Université Pierre Mendès France UFR
Sciences de l Homme et de la Société Département des
Sciences de l éducation
Les outils de mise en place
d une démarche qualité
appliquée à l ingénierie de
formation du service Intra-
entreprise du groupe Reed
Business Information
Mémoire de fin d études
universitaires de 2ème cycle
2007/2008
Master 2ème année
Spécialité « Formation, Emploi,
Compétences »
|
Enseignant responsable: Lucile Vadcard Directeur de stage: Eric
Benamou
|
Université Pierre Mendès
France
UFR Sciences de l Homme et de la
Société Département des Sciences de l
éducation
Master 2ème année
Spécialité « Formation, Emploi,
Compétences »
Enseignant responsable: Lucile Vadcard Directeur de stage
professionnel : Eric Benamou
Mémoire de fin d études universitaires
de 2ème cycle
Les outils de mise en place d une
démarche qualité appliquée à l
ingénierie
de formation du service Intra-entreprise du
groupe Reed Business Information
RIVERA Yannick
2007/2008
Table des matières
Table des matières 4
Introduction 6
Le plan de formation 6
Émergence, constitution et évaluation de l
offre de formation 7
La commande de stage 10
Plan 11
Partie 1 : Le contexte du stage 13
A/ L entreprise accueillante 13
Histoire et business-plan de Comundi 14
Comundi, un multi-spécialiste de la formation
professionnelle 14
Comundi en chiffres 15
Les magazines Stratégies et Direction(s) : des
expertises dans leurs domaines respectifs 16
Les relations tripartites impliquées par ce business
model 17
Missions des chargés de formation : 18
B/ Le marché de la formation 19
Partie 2 : Cadre de recherche 22
A/ Méthode 22
Problématique 23
Hypothèses 27
Modèle d analyse et observations 28
B/ Analyse des données 30
Diagramme des causes 30
Structure formelle du groupe de travail étudié
33
Outils proposés aux vues de l analyse de
données 35
Partie 3 : Construction des 6 outils pour l entreprise
38
A/ Contractualisation des relations 1 Service Intra/Formateur
38
Action 1.1 : livret d accueil des formateurs et Action 1.2 :
contrats d embauches des
formateurs 38
Action 1.3 : Proposer une matrice de planification
pédagogique 38
B/ Professionnalisation des relations2 Service Intra /Client
43
Action 2.1 : Guide d entretien à destination des
Responsables de Formation clients. 43
C/ Valorisation des relations 3 Formateur/Stagiaires 48
Action 3.1 : charte de valeurs pédagogiques 48
Action 3.2 : Proposition d un document type
dévaluation à froid et dune aide à destination des
formateurs 51
Conclusion 61
Bibliographie 64
Annexe 1 : Contexte économique du groupe
66
Annexe 2 : exemples de réalisation 67
Annexe 3 : Livret d accueil 69
Annexe 4 : Contrat 70
Annexe 5 : Planification pédagogique Comundi
à destination du formateur. 72
Annexe 6 : Demande d intra via le site internet
73
Annexe 7 : QUESTIONNAIRE PREALABLE A LA FORMATION
74
Annexe 8: GO/NO GO Inter 77
Annexe 9 : La charte pédagogique Comundi
78
Annexe 10 : Exemple d une carte de satisfaction des
apprenants 80
Annexe 11 : Organigramme de l entreprise 81
Annexe 12 : Note d accompagnement des formateurs dans
les modalités d évaluation
des formations Comundi. 82
Annexe 13 : Comptage typologique des exercices
énoncés dans le catalogue Général
2008 84
Annexe 14 : Analyse de la répartition typologique
85
Annexe 15 : Diagramme des causes 86
Annexe 16 : Questionnaire 87
Introduction
L effet le plus important de la réforme de 2004, ce n
est pas l arrivée du DIF ou de la professionnalisation, cest le
questionnement renouvelé de tous et de chacun sur la fonction
réelle de la formation.
La formation doit-elle être au service de la
stratégie de l entreprise, ou à celui du développement
personnel des collaborateurs ? Doit-elle être financée sur un
budget social ou un budget opérationnel ? Avec une logique de
dépense ou une logique d investissement ? Est-on certain de gérer
la formation au maximum de sa prof itabilité eu égard aux sommes
qui sont dépensées ou investies ? De nombreux comités de
direction s intéressent aujourd hui, au-delà du bon
fonctionnement de la formation, à un retour sur investissement, à
une évaluation de ce qu elle est censée rapporter aux personnes
ou aux entreprises.
Le plan de formation
Dupuy (2004) analyse, avec un regard de sociologue, que les
entreprises ont définitivement compris qu elles doivent se structurer
autour du client et non autour de leur offre ou de leur organisation actuelle.
La formation n est pas seulement une question de logistique ou d
ingénierie pédagogique, cest un métier complet dont les
finalités ne doivent plus être la seule réalisation de
stages mais l acquisition de savoirs faire nécessaires à la
réalisation des besoins des clients. Dans une organisation
orientée client, la finalité est que les aptitudes acquises par
les individus profitent à la satisfaction du client final et non
à celle de l organisation elle-même ou à l individu
formé. Par exemple, dans une telle organisation, un commercial n
acquiert pas de compétences pour monter en grade, mais pour être
plus performant vis-à-vis et en face de son client ; son
développement personnel sera un retour pour lui et une
conséquence de sa performance client. Dans ce type d organisation, un
informaticien qui se forme à partir des besoins d une entreprise, doit
le faire avant tout pour que l entreprise ait une meilleure information sur son
marché, sur sa relation client, sur la régulation de sa
production face à la demande, pas pour promouvoir l informaticien.
Dans cette optique, la fonction formation s aligne sur la
stratégie d entreprise pour s assurer que chacun des acteurs des plans d
actions de l entreprise dispose de la compétence nécessaire pour
les mener à bien. Elle réfléchit sur l évolution,
la transformation, la disparition ou l émergence des nouveaux
métiers de l entreprise. Enfin, cette fonction formation doit être
immergée au c ur des projets pour anticiper à terme, les
aptitudes qui seront nécessaires pour optimiser les investissements qu
ils représentent.
Comment intégrer au fonctionnement de l entreprise la
fonction formation pour qu elle permette l amélioration de la production
? La formation semble parfois un budget à dépenser, une
formalité légale, parfois une récompense, une
compensation, voire une punition. La diversification des aptitudes des
employés est nécessaire à l adaptation constante de l
entreprise ; le changement n est pas un évènement ponctuel, il
est une donnée permanente. Lentreprise se restructure pour faire face
aux évolutions de la concurrence, de la demande, du marché, des
technologies ou des réglementations. Il faut être capable d y
répondre en dehors de toute logique de carrière et de
sécurisation des parcours, cest à dire en dehors de toute logique
de développement personnel mais en terme d adéquation de l
entreprise vis à vis des clients.
Lélément qui doit rester à la charge de
la DRH, mais en s appuyant sur cette dimension de production au sein de l
entreprise, cest l employabilité de chaque salarié ; sa
capacité à évoluer en même temps que les exigences
du client, son aptitude à occuper de nouvelles fonctions, à
exercer les métiers dont l entreprise aura besoin. La DRH doit aussi
arbitrer ou consolider les besoins de l entreprise avec les aspirations de
chacun de ses salariés via le plan de formation. Pour Alain
Fernandez, formateur chez Comundi, si l on devait s interroger sur les
finalités du plan de formation et ne retenir qu un seul but, ce serait
celui-ci : le plan de formation doit professionnaliser les ressources
permettant d atteindre les objectifs stratégiques de l entreprise.
Émergence, constitution et évaluation de l offre de
formation
Au niveau de la prospective et des besoins des entreprises,
aujourd hui, au delà de la formation en présentiel, les petites
entreprises réclament de l accompagnement dans le
domaine des ressources humaines. Selon l enquête
nationale 2006 de l INFFOLOR : « La formation est-elle réellement
au service du développement des compétences ? », les
entreprises attendent de l aide dans les trois domaines suivants : la mise en
place du D.I.F. (14,6%), l élaboration des référentiels de
compétences (13,2%) et la gestion des carrières des
collaborateurs (12,2%). L enquête, menée de façon autonome,
est issue d un partenariat très varié : INFFOLOR, CARIF Lorraine,
l AFDEC, l OFEM de la CCI Paris, AFAQ AFNOR Certification, l AFREF et le Centre
Inffo.
Les entreprises attendent aussi de la part des organismes de
formation des améliorations en termes d évaluation des
prestations, de variétés des services, et d aménagement
des temps de stages présentiels. Ceci confirme que l évaluation
est faiblement intégrée dans la culture des entreprises
interrogées. Ces attentes sont retranscrites dans le graphique ci-
après (ibid.).
Lévaluation na pas seulement pour objet de rassurer les
opérationnels et les financiers sur le bien fondé de la
politique, du fonctionnement et des investissements de la formation. Elle est
aussi la conséquence d un certain nombre d obligations administratives,
légales ou réglementaires, dont l imputabilité des
dépenses de formation, l obligation d adaptation des salariés et
le passeport formation. La circulaire DGEFP n° 2006/35 du 14 novembre 2006
rappelle que, pour qu une action de formation soit imputable à la
contribution de l entreprise sur l effort de formation il faut qu elle soit
« réalisée conformément à un
programme qui, établi en fonction d objectifs
préalablement déterminés, précise les moyens
pédagogiques, techniques et d encadrement mis en uvre et définit
un dispositif permettant de suivre son exécution et d en
apprécier les résultats ». Il est donc clair que, par tous
moyens, une évaluation minimum doit être réalisée,
prouvée et tracée, pour que l action de formation soit imputable.
Lobjectif des organismes de formation étant de réduire les
coûts liés à ces obligations légales, ce chantier
pourtant primordial pour la réalisation d une formation, reste aujourd
hui très peu développé dans le lieu de stage.
Ces données montrent aussi que la formation est vue
comme étant la solution au problème de la gestion des carences
concurrentielle des entreprises. Mais quel est le problème au juste
auquel la formation devrait répondre ? Quels moyens se donne-t-on pour
définir les raisons de l émergence d une demande de formation ?
Quelle est la réceptivité des employés à la
solution formation choisie ? Si tout apprentissage ne se décrète
pas et que rien ne permet de l imposer à quiconque ; c'est-à-dire
que tout apprentissage seffectue, pour chacun, à sa propre initiative et
requiert de sa part un engagement personnel ; comment amener la formation
à être une solution efficace pour l entreprise ? Pour
répondre partiellement à ces questions, il faut travailler sur
les conditions et les activités qui permettent aux formés d
investir la formation. Il faut articuler la pédagogie de la
découverte qui donne sens aux savoirs et une formalisation rigoureuse
qui permet de se les approprier (Merieu 2007).
Cette articulation entre didactique et pédagogie dans
le monde la formation professionnelle reste un problème majeur où
les commanditaires de formations souhaiteraient que tout soit facilement
assimilable et transposable directement en situation de travail. Dans le
service Intra dans lequel nous avons effectué notre stage, les demandes
émanant des entreprises sont orientées de prime abord vers une
recherche de solution pour l entreprise et non vers un apprentissage de la
personne. D une part, selon Eric Benamou, la recherche de solutions se traduit
fréquemment par une demande d intervention d experts intervenants sur
des problématiques organisationnelles de l entreprise. D autre part, les
objectifs financiers de rentabilité des entreprises mènent
à une évaluation des individus et de leurs apprentissages dans l
optique de les corréler à une amélioration des
performances et des bénéfices.
La commande de stage
Les organisations de travail comme Comundi tendent
naturellement à l amélioration de leur fonctionnement interne
tout comme le font les organisations sociétales. Cette approche techno
centrée de l organisation de l entreprise reflète un appareil
puissant créé par l'homme : le réseau organisé des
rapports interindividuels, c'est à dire la rationalisation des relations
entre les hommes telle qu'elle est constituée par la
société1. Aucune société ne serait
possible sans cette technique d'organisation. Ces techniques sont
profondément ancrées dans les routines de l entreprise, dans ses
méthodes, dans la totalité de ses procédures de
recrutement, de motivation salariales (primes, intéressement aux
bénéfices) et de ses relations vis-à-vis de l
extérieur (clients, partenaires, prestataires, concurrents). La culture
de l entreprise ainsi que son image externe sont largement infléchies
par la technique d organisation interne et ne sont pas sans effets sur les
prises de décisions à l intérieur de l entreprise. Les
choix en matière d ingénierie pédagogique et de contenu
des formations ne sont alors plus à l'origine d'une réflexion
politique d entreprise mais procèdent d'un engrenage structurel
amorcé par les techniques d organisation mise en place (Rivera,
2007).
Eu égard à son modèle commercial (vente,
marketing, achat), Comundi se plaint de ne pas capitaliser les savoirs faire
des formateurs qui sont tous embauchés comme vacataires. Initialement,
la demande de stage se résumait à recenser et créer des
méthodes pédagogique, à définir un cahier des
charges-type à destination des intervenants-formateurs pour la
création des programmes intra-entreprise et de mettre en forme un
document marketing afin d informer les clients de la philosophie d
apprentissage Comundi. Après les lectures exploratoires et
théoriques nous avons réorienté cette demande afin de la
transformer en commande de stage.
1 Ensemble des individus entre lesquels existent
des rapports durables et organisés, le plus souvent établis en
institutions et garantis par des sanctions; milieu humain par rapport aux
individus, ensemble des forces du milieu agissant sur les individus (Le petit
Robert)
Les théories de l assurance qualité (Bellanger,
1996) recouvrent et dépassent les demandes initiales de Comundi en
termes d objectifs, d évolution du travail et de communication aux
clients. La demande initiale de travailler selon des procédures
établies sera complétée par des orientations
stratégiques, des valeurs, des mesures de comparaison avec les acteurs
du marché, ainsi qu un engagement à l amélioration des
résultats (ibid.).
Nous nous proposons dans ce mémoire de permettre
à Comundi de se doter d outils simples et opérationnels, issu des
pratiques formelles ou informelles existantes permettant une
réorganisation du service Intra par le biais d une démarche
qualité. La question de départ de ce travail de recherche sera
reformulée ainsi : « De quels outils le service Intra de Comundi
doit il se doter pour entrer dans une démarche d assurance
qualité ? ». Nous nous attacherons donc dans ce mémoire,
via le model d analyse des causes d Ishikawa, à rechercher les
incidents sur la qualité pédagogique des formations Comundi.
Plan
Nous aborderons en première partie de ce mémoire
de fin de cycle universitaire le contexte du stage, c'est-à-dire un
panorama du marché de la formation mais aussi celui du positionnement
stratégique de l entreprise accueillante et de son fonctionnement dans
le marché nucléique de la formation professionnelle.
Une deuxième partie sera consacrée au cadre de
recherche et à l analyse des causes des incidents qualités
repérés chez Comundi durant les sessions de formation. Nous
présenterons la méthode de recherche, la problématique et
l analyse des données par le modèle théorique d analyse
des causes de K. Ishikawa. Nous détaillerons ensuite les 3 relations
bipolaires suivantes en nous basant sur la formalisation de la structure du
groupe étudié (Mucchielli, 1967): Service Intra/Formateur,
Service Intra /Client et les relations Formateur/Stagiaires.
Enfin, la troisième partie présentera les 6
outils d amélioration proposés à l entreprise. Ces 6
outils reprennent et tentent d améliorer les trois relations
décrites plus haut. Pour chacun des outils, une approche
théorique sera faite en début de chapitre. Leur mise en place est
aujourd hui effective et reconnu dans l entreprise.
La contractualisation les relations Service Intra/ Formateur
passera par la création d un livret d accueil des formateurs et d un
contrat d embauches des formateurs. Une matrice de planification
pédagogique sera aussi créée afin d appuyer l
ingénierie de formation mise en place par les formateurs Comundi.
Pour la professionnalisation des relations Service Intra
/Client nous présenterons un guide d entretien à direction des
Responsables de Formation clients afin de constituer un argumentaire commercial
ainsi qu un cahier des clauses techniques pour le client.
