Table des matières
Résumé 6
INTRODUCTION GENERALE 7
1 Présentation de 'établissement 9
1.1 Historique. . .. . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 Les missions de l' E.NNA 10
1.3 L'organisation de l' E.NNA 10
1.3.1 Direction Générale . . . . . . . . . . . . .
. 11
1.3.2 Les Directions Centrales . 11
1.3.3 Les Directions de sécurité
aéronautique 11
1.3.4 Les Directions Opérationnelles11
1.4 Présentation de la DENA . 12
1.4.1 Missions de la DENA 12
1.4.2 l'Organisation de la DENA* . . . . . . . . . . .
. . 12
1.5 Principaux projets réalisés par l'ENNA 13
1.5.1 Projet IEBA. . . . . . . . . . . . . 13
1.5.2 Projet TRAFCA . 13
1.6 Le marché de l'etahlissement (Préstation de
service) 14
1.6.1 Bases légales et consistance des redevances14
1.6.2 Les redevances sont dfies pour 14
1.6.3 Bases de perceptions des redevances 15
1.6.4 Redevances d'atterrissage 15
1.6.5 Redevances d'usage des dispositifs déclairage 16
1.7 Moyens de l'étahlissement 16
1.7.1 Ressources humaines . 16
1.7.2 Matériels . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . .
17
1.7.3 Espace aérien. . .. . . . . . . . . . . . . . .
20
1.7.4 Division de l'espace aérien . 21
1.7.5 Zones Interdites, réglementés et dangeruses
22
1.8 Réseau de routes. . . . . . . . . . . . . 23
1.8.1 Routes ATS domestiques23
1.8.2 Routes RNAV. . . . . 23
2
|
1.9 Problématique ..................
Elements de base et conception actuelle
2.1 Introduction... . .. . . .. . . . . . . . . . . . . .
2.2 Définitions et éléments de base
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23
25 25 25
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2.2.1 Définitions...... . .. . . . . . . . . . . . . .
.
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25
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2.2.2 Charge de travail et saturation
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27
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2.2.3 Contrôle aérien.... . . . . . . . . . . . . .
. . .
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30
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2.2.4 Le contrôle en route. . . . . . . . . . . . . . .
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30
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2.2.5 Le contrôle d'approche. . . . . . . . .
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31
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2.2.6 Le contrôle d'aérodrome. . . . . . . .
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31
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2.2.7 La répartition des services
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31
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2.2.8 Charge de travail et saturation en contrôle
régional
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31
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2.2.9 Gestion d'un vol dans un secteur
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32
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3
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Réseau et conception des retards
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34
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3.1
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Introduction... . .. . . .. . . . . . . . . . . . . .
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34
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3.2
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L'espace et ses limites .
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34
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3.3
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Retard au décollage et retard en route
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35
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3.4
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Exemple a l'etranger. . . . . . . . . . . .
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36
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3.4.1 Organisation a long terme. . . . .
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37
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3.4.2 Organisation a court terme . . .
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37
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3.5
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Motivation : Le retard, un signe rassurant
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37
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3.6
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Les causes de retards. .
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38
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3.6.1 Les principales causes des retards
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38
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3.7
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Local : Statistiques sur les retards
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39
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3.8
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La Régulation.. . .. . . .. . . . . . . . . . . . . .
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41
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3.8.1 Processus d'allocation de créneaux
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41
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4
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Modélisation Mathematique
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46
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4.1
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Introduction... . .. . . .. . . . . . . . . . . . . .
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46
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4.2
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Le premier modéle... . . . . . . . . . . . . . . . .
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46
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4.2.1 Notations . ... . .. . . . . . . . . . . . . . .
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46
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4.2.2 Les variables . . . . . . . . . . .
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47
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4.2.3 La fonction objectif. . . .
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47
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4.2.4 Les contraintes. . . . . . . . . . . .
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47
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4.2.5 La formulation mathématique
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47
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4.2.6 Taille du problême.. . . . . . . . . . . . . . . .
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48
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4.3
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Le deuxiéme modéle. . . . . . . . . . . . .
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48
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4.3.1 Notations . ... . .. . . . . . . . . . . . . . .
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48
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4.3.2 Définition des données. . . . . . .
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48
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4.3.3 Définition des variables . .
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49
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4.3.4 La fonction objectif. . . .
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49
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4.3.5 Les contraintes. . . . . . . . . . . .
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49
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4.3.6 La formulation mathématique 50
4.3.7 Taille du prohlème. . . . . . . . . . . . . . . . .
50
5 Méthode de résolution 51
5.1 Introduction... . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . 51
5.2 Méthodes exactes . . . . . 51
5.2.1 Branch and Bound (LAND et DOIG 1960) ......51
5.2.2 Méthode de Décomposition par partitionnement
des
variahles(Benders 1962) .................52
5.3 Méthodes approchées. . . . . 52
6 Implémentation et résultats 59
6.1 Introduction... . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . 59
6.2 Présentation du logiciel. . .
. . . . 59
6.3 Zones de travail. . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.3.1 Mode d'emploi?. . . . . . . . . . . . . 59
6.4 Analyse des résultats 66
CONCLUSION 68
LEXIQUE 69
ANNEXE 72
BIBLIOGRAPHIE 74
Liste des tableaux
1.1 Redevances d'atterrissage des vols nationaux 15
1.2 Redevances des vols internationaux 16
1.3 Redevances des aéronefs du tourisme 16
1.6 Redevances du stationnement 16
1.4 Les redevances de survol des aéronefs 17
1.5 Redevances d'usages des dispositifs déclairage 17
1.7 redevance du stationnement pour l'aviation
générale 18
1.8 Comparaison entre les aéroports nationaux et
internationaux 18 1.9 Redevances du parking et d'entrainement des
aéronefs19
1.10 Les formations des contrôleurs 19
1.11 Les types de radar. . . . . . 20
1.12 Les secteurs aériens . . 21
2.1 La quantité de travail pour les vols 29
2.2 La justification de la régle de trois 30
3.1 Le trafic global et délai ATFM 40
3.2 Le délai ATFM. . . . . . . . . . 40
3.3 Tableau comparatif des retards (2004/2005) 41
3.4 Tableau des retards. . . . . . . . . . . 42
Table des figures
1.1 Organigramme de l'ENNA . 11
1.2 Organigramme de DENA. . . . . 12
1.3 Ecran radar. . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . 17
1.4 salle de contrôle. . .. . . . . . . . . . . . . . . . .
18
1.6 Un aéroneuf. . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. 19
1.7 Balise ............. . .. . . .. . . . . . . . . . . 20
1.8 Carte de croisiére. . ..
. . . . . . . .
. . . . . . 22
2.1 Le plan de vol.. . ... . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1 CASA......... . . .. . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.2 Gestion de la liste des créneaux a chaque
régulation41
3.3 Le dépôt du plan de vol. . . . . . . . . . .
42
3.4 processus d'allocation de créneau 43
3.5 Allocation de créneaux FPFS 44
3.6 ETO . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. 44
3.7 Exemple de régulation. . . . . . . . . 45
6.1 Accês au programme . . . . . . . . . . 60
6.2 Fiche principale. . . . . . . . . . . . . . . . . 60
6.3 L'onglet Fichier. . . . . . . . . . . . . . . . 61
6.4 L'onglet Edition . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 62
6.5 L'onglet Méthode de résolution 62
6.6 L'heuristique.. . . . . . . . . . . . . . . . 62
6.7 Le menu (Flux). . . . . . . . . . . . . 63
6.8 Flux TMAC. . . . . . . . . . . . 64
6.9 L'onglet Utilitaires. . . . . . . . 64
6.10 Changer mot de passe . . . . . . 65
6.11 Apropos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
65
6.12 Mode d'emploi. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 66
6.13 La solution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
66
6.14 Les résultats. . . . . . . . . . . . 67
Résumé
Le travail présenté dans ce mémoire
rentre dans le cadre de la conception pour le compte de l'Etablissement
National de la Navigation Aérienne (ENNA),c'est un outil d'aide a la
décision en matiêre de Régulation des flux de trafic
aérien. Pour ce faire, le travail a été résolu en
utilisant une heuristique de régulation qu'on a appellé
Algorithme en temps réel, pour déterminer les durées
minimales des retards Un logiciel développée en dell phi 7
basé sur cette méthode a été conçu afin de
trouver lobjectif de notre mémoire au sein de l'établissement
INTRODUCTION
GENERALE
Les retards sont une préoccupation pour les compagnies
aériennes ainsi qu'au voyageur. Parmi les raisons avancées pour
expliquer les retards, on a celles qui sont liées a la gestion des flux
de trafic aérien (mouvements des aéronefs au sol et la navigation
aérienne)LENNA (Etablissement National de la Navigation Aérienne)
leur offre le service du contrôle du trafic aérien, son premier
hut est d'assurer la sécurité des aéronefs le second est
dassurer le meilleur écoulement possible du traficcest a dire la
fluidité des vols, en assurant la surveillance des avions de
laéroport de départ a l aéroport d'arrivée, le
troixième est de traiter un trafic régulierLe rapport avec le
transport aérien est que le contrôle aérien est une
condition nécessaire pour le transport aérien. Ces dix
dernières années l Algérie a connu une évolution
notamment dans le transport aérien qui est un domaine
glohalement en forte croissance, d'oñ l'augmentation du nomhre de vols
contrôlésLOACI ( Organisation de l'Aviation Civile Internationale)
a prévu un taux de croissance annuel de 4.5% du trafic Africain.
L'Algérie étant au carrefour du trafic aérien Est/Ouest et
Nord/Sud, un emplacement géographique stratégique le rendant un
partenaire incontournahle dans les rencontres de l OACI. Le taux annuel de
croissanse a été prévu par les responsahles
algériens de4.7%Ceci a été prévu pour plusieurs
raisons entre autres
- l'ouverture du marché ;
- le développement économique qu'a connu
lAlgérie notamment son adhésion a l'OMC;
- le développement du secteur du tourisme
- la sécurité qu'a connue le pays après 10
ans
- le retour de nomhreuses compagnies aériennes
- la création de nouvelles lignes (Alger-Doha)
Le prohlème est la détermination des retards des
vols qui est notre ohjectif. Ce dernier est lié a la
sécurité des aéronefs qui est le premier principe
recommandé par l'OACI. Afin de maintenir cette
sécuritéétahlir des taux de retards minimum qui engendrent
une minimisation de cofts pour les compagnies aériennes. On cherche les
moyens de réduire la saturation du réseau aérien et la
gestion de l'accroissement du traficNous avons opté pour la
régulation du trafic qui se fait a moyen termeIl existe dautres
méthodes telle que la sectorisation (création de nouveaux
secteurs) elle peut avoir eet par rapport a l'optimisation de la
capacité mais along termeElle est même liée a la
modification du réseau de routes aériennesElle touche aussi a
tous
les aspects économiques d'un paysCeci a
été costaté daprês lexpérience
européenne.
les compagnies aériennes et l'ENNA tiennent compte de l
heure de départ et d'arrivé des aéronefs, la route prise
et dautres informations décrites sur ce qu'on appelle < le plan de
vol> dans le cas on ce derniers nest pas compatibles avec les autre plans de
vol on va imposer des créneauxhoraires pour les décollages afin
de limiter l'encombrement de certaines zones de l es-pace appelées
secteurs aé riensCe vol est dit réguléCette méthode
est fondée sur l'adaptation de la capacité (capacité
existante des secteurs) a la demande (des compagnies).
La forte croissance du trafic aérien est a
été prévue jusquà 2014, les services du
contrôle aérien seuls ne peuvent être tenus pour
responsables des retards, il y a une explosion du trafic
Le travail de ce mémoire porte sur la minimisation des
durée de retards des vols en route par la régulation
Le présent document est divisé en 6 chapitres
Les deux premiers servent a présenter le
phénomêne auquel est confronté le transport aérien.
Dans les deux suivantson abordeun exemple a l étranger et la
modélisation du problême. Enfin, dans les deux derniers on propose
une approche de résolution et sa réalisation par
lélaboration dun logiciel.
Le premier chapitre comporte la présentation de
l'établissement (ENNA) Dans le second chapitre, nous abordons les
éléements de base et la conception actuelle du programme de
l'établissement
Au troixiême chapitre, nous traitons un exemple a l
étranger et la situation actuelle.
Au quatriême, nous présentons la
modélisation mathématique. Initialement nous avons formulé
le problême sous formr dun programme nonlinéaire a variables
mixtes ; au vue de la difficulté rencontrée dans la
résolution, on opté pour une autre formulation sous forme dun
programmelinéaire a variables mixtes.
