TABLE DES MATIERES.
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INTRODUCTION
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Chapitre 1 : LE SERVICE SMS DU RESEAU GSM
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I.1-Le réseau GSM et ses différents
services
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I.1.1- Architecture du réseau GSM
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I.1.2- Les services offerts par le réseau GSM
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I.2- Le service des messages courts SMS
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I.2.1- Raisons du succès du service SMS
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I.2.2-La transmission d'un SMS au sein du réseau
GSM
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I.2.2.1- Cas d'un SMS-MO
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I.2.2.2- Cas d'un SMS-MT
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I.2.3-Le centre des messages courts (SMSC)
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I.2.3.1-Description du SMSC
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I.2.3.2- Interfaces du SMSC
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Chapitre 2 : ETAT DE LA TECHNIQUE SURLES
PASSERELLES SMS.13
II.1-La notion de passerelle
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II.2-Aperçu sur les passerelles SMS
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II.3-Etude d'une passerelle/serveur SMS : Kannel
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II.3.1-Présentation de Kannel
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II.3.2-Principe de fonctionnement de Kannel
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II.3.3-Architecture de Kannel
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II.3.3.1-Description des blocs
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II.3.3.2-Mode de communication entre les blocs
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II.3.3.3-Interface avec les entités externes
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...21
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II.4-Administration de Kannel
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Chapitre 3 : MISE EN PLACE DU NOYAU
DE TRAITEMENT DES SMS ....
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III.1-Mise en place de la passerelle/serveur Kannel
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III.1.1-Moyens utilisés et prérequis .
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III.1.2-Déploiement de Kannel à partir du
code source
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.24
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III.1.2.1compilation
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III.1.2.2-Installation
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III.1.2.3-Configuration des fichiers relatifs au serveur
SMS
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III.2-Déploiement de Kannel connecté
à un SMSC virtuel
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III.2.1-Outils requis .
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32
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III.2.1.1- Un ordinateur
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32
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III.2.1.2- Modem GSM
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III.2.2-Edition du fichier de configuration relatif au
SMSC virtuel
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III.3 - Déploiement de Kannel connecté
à un SMSC HTTP
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.39
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III.3.1 -Fichiers de configuration
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..39
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III.3.2 -Intérêt de la prise en compte du
« SMSC de type HTTP ....
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40
|
CONCLUSION .
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44
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BIBLIOGRAPHIE ..46
GLOSSAIRE . 47
1
INTRODUCTION
A l'heure de l'explosion de la téléphonie
mobile, tous les utilisateurs professionnels et grand public sont
désormais familiarisés avec le Service des Messages courts (SMS),
qui leur permet de recevoir sur leurs portables toutes sortes d'informations,
mais aussi de pouvoir envoyer eux-mêmes des SMS. Ce service a rapidement
conquis la population puisque actuellement bien de gens s'y attachent. Des
chiffres permettent de réaliser l'engouement pour ce type de mini
message ; par exemple pendant la journée du 1er Janvier 2008,
près de 255 millions de SMS ont été émis en FRANCE,
soit une augmentation de 21.5% par rapport à 2007.
Ainsi, le service de messages courts (SMS)
génère une part considérable du revenu des
opérateurs mobiles. Et il semble bien que ce ne soit là qu'un
début, parce que de nouveaux services interactifs greffés sur
l'infrastructure de messagerie SMS prennent de plus en plus d'essor. A titre
d'exemple, ces SMS+ peuvent servir soit :
> d'outil d'alerte du genre, rappeler à des patients
les Rendez-vous et avis médicaux,
> d'outil de marketing du genre sensibiliser et
fidéliser la clientèle en
privilégiant une relation de proximité, pour ne
citer que ceux-là.
Ces services, rappelons-le, sont le fait des applications SMS
; C'est dans ce contexte que s'inscrit notre projet de fin d'étude. En
effet, il nous a été demandé lors de notre stage à
ICOM, de mettre en place un noyau de traitement des SMS,
2
noyau qui servira soit à fournir aux utilisateurs
intéressés, un accès aux SMS surévalués,
soit à traiter des SMS par la structure.
Il ressort donc que le domaine d'action des textos ou SMS va
au delà des spécifications de la norme GSM des réseaux
mobiles, puisque ces applications SMS s'opèrent souvent dans un
environnement informatique sur un ordinateur ou mieux encore dans un
réseau informatique tel que l'intranet ou l'Internet. Le
déploiement d'une passerelle SMS s'impose donc pour interconnecter les
systèmes GSM et informatique. En effet, il existe sur le marché,
une pléiade de passerelles SMS, mais elles sont le plus souvent, hors
des possibilités financières de la jeune entreprise. Et, puisque
l'objectif de toute entreprise à l'instar de celle dans laquelle nous
avons effectué notre stage, est de minimiser les dépenses sous
contrainte budgétaire, nous nous sommes donc tournés vers une
solution « Open Source ».
En effet, la qualité et la stabilité de ces
solutions, la possibilité d'y avoir accès rapidement et
gratuitement, le fait de pouvoir comprendre et de modifier le code source selon
ses besoins propres, sont autant de raisons qui motivent notre choix. Ce choix
répond donc parfaitement aux aspirations de l'entreprise qui se veut non
dépendante d'un fournisseur d'application SMS. C'est à partir du
code source du serveur Kannel, un projet GNU/Linux sous licence FreeBSD, que
nous avons déployé, le noyau de la plateforme de traitement des
SMS, noyau que nous nous proposons de tester avant de songer à mettre en
place une véritable connexion au centre de messagerie (SMSC) de
l'opérateur mobile. Ce travail qui est le résultat de nos
recherches s'articule sur trois axes :
Le premier chapitre sera consacré aux
généralités sur le service SMS du réseau GSM, le
second à l'intérêt de recourir à une passerelle pour
interconnecter notre application à un SMSC. Dans le troisième
chapitre de notre travail, nous exposerons étape par étape, notre
méthode d'implémentation du serveur.
3
Chapitre 1 :
LE SERVICE SMS DU RESEAU GSM
4
Les messages courts (SMS) sont devenus un
phénomène mondial, depuis leur avènement en 1992 avec le
tout premier message « MERRY CHRISTMAS » de NEIL PAPWORTH. En
général, ce service est utilisé si le correspondant ne
peut pas parler, ou pour dire des sujets intimes qui passent mieux qu'au
téléphone, ou encore pour ne pas déranger les
correspondants ou pour limiter la facture, etc. En effet, la technologie des
messages courts permet à un utilisateur de composer un message textuel
à partir de son terminal mobile et de l'envoyer à un destinataire
possédant également un téléphone radiomobile ou
à une application SMS. A ses débuts, cette technologie
était sous le contrôle de l'institution ETSI (European
Telecommunications Standards Institute) qui désormais est
remplacée par une autre désignée par 3GPP (Third
Generation Partnership Project). Avant de passer à l'étude
descriptive de cette technologie, nous ne manquerons pas de faire un clin
d'oeil sur l'architecture du réseau GSM, qu'elle utilise comme
support.