La valorisation des relations Formateur/Stagiaires sera
étayée par la rédaction d une charte des valeurs
pédagogiques ainsi qu une aide à la rédaction des
évaluations des sessions de formation.
36 800 employés dans le monde 200 bureaux à
travers le monde CA 2006 : 8 milliards d euros
15 000 références de magazines
Reed Elsevier
Lieu de stage
Partie 1 : Le contexte du stage
A/ L ENTREPRISE ACCUEILLANTE
Le stage sest déroulé chez Reed Business
Information, appartenant au groupe de presse Reed Elsevier, au sein du service
Formation Intra de la marque Comundi.
Histoire et business-plan de Comundi
A l origine de la marque Comundi il y eut 2
sociétés distinctes : Les Rencontres d Affaires (LRA), le Centre
de formation au management public (CFMP). En 2000, le Groupe Reed Business
Information (RBI) opère un rachat et lance des conférences sous
la marque Stratégies, magazine mensuel de communication et management.
En 2002, un lancement de conférences sous la marque ESF (édition)
est opéré, puis en 2003, lancement du magazine Direction(s),
à destination des chefs d établissement du secteur
médico-social.
A cette époque, afin de donner plus de clarté
à la marque et de regrouper sous une seule appellation la constellation
des formations proposées, LRA et CFMP deviennent Comundi et Comundi
secteur public. Aujourd hui, le groupe Reed Elsevier, qui possède parmi
15 000 titres de magazines, les journaux internationaux The Lancet ou
encore le New Scientist, se sépare de RBI. Lannonce de ce
changement de stratégie de groupe est détaillée en Annexe
1 dans les dépêches Reuters et AWP.
Comundi, un multi-spécialiste de la formation
professionnelle
Comundi est donc une marque issue des demandes de formation
provenant des différents supports éditoriaux du groupe RBI (ESF,
Direction(s) et Stratégie). Cette création opportuniste doit
permettre d éviter la fuite des capitaux vers les concurrents directs du
groupe.
Cette marque apporte un certain nombre de savoirs faire. En
matière de conception de produits, la marque tente de proposer des
formations à la pointe de l actualité (approche opportuniste), et
de transformer des problématiques terrain en besoin formation. Ceci
passe par la sélection des meilleurs experts du métier sur une
thématique pour l animation des formations (produits distinctifs
vs concurrence).
En matière de commercialisation son approche est
essentiellement basée sur le marketing direct par le ciblage des
consommateurs finaux. Pour information, en 2007, le service Marketing de
Comundi a envoyé 3,6 millions de fascicules comprenant les programmes de
formations spécifiques aux secteurs d activité du client. Dans la
même optique un envoi de 2,9 millions d e-mail, de 350 000 catalogues
marchés et 100 000 fax est effectué. Les offres de formation sont
rédigées par les chargés de produit qui possèdent
tous une formation en école de commerce ou de marketing et qui ne sont
pas experts dans les domaines où ils exercent. Le contenu de ces
formations est pioché dans l actualité et chez la concurrence
afin de maximiser les impacts de vente sur le marché. Un organigramme de
l organisation interne est fourni en annexe 11. Dans ce document, le service
Intra (lieu de stage) est rattaché à la direction commerciale. Ce
service est conçu comme devant répondre aux besoins sur mesures
des clients du service Inter après une démarche de relance
commerciale.
Comundi en chiffres
20 ans d expérience,
22 secteurs d interventions,
700 formations généralistes et
spécialisées,
50 conférences d actualité par an, 10 semaines
spécialisées et 7 congrès,
8 cycles certifiés,
10000 clients (2/3 entreprises - 1/3 organismes publics),
15000 professionnels formés
chaque année (inter- & intraentreprise),
1000 formateurs-experts
Une équipa salariale de 85 personnes en Intra et Inter
entreprise.
Les magazines Stratégies et Direction(s) : des
expertises dans leurs domaines respectifs
Stratégies et Direction(s) sont 2 marques phares sur leur
marché.
Cibles du magazine Stratégies : responsables marketing,
communication, média, agences. 51.6% de parts de marché.
Cibles du magazine Direction(s) : Direction des
établissements sociaux. Le magazine couvre 16.3 % de part de
marché.
Les offres de formations et conférences
développées sous ces marques sont les 2 plus grosses offres de la
division formation (3.6M de CA). Ladéquation de la marque à la
cible des clients renforce l attractivité de l offre de formation. Les
coûts de recrutement par inscrit en session de formation sont les plus
performants sur ces deux marques. Le fait que les ventes soient ainsi
amorcées par les marques de ces deux magazines, a permis à
Comundi de déléguer les savoirs faire en matière d
ingénierie de formation aux formateurs.
Les relations tripartites impliquées par ce business
model
Ainsi Comundi se positionne comme un intermédiaire
entre les demandes de formation et les formateurs eux-mêmes. Cette mise
en relation, par le biais du marketing, exige pour le service formation Intra
et Inter une ingénierie pédagogique sur des thèmes
très variés :
Achats - Services Généraux
Achats Publics - Marchés Publics Administrations publiques
et collectivités territoriales
Cadres dirigeants
Développement Personnel Documentation - Archives - Veille
Droit - Professions juridiques Efficacité professionnelle Etablissements
de santé - Hôpitaux Etablissements sociaux et médico-
sociaux
Gestion - Finance
Immobilier - Urbanisme -
Construction
Innovation - Industrie - Logistique Management des équipes
et des hommes
Marketing - Communication - Relation Client
Qualité - Sécurité - Environnement
Ressources Humaines - Formation Secrétaires - Assistant(e)s
Systèmes d'Information
Le travail des chargés d affaire de l équipe
INTRA ne s inclut donc pas dans une attitude d expert dans les domaines de
formations. Il s agit d organiser la jonction entre les émissions de
demandes et les formateurs repérés.
La plus value du service du groupe RBI, sous la marque
Comundi, est de fournir des propositions commerciales aux formateurs tout en
les soutenant dans l organisation logistique de leurs formations. La
rédaction de l offre (ingénierie pédagogique) est souvent
laissée au formateur. La demande originelle de stage sera traduite comme
la réappropriation et la standardisation de cette pratique au sein de l
équipe Intra afin de rendre cohérentes les pratiques
affichées par la marque.
Les objectifs de vente attribués aux chargés d
affaires en terme salarial impliquent une gestion massive des demandes
affluentes. Les choix des outils, les contenus et les techniques d animation
des formations appartiennent aux formateurs vacataires, la marque Comundi n
imposant jusque là qu une faible pression sur les pratiques. Le
diagramme ci- après représente les relations impliquées
par cette organisation d entreprise.
Diagramme des relations Comundi/Formateurs/clients du service
Intra
Comundi
|
Légende :
Prise en compte de la demande :
Travail de reformulation :
2/ Des outils de communication site+catalogue)
Demandes de formations issues :
1/ des produits éditoriaux
Comundi division
formation
Service INTRA
Formateurs vacataires
Stagiaires de formation
Missions des chargés de formation :
Dans ces relations de service, les chargés de formation
Intra doivent donc s attacher à : Reformuler le besoin émis par
le client
Sélectionner les formateurs
Coordonner des actions : planification des formations,
organisation des réunions-bilans, suivi de l avancement des travaux de l
équipe formation Suivi de la satisfaction de ses clients : analyse des
questionnaires de satisfaction
Mise en relation entre le client et l équipe de formateurs
: traduction des attentes et besoins
Gestion des aspects budgétaires de la formation
Comme nous le voyons, le business model de Comundi,
basé jusqu'à présent sur l embauche de prestataires
vacataires haut de gamme pour mener à bien les formations vendues,
empêche de capitaliser les savoir-faire en matière d animation des
formations. Cette fuite de savoir-faire laisse une marque vidée de
caractère personnel et empêche toute communication sur le contenu
et les formes de l animation vis à vis des futurs clients. La force
principale de l entreprise étant, par le même processus, de
proposer des formations niche (ie sur des thèmes précis
et d actualité).
Dans ce cadre, aucune communication sur les valeurs
pédagogiques de la marque ni sur les outils d apprentissage ne sont
possibles car ils se révèlent être une mosaïque de
pratiques qui sont entièrement déléguées aux
formateurs vacataires.
B/ LE MARCHE DE LA FORMATION
Depuis que la formation existe, en France, elle est
calquée sur une certaine culture scolaire qui voudrait que les
situations d apprentissages soient faites dans un contexte qui serait celui de
la classe. En formation INTER entreprise, le stage de formation règne en
maître et domine plus de 95% de l offre présentée par les
organismes de formation. Pourtant il existe plusieurs modalités
alternatives à ce type de face à face pédagogique. Les
offres INTER Comundi se cantonnent à ces dispositifs classiques qui
permettent de présenter des offres plus lisibles sur le contenu sans s
appesantir sur les modalités d animation.
Selon l étude 2007 de la Fédération
Formation Professionnelle, le marché de la formation est hausse de 9% en
2006/2007 et une projection à 11% d augmentation est faite pour
2007/2008.
Pour les organismes adhérents de la
fédération, les demandes de DIF doublent presque chaque
année. La part du DIF dans l'activité des organismes de formation
est projetée à 7,8% pour 2008. Ce qui représente un
doublement par rapport à 2007. Les entreprises s'adaptent
progressivement à ce droit des salariés et les organismes de
formation proposent des actions promotionnelles axées autours du DIF
(proposition commerciale, catalogue, etc..).
Mais aussi, de plus en plus, la demande de formation
évolue vers une prise en compte des particularités locales. Les
clients recherchent en INTRA des formations plus individualisées et des
formations qui donnent lieu à un diplôme, un titre ou une
certification du type. Les demandes de formation INTRA entreprise
évoluent aussi dans le sens des activités connexes de l'action de
formation. C'est-à-dire les études, le conseil, l
ingénierie, l évaluation des pratiques, la logistique ou l
accompagnement.
Lannexe sur la formation professionnelle du projet de loi de
finances pour 2008 (p 17) précise que, « en 2005, 13 500 organismes
de formation professionnelle continue ont réalisé un chiffre d
affaires de 5,4 Md . 94 % relèvent du secteur privé. Ils ont
formé 7,4 millions de stagiaires. Les organismes privés de
formation se répartissent entre privé lucratif (32 % des
organismes), privé non lucratif (31 %) et individuels (31 %). Ils font
partie des 46 000 entités qui ont renseigné un bilan
pédagogique et financier en 2005 et exercé, à titre d
activité principale ou secondaire, une activité de formation
continue pour un chiffre d affaires global de 8,9 Md . »
Les études PREMIÈRES INFORMATIONS,
éditées par le Ministère de l emploi, de la
cohésion sociale et du logement, découpent pour 2004, cette
répartition suivant le tableau suivant.
Au sein de ces organismes dédiés principalement ou
non à la formation professionnelle, les stagiaires se
répartissent selon les secteurs suivants :
Ces chiffres sont pour nous un indicateur national des tendances
des marchés en fonction du portefeuille d activité ciblé
pour chaque chargé de formation chez Comundi
Partie 2 : Cadre de recherche
A/ METHODE
La mise en situation durant le stage se fait par le partage du
métier des chargés de formation. Durant le premier mois sur le
lieu de stage, nous effectuons à temps plein un travail identique
à celui des chargés de formation. Cette phase d immersion a
été convaincante au vu du nombre de formations vendues et
conçues de façon tout à fait autonome à
différents clients. Cela nous a permis de nous rendre compte du
fonctionnement et des qualités de ce système d organisation et de
commercialisation de sessions de formation. A la suite de cela, la construction
et la mise en place progressive de 6 actions pressenties se feront en
parallèle du métier de chargé de formation. Le double
objectif de ce stage étant de participer à l activité des
chargés de formation ainsi qu à la mise en place des
améliorations proposées. Lannexe 2 présente une liste des
formations vendues ou proposées aux clients durant le premier mois de
stage. Nous ne présenterons pas les formations proposées par la
suite, le document n apportant pas d informations supplémentaires.
La finalité de cette recherche est bien une commande d
ingénierie, cest à dire la constitution d un produit livrable
clé en main à l entreprise. La question de départ, «
De quels outils le service Intra de Comundi doit-il se doter pour entrer dans
une démarche d assurance qualité ? », est donc
orientée vers la mise en évidence des incidents qualité
rencontrés par Comundi. Cette approche de la commande de stage,
via un processus qualité, nous permet de répondre
à la demande d ingénierie par une méthode de recherche
qualitative.
Problématique
a/ Définition de l objet d étude
Le but du stage effectué est donc la mise sous
assurance qualité des processus d ingénierie pédagogique
des sessions de formation du service INTRA de la division formation du groupe
RBI.
Dans le langage commun la qualité est une des
catégories fondamentales de l Être, c est une manière d
être, un attribut propre à lui-même. Selon le Grand Robert
de la langue française cest l aspect sensible et non mesurable des
choses qui s oppose à la quantité. La scolastique quant à
elle distinguait dans la matière les qualités premières,
cest à dire les propriétés fondamentales comme le chaud,
le froid, le sec et l humide.
Comme nous venons de le voir, la qualité renvoie
à une réflexion ontologique sur l essence des choses et des
êtres vivants en nous proposant une typologie des qualités qu une
entité peut posséder a priori. Il en est de même
dans le domaine industriel, mais ici la qualité renvoie à une
unique dimension définie à l avance (norme ISO 8402). Cette
dimension, perçue alors comme l unique catégorie fondamentale de
l Être est la satisfaction des besoins apportés par une
entité.
La norme ISO8402 définit la qualité comme «
l ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui
confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou
implicites ». Dans cette optique, la qualité d une session de
formation de sa construction à sa réalisation correspond à
la corrélation entre la qualité obtenue par le client et la
qualité attendue en amont de la formation. Voir diagramme suivant (
www.centreinfo.fr,
consulté le 24/05/2008).
Nous définirons l objet « session de formation »
comme étant la succession de 4 processus distincts (Dennery, 2005).
1. Le processus de définition, de communication, et de
contrôle de la politique de formation (à la charge du client et de
l équipe Intra)
2. Le processus d élaboration, de validation, de mise en
uvre et de suivi du plan de formation (à la charge du client)
3. Le processus de pilotage du projet de formation (à la
charge du client et de l équipe I ntra)
4. Le processus proprement pédagogique d animation de la
session, qui implique l évaluation. (à la charge des
formateurs)
La démarche qualité appliquée à l
ingénierie d une session de formation doit alors se reporter à l
ensemble de ces processus de définition, d élaboration, de
pilotage et d animation de la formation.
b/ les outils théoriques à disposition
Bellenger (1996) propose, pour la mise en place d une assurance
qualité, quatre approches utiles à l entreprise. Selon l auteur,
il convient de :
1. Travailler selon des procédures
établies
Une procédure n est rien d autre qu un processus
formalisé. La notion de processus sest généralisée
au début des années 1990 pour les directions d entreprises au
travers des écrits de James Champy et de Michael Hammer. Les auteurs
(1993, p45) le définissent comme « une simple série d
activités, qui, ensemble, produisent un résultat ayant une valeur
pour un client ».
Aucune procédure n est proposée aux nouveaux
chargés de formations Comundi afin de faciliter leur intégration
et de présenter les pratiques propres à l entreprise. Cette
étape de clarification s intègre dans une démarche de
qualité qui vise à fournir un vocabulaire commun à toute l
équipe ainsi qu à clarifier les enjeux de sphères d action
des acteurs.
2. Travailler selon des orientations stratégiques et
des valeurs
Le travail des chargés de formation ne se cantonne pas
et ne doit pas se cantonner au respect des procédures. Travailler va
au-delà du suivi d un mode opératoire, il s agit de trouver des
solutions à des problèmes complexes, non pris en compte par les
procédures.
Les orientations stratégiques consistent à
déterminer les objectifs et les buts fondamentaux à long terme d
une organisation puis à choisir les modes d action et d allocation des
ressources qui permettront d atteindre ces buts et objectifs. Ces orientations
sont définies par la direction générale en fonction de la
connaissance de l environnement et de l analyse des capacités de l
entreprise.
La référence à des valeurs affichées
permet de créer un contexte général à partir duquel
les chargés de formation peuvent construire leurs propositions
commerciales.
