INTRODUCTION
1. Présentation du thème
L'hygiène, la sécurité et les conditions
de travail sont des notions récentes puisqu'elles sont apparues au
19è siècle avec le développement industriel qui
constituera le noyau dur autour duquel se construira progressivement le droit
du travail ; avec des premières mesures de protection au
bénéfice des travailleurs les plus fragiles : les femmes et
le enfants. On regroupe sous cette appellation une multitude de discipline qui
ont toutes pour but de supprimer ou tout au moins limiter les effets nuisibles
des activités humaines sur l'homme lui-même et son
environnement.
L'amélioration des conditions de travail et des
sécurités est un sujet faisant l'objet des recherches dans
plusieurs universités et des organisations tant étatiques et non
étatiques car comme nous l'avons dit ; ce sont des notions
récentes.
Ne pouvant rester indifférent à ce sujet de
recherche, nous voudrions dans le cadre de ce travail pratique de gestion
des ressources humaines, d'apporter notre pierre de contribution dans ce
domaine à travers la réflexion thérapeutique axée
sur le sujet : ` « l'impact de
l'amélioration des conditions de travail et de sécurité
sur le développement humain dans une entreprise ».
2. Importance du sujet
L'importance de ce sujet est démontré par la
multitude de disciplines qui s'intéressent à
l'amélioration des conditions de travail et de sécurité,
parmi ces disciplines nous pouvons citer : la gestion des ressources
humaines, la gestion de la production car cette amélioration a un impact
sur la production, le droit du travail et la psychologie du travail.
En effet, la sécurité et les conditions de
travail dans une entreprise sont devenues, avec la prise de conscience face
aux risques, un domaine incontournable. Chaque activité, de toute nature
que ce soit, engendre des risques plus ou moins prononcés pour l'homme,
ses biens ou son environnement qui l'entoure. Afin de réduire au minimum
l'occurrence de ces risques (et donc diminuer les conséquences qui en
découlent) des nouveaux métiers sont apparus.
Le nouveau code du travail français, en vigueur depuis
le 01/05/2008, a créé une nouvelle partie relative à la
santé et à la sécurité au travail. (Partie
IV :[1]).
Certains généralistes, comme le poste
d'animateur en hygiène, sécurité, environnement, d'autres
spécialisés dans des domaines bien précis qui peuvent
s'appliquer à une discipline : ingénieurs ergonomes,
spécialistes de la prévention incendie, ingénieurs en
environnement,...
3. Littérature y afférente
v BS 800 1996, Guide des systèmes de management de la
santé et de la sécurité au travail ;
v CODE DU TRAVAIL FRANÇAIS, 2008 ;
v DICTIONNAIRE DE L'ECONOMIE ET DES SCIENCES SOCIALES, HATIER,
2002 ;
v GAMELA NGINU, cours de gestion de la production,
Unikin ;
v GAMELA NGINU, cours de Théories
générales de management, Unikin ;
v http://www.acheteursinfo.com/actualités_ergonomie;
v http://www.wikipedia.org;
v ILO-OHS 2001, principes directeurs concernant les
systèmes de gestion de la sécurité et de la santé
du travail, OIT/ONU ;
v LOKOLE KATOTO, cours de gestion des ressources humaines,
Unikin ;
v Manuel d'amélioration de la sécurité
des entreprises ;
v MARTIN RAMANOELI, premières notions de science
économique, Présence Africaine ;
v OHSAS18001:2007 systèmes de management de la
santé et de la sécurité au travail.
4. Question de recherche
Le travail de l'homme pose des problèmes
psychologiques, c'est-à-dire qui concernent en particulier son
comportement d'être doué d'esprit, de coeur et de
liberté.
Il s'avère nécessaire de s'occuper des
conditions nécessaires à l'épanouissement et à
l'efficacité de l'homme dans son activité professionnelle
c'est-à-dire le développement humain et social.
D'où notre travail sera axée sur la
question : quelle est l'impact de l'amélioration des conditions de
travail et de sécurité sur le développement humain dans
une entreprise ?
5. hypothèse de travail
En réponse à l'interrogation qui guide notre
étude, nous retenons comme hypothèse que:le développement
humain est une fonction positive de l'amélioration des conditions de
travail et de sécurité.