I.1- Le réseau GSM et ses différents
services
I.1.1- Architecture du réseau GSM
Le réseau GSM est dit de « seconde
génération » (2G), contrairement à la première
génération de téléphones portables, pour laquelle
les communications fonctionnent selon un mode entièrement analogique,
utilise les bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz et est
constitué de trois sous-systèmes, à savoir :
> le sous-système Radio (BSS) qui assure les
transmissions et gère la ressource radio ; il comprend essentiellement
les stations de base (BTS), et leurs contrôleurs (BSC) ;
5
> le sous-système Réseau (NSS) qui comprend
l'ensemble des fonctions nécessaires à l'établissement des
appels et à la mobilité est essentiellement constitué de
MSC (Mobile Service Switching Centre), VLR (Visitor Location Register), HLR
(Home Location Registrer) ;
> le sous-système d'exploitation OSS, dont l'OMC
(Operation and
Maintenance Center) qui est l'équipement principal, permet
à l'opérateur d'administrer son réseau.
Le centre des messages courts (SMSC), localisé au
niveau du sous-système réseau (NSS), fonctionne comme une
plateforme d'enregistrement et de transfert des SMS ; La figure I-1,
représentant l'architecture du réseau GSM, met en exergue les
circuits de parole et de signalisation (ou de messages courts) :
Figure I .1 : Architecture
fonctionnelle d'un réseau GSM I.1.2- Les services
offerts par le réseau GSM
On distingue trois catégories de services à savoir
:
6
IMPLEMENTATION D'UN PORTAIL SMS A BASE DU LOGICIEL
KANNEL
> les services supports dont la fonction est d'offrir une
capacité de transmission entre des interfaces utilisateurs
définis ;
> les téléservices qui offrent une
communication incluant les terminaux et
éventuellement des applications (les messages courts par
exemple) ;
> les services supplémentaires qui regroupent toutes
les facilités d'utilisation
offerts en complément des services précités
(identification de numéro,
renvoi d'appel, double appel.)
La figure I.2 est une illustration de ces services au sein d'un
réseau :
Figure I.2 : Services supports et
téléservices
I.2- Le service des messages courts SMS
I.2.1- Raisons du succès des SMS
Moult sont les raisons qui expliquent l'engouement pour ce moyen
de communication.
Au niveau des utilisateurs, l'accès aux messages courts
(SMS) est a priori, associé à leur abonnement chez
l'opérateur de téléphonie mobile. De plus, l'un des atouts
de ce service SMS, est son adaptabilité aux circonstances où
l'écrit est le mieux adapté en particulier lorsque l'on a besoin
de transmettre un message à
7
une personne sans vouloir la déranger (réunion,
heure tardive...) ou bien lorsque son environnement immédiat ne permet
pas une conversation téléphonique dans de bonnes conditions (bus,
taxi-moto, lieux bruyants...).
En outre, lors d'un évènement important
entraînant de nombreux appels d'abonnés reliés à une
même cellule, la communication vocale devient de plus en plus difficile
alors que les SMS sont acheminés correctement ; en ce sens, les SMS sont
plus disponibles que la voix.
La catégorie juvénile, véritable
boulimique pour ce type de communication, l'utilise pour partager des
émotions et exprimer leur témoignage d'affection : souhaiter bon
anniversaire, adresser ses félicitations...; le coût relativement
faible par rapport à celui d'un appel téléphonique sur
portable, est la raison principale pour ces jeunes qui ont soit des moyens
très limités, soit une utilisation du portable
contrôlée par les parents. L'autre facette attractive est
l'absence des contraintes de la langue. Le cas particulier des cartes de
recharges « LIBERTIS jeunes » de l'opérateur mobile TOGOCEL,
dédiées aux SMS, est une preuve de la prise de conscience que la
jeunesse constitue la masse cible.
Pour les opérateurs eux-mêmes, les SMS peuvent
servir d'outil de politique commerciale. L'exemple des cartes de recharges
dédiées SMS et l'encouragement des SMS à valeurs
ajoutées en témoignent. Ainsi, l'engouement pour les SMS, n'a pas
échappé aux opérateurs de téléphonie mobile
qui y voient une nouvelle poule aux oeufs d'or.
I.2.2- La transmission d'un SMS au sein du réseau GSM
Pour une communication vocale, le canal de contrôle est
utilisé pour initier la communication qui est ensuite transmise sur un
canal de trafic. Les SMS, par contre, sont acheminés directement sur un
canal de contrôle. Initialement, le canal de transit des SMS, avait
été conçu pour la transmission de messages de maintenance
de l'opérateur vers les exploitants du réseau ; ce qui explique
les limitations que connaît le service SMS. C'est ainsi que la taille
d'un SMS normal
8
a été limitée à 160
caractères en alphabet latin, ou à 140 octets de données
digitales, en dehors des données utilisées pour la transmission
du message. A la lumière de ce qui précède, il n'est plus
excusable de s'étonner de recevoir un message et un appel, de
façon simultanée. En dehors de l'interface air, où les SMS
sont convoyés au travers des canaux (SDCCH, SACCH), leur acheminement
entre les divers équipements du réseau est géré par
le protocole MAP.
Lorsqu'un texto est envoyé d'un mobile à un
autre ou encore à une application de traitement des SMS (Service de
Messages Succincts), il est décomposé en deux étapes. Le
texto issu du terminal vers le SMSC est qualifié de SMS-MO tandis que
celui quittant le SMSC vers le mobile destinataire est qualifié de
SMS-MT.
I.2.2.1- Cas d'un SMS-MO
La première étape consiste à ce que le
texto envoyé atteigne le centre des messages courts (SMSC) ; En effet,
lorsque le texto est envoyé, il passe successivement par les
équipements BTS, BSC, MSC /VLR avant de rejoindre le IWMSC qui se charge
de le router vers le SMSC approprié. Si à ce niveau le texto est
bien reçu, un acquittement de bonne réception est envoyé
au MSC/VLR, qui à son tour l'envoi au mobile.
La figure I-3 illustre toute la littérature expliquant la
transmission d'un SMS depuis un terminal GSM :
9
Figure I-3 : Acheminement d'un SMS-MO
I.2.2.2- Cas d'un SMS-MT
La seconde étape se résume au trajet du SMS du
centre de messagerie au mobile destinataire. Dans ce cas, le SMSC envoi d'abord
une requête de localisation au HLR, qui l'indique le MSC/VLR au niveau
duquel il est enregistré. S'il est accessible, le SMSC
le lui délivre. Après avoir reçu le texto, le mobile
renvoi au SMSC un acquittement de réception par le biais du MSC/VLR. La
figure I-4 modélise l'acheminement d'un SMS vers un terminal GSM :
10
Figure I .4 : Acheminement d'un SMS -
MT
I.2.3- Le centre des messages courts (SMSC)
Le centre des messages courts (SMSC) permet de gérer le
transfert de messages SMS entre téléphones mobiles. En
particulier, quand un abonné envoie un SMS vers un autre, le
téléphone transmet en réalité le SMS vers le SMSC.
Le SMSC stocke le message puis le transmet au destinataire lorsque celui-ci est
présent sur le réseau (mobile allumé) : le SMSC fonctionne
sur le mode "Store and Forward".