3. Mesurer en permanence l efficacité des processus en
se comparant aux meilleurs (Benchmarking)
Comparer sa politique et ses méthodes de formation avec
celles d entreprises ayant des préoccupations similaires permet de
valider ses choix. Une veille des bonnes pratiques doit
donc être instaurée afin de regarder les
procédures et les stratégies efficaces qui sont mises en place
par les autres acteurs du milieu.
4. Sengager à améliorer les
résultats
Dans une vision de reengineering, la modification des
processus de fonctionnement se fait par une réévaluation des
procédures. Il faut donc identifier les processus actuels et clarifier
le processus-cible afin de redessiner les procédures en place. Il s agit
en fait d une explicitation des orientations stratégiques et donc d une
évolution des habitudes de travail.
Ces évolutions doivent se faire en partenariat avec les
collaborateurs et à l écoute des besoins client afin d en assurer
l appropriation et la légitimité. Après constitution de la
procédure avec le groupe ad hoc, une phase d évaluation
est nécessaire puis, le cas échéant, une phase de
modifications partielles ou réajustements.
c/ Les impacts de la mise sous assurance
qualité
Dans l industrie, et ce, de façon
générale, la mise sous assurance qualité doit permettre de
donner confiance au client tout en satisfaisant ses exigences de
qualité. Pour l entreprise sastreignant au processus qualité il s
agit de mettre en place un ensemble d actions en vue de garantir le niveau de
qualité attendu. Nous retiendrons ici 3 résultats que l on peut
attendre d une mise sous assurance qualité en formation (Le Boterf,
1992)
1. Donner confiance au client
La finalité de tout système de qualité
est de rassurer les clients quant à la capacité d un processus
à fournir des produits ou des prestations de qualité. Le client,
ici, est double. Il s agit de rassurer à la fois les formés et
les équipes de directions, qui sont à la source des achats de
formation.
2. Satisfaire les exigences qualité des clients
C'est-à-dire satisfaire les exigences explicites et
implicites que le client exprime en matière de service et de produit de
formation. La qualité se mesure donc par l écart entre les
souhaits
(portant sur le produit et le service) et la satisfaction en
aval de la formation. Elle n existe pas, pour nous, dans l absolu, tout
dépend des exigences du client et de notre capacité à les
satisfaire.
3. Mettre en place un ensemble d actions en vue de garantir le
niveau de qualité attendu.
Il s agit d apporter la preuve que l on a tout entrepris pour
répondre à ses exigences. C'est- à-dire de donner à
voir tout un ensemble d actions cohérentes (processus) permettant de
montrer au client que le niveau de qualité sera
régulièrement atteint.
d/ En résumé
Comment adapter la mise en place de ces pistes de
réflexion à la démarche qualité au sein du service
Intra ? Selon la grille de lecture précédente définissant
la mise sous assurance qualité d une session de formation et ses effets,
comment répondre à la commande de l entreprise accueillante ? En
fonction de son contexte, quels sont les incidents qualités
repérés chez Comundi, quelles en sont les causes et quels types d
outils seront les mieux adaptés pour les corriger ? Ces questions nous
guideront au travers de notre recherche afin de répondre à la
commande de stage et à la question de départ De quels outils le
service Intra de Comundi doit il se doter pour entrer dans une démarche
d assurance qualité ? .
Hypothèses
Pour Comundi, organisme intermédiaire entre les
entreprises demandeuses de formation et les formateurs, il s agit de permettre
la mise en place de cette problématique dans les meilleures conditions
possibles pour l entreprise et les salariés. Ceci passe par la
constitution et la vente de programmes ad hoc en fonction des besoins
émis par les clients. Nous pouvons lire dans la norme AFNOR X 50 760
(p4) que « l'activité liée à la formation
professionnelle doit être considérée comme une
activité de service. En tant que telle, elle met en présence des
clients et des prestataires de service ». Ce postulat, pourtant
évident dans une activité de service, génère
beaucoup de questions et relègue les savoir-faire en
matière d ingénierie pédagogique au second plan : toutes
les attentions étant portées sur la normalisation des relations
commerciales. Il s agit dans ce cas de définir un langage commun entre
clients et prestataires. Il faut aider et responsabiliser les entreprises dans
l'analyse de leurs besoins ainsi que dans l'expression de leur demande de
formation et mettre en avant la responsabilité des organismes de
formation dans la clarification de leur offre et dans l'amélioration de
la gestion de leur fonctionnement.
Lassertion de la considération commerciale des
activités de formation constituera notre première
hypothèse de travail, et cest donc au travers du prisme des prestations
de service que nous regarderons les activités liées à la
formation. Nous formulerons cette hypothèse ainsi : l'activité
liée à la formation professionnelle est une activité de
service dont on peut normaliser les relations commerciales entre les clients et
les prestataires.
La seconde hypothèse consiste à avancer que la
mise sous assurance qualité des processus d ingénierie
améliorera l indicateur « Taux de transformation » du tableau
de bord du contrôle de gestion du service Intra. Ce taux est le rapport
entre le nombre de propositions de formation intra rédigées puis
envoyées aux clients, divisé par le nombre de propositions
vendues (actuellement 28 %). Il rend compte de l énergie et du temps
perdus par l équipe en conception et organisation des sessions non
vendues.
Modèle d analyse et observations
Une série d entretiens est menée afin de
percevoir les problématiques et les origines de la demande de stage. Le
protocole d enquête ? de ces entretiens a repris, à partir du
modèle de K. Ishikawa, la recherche des causes de l effet «
Incident sur la qualité pédagogique des formations Comundi».
Ce diagramme est présenté en annexe 15.
De type semi directifs, ces entretiens ont porté sur des
questions ouvertes recouvrant les 5 causes principales de ce modèle,
à savoir : la méthode, la main-d uvre, le milieu, la
matière et
le matériel. Ce modèle permet une approche
causale large des phénomènes étudiés, applicable
à quelques objets que ce soit de par sa spontanéité (Quivy
& Van Campenhoudt, 1988). La rationalité dont il fait preuve en
recherchant la cause comme explication d un phénomène nous semble
parfaitement adaptée au monde de l entreprise. Il est simple et nous
permet de nous adosser à un modèle d analyse préconstruit
détaillant les 5 critères principaux de nos entretiens.
Nous avons recherché dans ces entretiens, les causes de
l effet « Incident sur la qualité pédagogique des formations
Comundi ». Pour cela, nous avons interrogé 19 items répartis
en 5 thématiques de causes probables. La grille d entretien est
présentée en annexe 16.
1. La méthode (4 items) : construction des offres avec
les formateurs, relations internes Comundi, marketing, appui sur les
sociétés s urs
2. La main-d uvre (3 items) : profil des personnes
embauchées, temps alloué à la rédaction, objectifs
salariaux et primes à la vente
3. Le milieu (4 items) : contexte de l entreprise, contexte du
marché de la formation, concurrence directe, relations de prestation
impliquées par le business model
4. La matière (4 items) : thèmes de formation,
différents types de formats (jours et intervenants), questionnaires d
évaluation, ressources en formateurs.
5. Le matériel (4 items) : accueil des stagiaires,
documents pédagogiques, logistique formateur, outils du service
intra.
Cette collecte indirecte des données par questionnaire
est complétée par une observation directe effectuée lors
de la phase d immersion dans le lieu de stage. Elle est faite sur la base de la
même grille d observation que celle des entretiens.
Un comptage direct des occurrences typologiques en
matière d exercices durant les formations Comundi est aussi
effectué. Répertorier de manière exhaustive les termes d
animation de la formation nous fournira un indicateur de la diversité de
l offre Comundi. Le comptage est effectué sur la base exhaustive du
catalogue 2007 Comundi. Il est fourni en annexe 13 et 14.
a/ Ancrages institutionnels et champ d analyse
Afin de faire aboutir ces objectifs, nous embarquons avec nous
toute l organisation de la division formation. Par ordre hiérarchique
des entretiens :
|
Le directeur de la division formation RBI (1 entretien)
Le responsable de l offre et du développement (1
entretien)
Le manager de l équipe Intra (2 entretiens)
Les Business Unit Manager services Interentreprises (3
entretiens)
Les chargés de produits service interentreprises (3
entretiens)
Les chargés d affaires du service Intra (6 entretiens) Un
échantillon de formateur (2 entretiens)
|
B/ ANALYSE DES DONNEES
Diagramme des causes
Nous étudierons dans ce chapitre, la distribution des
réponses recueillies lors de la passation des entretiens semis
directifs.
a/ Analyse catégorielle
Une analyse thématique est effectuée à la
suite des entretiens. Le comptage des unités thématiques
recensées est reporté entre parenthèse dans l annexe 15 :
Le diagramme des causes. Les causes d incidents qualité sur les sessions
de formation qui n ont pas été citées en entretien ne sont
pas reportées dans le diagramme afin d en alléger la
présentation. Ces
questions n ont pas été jugées par les
personnes interrogées comme étant à l origine des
incidents qualités.
Méthode : La méthode de travail est la
catégorie où nous retrouvons le plus de thème
cités. Le ciblage des besoins des besoins ? (12) et la constitution des
programmes (10) sont les indicateurs les plus fréquents de notre
diagramme.
Milieu : Le moins cité d entre tous. Toutefois, il est
à noter une mauvaise connaissance globale des pratiques concurrentes.
Main-d uvre : notons ici une mauvaise connaissance des
attentes et du vocabulaire de la part des individus interrogés (5).
Comme dans la catégorie Milieu , des indicateurs financiers
apparaissent. Nous avons choisi de ne pas les traiter ici, même si il est
important de les souligner. En effet, la totalité du fonctionnement de
la société Comundi se fait sur le versement de primes d
intéressement aux salariés. Ces primes influent sur le type de
formation délivrée ainsi que sur la façon de les
construire car elles motivent les rendements de production. Même si ce
point semble important, nous ne l avons pas introduit dans notre
démarche qualité car il dépasse largement les missions
confiées à un stagiaire de Master.
Matière : Les nouvelles formations (4) et les nouveaux
formateurs (6) semblent être une des causes des incidents
qualités. Les évaluations proposées sont aussi très
souvent citées (5) comme ne permettant pas des réajustements sur
les contenus faute de retour ou de construction des indicateurs mesurés
(6).
Matériel: Les documents pédagogiques à
destination des stagiaires (8) et les outils partagés (8) par l
équipe ne permettent pas des sessions de formation de qualité
selon les sources.
b/ Analyse qualité
Cette analyse des occurrences citées lors des
entretiens se base sur les quatre piliers de la mise sous assurance
qualité présentés en partie théorique. Elle permet
de repérer les causes des incidents qualités regroupés en
termes de procédures, de valeurs, d efficacité et d
amélioration. Ces quatre points sont définis dans le chapitre
problématique, comme étant ceux permettant la mise en place d une
démarche qualité.
Travailler selon des procédures établies ne se
fait pas systématiquement dans les différentes tâches du
chargé de formation. La phase d entretiens et la phase d immersion du
stage ont permis de procéder à une approche des
différentes procédures implicites mises en place par l ensemble
de l équipe. Révéler ces enchainements d actions à
permis de mettre en avant les dysfonctionnements connus de tous mais jamais
traités et les pertes de temps liées aux connexions difficiles
entre les parties du processus. Il ne s agit pas de reconfigurer les processus
de l équipe Intra, mais simplement de les stabiliser et de formaliser l
enchainement des actions sous forme de procédures. Le diagramme des
causes pointe une lacune de constitution des programmes (10), un mauvais
ciblage des besoins (12) et un manque d outils partagés (8).
Travailler selon des orientations stratégiques et des
valeurs reste quelque chose d implicite dans le travail de tout un chacun ? au
sein du service Intra (Mauvais ciblage des besoins (12), Documents
pédagogiques de stage de qualités variables (8)). Annoncer une
approche pédagogique pour les marques de RBI permettrait, en quelques
lignes, de donner à voir aux clients une certaine identité. Ce
manque de visibilité est souvent décrié par les clients
lors des rendez vous commerciaux. En effet, la griffe Comundi en termes de
formation n apparait pas clairement.
Mesurer en permanence l efficacité en se mesurant aux
meilleurs. Ce regard critique sur les bonnes pratiques de conception et de
vente des formations va dans le sens dune amélioration constante des
formations fournies par Comundi. Dans un marché concurrentiel comme la
formation, il convient d avoir une visibilité maximum afin de, à
minima, ne pas se faire distancier par les autres acteurs du milieu.
Cette mesure de comparaison des bonnes pratiques avec les entreprises agissant
sur un
même marché est une autre action à mettre
en place pour engager une assurance qualité. Les causes Faibles
connaissances des attentes et du vocabulaire des clients (5) et Mauvaise vision
des pratiques (6) nous semblent révéler des lacunes dans ce
sens.
Sengager à améliorer les résultats
demande une certaine souplesse dans les procédures proposées
à l entreprise, mais demande aussi une curiosité vis à vis
du marché de la formation. Cette veille globale sur le marché de
la formation professionnelle, en plus d être peu effectuée, n est
relayée par personne au sein du service. Il s agit ici d une demande d
explicitation des orientations stratégiques et donc d une
évolution des habitudes de travail. Les causes Trop de demandes de
sessions à faire par jour (3) et Primes au chiffre d affaire
par rapport aux formations vendues (3) peuvent être un frein
à l amélioration des résultats. Les nouveaux formateurs
(6) ainsi que les faibles retours des évaluations (5) et le nombre de
critères mesurés (6) empêchent toute amélioration
des résultats, faute de feed back sur les sessions
précédentes ou de renouvellement dans les pratiques.
Structure formelle du groupe de travail
étudié
Afin de schématiser les relations entre les acteurs et
de bien saisir le travail de chargé de formation Comundi, nous
présentons ci-après une structure du groupe (Mucchielli, 1967)
constitué par le service Intra, les formateurs, les stagiaires et les
clients. Cette structure formelle du réseau de communication
présente les acteurs principaux mis en cause dans la relation
commerciale de construction d une session de formation. Chacune des relations
est symbolisée par une flèche à sens unique. Les
encadrements de textes correspondent aux évènements permettant la
mise en relation des protagonistes. Ce schéma est issu de l observation
directe du travail de chargé de formation.
Demande entrante de formation Intra
Responsables de formation client
Emission du besoin
Relation 2
Reformulation
Prise de contact client
Structure formelle du groupe :
Service Intra/Formateurs/Stagiaires/Client
Comundi division formation :
Service INTRA
Conventionnement
Stagiaires de formation
Relation 1
Evaluation
Retours programmes ad hoc
Relation 3
Formateurs vacataires
Animation
Cette formalisation de la structure du groupe valide notre
première hypothèse. En effet, les relations commerciales entre
les clients et les prestataires liés à la formation
professionnelle peuvent être normalisées. Nous en proposons un
modèle à travers cette structure formelle de groupe suivant l
approche théorique empruntée à M uoehiell i (1967).
Lobjectif de cette présentation restant de proposer des
outils de mise en place d une démarche qualité durant le stage,
nous présenterons à la suite de ce recueil de données 6
outils
s axant autour des processus d une session de formation.
Suivant l hypothèse 1, nous introduirons cette démarche
qualité dans les relations commerciales formalisées ci-dessus
(relations 1, 2 et 3) entre les responsables de formation clients, les
formateurs vacataires et les chargés de formation Comundi. Ces outils
devront permettre de gonfler les ventes par une amélioration du taux de
transformation (Hypothèse 2) à la suite d un gain de confiance
donnée au client, la satisfaction de ses exigences et la
traçabilité des étapes de mise sous assurance
qualité (Le Boterf, 1992).
Outils proposés aux vues de l analyse de
données
Il est possible désormais de catégoriser les
relations commerciales définies par le diagramme de Muoehielli et d y
appliquer les causes des incidents qualités repérés lors
de l analyse des données dans le diagramme des causes. Seule les
catégories Matière, matériel et méthode seront
retenues. La main d uvre et le milieu ne constituant pas des catégories
exploitables au vu de nos retranscriptions. Les réponses
apportées en termes d outils suivront les exigences d une
démarche qualité comme définie par Bellenger (1996) et
devront couvrir les 4 processus des sessions de formation de leur
définition à leur animation (Dennery, 2005).