Au cinquiême chapitre, nous proposons la méthode
de résolutionElle consiste de proposer une heuristique qui a comme
algorithme qui donne desrésultats en temps réel
Au sixiême chapitre qu'est l'implémentation et
résultats. Nous terminons enfin par une conclusion
Chapitre 1
Présentati on de 1 etablissement
L'Etablissement National de la Navigation Aérienne
(ENNA) est un établissement qui assure le service public de la
sécurité de la navigation aérienne pour le compte et au
nom de l'EtatIl est placé sous la tutelle du Ministêre des
Transports et a pour mission principale la mise en uvrede la politique
nationale dans le domaine de la sécurité de la navigation
aérienne, en coordination avec les autorités concernées et
les institutions intéressées. Il est chargé en outre du
contrôle et du suivi des appareils en vol.
1.1 Historique
Depuis l'indépendance, cinq organismes ont
été chargés de la gestion de l'exploitation et du
développement de la navigation aérienne en Algérie
O.G.S.A, O.N.A.M, E.NEMAENESA, ENNA.
De 1962 a 1968, est l'organisation de la Gestion de la
sécurité aéronautique (OGSA), un organisme
Algéro-Francais qui a géré l ensemble des services
d'exploitation de l'aviation civile en Algérie
Le 1er Janvier 1968 l' O.GS.A a été
remplacée par l Office de la Navigation Aérienne et de la
Météorologie (ONAM)Ce dernier a été remplacé
en
1969 par l'Etablissement National pour l'Exploitation
Météorologique et Aéronautique (ENEMA), qui a
été créée par lordonnance N83/331 du 07 mai
1983 a modiflé la dénomination de l'E.NEMA par l
Entreprise Nationale de l'Exploitation de la Sécurité
Aéronautique (ENESA) il a même modiiflé et
réaménagé les structures de cette derniêreen la
séparant tacitement de la section météorologique en 1976
et juridiquement en 1983
A la mise en cuvre de la loi N88/01 du 12 janvier 1988 et du
décret N91/149 du 18 mai 1991; l'Entreprise Nationale de l Exploitation
et de la sécurité aéronautique (E.N.ESA) a connu une
transformation dans sa nature juridique pour devenir un Etablissement Publique
a caractêre Industriel et Commercial (E.P.I.C) caractérisé
par son autonomie financiêre dénommé < Etablissement
National de la Navigation Aérienne> E.N.N.A
Dans le cadre du développement des projets liés
ala navigation aérienne et de la participation a des réunions
internationales l E.N.N.A collabore avec des institutions nationales et
internationales
- Ministêre du transport ;
- Institut Aéronautique de Blida (IAB)
- Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) l
Algérie y est membre depuis le 05 mars 1963 ;
- AEFMP : organisation internationale réunissant l
Algérie, lEspagne, la France, le Maroc ainsi que le Portugal ;
- ASENA: Agence pour la Sécurité de la Navigation
Aérienne en Afrique et a Madagascar;
- EUROCONTROL Organisation européenne pour la
Sécurité de Navigation Aérienne;
- Ecole Nationale de l'Aviation Civile a Toulouse (ENAC).
1.2 Les missions de 1' E.N.N.A
Voici les principales missions de l'étahlissement
- veiller au respect de la réglementation des
procédures et des normes techniques relatives a la circulation en vol et
au sol des aéronefs, a l implantation des aérodromes et aux
installations relevant de sa mission
- participer a l'élahoration des schémas
directeurs et aux plans durgence des aérodromes, étahlir les
plans, en coordination avec les autorités concernées, les plans
de servitudes aéronautiques et radioélectriques et veiller a leur
application ;
- assurer l'installation et la maintenance des moyens de
télécommunication, de radionavigation, assurer l'aide
al'atterrissage les aides visuelles et des équipements d'annexes
- contrôler la circulation aérienne pour
l'ensemhle des aéronefs évoluant dans son espace aérien,
qu'ils soient en survol, a l arrivée sur les aérodromes, ou au
départ de ces derniers ;
- contrôler et assurer la sécurité de la
navigation aérienne dans l espace aérien national ou relevant de
la compétence de lAlgérie ainsi que sur et aux ahords des
aérodromes ouverts ala CAP (Circulation Aérienne Puhlique) ;
- donner l'information aéronautique en vol et au sol et
diffuser les inforr
mations météorologiques nécessaires ala
navigation aérienne
- assurer le service de sauvetage et de lutte contre les
incendies sur les
plates formes aéronautiques
- contrihuer a l'effort de développement en matiêre
de recherches appliquées dans les techniques de la navigation
aérienne
- concentrer, diffuser ou retransmettre au plan international les
messages d'intérêt aéronautique ou
météorologique
- calihrer les moyens de communication de radionavigation et de
surveillance au moyen de l'avion lahoratoire [mota]
1.3 L'organisation de 1' E.N.NA
Dans le cadre de sa mission et afin de répondre aux
hesoins du secteur du transport aérien contemporain [mota], lENNA est
structurécomme suit
1.3.1 Direction Générale
Elle est équipée des organes suivants
- audit interne de gestion ;
- inspection technique générale ;
- sécurité interne de l'étahlissement
[mota]
Puis se présentent les différentes Directions
chacune selon ses préoccupations, nous avons donc
1.3.2 Les Directions Centrales
Elles comprennent :
- la Direction Juridique des Ressources Humaines (DJRH)
la Direction des Ressources des Finances et de la
Comptahilité (DRFC) - la Direction du Développement de la
Navigation Aérienne (DDNA)
1.3.3 Les Directions de sécurité
aéronautique
Elles s'occupent de :
- 25 aérodromes nationaux ;
- 11 aérodromes internationaux
1.3.4 Les Directions Opérationnelles
Elles sont composées de
- Direction de l'Exploitation de la Navigation Aérienne
(DENA)
- Direction Technique de la Navigation Aérienne (DTNA)
- Centre de Qualification de Recyclage et
d'Expérimentation de la Na-
vigation Aérienne (CQRENA) (Voir l 'organigramme
ci-dessous)
FIG. 1.1 - Organigramme de l'ENNA
1.4 Presentation de la DENA
La Direction de l'Exploitation de la Navigation
Aérienne est chargéedassurer la sécurité et la
régularité de la navigation aérienne et de veiller a la
honne gestion technique au niveau des aérodromes mota]
1.4.1 Missions de la DENA
Ces principales missions se résument comme suit
- gérer et contrôler l'espace aérien
conflé en routepar le Centre de Contrôle Régional (CCR) et
les différents départements de la circulation aérienne;
- mettre a disposition de tous les exploitants du service de l
information aéronautique en vol et au sol, ainsi que les informations
météorologiques;
- gérer les services de la télécommunication
aéronautique
assurer le service de sauvetage et de lutte contre les incendies
aux aérodromes.
1.4.2 l'Organisation de la DENA*
La Direction de l'Exploitation de la Navigation Aérienne
contient six départements et un Centre de Contrôle
Régional
Organigramme de la Direction d'Exploiiattinde a Naavgaatin
Aérienne
FIG. 1.2 - Organigramme de DENA
- DCA* : Département de la Circulation
Aérienne ; - DC : Département Système;
- DAF : Département Administration et Finances - DT :
Département Technique;
- DIA : Département Informations Aéronautiques
- DTA : Département Télécommunications
Aéronautiques
- CCR' : Centre de Contrôle Régional2.
1.5 Principaux projets réalisés par ENNA
1.5.1 Projet IEBA
Ce projet a été confié a un groupement ex
ENEL (Alger) et Siemens (Allemagne), cette dernière
société ayant été choisie sur la base de
l'étude effectuée préalablement par son bureau
détudes et une consultation internationale lancée pour la
réalisationLe projet IEBA a été classé d'importance
nationale par décret 93/270 du 10/11/93. Ce projet est constitué
dePhaselEtude et réalisation des balisages lumineux des deux pistes
datterrissage avec les sous stations d'énergie et un centre de
contrôlePhase2Aménagement de la distribution
électrique(juillet 1998 - Décembre 2005) 1.5.2 Projet TRAFCA
Un des objectifs affichés par le Plan National de la
Navigation Aérienne ou PNNA de 1989 est d'accroItre la capacité
et les performances du système de navigation aérienne
algérienPour y parvenirun projet de modernisation de l'espace
aérien (TRAFCA) a été lancé en 1993 Objectifs du
projet TRAFCA
- améliorer la sécurité de la circulation
aérienne
- augmenter la capacité de gestion du trafic
aérien
- fournir des outils afin d'assister le contrôleur et
daugmenter la capacité de ce secteur;
- alléger le volume de travail du contrôleur en
prenant en charge lestâches fast idieuses
- assurer l'intégrité des données ;
- visualisation intelligente des données de trafic
aérien
- réduire la charge des canaux vocaux
- prévoir et réguler le trafic aérien
Ce projet est constitué de deux partiesSYRAL
(Système Radar Algérien) pour la partie Radar et SAACTA
(Système Algérien Automatisé de Contrôle du Trafic
Aérien) pour la partie Systèmecette partie comprend
également l'équipement et la mise en uvre dun centre de
qualification pour les besoins de perfectionnement et de recyclage pour le
personnel technique de la navigation Aérienne[mota]
La partie SYRAL Cette partie comprend principalement la
couverture radar de la partie Nord et des Hauts Plateaux de la région d
information de vol d'Alger, par l'acquisition et la mise en service de cinq
stations radar secondaires d'une portée de 450 KmCes dernières
seront installées a Alger, Oran, Annaba, El Bayadh et El OuedA noter que
la station d'Alger comporte un radar primaire complanté avec le
secondaire
1www.enna.dz
2* DENA (CCR-DCA) service dans equel nUlls avons e~eecué
nnotesaaee
La partie SAACTA Cette partie du projet TRAFCA a porté
sur
1. l'acquisition, l'installation et la mise en service
déquipements pour les besoins du Centre de Contrôle
Régional dAlger (ainsi que des approches des aérodromes d'Alger,
d'OrandAnnaba et de Constantine) constitués de systèmes de
traitement de données Radar corrélées avec les
données plan de vol, des pupitres dexploitation,de systèmes de
gestion des communications téléphonie de radio) et des
systèmes d'enregistrement de données et de replay
2. la mise en uvre de l'ADS dans la partie sud de la FIR Alger
(dans une seconde phase)
3. la réalisation d'un CQRENA (Centre de Qualification, de
Recyclage et d'Expérimentation de la Navigation Aérienne)
doté d'équipements pédagogiques : simulateurs de
contrôle de trafic aérien pour l'aérodrome et pour le
contrôle en route, des laboratoires techniques, un système de
développement softwareCe centre permettra en outre, de qualifier le
personnel technique chargé de lexploitation du système TRAFCA
ainsi que sa maintenance [mota]
1.6 Le marché de l'etablissement (Préstation de
service)
1.6.1 Bases légales et consistance des redevances
Le décret législatif n°91 - 149 du
18Mai1991définit le statut et les missions de l'Etablissement National
de la Navigation Aérienne (ENNA) Il définit également ses
relations avec les tiers et notamment le recours au droit commercial,Un cahier
de clauses générales détaille ces relations et les
prestations de service y afférentes en contrepartie desquelles lENNA
perçoit une rémunération appelée redevance
aéronautique pour les prestations liées a la
sécurité de la Navigation Aérienne.
Le décret exécutif n91 - 150 du 18Mai1991
définit de mêmeles Etablissements de Gestion et des Services
Aéroportuaires (E.GSA) Surtout aérodrome ouvert a la circulation
aérienne publique les servicesrendus aux usagers et au public
donnentlieu a une rémunération, sous laforme de redevances,
perçues au profit de lOrganisme qui fournit le service. Ilen est. de
même pour l'usage des installations et services y compris les services de
radiocommunications et de météorologie mis en oeuvre par l'Etat
dans l'espace aérien relevant de sa responsabilité, pour la
sécurité et la rapidité de la circulation aérienne
en route [ENNO5]
1.6.2 Les redevances sont dues pour
- atterrissage des aéronefs ;
- usage des dispositifs d'éclairage ;
- usage des installations et des services dassistance a la
navigation aérienne en route et a l'approche ;
- usage des installations pour la réception des passagers
usage des installations pour la réception des marchandises
- stationnement;
abri des aéronefs ;
- occupation des terrains et immeuble
Toutes ces redevances sont réglementées leur taux
est publié. Ellessont dfies au seul fait de l'usage des services
installations, ouvrages et bâtiments qu'elles
rémunèrentElles sont perçues par l organisme exploitant
selon ses règles propres
1.6.3 Bases de perceptions des redevances
La perception des redevances est basée sur des modes de
calcul mota] Compte tenu de l'importance des paramètres entrant dans ces
calculs, les usagers aériens sont invités a veiller sur
lactualité des informations qui es concernent en matière d'usage
des services de la navigation aérienne.A ce titre, ils sont
expressément invités a fournir laliste de leur flotte ainsi que
les amendements de manière régulièreLe programme des vols,
les demandes d'autorisation de survol et les préavis de vols par les
moyens es plus appropriés a la Direction des RessourcesFinances et de la
Comptabilité (DRFC). Les services de la navigation aérienne
comprennent un ensemble de tâches. La position de gestion des flux de
trafic aérien fournit tous les éléments nécessaires
et utiles au déroulement sfrfluide et économique du trafic
aérien. Avec la densité daéronefs naviguant entre 800 km/h
et < 900 km/h, une évolution sans accompagnementde tous les instants
est inimaginablesans l'intervention du contrôle aérien, les avions
resteraient au sol.