I.2.3.1- Description du SMSC
Il existe au moins un SMSC par réseau GSM. Comme tout
équipement téléinformatique, le SMSC dispose d'une partie
matérielle et d'une autre logicielle ; la partie logicielle serait
constituée d'un environnement (système d'exploitation), d'une
base de données spécifique et de son serveur, d'une application
SMSC. Ils communiquent avec les MSCs (précisément avec les
Gateway MSC) et le HLR. Ces SMSCs sont munis de passerelles qui les relient
à d'autres réseaux mêmes de type IP. En particulier, un
serveur peut y accéder par connexion TCP afin d'envoyer des SMS vers des
MSISDN de destination. On parle dans ce cas d'application OTA (Over-The-Air).Un
ensemble de protocoles existent pour communiquer entre serveur et SMSC en
TCP/IP : les plus utilisés sont SMPP et CMG EMI, Nokia CIMD, Sema,
CMPP.
I.2.3.2- Interfaces du SMSC
Le SMSC peut se relier aux systèmes suivants :
> passerelles d'accès, parmi lesquelles celle des
éditeurs de services (ESME) ;
> système de facturation;
11
> systèmes d'opération, d'administration et de
maintenance (OAM) ; > système prépayé.
a- Les passerelles
Le SMSC communique avec le reste du réseau mobile
à travers une passerelle MSC (GMSC ou IWMSC).On note aussi la
présence de passerelles SMS-IP, pour l'interaction avec des applications
TCP/IP ou d'autres SMSCs.
b- Le système OAM
Il s'agit ici d'un certain nombre d'interfaces qui
fonctionnent pour le système d'opération, d'administration, et de
maintenance (OAM). Elles permettent à un opérateur de lancer,
configurer, et surveiller le SMSC en service dans un réseau.
c- Le système de facturation
Le SMSC fournit une interface de facturation qui aide
l'opérateur à charger les comptes de ses abonnés pour
l'utilisation de ses services.
d- Les éditeurs de services (ESME)
Les interfaces ESME permettent à des applications
externes non mobiles de se connecter avec le SMSC. Les opérateurs et les
fournisseurs de service utilisent les connections de l'entité externe
des messages courts pour fournir aux abonnés mobiles une
variété de services, tels qu'envoyer des mises à jour de
nouvelles, des logos, des sonneries, etc.
En somme, bien que n'ayant pas été prévu
initialement lors du déploiement de la technologie GSM, les SMS ont
très rapidement obtenu une place de choix dans la
téléphonie mobile. Les chiffres d'affaires des opérateurs
de téléphonie mobile n'ont cessé d'augmenter depuis leur
avènement. L'engouement suscité par ce type de service, surtout
du fait de sa simplicité, a entraîné une prise de
12
conscience de la part des opérateurs de
téléphonie mobile, quant à son avenir prometteur. C'est
dans l'état d'esprit de prospérer, que des services
évolués, basés sur le SMS ont été
développés ou mieux encore encouragés avec l'installation
de passerelles SMS qui permettront à des dispositifs autre que les
terminaux GSM d'y accéder.
13
Chapitre 2 :
ETAT DE LA TECHNIQUE SUR
LES PASSERELLES SMS
14
Le souci de repousser les limites imposées par les
infrastructures existantes, a conduit à vulgariser l'interconnexion de
réseaux téléinformatiques. Pour ce faire, Il est toujours
nécessaire de déterminer si les systèmes concernés
sont homogènes ou au contraire hétérogènes, afin de
mieux s'orienter en matière d'outils à choisir pour
l'interconnexion. Ces équipements peuvent être par exemple des
ponts, des routeurs, des passerelles, etc. A titre d'exemple, dans le cas de
réseaux de niveau au delà de 3, le raccordement par une
passerelle est mieux indiqué.
II.1- La notion de passerelle
Pris au sens large, une passerelle est un outil permettant de
passer d'un système à un autre. Au sein d'un réseau
TCP/IP, un réseau local peut accéder à Internet par
l'intermédiaire d'une passerelle. En réalité, cette
étiquette de passerelle que l'on attribue à cet outil
d'interconnexion, est inadaptée puisqu'il ne s'agit clairement que du
routage au niveau IP.
Au sens strict du terme, une passerelle est un dispositif
destiné à connecter des systèmes de
téléinformatiques ayant des architectures différentes ou
des protocoles différents, ou offrant des services différents. La
passerelle doit alors dépouiller la trame des informations
spécifiques au protocole émetteur et les remplacer par leurs
équivalentes dans le protocole récepteur. Elle peut
interconnecter des réseaux à partir du niveau physique ;
toutefois, elle ne doit donc pas être confondue à un
répéteur (couche 1 du modèle OSI) ,un pont (couche
2 du modèle OSI) ou un routeur (couche 3 du
modèle OSI), bien qu'elle puisse jouer leur rôle.
En analysant la requête entrant, elle ne la diffuse que
si elle est bien en accord avec les règles définies par
l'administrateur réseau. Ce système offre ipso facto, outre
l'interface entre deux réseaux hétérogènes, une
sécurité supplémentaire car chaque information est
passée à la loupe (pouvant causer un ralentissement).
L'inconvénient majeur de ce système est qu'une telle
application
15
doit être disponible pour chaque service (FTP,
HTTP,Telnet, SMS, etc).Nous avons choisi de représenter à
travers la figure II-1, le niveau en terme du modèle OSI , auquel peut
fonctionner une passerelle SMS :
Figure II-1 : La passerelle, vue
par rapport au modèle OSI
II.2- Aperçu sur les passerelles SMS
L'une des difficultés de la messagerie SMS est que les
SMSCs sont gérés par des protocoles de communication
propriétaires. En d'autres termes, il n'a pas existé de
normalisation à proprement parlé, par exemple, un SMSC de type
NOKIA offrant un interface géré par le protocole CIMD ne saurait
échanger directement avec un SMSC d'un autre vendeur dont l'interface
est géré par le protocole EMI. Pour juguler ce problème,
une passerelle SMS est placée entre ces deux SMSCs. En effet, la
passerelle SMS agit comme un convertisseur de protocoles entre non seulement
des SMSCs, mais aussi avec des dispositifs du protocole TCP/IP. En ce sens,
elle peut donc permettre d'envoyer/recevoir des
16
SMS depuis ces dispositifs du protocole TCP/IP (les sites
Internet, navigateurs, etc.). Il en existe une multitude dont certaines sont
propriétaires (Alligata, Ozeki SMS, Wapme, Jataayu SMS gateway.), tandis
que d'autres sont libres, mais pas en produits finis (Kannel, Gammu,
...).Certaines solutions dites « propriétaires », seraient des
dérivées de « Kannel », puisque cette dernière
n'est pas une solution toute faite. En effet, la solution « Kannel »
pourrait être reprise et adaptée aux besoins qui s'imposent ; la
solution dérivée obtenue étant personnalisée, peut
elle-même être commercialisée ou mise à la
portée des utilisateurs. La multitude de protocoles de communication
avec les SMSCs, que la solution « Kannel » prend en compte, en
même temps que sa fonction de serveur SMS, sans oublier la qualité
et la stabilité des solutions libres en général, pour ne
citer que ceux-là, sont quelques unes des raisons qui nous ont conduites
à porter notre choix sur elle.
