Introduction
Au 21e siècle, les changements climatiques
demeurent l'une des menaces les plus graves qui pèsent sur le
développement durable de l'humanité. Le climat a connu des
variations naturelles occasionnant de ce fait des bouleversements au niveau
mondial à savoir l'accroissement des concentrations dans
l'atmosphère des rejets de gaz à effets de serre. En effet, ces
variations se traduisent par des effets touchant directement les ressources
naturelles et l'ensemble des secteurs de la vie, notamment la
sécurité alimentaire, la santé humaine et animale et
surtout l'activité économique.
En Afrique de l'ouest, ces manifestations se caractérisent
par la sécheresse qui aujourd'hui, accélère le
déboisement, mettant ainsi en péril les forets tropicaux et les
surfaces cultivables. En plus, elles entraînent de nombreuses
transformations défavorables au maintien de la biodiversité des
espèces. Toutefois, cette forte dépendance par rapport aux
ressources naturelles et la précarité des conditions de vie de la
population fait de cette zone la région la plus vulnérable en
terme d'insécurité alimentaire.
Au Niger, les changements climatiques se sont
caractérisés par une faible production agricole en
général et des ressources animales en particulier. En effet, en
1974, 1983 et 2005 les productions agricoles ont connu une baisse
considérable engendrant du coup des déficits
céréaliers dans les zones rurales.
Le Niger est un pays dont l'économie repose
essentiellement sur l'exportation de l'uranium et des produits agropastoraux.
En 1998, l'élevage occupait 80% de la population et se composait
essentiellement des bovins, des ovins, des caprins, de la volaille,....) et
représente 24 % du PIB selon les données du ministère des
ressources animales. Certes, l'élevage est extensif mais il se
caractérise surtout par une faible productivité et est
pratiqué par des petits exploitants (échelle de la famille) et
des éleveurs nomades avec des moyens rudimentaires. C'est justement pour
relancer le secteur de l'élevage que les pouvoirs publics ont mis en
oeuvre des projets de développement pour accroître la production
nationale.
1
Présentation de l'étude 1.
Problématique
Depuis son ascension à l'indépendance en 1960, le
Niger a initié de multiples projets d'élevage en vue de renforcer
sa politique globale de développement économique.
Pays sahélien de l'Afrique de l'Ouest, le Niger exporte
ses produits d'élevage vers les pays africains notamment la Cote
d'Ivoire, le Ghana, la Libye et l'Algérie.
L'élevage est surtout extensif et se compose
essentiellement des bovins, des ovins, des caprins et de volaille.
Malgré l'importance de ce secteur, le rendement des
espèces reste faible du fait des contraintes climatiques et du
caractère traditionnel des activités. Ces difficultés se
ressentent avec acquitté au niveau de la filière avicole. Ainsi,
la production nationale des produits avicoles demeure encore insuffisante. En
2003, elle est estimée à 4420650 oeufs de consommation, 32711
poulets de chair et 1522560 poules et pintades alors que la demande d'oeufs est
estimée à 153045811. Cette filière avicole
n'est pas développée pour répondre à la demande du
marché global malgré les potentialités de la zone. C'est
pourquoi, le Niger a initié depuis 1980 l'élevage intensif de la
volaille comme un moyen de lutte contre l'insécurité alimentaire
et au delà la pauvreté.
En effet, trois (3) périodes caractérisent la
politique de développement de l'aviculture au Niger :
- la période de lancement : 1960 à 1980 avec
l'élaboration des premières politiques de développement de
l'aviculture (mise en place des centres avicoles de l'Etat).
- la période d'expansion : 1980 à 1990 au cours de
laquelle fut exécutée le projet « filière avicole
moderne » et également marquée par une redynamisation des
structures étatiques existantes (usine d'aliment de bétail,
centres avicoles) et un soutien aux élevages privés ; - la
période de léthargie à partir de 1990 marquée par
le désengagement de l'Etat, la fermeture des élevages
privés et le développement des circuits parallèles
(importations).
Le marché avicole au Niger est ravitaillé
essentiellement par deux (2) secteurs :
- le secteur traditionnel : son apport dans la production
nationale est estimée à 95%.2 Selon une étude
de l'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement
1 MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma,
BEIDOU Adamou, GANAHI Abdou ; Repères pour un
développement de la filière avicole moderne au Niger ;
Ministère des Ressources Animales ; Niger ; 2003
2 Dare : 1977
2
Industriel) réalisée en 1989, le secteur
traditionnel fournit un tonnage annuel de 8700 de viande de volaille et 17
millions d'oeufs représentant une valeur de 11 milliards de
Fcfa3 ; - le secteur moderne ne fournit que 132 tonnes de viande de
volaille et 18 millions d'oeufs pour une valeur globale de 1,5 milliards de
Fcfa.
L'aviculture traditionnelle est surtout l'apanage des
populations rurales qui approvisionnent le marché local en produits
avicoles. Ce commerce de volaille représente surtout une source de
revenus pour ces populations. En plus, ces produits garantissent une bonne
nutrition aux consommateurs.
Selon la FAO, la production de la viande de volaille en 2004
représente un peu plus de 30% de la production mondiale de viande (soit
78 millions de tonnes) et gagne progressivement des parts du marché
mondial des viandes, occupant la seconde place derrière le porc (100,4
millions de tonnes en 2004) et devançant largement la viande bovine
(58,7 millions de tonnes Malgré l'importance de l'aviculture, plusieurs
contraintes se posent au développement de la production traditionnelle
des volailles. Il s'agit des contraintes liées à :
- la présence des maladies de Newcastle (peste aviaire),
la variole aviaire, la spirochétose et les parasites internes
(coccidies) qui sont des pathologies pouvant décimer la
totalité
du cheptel aviaire ;
- le faible potentiel génétique de production
d'oeufs et de chair ;
- le mauvais environnement des élevages : des poulaillers
inappropriés qui favorisent la propagation de maladies infectieuses et
parasitaires et les prédateurs (présence des éperviers,
serpents) responsables des pertes importantes ;
- l'alimentation insuffisante et souvent mal
équilibrée contribue à limiter la performance de
l'aviculture traditionnelle.
Face aux risques et aux faiblesses liés au secteur
traditionnel, l'Etat nigérien a encouragé la création de
fermes avicoles modernes privées en vue :
- d'accroître la production locale de produits avicoles
;
- de réduire autant que possible les coûts de
production de ces produits ;
- d'améliorer la qualité des produits livrés
à la consommation.
Ainsi, ces fermes sont appelées à jouer un
rôle important dans le développement du cheptel aviaire local.
3 Creunet, 1997
3
En revanche, elles rencontrent de nombreux problèmes
liés à :
- la mortalité enregistrée dans les élevages
due à une pathologie aviaire (la conduite de l'élevage hors des
normes, absence de programme de prophylaxie et de calcul économique)
;
- l'absence ou l'insuffisance de l'encadrement des services de
l'élevage ;
- l'environnement économique défavorable
(difficulté d'approvisionnement en intrants, fluctuation de la
production agricole) ;
- la prolifération des circuits de commercialisation
informels ;
- l'insuffisance et l'inadaptation des moyens de financements
pour l'exploitation des fermes (surface financière faible).
Aujourd'hui, l'apparition des épizooties de grippe
aviaire en Asie, Europe puis en Afrique de l'Ouest depuis 2005 a permis
d'attirer l'attention des consommateurs de la viande de volaille sur le
caractère professionnel de l'aviculture.
Certains consommateurs ont dès lors cessé de
consommer cette viande. Du coup, la demande de la volaille a connu une baisse
considérable provoquant ainsi le ralentissement des activités des
fermes.
Parmi les facteurs explicatifs des problèmes de la
filière avicole nigérienne, il convient de citer :
- le manque de compétences technico-commercial des
exploitants de ferme ;
- l'inorganisation de la filière avicole (absence de
coopérative des aviculteurs) ; - la concurrence des produits avicoles
importés ;
- l'insuffisance du fonds de roulement pour le démarrage
des activités des fermes avicoles ;
- le manque de suivi des services techniques de l'élevage
;
- la baisse des rendements des productions agricoles influant sur
le prix des aliments de la volaille.
Traditionnellement, la conception des projets avicoles est plus
orientée vers les aspects techniques au détriment des
critères liés à la rentabilité. Ce qui pour toutes
ses raisons ne favorise pas souvent la pérennité du projet ou de
l'affaire.
Au regard de toutes ces causes, les pistes de réflexions
suivantes ont été dégagées : - le renforcement des
compétences des propriétaires des fermes avicoles ;
- l'installation d'une nouvelle ferme avicole moderne avec toutes
les compétences requises ;
4
Ainsi, le choix est porté sur la conception d'un projet
d'installation de ferme avicole moderne. La question fondamentale est alors de
savoir :
Quelle est la rentabilité d'un projet de ferme avicole
dans un environnement dominé par des exploitants ruraux et des
importateurs?
De façon précise, il s'agit de vérifier
l'attractivité du marché de volaille pour les promoteurs
désireux de créer un projet dans ce secteur et la
rentabilité.
2. Objet de l'étude L'objet de
l'étude porte sur l'installation d'une ferme avicole moderne
susceptible
d'approvisionner régulièrement le marché
intérieur du Niger en produits avicoles dans les meilleures conditions
de prix et de qualité.
3. Objectifs de l'étude
3.1 Objectif général
De façon générale, l'objectif de
l'étude est l'installation d'une ferme avicole moderne dans la
localité de Niamey.
3.2 Objectifs spécifiques
Pour atteindre cet objectif global, les objectifs
spécifiques suivants doivent être réalisés :
- étudier le marché avicole du Niger ;
- élaborer un plan technique du projet ;
- proposer un schéma organisationnel et institutionnel
;
- évaluer la rentabilité financière et
économique du projet.
4. Intérêts de
l'étude :
La réalisation de cette étude de faisabilité
d'installation de ferme avicole présente un intérêt pour
:
- l'Etat du Niger
Cette idée de projet vient une fois de plus asseoir le
concept de « moins d'Etat » en impliquant le secteur privé
dans l'augmentation de la production locale avicole.
5
- le CESAG
L'étude vient renforcer la mission de culture d'excellence
en matière de formation professionnelle du CESAG. Elle assure
également la diversification de sa banque de données et ouvre de
nouveaux champs de recherches en conception de projet.
- le stagiaire
Ce mémoire contribuera à approfondir les
enseignements suivis et surtout à une maîtrise de la
démarche et des outils de conception des projets.
- le lecteur
L'exploitation de ce mémoire permettra d'enrichir le
capital de connaissance du lecteur à travers la démarche de
conception et les outils d'analyse de projet.
- le consommateur
Ce projet d'installation de ferme contribuera à fournir
des produits de qualité et à moindres coûts pour les
consommateurs.
5. Délimitation du champ de l'étude
La présente étude prendra essentiellement en compte
l'étude de faisabilité du projet et
concernera uniquement la zone de Niamey pour des raisons d'ordre
financier et temporel.
6. Démarche de l'étude
La démarche adoptée dans la réalisation de
cette recherche repose sur les points suivants :
- une revue de la littérature afin de définir les
concepts et de cerner la démarche d'une étude de
faisabilité de projet ;
- une conception d'un modèle pratique d'élaboration
de projet ;
- une élaboration d'un guide de collecte d'informations
;
- une collecte des données par administration de guide
d'entretien aux exploitants de ferme avicole ;
- une interprétation des résultats de
l'enquête suivant le modèle prédéfinis ; - une
formulation de propositions d'une étude détaillée de
projet.
6
7. Plan de l'étude
En plus de l'introduction et de la conclusion, la présente
étude s'articule autour de quatre (4)
points regroupés en deux (2) parties.
La première (1 ere) partie fait l'exposé du cadre
théorique au chapitre 1, du contexte et de la méthodologie au
chapitre 2 de l'étude.
Enfin, la deuxième partie traitera des résultats
de l'étude en tenant compte dans le chapitre 1 de l'analyse
préalable du projet et dans le chapitre 2 de l'évaluation du
projet du point de vue financier et économique.
7
PARTIE I
CADRE THEORIQUE ET CONTEXTE DE
L'ETUDE DE PROJET
8
Partie I : Cadre théorique et contextuel de
l'étude de projet
Cette partie s'articule autour de deux (2) chapitres. Le
premier (1er) chapitre traite du cadre conceptuel de projet et dans
un second (2e) chapitre du contexte de l'installation de la ferme
avicole et de la méthodologie de recherche.
CHAPITRE 1 : Cadre conceptuel de projet
Pour comprendre le rôle que peuvent jouer les techniques de
conception de projets lors de sa phase de préparation, il est
souhaitable de rappeler d'une part la notion de projet dans sa globalité
et d'autre part les principales phases et les différents angles
d'étude de faisabilité d'un projet.
I. Les concepts lies au projet
1.1 Définitions de la notion de projets
Plusieurs définitions ont été données
pour expliquer le terme « projet » par les différents
auteurs.
Pour Bridier S. Michailof, le projet est « un ensemble
complet d'activités et d'opérations qui consomment des ressources
limitées (main d'oeuvre, devises, etc....) et dont les cibles (ou
attendent (cibles, clients, bénéficiaires, etc....) des revenus
ou autres avantages monétaires ou non monétaires
»4.
Mieux encore le projet est « un processus unique de
transformation de ressources ayant pour but de réaliser d'une
façon ponctuelle un extrant spécifique répondant a un ou
des objectifs précis, a l'intérieur des contraintes
budgétaires, matérielles, humaines et temporelles ». Enfin
selon Hubert Wallot, le projet « est un processus ayant pour but de
réaliser un produit spécifique, une oeuvre concrète qui
suit un cycle de vie de durée limitée et est constitué de
phases et d'etapes typiques avec ses composantes variant selon le stade du
cycle ».
1.2 Les caractéristiques des projets
De toutes ces définitions, il faut retenir les
caractéristiques des projets suivantes: - assujettissement à des
contraintes de coûts, de délai et de qualité ;
- implication de nombreux intervenants : dans un projet, la
présence de toutes les parties prenantes est importante (clients,
fournisseurs, bailleurs de fonds, l'équipe,....) ;
4 BRIDIER Manuel, SERGE Michaiof ;
Guide pratique d'analyse de projets : Evaluation et choix des
investissements
9
- atteinte des objectifs : un projet est en principe la
résolution d'un problème économique ou social;
- durée limitée (cycle de vie dynamique) : un
projet est par nature borné dans le temps.
1.3 Les étapes du cycle de vie de projet
Le projet est définis comme étant un processus de
transformation de ressources, sujet à
diverses contraintes dont des contraintes temporelles. Cette
notion d'horizon temporel fixe implicitement au projet un point de
départ et un point d'arrivée.
Ainsi, la trajectoire d'un projet est définie comme
étant le cycle de vie du projet.
1.3.1 L'identification
Elle est l'étape au cours de laquelle les dirigeants
cherchent à trouver des idées de projets qui doivent contribuer
au développement du pays ou de l'entreprise. Il s'agit de faire une
analyse de l'environnement et d'identifier les opportunités à
saisir ou les besoins à satisfaire.
1.3.2 La préparation
La préparation consiste à étudier le projet
dans toutes ses composantes. C'est la phase de pré- faisabilité
ou de faisabilité analysant le projet sous les angles: technique,
commercial, financier, économique, social, organisationnel et
environnemental.
1.3.3 L'appréciation (l'évaluation
ex-ante)
Cette étape est la plus critique car elle dépend
largement de la qualité des études effectuée en amont. A
ce niveau, l'analyste devra se poser des questions sur les objectifs
visés par le projet en portant des jugements sur la viabilité et
la rentabilité même du projet.
1.3.4 La sélection et la
négociation
Dans cette phase, les décideurs peuvent choisir, refuser
ou encore demander des études supplémentaires avant
d'exécuter le projet. Une fois le projet sélectionné par
les décideurs, c'est le lancement de la négociation pour le
financement.
1.3.5 L'exécution ou le
déroulement
L'exécution d'un projet se fait généralement
sous trois (3) formes :
- la phase d'investissement ou la mise en place du système
de production ;
- la phase de production consistant au démarrage des
activités par la production des biens ou services destinés aux
clients et la mise en place du système administratif ;
10
- la phase de suivi permet de contrôler à l'aide du
système l'avancement du projet et d'effectuer des modifications en cas
de dérapage.
1.3.6 L'évaluation ex-post (terminale et
rétrospective)
A la fin de l'exécution d'un projet, il est
nécessaire de l'évaluer afin de vérifier
l'efficacité dans l'atteinte des objectifs et l'efficience dans
l'utilisation des ressources. L'évaluation d'un projet sert toujours
à tirer des leçons afin de garantir le succès des projets
semblables.
Evaluation ex post
Execution / Déroulement 5
6
Selection / Négociation
4
Identification 1
Preparation / Faisabilité
2
Evaluation ex ante
3
Figure 1 : cycle de vie d'un projet
II. Les étapes de la préparation de
projet
Dans le cycle de vie du projet, la préparation ou
l'étude de faisabilité est fondamentale. C'est
la phase qui consiste en un ensemble d'analyses permettant de
justifier la viabilité commerciale, technique, économique et
financière du projet d'une part et de montrer la solution optimale de
résolution du problème ou de l'opportunité. Ainsi, la
préparation d'un projet est soumise à un ensemble
d'études.
2.1 L'étude de marché
L'étude de marché constitue à la fois le
point de départ et le pivot central d'une étude de
faisabilité. En effet, il est nécessaire de
réaliser une étude de marché pour déterminer les
chances de succès du projet.
11
Un marché est défini comme « l'ensemble de
personnes et organisations de toutes sortes qui ont, ou peuvent avoir une
influence sur la consommation (ou l'utilisation) et par conséquent sur
les ventes du produit ou service considéré »5.
2.1.1 Les étapes de l'étude de
réalisation de marché
Au cours de la phase d'étude de marché, les
étapes proposées par KOTLER et DUBOIS sont les
suivantes6 :
- la définition du problème à
résoudre : cette étape impose de formuler un véritable
diagnostic marketing afin toutefois de pouvoir construire le projet
d'étude de marché ;
- le plan de l'étude : à ce stade il faut
définir les sources d'information (primaires ou secondaires), les
approches méthodologiques utilisées, les instruments de
recherche, le plan d'échantillonnage et les méthodes de recueil
de données ;
- la collecte des informations : c'est la phase de gestion sur le
terrain par l'utilisation des sources primaires (enquêtes) ou des sources
secondaires (revues spécialisées, statistiques, publications
industrielles et pour les consommateurs,....) ;
- l'analyse des résultats : cette étape consiste
à dégager la signification des résultats obtenus lors de
la collecte des informations ;
- la présentation des résultats : elle consiste
à présenter des résultats et des
recommandations au moyen des tableaux statistiques et des
rapports d'étude détaillés ; - la prise de décision
: l'étude de marché doit apporter un éclairage aussi utile
que
possible dans la décision à prendre.
Ainsi à partir des différentes étapes,
l'étude de marché doit aider le porteur du projet à: -
définir le segment de marché ;
- évaluer la demande du marché du produit ou
service ;
- déterminer l'offre du produit ou service sur le
marché ;
- déterminer la part de marché du projet ;
- élaborer un plan marketing.
2.1.2 La segmentation de marché du
produit
Pour tout projet, la première étape consiste
à définir les marchés potentiels sous forme de segments
produits- clients ou de zones géographiques. Les critères de
segmentation peuvent être de type géographique, en fonction du
revenu, de l'âge, du sexe,...
5 Kotler, Dubois, Delphine Manceau,
Marketing Management ; Nouveaux horizons ; 11e
édition ; Paris ; 2003
6 Kotler, Dubois, Delphine Manceau,
Marketing Management ; Nouveaux horizons ; 11e
édition ; Paris ; 2003
12
2.1.3 L'évaluation de la demande du
produit
La demande d'un produit est la quantité de ce produit
susceptible d'être demandée sur un
marché déterminé. L'évaluation de la
demande d'un produit peut fournir les renseignements suivants :
- les caractéristiques des clients (type de clients,
répartition géographique) ; - la taille du marché
(quantité de produits ou services demandées) ;
- la structure de la demande (passée ou potentielle).
Cette analyse de la demande exige la collecte des informations
relatives aux produits à travers les méthodes de prévision
quantitatives et qualitatives.
2.1.3.1 Les méthodes de prévision
qualitative
Elles sont fondées sur des opinions de plusieurs
catégories d'acteurs :
- les opinions des consommateurs sont obtenues grâce
à des enquêtes portant sur les intentions d'achat ;
- les opinions des distributeurs peuvent aider à la
prévision de la demande ;
- les opinions des spécialistes utilisées lorsque
les autres données sont insuffisantes.
2.1.3.2 Les méthodes de prévision
quantitative
Elles permettent de recueillir les informations sur la demande
passée ou future du produit en
déterminant les quantités physiques.
Ces méthodes de prévision sont
résumées comme suit :
> les données macroéconomiques suivant la
formule de l'équilibre comptable pour évaluer la demande
passée7 : Y +M = C + I + X + (-) VS
Y = production, M = importations, C = consommations, I =
investissement, X = exportations, VS = variations de stocks
> l'utilisation du Tableau Entrée- Sortie (TES) : elle
est adaptée pour la prévision de la
demande future de produits en utilisant les coefficients
techniques du TES ;
> les projections des tendances : elles consistent à
projeter dans le temps la demande du
produit sur la base de séries chronologiques ;
7 AHMADOU Traoré ; Codex
« Analyse et évaluation des projets » DESS - GP/ Dakar ;
Cesag ; 2007.
13
> les méthodes d'évaluation basées sur
les résultats d'enquêtes effectués sur les budgets de
famille.
2.2.4 L'analyse de l'offre
Dans sa globalité, le diagnostic de l'offre
appréhende l'analyse de la concurrence et du produit offert sur le
marché.
2.2.4.1 L'analyse de l'offre du
produit
Cette analyse porte généralement sur les
éléments suivants : la quantité et la qualité du
produit, les prix du produit sur le marché, la
disponibilité et les caractéristiques du produit.
2.2.4.2 L'analyse de la concurrence
Il est important de déterminer le nombre des concurrents
sur le marché du produit afin
d'élaborer des politiques de commercialisation .Cette
analyse peut aller de la recherche d'une information quantitative et
qualitative telle que :
- le nombre de concurrents directs et indirects sur le
marché les chiffre d'affaires, - la satisfaction des clients
(qualité des produits, livraison dans les délais,..),
- la nature du système de distribution des concurrents,
- les avantages compétitifs (technologie, personnel,
capital, relations avec les clients).
2.2.4.3 La détermination de la part de
marché
La part de marché du projet est déterminée
par la confrontation de l'offre et de la demande
globale des produits sur le marché. Par ailleurs, si la
part de marché est positive (demande supérieure à l'offre)
alors le projet peut être mis en place. Par contre si l'offre est
supérieure à la demande, le projet doit chercher à
conquérir les parts des autres concurrents.