Pour ses services, l'ENNA perçoit une redevance
calculée selon une série de paramètres on interviennent le
tonnage de lappareil la distance parcourue dans ses secteurs de contrôle,
le type de serviceetc. Par vol, cette part correspond approximativement au prix
d'un siège en 1e classe.Cette somme est réinvestie pour assurer
là sécurité
1.6.4 Redevances d'atterrissage
TRAFIC NATIONAL
Jusqu'a 12T: 64, 14DA;
De 13 a 25T : 64, 14DA + 10, 68DA/T sup
De 26 a 50T :202, 98DA + 22, 80DA/T sup
De 51 a 75T : 772, 98DA + 23, 25DA/T sup
Au-dessus de75T : 1.354, 23DA + 38, 15DA/T sup
TAB. 1.1 Redevances d'atterrissage des vols nationaux
TRAFIC INTRNATIONAL
Jusqu'à12T : 1.268, 70DA
De 13à 25T :1.268,70DA+ 110,30DA/T sup
De26 à 50T :2.702, 60DA + 230, 64DA/T sup
De 51`a75T :8.468, 60DA + 246, 61DA/Tsup
Au-dessus de 75T :14.633, 85DA + 358, 09DA/T sup
TAB. 1.2 - Redevances des vols internationaux
Aéorenefs de Tourisme
Jusqu'à 12T: 49.78DA
Au-dessus de 12T : 49.78DA + 8, 61DA/T sup
TAB. 1.3 - Redevances des aéronefs du tourisme
Redevances de survol des aéronefs
1.6.5 Redevances d'usage des dispositifs d'eclairage
Rdevances de stationnement des aéronefs
SUR LES AIRES DE TRAFIC
6,80DA T/h
SUR LES AUTRES AIRES
2,82DA T/h
TAB. 1.6 - Redevances du stationnement
Une franchise
Une réduction de 50% du montant des redevances de
stationnement pendant les heures de nuit (du coucher au lever du soleil) est
accordée aux compagnies aériennes.
1.7 Moyens de l'établissement
En terme de théorie des graphes, le contrôle
aérien pourrait être défini comme un réseau de
communication dont les noeuds (somments) sont les contrôleurs et les
pilotes et les liens (arêtes) sont les ordres qui leurs permettent de
communiquer.
On peut considérer comme inputs
1.7.1 Ressources humaines
L'être humain est au coeur du fonctionnement du
contrôle aérienvoici là les différentes formations
sous forme de tableau
TRAFIC NATIONAL
115, 33DA l'unité de service.
TRAFIC INTERNATIONAL
2.461, 63DA l'unité de service
TAB. 1.4 - Les redevances de survol des aéronefs
AERODRMES NATIONAUX
|
AERODROMES INTERNATIONAUX
|
1.168,86DA
|
877, 10DA
|
TAB. 1.5 - Redevances d'usages des dispositifs
déclairage
1.7.2 Matériels
L'étahlissement possêde des hiens immohiliersdes
radars, des ordinateurs, et des moyens de télécommunicationIl
gêre auusi la consommation intermédiaire en couvrant la maintenace
des installations
Les outils techniques du contrôe régional
Le poste de travail L'Unité de Contrôle Espace (UCE)
est constitué de deux postes de travail, l'un pour le Radariste et l
autre pour l'Organique. Les outils principaux sont
Ecran Radar; (Voir figure ci-dessous )
FIG. 1.3 - Ecran radar
L'ENNA a d'ahord opté pour la mise en uvre dun radar
primaire (PSR) a Alger, et de 05 radars secondaires (SSR) répartis dans
les régions principales du pays Alger, Annaha, OranEl Oued et El
Bayadh.
Ces radars coopêrent entre eux selon la topologie du projet
TRAFCA
AVIATION GENERALE
pour un poids au décollage < 20tonnes :5DA parT/h
TAB. 1.7 - redevance du stationnement pour l'aviation
générale
AEOROPORT INTERNATIONAUX
45minutes
AEROPORTS NATIONAUX
60minutes
TAB. 1.8 - Comparaison entre les aéroports nationaux et
internationaux
FIG. 1.4salle de contrôle
Les radar assurent une double couverture du segment du Nord de la
FIR algérienne, a l'exception de l'espace situé au Nord-ouest de
Constantine, un radar primaire est prévu a Oran afin de mieu
gérer la complexité de la convergence des activités
civiles et militaires BOUO4]
- Tableau de Strips
- Téléphone de sécurité
- Platine d'affectation des fréquences radio
- Terminal relié au système de traitement des plans
de vol coordination et mises a jour des plans de vol
La radio C'est l'outil primordial du contrôleur [XECO3] car
cest le moyen de communication unique sol/ air ;
Fiche de Processus de vol (Strip en anglais) C'est la
représentation physique des éléments du PLNSur cette
bandelette de papier sont inscrits les éléments dont le
contrôleur peut en avoir besoin mota] Il sagit notamment de :
Indicatif;
- Type d'appareil;
Redevances de parking des aéronef
6, 65DA par T/Jour
Redevances d'entraInement
25% da laredevance d atterissage
TAB. 1.9 - Redevances du parking et d'entrainement des
aéronefs
Type de formation
|
Lieu de formation
|
Durée
|
Stage CIV
|
CCR
|
05 Semaines
|
Stage TM2 Qualification
|
CCR
|
05 S
|
Examen de Qualification CIV
|
CCR
|
04 Jours
|
Stage TM2 Qualification pratique
|
CCR
|
04 J
|
Stage TM2 Qualification théorie
|
CCR
|
02 S
|
Stage TM2 Qualification pratique
|
CCR
|
05 S
|
Stage Qualification CIV
|
CCR
|
05 S
|
Stage Eurocat 2000 + ADS/CPDLC
|
CQRENA
|
03 S
|
Stage CIV Théorie
|
CCR
|
02 S
|
Stage TMA1 Théorie
|
CQRENA
|
02 S
|
Stage TMA1 pratique
|
CCR
|
05 S
|
Stage CIV Pratique
|
CCR
|
05 S
|
Stage TMA1 Pratique
|
CCR
|
06 S
|
Stage CIV Théorie
|
CQRENA
|
02 S
|
Stage TMA1 Qualifiaction
|
CCR
|
05 S
|
Stage de mise a niveau
|
CCR
|
15 J
|
Stage CIV Théorie
|
CQRENA
|
02 S
|
Stage RADAR (EUROCAT 2000+VCCS)
|
CQRENA
|
03 S
|
Stage RADAR (EUROCAT 2000+VCCS)
|
CQRENA
|
03 S
|
Stage Pratique CIV
|
CCR
|
05 S
|
Stage RADAR Pratique
|
CQRENA
|
05 S
|
Stage Qualification 1er CTL TMA2
|
CCR
|
07 S
|
Stage Pratique CIV
|
CCR
|
05 S
|
Stage FDO
|
CCR
|
01 S/groupe
|
TAB. 1.10 - Les formations des contrôleurs
FIG. 1.6 - Un aéroneuf
Type
|
Station Radar
|
Site
|
Date d'installation
|
PSR/SSR
|
Oued Smar
|
Alger
|
Février 2001
|
SSR
|
Seraidi
|
Annaha
|
Décemhre 2001
|
SSR
|
Murdjadjo
|
Oran
|
Janvier 2001
|
SSR
|
Guemmar
|
El Oued
|
Avril 2002
|
SSR
|
Boudergua
|
El Bayadh
|
Mai 2003
|
TAB. 1.11 - Les types de radar
- Aérodrome de départ et de destination ;
- Route déposée et estimée de passage aux
halises
- Niveau d'équipement RVSM séparation verticale
réduite au minimum.
- Indicatif: code OACI de la compagnie et numéro de ligne
empruntée par l'appareil;
- SSR : correspond au code transpondeur (code radar secondaire) -
Type A C: modèle d'aéronef ;
ADEP : aérodrome de départ ;
- ADES: aérodrome de destination ;
ATD : niveau de vol demandé par le pilote
(croisière)VSvitesse de croisière ;
- ETD : heure de décollage estimée ;
- FL : niveau de vol ;
- Balise : point de passage de l'avion [ENC06]
FIG. 1.7 - Balise
- MD : modification de la vitesse de croisière ou du
niveau de vol.
Le téléphone de sécurité Chaque poste
de travail est relié a tous les correspondants possihles par
téléphonesCes circuits téléphoniques sont
exclusivement utilisés aux communications du contrôle
aérien.
1.7.3 Espace aérien
La position géographique de l'Algérie est entre le
19E de longitude.
L'ENNA assurant les service du contrôle aérien et d
information en vol aux aéronefs traversant l'espace aérien
national qui sétend a la partie sud de la Méditerranné
contigfie aux FIR(s) MarseilleBarcelone et Séville au Nord et adjacent a
l'ouest a la FIR CasablancaalEst a la FIR Tunis et Tripoli, au Sud a la FIR
Dakar et Niamey
1.7.4 Division de l'espace aérien
L'espace aérien algérien est composé
d'une seule région d information de vol (FIR), a l'interieur de cette
FIR quatre classes despace sont utilisées actuellement, A, D, F et G
Cette FIR a été divisée en sept secteurs
Ces secteurs sont classés comme indiqué dans le
tableau suivant
Secteurs
|
Classe
|
Limite inférieure
|
Limite Suérieure
|
ALGER TMA Centre Espace Supérieur
|
A
|
FL 245
|
FL 445
|
ALGER TMA Centre Espace Inférieur
|
D
|
450 m GND/MSL
|
FL 245
|
NORD EST TMA NE
|
D
|
450 m GND/MSL
|
FL 450
|
ORAN TMA Ouest
|
D
|
450 m GND/MSL
|
FL450
|
SUD/CENTRE
|
F
|
GND/MSL
|
UNL
|
SUD/EST
|
F
|
GND/MSL
|
UNL
|
SUD/OUEST
|
F
|
GND/MSL
|
UNL
|
SUD/SUD
|
G
|
GND/MSL
|
UNL
|
TAB. 1.12 - Les secteurs aériens
Remarque
Les secteurs sont séparés par les lignes vertes
comme indiqué dans la figure
ci-dessous :
FIG. 1.8 - Carte de croisiére
1.7.5 Zones Interdites, réglementés et
dangeruses
Tout espace dans lequel l'évolution d'aéronefs peut
por une raison ou une autre interdite ou réglementée, soit
intemporairement ou en permanenceet tout esopace dans lequel un danger
potentiel alévolution des aéronefs subsiste est classé
selon les trois types de zones comme par lOACI
Zones interdites (P) Espace aérien de dimensions
définies, au-dessus du territoire ou des eaux territoriales dun Etatdans
leslimites duquel le vol des aéronefs est interdit
Zones reglementees (R) Espace aérien de dimensions
définies au-dessus du territoire ou des eaux territoriales dun Etat dans
les limites duquel le vol des aéronefs est suhordonné a certaines
conditions spéciifiées.
Zones dangereuses (D) Espace aérien de dimensions
définies, a l'interieur duquel dse activités dangereuses pour le
vol des aéronefspeuvent se dérouler pendant dse périodes
spécifiées
Chaque zone dans l'espace aérien Algérien est
affectée dune appellation composée de lettres de
nationalité (DA)- suivie dune lettre indiquant le type et le
numéro de la zone.
Un nom géographique peut ête défini avec
l'identificationpar exemple DA-P51 AIN OUSSERA
1.8 Réseau de routes
Le réseau de routes en Algérie est un ensemble de
routes domestiques et de routes de transit, s'appuyant parfois sur la
navigation de surface RNAV)
1.8.1 Routes ATS domestiques
Une route domestique est une voie aérienne
utilisée par les aéronefscivils entre deux aéroports
algériens. Elle est caractérisée par la lettre J suivie
d'un chiffre pour les routes inferieureset UJ pour les routes superieures
Autres routes ATS
Les autres routes ATS sont des cheminements utilisés par
les aéronefspour la desserte de l'Algérie ou le transit dans
lespace algérien
Ces routes sont caractérisées par les lettres A,
B, G, R suivie d'un chiffre pour les routes inférieures, et UA, UB, UG,
UR suivie d'un chiffre pour les routes supérieures
1.8.2 Routes RNAV
Une route RNAV est une voie aérienne utilisée par
les aéronefscivils avec une méthode de navigation permettant le
vol sur n importe quelle trajectoire voulue dans les limites des
possibilités dune aide autonome ou grace a une combinaison de ces deux
moyens
Une route RNAV en Algérie est caractérisé
par les lettres UN, UM, suivie d'un chiffre.
