III.1.2.2- Installation
Après la compilation, il est nécessaire
d`installer certains programmes complémentaires qui prennent en compte
les différents blocs du serveur, juste en tapant : make install
= [répertoire]
Dans cette commande, le répertoire dans lequel seront
installés les fichiers objets est à préciser. Dans notre
cas, c'est le répertoire /etc/Kannel qui a
été choisi. A la fin de l`installation de la passerelle/serveur,
la possibilité est offerte
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d'en faire un portail SMS et/ou un portail WAP selon le besoin.
La configuration des fichiers sera faite en fonction du choix retenu.
III.1.2.3- Configuration des fichiers relatifs au serveur
SMS
En fonction de l`utilisation que l'on veut en faire, le
libellé des fichiers de configuration, essentiellement organisés
en groupes, varie. Cependant, les fichiers relatifs au «bearerbox»
sont obligatoires. En effet, les groupes « core » et « smsc
» administrent le bearerbox tandis que les groupes « smsbox »,
« smsservice » s'occupent du « SMS box ». Les
différents groupes sont définis par une succession de variables.
La syntaxe impose que ces groupes soient séparés les uns des
autres par au moins une ligne vierge. D`une façon
générale, il existe trois types de variables à savoir :
> les variables obligatoires : elles sont indispensables au
bon fonctionnement du groupe,
> les variables optionnelles : elles ne sont
mentionnées que lorsque besoin il y'a,
> les variables facultatives : leur absence, n`entame en rien
le bon fonctionnement de l`application.
La syntaxe générale des lignes de variable se
présente comme suit : Variable = valeur.
Toutefois, une variable peut être ajoutée et
désactivée, juste en plaçant « # » au
début de la ligne correspondante.
L`édition des fichiers de configurations est
strictement personnalisée, puisque dépendant des besoins
exprimés .Cette édition peut se faire à partir de
l'éditeur de texte, « Emacs » dans notre cas. Le fichier final
est enregistré dans un répertoire à rappeler chaque fois
que l`on voudra démarrer l'application.
a- Configuration du groupe core
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La configuration du groupe nommé « core » est
indispensable au même titre que le « bearerbox » qu'il
paramètre. Le fichier fonctionnel n'est réduit qu`aux lignes qui
ne seront pas précédées du signe dièse « #
». Une configuration simple du groupe nommé « core » peut
se présenter comme suit :
group = core
admin-port = 13000
admin-password = icom
status-password = icom
admin-allow-ip = ``*.*.*.*``
admin-deny-ip = ?127.0.0.1;*.*.*.*?
smsbox-port = 14000
#wapbox-port = 2000
box-deny-ip = ?*.*.*.*?
box-allow-ip = ?127.0.0.1;*.*.*.*?
log-file = ?tmp/kannel.log?
log-level = 1
access-log = ?tmp/smsinfo.access?
store-file = ?tmp/sms.store?
unified-prefix = ?+228, 00228,0 ; +,00?
white-list = ?http
://localhost/whitelist.txt?
b- Configuration du groupe « smsbox »
Ce groupe précise à Kannel de ne fonctionner
seulement que comme un
serveur /passerelle SMS :
group = smsbox
bearerbox-host = 127.0.0.1; #sendsms-port =
1025
sendsms-chars = ?1234567890?
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global-sender = 123456
log-file = ?/tmp/smsbox.log?
log-level = 0 a 4.
access-log = ?tmp/smsbox.access? white-list =
URL
c- Configuration des services
Le groupe «sendsms-user» permet de définir
les utilisateurs accrédités pour l'envoi de SMS, alors que le
groupe « sms-service » permet de définir les services SMS
à tester. Chaque service est identifié par un mot clé dont
l'application se chargera de renvoyer de façon automatique la
réponse lui correspondant. Bref, ce sont ces services qui
confèrent à Kannel sa fonction de serveur SMS ; la configuration
de ces services peut se présenter comme suit :
group = sendsms-user username = icom
password = icom
user-deny-ip = «*.*.*.*» user-allow-ip =
«*.*.*.*» faked-sender = 1
omit-empty = 1
forced-smsc = smsc-id
group = sms-service keyword = heure
header = icom
footer = merci
text = date
accepted-smsc = smsc
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faked-sender = 100 omit-empty = 1
d- configuration du « Fake SMSC » ou «
SMSC logiciel »
L'étape suivante va consister à configurer le
groupe « smsc ». En effet, c'est cette configuration qui
précise le SMSC de l'opérateur avec lequel peut dialoguer
l'application. Le plus important des paramètres est le protocole de
communication avec le SMSC ; une fois le protocole défini, il ne restera
qu`à effectuer une configuration adéquate des paramètres
restants, pour relier le serveur à ce dernier. En pratique, il n'en est
pas ainsi puisque les opérateurs préfèrent offrir
très souvent des connexions relais (passerelle), utilisant plutôt
le protocole HTTP (très répandu). Kannel en a aussi tenu compte
et a proposé un type de groupe « smsc » spécial
appelé « http ». En effet, Ce SMSC de type HTTP permet un
accès à tout SMSC d'opérateur dont très souvent la
passerelle offre une interface HTTP; nous n'en sommes pas encore là,
puisque cette option fera l'objet d'un autre paragraphe. Pour l`instant,
l'important est de s'assurer que l'installation s'est opérée
parfaitement. Cette vérification passe par le test par le « Fake
SMSC ». En effet, le « Fake SMSC » joue le rôle d'un SMSC
distant et permet de tester la fonctionnalité de l'application ;
ajoutons qu'il est purement logiciel et est implanté dans le serveur
Kannel.
La configuration d'un « Fake SMSC » se présente
comme suit :
group = smsc
smsc = fake
port = 10000
connect-allow-ip = 127.0.0.1
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La figure III-1 matérialise la connexion entre le «
Fake SMSC » et le serveur SMS :
Figure III-1 : Position logique du Fake
SMSC
Bien qu'ayant été installé avec le
serveur, l'appréhension de sa fonction nous conduit à le placer
à l'extérieur de ce dernier. Le test du « fakesmsc » se
fait selon la syntaxe : test/fakesmsc [option] «message à
envoyer».
La figure III-2 regroupe les résultats du test que nous
avons effectué :
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Figure III-2 : Résultat du test de la
connexion du serveur au Fake SMSC
L'analyse de la figure III-2 en sa seconde ligne
révèle que nous avons envoyé cinq (5) fois le message
« heure ». Il apparaît clairement qu'une réponse est
envoyée à chaque requête, et vaut « mer+jui+30+2008
+16 :07 :03 » En effet, cette réponse est conforme à notre
configuration, puisque cette dernière précise qu'à tout
message correspondant à « heure », que la réponse
renvoyée corresponde à la date et à l'heure du moment. Ces
tests sont rassurants, mais pas absolument selon nous, pour baliser la voie
à la mise en place d'une liaison spécialisée entre le SMSC
et notre application. Comme alternative, nous avons proposé de passer
par le test des services, à partir d'un modem GSM (SMSC virtuel) et pour
cause, il arrive parfois que la pratique s'éloigne de la
théorie.
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