2.2.5 L'élaboration de la politique commerciale du
projet
La politique commerciale a une dimension stratégique et
opérationnelle et englobe toutes les stratégies et les moyens
nécessaires pour atteindre les objectifs commerciaux. A partir des
quatre (4) variables suivants (produit, prix, promotion et distribution) une
politique commerciale est définie.
2.2.5.1 La politique de produit
Le produit constitue le coeur de la politique commerciale et
constitue un levier d'action dont
dispose les entreprises pour attirer les clients et les
fidéliser. Ainsi, il s'agit de : - la spécialisation : portant
sur un petit nombre de produits particuliers ;
- la diversification : offrant une plus large gamme de produits
ou de services ;
14
- l'adaptation des programmes de production pour répondre
à l'évolution des besoins et de la structure de la demande de la
clientèle.
2.2.5.2 La politique de prix
La politique en matière de prix constitue un instrument de
commercialisation important. Elle
consiste à établir le prix et déterminer
les conditions de paiement. Pour fixer un prix, il faut tenir compte de la
nécessite de couvrir les dépenses et également des limites
imposées par le marché. Cette politique de prix est
définie en fonction des critères de choix ci- dessous :
- la politique de prix élevés
(écrémage), de prix faibles (pénétration) ou
intermédiaire ;
- les prix différentiels en fonction de l'importance de la
commande ou des concurrents;
- les ventes saisonnières (offres de prix spéciaux
valables pendant une période limitée).
2.2.5.3 La politique de distribution
Les stratégies de distribution concernent le transport
matériel, le plan des locaux de vente,
l'organisation des unités de vente et le choix de la
méthode de distribution (ventes directes, ventes par
l'intermédiaire des grossistes ou des détaillants).
2.2.5.4 La politique de
communication
La communication a pour finalité de faire connaître
la marque, les produits ou l'entreprise
afin de donner au récepteur l'envie d'acheter le produit.
Le plan de communication indique les choix entre les actions de
publicité, de promotion des ventes et de relations publiques. Ainsi, la
communication s'articule autour des actions comme: la sélection des
supports d'information, le matériel publicitaire et la promotion pendant
le lancement du projet.
2.2 L'étude technique de projet
Le montage et l'analyse technique d'un projet visent à en
appréhender les résultats probables
du point de vue des paramètres techniques. Cependant,
l'analyse technique est susceptible de s'appliquer à tout projet,
productif, éducatif, sanitaire, social, environnemental,...
En général, l'étude technique vise à
déterminer si le projet est techniquement faisable en :
- sélectionnant la technologie adéquate et le
processus de production approprié ;
- choisissant une localisation appropriée ;
- agençant de façon optimale les différents
intrants ;
- déterminant le programme de production du produit ;
- identifiant l'ensemble des coûts inhérents
à la réalisation du projet.
15
2.2.1 Le choix de la technologie et du processus de
production
Le choix d'une technologie est déterminant pour la
sélection des équipements et du processus de production qui sera
utilisé pour transformer les intrants en produits finis.
Ce choix technologique nécessite un arbitrage entre les
capacités humaines du projet, les installations et l'évolution de
l'environnement externe (concurrence).
Dans ce cadre, la sélection d'une technologie est
influencée par les facteurs tels que la capacité de production
désirée, la qualité et la flexibilité de la
technologie, les coûts d'investissement requis et la capacité
humaine à gérer la technologie.
2.2.2 Le choix de la localisation du site du
projet
Comme dans le cas du choix de la technologie et de la
sélection des équipements, le site choisi doit également
tenir compte de certains coûts et contraintes suivants8 :
- la localisation des matières premières ;
- la disponibilité de la main d'oeuvre, de l'eau et de
l'énergie ;
- les conditions de transport de personnes et des biens ;
- les lieux de consommation des produits.
2.2.3 L'étude des besoins en intrants et autres
moyens
Les besoins en intrants sont liés à la nature et
à la qualité du produit final ainsi qu'au procédé
technologique utilisé. Ainsi, ces besoins peuvent être
engagés au cours des phases d'investissement ou d'exploitation
(matières premières, énergie, produits semi- finis,...
etc). Pour évaluer les besoins en intrants, il est indispensable
d'étudier :
- l'adéquation des intrants au processus de production et
aux produits ;
- la disponibilité de la matière première et
de la main d'oeuvre ;
- les coûts des intrants ne doivent pas être sous-
estimés ;
- la fiabilité : il convient d'évaluer la
fiabilité des sources d'approvisionnement et les risques de ne pas
obtenir la qualité et les quantités voulues.
2.2.4 L'évaluation des coûts
Les étapes précédentes de l'analyse
technique du projet ont permis de définir le type de technologie et du
processus de production, la localisation du site du projet ainsi que les
besoins en intrants et autres moyens. Ces informations peuvent être
utilisées pour l'estimation des coûts des investissements du
projet.
8 O'SHAUGHNESSY Wilson ; La
faisabilité de projet : une démarche vers l'efficience et
l'efficacité ; Trois - Rivières ; les Editions SMG ; 1992
16
2.2.4.1 Les coûts des
investissements
Les coûts des investissements sont ceux qui sont
capitalisables et qui se réfèrent à
l'acquisition d'actifs corporels et incorporels. Sans être
limitatif, il s'agit des coûts relatifs : aux frais
d'établissement, au terrain, aux infrastructures et bâtiments,
à l'achat de la technologie (machines et matériels), aux
matériels roulants....
2.2.4.2 Les coûts
d'exploitation
A cette étape du processus d'évaluation, on fixe
à partir de la demande le niveau et le
calendrier de production en estimant éventuellement les
coûts de la main d'oeuvre, des matières premières, des
autres coûts de production et des frais généraux
liés au projet.
2.2.5 Le calendrier de réalisation des
investissements
En raison de leur interdépendance, les activités
d'exécution issues des études techniques du projet doivent
être planifiées et coordonnées avec soin à travers :
la phase d'équipement, la phase de démarrage et la phase de
croisière du projet.
Les activités et les essais connexes doivent être
définis et organisés en conséquence avec indication de la
date approximative à laquelle ils commenceront et des délais dans
lesquels ils doivent se dérouler.
2.2.6 Les insuffisances des dossiers techniques de
projet
Ces insuffisances techniques souvent décelées, se
retrouvent généralement au niveau de : - la sous- estimation des
coûts des équipements et autres frais connexes ;
- le surdimensionnement des équipements de production ;
- l'absence d'hypothèses sur les variations futures des
coûts ;
- l'absence de planification dans la réalisation des
investissements.
2.3 Les études institutionnelle et organisationnelle
de projet
L'administration et la gestion peuvent paraître comme une
condition nécessaire quand à la réussite ou à
l'échec d'un projet.
En effet, une programmation des taches, une définition et
une délimitation des fonctions efficaces rendent une meilleure
allocation des ressources imputables souvent aux lenteurs et autres goulots
d'étranglements constatés dans le fonctionnement des
différents services administratif, technique ou financier du projet.
17
2.3.1 L'analyse institutionnelle de projet
Lors de la conception d'un projet, l'analyse institutionnelle
détermine le degré de relations du projet avec son environnement
externe.
Par ailleurs, cette conception doit au préalable tenir
compte de l'environnement institutionnel dans lequel le projet va se mouvoir.
Il s'agit essentiellement :
- des dispositions administratives et réglementaires en
vigueur dans le secteur ou dans le pays : le statut juridique du projet, le
code des investissements, le code des douanes,la fiscalité applicable,
les procédures et les aides à la création de projet...,
- la capacité des institutions à répondre
aux besoins du projet en particulier les institutions de crédit, les
associations professionnelles, le système éducatif
(prévision de la demande de formation en fonction du besoin du
projet).
2.3.2 L'analyse organisationnelle de projet
L'aspect organisationnel s'articule autour de l'environnement
interne du projet. L'organisation est « la création d'un ordre qui
permet de rationaliser les procédures et d'attribuer clairement les
responsabilités en matière de prise de décisions et de
répartition de taches ».
Cette analyse est indispensable pour un fonctionnement
économique et rentable de l'organisation. La structure de l'organisation
n'est pas une opération isolée et indépendante, elle doit
en effet être conçue en fonction de la finalité du
projet.
Cette conception est un élément indispensable
pour le fonctionnement du projet et repose sur la définition des
fonctions et des taches de chaque acteur du projet ,du style de gestion et des
principes d'organisation. En principe, l'aspect organisationnel se
résume à la structure et à la description des
fonctions.
2.3.2.1 La structure de l'organisation du
projet
La structure de l'organisation correspond à
l'établissement de l'organigramme du projet et repose sur :
- l'attribution de fonctions aux unités organiques,
- l'attribution de postes aux unités organiques,
- la disposition des postes dans l'ordre hiérarchique.
18
2.3.2.2 L'organisation des procédures et des
instruments
Pour organiser le travail, les postes doivent être
mentionnés et les responsabilités de chaque
agent définies à travers une élaboration des
procédures de base (procédures de recrutement, de passation de
marché, comptable et financier ...).
2.3.3 La description des fonctions
La nature des fonctions à remplir dans une organisation et
les responsabilités qui s'y attachent doit être décrites de
façon détaillée avant tout démarrage du projet.
2.4 Les études sociale et environnementale d'un
projet
L'analyse technique du projet portant sur la technologie, le
processus de production et le site
d'installation du projet fut déterminée dans une
perspective de respect des normes environnementales.
En d'autres termes, l'influence réelle des
activités du projet sur la société ne peut être
obtenu qu'à travers la réalisation d'une étude d'impact
social et/ ou environnemental.
2.4.1 L'analyse sociale de projet
L'impact social d'un projet se réfère
principalement aux répercutions que peut avoir les activités du
projet sur les rapports entre les personnes, sur les besoins des individus, sur
les normes, les croyances, les traditions, les classes sociales, les
mécanismes de socialisation et les sous- systèmes politiques qui
constituent sans nul doute la structure sociale.
En d'autres termes, l'étude des conséquences
sociales du projet doit insister sur :
- la compatibilité du projet avec les valeurs, les
traditions et les normes de la population
sous peine de rejet du projet ;
- les caractéristiques démographiques et
socioculturelles des populations ou des clients, - la répartition des
revenus de la population ;
- l'organisation de la production (ménages, rôle de
la femme, régime foncier,..) ; - la migration interne résultant
des activités du projet.
2.4.2 L'analyse environnementale de projet
La qualité de l'environnement est aujourd'hui une question
qui intéresse de plus en plus le public et qui prend donc une importance
capitale dans les décisions concernant le choix d'implantation d'un
projet. En effet, l'impact environnemental caractérise l'influence ou
l'effet du projet sur le milieu écologique, la qualité de l'air
et de l'eau, la flore ou la faune ou sur tout autre élément
naturel susceptible de perturber la vie humaine, animale et /ou
végétale.
19
Des problèmes pour l'environnement et l'écologie
peuvent provenir non seulement de la production, mais également de
l'utilisation et de la destruction finale des produits. Ainsi, les
réactions négatives peuvent influer sur la réalisation du
projet, sur l'image ou sur le processus de production entraînant des
coûts supplémentaires, et par conséquent la
viabilité du projet entier peut être mise en cause.
Les facteurs suivants doivent être pris en
considération pour analyser l'environnement du projet 9 :
- émission d'odeurs désagréables aux
alentours du site du projet ;
- émission de produits chimiques dangereux ;
- dégagement de fumée ou de poussière ;
- création de déchets recyclables et non
recyclables ;
- émission de bruits (circulation, chargement, production
des gros camions).
2.5 L'analyse financière de projet
L'analyse de la faisabilité financière
représente en général l'aboutissement de la
démarche suivie dans le cadre de l'étude globale de la
faisabilité du projet. En effet, elle consiste à
déterminer si du point de vue financier le promoteur devrait ou non
investir dans le projet en répondant à trois (3) types de
préoccupations à savoir10 :
- déterminer le coût du projet et le type de
financement à adopter ;
- évaluer la rentabilité financière du
projet ;
- analyser les risques financiers liés au projet.
L'étude financière intervient dans la phase de
conception d'un projet à deux (2) niveaux : l'analyse financière
sommaire (AFS) et l'analyse financière détaillée (AFD).
2.5.1 L'analyse financière sommaire
(AFS)
C'est une méthode extra comptable de calcul rapide de la
rentabilité des différentes variantes
techniques d'un projet. Ainsi, l'AFS repose sur trois (3)
principes importants :
- le non prise en compte des conditions financières (pas
d'intérêts), fiscales, - le non recours à la notion
d'amortissements des équipements,
- l'absence d'inflation (utilisation de la monnaie constante)
dans les calculs.
9 O'SHAUGHNESSY Wilson ; La
faisabilité de projet : une démarche vers l'efficience et
l'efficacité ; Trois - Rivières ; les Editions SMG ; 1992
10 AHMADOU Traoré ; Codex «
Analyse et évaluation des projets » DESS - GP/ Dakar ; Cesag ;
2007.
20
2.5.1.1 Les étapes de réalisation de
l'AFS
Pour effectuer une analyse financière sommaire, il faut
passer par les cinq (5) étapes
suivantes ci- après.
2.5.1.1.1 Le tableau des investissements et
renouvellements
Ce tableau retrace annuellement les coûts initiaux et de
renouvellement des investissements
nécessaires au fonctionnement du projet. D'un point de vue
comptable, les investissements représentent les moyens de production
dont l'utilisation s'étale sur plusieurs années. Ils comprennent
généralement :
- les dépenses directement liées à l'acte
d'investissement (frais de constitution, de
recherche, de publicité et de formation du personnel et
des immobilisations) ;
- l'accroissement du besoin en fonds de roulement qui accompagne
la réalisation d'un
investissement.
2.5.1.1.2 Estimation du besoin en fonds de roulement
(BFR)
Généralement, le cycle d'exploitation dans une
entreprise comprend trois (3) phases « achat-
transformation- vente ». Or entre ces trois (3) phases, il
peut écouler un temps long pour que l'entreprise puisse avoir de la
liquidité.
C'est pour cela, lors de la conception du projet il faut
déterminer le besoin en fonds de roulement (BFR) indiquant le montant
nécessaire pour financer le décalage entre des dépenses
d'exploitation (achat de matières premières, salaires, autres
charges,...) et la perception effective des recettes (encaissement des
paiements des clients). En effet, cette détermination du BFR implique
une analyse des vitesses de rotation prévisionnelle des stocks, une
prévision du montant des crédits clients, et des crédits
fournisseurs.
Le BFR est considéré comme un investissement et
fait partie intégralement de l'outil de production au même titre
que les immobilisations.
BFR = +Stocks +Créances clients +
Trésorerie - Dettes fournisseurs
2.5.1.1.3 Estimation des dépenses et des recettes
d'exploitation prévisionnelles
Il s'agit d'estimer les dépenses et les recettes
d'exploitation prévisionnelles en fonction de la
capacité des équipements et du marché
potentiel estimé lors de l'étude de marché.
En effet, les recettes ou chiffre d'affaires (CA)
prévisionnelles des produits sont déterminées à
partir des résultats de l'étude de marché ou des
prévisions de production du projet.
21
2.5.1.1.4 Le tableau de l'échéancier des
flux financiers (EFF)
L'EFF représente la somme algébrique du coût
des investissements, des dépenses auquel on
soustrait les recettes d'exploitation, les valeurs
résiduelles des investissements et la reprise du BFR
réalisées par le projet.
2.5.1.2 Les critères d'évaluation de la
rentabilité des projets
Il s'agit de comparer les dépenses et les recettes
année par année afin de déduire la rentabilité
du projet à travers deux (2) techniques
d'évaluation.
2.5.1.2.1 Les techniques non fondées sur
l'actualisation
La comparaison des variantes de projet lors d'une étude de
faisabilité implique l'utilisation de
deux (2) critères à savoir :
- le délai de récupération
: c'est le temps nécessaire pour que les recettes (Rp) du projet
équilibrent le montant des dépenses d'investissement (Ip) et
d'exploitation (Dp).
n n
Délai de récupération (d) =
? (Rp) = ? (Ip + Dp)
p=0 p=0
|
Avec p variant de 0 à n (années) ; Dp=
dépenses d'exploitation, Rp = recettes, Ip= investissement.
- le rendement de l'unité investie : ce
critère de rendement de l'unité investie correspond au quotient
du montant cumulé des recettes auxquelles on soustrait les charges
d'exploitation par le montant des investissements. Sa formule est la suivante
:
n n
Rendement de l'unité investie (r) = ?
(Rp- Dp) / ? (Ip)
p=0 p=0
2.5.1.2.2 Les techniques fondées sur
l'actualisation
Les deux (2) critères utilisés au niveau de ces
techniques se résument comme suit :
- le critère de la valeur actualisée
nette (VAN) : la VAN représente la somme des flux financiers
nets actualisés sur toute la durée du projet en utilisant un taux
d'actualisation donné. Un projet est considéré comme
rentable si la VAN est positive et non rentable si la VAN est négative.
La VAN s'obtient par la formule suivante :
22
n Rp - Dp - Ip
VAN = ? avec i = le taux d'actualisation
p=0 (1-i)p
- le taux de rentabilité interne (TRI) :
le TRI est défini comme étant le taux i pour lequel les recettes
égalisent les dépenses. En effet, le TRI ne tient pas compte des
coûts de financement et des plus values de réinvestissement mais
les mouvements de trésorerie sont représentés par les
nombres inclus dans les valeurs.
Contrairement à la VAN, le TRI règle le
problème du choix du taux d'actualisation car il correspond au taux
d'actualisation pour lequel la VAN est nulle. De même le TRI correspond
au taux d'intérêt maximum que peut supporter le projet si
l'ensemble du financement provient d`un emprunt.
TRI = ? (Rp- Dp- Ip) /
(1+i) p = 0
|
avec p variant de 0 à n
|
2.5.2 L'analyse financière détaillée
(AFD)
Alors que l'AFS permet de choisir la meilleure variante du
projet, l'analyse financière détaillée (AFD) permet
d'approfondir l'analyse de cette variante par l'utilisation d'un cadre
comptable appropriée. Elle intègre ainsi les normes comptables
comme les amortissements, les conditions financières et fiscales
auxquelles viennent s'ajouter l'inflation.
Au même titre que l'AFS, l'analyse financière
détaillée est élaborée suivant plusieurs
étapes.
2.5.2.1 Le tableau prévisionnel des
amortissements
La définition comptable définit l'amortissement
comme « l'amoindrissement de la valeur d'un investissement
résultant de l'usage, du changement de technique et de toute autre cause
». En effet, l'amortissement constitue une ressource destinée
à assurer le renouvellement des immobilisations en affectant chaque
année une partie du bénéfice à la reconstruction du
capital productif. Cette affectation se fait suivant des taux fiscaux
d'amortissement selon les types d'immobilisation du projet.
23
2.5.2.2 Le tableau de l'échéancier de
remboursement de l'emprunt
A partir du coût global et du schéma de financement
du projet déterminant les montants des
fonds propres mobilisables, des subventions possibles et la
nature des crédits, on peut bâtir le schéma de
remboursement des emprunts contractés. Celui- ci fait apparaître
année par année les intérêts à payer et le
remboursement du principal des emprunts.
2.5.2.3 Le compte de résultat
prévisionnel
Le compte de résultat prévisionnel présente
année par année les charges et les produits
d'exploitation du projet. Il indique également les soldes
caractéristiques de gestion permettant d'effectuer une analyse
financière détaillée de la rentabilité et des
risques liés au projet. Compte tenu souvent de l'inflation, il faut
réajuster les prix des rubriques susceptibles de varier en fonction des
prévisions d'inflation dans le pays.
2.5.2.4 Le tableau d'équilibre des ressources
et emplois de fonds
Une fois l'élaboration du compte de résultat, la
quatrième étape consiste à dresser le tableau
d'équilibre de ressources- emplois de fonds.
L'objectif est de vérifier la présence d'un solde
net de trésorerie cumulée toujours positif ; même si par
ailleurs certains soldes peuvent être négatif
2.5.2.5 Le calcul de la
rentabilitéfinancière du projet
Comme dans le cas de la rentabilité sommaire, les
critères utilisés pour apprécier la rentabilité
financière du projet du point de vue des actionnaires ou
des capitaux propres sont : - la rentabilité du point de vue des
actionnaires :
· La valeur actuelle nette (VAN) : elle
est calculée à partir de la formule suivante :
VAN = ? [(dp + Tn) - Kp] / (1+
i)p
Avec p variant de 0 à n, dp = dividendes
reçus, Tn = solde final de trésorerie,
Kp = capitaux propres investis, i = taux
d'actualisation
· Le taux de rendement interne (TRI) pour
les actionnaires détermine le taux d'actualisation pour lequel la VAN
est nulle. Ce critère permet d'évaluer la rentabilité de
l'investissement pour les actionnaires au regard de l'alternative que constitue
le placement de leurs fonds. Sa formule est la suivante :
TRI = ? [(dp + Tn) - Kp] / (1+ i)p =
0
24
- la rentabilité des capitaux propres
:
En plus des dividendes perçus annuellement par les
actionnaires, cette rentabilité est calculée également en
fonction des avantages des soldes annuels de trésorerie. En effet, cette
trésorerie disponible dans le projet ou l'entreprise et non
distribuée aux actionnaires représente une réserve de
ressources financières constituée comme des fonds propres.
· VAN =
|
·
|
? ( -Kp + Dp + Tp) / (1+ i)p
|
|
|
|
|
|
· TRI =
|
? ( -Kp + Dp + Tp) / (1+ i)p = 0
|
|
2.5.2.6 Les tests de
sensibilité
En matière d'analyse de projets, il est important de
vérifier l'impact de certaines rubriques des charges ou des
investissements sur la rentabilité financière ou
économique du projet. En effet, la technique souvent utilisée est
le test de sensibilité des résultats du projet pour juger la
fiabilité de ces résultats par rapport aux variables
déterminantes de risque.
La démarche de ce test de sensibilité se
résume à :
- déterminer les variables susceptibles de varier dans le
temps ;
- appliquer un taux de variation sur ces variables de l'ordre de
+10% ou -10% ; - analyser l'impact produit par cette variation sur les
résultats du projet.
2.6 L'étude économique de
projet
L'évaluation financière a pour objet
d'évaluer la faisabilité financière et commerciale d'un
projet du point de vue de l'investisseur (microéconomique). Par contre,
l'évaluation économique analyse la contribution économique
et les effets dégagés par le projet au niveau de la
collectivité (macroéconomique)11. L'analyse
économique d'un projet est déterminée
généralement à partir de deux (2) méthodes : la
méthode des effets et celle des prix de référence.