6. Canevas du travail
En plus de l'introduction et de la conclusion,notre travail
comprend aussi son corps ou le développement intitulé revue
de la littérature qui à son tour a des sous points que
voici:
CHAP.2: REVUE DE LALITTERATURE
2.1:Définitions et importances des concepts de base
2.1.1. Definition et importance de l'ergonomie
2.1.2. Definition et importance de l'organisation du
travail
2.1.3. Definition et importance de la sécurité
du travail
2.2. Typologies, caracteristiques et mesure de concepts de
base
2. 2.1. Typologies, caractéristiques et mesure de
l'ergonomie
2. .2.2.Typologies, caractéristiques et mesure de
l'organisation du travail
2. .2.3.Typologies, caractéristiques et mesure de la
sécurité du travail
2.3. Analyse des relations entre les concepts de base
2.3.1theories de l'ergonomie
2.3.2. Theories de l'organisation du travail
2.3.3. Theories de la sécurité du travail
2.3.4. Hypothese attester
2. REVUE DE LA LITTERATURE
2. 1. Définition et importance des concepts de
base
L'importance des enjeux économiques et
humains justifie l'interet qu'a l'entreprise pour l'action à mener sur
les conditions de travail et la sécuritéle calcul des couts
sociaux -et notamment ceux liés à des mauvaives de vie et de
travail.
L'actoin concernant les conditions de travail se developpe
dans 3 dimensions:l'ergonomie,l'organisation du travail et la
sécurité.
2.1.1.DEFINITION ET IMPORTANCE DE L'ERGONOMIE
Selon le dictionnaire LA
ROUSSE,l'érgonomie est l'étude de l'adaptation du travail et des
machines aux possibilités de l'homme.
l'érgonomie est l'étude multidisciplinaire du
travail humain pour rémedier à l'inadaptation
industrielle,limiter les atteintes à la santé physique ou
mentale,réduire la fatigue professionnelle.
L'érgonomie est très
importante parcequ'elle étudie le milieu du travail humain c'est
à dire l'adaptation de l'environnement aux conditions de l'homme au
travail:bruit,chaleur,hygyène,...
2.1.2.DEFINITION ET IMPORTANCE DE L'ORGANISATION DU
TRAVAIL
Pour atteindre un objectif avec un groupe de personnes,
l'entreprise doit répartir les différentes taches entre ces
personnes, c'est à dire diviser le travail ou mieux organiser le
travail. L'amélioration des conditions de travail ne saurait se limiter
aux aspects environnementaux et physiques. le contenu du travail est un
élément crucial.
C'est l'étude sur
l'organisation du travail qui nous permet de connaître le contenu du
travail.
En economie, le travail corréspond à une
activité qui est rémunerée.le travail constitue un facteur
de production.
L'élement le plus
important dans le processus de production réside dans l'organisation du
travail, c'est à dire la façon dont l'activité est
répartie entre les differents salariés de l'entreprise.
2.1.3:DEFINITION ET IMPORTANCE DE LA SECURITE AU
TRAVAIL
La sécurité en entreprise est devenue, avec la
prise de conscience face aux risques,un domaine incontournable. Chaque
activité de toute nature que ce soit engendre des risques plus ou moins
prononcés pour l'homme, ses biens ou l'environnement qui l'entoure. Afin
de réduire au minimum l'occurrence de ces risques,il est
nécessaire d'étudier la sécurité au travail.
L'accroissement des accidents du travail entraînant des
arrêts d'activités illustrent l'importance du problème et
justifient celle de la réglementation y associée.
2.2. Typologie, caractéristiques et mesure des
concepts de base
2.2.1 Typologie, caractéristiques et mesure
de l'ergonomie
En Ergonomie, les grilles
d'analyses sont élaborées pour établir un diagnostic des
conditions d'ambiance physique de travail, les charges physiques et
mentales.
A. Les conditions d'ambiance physique
Ce terme regroupe notamment:
v les conditions d'ambiance sonore:exposition au bruit,
perception des signaux auditifs, possibilité d'avoir une
conversation;
v les conditions d'ambiance thermique: exposition au froid,
à la chaleur, aux courants d'air aux rayonnements thermiques,...;
v les conditions d'ambiance visuelle: possibilité de
voir l'extérieur ou de voir la lumière naturelle, niveau
d'éclairement au poste de travail;
v les conditions d'hygiène atmosphérique:
qualité de l'air, présence de poussières, fumées,
vapeurs et brouillards,...;
v vibrations;
v les rayonnements: exposition aux ondes, aux rayonnements
radioactifs, aux infrarouges,...
v l'état du sol: présence de produits glissants,
revêtements,...;
v l'état général de l'espace de travail:
propreté, encombrement,...;
v l'électricité statique;
v les odeurs.