1.9 Problématique
Dans les prochaines années et en raison de louverture du
marché et de la compétitivité des échanges et des
serviceschaque état devra impérativement savoir anticiper et
tirer parti des changements afin de ne pas se laisser distancer dans
lévolution du transport aérien
Dans le contexte de libération mondiale du ciel
africaindes études ont été faites par l'Organisation de
l'Aviation Civile Internationale (OACI) prévoyant une progression
annuelle de 4, 5% du marché africain du transport aérien [AirO5]
et de 4.7% pour l'Algérie [REKO4] pour les dix années a venir.
Depuis son existence, le transport aérien na pas
cessé dévoluerNotons aussi que la compagnie aérienne Air
Algérie demeure le plus gros transporteur au niveau national, et qu'on
prévoit une forte croissance, cette hypothêse est due a plusieurs
raisons
- géographiquement, l'Algérie se trouve être
au carrefour du trafic EST/OUEST et NORD/SUD ;
- étant donné l'importance que revêt le
secteur des hydrocarbures ainsi que la découverte de nouvelles nappes
dans le sud algérien (la région située au sud de Hassi
Messaoud)létat encourage le développement économique et
l'emploi dans le sud algérien,ce qui va rendre nécessaire des
vols plus nombreux ;
- le développement économique qu'a connu
lAlgérie notamment son adhésion a l'OMC ;
- avec la stabilité de la sécurité ainsi
que le fait que le tourisme représente une deuxiême source
d'entrée de la deviselétat accorde une importance capitale au
développement de ce secteur
- l'augmentation du niveau de vie a permis au citoyen
algérien de prendre l'avion au lieu d'opter pour d'autres moyens de
transport
l'apparition de nouveaux aéroports tels que Chlefel Bayadh
ainsi que Sétif afin de diminuer la pression exercée par les
compagnies aériennes - la création de nouvelles lignes
(Alger-Doha)
- notons aussi le projet d'ouverture d'une ligne Alger
Montréal et le retour de certaines compagnies telle que Air France
Tous ces points entrent dans le fait que le lespace aérien
algérien sera confronté a un problême de congestion, ce qui
a poussé les responsables a réfléchir a la
régulation des flux de trafic aérien qui se base sur le principe
d'attributions de retards (délais) aux vols avant le décollage.
Cela implique une étude prévisionnelle de l'évolution du
nombre de vols en fonction du temps tout en satisfaisant la demande des
compagnies aériennes en matiêre de gestion des flux de trafic
aérien, et en veillant a établir des durées de retard
minimum.
Chapitre 2
Elements de base et conception
act uelle
2.1 Introduction
Le transport aérien peut être une alternative au
transport terrestre. Néanmoins les retards représentent un
défaut moyen a ce secteur Certaines zones de l'espace aérien
peuvent être saturées pendant certaines périodes de temps.
Ceci est dfi a la forte demande de vol qui être contrôlés.
Les services du contrôle aérien recourent a la régulation
des vols en leurs attribuant des retards [SZP92].
2.2 Définitions et éléments de base 2.2.1
Definitions
Le Vol
Un vol décolle d'un aéroport donné a une
heure donnéesuit une route prédéfinie a une vitesse
fixée et atterrit sur un autre aéroport
Créneau
C'est un intervalle de faible duré pendant lequel un vol
est autorisé a décoller [XECO3I.
Le Plan de vol (PLN)
FIG. 2.1 - Le plan de vol
On appelle Plan de vol l'ensemble des renseignements
spéciflés au sujet d'un vol projeté, communiqué par
le commandant de bord aux organismes de la circulation aérienne. On peut
considérer que le plan de vol est un contrat entre le pilote et le
contrôle aérienLa premiere instruction du contrôle vaut
acceptation du PLN
En espace aérien contrôlé, un vol a
instruments (IFR) bénéficie de tous les services de la
circulation aérienne (contrôleinformation et alerte) Pour les vols
volant a vue (VFR), le dépôt dun PLN garantit le service dalerte
et de recherche en cas de détresse ou d'accident
Mode de transmission du PLN
- formulaire papier remplis dans un Bureau de Piste
- supports informatiques pour les compagnies aériennes
(PLN répétitifs) - minitel (Internet) ;
- par radio, en vol a un organisme de contrôle (dans
certains caslimités) - Le dépot du PLN doit s'effectuer 03 heures
avant l'heure estimée du départ block.
Destinataires
- tous les organismes de contrôle étrangers qui
seront concernés par le vol - ils reçoivent les PLN au moyen dun
réseau propre a l Aviation Civile
Internationale : le Réseau du Service Fixe des
Télécommunications
Aéronautiques (RSFTA) ;
pour le trafic IFR de destination européenne le
traitement de ces PLN est centralisé au niveau européenIFPS
(Integrated Initial Flight Plan Processing System) a Bruxelles
1. pour un vol IFR, le PLN doit être depose une heure
avant le temps estimé de depart block (ETD) ;
2. toute modification (ETD (Temps Estimé de Depart)Route
Destination, etc...) doit être communiquée au plutôt
3. Cloture du PLN : elle est implicite par le dernier contact
radio ou parking, par contre sur un aérodrome non
contrôléal issu de l'atterrissage, le pilote doit
téléphoner al'organisme CA le plus proche. Sinon en l'absence des
nouvelles dans les délais reglementaires les plus specifies, le SAR
(Service dAlerte et Recherche) est activé.
Les Secteurs
L'espace aérien est divisé en secteurs de
contrôle traverses par les routes suivies par les aéronefs. Un
secteur est un polyèdre, en general un cylindre vertical, dote d'une
capacité[BAR99] A chaque secteur de contrôle est associée
une frequence radio VHF(dans la gamme de 108/118 MHz) permettant les
communications bilatérales entre les pilotes et le contrôleur
Capacité d'un secteur
C'est le nombre maximum de vols entrant dans le secteur pendant
un intervalle da temps donné (une heure)Le decoupage de lespace
aérien, c'est a dire le nombre et la forme des secteurschange au cours
de la journée suivant un schémas d'ouverture quotidienLa
capacité dun même secteur peut elle aussi changer a des heures
donnéesNous allons considérer dans ce qui suit que la
capacité d'un même secteur reste constante (pendant une heure). On
suppose qu'un secteur est gere par une seule position de contrôle (FMP).
Ce volume de trafic (capacité) tient compte de - temps moyen de
traversée de secteur
- complexite du trafic (vols en croisière ou vols
évolutifsen montée ou en descente) ;
complexite du réseau de route et du nombre de
croisements
- de l'activité des zones militaires ou nonetc
2.2.2 Charge de travail et saturation
Charge de travail La definition de la capacite [SZP92] en tant
que <flux horaire maximum contrôlable>demeure insuffisantecar vis a
vis du contrôleur, la notion de charge de travail n'est pas
mentionneeNous avons aussi que sur un secteur, ce sont les pointes de trafic
qui sont perçues plusque le debit moyen. En effet, un contrôleur
aerien debutant peut gerer 14 avi on/h, par contre un contrôleur
experimente peut gerer jusquà 30 avion/h.Un flux plus importantconcentr
e sur une courte periode genère plus de stress qu'un flux aussi
important bien reparti On peut citer comme facteurs de charge :
nombre de conflits eleve ;
- complexite des conflits ;
trafic evolutif;
- trafic mixte (lent et rapide) ;
- secteurs de grande taille ;
coordination nonautomatique ;
- brouillage ou mauvaise reception - perturbations
météorologique
Saturation Elle peut être définie comme une charge
mentale surabondante sur l'opérateur humainLorsque celui-ci est soumis a
un excès de sollicitations, ces performances se voient fortement et
brutalement dégradées. Les régles suivantes ne sont pas
des limiteurs de capacité bien au contraire :
- un contrôleur ne doit pas travailler de maniire
permanenteea limite de sa capacité ;
- il peut néanmoins atteindre cette limite, mais condition
deui garantir que ce sera pendant un temps trés courtet avecune
fréquence faible.
L'OACI rejoignait déja cette opinion dans son rapport de
la
neuvièmeconférence de la navigation aérienne
(1976), en commentant la méthode MBB (voir par la suite) :< Il est
inacceptable pour un contrôleurde faire face a une charge
prévueatteignant100% de sa capacité pendant une heureou plus...
~
Des négociations sur le plan international sont
nécessaires pour ramener la limite de charge de travail de
contrôle a un pourcentage raisonnable de la capacité de
contrôle.
Il faut remarquer ici que l'emploi du mot
capacitéU est désigner les ressources du
contrôleur face a une certaine chargecest-àdire son potentiel
(100% de sa capacité).
La méthode MBB Tout avion qui pénètre dans
un espace contrôlé en IFR (vol a instruments) génère
une certaine quantité de travail pour le contrôleur en charge de
cet espaceCette quantité de travail peut être mesurée en
unité de travail (Unit of Work = UW) selon le principe suivant : Des
avions de performances comparables, ayantesmêmes intentions induisent en
moyenne une quantité detravaildentique. Une echelle de ces
quantités a été établie dans les années
soixantes par un étudiant Bar Atid Arad, effectuant une recherche sur la
mesure des charges de contrôle. Elle a ensuite été
complétée et modifiée par MBB (Messershmidt Bölkow
Blohm). On voit dans cette table que la plus petite quantité de travail
est générée par le vol le plus simple possibleun survol
sans changement de niveau, sans conflitdont on connait le FPL(niveau de vol) et
qui ne demande pas d'information météoetc
Cette quantité est prise comme unité de base1UW.
A tout vol différent de celui-ci est associée une quantité
définie de travail supplémentaire qui vient s'ajouter a
l'unité de base. En effeton quantifie ce supplément par un
coefficient multiplicateur C appelé coefficient de complexité.
Pour mesurer la quantité de travail engendrée par
un vol independemment du secteur dont on cherche a calculer la
capacitéon regroupe les tâches qu'un contrôleur doit remplir
en deux classes
1. tâches relatives a la fréquence
Description
|
Valeur
|
Vol régulier en transit
|
1.00
|
Vol charter en transit
|
1.10
|
Vol militaire en transit
|
1.20
|
Montée ou descente
|
+0.24
|
Transfert vertical
|
+0.26
|
Transfert de / vert TMA
|
+0.30
|
Plan de vol déposé en l'air
|
+1.30
|
Résolution de conflits
|
+1.40
|
Transmission d'information météo
|
+0.30
|
Attente
|
+0.60
|
Perturbation des communications
|
+0.60
|
TAB. 2.1 La quantité de travail pour les vols
2. toutes les autres tâches
Le temps dédié a la premiere classe est mesurable
alors que celui dédié a la deuxiême ne l'est pas. D'autant
plus que ce temps se superpose dans la mesure on un contrôleur peut
executer plusieurs tâches en parallêle, il est impossible
d'évaluer le nombre maximum davion quun contrôleur peut accepter
pendant un intervalle de temps de 6mn sachant qu'il soit saturé
lorsqu'il aura passé 3mn a la fréquence et 3mn a d'autres
tâches. D'autre part la méthode MBB a fait l'hypothêse que
le temps de travail d'un contrôleur sur une positionse répartit de
maniêre égale en tâches relatives a la fréquence et
en autres tâchesPar exemple, il peut accepter
3×60
32= 5,6UW/6mn dans le cas on le temps moyen de fréquence
pour une 1UW est de 32secondes #177; 15 . Pour une heure de travail la
capacité sera de
5.6 × 10 = 56UW/h.
Cependant il n'est pas raisonnable de conserver ce chiffre car si
un contrôleur peut supporter une saturation pendant 6mn, ses
<performances>ne lui permetteront pas de l'être
pendant un temps plus long. D'autre part la distribution est telle que cette
hypothêse conduirait dans la pratique a lui imposer des surcharges
pendant des temps trés long. Une valeur plus faible peut être
proposée pour la quantité de travail indépendante du
secteur : K = 50UW ce qui correspond a un temps de fréquence de
36secondes/UW, ce chiffre correspond a 100%de la capacité.
Néanmoins, ce chiffre est une moyenne car on ne peut pas attendre de
tous les contrôleurs de fournir des performances identiques. Pour un
même contrôleur, cette valeur est aussi susceptible de varier en
fonction de sa forme. Des observations ont été faites et qui ont
montré une variation de 10% de ces performances.
55UW correspond a 110%
50UW correspond a 100%
45UW correspond a 90%
On pourra ensuite utiliser des valeurs de quantités de
trafic a 60% ou a 70% de maniêre a ne pas faire travailler un
contrôleur en permanence a la
limite de ses possibilitésSachant que le nombre de vols
non planifiés peut atteindre 10% ou 20% . Les pointes de charge qui
surviendront
inévitablement pourront ainsi être compensées
et on sera sfr de maintenir la charge dans les limites acceptable
La méthode MBB nous permet de conclure que les
performances dun contrôleur travaillant en permanence pendant une
annéerisquent de regresser de 10%. Le choix de la journée de
trafic sur laquelle a été faite notre étude est
basée sur ce principe
Pour une année de 365jours les 10% des performances
perdues représentent environ les premières 39journ'ees dans le
diagramme en bâtons trié suivant l'ordre décroissant du
tarfic (nombre de vols) des 365 journ'ees de l'année. Ceci dit, la
quarantième journée dans ce diagramme cest la journée
modèle qui représente l'année en cours et c'est la charge
maximale quepeut supporter un contrôleur sans perdre de ses
performances.