11 AHMADOU Traoré ; Codex «
Analyse et évaluation des projets » DESS - GP/ Dakar ; Cesag ;
2007.
25
2.6.1 La méthode de prix de
référence
La méthode des prix de référence part du
principe selon lequel les prix du marché ne reflètent
pas parfaitement les utilités relatives des biens et
services procurés à la collectivité et ne
représentent pas non plus les coûts réels que supporte la
collectivité lorsque des ressources rares sont engagées.
Ainsi, cette méthode permet de corriger les prix du
marché en tenant compte de multiples distorsions dues à
l'imperfection du marché.
2.6.1.1 La démarche d'évaluation par la
méthode de prix de référence Cette
méthode d'évaluation consiste à :
- identifier les perturbations liées au projet ;
- classer ces perturbations du projet en coûts et avantages
pour la collectivité ;
- mesurer les coûts et les avantages du projet à
partir des prix de référence pour les situations « avec
» et « sans » le projet ;
- calculer la rentabilité économique du projet.
2.6.1.2 La démarche de calcul de prix de
référence
A travers cette partie, l'étude de ces règles
permet de déterminer le système de prix de
référence de certaines variables dans une approche
économique en choisissant notamment12 : - un taux
d'actualisation économique (i) : celui- ci doit refléter
la rareté ou l'abondance réelle des capitaux et les
préférences de la collectivité entre consommation
présente et consommation future ;
- un prix de référence de biens et services
: le calcul de prix de référence porte sur trois (3)
éléments: le prix CAF (Coût Assurance Fret) pour les biens
importés, le prix FOB (Free On Board) pour les biens exportés, le
coût d'approche (Ca) ou frais connexes engagés depuis
l'entrée ou la sortie des produits ;
- un prix de référence de la main d'oeuvre
: l'évaluation d'un prix de référence de la main
d'oeuvre est déterminée à partir du coût
d'opportunité ;
- un prix de référence des devises :
il correspond au taux de change qui refléterait avec
précision la valeur pour l'économie nationale des devises du fait
de multiples fluctuations des monnaies.
12 AHMADOU Traoré ; Codex «
Analyse et évaluation des projets » DESS - GP/ Dakar ; Cesag ;
2007.
26
2.6.1.3 Le calcul de la rentabilité
économique du projet
Comme pour l'analyse financière, la détermination
de la rentabilité économique se fait à
partir des flux annuels de coûts et des avantages
économiques du projet.
- La valeur actualisée nette économique
(VANe) Elle est donnée par la formule suivante :
n (Ap - Cp - Ip)
VANe = ?
p=0 (1+i)p
Avec : i = le coût d'opportunité du capital ou prix
de référence du capital, Ap = avantages économiques, Cp=
coûts économiques, Ip= investissement
Remarque : le projet est rentable si la VANe est positive
et non rentable si elle est négative.
- Le taux de rentabilité économique
(TRE)
Le TRE est la valeur (i) pour laquelle la VANe est nulle. Elle
est égale à :
n (Ap - Cp - Ip)
TRE = ? = 0
p=0 (1+i)p
Remarque: le projet est rentable si le TRE ou (i) est
supérieure au coût de renoncement du capital et non rentable
lorsque (i) est inférieure au coût de renoncement du capital.
2.6.2 La méthode des effets
La méthode des effets ne diffère pas de celle des
prix de référence quant à ses objectifs. En effet, elle
permet non seulement de mesurer la contribution du projet à
l'accroissement du produit intérieur brut (PIB) mais également
elle vise à connaître la nouvelle répartition de la valeur
ajoutée entre les principaux agents économiques (l'Etat, les
établissements financiers, l'entreprise, les ménages ou le
personnel, l'extérieur) afin d'évaluer les effets du projet.
Cette méthode mesure les effets du projet dans la situation « avec
le projet » aux effets dans la situation « sans le projet » en
appliquant les prix de marché des produits.
2.6.2.1 Définitions et classification des
effets
Le terme « effets » donne tout son sens à cette
méthode. Il s'agit alors d'élargir le concept d' « effets
» à travers ces différentes définitions.
Les effets directs sont les effets directement recensés
dans le compte d'exploitation prévisionnel du projet. Par contre les
effets indirects correspondent aux effets créés par le
27
projet dans les autres établissements ou entreprises en
amont (entreprises fournisseurs) ou en aval (entreprises de transport) du
projet lui même. Ils sont appelés des effets primaires.
Les effets « induits » ou secondaires correspondent
à l'utilisation par les différents agents de la valeur
ajoutée qu'ils reçoivent du projet et des entreprises en amont et
en aval.
2.6.2.2 La démarche d'évaluation par la
méthode des effets
L'installation d'un projet dans un milieu va amener des
perturbations. Ces perturbations vont
apporter des modifications liées a l'utilisation des
consommations intermédiaires, de la valeur ajoutée, des revenus
distribués sur le plan social, économique et financier.
2.6.2.3 Les techniques de mesure des effets d'un
projet
Les techniques de mesure des effets d'un projet repose sur
l'utilisation de trois (3) outils dont
les deux (2) premières feront l'objet d'une analyse
approfondie : l'utilisation du Tableau Entrée- Sortie (TES), la
remontée des chaînes de production des entreprises ou la
combinaison des deux premières techniques.
Ainsi, la relation fondamentale utilisée dans ces
techniques est la formule suivante : Production (Y) = Consommations
Intermédiaires (CI) + Valeurs Ajoutée (VA)
2.6.2.3.1 L'utilisation du Tableau Entrée- Sortie
(TES)
Cette méthode repose sur l'utilisation d'un TES et permet
de déterminer les valeurs des
importations et de la valeur ajoutée incluses d'un projet
en utilisant les données agrégées de la
comptabilité nationale. La démarche à adopter pour cette
technique est la suivante :
- disposer du compte d'exploitation du projet et recenser les
rubriques des C I et celles
de la VA ;
- déterminer au niveau des CI, les consommations
intermédiaires locales (CIL) et les matières importées
(Im) utilisées par le projet ;
- appliquer les coefficients du TES aux consommations
intermédiaires locales,
- calculer la VA globale créée par le projet et les
importations résultant des activités ;
- déterminer les effets primaires bruts « avec »
et « sans » le projet avant les effets nets ; - calculer la
rentabilité économique du projet.
2.6.2.3.2 La remontée des chaînes de
production
Outre la technique sur le TES, cette méthode des effets
utilise également la technique de
remontée des chaînes de production.
28
2.6.2.4 Le calcul de la rentabilité
économique Le calcul économique va se faire
à deux (2) niveaux :
- au niveau global : la rentabilité économique
permet de mesurer l'apport net du projet à l'économie nationale
en termes d'augmentation du PIB ; autrement dit, c'est la valeur ajoutée
supplémentaire (VAS) ;
- au niveau des agents économiques : c'est la
répartition de la VAS entre les agents économiques (personnel,
banques, Etat, entreprise et l'extérieur).
2.6.2.4.1 Les critères de rentabilité
globaux
Le coût social (CS) du projet est le coût réel
supporté par la collectivité. Il est déterminé
à
partir du coût financier des investissements
déduction faite des transferts, des épargnes, de la
fiscalité et des intérêts.
La valeur ajoutée supplémentaire
(VAS) représentant l'apport net du projet au PIB est
égale :
VAS = valeur ajoutée de la situation avec projet -
valeur ajoutée de la situation sans projet
La VAS englobe généralement deux (2) composantes
:
- la valeur ajoutée supplémentaire
intérieure (VASI) : elle correspond à la somme des revenus de
tous les agents économiques intérieurs nationaux ou non en ne
tenant pas compte des transferts à l'extérieur ;
- la valeur ajoutée supplémentaire nationale
(VASN) correspondant à la somme des revenus des agents nationaux
déduction faite des transferts effectués par les agents
étrangers et le règlement des dettes aux organismes
extérieurs.
2.6.2.4.2 Les critères spécifiques
fondés sur la VAS
Dans la perspective de porter un jugement sur la
rentabilité économique du projet, il est nécessaire de
rapprocher la VAS ou avantage tiré du projet en phase de fonctionnement
du coût social (CS) ou dépenses d'investissement (I).
Sur cette base, les critères de choix suivants peuvent
être présentés :
> Le bénéfice actualisé
(B) : il est calculé à partir de la formule suivante :
n
B = ? (VAS- I ) /
(1+i)p
p=0
29
> Le taux de rentabilité économique
(TRE): il annule le bénéfice actualisé et est
égale :
n
B = ? (VAS- I) / (1+i)p =
0
p=0
2.6.2.5 La prise en compte des autres effets du
projet
Outre l'évaluation quantitative, l'étude
économique d'un projet tient compte également de l'aspect
qualitatif et des changements intervenus dans l'environnement. Cette analyse
sur les effets qualitatifs du projet tels que :
- Le nombre d'emplois créé et la formation de la
main d'oeuvre,
- l'amélioration de la qualité de vie du point de
vue de la nutrition et de la santé, - la sécurité
d'approvisionnement dans les transactions,
- la sécurité alimentaire dans l'environnement.
30
CHAPITRE 2 : Cadre contextuel et méthodologie de
l'étude de projet
I. Contexte du projet
Situé en Afrique Occidental entre l'Algérie, le
Bénin, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, le Nigeria, le Tchad, le
Niger est un pays sahélien de 1.267.000 km2. Son
environnement naturel est marqué par un climat tropical à faible
pluviométrie, variable dans le temps et dans l'espace avec des
températures élevées qui ont tendance à accentuer
son aridité.
L'économie nigérienne repose essentiellement sur
les ressources minières : l'uranium (50% des exportations) et les
ressources agropastorales (agriculture et élevage).
En, l'élevage contribue de façon substantielle
à l'accroissement des exportations du Niger. La contribution du secteur
de l'élevage est passée de 69,71 milliards FCFA en 1992 à
108,43 milliards en 199813. En 2005, le secteur de l'élevage
représente 24,07% du produit intérieur brut (PIB). Ainsi, les
produits de l'élevage constituent le second poste des produits
exportés, juste après l'uranium.
Au Niger, l'élevage est pratiqué aussi bien au
niveau des gros ruminants (bovins, ovins, camelins,...) que des petits
ruminants (volaille). Toutefois, cet élevage est soumis à des
contraintes lié aux aléas climatiques (variation de la
pluviométrie, sécheresse, désertification,...) et à
l'encadrement des producteurs par les services compétents.
En 2000, le Gouvernement nigérien a entrepris une
consultation nationale pour la relance du secteur de l'élevage. Ainsi,
des études ont porté sur le diagnostic et l'état des lieux
du secteur de l'élevage et l'élaboration des programmes
prioritaires. Toutes ces réflexions ont abouti à
l'élaboration et à l'adoption par le gouvernement du Document
Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage le 12 mars 200214.
En effet, sept (7) axes stratégiques et douze (12)
programmes prioritaires ont été identifiés pour la relance
du secteur de l'élevage. Parmi ces programmes prioritaires, figure le
Programme d'Appui à l'aviculture.
Dans le cadre de ce programme, trois dossiers d'identification de
projets ont été élaborés par le Ministère
des Ressources Animales. Il s'agit du :
- projet de l'élevage familial des poules ;
- projet de développement et de promotion de
l'élevage de la pintade ;
- projet de relance de l'aviculture moderne.
13 Document de relance du secteur de
l'élevage ; Ministère de l'élevage ; Niger ;
2002
14 Document de relance du secteur de
l'élevage ; Ministère de l'élevage ; Niger ;
2002
31
La filière avicole au Niger est dominée par
l'aviculture traditionnelle, malgré les investissements
réalisés par l'Etat (création de centre avicole de Goudel,
des stations avicoles, l'unité d'aliments de bétail,...) dans les
années 1980. Cette aviculture traditionnelle ou villageoise occupe 95%
de la production globale. Cependant, cette dernière avec des coûts
d'intrants et d'investissement négligeables, est aisément
accessible aux producteurs ruraux mais elle ne favorise pas la production
intensive de la volaille.
Par ailleurs, le contexte économique du secteur avicole
moderne nigérien se caractérise par des indicateurs ci- dessus
:
- de plus en plus, les coûts de production de l'oeuf
augmentent car les vielles poules consomment davantage d'aliment et pondent
moins d'oeufs. Dans la chaîne de production, l'alimentation
représente 45 à 50% des coûts variables pour produire des
poulets de chair et 85 à 86% des coûts variables pour la
production d'oeufs,
- en 2006, le Niger a non seulement suspendu les importations de
poussins, d'oeufs mais également détruit une partie de la
production locale de poulets de chairs et d'oeufs de consommation comme mesure
de protection contre le risque de la grippe
aviaire. Actuellement en 2007, les exploitants de fermes sont
dans une phase de léthargie et de reconstitution de leur cheptel
aviaire,
- la concurrence des oeufs en provenance des pays tels le Burkina
Faso, le Nigeria ou le Ghana pour une valeur estimée à 960
millions Fcfa en 200315.
La croissance prévue pour la demande des produits avicoles
est influencée par un taux de croissance démographique au Niger
de 3,3% en 2006, du taux d'urbanisation des villes et surtout les perspectives
d'une hausse considérable de la demande intérieure et sous
régionale. En effet, ces caractéristiques constituent des
facteurs motivants pour les exploitants des fermes avicoles.
Au Niger, la commercialisation et la consommation des produits
avicoles sont surtout liées au contexte social résultant des
événements exceptionnels tels les fêtes religieuses
(Ramadan), les mariages, les baptêmes,....
15 MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma,
BEIDOU Adamou, GANAHI Abdou ; Repères pour un
développement de la filière avicole moderne au Niger ;
Ministère des Ressources Animales ; Niger ; 2003
32
II. Justification du projet
Au Niger, la production avicole est dominée par une
aviculture traditionnelle ou villageoise représentant 95 % de la
production nationale. La filière avicole révèle en effet
d'importantes potentialités au regard des besoins du marché.
Toutefois, le désengagement de l'Etat vers les
années 1990 et l'apparition de la grippe aviaire en 2005 a
occasionnée la fermeture et/ ou le ralentissement des activités
de plusieurs fermes avicoles.
Le choix de l'élevage de volaille se justifie alors dans
un contexte économique et social devenu à nouveau favorable
à cette activité au regard aujourd'hui de l'accroissement
démographique galopant des centres urbains. Tout ceux-ci contribueront
à augmenter la demande alimentaire en viande de volaille dans les
villes.
Le projet d'installation de ferme avicole moderne constitue
alors une alternative importante. Pour relancer la filière avicole, ce
projet va orienter ces activités vers une augmentation de la production
locale des produits avicoles. En d'autres termes, il contribuera
également à la modernisation de l'aviculture par
l'intensification de la production, suivi d'un maximum de contrôle
sanitaire mais aussi à la réduction de la malnutrition due
à l'insuffisance des protéines et au delà, la
sécurité alimentaire.
III. Conception d'un modèle d'analyse de
projet
3.1 Question de recherche
La question de recherche de notre étude est la suivante :
comment mettre en place un projet
de ferme avicole moderne susceptible d'apporter une
rentabilité pour le promoteur.
3.2 Hypothèse de l'étude
La rentabilité d'un projet d'installation de ferme avicole
moderne dépend de trois (3)
paramètres :
- la conception de l'étude de faisabilité du projet
;
- la qualité du management aussi bien stratégique
qu'opérationnel ;
- l'environnement externe : crises sociales, politiques et
concurrentielles.
Dans cette étude, nous considérons
l'hypothèse selon laquelle une étude de faisabilité
efficace du projet détermine à priori la rentabilité
financière et économique de celui- ci.
33
3.3 Définition des variables de l'étude
3.3.1 Les variables explicatives
La conception du projet va permettre de réaliser une
étude détaillée à travers les variables ou
études suivantes : commerciale, technique, organisationnelle,
financière et économique.
En principe, ces cinq (5) variables permettent de
déterminer la rentabilité et la viabilité du projet de
ferme avicole.
Ainsi, ces variables se présentent comme des variables
explicatives ou indépendantes de la rentabilité
considérée comme la variable expliquée ou
dépendante.
3.3.2 La variable à expliquer
L'étude de faisabilité détaillée
permet fondamentalement de déterminer la rentabilité et la
viabilité du projet. C'est pourquoi, la variable «
rentabilité (R) » est considérée dans cette
étude comme la variable expliquée par rapport à toutes les
autres variables explicatives.
3.4 La construction du modèle d'analyse 3.4.1 Les
indicateurs des variables
Les indicateurs sont des critères de mesure de la
performance d'une activité. Ils peuvent être d'ordre quantitatif
comme qualitatif.
Dans cette étude, les indicateurs jugés pertinents
peuvent être classés à deux (2) niveaux:
- les indicateurs caractéristiques de la conception du
projet : c'est à dire les indicateurs qui apprécient la
qualité des différentes études effectuées ;
- les indicateurs appréciant la viabilité et la
rentabilité du projet.
34
Variables explicatives de la conception
|
Indicateurs
|
Etude commerciale
|
Offre
· Production des produits avicoles
· Prix pratiqués sur le marché
· La qualité des produits offerts
· Nombre de concurrents sur le marché
Demande
· Taux d'évolution du marché
· Différents segments du marché
· Fréquence et période des achats
· Taille du marché
|
Etude technique
|
· Types d'installations techniques
· Régime alimentaire des poulets
· Les races des poussins
· Le lieu d'implantation du projet
· Le programme de production
|
Etude institutionnelle et Organisationnelle
|
· Statut juridique du projet
· Les fonctions principales
· Les différents postes de travail
· Le nombre du personnel et leur compétence
· Le processus du recrutement
|
Etude financière et
économique
|
· La valeur actualisée nette (VAN)
· Le taux de rentabilité interne (TRI)
· Le taux de rentabilité économique (TRE)
· La valeur ajoutée supplémentaire (VAS)
|
|
Tableau 1 : variables explicatives et indicateurs de
l'étude
16 LEYE Serigne Mamadou Bousso ; Projet
d'installation d'une ferme moderne de production et de conditionnement de lait
à Mboro dans le département de Thiès ; Cesag ; 2004
35
Remarque :
Il faut également préciser que les indicateurs
commerciaux, techniques et/ ou organisationnels convergent tous vers l'atteinte
de la rentabilité financière et économique (VAN, VAS, TRI,
TRE) du projet.
Les indicateurs de rentabilité identifiés servent
à mesurer la faisabilité financière et économique
du projet de ferme avicole à travers :
- la valeur actualisée nette (VAN,
- le taux de rentabilité interne (TRI),
- le taux de rentabilité économique (TRE),
- la valeur ajoutée supplémentaire (VAS).
3.4.2 Présentation du modèle
d'analyse
Il s'agit de traduire la relation mathématique qui existe
entre l'étude de faisabilité ou la phase de conception (variables
explicatives) et la rentabilité du projet (variable expliquée) en
utilisant le modèle d'analyse suivant :
R = f (C)
= f [Etudes (commerciale, technique, institutionnelle et
organisationnelle, financière et économique)]
Avec :
R = rentabilité (VAN, VAS, TRI, TRIE)
C = conception
36
Variables Explicatives (Conception)
Variable Expliquée (Rentabilité)
· Valeur actualisée nette (VAN)
· Taux de rentabilité interne (TRI)
· Valeur actualisée supplémentaire (VAS)
· Taux de rentabilité économique (TRE)
· Etude de marché
- définition des besoins du marché, -
définition de la clientèle,
- élaboration du plan marketing.
· Etude technique
- choix des installations techniques, - choix du lieu
d'implantation,
- détermination du volume de
production.
· Etude organisationnelle
- définition des fonctions,
- mise en place de l'organigramme, - planification des
ressources.
· Etude financière
- Elaboration de compte d'exploitation,
- Elaboration de plan de trésorerie,
- Elaboration de plan de financement.
· Etude économique
- détermination des effets directs,
- détermination des effets indirects.
|
Figure 2 : modèle d'analyse de la rentabilité du
projet
En effet, cette relation mathématique exprime que la
rentabilité du projet (R) est fonction de
l'efficacité de la phase de conception(C) ou
l'étude de faisabilité avec l'hypothèse que toutes les
autres variables externes (qualité du management et l'environnement
externe) sont considérées comme constantes dans ce
modèle.
Ainsi, la présentation du modèle peut
également être représentée au moyen des phases
d'études de faisabilité de projet suivant :
37
Etude institution nelle
Etude Commerci ale
Etude Financière
RENTABILITE DU PROJET
Etude Économi que
Etude Technique
Etude organisatio nnelle
Figure 3 : schéma d'analyse de projet simplifié
3.5 La méthodologie de l'étude
3.5.1 Les approches méthodologiques de
recherche
Deux (2) approches méthodologiques en matière de
recherche ont été utilisées dans le cadre de ce travail.
Il s'agit d' :
- un travail de terrain auprès d'une ferme avicole
privée à la périphérie de la ville de Niamey et des
services de l'administration compétents en matière de conception
de projet ;
- une consultation des sources secondaires (documents et
études, revues spécialisées et les recherches
universitaires) réalisées sur l'aviculture moderne au Niger.
3.5.2 Les instruments de recherche
d'informations
L'instrument de recherche d'informations utilisé dans
cette étude est essentiellement composé d'un guide d'entretien
soumis à un exploitant d'une ferme avicole privée au niveau de la
ville de Niamey.
38
3.5.3 Le choix de la ferme avicole
La présente enquête porte sur un produit (poulets
de chair ou oeufs) de grande consommation qui a connu ces deux (2)
dernières années une récession des activités des
fermes avicoles dues à l'apparition de la grippe aviaire.
Ceci va nous orienter à l'utilisation d'un
échantillon de convenance et non probabiliste ou empirique. Il s'agit
là d'un échantillon occasionnel justifié par le lancement
d'un nouveau projet avicole.
Dans ce contexte, nous avons ciblé une ferme avicole
privée à la périphérie de Niamey compte tenu que
cette dernière constitue notre source d'information concernant les prix
pratiqués, les fréquences d'achat des clients et les besoins en
aliments de volaille et les équipements et matériels....
Par souci d'efficacité, nous avons soumis un guide
d'entretien aux dirigeants d'une ferme avicole privée.
3.5.4 Les méthodes de recueil des
données
Lors de l'étude de faisabilité de la ferme avicole,
les informations ont été recueillies à l'aide de deux (2)
méthodes :
- la recherche documentaire sur les fermes avicoles qui est
guidée par les thèmes de recherche au niveau de la faculté
d'agronomie de Niamey et les divers documents et études
réalisées sur les fermes avicoles modernes au niveau de
l'Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et du
Ministère des ressources animales ;
- la partie pratique sur le terrain qui a permis d'identifier et
de recenser les infrastructures et les équipements d'exploitation d'une
ferme avicole et également de vérifier certaines informations
surtout celles relatives aux prix du matériel d'exploitation et de la
commercialisation des produits avicoles.