Les conditions d'ambiance physique de travail font l'objet
d'une abondante réglementation. Des instruments de mesure ont
été mis au point (sonomètres, décimètres,
hydromètres, luxmètres,...). La quantification qui
découle des mesures précédentes est utile et rassurante
mais limitée. En effet, d'une part, certains facteurs d'ambiance ne
peuvent être soumis à une appréciation qualitative
(encombrement, odeurs), d'autre part, chacun des facteurs ne peut être
évalué uniquement par une mesure objective qui omettrait la
dimension psychologique. C'est à dire la façon dont les
travailleurs vivent cette situation.
L'interprétation des résultats de mesures est
délicate. On peut trouver des normes, mais elles doivent être
manipulées avec prudence, car elles sont sujettes à variation.
L'évolution du niveau de vie déplace la limite
considérée comme acceptable. On ne considère aujourd'hui
comme atelier à 18 °C, ce qui n'était pas le cas dans le
passé. Les jeunes ont plus d'exigences pour la qualité d'ambiance
du travail. L'évolution des connaissances influe sur les limites
acceptables.
B. La charge physique et la charge mentale
Dans l'exercice de son travail,
l'opérateur peut ressentir une fatigue physique et mentale. Cette
fatigue résulte de la charge physique ou mentale supportée par le
travailleur.
Les efforts physiques requis sont de 2
facteurs:
ü d'une part, d'une posture plus ou moins facile à
maintenir,
ü d'autre part, des efforts des divers muscles,pour
effectuer des gestes.
La définition de la charge mentale
est difficile, car l'activité de l'esprit est permanente. Il faut
déterminer à partir de quel niveau, pour type d'activité,
il y a charge ou surcharge. Il n'existe pas de méthodes de mesure
directe ou indirecte de la charge mentale d'une façon globale et
objective.
Compte ténu de la
multiplicité des facteurs qui interviennent dans la notion de charge
mentale, il est impossible de proposer un indice synthétique.
Le LEST (laboratoire d'économie et de sociologie de
travail) retient pour l'élaboration de sa grille d'analyse 4 indicateurs
de la charge mentale:contrainte mentale, complexité vitesse, attention,
minutie.
C. Les grilles d'analyse de conditions de travail
Il existe des nombreuses grilles.
Elles permettent de procéder à une analyse simple des conditions
de travail sur poste ou dans un atelier. La grille LEST possède 75
critères regroupés en 16 éléments:
ü Environnement physique: 1.ambiance thermique; 2. bruit;
3.eclairage; 4. vibrations ;
ü Charge physique: 5. charge statique; 6. charge
dynamique ;
ü Charge mentale: 7.contrainte de temps;
8.complexité-vitesse; 9. attention; 10. minuties ;
ü Aspects psychologiques: 11. initiative; 12. statut
social; 13. communication, 14. coopération; 15. identification du
produit ;
ü Temps de travail: 16. temps de travail.
2.2.2. Typologie, caractéristiques et mesure de
l'organisation du travail
Le travail constitue, avec le capital
humain, un facteur de production. Il est toute fois simplificateur de
résumer par un «facteur unique et abstrait »
l'intervention humaine dans le processus de production, car les taches autant
que les individus présentent des caractéristiques
extrêmement variées.
Dans l'amélioration des
conditions de travail, le contenu du travail est un élément
crucial.
A partir d'une critique de l'OST, des nouvelles formes
d'organisations ont été expérimentées. Les
inconvénients techniques, sociaux et humains du Taylorisme ont
été perçus et soulignés. En revanche les
inconvénients financiers d'une organisation du travail Taylorienne ont
été tardivement pris en compte. Face à la crise du
Taylorisme, face aux coûts sociaux qu'elle secrète et aux risques
qu'elle comporte les entreprises se sont attaquées à
l'organisation, au contenu du travail lui même.
Les formules proposées sont: la rotation,
l'élargissement, l'enrichissement les groupes de production,
l'empowerment.