II.3- Etude d'une passerelle/serveur SMS : Kannel
II. 3.1- Présentation de Kannel
Kannel est un projet Open Source, mis sous licence FreeBSD
lancé par la compagnie finlandaise Wapit Ltd en juin 1999. Elle est
écrite en langage C, et fourni une passerelle mixte SMS et WAP. La
licence FreeBSD est une licence libre utilisée pour la
distribution de logiciels. Elle permet de réutiliser une partie
ou tout le logiciel sans restriction, qu'il soit intégré dans un
logiciel libre ou propriétaire. En outre, elle permet
également de gérer le push, le pull ou pull-push SMS
c'est-à-dire respectivement, l'envoi des messages aux entités
extérieures, la réception d'un SMS ou la réception de
requête, puis l'envoi de la réponse après traitement
à partir de la plateforme. Au niveau de l'application se fait le
traitement de la requête, puis l'envoi de la réponse via le SMSC
de rattachement à l'abonné demandeur. Dans la mesure où la
passerelle est reliée à plusieurs SMSCs, une configuration
appropriée se chargera du routage du SMS-MT vers le SMSC concerné
; l'éditeur de service n'a donc pas l'obligation de maîtriser
avec
17
ses contours le protocole d'interfaçage au SMSC, mais il
est obligé de le déterminer.
II.3.2- Principe de fonctionnement de Kannel
Le SMS est acheminé par le réseau de
téléphonie mobile vers le serveur. Le serveur autorise à
part la liaison au SMSC via une liaison spécialisée, une liaison
à travers un simple modem GSM. L'acheminement des SMS
requête-réponse diffère selon les deux modes de liaison. En
effet, selon le mode de liaison du serveur au SMSC de l'opérateur, par
le truchement d'un modem GSM (SMSC virtuel), le SMS traverse quatre fois
l'interface Air comme l'indique la figure II- 2 :
Figure II-2 : Liaison du serveur SMS à
travers un modem GSM
Elle est indiquée lorsqu'il s'agit d'un trafic pas
assez grand. Il est prouver empiriquement que le serveur connecté selon
ce mode, ne peut traiter qu'au plus 6 à 10 SMS à la minute.
Pour le mode de liaison, à travers une liaison
spécialisée du serveur au SMSC de l'opérateur, le SMS ne
traverse que deux fois l'interface Air comme l'indique la figure II-3 :
18
Figure II-3 : Liaison du serveur SMS à
travers une liaison spécialisée
La liaison via un modem est celle que nous avons retenue pour
les tests et présentation de l'application, surtout du fait de sa mise
en oeuvre facile, techniquement et financièrement. Les résultats
obtenus seront valables pour une liaison spécialisée. Le
traitement du SMS se faisant au sein du serveur, il convient de procéder
à une étude de sa structure interne.
II.3.3- Architecture de Kannel
L'architecture de Kannel révèle qu'il est
composé de trois principaux blocs appelés encore « box
» ; leur intercommunication correcte confère à Kannel, sa
stabilité et son utilité. En effet, il s'agit de :
> le bearerbox;
> le SMS box;
> le WAP box.
19
II.3.3.1- Description des blocs
a- Le bearerbox
Le bearerbox est l'interface entre le réseau de
téléphonie mobile et les autres compartiments du serveur. Pour
les autres blocs, Il joue le rôle de routeur. En effet, c'est lui qui
reçoit les SMS provenant d'un réseau mobile et se charge de les
transmettre au bloc approprié. Au fur et à mesure que les autres
blocs se connectent et se déconnectent au bearerbox, ce dernier met
à jour dynamiquement la liste des blocs en ligne. Mis à part la
réception de messages entrants, le bearerbox reçoit aussi tous
les messages sortants et les adapte au format du réseau auquel il
s'interconnecte.
b- Le SMS box
La conception d'un SMS box est simple. Un SMS box
reçoit un SMS à partir du bearerbox, l'analyse afin d'en extraire
les mots-clés et les paramètres s'il y'a lieu. En fonction du mot
clé, le serveur renvoie la réponse au client ; réponse qui
peut être un texte statique, le résultat de l'exécution
d'une action associée. Dans le cas où le service SMS
configuré dans le fichier renvoie à un URL, le smsbox peut
récupérer les données contenues et les envoyer au
bearerbox qui à son tour les renvoie au client via le SMSC de
l'opérateur de téléphonie mobile. Le smsbox peut
également réceptionner les SMS, provenant d`ordinateurs d'un
réseau informatique tel que l'intranet ou l'Internet. En effet, les
messages reçus au format HTTP sont convertis en messages de type SMS
pour être accessibles aux terminaux GSM.
c- Le WAP box
Nous ne développerons pas assez cette partie .Nous
retiendrons de ce bloc, qu'il met en place le protocole WAP (Wireless
Application Protocol) ; Protocole qui
20
récupère les requêtes issues des mobiles
supportant le WAP, puis les traduit en requêtes compréhensibles
par les serveurs HTTP et vice versa.
II.3.3.2- Mode de communication entre les blocs
Les données sont échangées entre le
bearerbox et les wapbox, smsbox à travers le protocole TCP /IP. TCP /IP
est un protocole adapté très souvent pour une utilisation en
réseaux étendus (comme Internet), et son incorporation dans la
procédure de communication des différents blocs de Kannel,
signifie que ces blocs peuvent être déployés sur des
ordinateurs aussi distants que possible, si nécessaire. Les performances
en termes de risque de crash sont plus optimisées lorsque ces blocs sont
déployés sur des machines différentes. Rappelons aussi,
que de façon permanente, les différents blocs, échangent
à intervalles réguliers des messages de signalisations. La figure
II-4 représente l'architecture physique du serveur /passerelle Kannel
:
Figure II -4 : Architecture de Kannel
II.3.3.3- Interface avec les entités externes
21
Notre serveur SMS peut s'interfacer pour l`instant avec des
entités du type :
> les terminaux GSM ou SMSC virtuel du genre WAVECOM ; >
les SMSC tels que ceux de NOKIA ;
> les serveurs HTTP ;
> des passerelles SMS.
La figure II -3 représente les différentes
entités externes pouvant s'interfacer avec le serveur /passerelle Kannel
:
Figure II -5 : Les entités externes
d'interfaçage
Quelque soit la nature de l'entité qui envoi la
requête, le serveur l'intègre d'abord dans une file d'attente,
puis ensuite essaie de la renvoyer en mode TCP au SMS box à travers le
bearerbox.
II.4- Administration de Kannel
22
L'administration peut se faire à travers la ligne de
commande ou la requête HTTP. La syntaxe en mode HTTP est la suivante :
«http ://localhost:
13000/command?password=icom».
Les commandes sont multiples, et peuvent être par
exemple du type « resume » pour redémarrer le
serveur s'il était isolé auparavant, « status
» pour prendre connaissance du statut du serveur, ou «
shutdown » pour arrêter le traitement des SMS
à ceux qui se trouve déjà dans la file d'attente.