39
PARTIE II
ETUDE DE FAISABILITE D'INSTALLATION
D'UNE FERME AVICOLE
40
Partie II : Etude de faisabilité d'installation
de ferme avicole
La revue de littérature a permis de faire ressortir d'une
part le cycle de vie d'un projet et d'autre part la démarche à
suivre pour élaborer une étude de faisabilité de projet.
En effet, cette démarche s'appuie sur un ensemble d'études ou
d'analyses. Par ailleurs, la rentabilité et la viabilité d'un
projet dépendent largement de la pertinence et de la cohérence
des études réalisées.
Ainsi, la conception du projet de la ferme avicole s'appuie sur
un modèle d'analyses de marché ou commerciale, technique,
organisationnelle, sociale, environnementale, financière et
économique de projet.
Le premier (1er) chapitre est consacré
à une présentation des études préalables à
l'installation d'une ferme avicole à savoir l'étude de
marché, l'analyse organisationnelle et enfin l'analyse technique.
Le second (2e) chapitre va permettre d'évaluer
la rentabilité et la pérennité du projet du point de vue
financier et économique.
CHAPITRE 1 : Présentation des études
préalables à l'installation d'une ferme avicole
Dans ce chapitre, il est présenté dans une
première approche l'analyse du marché avicole au Niger à
travers une analyse rétrospective de la demande et de l'offre globale.
Ensuite, une deuxième approche qui présente l'étude
technique permet de mesurer le degré de réalisation du projet.
Enfin, la dernière approche cherche à apporter une analyse
organisationnelle du projet.
I. L'analyse du marché
avicole
L'analyse du marché du projet avicole est faite à
partir des sources secondaires portant sur les
études de la demande et de l'offre du marché
avicole nigérien.
1.1 La demande nationale des produits avicoles au
Niger
La demande des produits avicoles est constituée
normalement par la consommation nationale
et les exportations. Compte tenu du fait que le Niger est
importateur des produits avicoles, alors la composante exportation est presque
nulle. Ainsi, la demande nationale peut être assimiler à la
consommation nationale.
41
1.1.1 Analyse quantitative de la demande des produits
avicoles
L'évaluation quantitative des produits avicoles du secteur
moderne est basée sur deux (2) éléments :
- les revenus des catégories socioprofessionnelles ;
- les ratios de consommation par personne.
1.1.1.1 Evaluation de la demande
d'oeufs
En 2001, le recensement général de la population et
de l'habitat du Niger (RGP/ H- 2001)
crédite les centres urbains d'une population totale de
1.949.095 habitants17. Au prix de l'oeuf (100 à 125 F), seul
30% des ménages peuvent y accéder à ce produit.
La maîtrise des coûts de production et des techniques
avicoles du projet permettrait de ramener ce chiffre à 80 F
l'unité. Dans ce cas, le pourcentage (%) des consommateurs va passer de
30 à 35% soit : le nombre des consommateurs estimés (N) en 2001
sera égale à :
N = 1949095 * 35% = 682183 consommateurs
D'après les études de Jourdain et Bambara en 1994,
l'intervalle de consommation d'oeufs par personne et par année au Niger
se situait entre 17 et 22 oeufs soit une moyenne de 19,5 sensiblement
égale à 19 oeufs.18
En considérant que le prix de l'oeuf peut descendre
à 80 F, la consommation par personne pourrait atteindre 25 oeufs par
an.
Nombre de consommateurs estimés (1)
|
682.183
|
Consommation annuelle par habitant d'oeufs (2)
|
25
|
Demande potentielle d'oeufs (3) = (1) * (2)
|
17054575
|
Tableau 2 : estimation de la demande des oeufs
1.1.1.2 Evaluation de la demande de
volaille
Le poulet de chair n'est pas un produit très
apprécié comme la pintade et le poulet local par la
population nigérienne. Seule une catégorie de
clientèle composée d'occidentaux et une quelques nigériens
consomment le poulet de chair.
17 Données statistiques du Niger ; 2001
18 MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma, BEIDOU
Adamou, GANAHI Abdou ; Repères pour un développement
de la filière avicole moderne au Niger ; Ministère des
Ressources Animales ; Niger ; 2003.
42
Au Niger, la consommation de la viande de volaille est
passée de 2,7 kilogrammes par habitant et par an en 1968 à 4,27
kilogrammes par habitant et par an en 198319.
Face à une baisse de pouvoir d'achat de la population, il
faut corriger cette consommation en considérant une moyenne de (4,27 +
2,7) /2 = 3,4 kilogrammes/ habitant et par année.
Le prix moyen de vente du poulet de chair (en FCFA/ Kg) en 2003
est estimé à 2000 FCFA (source première évaluation
de la structure avicole).
Compte tenu du faible niveau de vie de la population
nigérienne, nous considérons que 25% de celle- ci peuvent
consommer annuellement la viande de volaille.
Nombre de consommateurs de poulets (1)
|
1949095* 25% = 487273
|
Consommation annuelle par habitant (2)
|
3,4
|
Demande potentielle de volaille (Kg)
(3) = (1) * (2)
|
1656728
|
Tableau 3 : estimation de la demande de volaille
1.1.2 Analyse qualitative de la demande 1.1.2.1 La
nature de la clientèle
La rentabilité de toute activité commerciale est
étroitement liée à l'abondance et à la permanence
de la clientèle. Les producteurs de produits avicoles ont une
clientèle très variée et essentiellement composée
des :
- hôtels et restaurants ;
- magasins d'alimentation ;
- vendeurs de thé ou de café ;
- particuliers.
Cependant, les grands centres urbains de consommation sont les
localités de Niamey, Agadez et Arlit (Akokan ou citée de
l'uranium) du fait de la présence des fonctionnaires (nationaux et
expatriés) et des touristes européens en transit.
1.1.2.2 La fréquence des achats des produits
avicoles
La consommation de la viande de volaille ou des oeufs au Niger
souffre actuellement de ce que l'on appelle l'habitude alimentaire de la
population.
19 MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma, BEIDOU
Adamou, GANAHI Abdou ; Repères pour un développement
de la filière avicole moderne au Niger ; Ministère des
Ressources Animales ; Niger ; 2003.
43
En effet, les consommateurs nigériens dans leur
majorité apprécient mieux la viande de la pintade, des poulets
locaux que celle des poulets de chair (industriels). La demande en volaille
d'une manière générale s'accroît pendant :
- le mois du jeun,
- les fêtes de Ramadan et de Tabaski,
- les cérémonies de mariage,
- les fêtes de fin d'année (Noël et Saint
Sylvestre).
C'est surtout pendant ces occasions exceptionnelles que la
demande en volaille est très forte et que toute personne se fait
l'obligeance d'améliorer son menu quotidien.
1.2 L'offre nationale des produits avicoles
Aussi bien à Niamey que dans les autres principaux centres
urbains, la place de l'aviculture informelle est très importante. Les
quantités des produits ainsi commercialisées sont difficiles
à évaluer. Toutefois, l'offre des produits avicoles comporte deux
(2) principales
composantes :
- l'offre extérieure ou importation;
- l'offre nationale ou production locale : issue de la production
des fermes locales.
1.2.1 L'analyse quantitative de l'offre
1.2.1.1 Les importations
Le Niger est un pays importateur de produits avicoles. En 2003,
les importations d'oeufs et de
poulets selon les localités se repartissent20
comme suit (référence tableau dans l'annexe) : NB
: Le poids vif à l'abattage d'un poulet est de 1,5
kilogrammes21 , alors la quantité importée est
égale à 30500 / 1.5 = 20.333 têtes de poulets
1.2.1.2 Les productions nationales
Les productions nationales des poulets et des oeufs sur le
marché nigérien sont évaluées dans
le tableau 5 présenté dans l'annexe.
20 Dr IDI Assoumane, GANDA IDE Ousseini ;
Etats des lieux de l'aviculture intensive au Niger ; INRAN /
Département Production Animale ; Niger ; 2006.
21 MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma,
BEIDOU Adamou, GANAHI Abdou ; Repères pour un
développement de la filière avicole moderne au Niger ;
Ministère des Ressources Animales ; Niger ; 2003
44
1.2.2 L'analyse qualitative de l'offre
1.2.2.1 La concurrence
L'effectif des fermes avicoles modernes au Niger entre 2003 et
2006 se repartit comme suit
(voir annexe tableau 7).
* Sur les neufs (9) fermes recensées à Niamey,
moins de 5 sont en activité car les importations des poussins ont
été interdites depuis la fin de l'année 2005. La
conséquence a été l'arrêt des activités de
beaucoup de fermes.
** Les 3 aviculteurs de Zinder ont reformé (ou abattu)
leurs volailles avant ou après le déclenchement de
l'épizootie aviaire.
1.2.2.2 La gamme des produits
avicoles
La gamme de produits avicoles disponibles sur le marché
nigérien se repartit en deux (2)
catégories :
- les oeufs d'oiseaux (poules, pintades) : ce sont des produits
nutritifs riches en acides aminés, vitamines ;
- la volaille (poulets de chairs, poulets locaux, pintades,
canards, dindes,...). Mais le choix des produits par le projet est
orienté vers la production des oeufs de consommation (activité
principale) et celle des poulets de chairs (activité de soutien).
1.2.2.3 Les déterminants du prix des produits
avicoles
Les prix des produits avicoles sont librement fixés sur le
marché par la confrontation de
l'offre et de la demande.
Toutefois, nous remarquons généralement des
variations des prix en fonction des :
- saisons : les prix de la volaille augmentent au cours des
périodes de fête (Ramadan, Noël,..) et baissent dans les
périodes normales et pendant la saison des pluies. Il est
également des prix des oeufs qui diminuent pendant la période
hivernale ;
- inter- annuelles : les prix de ces produits varient d'une
année à l'autre en fonction des résultats des campagnes
agricoles. L'alimentation de la volaille dépend dans une grande mesure
de la production agricole.
45
1.2.3 Le plan marketing du projet
Les activités avicoles au Niger et tout
particulièrement celles liées à la production des oeufs
de consommation et de la volaille sont passées de
l'informel à un aspect moderne, d'où la difficulté
d'effectuer une étude approfondie et de préconiser une
stratégie marketing efficiente et efficace afin d'atteindre le
marché cible. Il est indispensable pour concevoir la politique
marketing, de définir la mission que le projet compte accomplir sur ce
marché.
En effet, la mission essentielle du projet se résume
à l'approvisionnement régulier du marché nigérien
en oeufs de consommation et de la volaille à moindres coûts.
Pour réaliser cette mission, la stratégie de la
production de masse sera mise en oeuvre par le projet.
1.2.3.1 Les caractéristiques des poulets de
chair
Les oeufs et les poulets de chair sont des produits de grande
consommation. C'est pourquoi, dans le comportement d'achat, les consommateurs
s'intéressent à certaines variables comme le prix de vente et la
qualité nutritive du produit. En effet, le consommateur nigérien
apprécie mieux la viande de la pintade, des poulets locaux que le poulet
de chair.
Dans cet ordre d'idée, le projet va arrêter une
stratégie de la qualité en optant pour un élevage de type
traditionnel et moderne. Cette méthode d'élevage permet
également au cheptel (volaille) de bénéficier d'un
complément nutritif en aliments naturels qui donne au poulet produit une
qualité nutritive et gustative supérieure et
appréciée par les clients potentiels .En plus, le consommateur
nigérien préfère abattre sa volaille selon le rite
religieux qui exige que l'abattage se fasse au regard de la Mecque; même
si par ailleurs certains consommateurs (expatriés, fonctionnaires,...)
ont une préférence pour la volaille abattue, plumée et
vidée. Ainsi, les deux (2) types de produits de la volaille (vivante et
abattue) seront mis en vente sur le marché.
1.2.3.2 Le prix des produits avicoles
Au Niger, les oeufs de consommation et les poulets sont
considérés comme des produits de luxe à cause de la
cherté des prix. Mais la monté du prix de la viande bovine, le
contexte démographique (accroissement de la population) et
l'augmentation des restaurants, des pâtisseries et des magasins
d'alimentation ont favorisé la vente de la volaille dans les villes. Les
prix de la volaille au niveau du marché sont très variés
en fonction des périodes. Toutefois, cette variation de prix ne tient
pas en compte malheureusement les coûts de production mais très
souvent liés à la spéculation de certains vendeurs ou
exploitants. En
46
revanche, les consommateurs sont très sensibles à
toute variation de prix ou de qualité du produit. Un prix acceptable est
un stimulant à la commercialisation des oeufs et de volaille. Pour
pénétrer le marché, la stratégie « de prix de
bas ou de pénétration » sera mise en oeuvre par le projet.
Les prix des oeufs et de la volaille sont fixés de telles sortes qu'ils
puissent être compétitifs sur le marché nigérien.
Cependant, des réductions et des délais de
paiements de 30 jours sont accordées aux clients grossistes pour tout
achat dépassant 300.000 FCFA dans le mois.
1.2.3.3 La distribution des produits avicoles
Le circuit de distribution des produits avicoles demeure
informel. D'une manière générale, le système
fonctionne selon le circuit suivant : grossiste- détaillant-
consommateur. En plus, les détaillants ou vendeurs sont installés
autour des marchés. La distribution des oeufs et de la volaille
fraîche s'effectue rarement dans les magasins d'alimentation.
Afin d'éviter le circuit informel de la commercialisation,
le projet a porté son choix sur un système de distribution
sélective. Cette stratégie de couverture du marché repose
sur l'application d'une méthode de proximité des points de vente
au niveau des marchés et des grands axes de communication.
Dans une première approche, le projet s'appuie sur des
distributeurs installés au niveau des marchés et des grands axes
à Niamey. La mission essentielle de ces distributeurs consiste à
mettre à la disposition des consommateurs de la volaille vivante ainsi
que des oeufs de consommation. Ces distributeurs sont
rémunérés par une commission en fonction des ventes
réalisées.
Puis dans une seconde approche, les consommateurs ou les clients
grossistes peuvent directement s'approvisionner au niveau du projet.
1.3.3.4 La communication du projet
Les consommateurs sont très exigeants à la nature
des produits avicoles et très sensibles au prix des oeufs et de la
volaille.
Dans le cadre du lancement de ces produits, la stratégie
adoptée par le projet est de procéder à la
publicité sur les lieux de vente en collant des affiches sur les parties
visibles des points de vente afin d'attirer l'attention des consommateurs
potentiels et de les informer sur le produit. Aussi, les vendeurs doivent
être en mesure de renseigner et de satisfaire les clients qui veulent
consommer ces produits.
47
En plus, le projet va engager une opération de
promotion tous les six (6) mois sur le lieu de vente en mettant en place des
tickets de jeu aux clients fidèles et passer a un tirage au sort. Cette
démarche vise à favoriser la distribution physique des produits
et à fidéliser la clientèle.
II. L'étude technique de la ferme avicole
2.1 La localisation du site du projet
La ferme sera située à la rive droite sur la route
de Say à une vingtaine de kilomètres de Niamey. Le choix de cette
zone se justifie pour plusieurs raisons :
- le climat est favorable du fait de la proximité des
jardins au bord du fleuve ; - l'existence de réseaux de communication,
d'électricité et d'eau ;
- l'abondance de la main d'oeuvre dans la zone ;
- l'existence d'un marché de consommation d'oeufs et de
volaille à Niamey.
2.2 Le processus de production
Le projet de ferme avicole consiste à la production de
deux (2) types de produits. Il s'agit de la production des poulets de chairs et
celle des oeufs destinés à la commercialisation.
Au niveau des oeufs, le processus de production consiste à
élever pour la première (1 ere) année des poulettes dont
l'âge varie entre 3 et 4 semaines.
Dans un premier temps, le projet achète ces poulettes et
après, lorsque l'entreprise aura fonctionné pendant une certaine
période ; il produira lui même la matière première
à partir des couveuses électriques. Le projet ne doit aucunement
avoir une rupture de stock au niveau des matières premières et
des produits consommables.
Au cours des années, les approvisionnements du projet des
poussins seront faits à partir ni des pays voisins comme le Nigeria, le
Ghana ou le Burkina Faso.
L'ensemble de la volaille (poussins et poules) sera
élevé dans des poulaillers qui seront construits à cet
effet. Elle recevra une alimentation équilibrée afin de couvrir
les besoins de production et de croissance, la couverture sanitaire et
prophylactique nécessaire ainsi que le suivi technique.
Les poulets de chair seront produits dans deux (2) poulaillers
différents de 1500 sujets chacun et les pondeuses dans sept (7)
poulaillers de 2500 sujets chacun.
2.2.1 Le cycle de production de la volaille
La croissance normale de la volaille est liée à une
alimentation équilibrée mais également au manque de
facteur de stress. Dans la production de la volaille et des oeufs, il est
important de
connaître le cycle de production.
48
Les poulets de chair seront produits en bande de trois (3) mois
chaque année y compris le délai de salubrité des
poulaillers de 10 jours.
Pour les pondeuses, la durée du cycle de ponte est de
10 mois. Ainsi, ces pondeuses exploitées durant les 20 mois seront
reformées à la fin de cette période. Au Niger, le nombre
d'oeufs par pondeuse durant le cycle est estimé à 70 oeufs en
2004.
Mais, il faut préciser que cette production varie selon
les périodes de l'année. Pendant la période de
fraîcheur, la production mensuelle peut atteindre 80oeufs par pondeuse.
Alors qu'en période chaude, cette production baisse et atteint 60oeufs
par pondeuse.
Le cycle de production des poulets de chair et des oeufs
s'établit comme suit :
2.2.2 Le régime alimentaire de la
volaille
Les pondeuses et les poussins seront nourris sur la base d'une
alimentation complète pouvant couvrir les besoins d'entretien, de
croissance et de production et qui apportera en proportion convenable les
différents minéraux acides aminés et vitamines
indispensables.
Pour une poule adulte, il faut 100 à 120 grammes (g)
d'aliment par jour. Chez les poussins, la consommation des aliments par sujet
varie avec l'age et la race de volaille et surtout les objectifs de finition
(poulets de chair ou oeufs). Ces consommations se composent en moyenne comme
suit22 :
·
|
1er mois
|
15g /jour
|
|
|
·
|
2e
mois
|
40g /jour
|
|
|
·
|
3e
mois
|
55g /jour
|
|
|
·
|
4e mois
|
70g /jour
|
|
|
·
|
5e mois
|
85g /jour
|
·
|
6e mois
|
100g /jour
|
·
|
7e mois
|
75g /jour
|
L'alimentation de la volaille sera produite par le projet lui
même. Selon les données de l'usine d'alimentation de bétail
(UAB) de Niamey, l'alimentation de la volaille doit être composé
des matières premières suivantes (référence tableau
8 de l'annexe)
22 OUMAROU Hassane ; Suivi technico-
économique d'un élevage de poulets de chair ; mémoire de
fin de cycle a la faculté d'agronomie de Niamey ; 1985
49
2.3 Les choix et les justifications techniques 2.3.1 Le
choix des poussins
Le prix des poussins est très variable selon les pays
en Afrique. Il est surtout plus bas dans les pays qui en produisent. Par
exemple, le prix moyen de vente du poussin au Bénin en 2005 est de 550
FCFA pour le poulet de chair et 590 FCFA pour les poulets de ponte.
Mais, il est encore plus bas dans les pays comme le Nigeria ou le
Ghana et tourne autour de 350 et 450 FCFA.
Depuis la fermeture de la station avicole de Goudel, les
producteurs avicoles nigériens font recours à des importations de
poussins en provenance des pays comme le Nigeria, le Ghana ou encore la
France.
2.3.2 Le choix du type d'installations
Le projet opte pour des installations modernes. Le choix des
installations est très important pour la réalisation et la
pérennisation de l'activité.
2.3.2.1 Les bâtiments
Les bâtiments du projet sont constitués des
bâtiments administratifs (bureau, magasin, local pour le gardien) et des
bâtiments d'élevage (poulaillers). Ils sont de type
matériaux définitifs et représentent un investissement
à long terme. Ils sont composés de :
- neuf (9) poulaillers dont 2 poulaillers pour la production des
poulets de chair avec une capacité de 1500 sujets chacun sur une aire de
150 m2. Par contre, les huit (7) autres poulaillers serviront
à l'élevage des poules pondeuses pour une capacité de 2500
sujets sur une superficie de 450 m2 pour chaque poulailler ;
- deux (2) magasins dont l'un à 30m2 pour le
stockage des produits finis avicoles et l'autre à 80m2 pour
le stockage de l'alimentation des poulets ;
- deux (2) bureaux sur une superficie de 30m2 chacun
soit au total 60m2 en matériaux définitifs ;
- un (1) logement pour le gardien sur une superficie de
15m2 en matériaux semi définitifs ;
- un (1) local servant de vestiaire et de toilettes dans le cadre
de l'hygiène des manoeuvres et des techniciens pour éviter de
véhiculer des parasites dans l'enceinte des poulaillers sur une aire de
6m sur 6m soit 3 6m2.
Le coût du m2 pour chaque poulailler
s'élève à 8500 FCFA et pour les autres types de
bâtiments (bureau, magasin,...) à 21500 FCFA.
50
Les poulaillers permettent de créer un environnement
propice à l'élevage des volailles c'est-à- dire que
répondent à leurs besoins sanitaires et physiologiques. Ils
doivent respecter du point de vue technique les critères suivants :
- une température favorable à tout moment ;
- une aération du bâtiment ;
- une humidité.
2.3.2.2 Les équipements
d'exploitation
La mise en place d'un élevage de la volaille
nécessite un certain nombre d'équipements qui peuvent varier en
quantité et en qualité suivant l'importance de l'investissement.
L'équipement technique du projet avicole est constitué
principalement de :
- une fabrique d'aliment (un broyeur et un mélangeur)
:d'une capacité de production d'aliments de 2 ou 3 tonnes par heure;
- une couveuse- incubateur : de dimension 65×68×80 cm.
Le retournement des oeufs dans la couveuse est entièrement automatique
et celle- ci dispose d'un régulateur électronique de
température et enfin une ventilation dynamique. Elle a une
capacité de 600 oeufs ;
- un (1) véhicule type « bâché » de
préférence une marque « Toyota » pour le transport des
matières premières et la commercialisation des produits ;
- un (1) matériel de chauffage des poussins utilisé
pendant la période de fraîcheur ;
- une (1) motopompe à moteur 4 temps : de débit
maximum, de capacité de 58200 litres ou 58,2 cm3 et une
hauteur de refoulement de 29 mètres au maximum;
- deux (2) balances servant à peser les aliments et la
volaille ;
- Trois (3) éleveuses pour l'élevage des poussins
;
- un (1) groupe électrogène à essence,
moteur 4 temps, une puissance maximale de 4,5 CV (3,4 kilowatts) à 3600
tr/ min avec un démarrage manuel ;
- des abreuvoirs automatiques distribuent en permanence de l'eau
propre à la volaille. Des abreuvoirs sont utilisés en fonction de
l'age de la volaille. La norme acceptée est un (1) abreuvoir
1er age pour 100 poules pour un age compris entre deux (2) et quatre
(4) semaines d'une capacité de 2 litres d'eau chacun. Par ailleurs, elle
est de 3 abreuvoirs (2eme age et en finition) siphoïdes pour un age au
delà de 4 semaines d'une capacité de 10 litres23 ;
23 OUMAROU Hassane ; Suivi technico-
économique d'un élevage de poulets de chair ; mémoire de
fin de cycle a la faculté d'agronomie de Niamey ; 1985.