Relation commerciale
|
Catégorie et indicateurs des
incidents qualités
|
Nature de l outils à fournir
|
Service Intra/ Formateur
(relation 1)
|
Matière: nouveaux formateurs
|
Travailler selon des orientations
|
|
Matériel: Documents pédagogiques de
|
Procédurale
|
stage de qualités variables Méthode: Pas de
méthode de
|
constitution des programmes Intra
|
Service Intra /Client
(relation 2)
|
Méthode: Mauvais ciblage des besoins
|
Procédurale & Benchmarking
|
|
Formateur/Stagiaires (relation 3)
|
Matériel : Aucun outil partagé sur les
|
Travailler selon des valeurs
|
orientations à donner aux programmes
|
|
Matière: Faibles retours des évaluations
précédentes
|
Améliorer les résultats
|
Le choix de la nature de l outil à fournir à l
entreprise constitue la première étape proprement dite de la
réalisation physique de l outil. Ici cest la créativité du
chercheur (Quivy, 1988) qui rentre en jeu. Par exemple, la relation 2
Intra/Client se voit contrainte, d après les entretiens, par un
problème de méthode dû à un mauvais ciblage des
besoins. Nous avons choisi ici d y répondre par une solution
procédurale. Ce choix est motivé par les théories de la
mise sous assurance qualité mais rien ne nous indiquait si il valait
mieux y répondre par une approche procédurale ou un outil
décrivant les orientations par exemple. Ces choix sont effectués
en fonction de nos connaissances du milieu industriel, des attentes de l
équipe et tentent de créer un équilibre entre ces
différentes attentes.
a/ Contractualiser les relations 1 Service
Intra/Formateur
Matière :
|
Action 1.1 : Rédaction d un livret d accueil des
formateurs présentant les
|
|
engagements Comundi et nos attentes vis-à-vis du contenu
pédagogique minimum des formations.
Action 1.2: Annoter les contrats d embauches des formateurs d
une clause de
|
contenu pédagogique des formations en rapport avec la
norme afnor (évaluation, cas pratiques etc ). Ceci est simplement un
amendement de l article 2 des conventions actuelles.
|
Matériel :
|
Action 1.3: Proposer une matrice de planification
pédagogique type à remplir
|
|
avec le formateur afin d assurer à minima les
informations présentes dans les propositions commerciales
envoyées aux clients. Ce document permet au formateur d expliciter sa
séance d apprentissage en amont de la formation. Comundi peut alors
communiquer sur son offre.
|
b/ Professionnaliser les relations 2 Service Intra /
Client
Méthode:
|
Action 2.1 : Construction d un guide d entretien
à destination des Responsables de Formation clients. Ceci constitue
également un argumentaire pour le service commercial en leur fournissant
la trame des problématiques phares à questionner chez les
responsables formation clients.
|
c/ Valoriser les relations 3 Formateur/ Stagiaires
Matériel :
|
Action 3.1: Rédaction d une charte de valeurs
pédagogiques véhiculées dans les
|
|
formations Comundi. Cette charte est un des médias sur
lesquels Comundi peut s appuyer afin de garantir les qualités de ses
formations.
|
Matière :
|
Action 3.2 : Proposition d un document type d évaluation
à froid et d une aide à
|
|
destination des formateurs.
|
Partie 3 : Construction des 6 outils pour l
entreprise
A/ CONTRACTUALISATION DES RELATIONS 1 SERVICE
INTRA/FORMATEUR
Action 1.1 : livret d accueil des formateurs et Action 1.2
: contrats d embauches des formateurs
Ce livret d accueil doit permettre de travailler dans des
conditions claires avec les formateurs vacataires. Il présente leurs
obligations vis-à-vis de l entreprise et des stagiaires. Le document
entier ne sera pas présenté ici du fait de son importance de
volume. Nous avons mis à disposition, dans l annexe 3, le volet
incombant aux obligations pédagogiques du formateur durant une session
Comundi.
Lannexe 4 présente la déclinaison du livret d
accueil en contrat de travail. Le point nouveau de ces engagements est la prise
en compte explicite d un contenu pédagogique et l affichage d une
attente de qualité. Cette qualité des formations passe par l
affirmation des attentes de Comundi en matière de reformulation des
demandes entrantes (cf. action 1.3) et d évaluation des sessions de
formation (cf. 3.2).
Action 1.3 : Proposer une matrice de planification
pédagogique
L'ingénierie pédagogique sera définie
comme étant la science de l'élaboration d'un dispositif
d'apprentissage. Comme on le voit, l ingénierie pédagogique
dépasse l ingénierie de formation, dont l objet est limité
à la conception et à la mise en uvre d actions de formation dont
on a décidé qu elles sont la réponse à la
problématique. Lapprentissage peut demander
d autres modalités pédagogiques et un
accompagnement managérial plus important. L ingénierie
pédagogique est à l ingénierie de formation, ce que la
stratégie est à la tactique.
On parlait déjà beaucoup d ingénierie
pédagogique, avant la réforme de 2004. Lexercice était
réservé aux grandes entreprises, bien structurées,
maîtrisant suffisamment les fonctions logistiques pour consacrer du temps
à cette activité à forte valeur ajoutée. Encore
que, dans ces grandes entreprises, et faute de background suffisant, cette
fonction d ingénierie pédagogique a souvent été
externalisée et confiée aux cabinets de formation.
Chaque fois qu un projet d envergure se présente, les
consultants externes sont sollicités pour apporter, à la fois
leur connaissance sur cette ingénierie, mais également leur
expérience sur les erreurs et réussites identifiées
ailleurs, ainsi que les innovations que l on attend vainement.
Au total, l offre reste souvent un stage en présentiel,
issu du catalogue Comundi avec des innovations (ou non) en matière de
théâtralité de l animation ou de jeux utilisés. Pour
ce qui est de l ingénierie pédagogique, il faudra encore
attendre. Nous nous cantonnerons ici à la rédaction d un document
d aide à la construction des sessions de formations c'est-à-dire
à de l ingénierie de formation.
L offre Comundi se résume à une
énonciation d objectifs formulés en questions ou en terme d
acquisition de savoir-faire. 265 des 512 formations (52%) du catalogue 2008
présentent clairement un exercice pratique durant le stage en
présentiel. Sur ces 265 formations proposant des exercices pratiques,
les trois premières conditions répondent à la
moitié du comptage total. Cette pauvreté de l offre
pédagogique en matière de présentation d exercices lors
des stages est pointée comme étant une lacune. Les annexes 13 et
14 présentent le comptage et l analyse de la répartition
typologique des exercices dans le catalogue général 2008.
In fine nous retiendrons que seulement 52% des
formations présentent des exercices d application. La moitié des
exercices (médiane) sont présentés comme étant des
« études de cas », des « exemples d application » ou
des « exercices, test, entrainement ». Cette lacune
dans la diversité de l offre du catalogue ne semble pas
révélatrice des pratiques de terrain des formateurs. Le document
de planification pédagogique des formations doit être un outil
d explicitation des pratiques, construit dans le double
objectif de capitaliser les savoir-faire des formateurs en matière de
transmission ainsi que de les aider à la rédaction d objectifs
opérationnels clairement énoncés.
a/ Fixer un objectif opérationnel
Guy le Boterf (1993) nous indique les exigences de la formulation
des objectifs pédagogiques.
1
|
Les objectifs pédagogiques sont-ils réellement et
visiblement liés aux objectifs de formation ?
|
2
|
Couvrent-ils tous les objectifs de formation sans laisser de
zones d ombre ?
|
3
|
Sont-ils formulés du côté des formés
?
|
4
|
Sont-ils formulés en terme de résultats?
|
5
|
Indiquent-ils les conditions réelles dans lesquelles ils
seront observés?
|
6
|
Sont-ils à la portée des formés ?
|
7
|
Indiquent-ils le niveau d acquisition prévu?
|
Un objectif pédagogique débute toujours par la
locution :
« A l issue de la séquence de formation, les
apprenants seront capables de »
Nous partons du principe que la rédaction des objectifs
pédagogiques mènera les formateurs à diversifier leurs
pratiques de transmission. Cette diversification de l offre en stage
présentiel, axée sur la présence d exercices multiples,
mènera à la différenciation pédagogique
améliorant ainsi les apprentissages.
Raymond (1987, p47) soutient que la différenciation
pédagogique est une « démarche qui cherche à mettre
en uvre un ensemble diversifié de moyens, de procédures
d'enseignement et d'apprentissage, afin de permettre à des
élèves d'âges, d'aptitudes, de comportements, de
savoir-faire hétérogènes mais
regroupés dans une même division, d'atteindre, par des voies
différentes, des objectifs communs, ou en partie communs ».
Mais alors, comment différencier ? Il faut distinguer les
différences quantitatives et les différences qualitatives dans l
approche des stagiaires sur les sujets traités.
Un score d apprentissage insuffisant révèle des
lacunes et donc une remédiation des contenus. Les diversités
culturelles et cognitives doivent être prises en compte et doivent faire
l objet d adaptation de la part du formateur envers ses stagiaires. Donc la
diversité des médiations et des médiateurs, l implication
du stagiaire dans l évaluation, et la valorisation de
l'expérience personnelle seront les points-clé de cette
différenciation des méthodes de transmission. Il faut alors
varier les modes de présentation du savoir (montrer, expliquer, faire
rechercher, faire trouver/expérimenter...) ainsi que les circonstances
(les types de tâches, les supports, les formes de groupements, les
rythmes, les modalités d'évaluation, les modalités de
remédiations ...) (Perrenoud, 1995, 1997)
b/ L utilité du DOME
Utilisé dans la gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences, le DOME est un acrostiche qui reprend les quatre
termes suivants :
|
Débutant Occupant
|
|
Maîtrisant Expert
|
Il s agit des 4 étapes par lesquelles passe une personne
qui progresse sur une nouvelle fonction ou un nouveau métier.
Le schéma ci-dessous nous permet de comprendre à
quoi correspond chacune de ces étapes.
COMPETENCE
E
M
INCONSCIENCE
O
D
CONSCIENCE
INCOMPETENCE
Selon cette typologie (Raymond, 1987), Le Débutant est
inconscient de son incompétence, par définition, il ne sait
pas quil ne sait pas. Il est devant une problématique de
découverte, puis d adaptation.
LOccupant est, lui, conscient de son incompétence,
il sait quil ne sait pas. Il a appris les techniques,
emmagasiné les connaissances, il lui manque l expérience. Il a la
capacité à faire mais pas encore l habileté.
Puis l occupant devient maîtrisant. La capacité
à faire est devenue concrètement un savoir- faire , l individu
rentre dans la position de quelqu un qui sait qu il sait.
Enfin, le Maîtrisant peut devenir un Expert, quelqu un
qui ne sait pas qu il sait.
En résumé de ce DOME et pour comprendre à
quoi il nous servira, une personne, quelle que soit son expérience ou
son âge, voire son expertise dans un certain nombre de domaines, est
débutante dans un autre, même proche des siens.
Lannexe 5 présente un document pré-rempli
à fournir aux formateurs afin de co-rédiger avec les
chargés de formations de Comundi des sessions Intra de qualité et
présentable facilement en terme d acquisition et de moyens
pédagogiques. Ce document a été rédigé
à la
suite des entretiens de stage, afin de répondre aux
attentes de l équipe avec un contenu basé sur la
littérature citée plus haut. Très utilisé dans le
service, il permet aux formateurs de donner des objectifs pédagogiques
clairs et hiérarchisés en fonction du niveau des stagiaires.
Cette normalisation des rédactions du cadre de la formation permet une
présentation-type à fournir aux clients, tout en influant sur la
qualité de rédaction fournie par les formateurs.
B/ PROFESSIONNALISATION DES RELATIONS2 SERVICE INTRA /
CLIENT
Action 2.1 : Guide d entretien à destination des
Responsables de Formation clients.
Les processus d'étayage sont décrits en
psychologie comme étant à l origine de la mise en place de
formats d action. Ils régulent les échanges et les consolident en
guidant le novice via des standards (i.e. des patterns
réguliers et ritualisés). Ils doivent permettre au novice de
s'autonomiser vers des conduites de résolution ?. Ce document doit donc
s attacher à la présentation de la tâche d
ingénierie pédagogique que les chargés d affaires ne
pouvaient prendre en charge pour des raisons de techniques organisationnelles
et/ou de savoir-faire.
Répondre à une demande de formation, cest pour
le prestataire de formation une action où il engage ses
compétences et son intelligence. Des données très
différentes sont en jeu : le désir d apporter son assistance
à la résolution d un problème, le gout du défi, l
intérêt qu il porte au demandeur, la nouvelle
référence à conquérir, le chiffre d affaire
Recevoir une demande de formation, cest d abord l accueillir, la comprendre et
l analyser. Vérifier la pertinence des objectifs présentés
face aux situations vécues et aux difficultés des acteurs
concernés est ensuite nécessaire. L identification des
données à prendre en compte va conditionner la structuration de
la réponse (Lambrecq, 2005).
Le travail de reformulation doit s inscrire comme un automatisme
de la procédure de réponse à une demande de formation
Intra. Pour ce faire, un guide d entretien est rédigé pour
Comundi afin d aider les chargés de formation dans leur
travail. Ce guide est un préparatoire à la rédaction d un
cahier des charges claire et exhaustif des besoins du client et de son
contexte. Pour se faire il doit permettre d apporter toutes les informations
utiles à la conception d une séquence de formation.
Concevoir une séquence de formation nécessite de
:
Sinformer sur le contexte en faisant un inventaire des
données du contexte et de la situation (ex : création de l
entreprise, nature des activités, organisation de travail)
Préciser la compétence (objectif général) en
fonction du niveau des apprenants et du temps imparti
Identifier les composantes de la compétence et
déterminer les objectifs spécifiques des séances
Préciser le nombre de séances nécessaires
Déterminer les principes qui vont orienter la
démarche pédagogique (des buts)
Ces rubriques inhérentes à la bonne
rédaction d un cahier des clauses techniques apparaissent
également dans la norme NF X 50-755 sous une typologie
différente. Cette norme à destination des responsables de
formation (RF) en entreprise précise la procédure à
adopter pour l élaboration de projets de formations. Nous ne
rechercherons pas dans ce questionnaire à connaître la pertinence
de la demande de formation afin de ne pas se couper du client. Et cela
même si l action de formation n est pas « la seule réponse
pour répondre à un problème de l entreprise, cest un moyen
parmi d autres dont il faut systématiquement s assurer de la pertinence
» (ibid. p4). Il est fréquent de voir, en Intra, des
sessions de type action qui reprennent les principes de l audit et de
la consultance. Ces produits sont vendus sous l appellation formation,
même si ils en dérivent partiellement en ne proposant pas d
évaluation par exemple.
a/ Un objectif de rentabilité
Le service Intra reçoit une partie de ses demandes de
formation directement du site internet Comundi. Ces demandes sont laconiques et
nécessitent d être étayées afin de fournir une
solution formation adaptée aux besoins de l entreprise. Un exemple de
demande directe de formation est proposé en annexe 6.
Lobjectif de cette grille d entretien est d apporter aux
clients une aide à la rédaction de leur propre cahier des charges
techniques. Il constitue aussi un point d ancrage de l argumentaire des
commerciaux Comundi et permet de rassurer les RF sur notre savoir-faire et
notre plus- value. Il se doit d étayer les 6 problématiques
principales des RF et de permettre de les prendre en considération dans
les entretiens préalables. Il vient remplacer ou à minima appuyer
le travail du responsable de formation du client. Ce document fournit une liste
des informations à récolter pour Comundi pour les demandes de
formations dont le volume ou l'adaptation aux besoins de l'entreprise cliente
sont tels qu'ils ne peuvent pas être satisfaits par des actions de
formations standard.
Selon l enquête nationale 2007 INFFOLOR, le premier
critère de choix des entreprises en matière de formation est l
adaptation du contenu à leur problématique. En traduisant cette
donnée suivant notre perspective, ce critère met l accent sur la
compréhension que Comundi a des besoins de l entreprise. Ces
données placent la compétence et le professionnalisme des
formateurs en seconde place.