Somme toute, la maîtrise de la notion de passerelle en
général, puis celle de passerelle dédiée SMS en
particulier, n'a pas été sans intérêt. Elle nous a
permis d'appréhender de façon globale le niveau de fonctionnement
des différents outils d'interconnexion et pour cause la passerelle
inclut les fonctionnalités des outils de niveau qui lui est
inférieur tels les routeurs, ponts, répéteurs. Le choix de
la solution libre « Kannel » comme passerelle SMS, offre une
multitude d'avantages. Pour se résumer, c'est une solution stable,
disponible en tout temps, non commercialisée, adaptable à nos
besoins, pour ne citer que ceux-là. En renfort à tous ces
arguments, Kannel se déploie de préférence dans un
environnement libre tel que Linux, qui est l'environnement de travail par
excellence de l'entreprise ICOM. En effet, c'est donc après avoir
installé « RedHAT enterprise 4 », une distribution de Linux
que nous avons déployé le noyau de traitement des SMS.
23
Chapitre3 :
MISE EN PLACE DU NOYAU DE
TRAITEMENT DES SMS
24
Ce chapitre sera sectionné en trois parties. La
première partie sera consacré à l`installation de Kannel
et au test de son interaction avec un éventuel SMSC ; ce que nous
appellerons le « Fake SMSC » ou le SMSC logiciel. Dans la
deuxième partie, il s'agira de déployer Kannel lié
à un SMSC virtuel, afin de tester les résultats des
différents services configurés ; enfin, dans la dernière
partie, nous aborderons la possibilité de connecter notre application
à une passerelle SMS d'un SMSC en mode HTTP. Toujours dans cette partie,
nous ne manquerons pas d`étudier la possibilité de faire aussi de
notre application, une passerelle d'accès SMS+ pour d'éventuels
éditeurs de services.
III.1- Mise en place de la passerelle/serveur Kannel
III.1.1- Moyens utilisés et prérequis
Les moyens utilisés pour l'implémentation de
Kannel sont à la fois matériels et logiciels. En effet,
l'environnement Linux, la documentation sur le serveur Kannel, les notions sur
la pile de protocole TCP/IP (HTTP) nous ont été indispensables.
« Redhat Enterprise 4 » est la distribution de linux que nous avons
retenu pour notre travail. C'est après l'avoir installé avec les
paquetages nécessaires, sur un ordinateur Pentium IV, que nous allons
déployer le serveur Kannel.
III.1.2- Déploiement de Kannel à partir du
code source
III.1.2.1- compilation
La version de Kannel téléchargée dans notre
cas est le 1.4.1 disponible sur
http://www.kannel.org/download/1.4.1/gateway-1.4.1.zip.
Nous avons récupéré le fichier
zippé sur une mémoire de masse (Clé USB) que nous avons
transféré enfin sur notre poste de travail dans un
répertoire à préciser comme on le fait pour la
création de dossier dans Windows. Pour ce faire, nous avons
procédé comme suit :
25
> d`abord, créer le répertoire dans lequel va
loger le fichier compressé à partir de la commande :
mkdir
> ensuite, copier ce fichier dans le répertoire en
question en tapant la commande : mcopy ou cp
Une fois le fichier présent dans le répertoire,
l'étape suivante va consister à la compilation. Au fait, la
compilation traduit le code source en un langage compréhensible par la
machine. Pour ce faire, il faut décompresser le fichier, avec la
commande : unzip ou tar -xzf
Après la décompression, lancer la commande :
. /configure -with-mysql -with-mysql-dir =
[répertoire]
Cette commande prépare la machine à la
compilation juste en vérifiant si les paquetages indispensables y sont;
elle est toujours associée par défaut à des options. Et
puisque, l'option de connexion à une base de données n'est pas
prise en compte par défaut, alors que nous en aurons besoin, nous
l'avons rajouté comme l'indique la commande précédente. Le
répertoire à préciser, est celui dans lequel est
localisée la librairie MySQL. C'est la commande «
make » qui déclenche la compilation en
vérifiant d'abord la syntaxe correcte du code source.
Pour faire simple, la compilation est cette étape de
l'installation au cours de laquelle le code est transcrit en un langage
compréhensible par la machine.
III.1.2.2- Installation
Après la compilation, il est nécessaire
d`installer certains programmes complémentaires qui prennent en compte
les différents blocs du serveur, juste en tapant : make install
= [répertoire]
Dans cette commande, le répertoire dans lequel seront
installés les fichiers objets est à préciser. Dans notre
cas, c'est le répertoire /etc/Kannel qui a
été choisi. A la fin de l`installation de la passerelle/serveur,
la possibilité est offerte
26
d'en faire un portail SMS et/ou un portail WAP selon le besoin.
La configuration des fichiers sera faite en fonction du choix retenu.
III.1.2.3- Configuration des fichiers relatifs au serveur
SMS
En fonction de l`utilisation que l'on veut en faire, le
libellé des fichiers de configuration, essentiellement organisés
en groupes, varie. Cependant, les fichiers relatifs au «bearerbox»
sont obligatoires. En effet, les groupes « core » et « smsc
» administrent le bearerbox tandis que les groupes « smsbox »,
« smsservice » s'occupent du « SMS box ». Les
différents groupes sont définis par une succession de variables.
La syntaxe impose que ces groupes soient séparés les uns des
autres par au moins une ligne vierge. D`une façon
générale, il existe trois types de variables à savoir :
> les variables obligatoires : elles sont indispensables au
bon fonctionnement du groupe,
> les variables optionnelles : elles ne sont
mentionnées que lorsque besoin il y'a,
> les variables facultatives : leur absence, n`entame en rien
le bon fonctionnement de l`application.
La syntaxe générale des lignes de variable se
présente comme suit : Variable = valeur.
Toutefois, une variable peut être ajoutée et
désactivée, juste en plaçant « # » au
début de la ligne correspondante.
L`édition des fichiers de configurations est
strictement personnalisée, puisque dépendant des besoins
exprimés .Cette édition peut se faire à partir de
l'éditeur de texte, « Emacs » dans notre cas. Le fichier final
est enregistré dans un répertoire à rappeler chaque fois
que l`on voudra démarrer l'application.
a- Configuration du groupe core
27
La configuration du groupe nommé « core » est
indispensable au même titre que le « bearerbox » qu'il
paramètre. Le fichier fonctionnel n'est réduit qu`aux lignes qui
ne seront pas précédées du signe dièse « #
». Une configuration simple du groupe nommé « core » peut
se présenter comme suit :
group = core
admin-port = 13000
admin-password = icom
status-password = icom
admin-allow-ip = ``*.*.*.*``
admin-deny-ip = ?127.0.0.1;*.*.*.*?
smsbox-port = 14000
#wapbox-port = 2000
box-deny-ip = ?*.*.*.*?
box-allow-ip = ?127.0.0.1;*.*.*.*?
log-file = ?tmp/kannel.log?
log-level = 1
access-log = ?tmp/smsinfo.access?
store-file = ?tmp/sms.store?
unified-prefix = ?+228, 00228,0 ; +,00?
white-list = ?http
://localhost/whitelist.txt?
b- Configuration du groupe « smsbox »
Ce groupe précise à Kannel de ne fonctionner
seulement que comme un
serveur /passerelle SMS :
group = smsbox
bearerbox-host = 127.0.0.1; #sendsms-port =
1025
sendsms-chars = ?1234567890?