51
- des mangeoires : 8 mangeoires sous forme d'assiettes plastiques
creuses d'une capacité de 2 kilogrammes chacun sont utilisés pour
500 poussins. Pour la grande volaille, 8 mangeoires siphoïdes ayant une
capacité de 4 kilogrammes chacun servent à alimenter 500
poulets;
- des pondoirs sont confectionnés localement par les
artisans. La norme au niveau des
poulaillers est de 1 nid pour 5 poules équivalant à
un pondoir de 10 nids pour 50 poules.
2.4 Le programme de production
prévisionnel
Pour les différents types de produits avicoles, le volume
de production prévisionnel est déterminé en fonction de la
demande du marché pour les trois (3) premières années.
Pour la première (1ere) année, le niveau d'activité sera
de 65%, ensuite 85% pour la deuxième (2e) année et
finalement 100% à partir de la troisième (3e)
année. Chez les
pondeuses, le taux de ponte moyen est de 72 oeufs par pondeuse
pour un cycle de production de 10 à 12 mois.
Cependant, la production avicole comporte d'énormes
risques liés aux pertes des poulets et des oeufs. Les taux de
mortalité moyen chez les poules pondeuses sont de 9% et chez les poulets
de chairs de 5%.
Par contre, au niveau des oeufs le taux de perte au niveau de
la production varie entre 4 et 8% soit en moyenne 6 %. Pour ce taux, le projet
décide de prendre 4 % en raison des techniques de ramassage à
mettre en place.
Ainsi, le projet envisage de produire au cours de l'année
de croisière (année 3) une quantité de 1698278 oeufs et
environ 8000 poulets de chair.
2.5 Les besoins en alimentation de la
volaille
Les besoins en aliments sont évalués selon les
consommations journalières et l'age des poussins et des poulettes. Le
projet doit produire une alimentation pour la volaille et ensuite vendre le
restant sur le marché aux autres fermes avicoles.
Ainsi, les besoins annuels en aliments de la volaille sont
évalués à partir de l'indice de consommation moyen des
poules qui est égale à 0,0185 tonne par an et de la
quantité de celles- ci.
52
2.6 Les besoins en produits vétérinaires
et d'entretien
Ils sont nécessaires pour la prévention sanitaire
des locaux et de la volaille
Les produits vétérinaires couvriront la prophylaxie
contre les épizooties des volailles du projet à savoir :
- la pseudo peste aviaire et la variole aviaire ;
- les vers gastro- intestinaux ;
- les infections ;
- les vitamines et acides animés indispensables.
En effet, le projet doit mettre en place un programme de
prophylaxie avec l'aide des techniciens.
III. L'analyse organisationnelle du projet 3.1
La forme juridique du projet
Pour la formalisation du projet, nous avons opté pour la
création d'une société sous la forme juridique de
Société Anonyme (S.A) dont les règles de constitution et
de fonctionnement sont édictées au niveau de l'acte uniforme de
l'OH ADA.
Ainsi, le choix d'une S.A résulte de plusieurs raisons
:
- le besoin important des investissements par le projet,
- la recherche d'une certaine crédibilité
auprès des institutions financières,
- la préservation du patrimoine des promoteurs en cas de
faillite de l'entreprise, - l'accès au code des investissements.
Le capital social du projet s'élève à dix
(10) millions FCFA. Il est repartit entre les actionnaires selon l'apport de
chacun.
Dès la constitution du projet, les apports en nature
doivent être entièrement libérés par les
actionnaires. Par contre, les apports en numéraire doivent atteindre au
moins un quart (1/4) du capital social libéré par les
actionnaires.
3.2 L'organisation du projet
Dans son organisation, le projet est dirigé par deux (2)
organes de décision (l'assemblée générale et le
conseil d'administration) et d'un organe de gestion (direction
générale). Cependant, cette analyse organisationnelle est
orientée vers l'organe de gestion du projet. Ainsi, l'organisation et le
fonctionnement du projet dépendent de l'adéquation de 2 facteurs
:
- les ressources humaines ;
- les ressources matérielles.
53
3.2.1 Les ressources humaines du projet
Les ressources humaines sont composées des agents
permanents et des agents temporaires. Ces agents sont recrutés en
fonction de la mission et du niveau d'activité du projet.
3.2.1.1 La gestion des fonctions
Le processus d'organisation commence par la mise en place d'un
organe de gestion. En effet, une entreprise définit des objectifs et se
donne les moyens de les atteindre par la réalisation des
activités. C'est pourquoi, la mission et les activités
détermineront les fonctions à mettre en place. Cet organe de
gestion est composé de :
- la Direction Générale : le
Directeur Général peut être un salarié comme il peut
être choisi parmi un des actionnaires. Il a pour mission d'assurer la
gestion et de mettre en oeuvre la politique générale de
l'entreprise. En plus, il prépare et exécute le programme des
activités annuelles approuvées par le conseil d'administration.
Le directeur général est l'ordonnateur du budget et veille
à son exécution tant en recettes qu'en dépenses. Dans sa
composition, la direction générale est dirigée par un
directeur
général ayant sous sa responsabilité le
secrétariat de direction, le chauffeur, le magasinier et enfin un agent
de sécurité ;
- le Service Technique : ce service intervient
d'une part dans les opérations de production des oeufs et de la volaille
et d'autre part le suivi sanitaire Des infrastructures de l'entreprise. Il est
constitué d'un technicien de l'élevage, de deux (2) agents
techniques qui assurent le suivi zoo- sanitaire de la ferme et des manoeuvres
;
- le Service Commercial : ce service a pour
mission la vente des produits du projet, la prospection des nouveaux clients et
la mise en oeuvre du plan d'action marketing de l'entreprise. Il est
composé d'un chef de ventes et des commerciaux ou revendeurs ;
- le Service Comptabilité : il a pour
mission la tenue de la comptabilité, la préparation
des états financiers annuels, le paiement des salaires et
la gestion de stocks des produits de l'entreprise. Ce service est dirigé
par un chef comptable secondé par un assistant.
NB : L'intérim de la Direction
Générale est assuré par le chef de service le plus ancien
ou à tour de rôle lorsque les chefs de service ont la même
durée dans l'entreprise de façon à éviter une
discrimination. Par contre l'intérimaire de l'un des chefs de service
est désigné par critère d'ancienneté dans
l'entreprise.
54
3.2.1.2 L'organigramme du projet
L'entreprise est sous la direction d'un directeur
général. En effet, il a sous sa responsabilité le
secrétariat, le chauffeur, les agents de
sécurité et enfin le magasinier.
Par contre, les trois (3) services sont placés sous
l'autorité directe du Directeur Général ayant chacun des
agents subordonnés pour effectuer la mission qui leur est
confiée.
Ainsi, l'organigramme se présentera comme suit :
Direction Générale
Secrétaire
Chauffeur
Magasinier
Service de la comptabilité (Chef comptable)
Assistant comptable
Commerciaux ou vendeurs
Service Commercial (Chef des ventes)
Service Technique (Technicien chef)
Agents techniques
Manoeuvres
Figure 4 : organigramme du projet
3.2.1.3 Le plan d'emploi des agents
Pour mener à bien les activités qui incombent au
projet de ferme avicole, le plan de l'emploi
des agents doit être établi. Ce plan est
défini à partir de la mission et des activités du projet.
Il permet de dégager le nombre, le profil (qualification) ainsi que la
durée du contrat des agents recrutés par le projet
(confère tableau).
3.2.2 La gestion des ressources
matérielles
Les ressources matérielles du projet doivent être
bien gérées afin que le projet puisse accomplir la mission qui
lui est assignée. La gestion des ressources matérielles est
déterminée au moyen des procédures définies dans un
manuel.
55
Chapitre 2 : Evaluation financière et
économique de la ferme avicole
Après avoir décrit le marché avicole, une
étude technique a été ensuite effectuée pour
finalement aboutir à une analyse de l'organisation au niveau du
projet.
Ce chapitre présente d'une part l'analyse
financière et d'autre part l'évaluation économique du
projet de ferme avicole.
I. Etude financière du projet de ferme
avicole
1.1 Les investissements
Lors de la réalisation du projet, les besoins en
investissements révèlent essentiellement les
éléments suivants : les investissements des
poussins et des poulettes, les investissements d'infrastructure, les
investissements immobiliers, les investissements en matériels.
1.1.1 Les investissements immatériels
Les investissements immatériels sont constitués
des frais de constitution et de démarrage (frais de lancement des
produits) des activités du projet. La valeur est évaluée
à 735.000 FCFA.
1.1.2 Les investissements d'infrastructure
Ils concernent essentiellement le terrain, les bâtiments et
la clôture de protection.
1.1.2.1 Le terrain
Le projet de ferme avicole est aménagé sur un
terrain d'une superficie de 6 hectares (ha).
Cette acquisition du terrain pourra se faire auprès de la
collectivité locale ou des paysans. En effet, l'hectare de terrain dans
cette périphérie de Niamey est évalué à
650.000 Fcfa soit au total 3900000 FCFA.
1.1.2.2 Les bâtiments
d'exploitation
Outre l'acquisition du terrain, il est prévu de construire
les bâtiments servant de bureau et
d'exploitation de la volaille par le projet mais également
tous les travaux connexes (système d'évacuation de déchets
de la volaille). La valeur estimative des bâtiments s'élève
à 30230000 FCFA.
56
1.1.2.3 La clôture de
protection
Le site du projet doit être entièrement
clôturé pour éviter les intrusions des personnes et
surtout des animaux. Cette clôture sera faite en grillage
sur une superficie de 6 hectare (ha) s'élève à 3.715.000
FCFA.
1.1.2.4 Les travaux de fonçage de
puits
Il sera procédé à un fonçage d'un (1)
puits pour l'approvisionnement en eau compte tenu des
besoins importants en eau. Ainsi, les capacités en eau du
puits sont évaluées par jour en moyenne à 12m3.
Cette eau sera recueillie et versée dans un bassin d'une capacité
de 30m3 au moyen d'une pompe électrique. Le coût du
fonçage et du terrassement du puits s'élève à
335.000 FCFA.
1.1.2 Les investissements en matériels
1.1.2.1 Les équipements
avicoles
La valeur des équipements avicoles se chiffre à
12723700 FCFA.
1.1.2.2 Le matériel roulant
La valeur des matériels roulants (1véhicule et 2
motos) pour les activités du projet s'élève à
3.150000 FCFA.
1.1.2.3 Le matériel et mobilier de
bureau
Les équipements de bureau comprennent les
éléments suivants :
- deux (2) ordinateurs de bureau avec tous les accessoires d'une
valeur globale de 650000 FCFA ;
- une (1) imprimante de type laser évaluée à
85000 FCFA ;
- un (1) bureau avec fauteuils d'une valeur de 225000 FCFA;
- une (1) armoire à dossier et deux (2) classeurs
s'élèvent à 85000 FCFA; - deux (2) tables et cinq (5)
chaises d'une valeur de 72500 FCFA;
- trois (3) calculatrices scientifiques pour une valeur totale de
21000 FCFA.
1.2 Le planning de réalisation des
investissements
Le projet de ferme avicole acquiert de nombreux investissements
surtout en infrastructures.
La mise en place de la majorité des investissements de
l'entreprise débutera l'année 0.
Mais, compte tenu du nombre important des poulaillers à
construire et du niveau de l'activité du projet à la
première année d'exploitation, le projet construira des
poulaillers susceptibles d'accueillir la quantité de volaille à
produire dès l'année 0 soit alors 13000 poussins de ponte
57
et 3000 poussins de chair. En résumé, le projet va
construire 2 poulaillers pour les poulets de chair et 5 poulaillers pour les
pondeuses.
L'arrivée de la volaille doit coïncider avec la fin
des travaux de construction des poulaillers. Les investissements des
poulaillers restants seront réalisés au cours de la
première (1 ere) année d'exploitation.
1.3 Les dépenses d'exploitations
prévisionnelles
Les dépenses sont exécutées au cours de la
réalisation des activités du projet avicole. Elles
sont nécessaires au démarrage des activités
du projet et sont déterminées pour l'année de
croisière (année 3) de l'exploitation.
1.3.1 Achat de poussins et de poulettes
Les poussins et les poulettes sont considérés comme
les matières premières du projet. C'est pourquoi, l'acquisition
de celle- ci est très capitale pour l'exploitation de la ferme avicole.
Pour son exploitation, le projet envisage d'importer les poussins du Ghana qui
demeure dans la zone comme le marché de volaille le plus
compétitif.
Ainsi, la souche utilisée pour l'élevage des
poulets de chair est la « Derco ». Le prix d'un poussin de chair
jusqu'au site du projet est estimé à 750 FCFA. La valeur des
poussins est estimée à 750000 FCFA
Par contre, la souche élevée pour la ponte est la
« Harco ». Le prix d'un poussin de ponte
« Harco » dans l'optique d'exploitation
s'élève à 900 FCFA. Le projet envisage de passer une
commande de 13000 sujets dont 10000 poussins de ponte et 3000 poulettes
équivalant respectivement à 900000 et 600000 FCFA soit 2000 FCFA
l'unité de la poulette. Les poussins sont soumis aux taxes
douanières à hauteur de 20 % du coût d'achat.
Les poulettes seront utilisées juste la première
année d'exploitation pour des besoins de production des oeufs.
1.3.2 Achat de matières premières pour
l'alimentation
Comme nous l'avons souligné, l'alimentation de la volaille
sera fabriquée au niveau du site du projet. Aussi, les prix des
matières premières fluctuent selon les périodes de
l'année. C'est pourquoi les matières premières disponibles
sont évaluées en tenant compte surtout des disparités de
la saison. Les quantités d'aliments produites correspondent à
celles de la consommation de la première année d'exploitation du
projet.
58
Pour une quantité d'aliments de volaille de 50,7 tonnes,
le coût global est de 6089754.45 FCFA soit 120113,5 FCFA la tonne. Parmi
les matières premières à incorporer dans l'alimentation,
la farine de poisson est un produit importé. Les droits de douane valent
20% du coût d'achat.
1.3.3 Achat de produits vétérinaires et
d'entretien
L'acquisition des produits vétérinaires et
d'entretien se fait par l'intermédiaire d'une entreprise locale. Ces
produits vétérinaires sont importés et leur valeur pour
l'année de croisière se chiffre à 3712500 FCFA. Les droits
de douane s'élève a 35 % du coût d'achat.
1.3.4 Achat de fournitures consommables et
autres
1.3.4.1 Electricité et eau
L'électricité est utilisée pour les besoins
du projet. Il s'agit de l'électrification des bâtiments
et le fonctionnement de certains équipements (ordinateurs,
couveuse, incubateur,..). La consommation moyenne mensuelle d'énergie
est estimée à 3000 kilowatts par heure. Le tarif du kilowatt/
heure s'élève à 38,58 FCFA. Le coût de
l'énergie est évalué à 115680 FCFA par mois soit
dans l'année 1400000 FCFA.
Outre également l'utilisation de l'eau de puits, le
projet se connecte au réseau de distribution d'eau pour les besoins
d'alimentation des volailles. Sa consommation moyenne mensuelle est
estimée à 40 m3 (mètre cube). Le prix du
m3 est évalué à 420 FCFA soit au total
16800FCFA dans le mois équivalant à 201600 FCFA par an.
1.3.4.2 Carburant et lubrifiant
Les frais de consommation de carburant et de lubrifiant sont
estimés sur la base du nombre de kilomètre parcouru.
L'utilisation du pétrole entre dans le fonctionnement
des lampes à pétrole pour l'éclairage et le chauffage des
poulaillers. Le montant du carburant et lubrifiant se chiffre à 3712500
FCFA à la troisième année.
1.3.4.3 Les emballages
Les emballages ou les alvéoles sont utilisés dans
le cadre de la distribution des oeufs à la
clientèle. En effet, les oeufs sont placés dans
les alvéoles puis stocker dans le magasin avant toute distribution sur
le marché. Le prix d'achat de l'alvéole s'élève
à 75 FCFA l'unité pour une quantité de 7500 unités
soit 562500 FCFA.
59
1.3.4.4 La litière
La litière est constituée des balles du riz. Elle
sert à isoler la volaille de leurs fientes. Son
épaisseur est de 15 centimètres (cm) au minimum.
Dans chaque poulailler la norme est de 4 kilogrammes (kg) par m2. La
quantité de litière est estimée à 16200 kg ou
encore 16,2 tonnes. Le coût de cette litière est de 105 FCFA le kg
soit au total 1250000 FCFA pour la 1 ere année et 1650000 FCFA pour les
autres années.
1.3.4.5 Les fournitures de bureau
Les fournitures de bureau acquis par le projet sont les papiers,
le toner pour imprimante, les
stylos, les enveloppes, etc.... Ils sont évalués
chaque année à 60000 FCFA mais 50000 FCFA.
1.3.5 Les services extérieurs
1.3.5.1 Les frais d'assurance
Dans le cadre de ses activités, le projet va souscrire une
police d'assurance pour le matériel
roulant auprès d'une société d'assurance. Le
montant annuel de l'assurance est évalué à 92500 FCFA pour
les matériels roulants (1 véhicule et 2 motos).
1.3.5.2 Les frais de publicité et de
promotion
Le projet envisage d'effectuer des publicités et des
promotions pour promouvoir ces activités.
C'est pourquoi, il intègre dans le budget global un
montant égal à 0,5% des ventes annuelles comme frais de
publicité et de promotion. Mais pour la première année, un
montant de 165000 FCFA est dégagé pour le programme de
publicités.
1.3.5.3 Les frais d'entretien et de
réparation
La volaille est très sensible à l'environnement
auquel elle appartient. C'est pourquoi, il est
important d'apporter un entretien particulier des poulaillers.
Chaque semestre (6 mois), un montant égal à
300000 FCFA est mis à la disposition du projet pour les entretiens et
les réparations des poulaillers et du matériel d'exploitation
soit au total 600000 FCFA. Ce coût s'élève à 450000
FCFA pour la première année d'exploitation.
1.3.5.4 Les frais de
téléphone
Ils sont évalués par mois à un montant
forfaitaire de 20000 FCFA soit dans l'année 240000
FCFA.
60
1.3.5.5 Les impôts et taxes
Il s'agit de la vignette annuelle pour le véhicule et du
paiement des taxes communales liées à
l'activité du projet. En effet, ils sont
évalués à 225000 FCFA chaque année.
1.3.5.6 Les salaires et charges de
personnel
Les charges du personnel comprennent les salaires et les charges
sociales. Pendant les
périodes intenses des activités, un recours
à la main d'oeuvre temporaire des manoeuvres sera fait par le projet.
Les deux premières années d'exploitation, le nombre
de personnel sera de 15 dont 5 manoeuvres. Par contre, à la 3e
année le niveau des activités du projet va permettre de recruter
2 autres manoeuvres permanents.
Les manoeuvres temporaires seront recrutés en cas de
besoins des activités pour une période moyenne de six (6)
mois.
Les salaires des agents sont alors évalués à
13755000 FCFA dont 1515000 FCFA de charges sociales (personnel ayant un contrat
avec le projet).
1.3.5. 7 Les amortissements techniques des
matériels
L'amortissement technique se fera sur la base de la durée
de vie des équipements en se
référant au taux d'amortissement applicable par
l'administration fiscale du Niger. Ainsi, les éléments à
amortir sont les suivants :
- les frais de constitution et de démarrage 4 ans
- les bâtiments 15 ans
- la clôture 10 ans
- la couveuse- incubateur 5 ans
- la fabrique d'aliment 8 ans
- le véhicule et les motos 5 ans
- le groupe électrogène 5 ans
- la motopompe 5 ans
- le matériel de chauffage 5 ans
- les éleveuses 5 ans
- les brouettes 3 ans
- les râteaux 3 ans
- les pelles 3 ans
- les pioches 3 ans
- les balances 5 ans
61
- les seaux plastiques 1 an
- les blouses 1 an
- les paires de botte 2 ans
- les mangeoires 6 ans
- les abreuvoirs 3 ans
- les pondoirs 5 ans
- l'ordinateur 3 ans
- l'imprimante 3 ans
- l'armoire à dossier 5 ans
- les tables et les chaises 5 ans
- les bureaux et fauteuils 5 ans
- les calculatrices 3 ans
1.4 Les recettes d'exploitations
prévisionnelles
Les recettes d'exploitation prévisionnelles du projet sont
déterminées en fonction du programme de production. A partir de
l'année de croisière (3e année), les ventes des
différents produits (poulets de chair, oeufs et fumiers) sont
évalués à 163723080 FCFA.
1.5 L'analyse financière du projet avicole 1.5.1
L'analyse financière sommaire
Elle consiste à faire une évaluation
financière très rapide du projet avicole à travers la
détermination de l'échéancier des flux financiers au cours
de huit (8) années d'exploitation.
1.5.1.1 Les coûts des
investissements
Les coûts des investissements pour le projet avicole
s'élèvent à 51222300 FCFA.
1.5.1.2 Le besoin en fonds de roulement
(BFR)
Les besoins en fonds de roulement (BFR) du projet en année
de croisière (année 3) sont
déterminés à partir des
éléments suivants : achat des poussins et poulettes, achat de
l'aliment, achat de produits vétérinaires, emballages
(alvéoles), le salaire du personnel, les autres frais (énergie,
eau, téléphone), les frais d'assurance et le carburant et
lubrifiant.
Le montant du BFR du projet à la 3e
année s'élève à 43130540,8 FCFA.
1.5.1.3 Le coût du projet
Il est calculé à partir coût des
investissements et du besoin en fonds de roulement (BFR). Le
coût du projet est de 94352840,8 FCFA.
62
1.5.1.4 La détermination de
l'échéancier des flux financiers du projet
L'exploitation du projet montre que les flux financiers sont
négatifs pour les deux (2) premières années (y compris
l'année 0 : investissement) respectivement de 48062300 et 62423771,19
FCFA.
Mais à partir de la 3e année
d'exploitation, les flux financiers deviennent positifs respectivement de
2003482,65 ; 25199979 ; 41065894 ; 40026494 ; 38273394 et enfin 98787433
FCFA.