2.2.3. Typologie, caractéristiques et mesure de la
sécurité au travail
La sécurité
représente d'importants enjeux financiers dans l'entreprise. En effet,
les accidents du au travail sont très onéreux, notamment du fait
d'une tarification incitative. De plus, au coût direct s'ajoute un
coût indirect incluant les charges consécutives à
l'accident.
Enfin, la lutte contre les accidents et le programme de
prévention à mettre implique des moyens financiers importants.
A. La cotisation pour accident
La mode de tarification s'effectue en fonction du nombre de
salariés occupés et de l'importance du risque d'un
établissement déterminé, avec un souci de
personnalisation.
Jusqu'à un certain nombre de salariés est
appliquée la tarification collective qui, sur le plan national, concerne
une même activité professionnelle. Les taux collectifs sont
fixés chaque année par arrêté, en fonction des
statistiques des 3 dernières années connues. En dessous d'un
certain seuil de salariés, une tarification mixte combine les
tarifications collectives et individuelles. A partir de 200 salariés
s'applique la tarification individuelle. Elle fonction du risque propre
à l'établissement de taux net de cotisation applicable à
chaque établissement soumis à la tarification propre comprend 3
éléments qu'il convient d'additionner:
ü le taux brut propre à l'établissement
,calculé d'après le rapport de la valeur du risque propre
à l'établissement à la masse totale des salaires
payés au cours des 3 dernières années;
ü le taux correspondant à la couverture des
accidents de trajet ;
ü les charges générales qui sont
réparties en 2 majorations: l'une calculée en pourcentage du taux
brut et du taux brut de trajet, l'autre forfaitaire évaluée en
pourcentage des salaires.
B. le coût des accidents du travail
La cotisation versée chaque année ne
représente qu'une partie du coût effectif d'un accident du
travail. Le coût inclut également: 1. le coût des actions et
formalités en cas d'accident, 2.le coût dans l'atelier, à
la suite des accidents, 3. le coût de l'absence de l'accidenté, 4.
le coût des sanctions.
C.Les politiques de sécurité
Les accidents du travail représentent pour le
salarié, l'entreprise et la collectivité une lourde charge. Le
renforcement de la réglementation et la mise en oeuvre de politiques
actives de sécurité dans les entreprises permettent de
réduire l'ampleur du phénomène.
Les indicateurs
Les 2 indicateurs usuels sont les suivants:
Le taux de fréquences des accidents avec arrêt:
celui-ci indique la fréquence des accidents par rapport au temps de
travail.
FORMULE: Nombre d'accidents avec arrêts
x1000
Nombre d'heures travaillées
ü le taux de gravité des incapacités
temporaires:il exprime le nombre des journées perdues par 1000 heures de
travail.
FORMULE: Nombre de journées perdues
x1000
Nombre d'heures
travaillées
A travers ces indicateurs, l'entreprise peut définir sa
politique en matière de sécurité. D'où ne pas
tolérer un taux qui dépasse la limite.
2.3. Analyse des relations entre les concepts de base
2.3.1. Théories de
l'ergonomie
A. Relations: la fonction de production fonction du
personnel
Les relations entre la fonction de production et la fonction
du personnel sont essentiellement centrées sur l'agent humain.
En effet, la fonction du personnel doit pouvoir fournir
à l'ensemble des fonctions, et donc à la fonction de production,
le personnel dont elle a besoin tant quantitativement tant au moment de
recrutement qu'à celui de la formation.
Les sources de contact entre les 2 fonctions sont à
niveaux:
§ au niveau des relations sociales:le climat, la
motivation,...
§ au niveau du milieu du travail: l'ergonomie.
B. L'ergonomie dans la fonction méthode
La fonction méthode
d'une entreprise a commercial de définir comment les produits seront
réalisés.
Elle responsable de la préparation technique du
travail. C'est à dire qu'elle est chargée de prévoir les
conditions optimales de réalisation d'un produit ou d'un service et donc
de définir les moyens nécessaires pour ce faire.
L'une de taches remplit par la fonction méthode
à moyen terme dans une entreprise est de simplifier les produits et les
procédés existants pour obtenir une meilleure rentabilité
à travers l'amélioration des postes de travail, des
implantations, des conditions de travail donc l'ergonomie.
Aussi, l'organisation du bureau méthode doit
répondre à 3 types d'objectifs à savoir: les objectifs
techniques, économiques et humains consistant à éliminer
la fatigue et améliorer les conditions de travail. L'ensemble de ces
objectifs conduira à l'amélioration de la productivité.