Justification (régle de trois)
l' an née (365j)
39j
100%
10%
TAB. 2.2 La justification de la régle de trois
2.2.3 Contrôle aérien
Il existe trois types de contrOle XECO3]
1. le contrOle en route ;
2. le contrOle d'approche ;
3. le contrOle d'aérodrome
2.2.4 Le contrôle en route
Sa mission est de gérerla progression des avions
endehorsdes ones proches des aéroportsIl contrOle en particulier e
trafic eong des routes aériennes. Les avions circulent a l
intérieur descouloirsarges et sont séparés
verticalementRépartis en équipe de deux surune position de
contrOle, les contrOleurs ne voient pasles avions mais disposent comme leurs
collégues des autres phases du contrrle, de tous les
paramétresleur permettant de suivre chaque appareil sa position, son
altitude et sa vitesse s'affichent sur llécran grrce au radar
et sont confirmées par les communications radioavece pilote. Ils
connaissent égalementle PLNla trajectoire uture etes
caractéristiques du vol del'avion. Ils peuvent dialoguer avec es centres
de contrOles étrangers concernés paratraaectoire
delavion. Tout au long du vol, le contrOle aérien guide les
avions pour garantir le respect des distances de sécurité
internationales environ.300 m sur le plan vertical et environ 9 km en largeur
comme enongueur (voir RVSM plus haut).
En Algerie elle est de 600 m surle plan vertical et environ20
Kmen largeur comme en longueur
2.2.5 Le contrôle d'approche
Il prend le relais du contrOle en route pour gérer la
phasede descente de l'avion. Chaque contrOleur doit maîtriser
parfaitement touteses configurations possibles delespace aérien autour
de 'aéroport, qui changent notamment en fonction des conditions
météo.Cette tape est particulièrement delicate car les
avions reeoignent tousune même trajectoire en direction des pistes
(datterrissages).
2.2.6 Le contrôle d'aérodrome
La tour de contrOle prend en charge les avions orsqu'ils ont tt
alignes par le contrOle d'approche. Le contrôleur d'aérodrome
surveille visuellement la phase finale de l'avion qui utilise un système
daide a l'atterrissage (Instrument Landing System) pour suivrea traaectoire
avec precision. Sur les grands aéroports le contrrleurd'aérodrome
transfère la responsabilite du contrOle de lavion aucontrrleur au sol,
sitOt la piste degageeCe dernier guide les appareils usqu'aux parkings comme il
le fait dansl'autre sens pour le decollage.
2.2.7 La repartition des services
Le service du contrOle est assure par les di~érents
organismes suivant la phase du vol decollage, atterrissage, depart,
arrivée et croisière.
1. service du contrOle d'aérodromeTour decontrrle
2. service du contrOle d'approcheCentre decontrrle d'approche
3. service du contrOle regional Centre decontrrle rrgional
4. service d'information de vol et dalerte C'est unservice rendu
que l'on retrouve dans toutes les phases dun vol, du départa l'arrivee;
il est donc rendu par tous les organismes de la circulation aérienne
2.2.8 Charge de travail et saturation en contrôle
regional
Charge de travail Les vols pris en compte sontles vols al
intérieur du secteur de contrOle en contact radio avec le
premiercontrrleur Radar, ainsi que les vols coordonnés en entrée
c'est a direattendant dans le secteur de contrOle dans les dix minutes a
venir
Chaque CCR gère sa FIR (Flight Information Region) et son
UIR (Upper FIR). En Algerie, il existe un seul CCR pour des raisons
opérationnelles les responsables pensent a créer
undeuxième CCR afin de diminuer la pression surle CCR existant ou alors
de partager les tâches ou dans le cas d'une panne par exemple.
Répartition des tâches entre les deux
contrôleurs
Le contrôleur Radar Il assure le service dans le volume
despace du secteur dont il a la charge consistant a résoudre
etdétecteres conflits. On entend par conflitles vols qui risquent
dêtre espacésen dessous des normes de séparation
réglementaireeLesvolsdans ce secteur sont en contact radio et radar avec
econtrrleur radarr
Le contrôleur Organique Il est chargé des
coordinations entrantes et sortantes, il assurela détection des conflits
en entrée etnégocié en tant que de besoin, les
coordinations dentréeet de sortiedesvols avec les autres secteurs
2.2.9 Gestion d'un vol dans un secteur
Les phases d'un vol dans un secteur sont lessuivantes
La coordination en entrée
Environ 10minutes avant l'entrée dans le secteur les
éléments essentiels du vol sont transmis
~ Indicatif;
~ Niveau de vol;
~ Point d'entrée et heure estimée a ce point.
Cette coordination nécessite une approbationdu vol telque
proposé ou modiflé (demande de changement de niveau de vol par
exemple) Elle se fait de manière automatique (transmissionde
données inter-calculateurs) ou par téléphone(lignes
spécialiséesdirectes))
Le transfert du contrôle en entrée Le vol ayant
été acceptéavant son entrée dans le secteurle
contrOleur du secteur précédent demande au pilote de changerles
fréquences pour contactere contrOleur du secteur suivant
Le contrôle dans le secteur Il s'agit d'assurer la
prévention des abordages. Les moyens utilisés sont
~ espacement vertical défini par une
normeréglementaire Une séparation verticale de 600m`etres
(2000pieds) est appliquée aux aéronefs non homologués RVSM
depuis 19janvier2006;
~ espacement latéral pour ménager la
normeréglementaire unité en nautique miles; 1NM =
1852m`etres);
~ réduction de la vitesse pour éviter un
rattrapage
La coordination en sortie C'est le même processus que la
procédure entrante
Le transfert de contrôle en sortie Lorsque le radariste
estinformé par l'organique que la coordination est conclue et orsque es
conditions de la coordination sont respectées par exemplee niveau de
vol, le Radariste demande au pilote de contacter e secteur de contrOle suivant
avant qu il narrive a la limite entrees deux secteurss
Remarque
Ce programme est le même que ce soit entre deuxsecteursd'un
même centre, avec un centre étranger ou un centrede
contrrled'approccee
Chapitre 3
Réseau et conception des
retards
3.1 Introduction
Chaque secteur de contrOle a une capacié en terme de
nombred'avions par heure. Quand la demande dépasselore, on ne peut
pasaccepter tout les vols en même tempssous peine davoir un
dépassement de capacité du secteur aérienplus du tout
gérable pares contrrleurs. Pour qu'un aéronef ait autorisation de
décollage, une coordination entre la compagnie aériennele
contrOle aérienet 'aéroport <appelés parfois
partenaires du trafic aérien>devraitavoirieu. Aux cctés dea
compagnie aéerienne, l'aéroport fournitles
infrastructuresnécessaires au décollage de l'avion, tandis quele
contrOle aérien réguleetrafic. La compagnie s'engage certes
arespecter sonhoraire vis vis des passagers, mais l'ensemble des partenaires
dutrafic aérien se refère au plan de vol rempli par le pilote,
oü figure la demande duneheurede départ. Les heures effectivement
inscrites peuvent alors sensiblement diverger de l'horaire de la compagnie.
En fonction du trafic, le contrOle aériens'efforce de
trouver une possibilité de décollage au plus proche de l heure
demandée parle pilote.Son plan de vol est envoyé au centre de
contrôle CCR-ENNA). L'allocation de créneaux de décollage
slots) insèreevol sans perturber lafluidité du trafic
Pour attribuer une heure de départ le contrôleur
vérifie siune place de stationnement estlibre alaéroport
dedestinationcomme aux escales, si les voies aériennes ne sont
pasencombrées.
3.2 L'espace et ses limites
Contrairement a une idée recue la taille de l espace
aérien n'estpas infinie. Un avion ne pourra voler ni au-dessus dun
certain niveau en raison de ses performancesni en dessous de celui fixé
pares autorités politiques. Ces dernières définissent
aussi les heures d exploitation des aéroports et les voies
aériennes,une sorte dautoroutesdu ciel.Un
34
avion évolue d'ailleurs de manière analogue a une
voitureeSia voie est libre : il n' y aura pas de problèmesLe volume
detrafic mporte peu s'il se répartit de manière uniformeMais en
général, les automobilistes se déplacent tous aux
mêmes heuressLorsqu'une autoroute est saturée, la bretelle
daccès s'engorge devéhicules l'arrêt. Le
phénomène devient plus sensible en période de vacancess
Cette situation se produit également dans le trafic aérien,
esimites des voies aériennes et des heures dexploitation accentuent
encore l'effet d'entonnoir sur les espaces et heures disponiblessPour garantir
la sécurité, le contrOle aérien naccorde
cependantpas'autorisation de décoller tant que l'état des routes
aériennes ne permet pasunbon déroulement du vol.
3.3 Retard au décollage et retard en route
L'équilibre du processus dela ponctualité est
précaire, une multitude de causes peuvent l'influencerCependantsi les
retards sont désagréables, ils sont toujours le signe visible dun
imprévu maîtrisé le contrOle aérien assurela
sécurité des usagerset ntervient en séparant les
appareilsles uns des autres. l préserve ainsiesavions des abordages en
volAu solle contrOleur assure les opérations de roulage, il gère
aussiles performances des aéronefspour empêcher que l'un d'eux ne
rattrape celui quile précède au décollage
afind'éviter queles turbulences de sillage engendrées par un
avion ne déstabilisent l'appareil suivant. Toutes ces mesuressont
planifiéessChaque mprévu est pris en compte et peut agir sur la
ponctualité, maisgrâce au contrOle aérien, pas surla
sécurité.
La régulation des flux de trafic aérien est un
filtre tactique destiné homogénéiser les vols qui doivent
traverser l'espace aérien contrrlél s'agit de limiter le nombre
daéronefs pénétrant dans unsecteur donné pendant un
intervalle de temps donnéCe planningest raffiné en temps
réel par les contrOleurs[motb]
Pour les services de la navigation aérienne, les retards
ne sont pas calculés a l'arrivée mais au décollage et
durant les survolsqu'on appelle retards ATFM . Avec ces retards ATFM nous
pénétrons au cour de la gestion du trafic aérien (ATM ou
Air Traffic Management)) Les contraintes du problème ATFM sont les
diverses capacitésdes secteurs de contrOlePlusieurs mesures peuvent
êtreprisespour respecter ces contraintes
~ changer la route aérienne empruntée
~ retarder le départ
~ modifier la vitesse de l'appareil.
Le retard peut être défini en comparant lheure
d'arrivée éstimée l'heure d'arrivée réelle
(calculée)
La notion de retard intervient a partir d'undécalagede 0
minutes par rapport a l'heure de décollage initiale
éstimée).
Pour des mesures de sécurité si beaucoup de vols
sont prévus a a
même période, le système de régulation
décale dans le temps es heures de départ. On dit qu'il y a un
retard ATFM (Air Trafic Flow Management) dü a la gestion des flux.
Des retards ATFM surviennentlorsque la demande de capacité
dépasse l'offre. Cette dernière étant la capacité
réellement disponible pour gérer les avionsDans le contrOle
aérien, on entend par capacité l'aptitude a guider un certain
nombre davions par secteur de contrrle et par unité de temps[FERO4]
L'espace aérien géré parle contrOle
aérienest subdivisé endifférents secteurs de contrOle qui
ont une capacité connue (par exemple 5 avions par heure). Si cette
capacité ne peut pas êtremomentanément fournie par les
services dela navigation aérienne, cela va créer des retards.
Les retards ATFM sont un indiceimportant pour calculeres
performances d'une entreprise de contrOle aérien.
3.4 Exemple a l'etranger
Un organisme européen de régulation des flux
detrafic aérien, (CFMU, i.e. Central Flow Management Unit), situé
a Bruxelles est chargé entre autres mesures stratégiques et
tactiques de retarderes créneaux de décollage des
volsimpliqués dans les secteurs surchargéss L'objectif de ces
affectations desretards est de respecteres contraintesde capacité en
route fournies par chaque centre de contrrle suivant leur schémas
d'ouverture quotidien.LaCFMUconnaissant tous les plans de vols, décide
alors de faire attendre uncertainnombre d'avions au sol (en
général moins dune heure) afin quecet avionn'ait pas a attendre
en l'air une fois a l entrée dune onesaturée[FER044] Les usagers
(les compagnies aéeriennes notamment) acceptent ce délais quand
il est inférieur a trente minutes ou une heureeAu-dellâ, ils
préfèrent déposer un nouveau plan de vol qui leur fera
éviteres secteurs régulés (saturés) le chemin sera
alorsun peu plus ong,ou e niveau de vol ne sera pas optimal en terme de
consommation, mais l'avion peut partir a l'heureLe critère principal
d'optimisation de ce problème est la somme des retards attribués,
les vols concernés sont souvent mal répartis sur une
période detrente minutes et es contrOleurs doivent gérer les pics
de trafic en début de périodeeDe plus, l'attribution d'un retard
pour un vol est calculée suivant e secteur de contrOle induisant le
délai le plus important, ce qui peut entraIner des dépassementsde
capacité pour les autressecteurs traversés par le
mêmevol[5AL94]
FIG. 3.1 CASA
3.4.1 Organisation a long terme
Le dimensionnement a long terme des services ducontrrle
aérien se fait en fonction des prevision de trafic aérien.