1.5.1.5 La rentabilité financière
sommaire du projet
La rentabilité financière du projet avicole est
déterminée à partir de la valeur actualisée nette
(VAN) et du taux de rentabilité interne (TRI).
La valeur actualisée nette (VAN) sommaire du projet
avicole pour les taux d`actualisation choisis donnent les valeurs suivantes
:
- pour un taux d'actualisation de 20%, la VAN est égale a
- 260394,3332 FCFA. Cette valeur est négative.
- par contre, le taux d'actualisation de 15% donne une VAN
positive de 21040598,45 FCFA.
Par ailleurs, le taux de rentabilité interne (TRI)
déterminé par le projet est de 19,9%.
1.5.2 L'analyse financière
détaillée
A partir des données sur les dotations aux amortissements,
le type de financement, le compte d'exploitation et le tableau
d'équilibre des ressources et emplois, nous allons déterminer la
rentabilité financière du projet.
1.2.5 1 Les dotations aux
amortissements
Le montant des dotations aux amortissements se chiffre à
4584208 FCFA 1.2.5.2 Le plan de financement du
projet
Tous les investissements du projet seront financés par un
apport personnel des promoteurs a hauteur de 20% et un emprunt bancaire de
80%.
Ainsi, le besoin de financement du projet avicole se chiffre
à 94352840,83 FCFA dont :
- Apport personnel (20%) : 18870568,17 FCFA
- Montant de l'emprunt (80%) : 75482272,67 FCFA
Les caractéristiques de l'emprunt bancaire
définissent les éléments suivants :
- Taux d'intérêt : 10%
- Durée de l'emprunt : 7 ans
63
- Différent de remboursement : 1 an
Le document d'étude du projet sera soumis à une
banque commerciale pour un financement.
1.5.2.3 Les soldes de gestion du compte
d'exploitation prévisionnel
L'analyse des soldes intermédiaires de gestion permet de
dégager des soldes positives au
niveau de la marge brute sur matières premières et
de la valeur ajoutée durant toute la durée du projet.
En plus, cette analyse montre un résultat net (perte) et
une capacité d'autofinancement (CAF) négatifs respectivement de -
24756251,98 et - 20172044 FCFA au cours de la première année
d'exploitation du projet. Par contre, les résultats restent positifs
durant toutes les autres années.
1.5.2.4 L'utilisation des ressources du projet en
emplois
Les ressources du projet permettent de financer les emplois. A ce
niveau, il faut retenir les
caractéristiques suivantes :
- les actionnaires reçoivent annuellement des dividendes
à hauteur de 10% des capitaux
propres c'est à dire 1887056 FCFA à partir de la
deuxième (2) année d'exploitation ; - le solde de
trésorerie en début d'année du projet est négatif
pour la 2e et 3e année
d'exploitation respectivement de - 11417431,1 et - 7445989
FCFA.
1.5.2.5 L'évaluation de la rentabilité
des actionnaires
Cette rentabilité du point de vue des actionnaires est
analysée comme suit :
- l'apport des promoteurs du projet se chiffre à
18870568,17 FCFA et en retour ils reçoivent chaque année des
dividendes de 1887056 FCFA soit un total de 13209392 FCFA durant les 7
années d'exploitation ;
- si le taux d'actualisation est de 20%, le
bénéfice actualisé net (VAN) des actionnaires
se chiffre à 28410353,8 FCFA contre -1457766,135 FCFA pour
un taux de 40% ;
- le taux de rentabilité interne (TRI) des actionnaires
s'élève à 37,81% pour les (huit) 8
années d'exploitation du projet.
64
II. Etude économique de la ferme
avicole
L'étude économique va porter sur l'analyse des
effets ou les changements apporter par les
activités du projet dans l'environnement. Ainsi, il s'agit
de déterminer à partir de la situation de référence
et de la situation ex- post du projet les effets directs et indirects.
2.1 L'estimation de la situation de
référence
La demande des oeufs est actuellement satisfaite par la
production locale mais également par
des importations des pays voisins (Burkina Faso et Nigeria).
La mission essentielle de notre projet avicole est de substituer
les importations par une production locale.
Ainsi, l'hypothèse selon laquelle sans le projet la
demande serait satisfaite par les importations des oeufs d'une quantité
correspondant à 1698278 et que les poulets de chair de 8000
unités.
Le prix unitaire de l'unité toutes taxes comprises est 100
FCFA dont 25% de droits de douane c'est à dire 25 FCFA par oeuf
importé.
Par ailleurs, le prix d'un poulet de chair importé
s'élève à 2400 FCFA dont 25 % de droits de douane soit 600
FCFA par unité.
Ainsi, les importations CAF des produits avicoles (oeufs et
poulets de chair) se chiffre à 122868096 FCFA et 66159744 FCFA de droits
de douane pour l'Etat.
2.2 Les effets du projet de ferme dans l'environnement
L'exploitation de la ferme avicole va créer les effets suivants
:
- les effets directs résultant du compte d'exploitation
prévisionnel du projet : 106689625 FCFA ;
- les effets indirects dérivant du compte d'exploitation
des entreprises en amont du projet : 3152077,5 FCFA.
De même le projet va dégager dans l'économie
une valeur ajoutée globale de 77909020.8 FCFA repartit respectivement
entre les agents économiques suivant :
- pour les salariés (nationaux et expatriés) un
montant de 14972297,48 FCFA ;
- pour l'Etat sous forme de paiement d'impôt un montant
équivalant à 22935638,5
FCFA. En plus, l'administration fiscale va perdre 43224105,5 FCFA
en droits de
douane sur les produits avicoles importés ;
- pour les banques et les assurances, un montant de 7286986,89
FCFA ;
- pour les entreprises, elles se partagent 40382099 FCFA.
65
La valeur ajoutée supplémentaire (VAS)
créée par le projet se chiffre à 30652060,8 FCFA alors que
le montant de la valeur ajoutée supplémentaire intérieure
(VASI) se chiffre à 120626459 FCFA.
Par ailleurs, les économies réalisées par
les consommateurs du fait des activités de la ferme avicole
s'élèvent à 89974398,6 FCFA.
2.3 La rentabilité économique du
projet
La rentabilité économique de la ferme est
calculée a partir du rapport entre la VAS et
l'investissement (I) global. Ainsi, le taux de rentabilité
économique (TRE) du projet est égal à 108 %.
A ce niveau, on note un TRE très élevé
à cause d'une forte valeur ajoutée créée par le
projet dans l'environnement.
66
RECOMMANDATIONS
L'étude détaillée a permis d'élaborer
un certain nombre d'études pour appréhender la rentabilité
et la viabilité du projet avicole. Cependant, il nous revient de
signaler les insuffisances et les difficultés lors de
l'élaboration de cette étude en vue de proposer des
recommandations concrètes. Ainsi, les difficultés concernent
particulièrement la collecte et la disponibilité de
données primaires économiques, techniques et commerciales du
secteur avicole. C'est un élevage de volaille dominé par la
filière traditionnelle. C'est pourquoi, les données
économiques et statistiques sont difficiles à obtenir au niveau
du Ministère de l'élevage et des ressources animales.
En plus, la filière avicole moderne a connu un
ralentissement de ses activités résultant des mesures prises par
les pouvoirs publics du Niger pour lutter contre la grippe aviaire. De ce point
de vue, nous n'avons pas pu rencontrer les propriétaires de fermes pour
recueillir leur avis sur les potentialités et les contraintes de cette
filière.
Une fois, l'étude de projet d'installation de ferme
avicole terminée, il est important d'analyser les résultats des
différentes études et de formuler des recommandations pour tirer
la meilleure rentabilité et la pérennisation du projet.
I. L'étude commerciale
Les oeufs et les poulets sont des produits de grande
consommation. La filière avicole au Niger est dominée par le
circuit traditionnel et les consommateurs nigériens ont une
préférence pour les poulets naturels. Il est proposé pou
atteindre les clients de privilégier l'approche « client ». De
ce fait, il est nécessaire de recueillir les informations sur les
exigences des consommateurs et surtout de travailler dans le changement des
comportements des clients pour les pousser à consommer les poulets de
chair.
Il s'agira pour les dirigeants du projet de mettre en oeuvre une
stratégie marketing des produits avicoles axée sur des clients
ciblés. Dans un environnement concurrentiel, ils doivent s'inscrire dans
la fidélisation de leurs clients. Des séances de promotion et de
publicités sur le lieu de vente doivent être menées au
moment des fortes demandes des produits avicoles pour attirer les clients.
67
II. L'étude technique
Les volailles sont soumises aux pressions de différents
agents pathogènes : les virus, les bactéries et les parasites.
Ces pathogènes sont courantes et peuvent entraîner des chutes de
production et des mortalités chez les volailles. A ce niveau, il faut
opter pour des conditions d'élevage rigoureux et efficace à
travers :
- une alimentation saine et équilibre ;
- une ventilation normale des poulaillers ;
- un respect des normes de densité permettant d'abaisser
la pression parasitaire au niveau des volailles ;
- un nettoyage permanent des équipements et des
poulaillers ;
- un programme détaillé annuel de prophylaxie des
volailles.
En plus, l'approvisionnement du projet en poussins se fera
à partir Ghana. Il s'agira de mettre en place un système de
gestion de stock solide pour éviter les retards de livraison ou les
ruptures de stocks.
III. L'étude organisationnelle
Lors du recrutement du personnel, il faut privilégier un
appel à candidature.
Parallèlement à l'entretien des poulaillers et des
équipements, le projet doit prévoir au niveau des agents
manoeuvres le recrutement de trois (3) femmes. En effet, les femmes sont plus
aptes à la propreté des locaux. Les activités courantes du
projet et les procédures doivent être consignées dans un
manuel. Du respect de ces procédures dépend la bonne marche du
projet. Pour répondre aux attentes des clients, le projet doit
développer une réactivité et une
compétitivité. C'est pourquoi, la gestion des ressources humaines
est considérée comme un levier d'action d'ou la
nécessité d'établir des programmes de formation pour
adapter les agents aux exigences de la clientèle et aux techniques
avicoles.
IV. L'étude financière
Les résultats de l'analyse financière du projet
indiquent qu'au cours de la 2e et 3e année, la
trésorerie est négative respectivement -11417431,1
et - 7445989 FCFA. Dans ce cas précis, les promoteurs peuvent recourir
soit à un découvert bancaire ou soit à un augmentation de
leur apport.
En plus, les dépenses en aliments de volaille et en
produits vétérinaires représentent 75,9 % de toutes les
dépenses d'exploitation de la ferme avicole. Ainsi, il est important de
rechercher des méthodes ou moyens permettant de réduire les
coûts de l'alimentation.
68
Conclusion
En définitive, notre étude de faisabilité a
porté sur l'installation d'une ferme moderne avicole au niveau de la
localité de Niamey.
Pour ce faire, notre étude a été axée
dans une première partie sur la revue documentaire présentant
ainsi la notion de projets, le cycle de vie du projet et enfin les etapes de
préparation de celui- ci. A travers ces notions, un modèle de
conception a été mis en place pour évaluer la
rentabilité et la pérennisation du projet.
Ensuite, une seconde partie a permis de présenter les
résultats des différentes études (commerciale, technique,
organisationnelle, financière et économique) du projet. Ces
résultats ont aboutis à la détermination des indicateurs
de la rentabilité financière et économique de la ferme
avicole.
Pour aboutir aux résultats financiers et
économiques nous avons procédé à une analyse
commerciale, technique, organisationnelle et financière pour
déterminer les indicateurs suivants :
- la demande des oeufs et des poulets de chair respectivement de
17054575 unités et 1656728 kg est supérieure à l'offre de
ces produits respectivement de 16339140 unités et 1575604 kg ;
- l'approvisionnement du projet en poussins se fera à
partir Ghana,
- pour des raisons d'économies, le projet décide de
produire sa propre alimentation pour la volaille en s'équipant des
matériels performant ;
- le statut juridique opté par les dirigeants est la
société anonyme (S.A) avec un capital de 10000000 FCFA ;
- le nombre d'agents prévisionnel est de 15 permanents et
3 temporaires,
- la société est dirigée par un Directeur
Général ayant sous sa responsabilité le chef de vente, le
chef de technique chargé de la production et le comptable ;
- le coût du projet se chiffre à 94352840,83 FCFA
dont 18870568,17 FCFA de capitaux propres et 75482272,67 FCFA d'emprunt
bancaire.
Ensuite, une évaluation a été faite pour
déterminer la rentabilité financière et économique
du projet à travers les indicateurs suivants :
- le TRI des actionnaires s'élève à 37,81
%,
- la VAS pour un montant de 30652060,8 FCFA,
- le TRE se chiffre à 108%.
69
Par ailleurs, on pourrait retenir que le secteur avicole
nigérien est dominé pratiquement par la production
traditionnelle. En plus, depuis 2006 ce secteur est en léthargie
à la suite des mesures (interdiction d'importer les poussins) prises par
les autorités pour lutter contre la grippe aviaire sur l'ensemble du
pays. Par conséquent, beaucoup de fermes ont dus cesser les
activités de production. Aujourd'hui, c'est la relance des
activités au niveau du secteur.
En effet, le projet de ferme avicole présente à
l'heure actuelle une opportunité pour les promoteurs de conquérir
ce marché. Dans un tel environnement, il pourrait très rapidement
attirer et fidéliser les clients.
Mais comme toutes les études de faisabilité de
projet, les données commerciales et financières peuvent
évoluer dans le temps et dans l'espace. Lors de l'installation de la
ferme avicole, les promoteurs doivent corriger ces données afin de
refléter la réalité actuelle.
70
Bibliographie
Ouvrages
1. BRIDIER Manuel, SERGE Michailof ; Guide pratique d'analyse
de projets : Evaluation et choix des investissements ; Economica -
5e Edition
2. COURRENT Jean Marie, SAMMUT Sylvie ; Elaborer son dossier
financier de création ; Paris ; Dunod ; 2002
3. CABONEL Martine, RENAUD Jean ; Etude de faisabilité
d'un projet ; France ; Association Française de Normalisation ;
2003
4. DAYAN.A et al ; Manuel de gestion ; vol 1 et 2 ;
Universités Francophones- AUF ; 1999
5. FROHLICH. E.A, HAWRANER.P.M ; Manuel pour les petites
entreprises industrielles : Conception et évaluation des projets ;
Vienne ; ONUDI ; 1997
6. PAPIN Robert ; Stratégie pour la création
d'entreprise : création et développement ; Paris ; Dunod ;
2003
7. MASSOL Jean Luc; Construisez vos comptes
prévisionnels : le dossier financier complet ; Paris ; Editions
APCE, Editions d'Organisations ; 1999
8. GORRE Philippe ; Guide du créateur d'entreprise
; Paris ; Chotard et Associés ; 1992
9. O'SHAUGHNESSY Wilson ; La faisabilité de projet :
une démarche vers l'efficience et l'efficacité ; Trois
-Rivières ; les Editions SMG ; 1992
10. SAMB Codou, LO Alassane ; Manuel du créateur
d'entreprise ; Paris ; Chotard et Associés ; 1997
11. LEGER -JARNIOU Catherine ; Réaliser l'étude
de marché de son projet d'entreprise ; Paris ; Dunod ; 2004
12. BOUQUEREL Fernand ; L'étude de marché au
service des entreprises ; Paris ; PUF ; 1997
13. Kotler, Dubois, Delphine Manceau,
Marketing Management ; Nouveaux horizons ; 11e
édition ; Paris ; 2003.
71
Codex
14. AHMADOU Traoré ; Codex « Analyse et
évaluation des projets » DESS - GP/ Dakar ; Cesag ; 2007.
Mémoires
15. GODONOU-DOSSOU Serge ; Projet de création d'un
centre High Tech de l'information et de la communication ; Cesag ;
2000
16. LEYE Serigne Mamadou Bousso ; Projet d'installation
d'une ferme moderne de production et de conditionnement de lait à Mboro
dans le département de Thiès ; Cesag ; 2004
Rapports et documents
17. Dr IDI Assoumane, GANDA IDE Ousseini ;
Etats des lieux de l'aviculture intensive au Niger ; INRAN /
Département Production Animale ; Niger ; 2006.
18. Dr NDIAYE Saliou, Dr OUENDEBA Botorou, Pr SANDERS
John ; La production avicole intensive au
Sénégal : problématique de l'alimentation et place du
sorgho ; INTSORMIL : USAID ; Dakar.
19. MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma, BEIDOU Adamou,
GANAHI Abdou ; Repères pour un développement
de la filière avicole moderne au Niger ; Ministère des
Ressources Animales ; Niger ; 2003.
20. BEBAY Charles ; Première évaluation de la
structure et de l'importance du secteur avicole commercial et familial en
Afrique de l'Ouest ; FAO ; 2006.
21. Document de relance du secteur de l'élevage ;
Ministère de l'élevage ; Niger ; 2002.