28
global-sender = 123456
log-file = ?/tmp/smsbox.log?
log-level = 0 a 4.
access-log = ?tmp/smsbox.access? white-list =
URL
c- Configuration des services
Le groupe «sendsms-user» permet de définir
les utilisateurs accrédités pour l'envoi de SMS, alors que le
groupe « sms-service » permet de définir les services SMS
à tester. Chaque service est identifié par un mot clé dont
l'application se chargera de renvoyer de façon automatique la
réponse lui correspondant. Bref, ce sont ces services qui
confèrent à Kannel sa fonction de serveur SMS ; la configuration
de ces services peut se présenter comme suit :
group = sendsms-user username = icom
password = icom
user-deny-ip = «*.*.*.*» user-allow-ip =
«*.*.*.*» faked-sender = 1
omit-empty = 1
forced-smsc = smsc-id
group = sms-service keyword = heure
header = icom
footer = merci
text = date
accepted-smsc = smsc
29
faked-sender = 100 omit-empty = 1
d- configuration du « Fake SMSC » ou «
SMSC logiciel »
L'étape suivante va consister à configurer le
groupe « smsc ». En effet, c'est cette configuration qui
précise le SMSC de l'opérateur avec lequel peut dialoguer
l'application. Le plus important des paramètres est le protocole de
communication avec le SMSC ; une fois le protocole défini, il ne restera
qu`à effectuer une configuration adéquate des paramètres
restants, pour relier le serveur à ce dernier. En pratique, il n'en est
pas ainsi puisque les opérateurs préfèrent offrir
très souvent des connexions relais (passerelle), utilisant plutôt
le protocole HTTP (très répandu). Kannel en a aussi tenu compte
et a proposé un type de groupe « smsc » spécial
appelé « http ». En effet, Ce SMSC de type HTTP permet un
accès à tout SMSC d'opérateur dont très souvent la
passerelle offre une interface HTTP; nous n'en sommes pas encore là,
puisque cette option fera l'objet d'un autre paragraphe. Pour l`instant,
l'important est de s'assurer que l'installation s'est opérée
parfaitement. Cette vérification passe par le test par le « Fake
SMSC ». En effet, le « Fake SMSC » joue le rôle d'un SMSC
distant et permet de tester la fonctionnalité de l'application ;
ajoutons qu'il est purement logiciel et est implanté dans le serveur
Kannel.
La configuration d'un « Fake SMSC » se présente
comme suit :
group = smsc
smsc = fake
port = 10000
connect-allow-ip = 127.0.0.1
30
La figure III-1 matérialise la connexion entre le «
Fake SMSC » et le serveur SMS :
Figure III-1 : Position logique du Fake
SMSC
Bien qu'ayant été installé avec le
serveur, l'appréhension de sa fonction nous conduit à le placer
à l'extérieur de ce dernier. Le test du « fakesmsc » se
fait selon la syntaxe : test/fakesmsc [option] «message à
envoyer».
La figure III-2 regroupe les résultats du test que nous
avons effectué :
31
Figure III-2 : Résultat du test de la
connexion du serveur au Fake SMSC
L'analyse de la figure III-2 en sa seconde ligne
révèle que nous avons envoyé cinq (5) fois le message
« heure ». Il apparaît clairement qu'une réponse est
envoyée à chaque requête, et vaut « mer+jui+30+2008
+16 :07 :03 » En effet, cette réponse est conforme à notre
configuration, puisque cette dernière précise qu'à tout
message correspondant à « heure », que la réponse
renvoyée corresponde à la date et à l'heure du moment. Ces
tests sont rassurants, mais pas absolument selon nous, pour baliser la voie
à la mise en place d'une liaison spécialisée entre le SMSC
et notre application. Comme alternative, nous avons proposé de passer
par le test des services, à partir d'un modem GSM (SMSC virtuel) et pour
cause, il arrive parfois que la pratique s'éloigne de la
théorie.
32
III.2- Déploiement de kannel connecté
à un SMSC virtuel
III.2.1- Outils requis
Tous les outils matériels et logiciels du paragraphe
précédent, sont repris dans le cadre du déploiement du
serveur Kannel connecté à un SMSC virtuel. L'opérateur de
téléphonie mobile très souvent donne accès à
son SMSC, que par le biais d`une passerelle SMS dont les paramètres sont
communiqués à l'éditeur de services. A titre
d`information, ICOM s`est inscrite dans cette option d`accès au SMSC,
à condition que nous lui assurons qu'à la toute première
tentative, la connexion sera fonctionnelle. Pour des raisons de tests et pour
une présentation du produit, nous avons proposé un accès
au SMSC via un modem GSM. En fait, cette étape du travail n'est qu'une
partie d'un processus à deux niveaux que nous nous sommes
fixés.
III.2.1.1- Un ordinateur
Un ordinateur aux caractéristiques similaires à
celles décrites au III.2.1, peut être utilisé
également dans ce cas. La distribution de Linux adoptée reste la
même c'est-à-dire « Redhat enterprise 4 ». Sur cet
ordinateur, nous mettrons en place le serveur /passerelle Kannel en suivant les
étapes mises en exergue au III.2.2. Pour ce qui est de la configuration
des fichiers, seul le groupe du Fake SMSC, sera remplacé par celui du
SMSC virtuel auquel le serveur Kannel est connecté.
III.2.1.2- Modem GSM
Les modems ne reçoivent des instructions qu'à
partir des commandes dites de type AT. En effet, les commandes AT
désignent un groupe de commandes, mis au point par Hayes afin de
contrôler le fonctionnement des modems. Ces commandes permettent
d'interroger le mobile pour obtenir des informations ou bien d'exécuter
une tâche afin de s`assurer que le modem peut fonctionner de
33
façon correcte (qualité du signal
reçu...) WAVECOM est la marque de modem utilisé ; son
modèle est de type Fastrack. C'est ce modem qui jouera le rôle de
SMSC virtuel.
Les images de la figure III-3 donnent des détails
précis sur l'aspect physique du modem :
Figure III-3 : Présentation
générale du modem GSM Wavecom
Le modem GSM fonctionne dans les bandes de fréquences
900MHz et /ou 1800MHz. Il intègre les fonctions de transmission de
données/voix/SMS et la fonction de FAX. Il est utilisé en GSM et
DCS. Alimenté sous une tension continue et il tolère des tensions
comprise entre 9 à 12Volts. Il est fourni avec un
34
convertisseur 1 10Volts AC-12Volts DC. Il a fallu donc intercaler
un transformateur 220Volts-1 10Volts entre le secteur et l'adaptateur.
a- Préparation du modem en vue de son
utilisation
En appuyant sur le bouton d'éjection de la trappe
à l'aide de la mine d'un stylo par exemple, la trappe s'éjecte.
