que
Dieu lui-même vous comble de toutes ses bénédictions.
La Société est en pleine mutation. Le
développement industriel et la croissance économique
créent des besoins de compétitivité.
Inévitablement, le marché de l'emploi ouvre de
nouvelles perspectives où la perfection devra être le
perpétuel credo.
Par conséquent les besoins en ressources humaines doivent
être satisfaits par une formation adéquate.
L'ESCMA (Ecole
Supérieure de Commerce et de
Management d'Afrique), conscient que
l'adéquation <<Formation-Emploi>> est incontournable, fait
une projection dans le troisième millénaire par anticipation,
à travers son programme novateur et ambitieux qu'est
l'IHEM (Institut des Hautes
Etudes en Management)
DIPLOMES HOMOLOGUES PAR LE MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
IHEM (Marque Déposée OAPI -
BURIDA)
Année Préparatoire
Niveau Terminale
IHEM 1 Bac+1
Technico-Commercial
IHEM 2 BAC+2
DEC
IHEM 3 BAC+3
Inspectorat Commercial
IHEM 4 BAC+4
ITC
IHEM 5 Bac+5
Ingénieur Commercial
-Marketing
-Finance
-Affaire Internationale
3ème Cycle Spécialisé MBS
( Master Business School )
Master of Arts en Marketing & Communication Commerciale
Master of Arts en Audit & Contrôle de Gestion
Master of Arts en Direction des Entreprises
Master of Arts en Banque et Ingénierie
Financière
Master of Arts en Gestion Stratégique
Master of Arts en Commerce International
DIPLOMES D'ETAT
BTS Finance Comptabilité
BTS Gestion Commerciale
BTS Communication d'Entreprise
Les entreprises modernes, dans le soucis permanent de
répondre aux
attentes et aux exigences des consommateurs dans un environnement
de plus en plus concurrentiel, mettent un point d'honneur à offrir de
nouveaux produits fiables et simples d'utilisation à leur
clientèle.
Retenons toutefois qu'il y'a deux manières d'obtenir un
nouveau produit : l'acquisition ou l'innovation.
L'acquisition peut elle-même revêtir trois formes :
1- l'entreprise engage un programme visant la prise de
contrôle de sociétés externes.
2- L'entreprise achète des brevets qui lui permettent
d'exploiter des nouveaux produits.
3- Elle fabrique sous licence des produits qui
l'intéressent. En choisissant la voie de l'acquisition, l'entreprise ne
développe pas elle-même de nouveaux produits mais exploite des
droits existants.(1)
L'innovation, en revanche, est le fruit soit d'une politique
de développement interne fondée sur les travaux des bureaux
de recherche et laboratoires, soit d'une politique contractuelle
faisant appel à des inventeurs privés ou à des organismes
spécialisés. (2)
C'est sur cette seconde option managériale salvatrice que
la CIE (Compagnie Ivoirienne d' Electricité) a misée, en
expérimentant le compteur prépayé en
Côte-d'Ivoire.
Il s'agira donc pour nous, au travers de cette étude, de
<<passer au crible>> ce nouveau produit que la CIE a mis à
la disposition de sa clientèle depuis Août 2004.
________________________________________________________________
(1) Voir Dwight Merunka et Patrick Topscalian, << La
croissance externe : Mort des Produits Nouveaux>>, Recherche et
Applications en Marketing, 1987, vol. 2, n° 3, pp. 36-52 et D.
Merunka, <<Produits nouveaux : les nouvelles méthodes pour
améliorer les chances de succès>>, Encyclopédie
du Management (Paris : Vuibert, 1992, Tome 2, pp. 106-115)
(2) Voir Philip KOTLER et Bernard DUBOIS << Marketing
Management >>, janvier 1995, 8e édition, p. 318
Même si de nombreuses raisons apparentes militent en faveur
des consommateurs du compteur prépayé, il n'en demeure pas moins
que la CIE reste aussi grande gagnante dans l'avènement de son nouveau
produit, puisqu'elle ne sera plus contrainte à engager un personnel
pléthorique pour assurer la seule tâche de distribution de
factures.