Il est donc plus important de comprendre les besoins de l
entreprise et d inscrire nos formations dans ce cadre de réflexion que
de proposer en façade des formateurs experts et reconnus dans leur
domaine. Afin de rassurer les acheteurs et de gonfler les ventes, il convient
de percuter au mieux les acheteurs sur l adaptation de nos produits à
leurs besoins.
Lambrecq (2005) propose d appréhender, cette analyse
par l angle de l inventaire des données du contexte de la situation.
Comme la demande de formation s inscrit dans le milieu de l entreprise du
demandeur, elle est porteuse de ses difficultés. Divers handicaps
nuisent à son efficacité. Confronté à ce contexte
interne, il s agit de prendre de la hauteur et de faire émerger une
réelle commande de formation. Les difficultés rencontrées
seront alors les racines de la demande.
b/ La cible du questionnaire
Suivant la même étude, les décideurs d achats
se repartissent comme indiqué dans le graphique suivant :
La population des responsables des ressources humaines et des
responsables de formations représente 35 % du poids décisionnaire
de l achat de sessions de formation. Cette population est
particulièrement ciblée par le questionnaire d entretien
préalable. En effet, il est nécessaire de rassurer ce public
acheteur sur la qualité de nos sessions de nos formations Inter.
c/ Sommaire des points abordés
Ce document doit donc permettre de rédiger, avec le
client, l appel à devis émis normalement par le responsable de
formation commanditaire du produit. Il présente la négociation
des conditions et des objectifs de formation en questionnant sur : Qui
êtes vous ?
Qu attendez-vous en tant qu entreprise ? Quelle est la population
concernée ? Quel est le cadre d'intervention ? Quelle évaluation
prévoir avec l'organisme de formation ?
Le document « QUESTIONNAIRE PREALABLE A LA FORMATION
Etayage des 6 problématiques majeures du RF client. »
présenté en annexe 7 comporte les 6 rubriques suivantes :
1. Identité et fonctionnement de 4. Le contexte de l
intervention
l entreprise 5. Le dispositif d évaluation
2. Les attentes de l entreprise 6. Budget et concurrence
3. Le public cible
Après la collecte des thèmes nécessaires
à aborder dans la rédaction d un cahier des clauses techniques
auprès des normes françaises, nous amorçons une
observation des pratiques en cours. Ce benchmark nous porte vers les
sociétés plus évoluées sur le plan de l
élaboration pédagogique des formations. Sur ce point, la Cegos
semble être un interlocuteur pertinent. Suite à leur participation
aux commissions paritaires des normes NF- X 50, des outils complets et
adaptés sont mis en place dans des procédures fortement inscrites
dans les pratiques. Lannexe 7 est constituée à partir des besoins
de l équipe, de la norme NF-X 50, et des bonnes pratiques mises en place
à la Cegos. Aujourd hui très utilisé dans l équipe
de chargés de formation Comundi, il permet à tous de capitaliser
et de présenter les contenus de formations sous une forme standard.
Ce questionnaire préalable a été
complété par une aide à destination des chargés de
produits constituant les sessions Inter. Hors de la commande de stage, ce
document de procédure créé apparaît en annexe 8 et
constitue une déclinaison de l annexe 7 pour le service Inter. Il est
basé sur le modèle des procédures industrielles dites
Go/No Go qui sont des procédures d appui à la prise de
décision. Il reprend de façon hiérarchique les questions
à se poser avant de prendre la décision de constitution d une
session Inter.
C/ VALORISATION DES RELATIONS 3 FORMATEUR/
STAGIAIRES
Action 3.1 : charte de valeurs pédagogiques
Le non-affichage des valeurs de la marque est un
décrochage vis-à-vis de nos concurrents, qu il sagisse de petits
cabinets ou de grands groupes.
Sans chercher à infléchir ni à
circonscrire les pratiques des formateurs dans un cadre proposé par la
marque, il convient de rassurer à minima les responsables
formation client (ou les acheteurs), afin d augmenter les ventes par l
amélioration de la notoriété de Comundi.
La charte d une entreprise se compose de tous les textes qui
identifient cette entreprise. Ce sont les textes fondateurs et les textes pour
l action. Pour Favry (2005), les premiers donnent le sens : la valeur
fondamentale, les règles et principes, le crédo. Les seconds
précisent ce qu il convient de faire : les orientations
stratégiques, les domaines d activités stratégiques, les
objectifs à court et moyen termes, l organisation
générale. La charte, réclamée par l organisation
apprenante, est héritière du projet d entreprise et de la plus
récente vision du projet d entreprise. (Favry, 2005)
Cette charte a pour objectif d être diffusée
à tout moment de l activité de l entreprise. Que ce soit par les
formateurs, les commerciaux ou par les services de communication interne et
externe. La capacité à incarner dans le quotidien les textes de
la charte peut être le facteur de réussite d une progression des
indicateurs de vente. Dans cette optique, elle fût rédigée
en partenariat avec le service marketing de Comundi et les chargés d
affaires du service Intra. Aujourd hui elle est diffusée en catalogue et
dans les lettres de marketing direct diffusées auprès des
prospects.
La charte doit répondre à six questions
regroupées en trois thèmes :
1. Les sens
Que seront nous ?
Quelles références communes partageons-nous ?
3. Laction
|
Que ferons-nous ? Comment le ferons-nous ?
|
5. La fierté
Que gagnerons-nous ?
Quel service apporterons-nous ?
a/ Etude des bonnes pratiques
Les concurrents parlent plus facilement de formations «
sur-mesure » plutôt que de formation « Intra ». De plus,
certains affichent clairement les méthodes pédagogiques
employées lors des sessions. Cegos particulièrement, en occupant
une partie de la presse spécialisée, ils affichent plus que les
autres, une place affirmée dans l apport de la pédagogie dans la
formation professionnelle.
Cegos Way of learning : une expertise pédagogique
unique et les 12 principes pédagogiques (catalogue 2007)
EFE : notre démarche pédagogique (en catalogue 2007
p15)
DEMOS langues : Une pédagogie
éprouvée (catalogue 2007)
De multiples cabinets de conseils affichent aussi leur
méthode et leurs outils particuliers dans l approche de la formation.
Ces cabinets appuient parfois leur savoir-faire par une édition de
livres spécialisés. Chez ESF beaucoup d exemples vont dans ce
sens-là. Cette devanture éditoriale est reprise dans les supports
de communication des cabinets de formation et sert d appui au savoir-faire des
formateurs durant les sessions avec les stagiaires.
Question :
A communiquer sur une charte en construction, ne risque t on
pas de présenter aux clients des valeurs qui ne sont pas encore
partagées dans les faits par les collaborateurs de
l entreprise, et donc faire passer nos produits pour ce qu ils
ne sont pas ?
Réponse :
Participer, par la
fréquentation d un vocabulaire métier et dune
position pédagogique définie, peut, via un
phénomène de transfert des valeurs et d autoréalisation
des prophéties, conduire les collaborateurs à acquérir
aussi les valeurs associées à la charte (Bressoux, 2003).
La rédaction de cette charte se base sur les travaux de
Bressoux et Pansu (2003) qui avancent 9 postulats d apprentissage en milieu
scolaire ainsi que ceux de Sophie Couraux (1993) qui présente des
postulats axés sur la formation professionnelle. Nous en retiendrons
particulièrement qu un individu apprend :
1. Sil comprend
2. En faisant la relation entre la formation et son vécu
métier
3. En intégrant les objectifs de la formation
adaptés à ses problématiques de travail
4. En agissant et en s engageant dans le processus de
formation par des actes de participation
5. En recevant les feed-back adéquats du formateur lors
des réussites et des échecs
6. En étant immergé dans un groupe afin de
favoriser un apprentissage socioconstructiviste
7. Par imitation des pratiques expertes
8. Par immersion dans un contexte pertinent
ou touchant émotionnellement
9. Par la création de plages de libertés dans la
formation
La charte constituée sur cette base, est
présentée en annexe 9. L attente des collaborateurs Comundi
était très grande sur cette question. Le travail d aller-retour
et de ciblage du contenu a demandé la collaboration de toutes les
personnes du service formation de RBI. Cette condition obligatoire à l
acceptation par tous du document nous a mené à une
rédaction consensuelle et peu affirmée sur les valeurs de
Comundi. La gageure de sa
pertinence au sein de l entreprise réside dans le fait qu
elle sera diffusée dans le catalogue 2009 Comundi.
Action 3.2 : Proposition d un document type d
évaluation à froid et d une aide à destination des
formateurs
a/ Etat des lieux des pratiques dévaluation des
formations en entreprise
Nous nous baserons ici sur l étude nationale INFFOLOR
de 2006 : La formation est elle réellement au service du
développement des compétences ?
Il était, entre autre, question de savoir dans cette
étude, si, à l issue de la formation, les collaborateurs des
entreprises bénéficiaient d un plan de mise en uvre
planifié des connaissances acquises. A l issue de l enquête, on
peut conclure que si l envoi en stage de formation reste l
élément rendant le salarié « plus compétent
», il n y a pas de « gestion post formation » formalisée.
Les entreprises disent « ne pas planifier de temps pour la mise en uvre
des acquis de la formation dans le champ professionnel » (p 4).
63% des entreprises reconnaissent que l encadrement a rarement
une mission formalisée, dans l accompagnement des collaborateurs,
à l issue de la formation. « Cette problématique reste donc
fondamentale dans le sens où elle démontre que pour les
entreprises, aller en formation, est suffisant pour développer les
compétences. » (p6)
Ce constat est appuyé par l analyse des
résultats sur l évaluation. Si la moitié des entreprises
annonce une volonté de mesurer les résultats en formation, elles
semblent peu équipées sur les critères à mesurer et
les outils à disposition.
Lorsque l évaluation est pratiquée, elle se
résume essentiellement à la demande
d évaluation à chaud, remise par l organisme de
formation ou à un entretien avec le stagiaire, à son retour de
stage, pour savoir comment il sest déroulé. Latteinte des
objectifs pédagogiques ne fait pas l objet de vérifications plus
poussées. En conclusion, on s aperçoit que l évaluation
est peu formalisée et centrée uniquement sur l entretien avec le
collaborateur mais aussi qu il persiste une confusion entre la satisfaction (60
% des entreprises la demande systématiquement) et l efficacité
(30 % des entreprises s interroge sur l atteinte des objectifs). Les TPE
représentent 51 % des entreprises qui évaluent à moyen
terme les résultats opérationnels de la formation.
b/ Un apport théorique apporté sur l
évaluation aux formateurs Comundi
Lévaluation ne porte pas de façon
générale sur la session de formation mais doit se
décomposer en trois cibles :
1. Les effets de la formation (ce sont les acquis et le
transfert des connaissances)
2. Les bénéficiaires (les ressentis)
3. Laction de formation (l organisation de la session et l
ingénierie de formation)
Si l évaluation porte sur les effets, cest qu on a une
vision opérationnelle et que l on pourra rendre compte auprès du
management : « Qu est-ce que cette action de formation a rapporté ?
»
Si l évaluation est centrée sur les
bénéficiaires, elle suppose une logique de Ressources Humaines.
On apprécie des aptitudes, des satisfactions, des potentiels, des
acquisitions, on certifie, on valide des parcours.
Enfin, si l évaluation porte sur l action de formation, on
est dans une démarche qualité, on recherche la conformité
avec le cahier des charges.
Les opérationnels, les financiers, la DRH, le Comex
(Comité exécutif), les IRP (Instances Représentatives du
Personnel), les salariés ; tout le monde veut savoir à quoi sert
la formation.
Chaque corps de métier dans l entreprise se pose des
questions sur la mesure de la portée de la formation.
Pour les opérationnels : « Quel est le rapport entre
le temps investi et les nouvelles compétences acquises ? »
Pour les financiers : « Quel est le retour sur
investissement de l action ? »
Pour la DRH : « Quelles sont les compétences acquises
en lien avec la gestion prévisionnelle et l évolution des
métiers ? »
Pour le Comex : « Quel est l apport de cette formation avec
la mise en uvre de la stratégie de l entreprise ?
Pour les IRP : « Quelle est la plus-value de cette action
dans la sécurisation du parcours professionnel des
bénéficiaires ? »
Et enfin, pour les bénéficiaires eux-mêmes :
« Quel sera le lien entre cette action et leur développement
professionnel ou le maintien de leur employabilité ? »
Nous partirons, pour cette étude, du principe qu
évaluer, cest mettre en relation des éléments issus d un
observable ou référé et un référent pour
produire de l information éclairante sur l'observable, afin de prendre
des décisions (Hadji, 1990). Un référent est ce à
quoi se rapporte pour devenir plus intelligible un matériel donné
(Ardoino & Berger 1989). Il comporte l'objectif de l'action (les
compétences visées) et les critères sur lesquels on
sappuiera pour évaluer l observable. Si on
évalue un produit fini, il sagit des qualités attendues de ce
produit ; sil on évalue un processus, il s agit des opérations
invariantes à réaliser pour fabriquer ce produit et qui mettent
en jeu les compétences visées.
Le référé, cest l observable et les
indicateurs qui permettront de se prononcer en fonction des critères.
La compétence peut être définie comme un
ensemble de savoir-faire conceptualisés dont la maîtrise implique
la mise en uvre combinée de savoirs formalisés (connaissances
scientifiques et techniques), de savoirs pratiques et comportementaux, d
opérations mentales (Vergnaud, 1995). La compétence se
développe et s évalue à travers la réalisation de
tâches et des effets qui en résultent (i.e. la
performance). Campanale (1997) précise que l on peut distinguer
compétences générales ou transversales (dégager l
essentiel, problématiser, travailler en équipe ) et des
compétences spécifiques à une discipline (savoir-faire
métier).
Dans le cas particulier de la formation d adultes, plusieurs
modalités sont envisageables pour mesurer les acquis :
Tests de connaissances auto et hétéro
évalués
Evaluation des dernières mises en situation
Cartes conceptuelles
Questionnaires sur les pratiques donnés à remplir
avant, à la fin et plus tard. Evaluat ion de projets.
Parmi ces modalités, l autoévaluation nous
semble intéressante en formation pour adulte. Il sagit dune
évaluation interne, conduite par le sujet sur sa propre action et sur ?
ce qu elle produit.
Cest un processus d'altération de son
référentiel d action au cours de confrontations entre son propre
référentiel et celui ou ceux d autrui (Campanale, 1997). Elle se
traduit par un dialogue de soi à soi, une réflexion
métacognitive (Allal, 1999). Lautoévaluation
délibérée, qui amène le sujet à interroger,
réguler, transformer son action (produit, démarche, conceptions
implicites sous-jacentes) ne peut être imposée. Elle favoriserait
le transfert d un apprentissage (Jorro, 1999).
Allal (1999) distingue trois types de modalités d
organisation de situations d autoévaluation :
1. Lautoévaluation au sens strict, où le sujet
contrôle sa production avec une grille de référence.
2. Les évaluations mutuelles réciproques
(faites sur des productions émanant des stagiaires-évaluateurs)
et non réciproques (faites sur des productions externes aux
stagiaires-évaluateu rs).
3. Les co-évaluations, évaluations conjointes du
stagiaire et du formateur, à partir d une grille de critères.
c/ Le modèle de Kirkpatrick
1. Une évaluation du ressenti et des effets
Nous distinguerons aussi ici 4 niveaux des effets de l action
de formation selon le modèle de Kirkpatrick (1998). Ces quatre niveaux d
évaluation permettent de balayer les effets de la session de formation
du ressenti à la rentabilité.
Niveau 1 : Evaluer les réactions (Vécu de la
formation, ressenti, utilité pour les participants en fin de stage)
Niveau 2 : Evaluer les apprentissages (savoirs et savoir-faire
durant le stage sous les formes d évaluation cités plus haut)
Niveau 3 : Evaluer les applications/transferts des acquis sur le
terrain (Observation, entretiens téléphoniques impromptus
à postériori du stage)
Niveau 4 : Evaluer les résultats (Rentabilité,
retours sur investissements pour l entreprise)
Tous ces niveaux donnent des indices d efficacité de la
formation (de la satisfaction à la rentabilité pour le client).