Sur cette trappe éjectée, est posé convenablement la carte
SIM ; l'ensemble est enfiché dans le modem. L'antenne est
connectée au port RF. L'ensemble modem-antenne est connecté
à l'ordinateur à travers une liaison série RS232. Quant-au
câble d'alimentation, il sera enfiché dans son port
correspondant.
b- Test des caractéristiques du modem par les
commandes AT
Nous avons envoyé ces commandes à partir du
programme Hyperterminal de Windows sur un port COM, obtenu en suivant le chemin
ci-après :
Démarrer/Programmes/Accessoires/Communications/Hyperterminal
Ces tests permettent de s'assurer de l'état correct du
modem.
En premier, on lance toujours AT, puis on appuie sur la touche
ENTREE,
Si le modem est en état de fonctionner, alors il renvoi la
réponse OK qui s'affiche sur l'hyperterminal, comme l'indique la figure
III-4 :
Figure III-4 : Test de
l'état du modem
35
Cette première commande permet de s'assurer que le modem
est en état de recevoir d'autres commandes.
La syntaxe générale des commandes AT se
présente de la manière suivante : AT + nom de la commande
La commande CGMI présente sur la figure III-3 permet
simplement de préciser la marque de modem dont nous disposons :
Figure III-5 : Test de la marque du
modem
La commande AT+CREG? permet de vérifier si le modem a
été enregistré ou non par le réseau. En effet,
lorsque la réponse à la commande affichera +CREG:O, 1 alors le
modem est enregistré sur le réseau en tant qu'utilisateur
local,
alors que +CREG:0,5 indique qu'il s'agit d'un utilisateur
international, qui accède au réseau par roaming. Toute valeur
autre que 0,1 ou 0,5 implique que l'accès au réseau mobile est
refusé. Nos tests ont révélé ce que
représente la figure III-6 :
36
Figure III-6 : Test de
l'enregistrement du modem sur le réseau
Le niveau du signal est testé, à partir de la
commande CSQ comme l'indique la figure III-7 :
Figure III-7 : Test du niveau
du signal reçu par le modem
En effet, c'est lorsque le niveau du signal reçu est
situé entre 11 et 31 qu'il est optimal pour enclencher une
communication. Alors, ce qui voudrait dire qu'au moment et en l'espace
où nous avons effectué ces tests, toutes les conditions
étaient réunies pour que notre modem soit opérationnel.
III.2.2- Edition du fichier de configuration relatif au
SMSC virtuel
37
Sans pour autant se répéter, rappelons que c'est
au fichier de configuration édité précédemment,
à l`exception du groupe relatif au Fake SMSC, qu'il faut ajouter les
groupes relatifs au SMSC virtuel. Le plus important est de reconnaître le
type de SMSC auquel l`on se connecte, bref le protocole de communication afin
de faire une configuration conséquente. « AT » est le type
dans ce cas, puisque c`est le protocole de communication entre le serveur et le
SMSC virtuel (modem).
La configuration de ce SMSC de type « at » permet au
modem de se connecter au serveur Kannel et de fonctionner comme un SMSC
virtuel. Voici un modèle de configuration:
group = smsc
smsc = at
modemtype = marque du modem
device = répertoire de type /dev
speed = nombre
pin = nombre
validityperiod = code
keepalive = nombre en seconde
my-number = numéro de
téléphone
sms-center = numéro
sim-buffering = valeur booléenne
La configuration du groupe « modems » précise
les paramètres sous lesquels doit fonctionner ce modem :
group = modems
id = marque du modem
name = marque du modem
detect-string = marque du modem
detect-strings = modèle de la marque
speed = valeur en bps
38
no-pin = valeur booléenne
enable-hwhs = AT+IFC=2,2
no-smsc = valeur booléenne
sendline-sleep = nombre
keepalive-cmd = AT
message-storage = SM ou ME
La figure III-8 est une illustration du déploiement du
serveur connecté à un modem
GSM :
Figure III-8 : Schéma
conceptuel du serveur connecté au modem GSM
39
III.3 - Déploiement de Kannel connecté
à un SMSC HTTP
Les opérateurs de téléphonie mobile
n'autorisent la connexion de l'application de l'éditeur de services
à leurs SMSCs, qu'à travers des passerelles. En effet, outre leur
fonction d'adaptation de protocoles émetteurs en protocoles
récepteurs, les passerelles assurent des connexions (aux SMSCs)
sécurisées. Les protocoles HTTP, et SMPP n'étant pas
propriétaires, la plupart des passerelles SMS offrent une interface de
communication soit en mode HTTP ou SMPP. Nous avons choisi de tester la
connexion en mode HTTP puisqu'elle correspond effectivement au mode de
connexion autorisé par les opérateurs de téléphonie
mobile. L'effectivité de cette connexion passe aussi par une
configuration adéquate.
III.3.1 - Fichiers de configuration
Le fichier de configuration relatif au SMSC de type HTTP peut
présenter
cette allure :
group = smsc
smsc = http
system-type = kannel
send-url =
http://localhost:22022
smsc-username = icom smsc-password = icom port =
13013
connect-allow-ip = 127.0.0.1;*.*.*.*
Les quatre premières variables sont fondamentales pour
ce fichier. Les autres variables sont optionnelles. A titre d'explication du
fichier de configuration, considérons la variable « port = 13013
», elle précise le port d'écoute du serveur, des messages
provenant d'autres passerelles. Il faut tout de même rappeler que ces
fichiers viennent en rajout aux configurations faites
précédemment.
40
III.3.2 - Intérêt de la prise en compte
du « SMSC de type HTTP »
Une fois le fichier correctement configuré et pris en
compte par le reste du serveur, il est désormais possible de simuler la
connexion à une passerelle SMS d'un SMSC réel, en mode HTTP. Pour
ce faire, nous nous sommes procurés deux ordinateurs, sur lesquels nous
avons préalablement installé le serveur Kannel, que nous avons
mis en réseau par un câble croisé. Schématiquement,
le premier ordinateur correspond à celui sur lequel nous avons
déployé Kannel, connecté au « SMSC »virtuel
tandis que sur le second est configuré le « SMSC de type HTTP
». De façon concrète, c'est au niveau du groupe «
SEND-SMS USER », qu'est déclaré le nouvel utilisateur qu'est
l'ordinateur où est implémenté le groupe « SMSC de
type HTTP ». Tout se passe comme si c'était un éditeur de
services qui se faisait créer un compte au niveau du SMSC de
l'opérateur (qui correspond au serveur déployer avec le SMSC
virtuel). Le second système (serveur Kannel où est
configuré le « SMSC de type HTTP») peut être
comparé à notre serveur SMS que nous seront amenés
à connecter à la passerelle d'un SMSC réel à
travers une liaison spécialisée TCP. En effet, pour les
entités en bout de liaison, le protocole de communication demeure le
même, qu'il s'agisse d'une liaison spécialisée, ou d'un
câble croisé. La figure III-9 est la représentation
schématique du scénario de test de la liaison HTTP de
l'application au SMSC :
41
FigureIII-9 : Scénario de
test de la liaison HTTP de l'application au SMSC
Rappelons que cette liaison à la passerelle SMS en mode
HTTP, de notre application n'est envisageable que lorsque cette dernière
tourne sous kannel, brunet, xidris ou wapme. A part le fait que la prise en
compte de cet « SMSC » permette le test de la liaison en mode HTTP
,il permet également que notre plateforme serve de passerelle
d'accès à un SMSC d'opérateur de téléphonie
mobile pour ceux qui voudront initier des SMS surévalués.