3.4.2 Organisation a court terme
Il s'agit d'une repartition des contrOleurs dans l'espace et
danse temps.
3.5 Motivation : Le retard, un signe rassurant
L'equilibre du processus dela ponctualite est précaire,
une multitude de causes peuvent l'influencerCependantsi les retards sont
desagreables, ils sont toujours le signe visible dun imprrvu maîtriss le
contrOle aérien assurela sécurité des usagerset ntervient
en séparant les appareilsles uns des autres. l préserve
ainsiesavions des abordages en volAu solle contrOleur assure les
opérations de roulage, il gére aussiles performances des
aéronefspour empêcher que l'un d'eux ne rattrape celui quile
precede au decollage afind''viter que les turbulences de sillage engendrees par
un avion ne déstabilisent l'appareil suivant. Toutes ces mesures sont
planiifieessChaque mprrvu est pris en compte et peut agir sur la
ponctualité, maisgrâce au contrOle aérien, pas surla
sécurité.
La regulation des flux de trafic aérien est un filtre
tactique destiné homogeneiser les vols qui doivent traverser l'espace
aérien contrrlll s'agit de limiter le nombre daéronefs
pénétrant dans unsecteur donné pendant un intervalle de
temps donné. Ce planningest raffiné en temps reel par les
contrOleurs SAL94]
Pour les services de la navigation aérienne, les retards
ne sont pas calculés a l'arrivée mais au décollage et
durant les survolsles retards ATFM, comme on les appelle)Avec ces retards ATFM
nous pénétrons au cour de la gestion du trafic aérien ATM
ouAirTra~c Management).
3.6 Les causes de retards
Certaines des nombreuses causes de retard peuvent se
résoudre facilement, d'autres impliquent de nouveaux équipements,
de nouvelles procédures et une nouvelle formation qui garantissenta
sécurité.
Pour y remédier L'ENNA analyse en permanence, puis met en
pratique, les possibilités opérationnelles et techniques pour
augmenter la capacité de traitement du contrôle aérien.Sur
le plandu personnel, la campagne de recrutement pour pallierle manque de
contrrleurs est conduite sans relâcheIl faut cependant serendre a
l'évidence avec une croissance annuelle constante, le système
confine ases imites et la ponctualité dans le transport aérien ne
pourra tre rétablie que sur la base d'une concertation constructive de
tous les partenaires. A ce moment là et dans un environnement complexe,
lENNA et ses collaborateurs pourraient garantir un vol entoute
sécurité.
3.6.1 Les principales causes des retards
Pour garantir la sécurité du trafic aérien,
de trrsnombreux facteurs sont coordonnés. Ils sont dordre technique,
humain, et naturel. Selon EUROCONTROL, le contrOle aérien en
général nest responsable des retards que dans moins de 20% des
cas source ECODA). Ainsi d'autres facteurs contribuent-ils nettement plus
générer des retards queles services du contrôle
aérien.Quelle qu'en soit l'origine, le retard se répercute sur
tous es maillons de a chaane. Tout écart ou toute déviation de la
norme provoque une réaction en cascade et se traduit par un retard final
amplifié.
Hormis les perturbations météorologiques, dont
personne n'est responsable et qui peuvent entraIner
~ des fermetures de piste ;
~ le dégivrage;
~ une visibilité diminuée;
~ de dangereux vents de travers. etc.
les facteurs suivants peuvent avoir une influence directe sur a
ponctualité du trafic aérien
1. Contrôle aérien: Quand la densité du
trafic augmente, le contrOle aérien doit, pour des raisons de
sécurité, imiter'acccs aux routes aériennes s'il ne
dispose pas desressources en personnel nécessaires a la gestion sure dun
plus grand volume de trafic. Autre exemple si un appareil ne parvient pas a
atteindre l'altitude qui lui a été prescrite, le
contrrleaérien doit lui trouver une place parmi le trafic dun espace
inférieur.Et lorsque le trafic est dense dansles voies aériennes,
tous es avions sont contraints de réduire leur vitesse et de perdre
ainsi quelques minutes[motb] ;
2. Aéroport : La taille et la configuration dun
aéroport influent sur la ponctualité. Des docks dembarquement
trop petits pour accepter un avion de grande taille rendent ces derniers
difficilement atteignables. Le recours aux bus rallonge estemps de transfert.
De plus, si alaéroport de destination 'aire de stationnement
prévue est occupée la Centrale européenne de gestion des
flux de trafic (CFMU) naccorde pas l'autorisation de décoller et l'avion
doit attendre. Si les routes aériennes sont engorgées et la
fluidité n'est pas assurée, lavion reste aussi au sol. A noter
qu'un avion atterrissant enretard ne peut quasiment pas repartir alheure, vu
que le temps de rotation au sol est souvent calculé au plus juste
3. Bagages et passagers : Si un avion doit patienter en
attendant que les bagages soient chargés outransbordés et qu'il
manque son créneau de décollage (slot) ilsera contraint
d'attendre jusqu'â ce qu'un autre slot soitdisponible.Un passager
s'attardant trop
4. longtemps dans la salle d'attente peut provoquer a même
situation;
5. Compagnies aériennes : Des contraintes de marketing
poussent les compagnies a proposer des départs aux mêmes heures,
ce qui induit des retards pour desraisons évidentesde
sécurité : l'autorisation de sengager sur la piste ne serapas
accordée a plusieurs avions en même temps. Autres acteursde retard
: équipage de bordindisponible, avarie a un avion
6. Forces aériennes : Certains exercices importants des
Forces aériennes peuvent occasionner une réduction des voies
aériennes civiles, diminuant ainsi leur capacité
7. Autorités politiques : Des décisions politiques
limitentlusage des routes aériennes etles horaires dexploitationdes
aéroports par égard pour les riverains (Forces aériennes).
Cescontraintes restreignent les possibilités de trafic.
3.7 Local : Statistiques sur les retards
Durant l'année 2005la "<<position des courants de
trafic
aérien>> F.M. P (Flow Management Position) a
enregistréles activités suivantes :
Sur un total de 17633 vols a destination de la zone <<IFPZ
>(Europe Centrale et de l'Ouest) 2697 vols ont étésoumis a
l'attribution dun
créneau (Slot) ; ce qui représente 15.29% des
vols,les retards enregistrés totalisant 30846minutes (environs
514heures) [EUR03]. Trafic global et délais ATFM
Mois
|
Traf global
|
A dest IFPZ
|
Traf régulé
|
Tra retardé
|
Retards (Min)
|
Janv
|
11663
|
1697
|
88
|
54
|
1450
|
Fév
|
10933
|
1616
|
115
|
67
|
2511
|
Mars
|
11594
|
1323
|
180
|
98
|
3718
|
Avril
|
11390
|
1490
|
220
|
100
|
4150
|
Mai
|
11480
|
1575
|
320
|
150
|
4444
|
Juin
|
12555
|
2000
|
450
|
200
|
2505
|
Juil
|
12490
|
1988
|
400
|
180
|
2420
|
Aout
|
12655
|
1990
|
450
|
200
|
2500
|
Sept
|
12500
|
1989
|
430
|
190
|
2450
|
Oct
|
12480
|
1980
|
400
|
185
|
2400
|
Nov
|
12380
|
1970
|
380
|
170
|
2350
|
Déc
|
12280
|
1960
|
350
|
150
|
2280
|
TAB. 3.1 - Le trafic global et délai ATFM
Mois
|
Trafic Global
|
A Destination de IFPZ
|
Trafic régulé
|
Trafic retardé
|
Retards (Min)
|
JAN
|
11100
|
1180
|
110
|
35
|
1050
|
FEV
|
11180
|
1190
|
112
|
38
|
1045
|
MAR
|
11220
|
1200
|
115
|
40
|
1070
|
AVR
|
11233
|
1236
|
117
|
47
|
1087
|
MAI
|
11571
|
1251
|
237
|
115
|
1890
|
JUIN
|
11465
|
1663
|
268
|
118
|
2161
|
JUIL
|
12826
|
1667
|
365
|
170
|
2957
|
AOUT
|
13221
|
1793
|
464
|
256
|
4712
|
SEPT
|
12145
|
1556
|
315
|
205
|
3472
|
OCT
|
11625
|
1026
|
186
|
95
|
2779
|
NOV
|
12041
|
1328
|
156
|
103
|
2067
|
DEC
|
12572
|
1477
|
206
|
119
|
2042
|
TOTAL
|
142889
|
17633
|
2697
|
1447
|
30846
|
TAB. 3.2 Le délai ATFM
Voici le tableau des << Retards ATFM (en minutes) >
Tableau comparatif (2004/2005)
Voici le tableau comparatif des années 2004et 2005 des
taux de croissance (ou de décroissance)
Retards ATFM (Total des Vols Retardés)
Mois
|
Année 2004
|
Année 2005
|
Taux
|
Janv
|
60
|
54
|
-10%
|
Fev
|
70
|
67
|
-4.28%
|
Mars
|
52
|
98
|
+88%
|
Avril
|
51
|
47
|
-7.84%
|
Mai
|
59
|
115
|
+194%
|
Juin
|
65
|
118
|
+81.53%
|
Juil
|
88
|
170
|
+93.18%
|
Aout
|
117
|
256
|
+118.80%
|
Sept
|
84
|
205
|
+144.04%
|
Oct
|
40
|
95
|
+137.50%
|
Nov
|
37
|
103
|
+178.37%
|
Dec
|
78
|
119
|
+52.56%
|
Total
|
801
|
1447
|
+80.64%
|
TAB. 3.3 Tableau comparatif des retards (2004/2005)
3.8 La Regulation
3.8.1 Processus d'allocation de créneaux
Ce processus a été inspiré du processus
dallocationde créneaux suivi en Europe [ENAO2]
FIG. 3.2 - Gestion de la liste des créneaux a chaque
regulation
Nous avons été appelées a concevoir un
système qui répond aux besoins du processus suivant
DépOt PLN:
Mois
|
Année 2004
|
Année 2005
|
Taux
|
JAN
|
1450
|
1697
|
+17.03%
|
FEV
|
1364
|
1616
|
+18.47%
|
MAR
|
1288
|
1323
|
+2.71%
|
AVR
|
1339
|
1236
|
-7.69%
|
MAI
|
1386
|
1251
|
-9.74%
|
JUIN
|
1533
|
1663
|
+8.48%
|
JUIL
|
1948
|
1667
|
-14.42%
|
AOUT
|
2110
|
1793
|
-15.02%
|
SEPT
|
1747
|
1556
|
-10.93%
|
OCT
|
1454
|
1026
|
-29.43%
|
NOV
|
1546
|
1328
|
-14.10%
|
DEC
|
1531
|
1477
|
-3.52%
|
TOTAL
|
18696
|
17633
|
-5.68%
|
TAB. 3.4 - Tableau des retards passive .j pg
FIG. 3.3 - Le dépôt du plan de vol
Le depOt du PLN vaut demande de créneau. Ce PLN
doitêtredéposé 3 heures avant le << depart block
>si le vol traverse une one rrgullee Dans le cas contraire, le délai
demandé est de 1 heuree
~ dès que le PLN est traitéle système
tactique prralloueun crrneauu L'allocation definitive intervient 2 heures avant
1EOBTEstimated Off Block Time) ou depart block, il est transmis
automatiquement
aux usagers et a l'ATC (service de contrôle) Ce
créneaucontenu dansun message d'allocation de Slot fournissant un CTOT
Calculated Take Off Time (créneau)
FIG. 3.4 - processus d'allocation de créneau
~ le contrOleur est chargé de veiller aurespect
ducréneau un avion peut décoller 5 mn avant son créneauil
ne peut plus décoller 0 mn après le créneau. On peut donc
dire que le <slot >a une validité de H - 5mn a H + 10mn, oü H
est le créneau ;
~ les compagnies aériennes doivent disposer du
mêmeterminaldu système tactique de l'ENNA et peuvent y trouver par
la suite toutes les données concernant leurs vols ainsi que les causes
des retardss
~ les usagers peuvent s'adresser a la FMP pour tout
problème particulier concernant un vol
~ l'opérateur aérien (et donc le pilote)
recoitunCTOT qui sedéduit d'un COBT (Calculated Off Block Time) en
tenant compte d'un temps de roulage forfaitaire définit dans le
système tactique pour chaque aérodrome.
FIG. 3.5 - Allocation de créneaux FPFS
Lissage du trafic
Le système d'allocation automatique des slots calcule des
CTOT en lissant le trafic si par exemplela capacité dunsecteur estde
siix avion par heure ceci se traduit par un avion toutes les diix minutess
Principe d'equite
L'allocation automatique des Slots doit respecter a ccronologie
d'entrée dans la zone régulée des vols.