22. OUMAROU Hassane ; Suivi technico-
économique d'un élevage de poulets de chair ; mémoire de
fin de cycle à la faculté d'agronomie de Niamey ; 1985
72
TABLE DES MATIERES
Introduction 1
Présentation de l'étude 2
1. Problématique 2
2. Objet de l'étude 5
3. Objectifs de l'étude 5
3.1 Objectif général 5
3.2 Objectifs spécifiques 5
4. Intérêts de l'étude 5
5. Délimitation du champ de l'étude 6
6. Démarche de l'étude 6
7. Plan de l'étude 7
Partie I : Cadre théorique et contextuel de l'étude
de projet 9
CHAPITRE 1 : Cadre conceptuel de projet 9
I. Les concepts lies au projet 9
1.1 Définitions de la notion de projets 9
1.2 Les caractéristiques des projets 9
1.3 Les étapes du cycle de vie de projet 10
1.3.1 L'identification 10
1.3.2 La préparation 10
1.3.3 L'appréciation (l'évaluation ex-ante) 10
1.3.4 La sélection et la négociation 10
1.3.5 L'exécution ou le déroulement 10
1.3.6 L'évaluation ex-post (terminale et
rétrospective) 11
II. Les étapes de la préparation de projet 11
2.1 L'étude de marché 11
2.1.1 Les étapes de l'étude de réalisation
de marché 12
2.1.2 La segmentation de marché du produit 12
2.1.3 L'évaluation de la demande du produit 13
2.1.3.1 Les méthodes de prévision qualitative 13
2.1.3.2 Les méthodes de prévision quantitative
13
2.2.4 L'analyse de l'offre 14
2.2.4.1 L'analyse de l'offre du produit 14
2.2.4.2 L'analyse de la concurrence 14
2.2.4.3 La détermination de la part de marché 14
2.2.5 L'élaboration de la politique commerciale du projet
14
2.2.5.1 La politique de produit 14
2.2.5.2 La politique de prix 15
2.2.5.3 La politique de distribution 15
2.2.5.4 La politique de communication 15
2.2 L'étude technique de projet 15
2.2.1 Le choix de la technologie et du processus de production
16
2.2.2 Le choix de la localisation du site du projet 16
2.2.3 L'étude des besoins en intrants et autres moyens
16
2.2.4 L'évaluation des coûts 16
2.2.4.1 Les coûts des investissements 17
2.2.4.2 Les coûts d'exploitation 17
73
2.2.5 Le calendrier de réalisation des investissements
17
2.2.6 Les insuffisances des dossiers techniques de projet 17
2.3 Les études institutionnelle et organisationnelle de
projet 17
2.3.1 L'analyse institutionnelle de projet 18
2.3.2 L'analyse organisationnelle de projet 18
2.3.2.1 La structure de l'organisation du projet 18
2.3.2.2 L'organisation des procédures et des instruments
19
2.3.3 La description des fonctions 19
2.4 Les études sociale et environnementale d'un projet
19
2.4.1 L'analyse sociale de projet 19
2.4.2 L'analyse environnementale de projet 19
2.5 L'analyse financière de projet 20
2.5.1 L'analyse financière sommaire (AFS) 20
2.5.1.1 Les étapes de réalisation de l'AFS 21
2.5.1.1.1 Le tableau des investissements et renouvellements 21
2.5.1.1.2 Estimation du besoin en fonds de roulement (BFR) 21
2.5.1.1.3 Estimation des dépenses et des recettes
d'exploitation prévisionnelles 21
2.5.1.1.4 Le tableau de l'échéancier des flux
financiers (EFF) 22
2.5.1.2 Les critères d'évaluation de la
rentabilité des projets 22
2.5.1.2.1 Les techniques non fondées sur l'actualisation
22
2.5.1.2.2 Les techniques fondées sur l'actualisation 22
2.5.2 L'analyse financière détaillée (AFD)
23
2.5.2.1 Le tableau prévisionnel des amortissements 23
2.5.2.2 Le tableau de l'échéancier de remboursement
de l'emprunt 24
2.5.2.3 Le compte de résultat prévisionnel 24
2.5.2.4 Le tableau d'équilibre des ressources et emplois
de fonds 24
2.5.2.5 Le calcul de la rentabilité financière du
projet 24
2.5.2.6 Les tests de sensibilité 25
2.6 L'étude économique de projet 25
2.6.1 La méthode de prix de référence 26
2.6.1.1 La démarche d'évaluation par la
méthode de prix de référence 26
2.6.1.2 La démarche de calcul de prix de
référence 26
2.6.1.3 Le calcul de la rentabilité économique du
projet 27
2.6.2 La méthode des effets 27
2.6.2.1 Définitions et classification des effets 27
2.6.2.2 La démarche d'évaluation par la
méthode des effets 28
2.6.2.3 Les techniques de mesure des effets d'un projet 28
2.6.2.3.1 L'utilisation du Tableau Entrée- Sortie (TES)
28
2.6.2.3.2 La remontée des chaînes de production
28
2.6.2.4 Le calcul de la rentabilité économique
29
2.6.2.4.1 Les critères de rentabilité globaux 29
2.6.2.4.2 Les critères spécifiques fondés
sur la VAS 29
2.6.2.5 La prise en compte des autres effets du projet 30
CHAPITRE 2 : Cadre contextuel et méthodologie de
l'étude de projet 31
I. Contexte du projet 31
II. Justification du projet 33
III. Conception d'un modèle d'analyse de projet 33
3.1 Question de recherche 33
3.2 Hypothèse de l'étude 33
3.3 Définition des variables de l'étude 34
74
3.3.1 Les variables explicatives 34
3.3.2 La variable à expliquer 34
3.4 La construction du modèle d'analyse 34
3.4.1 Les indicateurs des variables 34
3.4.2 Présentation du modèle d'analyse 36
3.5 La méthodologie de l'étude 38
3.5.1 Les approches méthodologiques de recherche 38
3.5.2 Les instruments de recherche d'informations 38
3.5.3 Le choix de la ferme avicole 39
3.5.4 Les méthodes de recueil des données 39
Partie II : Etude de faisabilité d'installation de ferme
avicole 41
CHAPITRE 1 : Présentation des études
préalables à l'installation d'une ferme avicole 41
I. L'analyse du marché avicole 41
1.1 La demande nationale des produits avicoles au Niger 41
1.1.1 Analyse quantitative de la demande des produits avicoles
42
1.1.1.1 Evaluation de la demande d'oeufs 42
1.1.1.2 Evaluation de la demande de volaille 42
1.1.2 Analyse qualitative de la demande 43
1.1.2.1 La nature de la clientèle 43
1.1.2.2 La fréquence des achats des produits avicoles
43
1.2 L'offre nationale des produits avicoles 44
1.2.1 L'analyse quantitative de l'offre 44
1.2.1.1 Les importations 44
1.2.1.2 Les productions nationales 44
1.2.2 L'analyse qualitative de l'offre 45
1.2.2.1 La concurrence 45
1.2.2.2 La gamme des produits avicoles 45
1.2.2.3 Les déterminants du prix des produits avicoles
45
1.2.3 Le plan marketing du projet 46
1.2.3.1 Les caractéristiques des poulets de chair 46
1.2.3.2 Le prix des produits avicoles 46
1.2.3.3 La distribution des produits avicoles 47
1.3.3.4 La communication du projet 47
II. L'étude technique de la ferme avicole 48
2.1 La localisation du site du projet 48
2.2 Le processus de production 48
2.2.1 Le cycle de production de la volaille 48
2.2.2 Le régime alimentaire de la volaille 49
2.3 Les choix et les justifications techniques 50
2.3.1 Le choix des poussins 50
2.3.2 Le choix du type d'installations 50
2.3.2.1 Les bâtiments 50
2.3.2.2 Les équipements d'exploitation 51
2.4 Le programme de production prévisionnel 52
2.5 Les besoins en alimentation de la volaille 52
2.6 Les besoins en produits vétérinaires et
d'entretien 53
III. L'analyse organisationnelle du projet 53
3.1 La forme juridique du projet 53
3.2 L'organisation du projet 53
3.2.1 Les ressources humaines du projet 54
75
3.2.1.1 La gestion des fonctions 54
3.2.1.2 L'organigramme du projet 55
3.2.1.3 Le plan d'emploi des agents 55
3.2.2 La gestion des ressources matérielles 55
CHAPITRE 2 : Evaluation financière et économique de
la ferme avicole 56
I. Etude financière du projet de ferme avicole 56
1.1 Les investissements 56
1.1.1 Les investissements immatériels 56
1.1.2 Les investissements d'infrastructure 56
1.1.2.1 Le terrain 56
1.1.2.2 Les bâtiments d'exploitation 56
1.1.2.3 La clôture de protection 57
1.1.2.4 Les travaux de fonçage de puits 57
1.1.3 Les investissements en matériels 57
1.1.3.1 Les équipements avicoles 57
1.1.3.2 Le matériel roulant 57
1.1.3.3 Le matériel et mobilier de bureau 57
1.2 Le planning de réalisation des investissements 57
1.3 Les dépenses d'exploitations prévisionnelles
58
1.3.1 Achat de poussins et de poulettes 58
1.3.2 Achat de matières premières pour
l'alimentation 58
1.3.3 Achat de produits vétérinaires et d'entretien
59
1.3.4 Achat de fournitures consommables et autres 59
1.3.4.1 Electricité et eau 59
1.3.4.2 Carburant et lubrifiant 59
1.3.4.3 Les emballages 59
1.3.4.4 La litière 60
1.3.4.5 Les fournitures de bureau 60
1.3.5 Les services extérieurs 60
1.3.5.1 Les frais d'assurance 60
1.3.5.2 Les frais de publicité et de promotion 60
1.3.5.3 Les frais d'entretien et de réparation 60
1.3.5.4 Les frais de téléphone 60
1.3.5.5 Les impôts et taxes 61
1.3.5.6 Les salaires et charges de personnel 61
1.3.5.7 Les amortissements techniques des matériels 61
1.4 Les recettes d'exploitations prévisionnelles 62
1.5 L'analyse financière du projet avicole 62
1.5.1 L'analyse financière sommaire 62
1.5.1.1 Les coûts des investissements 62
1.5.1.2 Le besoin en fonds de roulement (BFR) 62
1.5.1.3 Le coût du projet 62
1.5.1.4 La détermination de l'échéancier des
flux financiers du projet 63
1.5.1.5 La rentabilité financière sommaire du
projet 63
1.5.2 L'analyse financière détaillée 63
1.2.5 1 Les dotations aux amortissements 63
1.2.5.2 Le plan de financement du projet 63
1.5.2.3 Les soldes de gestion du compte d'exploitation
prévisionnel 64
1.5.2.4 L'utilisation des ressources du projet en emplois 64
1.5.2.5 L'évaluation de la rentabilité des
actionnaires 64
76
II. Etude économique de la ferme avicole 65
2.1 L'estimation de la situation de référence 65
2.2 Les effets du projet de ferme dans l'environnement 65
2.3 La rentabilité économique du projet 66
Recommandations 67
I. L'étude commerciale 67
II. L'étude technique 68
III. L'étude organisationnelle 68
IV. L'étude financière 68
Conclusion 69
Bibliographie 71
Table de matieres 73
Annexes 77
ANNEXES
77
Produits
Localité
|
OEufs (unité)
|
Poulets (tonnes)
|
Niamey
|
8.733.090
|
15,80
|
Dosso
|
39.000
|
-
|
Tahoua
|
759.600
|
-
|
Maradi
|
994.200
|
-
|
Zinder
|
748.800
|
-
|
Agadez- Tchirozerine
|
105.600
|
-
|
Arlit
|
538.200
|
14,70
|
Totaux
|
11.918.490
|
30,50
|
Tableau 4 : importations d'oeufs et de poulets de chair
Produits
Localités
|
OEufs (ferme moderne) (unité)
|
Poulets modernes (tête)
|
Poulets et pintades locaux (tête)
|
Niamey
|
1889100
|
15794
|
585104
|
Dosso
|
276000
|
1500
|
31200
|
Tahoua
|
300000
|
2000
|
374400
|
Maradi
|
1800000
|
12000
|
456300
|
Zinder
|
125550
|
1417
|
Nd
|
Agadez- Tchirozerine
|
30000
|
-
|
28080
|
Arlit
|
-
|
-
|
47476
|
Totaux
|
4420650
|
32711
|
1522560
|
Tableau 5 : productions nationales d'oeufs et de volaille
Produits
Rubrique
|
OEufs (unité)
|
Volaille (poulets+pintades)
|
Production nationale
|
4420650
|
1555271
|
Importation
|
11918490
|
20333
|
Total
|
16339140
|
1575604
|
Tableau 6 : résumé de l'offre d'oeufs et de
volaille
Nombre de fermes
Localités
|
2003
|
2006
|
Niamey
|
13
|
9*
|
24 Données du Ministère de
l'élevage et des ressources
78
Dosso
|
1
|
0
|
Maradi
|
2
|
1
|
Zinder
|
1
|
3**
|
Tahoua
|
2
|
0
|
Tchirozerine
|
1
|
0
|
Total
|
20
|
13
|
Tableau 7 : nombre de fermes au Niger entre 2003 et 2006
Matières premières
|
1er AGE
|
2e AGE et Finition
|
%
|
Quantité /Kg
|
%
|
Quantité /Kg
|
Mais ou sorgho
|
51
|
510
|
56
|
560
|
Tourteau d'arachide
|
14
|
140
|
10
|
100
|
Son de blé
|
10,3
|
103
|
8
|
80
|
Son du riz
|
16
|
160
|
10
|
100
|
Farine de viande
|
2
|
20
|
2,5
|
25
|
Farine de sang
|
2
|
20
|
3
|
30
|
Farine de poisson
|
1
|
10
|
0
|
0
|
Poudre d'os
|
2
|
20
|
2,1
|
21
|
Sel
|
0,45
|
4,5
|
0,4
|
4
|
Calcaire
|
1
|
10
|
7,65
|
76,5
|
Vitamine
|
0,15
|
1,5
|
0,15
|
1,5
|
Lysine
|
0,05
|
0,5
|
0,10
|
1
|
Méthionine
|
0,05
|
0,5
|
0,10
|
1
|
TOTAL
|
100
|
1000
|
100
|
1000
|
Tableau 8 : composition de l'alimentation de volaille
Source : UAB (Niamey)
Fonctions
|
Postes
de travail
|
Effectif prévu
|
Durée
|
Profil
|
Permanents
|
Saisonniers
|
d'emploi
|
25 MAIZAMA Dambagi Gilbert, SANAKO Fatokoma,
BEIDOU Adamou, GANAHI Abdou ; Repères pour un
développement de la filière avicole moderne au Niger ;
Ministère des Ressources Animales ; Niger ; 2003
26 OUMAROU Hassane ; Suivi technico-
économique d'un élevage de poulets de chair ; mémoire de
fin de cycle a la faculté d'agronomie de Niamey ; 1985
79
Direction Générale
|
Directeur 1
|
3 ans
|
(Gestionnaire)
|
Secrétaire
|
1
|
|
12 mois renouvelables
|
Assistant de direction
|
Chauffeur
|
1
|
|
12 mois renouvelables
|
Permis B avec 5 ans
d'expérience
|
Agents de sécurité
|
2
|
|
12 mois renouvelables
|
Expérience de 5 ans exigée
|
Magasinier
|
1
|
|
12 mois renouvelable
|
Niveau BEPC
|
Service Comptabilité
|
Chef comptable
|
1
|
|
2 ans renouvelables
|
BTS en comptabilité
|
Assistant
|
1
|
|
12 mois renouvelable
|
BEP en comptabilité
|
Service Technique
|
Chef Technique
|
1
|
|
2 ans renouvelables
|
Technicien de production animale
|
Techniciens
|
1
|
|
2 ans renouvelables
|
Agents techniques
|
Manoeuvres
|
3
|
3
|
12 mois renouvelables
|
|
Service Commercial
|
Chef de ventes
|
1
|
|
2 ans renouvelables
|
BTS en marketing
|
Vendeurs
|
1
|
|
2 ans renouvelables
|
Niveau BAC
|
Total des effectifs
|
|
15
|
3
|
|
|
Tableau 9 : planification des emplois du projet
80
Rubrique
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Montant
|
Non valeurs: frais de constitution
|
1
|
|
330000
|
Frais de démarrage de publicité
|
1
|
|
165000
|
Terrain
|
1
|
|
3900000
|
Bureau et Magasin
|
1
|
|
4730000
|
Poulaillers
|
8
|
|
27200000
|
Clôture du projet
|
1
|
|
2450000
|
Fonçage de puits
|
1
|
|
335000
|
Couveuse- incubateur
|
1
|
585000
|
585000
|
Fabrique d'aliments
|
1
|
1765000
|
1765000
|
Groupe électrogène
|
1
|
225000
|
225000
|
Mangeoires 1er age
|
640
|
1700
|
1088000
|
Mangeoires 2eme age
|
1150
|
2250
|
2587500
|
Abreuvoirs 1er age
|
240
|
1500
|
360000
|
Abreuvoir 2eme age
|
720
|
1500
|
1080000
|
Pondoirs avec ouverture arrière
|
70
|
34000
|
2380000
|
Brouettes
|
5
|
22500
|
112500
|
Pelles
|
6
|
3700
|
22200
|
Râteaux
|
6
|
2500
|
15000
|
Pioches
|
6
|
2500
|
15000
|
Balance pour peser la volaille
|
2
|
25000
|
50000
|
Balance pour peser les aliments
|
1
|
60000
|
60000
|
Paires de bottes
|
6
|
5000
|
30000
|
Eleveuses
|
2
|
150000
|
300000
|
Seaux plastiques
|
12
|
800
|
9600
|
Motopompe et équipement
|
1
|
265000
|
265000
|
Blouses bleus et blanches
|
12
|
2000
|
24000
|
ordinateurs
|
2
|
325000
|
650000
|
imprimante
|
1
|
85000
|
85000
|
Bureau et fauteuils
|
1
|
225000
|
225000
|
armoire a dossier et classeurs
|
|
|
85000
|
Tables et chaises
|
|
|
72500
|
Calculatrices
|
3
|
7000
|
21000
|
Total
|
|
|
51222300
|
Tableau 10 : montants prévisionnels des investissements
81
Valeur des Bâtiments
Rubriques
|
Nombre
|
Capacité par
poulailler
|
Superficie (m2)
|
Coût du m2 (en
FCFA)
|
Montant
|
Bâtiments
|
1
|
|
220
|
21500
|
4730000
|
Poulailler (poulets de chair)
|
2
|
1500
|
400
|
8500
|
3400000
|
Poulailler (poule pondeuse)
|
7
|
2500
|
2800
|
8500
|
23800000
|
Total
|
|
|
|
|
31930000
|
Tableau 11 : montants prévisionnels des bâtiments
MONTANT DU CARBURANT ET LUBRIFIANT
Années
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
|
Rubrique
|
valeur
|
Qte
|
Qte
|
Valeur
|
Qte
|
Valeur
|
PU
|
Essence
|
1625000
|
2500
|
3000
|
1950000
|
4000
|
2600000
|
650
|
Pétrole
|
45000
|
90
|
120
|
60000
|
170
|
85000
|
500
|
Huile moteur
|
35200
|
22
|
30
|
48000
|
36
|
57600
|
1600
|
huile frein
|
4200
|
2
|
5
|
10500
|
5
|
10500
|
2100
|
Total
|
1709400
|
|
|
2068500
|
|
2753100
|
|
Tableau 12 : montants prévisionnels du carburant et
lubrifiant
Achat des poussins de chair
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de poussins
|
4500
|
3000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
Prix unitaire
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
Montant
|
3375000
|
2250000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
Tableau 13 : montant des achats de poussins de chair
Achat des poussins de ponte
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
Nombre de poussins
|
7000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
|
Prix unitaire
|
900
|
900
|
900
|
900
|
900
|
900
|
900
|
900
|
Montant
|
6300000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9E+06
|
9000000
|
0
|
Tableau 14 : montant des achats de poussins de ponte
82
Quantité d'aliments à
produire
Rubriques
|
Proportion %
|
Quantités (tonne)
|
Prix unitaire
|
Montant
|
Mais (tonne)
|
51%
|
25.857
|
140000
|
3619980
|
Tourteau d'arachide (tonne)
|
14%
|
7.098
|
65000
|
461370
|
Son de blé (tonne)
|
10.30%
|
5.2221
|
27000
|
140996.7
|
Son de riz (tonne)
|
16%
|
8.112
|
32000
|
259584
|
Farine de viande (tonne)
|
2%
|
1.014
|
907500
|
920205
|
Farine de sang (tonne)
|
2%
|
1.014
|
154000
|
156156
|
Farine de poisson (tonne)
|
1%
|
0.507
|
685000
|
347295
|
Poudre d'os (tonne)
|
2%
|
1.014
|
98000
|
99372
|
Sel (tonne)
|
0.45%
|
0.228 15
|
185000
|
42207.75
|
Calcaire (tonne)
|
1%
|
0.507
|
84000
|
42588
|
Total (tonne)
|
100%
|
50.7
|
120113.5
|
6089754.45
|
Tableau 15 : montant d'une tonne d'aliments à produire
Plan
d'approvisionnement en poussins
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubriques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1. Stock initial
|
0
|
10000
|
17000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
2. Achat de poussins
3. Achat de poulettes
|
7000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4. Pondeuses
|
10000
|
20000
|
27000
|
30000
|
30000
|
30000
|
30000
|
20000
|
5. Pondeuses recyclées
|
0
|
3000
|
7000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
6. Stock final
|
10000
|
17000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
|
Tableau 16 : Plan d'approvisionnement des poussins
83
Mois
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
consommation/ poule (gramme)
|
450
|
1500
|
1950
|
2400
|
3000
|
3000
|
3000
|
2400
|
2400
|
2100
|
1500
|
1500
|
Quantité de poussins chair
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
3000
|
Quantité de poussins ponte
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
Consommation mensuelle (gramme)
|
5850000
|
19500000
|
25350000
|
31200000
|
39000000
|
39000000
|
39000000
|
31200000
|
31200000
|
27300000
|
19500000
|
19500000
|
Consommation mensuelle (tonne)
|
5.85
|
19.5
|
25.35
|
31.2
|
39
|
39
|
39
|
31.2
|
31.2
|
27.3
|
19.5
|
19.5
|
Consommation cumulée mensuelle (tonne)
|
5.85
|
25.35
|
50.7
|
81.9
|
120.9
|
159.9
|
198.9
|
230.1
|
261.3
|
288.6
|
308.1
|
327.6
|
Tableau 17 : ratio de consommation d'aliments de volaille
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Consommation annuelle par poule
|
0.0185
|
0.0185
|
0.0185
|
0.0185
|
0.0185
|
0.0185
|
0.0185
|
0.0185
|
Quantité de poussins chair
|
4500
|
3000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
Quantité de pondeuses
|
10000
|
20000
|
27000
|
30000
|
30000
|
30000
|
30000
|
20000
|
Consommation des poulets de chair
|
83.25
|
55.5
|
18.5
|
18.5
|
18.5
|
18.5
|
18.5
|
18.5
|
Consommation de poudreuses
|
185
|
370
|
499.5
|
555
|
555
|
555
|
555
|
370
|
Consommation totale
|
268.25
|
425.5
|
518
|
573.5
|
573.5
|
573.5
|
573.5
|
388.5
|
Prix unitaire (tonne)
|
120113.5
|
120113.5
|
120113.5
|
120113.5
|
120113.5
|
120113.5
|
120113.5
|
120113.5
|
Montant
|
32220446
|
51108294
|
62218793
|
68885092
|
68885092
|
68885092
|
68885092
|
46664095
|
Tableau 18 : montants de besoins d'aliments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
84
Rubrique
|
Vaccin Ita- New (doses)
|
Vaccin anti- varioleux (doses)
|
Vermifuge polyvalent (comprimé)
|
Amprolium 20% (sachet)
|
Oxyfuran (sachet)
|
Neoterramycine
(sachet)
|
Amine total (sachet)
|
Vermycil (sachet)
|
Quantité
|
22000
|
25000
|
25000
|
1000
|
1200
|
750
|
1000
|
550
|
prix unitaire
|
50
|
15
|
50
|
1750
|
2200
|
2800
|
1650
|
2400
|
Montant
|
1100000
|
375000
|
1250000
|
1750000
|
2640000
|
2100000
|
1650000
|
1320000
|
Montant total cumulée
|
1100000
|
1475000
|
2725000
|
4475000
|
7115000
|
9215000
|
10865000
|
12185000
|
Antibiotiq ue
injectable (ampoule)
|
Vaccin bronchite infectieuse
|
Vaccin Marek
|
Vaccin HITCHNE R
|
Crésyl
|
4500
|
25000
|
25000
|
25000
|
80
|
375
|
15
|
15
|
15
|
1500
|
1687500
|
375000
|
375000
|
375000
|
120000
|
13872500
|
14247500
|
14622500
|
14997500
|
15117500
|
Tableau 19 : montant des besoins de produits
vétérinaires
85
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubriques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Quantité de poulets
|
4500
|
6000
|
8000
|
11000
|
11000
|
11000
|
11000
|
11000
|
taux de mortalité
|
5%
|
5%
|
5%
|
5%
|
5%
|
5%
|
5%
|
5%
|
Poulets valides
|
4275
|
5700
|
7600
|
10450
|
10450
|
10450
|
10450
|
10450
|
Prix unitaire
|
2250
|
2250
|
2250
|
2250
|
2250
|
2250
|
2250
|
2250
|
Montant
|
9618750
|
12825000
|
17100000
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
Tableau 20 : montants prévisionnels de vente de poulets de
chair
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de pondeuses
|
10000
|
20000
|
27000
|
30000
|
30000
|
30000
|
30000
|
20000
|
taux de mortalité
|
9%
|
9%
|
9%
|
9%
|
9%
|
9%
|
9%
|
9%
|
Pondeuses valides
|
9100
|
18200
|
24570
|
27300
|
27300
|
27300
|
27300
|
18200
|
Production annuelle d'oeuf par pondeuse
|
72
|
72
|
72
|
72
|
72
|
72
|
72
|
72
|
taux de perte des oeufs
|
4%
|
4%
|
4%
|
4%
|
4%
|
4%
|
4%
|
4%
|
Production d'oeufs
|
628992
|
1257984
|
1698278.4
|
1886976
|
1886976
|
1886976
|
1886976
|
1257984
|
Prix unitaire
|
85
|
85
|
85
|
85
|
85
|
85
|
85
|
85
|
Montant
|
53464320
|
106928640
|
144353664
|
160392960
|
160392960
|
160392960
|
160392960
|
106928640
|
Tableau 21 : montants prévisionnels de vente d'oeufs
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Quantité (kg)
|
10500
|
12000
|
13000
|
13000
|
13000
|
13000
|
13000
|
13000
|
Nombre de sacs (100Kg)
|
105
|
120
|
130
|
|
|
|
|
|
Prix unitaire
|
10500
|
10500
|
10500
|
10500