Enfin, il existe plusieurs outils d'analyse de la fonction
méthode parmi lesquels il y a l'étude critique du produit et
l'étude du poste de travail.
Concernant l'étude du poste de travail qui nous
intéresse, elle nécessite la connaissance des règles de
simplification du travail d'économie de mouvement
énoncées par BARNES et donc des connaissances en ergonomie.
Celle-ci porte plus spécialement sur l'ambiance du poste de travail, les
conditions de fatigue physique et mentale et les facteurs psychologiques.
Les théories de l'ergonomie sont très
nombreuses étant donné que les entreprises et surtout les
syndicats de travailleurs ont toujours cherché des moyens pour
améliorer les conditions de travail.
Les théories ci-dessus sont celles qui nous ont
été disponibles.
2.3.2 Théories de
l'ergonomie
MARTIN RAMANOELINA dans son livre « premières
notions de science économique » consacre son premier chapitre
aux facteurs de production, il classe ces derniers en 3 catégories:
humains, techniques et naturels. Par la suite il fait constater que les
facteurs techniques et naturels (exemple: sol + charrue+cheval,...) constituent
le capital, tan disque les facteurs humains (ouvriers, paysans,...) constituent
le travail. Cette distinction est importante car elle permet de ne pas
confondre le travail de l'homme avec celui d'une machine ou un animal.
En particulier, le travail de l'homme pose des
problèmes psychologiques, c'est à dire sa conduite d'être
doué d'esprit, de coeur et de liberté. Nous devons
différencier le travail de l'homme à celui d'une machine parce
que dans sa combinaison avec le facteur capital, il doit garder sa noblesse de
son origine humaine.
Pour atteindre un objectif avec un groupe de personnes, il
faut répartir les différentes taches entre personnes, c'est
à dire diviser le travail. Cette division du travail commencera par la
répartition des principales opérations d'une entreprise en
grands départements et se terminera par l'étude des taches
unitaires regroupées en travaux individuelles
Il est nécessaire de comprendre la division du travail,
la délégation du pouvoir et l'élaboration d'une
organisation efficace.
L'organisation du temps de production est dans l'ordre
nécessaire des opérations. Le désordre entraînerait
une perte de temps ou sa mauvaise utilisation. L'activité
économique moderne est caractérisée par l'allongement du
processus de production, c'est à dire par une multiplication de la
division du travail.
2.3.3THEORIES DE LA SECURITE AU TRAVAIL
Bien que chacun soit responsable de sa sécurité
et surtout celle des autres, y compris dans une entreprise,on a vu
apparaître ces dernières décennies des nouveaux
métiers dont le but est de veiller à la sécurité
des biens et des personnes. Voici de façon non exhaustive, ces
métiers:
· L'employeur ou le directeur de
l'établissement:il doit assurer la sécurité et
protéger la santé du personnel. En cas d'accident, la
responsabilité civile est quasi forfaitaire et sa responsabilité
pénale sera recherchée ;
· Le médecin du travail:qu'il soit salarié
ou pas, il a une mission en matière de prévention des risques
professionnels ;
· L'infirmier d'entreprise: assiste le
médecin ;
· Le responsable du service sécurité: il
veille à la sécurité et le santé du personnel en
conseillant la direction en termes de politique de sécurité et
d'actions à mener ;
· Le technicien sécurité: il établit
et suit les consignes de la sécurité sur terrain et mené
les actions de préventions ;
· Le CHST (comité d'hygiène, de
sécurité et des conditions de travail).
Les composantes d'une politique de
sécurité
La lutte contre les accidents du travail implique des
investissements dans 2 domaines: la formation du personnel et les
équipements.
L'investissement en formation réduit les causes
humaines en modifiant les comportements individuels créateurs de risque
et permettant les dispositions prises d'avoir leurs pleines efficacités.
L'investissement en terme de matériels et
équipements agit sur les causes techniques et abaisse le niveau
général de risque.
2.3.4. Hypothese à tester
Comme nous l'avons dit précédemment, les
recherches en ergonomie, en organisation da travail et en
sécurité nous ont fait voir l'importance de l'amélioration
des conditions de travail et de sécurité dans une entreprise.
Cela justifie aussi l'importance qu'a l'homme ou le facteur humain dans une
entreprise; son développement, son épanouissement ou son
efficacité peut être fonction de l'amélioration des
conditions de travail et de sécurité dans l'entreprise.