FIG. 3.6 ETO
FIG. 3.7 Exemple de regulation
Gestion exhaustive de la capacité
Le calcul des CTOT est réitéré pour tous les
secteursde contrrle traversés par chaque vol le système tactique
permetde connaatre pour chaque volle secteur responsable du délai
retard), mais aussi les secteurs pénalisants N - 1 et N - 2.Ceci permet
d'appré hender au niveau de la FMP, si une amélioration dun
créneau est opportune ou pas.
Chapitre 4
Modélisation Mathématique
4.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenter le modée
mathématique de notre probleme. La cible a atteindre est une meilleure
répartition de trafic dans le temps c'est a dire le minimum desretards
des vols, meilleure dans le sens ou la congestion des secteurs aériens
serait fortement réduite doncle maximum possible
desécurité.
Pour atteindre notre objectif nous avons passé pardeux
modélisations.Pour la régulation des vols en minimisant
aduréedes retards, les compagnies aériennes doivent
déposer pour chacunde leurs vols un plan vol. Ce plan de vol doit
être déposé au moins 3 heures avant l'heure de
décollageLe plan de vol contient entre autres, les informations
suivantes
~ le numéro d'identification del'avion etson type
~ le code de l'aéroport de départ et
darrivée
~ l'heure estimée du départ ;
~ la vitesse, le niveau de vol etla route définie par une
suite de balise. En période de pointe de trafic, le vol peut
êtreretardé et un autre créneau de décollage lui est
attribué selon la regle <premierplanifié, premier servi
>>.
Ce chapitre commence parla description de notre premiire
formulation mathématique du probleme, ensuite la formulation
définitive et on termine par donner sa taille.
Nous avons procéder par 2 approches de
modélisationde notre probleme pour cela nous allons poser les deux
versions.
4.2 Le premier modéle 4.2.1 Notations
N3t : nombre de vol a contrOler dans un secteur pendant une
heure
j= 1,..,7, t= 1,..,24.
j : indice de secteur.
i : indice du vol a contrOler ;
i=1,..,N3t. 46
C3t : capacité du secteur j pendantlheure t (le nombre
maximumde vols pris en charge parle contrOleur dusecteur pendant 'heur t). C :
créneau affécté au vol i
T :l'instant prévu de décollage du voli, T E C ;
H :le créneau du vol i.
4.2.2 Les variables
X 3t = 1 si le vol i est contrOlé dansle secteur j pendant
lheure t(0 sinon).
R = 1 si le vol i a été retardé c'est a dire
si T ~ H + 10mn (0 si H -5mn<T <H + 10mn).
y : la durée du retard du voli ; y ~ 0.
Z = 1 si le vol i posséde un créneau
définitif (0sinon)
4.2.3 La fonction objectif
XminZ = X Z R y X 3t.
3
4.2.4 Les contraintes
Contrainte relative a la capacité du secteur
|
X 3t < C3t ?j=1,..,7;?t=1,..,24.
|
Contrainte relative au créneau
Z R [y - (T - (H + 10mn))] = 0 ; ?i=1,..,N3t
Contrainte relative au retard (1-R )y =0; ?i=1,..,N3t
Contrainte relative au processus Z + R ~ 1 ; i = 1, .., N3t
4.2.5 La formulation mathematique
C'est un probléme non linéaire a variables mixtes,
ilse ormulede
(F)
|
?
? ??????????????
???????????????
|
XminZ = X Z R y X 3t
3
X X 3t C3t; Vj=1,..,7,Vt=1,..,24.
Z R [y - (T - (H + 10mn))] = 0; Vi = 1, .., N3t (1-R )y =0;
Vi=1,..,N3t Z +R ~1; Vi=1,..,N3t X 3t,R ,Z E{0,1}
Vi=1,..,N3t,Vt=1,..,24,Vj=1,..,7
Y ~0, Vi=1,..,N3t
4.2.6 Taille du problème
Nombre de variables :Njt x 7 x 24 + 3Njt Nombre de contraintes24
x 7 + 3 x Njt pour un nombre de vol égale a 438 vols on a Nombre de
variables :74898
Nombre de contraintes1482
4.3 Le deuxiéme modéle 4.3.1 Notations
I : ensemble des vols
A : ensemble des secteurs aérien
i : indice des vols
j : indice de secteur
t : instant de décollage initiale pour le vol i
L : ensemble des instants de décollage possibles pour le
vol i (discrétisation a la minutedans lalimite des 5 minutes avant et10
minutes aprés le créneau
t -5 s t + 10
T :ensemble des tranches (périodes) horaires(24 heures)
s :instant de décollage
t :indice de période
C3t : capacité du secteur j en période t
'w s(j, t) = 1 si le vol i décollant a l'instant s
traverse le secteur j en période t.
4.3.2 Définition des données
Pour définir 'w s(j, t) on prend l'exemple suivant
'w s(j, t) est bien une donnée du probléme (cest a
dire les données du plan de vol) car on suppose qu'on connaîtpour
un vol la route qu'il va emprunter (définie dansle plan de vol) et donc
son instant d'entrée et de sortie dans chacun des secteurs
traversés.Par exemple, sie vol i traverse les secteurs dans l ordre
suivant 1 - 5 - 7 - 3,admettons qu'il entre dans le secteur 1 al instantt=O,
quil entre ensuite danse
seeteur 5 en t=45 (minutes) puis dans le seeteur 7 at=78,
puisdans le seeteur 3 en t=92 et atterrisse ent=103.
Si son instant de décollage est s = 7H33 (soit 7 x 60 + 33
= 453 minutes), il est dans le seeteur 1 entre 7H33 et 7H33 + 45 = 8H18, il est
done dans le seeteur 1 entre 7h00 et 8h00(tranche horaire8, si on numerote la
tranehe horaire 1celle entre 0H00et 1H00) etdanse seeteur 5 entre 8H00 et 9H00
(tranche horaire9). On adonn
T'V 5(1, 8) = 1, T'V 5(1, 9) = 1, et w
5(1, *) = 0 pour toutes les autres
tranehes. De manière analogueil sera dans le secteur 7
entre
7H33 + 78 et 7H33 + 92, done entre 8H51 et 9H05,done w
5(7, 9) = 1
et w 5(7, 10) = 1.On remarque ainsi, que eonnaissant
laliste des seeteurs traverses avee la durée detraversée, on peut
allulertouses eoéfieients w 5(j, t).
Avee * : représente toutes les autres valeurs des tranches
horaires.
4.3.3 Definition des variables
x 5 = 1 si l'avion i déeolle a l'heure s (0 sinon) r : la
durée du retard du voli
4.3.4 La fonction objectif minZ = X r
EI
4.3.5 Les contraintes Contrainte relative a l'affectation
X x 5 = 1 Vi E I Chaque avion possede un unique
instant de
5ELi
déeollage.
Contrainte relative au non dépassement de capacité
X X w 5(j, t)x 5 = Cjt VjEA ,VtET
EI 5ELi
Contrainte relative au créneau X sx
5-r =t Vi E I
5ELi
x 5E{0,1}, r =0, ViEI, VsEL
4.3.6 La formulation mathematique
C'est un probleme linéaire a variables mixtes qui se
formule comme
suit : (F)
|
?
? ???????????????
????????????????
|
X
EI
|
r
XminZ =
EI
X x s=1 ViEI
sELi
X w s(j, t)x s <Cjt, Vj E A, Vt E T
sELi
X sx s-r <t ViEI
sELi
x sE{0,1} ViEI, VsEL r = 0 Vi E I
4.3.7 Taille du problème
Nombre de variables I + I L
Nombre de contraintes2 I + A T
pour un nombre de vol egale a 438 vols on a
Nombre de variables 7448
Nombre de contraintes1044
Comme on peut le voir le nombre de variables et contraintesdu
premier modéle est plus grand que le second donc on achoisi a seconde
formulation
Chapitre 5
Méthode de resolution
5.1 Introduction
Notre probleme s'est formulé en un programme
linéairede grande taille a variables mixtes, nous nous
intéressons a la résolution de ce type de problemes.
Nous commencons par introduire certaines méthodes exactes
quinous semble intéressantes, des que la taille du problleme devient
importante, ce qui est le cas de notre problleme, larésolution avec de
telles méthodes devient trés coüteuse en termede temps
d'exécution et d'espace mémoire.
Pour cela, nous avons proposé une méthode
approximative dite heuristique qui permet de trouver une solution
approchée réalisable, en un temps d'exécution relativement
rapide, que l on considère acceptable.
Les méthodes exactes, dontlobjectif est de
déterminer 'optimum exact sont appliquées
généralement sur les probllmes qui peuvent tre résolus de
facon optimale et rapide. Pour la minimisationdes retards qui est un probleme
formulé sous forme dun programme inéaire variables mixtes, et qui
est de plus basésur deséstimés, donc l'utilisation des
méthodes exactes ne semble pas tre la plus appropriée. Ceci ne
nous empeche pas de citer les méthodes exactes de résolution des
programmes linéaires mixtes PLM) esplus répandues [PICOO].
5.2 Méthodes exactes
5.2.1 Branch and Bound (LAND et DOIG 1960)
Les procédures de séparation et évaluation
explorent mplicitement l'ensemble des solutions du probeme en divisant
séquentiellement l'ensemble des solutions possibles en plusieurs
sous-ensembles qui contiennent toutes les solutions entiCres possiblessElles
eectuent une recherche arborescente partielle grace a l'utilisationdesbornes
aux différents noeuds de l'arborescence.
L' utilisation de cette méthode devient délicate
lorsque atailledu probeme est trés grande
5.2.2 Méthode de Decomposition par partitionnement des
variables(Benders 1962)
En notant par X : la variable continue et Y : la variable
entiére. Le principe de la méthode est de fixer les variables Y.
on resoud le programme linéaire en X et on obtient un Y meilleur, et
ainsi de suite jusqu'â l'obtention d'une solution optimalee
Pour déterminer le vecteur Y on doit résoudre a
chaqueitération un PL en nombre entiers appelé maître
restreinttCeci permetde transformer la résolution dun probléme a
variablesmixtes en a résolution d'une suite de problémes en
nombre entierssLa résolution du programme maître restreint
peutconduire en pratique des difficultés si le nombre de variables Y est
trop élevé[BER95]
5.3 Méthodes approchées
Les Méthodes approchées ou heuristiques, qui
aucontrairedes précedentes, sont bien adaptées au probleme de
minimisationdes durées de retard avec une simulation du flux detrafic
aérienet dans les cas oü le probleme est complexe. Ce sont donc ces
méthodes qui seront utilisées pour la résolution du
probléme..aétudier comme eur nom l'indique, ces méthodes
ne garantissent pas lobtentionde l'optimum global, mais uniquement de trouver
un optimum intéressant parmi d'autres
L'application de ces méthodes nous aide atrouver bonne
solution et raisonnable en terme de temps dexécution[SEVO3]
Algorithme de l'heuristique de Regulation
C'est un algorithme en temps réel, le but est dexposer es
solutionss
Notations EOBT: départ Block Estimé ;
ETOT: crénreau Estimé ;
ETO : l'heure estimée d'entrée dans une zone
régulée
CTO : l'heure calculée d'entrée d'un vol dans une
zone régulée COBT: le départ block calculé ;
CTOT : le décollage calculé ;
Troul : le temps de roulage ; on le pred égal a 10mn; T:
la durée de vol;
Waypoints : Ce sont les balises ou les points par lesquels passe
un vol;
Distance : Distance séparant deux Waypoints Vitesse : la
vitesse de l'aéronef ;
capa :la capacitéd'un secteur ; (capa = 10 nombre
d'avions/heure) ;
Demande: c'est le nombre de vol dontle plan a été
déposé pour traverser les secteurs
Algorithme Regulation VAR
Table Trafic 40'eme journée : table; TABSEC[i]
: tableau;
seci, i,b,a : entier ;
sort : boolean ;
CTO[i], RTD[i], T3[i],C2[i] : tableau
Procedure Secteur (ENTREE Table Trafic
40'emejournée (équivalent du PLN de la journée
modéle) Table SectPoint SORTIE : Table Strip); //Procédure
principale//
Begin
Récupérer_Point(Table Trafic) //Procédure
pourrécupérer e point//
Compare_Secteur(Table SectPoint) //Procédure pour
compareres secteurs//
TABLE STRIP //résultat de la procédure//
End;
Procedure Strip (ENTREE Table Strip; SORTIE : Table
StripFinal);
Begin
/ /La procédure pour récupérer le Temps d
entrée et sortie des vols dans les secteurs//
TABLE STRIPFINAL //Résultat(SecteurTentrée,
Tsortie)//
End;
STRIPFINAL -* STRIPFINAL Triée// On tri la table
STRIPFINAL//
BEGIN
Pour i = 1 a 7 faire
seci : seci + 1; //Récupererla demande (charge) des
7secteurs de la table Table Secteur//
table5.suivant
Fin pour
//On l'injecte dans l'application principale//
Pour i = 1 a 7 faire
TABSEC[i] : 0;
Fin pour
TABSEC[1] : sec1; TABSEC[2] : sec2TABSEC[3] sec3
TABSEC[4] : sec4 ; TABSEC[5] : sec5TABSEC[6] sec6 TABSEC[7] :
sec7;
i: 1;
Tantque i 7 faire
DEMANDE : TABSEC[i]; //DEMANDE est le nom dun champ dans la table
1//
i : i+1;
table1.suivant ;
Fin tantque
Pour i = 1 a 500 faire
CTO[i] : 0; RTD[i] : 0 ; T3[i] 0
Fin pour
Pour i = 1 a 7 faire
C2[i] : 0;
C2[1] : min(T2,10,1); //min(T2101) procedure minimum)//
Fin pour
Pour i = 2 a 7 faire
b : 0;
Poura:=1ai-1 faire
b : b+TABSEC[a];
Fin pour
C2[i] : min(T2,10,b+1);
Fin pour
b : 1; i : 1 ; a: 1 ; sort faux
/ / Rmq: sort indique est ce qu'un vol est parmila charge du
secteur est sorti ou paselle est initialisee a false//
Tantque (sort faux) et (i TABSEC[1]) faire
Si i 10 alors
RTD[b] : 0
sinon
RTD[b] : C2[1]-T1[i] ; b : b+1;
i : i+1;
Finsi
Fin tantque
Affiche(RTD[b]); //Affichage du tableau des retards//
End.