La configuration des fichiers fut l'essentiel du travail
réalisé, puisqu'il a fallu d'abord cerner les différentes
variables, puis ensuite n'utiliser que celles qui correspondent à nos
besoins. L'utilisation du « Fake SMSC » n'était pas aussi
obligatoire, mais utile puisqu'il nous a permis non seulement de tester
l'état de l'installation, mais aussi d'être rassuré que
notre application peut dialoguer avec un SMSC « physique »
quelconque. Le test par le SMSC virtuel nous a rassuré une fois de plus
et de façon pragmatique que l'application mise en place,
répond.
42
Quant-au test de la connexion à un SMSC en mode HTTP de
notre serveur SMS, il nous a permis de rassurer à ICOM qu'elle peut
enfin déployer la liaison louée sans crainte.
43
CONCLUSION
La réalisation de ce projet a été
bénéfique à plus d'un titre. Ce fut pour nous l'occasion
d'une véritable initiation aux réalités de la vie
professionnelle. Le portail SMS que nous avons mis en place a exigé
à la fois un minimum de connaissances du réseau GSM,
particulièrement le monde du SMS et des outils de développement
informatique puisqu'il est désormais impensable de dissocier les
télécommunications de l'informatique. Ce portail SMS, joue un
double rôle :
> d'abord, il sert de passerelle SMS ; en ce sens, il est
aussi d'un intérêt
capital pour les opérateurs de téléphonie
mobile, eux-mêmes.
> ensuite, il sert de serveur SMS, du fait de sa
capacité à traiter de façon automatique les requêtes
SMS, qui lui parviennent.
La dénomination de « passerelle/serveur »
attribuée n'apparaît plus donc sans sens ; nous pensons à
notre humble avis, que l'appellation « serveur » semble être
plus global. Ainsi lorsque le nom « passerelle » seul, est
utilisé seul, c'est que « Kannel » ne roule en ce moment
seulement que comme une passerelle SMS.
L'expérience que nous avons acquise suite à ce
travail, nous a convaincu que l'avenir de la téléphonie mobile
passe par de telles applications puisqu'à présent, le plus
important est de permettre une pleine utilisation du SMS, vu que presque tout
le monde y est attiré.
Un des problèmes que nous avons rencontré,
était le temps pour finaliser le tout, puisque mis à part la
taille des prérequis, leur aspect « nouveau» y avait
contribué.
Au final, ce projet nous a beaucoup apporté dans la
compréhension de la technologie TCP/IP, des commandes linux que nous
n'avions jamais essayé ; nous avons tant appris aussi sur les solutions
« open source » et leur place dans
44
l'implémentation de produits
téléinformatiques. La langue anglaise quant-à elle, s'est
une fois encore avérée, la langue du technicien, puisque nous
n'avons pas pu nous en passer.
Au niveau personnel, nous sommes sorti grandit, puisque nous
concevons désormais autrement le domaine des
télécommunications. Nous pensons être devenu beaucoup plus
imprégner.
Cependant, la réalisation de ce produit ne s'est pas
faite techniquement de façon aisée, puisqu'il n'a pas suffit de
disposer simplement de la documentation de « Kannel » pour mettre en
place, ce portail SMS. D'ailleurs, les foires aux questions sur Internet,
communément appelées « forums » en témoignent.
En somme, il fallait juste faire preuve d'ingéniosité. Toujours
en raison de la difficulté, résidant dans son déploiement,
nous estimons à environ 75%, les potentialités du serveur Kannel,
que nous avons pu activés ; beaucoup encore reste à faire donc.
Aussi, il ne faut pas non plus perdre de vue que jusqu'à ce stade, nous
ne sommes qu'au début de l'apprentissage de la
téléinformatique et que ce document est loin d'avoir la
prétention d'avoir tout dit. Notre souhait est qu'il serve de document
français de base à la compréhension de la
passerelle/serveur Kannel. Nous restons pour notre part ouvert à toutes
les remarques, suggestions, ou critiques permettant de parfaire les
résultats de notre travail.
45
[1] Kannel 1.3.2 User's Guide: Open Source WAP and SMS
gateway By Andreas Fink, Bruno Rodrigues, Stipe Tolj, Aarno Syvanen, Alexander
Malysh, Lars Wirzenius, and Kalle Marjola
Page 1-134
[2] Kannel Architecture and Design: $Revision: 1.19 $ by
Lars Wirzenius Page 15 et 17.
[3] WAVECOM Fastrack Modem M 13 User Guide
Reference: WM_PRJ_M 13_UGD_001
Revision: 002
Date: 5th April 2005
Pages 18, 19, 20, 30, 31.
[4] Larousse de poche Français -Anglais par Jean
MERGAULT (Agrégé de l'université, Maitre-assistant
à l'université de Paris VII)
[5] webographie
www.lb.refer.org/memoires/669814JosephHADDAD.pdf
www.jeunesdumaroc.com/article1096.html
http://fvalois.insa-lyon.fr/
www.wikipedia.org
www.supinfo-projects.com
www.developpershome.com
www.kannel.org
www.jaazy.com/chez
46
AuC : Authentification Center
BSC: Base Station Controller
BSD: Software Distribution Berkeley BSS: Base Station
Subsystem
BTS: Base Transceiver Station
CIMD: Computer Interface to Message
Distribution
DCS: Digital Communication System DC : Direct
Current
EIR: Equipement Identity Register
EMI: External Machine Interface
ESME: External Short Message Entity
ETSI: European Telecommunications Standards
Institute
FTP: File Transfert Protocol
GNU /GPL: GNU General Public License
GSM: Global System for Mobile communication
HLR: Home Location Register HTTP: HyperText Transfert
Protocol
ICOM: Ingénierie des COMmunications
IWMSC: InterWorking Mobile service Switching
Center
MAP: Message Access Protocol
MHz: MegaHertz
MSISDN: Mobile Station Integrated Services Digital
Network.
NSS: Network Sub-System
OMC: Operation and Maintenance Center
47
OSI: Open Systems Interconnection
OSS: Operation & Maintenance Subsystem OTA :
Over-The-Air
SACCH: Slow Associated Control CHannel
SDCCH: Stand-alone Dedicated Control Channel SIM:
Subscriber Identity Module
SMPP: Short Message Peer to Peer
SMS: Short Message Service
SMSC: Short Message Service C enter
SMS-MO: Short Message Service-Mobil Originated SMS-MT:
Short Message Service-Mobile Terminated SMTP: Simple Mail Transfert
Protocol
SS7: Système de Signalisation n°7
TCP/IP: Transport Control Protocol/ Internet Protocol
TelNET: Telecommunication NETwork
URL: Uniform Ressource Location VLR: Visitor Location
Register WAP: Wireless Application Protocol
2G: Second Generation
3GPP: Third Generation Partnership Project
48
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