|
10500
|
10500
|
10500
|
10500
|
Montant
|
1102500
|
1260000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
Tableau 22 : montants prévisionnels de vente de fumier
86
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
vente poulets
|
9618750
|
12825000
|
17100000
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
vente des oeufs
|
53464320
|
106928640
|
144353664
|
160392960
|
160392960
|
160392960
|
160392960
|
106928640
|
fientes
|
1102500
|
1260000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
Totales
|
64185570
|
121013640
|
162818664
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
131806140
|
Tableau 23 : montants prévisionnels de ventes totales
87
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Achat poussins de chair
|
3375000
|
2250000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
Achat poussins de ponte
|
6300000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
0
|
Achat de poulettes
|
6000000
|
|
|
|
|
|
|
|
Achat aliments volaille
|
43889472.9
|
69617784.6
|
84752085.6
|
93832666
|
93832666
|
93832666.2
|
93832666.2
|
63564064.2
|
Achats produits vétérinaires
|
9826375
|
12849875
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
Achat de fournitures consommables
|
4520065
|
5758985
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
- Electricité
|
1014000
|
1326000
|
1560000
|
1560000
|
1560000
|
1560000
|
1560000
|
1560000
|
- Eau
|
131040
|
171360
|
201600
|
201600
|
201600
|
201600
|
201600
|
201600
|
- Carburants et lubrifiant
|
1709400
|
2068500
|
2753100
|
2753100
|
2753100
|
2753100
|
2753100
|
2753100
|
- Emballages (alvéoles)
|
365625
|
478125
|
562500
|
562500
|
562500
|
562500
|
562500
|
562500
|
- Fournitures de bureau
|
50000
|
65000
|
65000
|
65000
|
65000
|
65000
|
65000
|
65000
|
- litières
|
1250000
|
1650000
|
1650000
|
1650000
|
1650000
|
1650000
|
1650000
|
1650000
|
Services extérieurs
|
1172500
|
1357500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
- Frais téléphone
|
240000
|
240000
|
240000
|
240000
|
240000
|
240000
|
240000
|
240000
|
- Frais assurance et vignette
|
92500
|
92500
|
92500
|
92500
|
92500
|
92500
|
92500
|
92500
|
- Frais de publicités
|
165000
|
200000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
- Frais de réparation
|
450000
|
600000
|
600000
|
600000
|
600000
|
600000
|
600000
|
600000
|
- Impôts et taxes
|
225000
|
225000
|
225000
|
225000
|
225000
|
225000
|
225000
|
225000
|
Salaire du personnel
|
13395000
|
13395000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
Dépenses totales
|
88478412.9
|
114229144.6
|
131574285.6
|
140654866
|
140654866
|
140654866.2
|
140654866.2
|
101386264.2
|
Tableau 24 : montants de dépenses
prévisionnelles
88
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Années
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubriques
|
Durée
|
Montant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Non valeurs: frais de constitution
|
4
|
330000
|
82500
|
82500
|
82500
|
82500
|
|
|
|
|
Frais de demande de publicité
|
4
|
165000
|
41250
|
41250
|
41250
|
41250
|
|
|
|
|
Terrain
|
|
3900000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bureau et Magasin
|
15
|
4730000
|
315333
|
315333
|
315333
|
315333
|
315333
|
315333
|
315333
|
315333
|
Poulaillers 1ere phase
|
15
|
20400000
|
1360000
|
1360000
|
1360000
|
1360000
|
1360000
|
1360000
|
1360000
|
1360000
|
Poulaillers 2e phase
|
15
|
6800000
|
|
453333
|
453333
|
453333
|
453333
|
453333
|
453333
|
453333
|
Clôture
|
8
|
2450000
|
306250
|
306250
|
306250
|
306250
|
306250
|
306250
|
306250
|
306250
|
Fonçage de puits
|
|
335000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Couveuse- incubateur
|
5
|
585000
|
117000
|
117000
|
117000
|
117000
|
117000
|
117000
|
117000
|
117000
|
Fabrique d'aliments
|
8
|
1765000
|
220625
|
220625
|
220625
|
220625
|
220625
|
220625
|
220625
|
220625
|
Groupe électrogène
|
5
|
225000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
Mangeoires 1er age
|
6
|
1088000
|
181333
|
181333
|
181333
|
181333
|
181333
|
181333
|
181333
|
181333.3
|
Mangeoires 2eme age
|
6
|
2587500
|
431250
|
431250
|
431250
|
431250
|
431250
|
431250
|
431250
|
431250
|
Abreuvoirs 1er age
|
3
|
360000
|
120000
|
120000
|
120000
|
120000
|
120000
|
120000
|
120000
|
120000
|
Abreuvoir 2eme age
|
3
|
1080000
|
360000
|
360000
|
360000
|
360000
|
360000
|
360000
|
360000
|
360000
|
Pondoirs avec ouverture
|
6
|
2380000
|
396667
|
396667
|
396667
|
396667
|
396667
|
396667
|
396667
|
396667
|
Brouettes
|
3
|
112500
|
37500
|
37500
|
37500
|
37500
|
37500
|
37500
|
37500
|
37500
|
Pelles
|
3
|
22200
|
7400
|
7400
|
7400
|
7400
|
7400
|
7400
|
7400
|
7400
|
Râteaux
|
3
|
15000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
Pioches
|
3
|
15000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
5000
|
Balance pour peser la volaille
|
5
|
50000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
10000
|
Balance pour peser les aliments
|
5
|
60000
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
Paires de bottes
|
2
|
30000
|
15000
|
15000
|
15000
|
15000
|
15000
|
15000
|
15000
|
15000
|
Eleveuses
|
3
|
300000
|
100000
|
100000
|
100000
|
100000
|
100000
|
100000
|
100000
|
100000
|
Seaux plastiques
|
1
|
9600
|
9600
|
9600
|
9600
|
9600
|
9600
|
9600
|
9600
|
9600
|
Motopompe et équipement
|
5
|
265000
|
53000
|
53000
|
53000
|
53000
|
53000
|
53000
|
53000
|
53000
|
Blouses bleus et blanches
|
1
|
24000
|
24000
|
24000
|
24000
|
24000
|
24000
|
24000
|
24000
|
24000
|
ordinateurs
|
3
|
650000
|
216667
|
216667
|
216667
|
216667
|
216667
|
216667
|
216667
|
216667
|
imprimante
|
3
|
85000
|
28333
|
28333
|
28333
|
28333
|
28333
|
28333
|
28333
|
28333
|
Bureau et fauteuils
|
5
|
225000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
45000
|
armoire a dossier et classeurs
|
5
|
85000
|
17000
|
17000
|
17000
|
17000
|
17000
|
17000
|
17000
|
17000
|
Tables et chaises
|
5
|
72500
|
14500
|
14500
|
14500
|
14500
|
14500
|
14500
|
14500
|
14500
|
Calculatrices
|
3
|
21000
|
7000
|
7000
|
7000
|
7000
|
7000
|
7000
|
7000
|
7000
|
Total
|
|
51222300
|
4584208
|
4584208
|
4584208
|
4584208
|
4584208
|
4584208
|
4584208
|
4584208
|
89
Tableau 25 : montants de dotation des amortissements des
investissements
Rubriques
|
Durée
|
Montant
|
Valeur résiduelle
|
Non valeurs: frais de constitution
|
4
|
570000
|
0
|
Frais de démarrage et de publicités
|
4
|
165000
|
0
|
Terrain
|
|
3900000
|
3900000
|
Bureau et Magasin
|
15
|
4730000
|
2207333
|
Poulaillers
|
15
|
30230000
|
14107333
|
Clôture
|
8
|
3715000
|
0
|
Fonçage de puits
|
|
335000
|
335000
|
Couveuse- incubateur
|
5
|
585000
|
471900
|
Fabrique d'aliments
|
8
|
2345000
|
0
|
Groupe électrogène
|
5
|
225000
|
135000
|
Congélateurs
|
5
|
750000
|
450000
|
Mangeoires 1er age
|
4
|
1620000
|
0
|
Mangeoires 2e age
|
4
|
3240000
|
0
|
Abreuvoirs 1er age
|
3
|
360000
|
120000
|
Abreuvoir 2e age
|
3
|
1080000
|
360000
|
Pondoirs avec ouverture
|
6
|
2720000
|
453333
|
Brouettes
|
3
|
112500
|
37500
|
Pelles
|
3
|
22200
|
7400
|
Râteaux
|
3
|
21000
|
7000
|
Pioches
|
3
|
14400
|
4800
|
Balance pour peser la volaille
|
5
|
50000
|
30000
|
Balance pour peser les aliments
|
5
|
60000
|
36000
|
Paires de bottes
|
2
|
30000
|
0
|
Eleveuses
|
3
|
300000
|
100000
|
Seaux plastiques
|
1
|
9600
|
0
|
Matériel de chauffage
|
4
|
750000
|
0
|
Motopompe et équipement
|
5
|
335000
|
201000
|
Blouses bleus et blanches
|
1
|
24000
|
0
|
90
ordinateurs
|
3
|
650000
|
216666.667
|
imprimante
|
3
|
85000
|
28333.3333
|
Bureau et fauteuils
|
6
|
225000
|
37500
|
armoire a dossier et classeurs
|
6
|
85000
|
14167
|
Tables et chaises
|
6
|
72500
|
12083
|
Calculatrices
|
3
|
21000
|
7000
|
Total
|
|
59638700
|
23279350
|
Tableau 26 : valeurs résiduelles des investissements
91
ECHEANCIER DES FLUX FINANCIERS
Années
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubriques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I. DEPENSES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
investissements et renouvellements
|
48062300
|
3433600
|
33600
|
63600
|
2699700
|
3739100
|
1218600
|
5492200
|
0
|
dotation FDR
|
|
34102328.29
|
3897412.75
|
5130799.8
|
|
|
|
|
|
dépenses d'exploitation
|
|
89073412.9
|
115079144.6
|
132424286
|
141504866
|
141504866
|
141504866
|
141504866
|
101386264
|
Total dépense
|
48062300
|
126609341.2
|
119010157.4
|
137618685
|
144204566
|
145243966
|
142723466
|
146997066
|
101386264
|
II. RECETTES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vente des produits
|
|
64185570
|
121013640
|
162818664
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
131806140
|
Reprise FDR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
43130541
|
Valeurs résiduelles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25237017
|
Total recettes
|
0
|
64185570
|
121013640
|
162818664
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
200173698
|
Flux financiers
|
-48062300
|
-
62423771.19
|
2003482.65
|
25199979
|
41065894
|
40026494
|
42546994
|
38273394
|
98787433
|
Flux financiers cumules
|
-48062300
|
-
110486071.2
|
-
108482588.5
|
-83282610
|
-42216716
|
-2190222
|
40356771
|
78630165
|
177417599
|
Tableau 27 : échéancier de flux financiers
VAN (15%) 21040598.45
VAN (20%) -260394.333
TRI intrinsèque du projet 19.9%
92
Plan de financement de projet
|
|
Apport personnel (20%)
|
18870568
|
Emprunt (80%)
|
75482273
|
Taux d'intérêt
|
10%
|
Durée de l'emprunt (an)
|
7
|
Diffère de remboursement
|
1
|
annuité
|
15504474
|
coût du projet
|
94352841
|
Années
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Capital restant du
|
75482272.67
|
75482272.7
|
75482272.67
|
67526026
|
58774155
|
49147096
|
38557332
|
26908591
|
14094976
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Intérêts
|
|
7548227.27
|
7548227.267
|
6752602.6
|
5877415.466
|
4914709.62
|
3855733.188
|
2690859.113
|
1409497.63
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Remboursement du principal
|
|
0
|
7956247
|
8751871
|
9627058
|
10589764
|
11648741
|
12813615
|
14094976
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annuité
|
|
7548227.27
|
15504474
|
15504474
|
15504474
|
15504474
|
15504474
|
15504474
|
15504474
|
Tableau 28 : échéancier de remboursement de
l'emprunt
93
COMPTE D'EXPLOITATION
94
Années
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I. RECETTES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
vente poulets de chair
|
9618750
|
12825000
|
17100000
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
23512500
|
vente des oeufs
|
53464320
|
106928640
|
144353664
|
160392960
|
160392960
|
160392960
|
160392960
|
106928640
|
vente des fientes
|
1102500
|
1260000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
1365000
|
Sous total ventes
|
64185570
|
121013640
|
162818664
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
185270460
|
131806140
|
II. DEPENSES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
achat poussins de chair
|
3375000
|
2250000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
750000
|
achat poussins de ponte
|
6300000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
0
|
achat de poulettes
|
6000000
|
|
|
|
|
|
|
|
Marge brute sur matières
premières
|
48510570
|
109763640
|
153068664
|
175520460
|
175520460
|
175520460
|
175520460
|
131056140
|
aliments volaille
|
32220446.38
|
51108294.25
|
62218793
|
68885092.25
|
68885092.25
|
68885092.25
|
68885092.3
|
46664094.75
|
produits vétérinaires
|
9826375
|
12849875
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
15117500
|
fournitures consommables
|
4520065
|
5758985
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
6792200
|
Services extérieurs
|
1172500
|
1357500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
1407500
|
Valeur ajoutée (VA)
|
771183.625
|
38688985.8
|
67532671
|
83318167.75
|
83318167.8
|
83318167.8
|
83318168
|
61074845.3
|
Salaire du personnel
|
13395000
|
13395000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
13755000
|
Exedent brut d'exploitation (EBE)
|
-12623816.4
|
25293985.8
|
53777671
|
69563167.75
|
69563167.8
|
69563167.8
|
69563168
|
47319845.3
|
dotation aux amortissements
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.33
|
4584208.333
|
Résultat d'exploitation
|
-17208024.7
|
20709777.4
|
49193462.7
|
64978959.42
|
64978959.4
|
64978959.4
|
64978959
|
42735636.9
|
produits financiers
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
charges financières
|
7548227.267
|
7548227.267
|
6752602.6
|
5877415.466
|
4914709.619
|
3855733.188
|
2690859.11
|
1409497.631
|
Résultat financier
|
-7548227.27
|
-7548227.3
|
-6752602.6
|
-5877415.47
|
-4914709.6
|
-3855733.19
|
-2690859
|
-1409497.6
|
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat avant impôt
|
24756251.98
|
13161550.15
|
42440860.07
|
59101543.95
|
60064249.8
|
61123226.23
|
62288100.3
|
41326139.29
|
impôt sur le revenu
|
0
|
0
|
14854301.02
|
20685540.38
|
21022487.43
|
21393129.18
|
21800835.1
|
14464148.75
|
Résultat net
|
-24756252
|
13161550.2
|
27586559
|
38416003.57
|
39041762.4
|
39730097
|
40487265
|
26861990.5
|
dotation aux amortissements
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.333
|
4584208.33
|
4584208.333
|
Capacité d'autofinancement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(CAF)
|
-20172044
|
17745758
|
32170767
|
43000212
|
43625971
|
44314305
|
45071474
|
31446199
|
Tableau 29 : compte d'exploitation prévisionnelle
RENTABILITE FINANCIERE DES
ACTIONNAIRES
Années
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
18870568
|
|
|
|
|
|
|
|
|
dividendes reçus
|
0
|
0
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
trésorerie finale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
203358130
|
Flux financiers
|
-
18870568
|
0
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
1887056.8
|
205245187
|
Tableau 30 : flux des revenus des actionnaires
TRI des actionnaires 37.8%
95
Tableau d'équilibre de ressources et emplois de
fonds
Années
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1. Ressources
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C A F
|
|
-20172044
|
17745758
|
32170767
|
43000212
|
43625971
|
44314305
|
45071474
|
31446199
|
Capitaux propres
|
18870568
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emprunt
|
75482273
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Reprise de F D R
|
|
|
|
|
|
|
|
|
43130541
|
Valeurs résiduelles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25237017
|
sous total ressources
|
94352841
|
-20172044
|
17745758
|
32170767.4
|
43000211.9
|
43625971
|
44314305
|
45071474
|
99813756
|
2. Emplois
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Investissements et renouvellement
|
48062300
|
3433600
|
33600
|
63600
|
2699700
|
3739100
|
1218600
|
5492200
|
0
|
Remboursement du principal
|
|
|
7956247
|
8751871
|
9627058
|
10589764
|
11648741
|
12813615
|
14094976
|
dotation F D R
|
|
34102328
|
3897412.7
|
5130799.79
|
|
|
|
|
|
sous total emplois
|
48062300
|
37535928
|
11887259
|
13946271.1
|
12326758.5
|
14328864
|
12867341
|
18305815
|
14094976
|
3. Solde Res -Emp avant dividendes
|
46290541
|
-57707972
|
5858499.1
|
18224496.2
|
30673453.4
|
29297106
|
31446965
|
26765659
|
85718780
|
dividendes versés
|
0
|
0
|
1887056.8
|
1887056.82
|
1887056.82
|
1887056.8
|
1887057
|
1887056.8
|
1887056.8
|
4. Solde Res- Emp après dividendes
|
46290541
|
-57707972
|
3971442.2
|
16337439.4
|
28786396.6
|
27410050
|
29559908
|
24878602
|
83831723
|
Trésorerie début d'année
|
0
|
46290541
|
-11417431
|
-7445988.9
|
8891450.58
|
37677847
|
65087897
|
94647805
|
119526406
|
Trésorerie fin d'année
|
46290541
|
-11417431
|
-7445989
|
8891450.58
|
37677847.2
|
65087897
|
94647805
|
119526406
|
203358130
|
Tableau 31 : équilibre de ressources et emplois de
fonds
96
EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS
I. Cons. intermédiaires
|
Montants
|
Branche
|
Importation
|
Valeur Ajoutée
|
Salaires nationaux
|
Salaires expatriés
|
Etat (impôt)
|
Institutions financières
|
R.B.E
|
1. achat poussins de chair
|
750000
|
importée
|
600000
|
|
|
|
150000
|
|
|
2. achat poussins de ponte
|
9000000
|
importée
|
7200000
|
|
|
|
1800000
|
|
|
3. aliments volaille
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- mais (tonne)
|
3619980
|
1
|
79639.56
|
3540340.4
|
54299.7
|
3619.98
|
-47059.74
|
14479.92
|
35 15000.6
|
- tourteau d'arachide (tonne)
|
461370
|
1
|
10150.14
|
451219.86
|
6920.55
|
461.37
|
-5997.81
|
14479.92
|
447990.27
|
-son de blé
|
140996.7
|
1
|
3101.9274
|
137894.77
|
2114.9505
|
281.9934
|
-1832.957
|
563.9868
|
136907.8
|
- son de riz
|
259584
|
1
|
5710.848
|
253873.15
|
3893.76
|
259.584
|
-3374.592
|
1038.336
|
252056.06
|
- farine de viande
|
920205
|
2
|
14723.28
|
905481.72
|
16563.69
|
1840.41
|
7361.64
|
1840.41
|
877875.57
|
- farine de sang
|
156156
|
2
|
2498.496
|
153657.5
|
2810.808
|
312.312
|
1249.248
|
312.312
|
148972.82
|
- farine de poisson
|
347295
|
importée
|
277836
|
|
|
|
69459
|
|
|
- poudre d'os
|
99372
|
2
|
1589.952
|
97782.048
|
1788.696
|
198.744
|
794.976
|
198.744
|
94800.888
|
- sel
|
42207.75
|
|
6499.9935
|
35707.757
|
9496.7438
|
2110.3875
|
3081.1658
|
2405.8418
|
18613.618
|
- calcaires
|
42588
|
|
6558.552
|
36029.448
|
9582.3
|
2129.4
|
3108.924
|
2427.516
|
18781.308
|
4. produits vétérinaires
|
15117500
|
importée
|
9826375
|
|
|
|
5291125
|
|
|
5. fournitures consommables
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- Electricité
|
1560000
|
21
|
600600
|
959400
|
382200
|
60840
|
196560
|
85800
|
|
- Eau
|
201600
|
|
77616
|
123984
|
49392
|
7862.4
|
25401.6
|
11088
|
30441.6
|
- Carburants et lubrifiant
|
2753100
|
17
|
2172195.9
|
580904.1
|
145914.3
|
38543.4
|
234013.5
|
214741.8
|
-52308.9
|
- Emballage (alvéoles)
|
562500
|
26
|
59625
|
502875
|
69187.5
|
20812.5
|
92812.5
|
29812.5
|
|
- Fourniture de bureau
|
65000
|
26
|
6890
|
58110
|
7995
|
2405
|
10725
|
3445
|
|
- litières
|
1650000
|
1
|
36300
|
1623600
|
24750
|
1650
|
-21450
|
6600
|
1602150
|
6. Services extérieurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais téléphone
|
240000
|
24
|
41760
|
198240
|
71040
|
10320
|
12960
|
14400
|
|
Frais assurance et vignette
|
92500
|
|
|
|
|
|
|
92500
|
|
97
Frais de publicités
|
250000
|
25
|
33750
|
216250
|
49000
|
11500
|
11000
|
11250
|
|
Frais de réparation
|
600000
|
25
|
81000
|
501000
|
117600
|
27600
|
26400
|
27000
|
|
- Impôts et taxes
|
225000
|
|
|
|
|
|
225000
|
|
|
sous total
|
39156954
|
|
21144421
|
10376350
|
1024550
|
192747.48
|
8081337.5
|
534384.29
|
8211331.6
|
II. Valeur ajoutée
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Salaires
|
13755000
|
|
|
|
13755000
|
|
|
|
|
amortissement
|
4584208.3
|
|
|
|
|
|
|
|
4584208.3
|
Intérêts
|
6752602.6
|
|
|
|
|
|
|
6752602.6
|
|
Impôt sur le revenu
|
14854301
|
|
|
|
|
|
14854301
|
|
|
bénéfice
|
27586559
|
|
|
|
|
|
|
|
27586559
|
sous total
|
67532671
|
0
|
0
|
67532671
|
13755000
|
0
|
14854301
|
6752602.6
|
32170767
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effets primaires bruts avec projet
|
106689625
|
0
|
21144421
|
77909021
|
14779550
|
192747.48
|
22935638
|
7286986.9
|
40382099
|
Effets primaires bruts sans projet
|
189027840
|
0
|
122868096
|
66159744
|
0
|
0
|
66159744
|
0
|
|
oeufs
|
169827840
|
|
110388096
|
|
|
|
59439744
|
|
|
Poulets de chair
|
19200000
|
|
12480000
|
|
|
|
6720000
|
|
|
Effets Nets
|
|
-101723675
|
|
11749277
|
14779550
|
192747.48
|
-43224106
|
7286986.9
|
40382099
|
Tableau 32 : ventilation des effets du projet par agents
économiques
Effets directs
Valeur ajoutée directe 67532671
Cons. intermédiaires 39156954
106689625
98
99
Effets indirects
V.A indirectes
|
10376350
|
Importations indirectes
|
21144421
|
|
31520770
|
Economie réalisée
|
-89974399
|
TRE
|
108%
|
GUIDE D'ENTRETIEN DESTINE AUX RESPONSABLES D'UNE
FERME
AVICOLE
1) Depuis combien d'années exploitez- vous la ferme
avicole ?
2) Quels sont le nombre et le profil d'agents employés
dans la ferme avicole ?
3) Combien de poulaillers disposez vous dans votre ferme ?
4) Quel type de produits avicoles produisez- vous ?
5) Quel est le volume de production mensuelle en oeufs pour
chaque type poulailler :
> Poulailler de 1000 sujets > Poulailler de 2000
sujets > Poulailler de 3000 sujets
6) Quel est le volume de production mensuelle en poulets de
chair pour un poulailler de 1000 sujets ?
7) Quelle est la périodicité de ponte des oeufs
chez les poules ?
8) Quelle est la périodicité de reproduction des
poulets de chair ?
9) Quelle est la source d'approvisionnement des poussins ?
10) A quel type de clientèle vendez- vous les produits
avicoles ?
11) Quelle est la fréquence d'approvisionnement de ces
clients en produits avicoles ?
12) Quels sont les prix pratiqués pour chaque type de
produit avicole ?
13) Quels sont les besoins mensuels en alimentation de la
volaille pour un poulailler de 1000 sujets ?
14) Quels sont les besoins mensuels en produits
vétérinaires de la ferme pour une capacité de 1000 sujets
?
15) Quel est le niveau de perte de poussins lors de la phase de
croissance pour un poulailler de 1000 sujets?
16) Quels sont les besoins en vaccin mensuels pour un poulailler
de 1000 sujets ?
17) Quels sont les équipements et matériels
utilisés dans la ferme avicole ?
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