Dans le même temps, il n'est pas à déplorer
qu'en cette période de crise, la CIE puisse (avec son système
ingénieux de prépaiement) bénéficier
dorénavant d'une avance sur trésorerie, contrecarrant du coup les
résiliés débiteurs (fraudeurs)
Aussi, et nous pensons, qu'elle est une motivation essentielle
de l'entrée des compteurs prépayés dans les ménages
ivoiriens, c'est la nécessité pour la CIE de pouvoir optimiser
ses capacités malgré la forte explosion démographique qui
a cours.
En effet, dans une période assez récente, il
était impérieux pour la CIE avec deux milles (2000) nouveaux
clients de recruter un (1) agent de zone, cependant avec le produit innovant
qu'elle a lancé, ce ratio est aujourd'hui de mille (1000) nouveaux
clients pour un (1) agent de zone.
Il nous est donc loisible en ce point de notre analyse de poser
les jalons de notre étude, que nous allons scinder en deux grandes
parties avec quatre chapitres pour la première et deux chapitres pour la
seconde.
Ainsi, dans la première partie, il s'agira de mieux
connaître la CIE et le système de comptage à
prépaiement, puis dans la deuxième partie, nous nous attellerons
au terme d'une analyse limpide de faire des recommandations pour le plein essor
du compteur prépayé en Côte-d'Ivoire.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CIE
I- HISTORIQUE DE LA CIE
Le secteur électrique joue un rôle essentiel dans
le développement économique d'un pays en assurant les besoins de
la croissance industrielle et en répondant à l'aspiration et au
mieux être des populations.
La plupart des Etats parvenus à l'indépendance
l'ont organisé très tôt selon la même structure
politique, monopolistique et verticalement intégré. C'est dans ce
contexte que nous situons le secteur de l'électricité en
Côte d'Ivoire.
I.1 Le secteur de
l'électricité
En Côte d'Ivoire, le secteur électrique a
été concédé à sa naissance en 1952 à
l'EECI (Energie Electrique de Côte d'Ivoire), société
publique qui au titre d'une convention de concession de 40 ans, était
chargée :
de la production du transport et de la distribution de
l'énergie électrique sur toute l'étendue du territoire
national ;
de la planification, la résiliation et le
renouvellement des ouvrages.
La période des trois dernières décennies
a permis une augmentation importante des capacités de production, une
extension rapide de l'électrification tout en profitant des
progrès de productivité liés aux économies
d'échelle et aux effets de densification. Elle a également
conduit à la valorisation des ressources énergétiques
nationales et en particulier l'hydroélectrique.
Mais avec la crise économique des années quatre
vingt et face à un contexte international difficile, le modèle
des entreprises publiques montre rapidement ses limites en raison :
Ø du ralentissement de la croissance de la
demande ;
Ø des difficultés croissantes à
subventionner les tarifs et à financer les investissements par des
emprunts internationaux ;
Ø de l'impossibilité à faire face au
service de la dette.
Ainsi, au début des années 1990, le secteur
électrique à de graves difficultés au
niveau clientèle ; technique ; financier ;
- institutionnel ;
- du personnel.
Face à ces difficultés, le gouvernement
décide la restructuration du secteur électrique sur la base des
objectifs principaux suivants :
- favoriser le désavantage de l'Etat et orienter ses
interventions vers les fonctions de régulation du secteur et de la
détermination de la politique énergétique nationale.
- améliorer les performances techniques,
économiques, et financières du secteur.
- préserver les capacités d'autofinancement et
de financement externe, national ou international permettant d'assurer le
développement des infrastructures.
- aboutir à terme à la baisse des tarifs de
l'électricité
Ainsi à partir du 1er Novembre 1990, l'Etat
décide de séparer l'exploitation, qu'il confie à un
professionnel privé, la CIE. Tandis qu'il assure l'entière
responsabilité de la gestion du patrimoine.
I.2 Organisation institutionnelle
L'organisation institutionnelle du secteur de
l'électricité a connu évolution et une restructuration.
Ainsi au départ le schéma adopté en 1990 se
présente comme suite :
ETAT
Primature
Ministère de l'Energie
Ministère de l'Economie et des Finances
CIE
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