Le Boterf, (1998) propose une carte conceptuelle afin de
représenter graphiquement la satisfaction des stagiaires
suivant certains critères (cf annexe 10 Exemple d une carte de
satisfaction des apprenants).
Quelques critères de satisfaction (niveau 1) :
Prestation du formateur
Accueil des participants
Qualité de la salle de formation Matériel de
formation
Supports pédagogiques
Contenu de la formation par rapport aux objectifs initiaux
Qualité des repas
Quelques critères d impacts ou de transfert de la
formation en situation de travail (Niveau 3) :
Atteinte des objectifs opérationnels énoncés
en amont de la formation
Utilisation de la formation en cours d emploi (comment ce qui a
été transmis pendant la formation est applicable en situation de
travail)
Impacts sur le travail des formés
Satisfaction avec du recul
Les évolutions de poste (polyvalence, nouvelles
responsabilités, évolution de poste )
2. Des critiques déterministes
Ce modèle à quatre niveaux présente des
limitations. Bates (2004) propose trois limitations du modèle de
Kirkpatrick qui ont des implications sur la capacité des
évaluateurs à produire de l information au client sur les
avantages et les intérêts de la formation pour les stagiaires et l
entreprise.
Il s'agit notamment du caractère incomplet du
modèle, de l hypothèse de causalité, et de la croissance
de l importance des informations au fur et à mesure que les 4 niveaux
progressent.
Ce modèle quaternaire présente une vue trop
simplifiée de l'efficacité de la formation qui ne tient pas
compte de l influence individuelle ou du contexte dans l'évaluation de
la formation. Bates (ibid.) précise qu un courant de la
recherche au cours des deux dernières décennies a
documenté la présence d'un grand éventail de facteurs qui
peut influencer l'efficacité de la formation avant, pendant ou
après le stage. Ces facteurs peuvent provenir des organisations, des
individus, de la conception ou de l'exécution du stage.
L'hypothèse de liens de causalité du
modèle de Kirkpatrick suppose que les 4 niveaux de critères
représentent une chaîne de causalité telle que des
réactions positives à la suite de la formation produisent plus de
transfert et donc plus d apprentissages et par là même, plus de
résultats positifs dans l organisation de l entreprise.
Limportance croissante de l'information donnée par le
modèle de Kirkpatrick suppose que chaque niveau de l'évaluation
fournit des données plus informatives que la précédente.
Cette hypothèse a généré la perception chez les
évaluateurs que la mise en place au niveau quatre du modèle
résultats donnera les informations les plus utiles sur
l'efficacité du programme de formation.
Ces trois reproches formulés sur le modèle
détaillé au-dessus ont tous en commun le caractère
déterministe sous-jacent à ce type d évaluation. Les
critiques sont donc d ordre éthique car l évaluation porte
majoritairement sur les stagiaires eux-mêmes sans considération
des facteurs extérieurs.
d/ L évaluation du processus de formation
Le troisième type d évaluation possible est celui
de l évaluation du processus de formation (vs effets et
satisfaction).
En ingénierie de formation d adultes, cette
évaluation du processus comprend (Campanal, 1997) :
L évaluation de l action par le formateur
(critères : Conformité au cahier des charges,
Pertinence à la situation réelle, Cohérence,
Efficacité de l action de formation)
L évaluation du dispositif global par le responsable
Formation d une entreprise pour les actions qu il a commanditées.
Dès lors que l on parle d évaluation de la
conduite de la séquence, plusieurs types de critères de
réussite seront identifiés (ibid.).
Les critères d évaluations sont des dimensions
abstraites, qualitatives d un objet sur lesquelles on s appuie pour se
prononcer sur l objet. On distinguera alors des critères de
réussite et critères de réalisation. Ces critères
sont faiblement inclus dans le modèle de Kirkpatrick. Nous nous
proposons ici de les développer et d en soumettre quelques uns.
Les critères de réussite sont des
caractéristiques du produit attendu, retenues pour l estimer et l
apprécier, en fonction d un référent
préétabli (conformité à la consigne, exactitude,
complétude, cohérence, pertinence, rigueur, communicabi
lité, originalité, efficacité...)
Les critères de réalisation ou opérations
invariantes impliquées par la réalisation de la tâche
découlent d une analyse de la tâche. Ils servent aux stagiaires
pour se guider dans la réalisation et améliorer leur action,
autrement dit pour la réguler, et aux formateurs pour repérer
où se situent les erreurs et produire un feedback en cours d
apprentissage.
Ces critères sont déclinés en indicateurs
mesurables. Un indicateur est la version ou conversion concrète d un
critère, un indice pris dans l observable qui permet de dire si l objet
répond au critère (ex. les idées présentes dans le
résumé, l enchaînement de ces idées ; le pourcentage
de réussite des étudiants aux tests de contrôle ...). A un
même critère, correspondent, en général, plusieurs
indicateurs qui se combinent.
Critères de réussite d une situation de formation
:
Présentation des objectifs, du déroulement,
Prise en compte des attentes et des questions des apprenants
Interventions orales pertinentes, précises et concises,
Maintien de l attention
Feed-back et Régulations
pertinents
Gestion souple mais maîtrisée du temps en fonction
des aléas Gestion ferme des comportements / des règles de vie
Temps ménagés pour la structuration des
connaissances
Utilisation pertinente de supports de communication
Alternance pertinente apports et situations de production
Modalités d évaluation formative pertinentes,
différenciées et « économiques »
Modalités d évaluation sommative adaptées
Critères des conditions de travail :
Conditions matérielles Informations préalables sur
le contexte
Accueil
Déjeuner
Relation avec les autres personnels
Critères de réussite de la préparation d une
séquence :
Conformité de l objectif général aux
I.O.
Degré de généralité de l objectif
adapté au niveau réel des stagiaires
Cohérence objectifs spécifiques- objectif
général
Pertinence des contenus et des situations d apprentissage / l
objectif et aux stagiaires
Variété des activités
Organisation temporelle
pertinente et équilibrée
Clarté et pertinence des supports Clarté et
précision des consignes de travail prévues
Prévision de modalités
dévaluation formative et som mative
A la suite de ces observations, une note de synthèse
est rédigée à l intention des formateurs. Elle doit
permettre de niveler vers le haut les pratiques en matière d
évaluation à chaud et donc d améliorer la qualité
des formations Comundi. Cette « note
d accompagnement des formateurs dans les modalités d
évaluation des formations Comundi. » est proposée en annexe
12.
e/ Les 9 étapes d un système
dévaluation
|
AMONT
|
EN COURS
|
AVAL
|
EFFETS
|
A. Objectifs Opérationnels
|
D. Mobilisation
|
G. Ecarts
|
BENEFICIAIRES
|
B. Ciblage
|
E. Appropriation
|
H. Validation
|
FORMATION
|
C. Cahier des
charges
|
F. Qualité
|
I .Mise en uvre
|
Définitions à partir du tableau :
A. Objectifs opérationnels : Ce sont les
bénéfices attendus et mesurables (référents)
B. Ciblage : Le positionnement, la sélection des
stagiaires
C. Cahier des Charges : Description de l action de formation
D. Mobilisation : Leffet d entraînement en cours de
formation ainsi que la satisfaction
E. Appropriation : les acquis des stagiaires (évaluation
durant le stage)
F. Qualité : la conformité au cahier des
charges
G. Ecarts : le bilan opérationnel de la formation
(référé)
H. Validation : La constatation de la valeur ajoutée aux
participants
I. Mise en uvre : La transposition de la formation à l
exploitation
Conclusion
Nous nous sommes attachés dans ce mémoire
à répondre à la question de recherche « De quels
outils le service Intra de Comundi doit il se doter pour entrer dans une
démarche d assurance qualité ? ». Cette question a
été émise à la suite d une demande d
ingénierie émanant du service de formation professionnelle Intra
du groupe de presse Reed Business Information. La réponse
apportée par les 6 outils livrés à l entreprise sest
axée sur les théories de la démarche qualité
(Farges, 1999 ; Bellenger, 1996 ; Hammer, 1993 ; Le Boeterf 1992) et des
sciences de l éducation (Dennery, 2005 ; Bates 2004 ; Bressoux, 2003 ;
Lesne, 1979). Le protocole de recherche qualitative utilisant le modèle
d analyse des causes d Ishikawa nous a permis d identifier les causes des
incidents qualités survenant lors des sessions de formation Comundi.
L analyse des données qualitatives montre qu en partie
au moins les incidents qualités sont dus à un manque de
normalisation des relations commerciales. Les catégories Matières
(indicateur : nouveaux formateurs), Méthodes (indicateurs : mauvais
ciblage des besoins, pas de méthode de constitution des programmes) et
Matériel (indicateur : documents pédagogiques de stage de
qualités variables) présentent des lacunes agissant sur les
incidents qualités.
La première hypothèse stipulant que
l'activité liée à la formation professionnelle est une
activité de service demandant une normalisation des relations
commerciales entre les clients et les prestataires est vérifiée
par cette analyse des causes des incidents qualité. A partir du
diagramme de relation formelle de Mucchielli, nous avons identifié trois
binômes de relations commerciales autour desquelles nous avons
tenté d apporter des améliorations.
En terme de réponses apportées à l
entreprise, le tableau ci-après récapitule les outils construits
en fonction des causes repérées et des relations commerciales
engagées entre les parties :
Relation commerciale
Service Intra/Format eur
Service Intra /Client
Formateur/St agiaires
Origines de l outils à fournir
Action 1.1: livret d accueil des formateurs
présentant les engagements Comundi et les attentes vis-à-vis du
contenu pédagogique minimum des formations.
Action 1.2: Annotation des contrats d embauches des
formateurs d une clause de contenu pédagogique des formations en rapport
avec la norme afnor.
Action 1 .3: Matrice de
planification pédagogique type à remplir avec le
formateur
Action 2.1 : Guide d entretien à direction des
Responsables de Formation clients et argumentaire pour le service
commercial.
Action 3.1 : Charte de valeurs pédagogiques
Action 3.2: Document type d évaluation à
froid et d une aide à destination des formateurs.
Catégorie et indicateurs des incidents
qualités
Matière: nouveaux formateurs
|
Matériel : Documents pédagogiques de stage
de qualités variables
Méthode : Pas de méthode de constitution des
programmes Intra
Méthode : Mauvais ciblage des besoins
|
Matériel : Aucuns outils partagés sur les
orientations à donner aux programmes
Matière : Faibles retours des évaluations
précédentes.
La seconde hypothèse consistant à avancer que la
mise sous assurance qualité des processus d ingénierie
améliorera l indicateur « Taux de transformation » du tableau
de bord du contrôle de gestion du service Intra n a pas pu être
vérifiée. En effet, pour être validée, cette
hypothèse doit faire l objet d une étude des ventes. Cette
étude doit être faite sur plusieurs mois et doit être
pondérée par les évolutions du marché ainsi que par
la croissance annuelle de l entreprise. Toutefois, si il est impossible de
savoir aujourd hui si le taux de transformation de l entreprise sest
amélioré, nous pouvons affirmer qu à minima le travail de
l équipe intra est facilité. En effet, les outils proposés
permettent de faire gagner du temps aux chargés de formation Comundi par
la normalisation des relations commerciales avec les formateurs et les
acheteurs de formation. Ce gain de temps peut alors être investi dans l
étude des bonnes pratiques du marché ainsi que dans l
amélioration des produits vendus par une analyse des évaluations
fournies. Les mesures du gain de temps ainsi que le type d investissement
effectué n a pu faire l objet d aucune mesure durant le stage.
Une étude à posteriori de ces nouvelles
pratiques doit donc être envisagée afin d en mesurer l impact sur
le taux de transformation. Nous avons doté le service Intra de Comundi d
outils visant à satisfaire les exigences qualités de leurs
clients et à mettre en place un ensemble d actions en vue de garantir le
niveau de qualité attendu. Les prochaines mesures de qualité du
service devront être dirigées vers la vérification de l
amélioration de la confiance que portent les clients envers la marque
Comundi. La finalité de tout système de qualité est de
rassurer les clients quant à la capacité d un processus à
fournir des produits ou des prestations de qualité conformes aux
exigences de départ.
Bibliographie
Allal, L. (1999). Impliquer l apprenant dans le processus
d évaluation : promesses et pièges de l
autoévaluation. In C. Depover & B. Noël, L
évaluation des compétences et des processus cognitifs. De Boeck,
pp. 35-56.
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the Kirkpatrick model and the principle of beneficence. Evaluation and Program
Planning 27 p341 347
Bellenger L. & Dennery M., (1996) Le guide pratique de la
formation éd. ESF 2005 Bressoux P. et Pansu P. (2003). Quand
les enseignants jugent leurs élèves. Paris, PUF. Couraux S.
(1993) Les outils d excellence du formateur T1 et T2 éd. ESF
2007
Campanale, F, 1997. Autoévaluation et transformations
de pratiques pédagogiques. Mesure et Evaluation en Education, Vol.
20, n°1, p. 1-24.
Dupuy F. (2004) Sociologie du changement éd.
Dunod
Farges G. Grimault A. (1999) Démarches de
Progrès dans les Organismes de Formation Thèse d'Etude
Mastère NQCE, UTC.
Favry J. (2005) Rendre l organisation apprenante - Guide
pratique de la formation p3B1- 3E1 5
Hadji, C. (1990). Evaluation, les règles du jeu.
ESF.
Hadji, C. (1997). L évaluation
démystifiée. ESF.
Hammer M., Champy J. (1993) Le reengineering éd.
Dunod
Jorro, A. (2000). Lenseignant et l évaluation Des
gestes évaluatifs en question. De Boeck, Pratiques
pédagogiques.
Kirkpatrick D. (1998), Evaluating Training Programs: The Four
Levels'. 2ème ed. BerrettKoehler
Lambrecq H. (2005) Répondre à une demande de
formation - Guide pratique de la formation p5A1 -5A1 5
Lesne M. (1977) Travail pédagogique et formation
d'adultes : éléments d'analyse, éd. PUF Le Boterf G.,
(1992) Comment manager la qualité de la formation, éd. D
organisation.
Le Boterf G. (1993) Ingénierie et évaluation de
la formation Ed. D organisation.
Le Boterf, G.(1997) Comment manager la qualité de la
formation. Paris : Editions d Organisation
Malglaive, G. (1990). Enseigner à des adultes.
PUF.
Meirieu P. (2007) Pédagogie, le devoir de
résister Ed. ESF
Muchielle R. (1967) Dynamique des groupes Ed. ESF,
2006
Norme AFNOR NF X50 755
Norme AFNOR NF X50 761
Paquay, L. (1994). Prescrire l'auto-évaluation ? Oui,
mais... ! Bulletin de l'Adméé, n°94/2 - octobre
Perrenoud, P. (1995) La pédagogie à l
école de différences. Fragments d une sociologie de l
échec. ESF.
Perrenoud P. (1997). Pédagogie
différenciée : des intentions à l action. Paris :
ESF.
Phi ll i ps J. (1997) Return on Investment in Training and
Performance Improvement Programs. Éd. Gulf Professional
Publishing
Quivy R. & Van Campenhoundt (1988) Manuel de recherche en
sciences sociales. Belgique, Ed. Dunot, 2006.
Raymond, H. (1987) Différencier la
pédagogie. Cahiers Pédagogiques
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théoriques et empiriques sur la vision des techniques et des
sciences. Mémoire de M1 Science de l éducation.
Vergnaud, G. (1995). Introduction, Dossier :
Compétences, Performances Humaines & Techniques, n°75-76
mars-avril
Annexe 1 : Contexte économique du groupe
Jeudi 21 février, 9h20
LONDRES (Reuters) - L'éditeur anglo-néerlandais
Reed Elsevier annonce le lancement d'une OPA amicale sur la
société américaine spécialisée dans la
gestion du risque ChoicePoint pour 4,1 milliards de dollars (2,8 milliards
d'euros) en cash.
Le groupe basé à Londres propose 50 dollars par
action ChoicePoint et précise que sa proposition a reçu le
soutien unanime du conseil d'administration de l'américain.