Voilà même l'hypothèse que nous sommes
entrain de tester après avoir eu plus d'éclaircissements sur les
concepts clés à savoir:l'ergonomie, l'organisation du travail et
la sécurité.
L'efficacité et l'épanouissement ne peuvent
être 2 buts séparés dans une entreprise. Même
l'âne refuse de marcher quand il ne rencontre pas des conditions
agreables. Ce qui nous pousse à dire que l'amélioration des
conditions de travail et de sécurité est un facteur positif du
développement humain dans l'entreprise.
CONLUSION
3.1. Rappel du thème et de la question de
recherche
Pour rappel, notre travail est axé sur le sujet:
« l'impact de l'amélioration des conditions de travail et
de sécurité dans une entreprise ».
Ce qui fait que notre question de recherche est de savoir quel
est l'impact de l'amélioration des conditions de travail et de
sécurité dans une entreprise ?
3.2 Rappel de l'organisation du travail
Notre travail se subdivise en 3 parties:l'introduction, le
corps ou développement du sujet dans lequel on a parlé de
quelques théories et littératures afférentes à
notre sujet et on définit ses concepts de base et enfin nous avons la
conclusion.
3.3 Discussion De La Littérature Et
Conclusion
L'inquiétante montée des pathologies dues
à l'organisation du travail parfois inadaptée doit conduire des
nombreuses entreprises à repenser en profondeur les conditions de
travail dans lesquelles évoluent leurs salariés. le
problème est de taille,puisqu'il s'agit ici de diminuer les nuisances au
travail et d'autres arrêts maladies, afin d'accroître la
productivité de l'entreprise.
En ergonomie, les troubles musculo-squeletiques (TMS) sont des
affections qui regroupent toutes sortes de douleurs qui surviennent au niveau
des membres, du dos ou du cou. Les maux sont les plus souvent provoqués
par les vibrations de machines, la manipulation d'outils, les travaux
répétitifs, les positions pénibles, les ports excessifs
des charges,...
Ces affections qui frappent les travailleurs sont devenues un
véritable problème de santé publique. On estime que les
TMS représentent une part toujours plus importante des accidents du
travail et des arrêts maladie.
L'entreprise a donc intérêt à prendre en
charge l'amélioration des conditions de travail afin de réduire
la survenance de troubles et d'éviter ainsi une baisse
régulière et durable de sa productivité.
Une étude menée pendant 10 ans par la
fondation européenne pour l'amélioration de vie et de
travail a révélé qu'un tiers de travailleurs
européens souffrait de mal de dos, que 23 % se plaignaient de douleurs
dans les membres et que la moitié d'entre eux estimaient qu'ils
réaliseraient leur travail dans des positions trop pénibles.
Le coût des maladies est exorbitant pour l'entreprise
car il y a hausse continue du taux d'absentéisme, désorganisation
continuelle du travail et une perte de productivité.
Selon cette étude, les TMS serraient responsables de
plus d'un million et demi de journées de travail perdues au sein des
pays industrialisés. Améliorer les conditions de travail et
de sécurité est donc pour l'entreprise une condition sine qua non
à sa survie économique.
En améliorant les conditions de travail, l'entreprise
observe une diminution sensible des risques professionnels et des maladies qui
les accompagnent.
De fait une étude pourra utilement être
menée sur les améliorations à apporter à
l'aménagement des postes de travail, à la définition des
besoins en équipements pour chaque tache, sélection des machines
et outils les plus adaptés et aussi il faut surtout mettre un accent
sur la formation car elle est la meilleure politique de
sécurité.
Pour finir nous dirons que l'impact de l'amélioration
des conditions de travail et de sécurité sur le
développé humain dans une entreprise est corroboré par la
productivité. En effet, si l'homme évolue dans un environnement
meilleur où les conditions de travail et de sécurité sont
bonnes, il sera poussé ou motivé à travailler efficient
sans trop forcer son moral e t son physique mais améliorant son
rendement parce que psychologiquement, techniquement, du point de vue
technologique et écologique il est à l'aise.
D'où, il s'avère nécessaire pour les
entreprises de penser à leurs survies et à l'augmentation de la
productivité par le moyen du développement du capital humain en
améliorant les conditions dans lesquelles évoluent les
travailleurs.
|