L'opération devra encore être approuvée par
les actionnaires et les autorités de régulation.
ChoicePoint a fini en hausse de 0,24% à 33,66 dollars
jeudi à la Bourse de New York.
Selon Reed, la combinaison de ChoicePoint avec ses
activités LexisNexis et Analytics va permettre de créer une
branche de gestion du risque pesant 1,5 milliard de dollars de chiffre
d'affaires, en position de leader sur un segment à forte croissance.
Reed a par ailleurs annoncé un plan de réduction de
coûts pour les trois prochaines années, à l'occasion de la
publication de ses résultats annuels 2007.
Reed s'apprête à céder sa filiale Reed
Business Information pour réduire son exposition au marché
publicitaire, très cyclique. La branche d'organisation de manifestations
sera elle conservée.
(AWP/21 février 2008 09h27)
Reed Elsevier: bénéfice net 2007 en hausse de 5%,
importante restructuration
Amsterdam (AWP/AFX) - Le groupe d'édition
anglo-néerlandais Reed Elsevier a dégagé en 2007 un
bénéfice net de 1,296 milliard d'euros, en hausse de 5%, et lance
une importante restructuration en se séparant de Reed Business
Information et en rachetant pour 4,1 milliards de dollars le fournisseur de
données sur l'assurance Choicepoint, a-t-il annoncé jeudi.
Le groupe qui édite quelque 15.000 publications dont le
journal médical The Lancet ou encore le New Scientist a souffert de la
faiblesse du dollar: à taux de change constant, son
bénéfice net a augmenté de 12%.
Réparti par action, pour l'ensemble de l'année, le
bénéfice du groupe est de 0,80 euro, en hausse de 5%.
Le chiffre d'affaires de Reed Elsevier sur 2007 est de 6,693
milliards d'euros, en hausse de 1%.
La vente de Reed Information Business doit permettre de
réduire les risques liés à un marché publicitaire
"volatil", a expliqué Reed Elsevier dans un communiqué.
A contrario, l'achat de Choicepoint va l'aider à
croître sur le marché en forte croissance de l'information sur
l'analyse et la prévision des risques.
Annexe 2 : exemples de réalisation
N° Projet
|
Centre de
Profit
|
Origine
|
Budget Prév
|
Nb jour s
|
Intervenant
|
Intitulé de la formation
|
Confirmée
|
120-01
|
|
mail
|
13500,00
|
7,5
|
WITVOET Patrick
|
Techniques de négociation
sociale
|
A Relancer
|
145-02
|
RH Publiques
|
mail
|
3500,00
|
2
|
BOUL VIN Christophe
|
Entretien d'évaluation
|
Négatif
|
156-02
|
HOPITA UX
|
Ecrite
|
3700,00
|
2
|
SADOUN Cédric
|
Actualité des marchés publics :
évolutions réglementaires et jurisprudentielle
|
A Relancer
|
161-02
|
Santé
|
mail
|
9950
|
6
|
GIMENEZ Patrick
|
Infirmière coordinatrice en
SSIAD : optimiser votre fonction
|
A relancer
|
171-02
|
RH Publiques
|
mail
|
2150,00
|
1
|
JACQUET Odile
|
Statut et carrière du
fonctionnaire
|
Confirmée
|
172-02
|
|
mail
|
|
|
|
Formation anglais juridique des contrats
|
Excusée
|
188-02
|
|
Ecrite
|
39220,00
|
32
|
Denis Beatrice
|
La place du plan de
formation dans la réforme du 19 février
2007
|
A faire
|
226-02
|
RH Publiques
|
Ecrite
|
4690,00
|
3
|
Forrolini
|
La gestion des Ressources Humaines
|
A Relancer
|
231-02
|
Managemen t/Dev
Personnel
|
mail
|
20000,00
|
10
|
IMBERT Joelle
|
cursus de formation pour les directeurs de sites Facility
Management
|
A Relancer
|
238-02
|
Droit- Juridique
|
mail
|
2375,00
|
1,5
|
ATHLAN Luc
|
Modes de restructurations et Règles de gouvernance
en droit des sociétés
|
Négatif
|
253-02
|
RH Publiques
|
mail
|
3960,00
|
3
|
GUICHANE Pierre
|
Conduite de projet
|
A Relancer
|
257-02
|
RH Publiques
|
Ecrite
|
6310,00
|
4
|
|
Actualité statutaire
|
A Relancer
|
258-02
|
Communica tion
|
Ecrite
|
1330,00
|
2
|
EL AIDY
Tamer
|
Organiser une manifestation culturelle
|
Confirmée
|
259-02
|
RH Publiques
|
Ecrite
|
30000,00
|
24
|
Grillon anne
|
Formation à l'entretien
d'évaluation
|
A Relancer
|
288-02
|
Collectivités Locales
|
Orale
|
4680,00
|
3
|
ROYER- DUBOIS
|
Régime des retraites des
agents publics
|
A Relancer
|
321-03
|
RH Publiques
|
Mail
|
2980,00
|
3
|
FUZELLIER
|
Réforme de la formation
|
Négatif
|
322-03
|
RH Publiques
|
Ecrite
|
|
|
|
Valorisation des compétences et la construction du
projet professionnel
|
A faire
|
3 77-03
|
Droit- Juridique
|
Ecrite
|
3500,00
|
2
|
|
Gestion des sinistres
matériels
|
A Relancer
|
382-03
|
Industrie
|
Mail
|
2450,00
|
2
|
DIB Nicole
|
Pratiquer un audit
fournisseur
|
Négatif
|
383-03
|
|
Orale
|
3830,00
|
2
|
Solange MORET
|
|
Confirmée
|
398-03
|
RH Publiques
|
Mail
|
2875,00
|
|
FERNANDEZ
|
Mise en place du DIF pour les non titulaires
|
|
401-03
|
Marchés Publics
|
Ecrite
|
5640,00
|
4
|
MAILLE BELLEST
|
Médecine du travail
|
A Relancer
|
411-03
|
Sécurité
|
Mail
|
3700
|
2
|
OUVRARD Christian
|
Produit chimique et Sécurité des
personnes
|
Confirmée
|
423-03
|
RH Publiques
|
mail
|
1225
|
0,5
|
BOUL VAIN
|
conduite d'entretiens
professionnels
|
A relancer
|
43 7-03
|
RH Publiques
|
Mail
|
|
|
|
Conduite d'un entretien
d'évaluation
|
A faire
|
451-04
|
Collectivités Locales
|
Orale
|
3300,00
|
2
|
PINCON
|
Analyse du besoin
|
A Relancer
|
Annexe 3 : Livret d accueil
III B. PREPARATION D UNE SESSION INTRA
Notre partenariat en intra
A la suite des prestations inter ou des demandes directes
émises à Comundi vous pourrez être sollicités pour
effectuer des formations en Intra entreprise. Comme en Inter, le service de
formation intra de RBI conçoit les relations avec leurs intervenants et
formateurs comme de vrais partenariats.
Ces formations sur site ont un caractère particulier
demandant d inscrire les pratiques de formation au sein du contexte
spécifique de l entreprise cliente.
L équipe du service Intra s engage à vous aider
dans l analyse de la demande ainsi que dans l écriture des programmes
afin de fournir ensemble des formations sur mesure prenant en
considération les attentes des clients.
En Intra, Comundi s engage à vous apporter :
1. Un appui commercial (rédaction des propositions
commerciales, relations clients avant la formation).
2. Un appui logistique (reproduction des supports de cours,
facturation, transport et hébèrgement etc ).
3. Une aide à la construction pédagogique des
séances d intra. Vous vous engagez à :
1. Reformuler la commande du client afin de l adapter à
son contexte et à ses objectifs spécifiques.
2. Rédiger (avec le soutien des chargés d
affaires du service Intra) un document de planification pédagogique en
accord avec les valeurs de la marque Comundi et la commande du client. Ces
planifications pédagogiques doivent répondre au cahier des
charges du client en matière de programme, de modalités d
animation, de moyens pédagogiques et de système d
évaluation.
3. Assurer aux participants, au delà de la formation,
la possibilité de répondre à leurs questions
ponctuelles sur une durée d'un mois, afin de préciser
certains points du programme de la formation (vos coordonnées seront
communiquées aux stagiaires uniquement lors de la formation en fin de
session).
Annexe 4 : Contrat
A l attention de XXXXXXXXXXX N° Fax : 01 46 29 68
28
Je soussigné, XXXXXXXXX,
confirme ma participation en tant que formateur de sessions de formation
ci-dessous :
Titre de la formation
|
Faire du PMSI un atout pour la gestion de votre
établissement ou de votre pôle (ST1 3/LM1 9)
|
Dates de sessions
|
20 et 21 novembre 2007
|
Horaires
|
Accueil à 8h15 Formation de
9h00 à 17h30
|
Moyens audiovisuels et matériel à mettre
à votre disposition
|
Paperboard
Vidéoprojecteur Ordinateur portable
Rétroprojecteur
Connexion internet Autre (à préciser) :
|
J autorise Comundi à faire figurer les informations
ci-dessus sur les programmes de formation et sir son site internet (
http://www.comundi.fr) et
confirme avoir pris connaissance de mon droit à modification et
correction des informations ne concernant. Je l autorise également
à reproduire le texte de mon intervention.
ARTICLE 2 - OBLIGATION DU FORMATEUR Le
formateur s'engage :
A organiser la formation qui lui a été
confiée, à savoir :
- découper les journées en plusieurs parties -
donner plusieurs titres précis à ces parties - détailler
le contenu de ses interventions en rédigeant des sous- parties
- Préciser les modalités d animation et
les moyens pédagogiques de ces sous-parties.
- répartir ses thèmes selon un timing rigoureux
- Proposer les modalités d évaluation des
sessions
De plus, il devra :
- fournir aux participants un support de cours
dactylographié.
Ce support pédagogique doit être très
détaillé (alternant textes rédigés, transparents
présentés lors de la session et annexes) et conçu comme un
véritable outil pédagogique.
Conformément aux dispositions légales du Code de
la propriété intellectuelle, le salarié cède
à la société le droit de reproduction du support
pédagogique qui sera remis aux stagiaires le jour de la formation. Cette
cession est exclusivement limitée à la reproduction du support
pédagogique pour les stagiaires de la formation. Toute autre utilisation
du support pédagogique par la société est soumise à
l autorisation préalable du formateur.
Le support pédagogique devra impérativement
être remis au chef de produit au plus tard trois semaines avant le
début de la première session de formation. Ce délai doit
permettre de le transmettre au service de reprographie et de le remettre aux
stagiaires en début de formation.
Enfin, le formateur doit :
- animer la ou les journées qui lui ont été
confiées
- s'engager à répondre aux participants, sur une
durée d un mois, afin éventuellement de préciser certains
points du programme de la formation
Le formateur autorise la société à faire
figurer les informations suivantes : nom, fonction, biographies, photographies
sur les programmes de formation et sur son site Internet.
La société s'engage à mettre à
disposition du formateur les moyens audiovisuels classiques dont il pourrait
avoir besoin.
Annexe 5 : Planification pédagogique Comundi
à destination du formateur.
Niveau d entrée des stagiaires : Débutant ;
Occupant ; Maîtrisant ; Expert
Titre de la formation :
|
Objectif Général (La compétence
globale visée à l issue du stage) :
|
Séance
(1/2 Journée)
|
Objectifs
|
Obj ecti fs
spécifiques
|
Contenu
|
Démarche,
|
Matér iel
(rétrop ro,
documents
papiers,
discussion,
vidéo)
|
outils pédagogiques,
|
(A
l issue de cette séance, les stagiaires seront
en mesure de )
|
intermédiaires
|
(quelle approche,
quels axes de travail )
|
méthode
|
(Thèmes abordés durant la 1/2 journée)
|
d apprentissage
|
(exercices,
cas pratiques,
transmission orale, jeu, débat,
simulation,
logiciel )
|
Exemple :
n ème
demi- journée
|
Elaborer le coût de revient
|
- définir le coût de revient
- Analyser la composition de coût
|
-
Approche historique et économique du coût
- le
control de
gestion
|
Transmissio
n d info Exercices de simulation
|
Vidéo poj.
Débats
|
1ère
demi- journée
|
|
|
|
|
|
2ème
demi- journée
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 6 : Demande d intra via le site
internet
Nom : xxxx
Prénom : audrey
Société : staci sas
Téléphone : 01344xxxx
Email : xxxx@
staci.com
Votre demande : Demander une formation sur mesure dans vos
locaux
Détails : Formation en intra sur 2 jours maximum.
Objectif de la formation : - mettre en place les entretiens
professionnels.
- Former nos managers (environ 60) aux entretiens
d'évaluation et professionnels mais aussi leur appeler les fondamentaux
du manager.
- Nous recherchons un véritable accompagnement de nos
managers dans le respect de notre culture d'entreprise et des valeurs que nous
véhiculons.
Annexe 7 : QUESTIONNAIRE PREALABLE A LA
FORMATION
|
QUESTIONNAIRE PREALABLE A LA FORMATION Etayage des 6
problématiques majeures du RF client.
|
|
|
|
|
|
|
|
Souhaitant vous satisfaire au mieux, nous voudrions
connaître vos attentes. A cet effet, et afin de pouvoir les transmettre
au formateur avant le début du stage, nous vous invitons à nous
retourner au plus vite ce document.
1 Identité et fonctionnement de l entreprise
Nom Prénom:
...
Etablissement . Fonction :
Tél. : E-
Mail
Métiers de l'entreprise
(«spécialité» de
|
|
l'entreprise et à l'intérieur de ce créneau,
les métiers grâce auxquels elle se distingue.)
|
Objectifs de l'entreprise (il s'agit des finalités,
des
|
|
objectifs de l'entreprise liés à la demande.)
|
Décideur/Demandeur (indiquer quelle personne a
|
|
la responsabilité de la décision finale. ex :
directeur général, responsable de formation, partenaires
sociaux)
|
2 - Vos attentes
Objectif général (Qu attendez-vous de cette
|
|
formation ? Que souhaitez-vous voir évoluer ?)
|
Objectifs de formation (il s'agit des compétences
|
|
devant être mises en uvre par le personnel
concerné
par la (ou les) formation(s) pour répondre aux objectifs
que l'entreprise s'est fixés)
|
Quels sont les cas pratiques que vous souhaitez
|
|
aborder ?
|
Avez-vous des questions précises à
|
|
poser au formateur?
|
|
3 Qui sont les participants ?
Quelles sont les fonctions et responsabilités des
|
|
participants ? (Encadrement, techniciens,
|
commerciaux )
|
Quelles sont les compétences que les participants
|
|
maîtrisent déjà dans le domaine
concerné?
|
|
Ont-ils déjà de l expérience dans le
|
|
domaine concerné?
|
Quelles sont les principales difficultés qu ils
|
|
rencontrent ?
|
Quel niveau de formation et d expérience ont-ils
|
|
au sein de l entreprise et dans leurs fonctions ?
|
De quels outils disposent-ils actuellement ?
|
|
(Existe-t-il une méthodologie interne ?)
|
4 Le cadre d intervention
Quelle communication préalable ? (L'entreprise
à
|
|
t elle communiquer ses attentes après avoir
défini le résultat attendu de la formation auprès des
futurs participants ?)
|
Quels impératifs d organisation liés aux
|
|
fonctions de la population concernée ? (planing, temps
partiel, contraintes de production)
|
Quelle logistique de formation? (mise à
|
|
disposition de moyens humains, présence du RF,
matériel etc )
|
5 Evaluation
Comment mesurerez-vous les résultats de cette
|
|
formation ? (accroissement de l efficacité
personnelle, mise en place de procédure,
méthodologie, supports, tableau de bord )
|
Pouvez vous énoncer les indicateurs mesurés
|
|
préférentiellement à l issu de la
formation ? (soit, 1/ Satisfaction des stagiaires, 2/
acquisition des capacités ou 3/ effets attendus en situation de
travail)
|
Modes d évaluation souhaitée ? (quel style
|
|
d évaluation attendez vous ? 1/ questionnaire de fin de
stage, 2/ évaluation formative en cours de stage, 3/ évaluation
sommative des connaissances en fin de stage etc )
|
6 Budget et concurrence
Quel est le budget prévu pour cette action ?
|
|
|
Avez-vous fait appel à d autres prestataires ? (qui
|
|
sont-ils ?)
|
Quels critères ont retenu votre attention chez
|
|
Comundi ? Avez-vous déjà travaillé avec
Comundi ?
|
|
Quels seront les éléments déterminants dans
le
|
|
choix du prestataire ?
|
Annexe 8: GO/NO GO Inter
FICHE DE CALIBRAGE THEMATIQUE Garantir le
succès de votre lancement : le guide des éléments
clés à valider
I- LES QUESTIONS A SE POSER SUR LA
PROBLEMATIQUE
- Type d actualité
- Type de pressions subies par les entreprises
(réglementaire, risque pénal, réduction des coûts,
enjeux de marchés, changements organisationnels, nouveautés
technologiques et techniques, prestige et image de marque )
- Degré de maturité des établissements par
rapport à la problématique
II- LES QUESTIONS A SE POSER SUR LA CIBLE
- Caractérisation de la cible : c ur de cible, cible
périphérique, prescripteurs, en termes de fonctions, NAF et types
d établissements
- Taille de la cible : potentiel de la BI (faire le comptage),
potentiel FE (demander un comptage au CMD)
- Solvabilité, disponibilité de la cible
- Comportement d achat (la cible est-elle fidèle à
tel ou tel type d organisme )
III- LES QUESTIONS A SE POSER SUR LA
CONCURRENCE
- Acteurs (distinguer le secteur formation et les autres
vecteurs d information : salons, édition )
- Types de produits, positionnements, angles d approche
- Coûts, dates, nombre de sessions
- Succès, nombre de participants
- Partenaires et sponsors associés
IV-
LES QUESTIONS A SE POSER SUR L HISTORIQUE COMUNDI
- Liste des codes des éventuelles premières
éditions et sujets proches (=segment) - Raisons des succès et
échec sur ces opérations
- Analyse de la saisonnalité
- Fichiers utilisés
V- LES QUESTIONS A SE POSER SUR LES PARTENAIRES
POTENTIELS - Les types de partenaire (associations, presse,
édition ), taille et qualité de leurs fichiers, leurs vecteurs de
communication, leur image auprès de la cible
VI-
LES QUESTIONS A SE POSER SUR LES INTERVENANTS POTENTIELS
- Quels sont les types d intervenants indispensables
(opérationnels, représentants d autorités
légales, stars de la fonction, experts ??...)
SYNTHESE / RECOMMANDATIONS
|
- Opportunités et Menaces / Avantages et faiblesses
(SWOT) - Préconisations sur le format de produit et l angle d approche -
Préconisation sur la date
- Points à creuser et autres précautions à
prendre
- Questions à poser à la cible potentielle
DECISION GO / NO GO
Annexe 9 : La charte pédagogique
Comundi
La charte pédagogique Comundi
Une approche métier de votre formation
1 Des formateurs praticiens issus du
métier
Les formateurs Comundi sont avant tout des hommes et des
femmes issus de votre domaine d activité. Rigoureusement
sélectionnés par notre équipe pédagogique, Comundi
vous garantit de véritables experts dans leur domaine. Souvent auteurs d
ouvrage, ils sont non seulement passionnés par leur
spécialité mais ont également l envie de la partager avec
vous.
2 Susciter l intérêt des
stagiaires
En prise directe avec les problématiques terrains, les
responsables pédagogiques adaptent les formations à l
évolution de vos besoins. Ainsi Comundi vous propose une approche unique
de votre métier afin d emmener vos collaborateurs vers l excellence. Ces
niches thématiques mettent l accent sur des contenus actualisés,
atout majeur pour motiver le plus grand nombre.
3 Une pédagogie active et
participative
Axées sur des formations-actions, vos sessions Comundi
concilient les exigences liées à l acquisition de
compétences avec celles de la performance. Elles permettent d
accroître l initiative de chacun en situation professionnelle et de
développer des compétences nouvelles. Nos formations se
déroulent en petits groupes, dans un cadre convivial et avec un
matériel pédagogique adapté pour chaque intervention.
4 Des outils pédagogiques souples,
équilibrés et constamment réactualisés
Les participants sont immergés dans un contexte
pédagogique alternant l apport de contenu théorique ou pratique
avec des mises en situation et des résolutions de problèmes.
Ces sessions à la carte s adaptent en fonction de votre
domaine d activité, comme par exemple :
L étude de cas, ateliers pratiques
Retours d expérience, mises en situation
Exemple d application, training
Le jeu de rôle ou entraînement
Le brainstorming
Le questionnaire de connaissances, autodiagnostic L utilisation
de méta-plan
Les exercices en sous-groupes ou individuels Les échanges
en grands groupes
5 Créer une situation de confiance
Les temps de formation étant par essence des moments de
réflexion sur les pratiques de métiers, les participants peuvent
échanger sur les difficultés rencontrées au quotidien. Ces
moments privilégiés permettent d élargir la
réflexion grâce à l apport de nouveaux outils et de
développer une cohésion autour des priorités de la
structure.
6 Des projections personnelles d action
Ces interactions faites d échanges de point de vue et
de discussions entraînent un progrès collectif dans la
compréhension d un problème et permettent les projections
personnelles d action. Les apprentissages de chacun des stagiaires
résultent, en partie, de l intégration des modèles
valorisés dans le groupe.
7 Proposer des évaluations
constructives
Parmi les étapes, des évaluations formatives sont
proposées et permettent aux personnes de se situer dans leurs
évolutions.
A la fin de chaque session une évaluation de satisfaction
est systématiquement proposée aux stagiaires. Une analyse
à froid de l impact du stage peut-être effectuée sur
demande.
80
Annexe 10 : Exemple d une carte de satisfaction des
apprenants
Le Boterf, 1998-99, p. 419
Annexe 11 : Organigramme de l entreprise
Annexe 12 : Note d accompagnement des formateurs dans les
modalités d évaluation des formations Comundi.
|
Note d accompagnement des formateurs dans les modalités d
évaluation des formations Comundi
|
Définition :
Evaluer c est mettre en relation des observations avec un
référent afin de produire de l information éclairante. On
évalue dans le but de prendre des décisions. Si on évalue
un produit fini, il s agit des qualités attendues de ce produit ; s il
on évalue un processus, il s agit des opérations invariantes
à réaliser pour réaliser ce produit et qui mettent en jeu
les compétences visées.
I Modalités possibles de passation des
évaluations
En formation d adultes, plusieurs modalités sont
envisageables pour mesurer les acquis des stagiaires, leur satisfaction et le
déroulement des formations :
Tests de connaissances auto évalués
(c'est-à-dire soit L autoévaluation, où le sujet
contrôle sa production avec une grille de référence soit
Les évaluations conjointes du stagiaire et du formateur, à partir
d une grille de critères.)
Evaluation des dernières mises en situation
Cartes conceptuelles Questionnaires sur les pratiques
donnés à remplir avant, à la fin et plus tard.
Evaluation de projets.
II Mesure du ressenti et des effets de la formation
pour le stagiaire:
Pour être complète, les évaluations doivent
:
1. Evaluer les réactions (Vécu de la formation,
ressenti, utilité pour les participants)
2. Evaluer les apprentissages (savoirs et savoir-faire)
|
3. Evaluer les applications des acquis sur le terrain
(Observation, entretiens tel. Impromptus)
|
Attention toute fois à ne pas impliquer personnellement le
stagiaire dans les échecs de l entreprise. Ne pas minimiser les effets
de contexte par rapport à la personne formée.
III Mesure du processus de formation (pour
améliorer la qualité des produits de Comundi)
A/ L évaluation de l action du formateur durant la
session :
a/ Critères de réussite d une situation de
formation :
Prise en compte des attentes et des questions des apprenants
Interventions orales pertinentes, précises et concises,
Présentation des objectifs, du déroulement,
Maintien de l attention
Feed-back et Régulations pertinents
Gestion souple mais maîtrisée du temps en fonction
des aléas Gestion ferme des comportements / des règles de vie
Temps ménagés pour la structuration des
connaissances Utilisation pertinente de supports de communication Alternance
pertinente apports et situations de production
Modalités d évaluation formative pertinentes,
différenciées et « économiques »
Modalités d évaluation sommative adaptée
Déjeuner
Relation avec les autres personnels
b/ Critères des conditions de travail : Conditions
matérielles
Informations préalables sur le contexte
Accueil
B/ L évaluation du dispositif global (à
froid) par le responsable Formation d une entreprise pour les actions qu il a
commandité.
Atteinte des objectifs opérationnels énoncés
en amont de la formation
Utilisation de la formation en cours d emploi (comment ce qui a
été transmis pendant la formation est applicable en situation de
travail)
Impacts sur le travail des formés
Satisfaction avec du recul
Les évolutions de poste (polyvalence, nouvelles
responsabilités, évolution de poste )
Annexe 13 : Comptage typologique des exercices
énoncés dans le catalogue Général 2008
CARACTERISTIQUES
|
%
|
nombre
|
Autodiagnostic p. 22, 58, 138, 139, 253, 259, 262, 271, 281
|
3.5
|
9
|
Cas pratique "fil rouge" p. 82 (3) / En pratique p. 265 / Cas
réel p. 343 / Mise en pratique p. 359 / Démarche pratique p.
368
|
2.5
|
7
|
Jeux de rôle p. 27, 53 (2), 71, 79, 83, 93, 115, 117, 144,
158 (8), 217, 276 & 347 (Atelier d'expression (2), Echauffement
créatifp. 276), 281 (2), 346, 347, 409
|
11
|
29
|
Mise en situation / Training p. 27, 30, 74 (2), 103, 130 (3),
150, 159, 206, 257, 262 (3), 268, 282, 303, 309 (Mise
en pratique p. 329), 346 (2), 347 (3), 396, 412, 413
|
11
|
30
|
QCM p. 33
|
0.5
|
1
|
Cas de synthèse p. 33, 199, 213, 252, 265, 281, 295,
307,
322, 325
|
4
|
10
|
Exemple d'application p. 33, 158, 159 (2), 160, 184, 186,
191, 194, 196, 197 (4), 199, 206 (2), 211 (2), 214 (2), 227
(2),
250, 253, 274 (Exemple chiffré p. 275), 276 (4), 290
(2), (Ateliers pratiques p. 294 (4)), 301, 305, 340 (4), 364, 385, 39
|
17.5
|
46
|
Exercice / Test / Entraînement p. 34, 188, 205 (4), 206
(4),
207 (2), 213, 216, 223, 224, 262, 267, 320 (2), 327, 329 (3),
360
(3), 363, 407, 409, 412
|
12
|
32
|
Etude de cas p. 94 (2), 131, 143, 146, 148, 149, 152 (2), 154
(3), 157, 190 (3), 195 (4), 197 (2), 204, 206 (2), 211 (3),
224,
241, 243, 244 (3), 262, 270, 275, 287, 312, 345, 346 (3),
378,
409, 410, 417 (2),Etude de p. 307, etude lexicale p. 336
|
19
|
50
|
Quizz fil rouge p. 94, (163)
|
0.5
|
1
|
Retour d'expériences p. 124, 352, 354, 357, 395, 410,
411,
418. Partage d'expérience p. 357 / Etude
préalable p. 265
|
4
|
10
|
Focus / Zoom p. 188, 189, 211, 213 (2), 214, 217, 223, 224
(2), 227, 239, 265, 325, 341, 364 (2)
|
6.5
|
17
|
Après-midi consacrée p. 268
|
0.5
|
1
|
Analyse critique p. 273
|
0.5
|
1
|
Méthodologie p. 324
|
1
|
3
|
Simulation p. 338
|
0.5
|
1
|
Témoignage p. 357, 399 / Stratégie efficace p.
357
|
1
|
3
|
Illustration pratique p. 373, 413 / Application p. 408 /
Conclusion p. 373
|
1.5
|
4
|
Exemple de rédaction p. 385
|
0.5
|
1
|
Mise en application p. 396 (2)
|
1
|
2
|
Travail p. 410
|
0.5
|
1
|
Etude de faisabilité p. 413, 419 (2)
|
1
|
3
|
Ateliers interactifs p. 415
|
0.5
|
1
|
Evaluation p. 416
|
0.5
|
1
|
Table ronde p. 419
|
0.5
|
1
|
TOTAL
|
100 %
|
265
|
Annexe 14 : Analyse de la répartition
typologique
Typologie des exercices énoncés dans le
catalogue général 2007
0 10 20 Occurrences
30 40 50
Etude de
Exemple d'application / Ateli Exercice / Test /
Entraînem
Mise en situation / Train
Jeux de r
Focus / Zo
Retour d ' expérienc
liste des exercices Cas de synth
Autodiagno
Cas pratique "fil rouge"/ Mise en pratiq
Illustration prati
Etude de faisabil
Témoigna
Méthodolo
Mise en applicati
Table ron
Evaluati
Ateliers interac
Tra
Exemple de rédacti
Simulat
Analyse criti
Après-midi consac
Quizz fil ro
Q
cas
|
|
|
er
|
|
|
nt
|
|
|
ing
|
|
ôle
|
|
|
om
|
|
|
es
|
|
èse
|
|
stic
|
|
e
|
|
que
|
|
ité
|
|
ge
|
|
ie
|
on
de on tifs vail on ion ue ée uge CM
|
60
Somme des citations
|
265
|
nombre tot d exercices énoncés
|
25
|
Moyenne
|
10,6
|
Max occurrences citées
|
50
|
Min occurrences citées
|
1
|
Ecart type
|
14,787382
|
Variance
|
218,666667
|
Annexe 15 : Diagramme des causes
Peu d indicateurs mesurés
(6)
Documents pédagogiques de stage de qualités
variables (8)
Matières
Matériel
Pas de méthode de constitution des programmes Intra
(10)
Mauvais ciblage des besoins (12)
Pas de communicatio n en interne (3)
Formation effectuée aussi par un concurrent (2)
Pression financière de remplissage des sessions
(2)
Mauvaise vision des pratiques concurrentes(6)
Prime au CA / formations vendues (3)
Faible connaissances des attentes et du vocabulaire
des clients (5)
Trop de demandes de sessions à faire par jours (3)
Main d uvre
Méthodes
Milieu
Incident sur
la qualité
pédagogique des formations Comundi
Nouvelles formations (4)
Nouveaux formateurs (6)
Faibles retours des évaluations précédentes
(5)
Aucun outils partagé sur les orientations à
donner aux programmes (8)
Légende : (x) nombre de citation dans les entretiens
Annexe 16 : Questionnaire
1. La méthode
Comment construisez vous les réponses aux propositions de
formation avec les formateurs ?
Quels liens entretenez vous avec l équipe du service
pour ces réponses ? Comment utilisez vous les outils marketing pour
répondre à ces offres ? Pour quelles formations vous vous appuyez
sur les sociétés s urs (ESF, Stratégie,
Directions) afin de répondre à la demande ?
2. La main-d uvre
Comment votre parcours universitaire ou professionnel vous aide
t-il à répondre aux demandes ?
Quel temps allouez vous à la rédaction des
propositions de formation ? Comment percevez vous les primes à la vente
?
3. Le milieu
Dans le contexte de rachat actuel du groupe, comment votre
travail a t-il changé ? Le marché de la formation est en
expansion, cela influence t-il la rédaction des offres de formation ?
Comment adaptez vous le contenu de vos sessions lorsqu il existe
aussi chez les concurrents directe ?
Les formateurs vacataires ont-ils l habitude de constituer des
programmes de formation?
4. La matière
Y a t-il des thèmes de formations où vous recensez
plus de problèmes ? Idem pour les différents types de formats
(jours et intervenants)
Les questionnaires d évaluation vous aident-ils à
corrigés les troubles d une session à l autre ?
Comment gérez vous votre pool de formateurs vacataires
?
5. Le matériel
L accueil des stagiaires est il une difficulté pour l
entreprise ?
Comment sont rédigés les documents
pédagogiques ?
Comment gérez vous la logistique du formateur une fois la
session vendue ? Quels outils partagez vous avec le service ?
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