et on a l'organigramme delheuristique
Chapitre 6
Implémentation et résultats
6.1 Introduction
Pour implémenter n'importe quel résultat ilfaut
llordinateur qui est un outil indispensable pour résoudre la
plupart des modéles de a recherche opérationnelle BAR01]
Le logiciel de Régulation des Flux de Trafic Aérien
est développé avec le langage de programmation delphi7qui est un
environnement de programmation permettant de développer des
applicationspour Windows. Apres avoir présnter dans les chapitres
précédents es
aspects théoriques et algorithmiquies de
notretravailpassonsci au résultats.
6.2 Presentation du logiciel
Dans ce chapitre nous allons suivre les étapes que
llutilisateur doit effectuer pour :
~ mettre en evidence les données du probleme c'est a dire
trouveres temps d'entrée et de sortie d'un secteur
~ éxecuter;
~ la lecture des résultats
6.3 Zones de travail
6.3.1 Mode d'emploi?
On a 02 fichiers un <Exécutableexe>et
<Régulation>pour l'exécution du programme on peut utiliser
l un ou l autree Si on choisi <Exécutable>on doit tout dabordl
installerr Pour <Régulation>il faut
Initialement, créer le lien entrelapplication et labase de
donnéess Pour ce faire, on copiele dossier <Application>dans
llundes disques locaux, Prenez par exemple le disque <C >
En exécutant le programme, une fenêtre
<d'Accès au programme>>s'ouvre:
Il faut taper le mot de passe dans la zone aécrire, ceci
estmportant pour sécuriser les données et cliquer sur valide :
au programme.jpg
FIG. 6.1 Accês au programme
Alors la Fiche principale s'ouvre :
principale.jpg
FIG. 6.2 - Fiche principale
Fichier, Edition,Méthode de résolution, Flux,
Utilitaires, A propos et Aide(voir la Fiche principale plus haut)
L'onglet Fichier contient les sous menus suivants
Consultation des données : c'est la base de
données ;
En choisissant Traf _quarantieme_journée on peut consulter
le trafic de la journée du 14/08/05 qui aenregistré 38 vols.
Pour une autre journée de trafic, on clique sur
sélectionner tout puis sur supprimer.
La table SectPoint contient la liste des points par lesquels
passe l'ensemble des vols. On peut ainsi au cas oüil y aura un nouveau
point dans une zone de l'espacel'inserer dans la table, ainsi que e ou les (02)
secteurs correspondants.
On peut supprimer des points dans le cas par exemple oü ils
ne seront plus utilisés dans l'aide radio-balisé.
Pour imprimer ces tables on peut sélectionner par exemple
atable secteur, on va au menu Edition puis Sélctionner tout puis Copier
puis coller soit dans l'Excel soit dansl'Access caril ny a pas moyen de le
faire a partir du Module de base de donnée sous DELPHI avec Paradox ou
autres
les autres sous menus sont
Enregistrer sous : pour sauvegarder les resultat
Imprimer : pour avoir imprimer les résultat
Quitter : pour fermer l'application
menu (Fichier).jpg
FIG. 6.3 L'onglet Fichier
L'onglet Edition sert a modifier un résultat
donnéil contient la liste suivante :
- Couper
Copier
Coller
Défaire
Sélectionner tout
- Supprimer
menu (Edition).jpg
FIG. 6.4 - L'onglet Edition
L'onglet Méthode de résolution comprend les sous
menus suivants :
de résolution.jpg
FIG. 6.5 L'onglet Méthode de résolution
En cliquant sur l'onglet Méthode de résolution,on
trouve un sous menu on choisi Heuristique Algorithme Régulation :on
clique dessus une fenête s'ouvre
FIG. 6.6 - L'heuristique
on clique sur le bouton <<Lancer l'heuristique >>qui
donne la valeur de l'objectif atteint ainsi quela solution. L'heuristique donne
des
résultats pour des problémes de grande taille en
quelques secondess
menu (Flux).jpg
FIG. 6.7 Le menu (Flux)
Et on a les autres sous menus
Affichage: affiche la table Strip Finale ;
Régulation détaillée : on a deux grilles qui
s'affichentlune donne les demandes pour chaque secteur et pour toutes les
trancheshorairess L'autre indique les tranches horaires pendant les quelles
ly'aeu un retard ou pas, pour tous les secteurs qui donnent es
rréfrences des vols ayant subi une regulation ainsi que les
références des secteurs concernés par la regulationCest a
dire les secteursqui vont tre ouverts regroupes ou pas a la quarantième
ournée 14/08/00) par ce système (Regulation) ;on peut avoir 2 ou
3secteurs regroupés)) On aura aussi comme resultat la valeur de l
objectiiatteint somme des retards) et le nombre de secteurs utiliséessOn
peut aussi connaitre les secteurs traverses par le vol ceux qui ont tt saturrs
et qui ont cause une regulation, ainsique la duree deretard attribuée
L'onglet Flux contient 07 sous menus
- TMA Centre (Alger) ;
- TMA Ouest (Oran) ;
- TMA Nord Est ;
- Sud Centre;
- Sud Ouest;
- Sud Est;
- Sud Sud.
Si on clique par exemple sur TMA Centre Alger on aura :
TMAC.jpg
FIG. 6.8 Flux TMAC On a l'onglet Utilitaires
menu (Utilitaires.jpg
FIG. 6.9L'onglet Utilitaires
L'onglet Utilitaires, comme on voit sur la figure contient les
sous menus :
~ Changer le mot de passechoisir un autre mot de passe pour
l'application
~ Bloc Note prendre des notes et les enregistrer
~ Calculatrice pour calculer
Si on clique sur Changer le mot de passe, on aura :
mot de passe.jpg
FIG. 6.10 - Changer mot de passe
Le menu <<A propos>> nous indique des informations
sur le logiciel <<Regulation>>ainsi que ces concepteurs.
propos.jpg
|
|
FIG. 6.11 A propos
|
Le menu <<Aide>>contient un sou menu <<Comment
utiliser Regulation?>>qui s'encapsule dans un memo
FIG. 6.12Mode d'emploi
6.4 Analyse des résultats
solution.jpg
|
|
FIG. 6.13 La solution
|
résultats.jpg
|
|
FIG. 6.14 - Les résultats
|
On peut dire que les résultats fournis par heuristique
estun résuutat exacte du moment que l'approche est baséesur e
calcul du minimum qui se détermine d'une manière unique et quun
changement dans es durées de retard touche a a
sécurité.
Conclusion générale
Notre travail a été de construire un outilde
résolution pour satisfaire au mieux les objectifs de notre projet, son
élaboration anécéssitéune familiarisation au
techniques aéronautiques, qui nous a permis de dégager les
différents éléments du probéme,
nécéssaires aune application de la recherche
opérationnelle.
Pour établir un outil de r~gulation pour minimiser les
duréesde retard desvols, on a appliqué l'algorithme a
tempsréel de la régulationn
Pour parvenir a une régulation adéquate, la
premiire étape consiste à modéliser le probleme,la seconde
cest développer lalgorithme de régulation.
En appliquant cette méthode,nous avons conclu quelle est
trrs efficace en terme de temps d'exécutionAinsi le logiciel que nous
avons mis en place est économique en terme de temps. Nous pouvons donc
conclure que le logiciel RFTA élaboré pourra être un outil
d'aide a la décision au profit delENNA. Toutefois, toute étude
est améliorable, et nous espérons que la notre puisse servir de
référence pour des études futures
LEXIQUE
Voici les abréviations utilisées
SSR : correspond au code transpondeur (code radarsecondaire) Type
A/C : modéle d'aéronef ;
ADEP : aérodrome de départ ;
ADES : aérodrome de destination
AIP : Aéronautical Informations Publication AIS :
Aéronautical Informations Service
AMC : Airspace Management Cell ;
ATC : Air Traffic Control ;
ATD : niveau de vol demandé par le pilote (croisiere) ATFM
: Air Traffic Flow Management
ATOT: Actual Take Off Time ;
AUP : Airspace User Plan (plan d'utilisation de l espace) Balise
: point de passage de l'avion ;
CA : Circulation Aérienne ;
CAM : Circulation Aérienne Militaire
CAP : Circulation Aérienne Publique ;
CASA : Computer Assisted Slot Allocation
CAUTRA : Coordinateur AéronaUtique du TRafic Aérien
CCR : Centre de ContrOle Régional
CDR : ConDitionnal Route(route conditionnelle) CEAC : Conference
Européene de l'Aviation Civile CENA : Centre d'Etudes de la Navigation
Aérienne CFMU : Centre Flow Management Unit
CNGE : Cellule Nationale de la Gestion del'Espace CNRS : Centre
National de la Recherche Scientifique COBT : Calculate Of Block Time ;
CORTA : Cellule Opérationnelle de Régulation du
Trafic Aérien CRNA : Centre en Route de la Navigation Aérienne
CTA : Control Terminal Area ; 69
CTR : Control Terminal Region CTO : Calculate Time Over ; CTOT :
Calculate Take Of Time ;
DENA : Direction d'Exploitation dela Navigatipon Aérienne
DGAC : Direction Générale de l'Aviation Civile
ENAC : Ecole Nationale de l'Aviation Ccivile
ENNA : Etablissement National dela Navigation Aérienne ETD
: Temps Estimé de Départ ; EUROCONTROL : Organisme
européen pourl'ATC EOBT : Estimate Of Block Time ; ETO : Estimate Time
Over ; ETOT : Estimate Take Of Time ; FIR : Flight Information Region FL :
niveau de vol ;
FMP : Flow Management Position ; IFPZ : (Europe Centrale et
del'Ouest)
OACI : Organisation de l'Aviation Civile Internationale
VS : vitesse de croisière ;
FUE : Utilisation Flexible de l'Espace
ANNEXE
Bibliographie
[Air05] Le transport aérien en Algérie(Une Revue),
pages 14-18. Air Algérie, thirteenth edition2005
[BAR99] Pascal BRISSET.Nicolas BARNIER.Allocation de
créneaux pour la régulation du trafc aérien.
Département Circulation Aérienne, ENAC, assistance
coopérative aux activités complexes edition, 1999
[BAR01] M C BELAID.M BARDOUDELPHI5. BERTI, 2001.
[BER95] Samir ALLET.Med Bachir BERRACHEDI.Conceptionet
réalisation d'un plan de transport au profit de diprochim.
Mémoire de fin d'étude en recherche opérationnelle,code
23/95, USTHB, 1995
[BOU04] BOUTOUCHENT. Le trafic aérien. Mémoire
ingéniorat d'application en informatiqueITEMAlger2004.
[ENA02] ENAC. Procédures pourles services de la navigation
aérienne(dispositions générales. Mastére en
gestiondutrafic aérien(ATM) EAGTA, Exploitation aéronautique et
gestion du trafic aérien,SCTA (ENAC) Toulouse, 2002.
[ENC06] ENCARTA. Collection microsoft
encarta.Encyclopédie, 2006.
[ENN05] ENNA. Aéronautical Informations Publication(AIP).
Le Manuel en CD ROM, 2005.
[EUR03] EUROCONTROLStratégie de gestionde lacirculation
aérienne pour les anné European Organisation for the Safety of
Air Navigation (EUROCONTROL)Bruxelles, 2003.
[FER04] Marc BROCHARDFrédéric
FERCHAUDPrésentationde l'atfm et du probleme d'incertitude pour l
allocationde créneaux. EUROCONTROL Experimental Center, 08 juin 2004.
[mota]
www. enna . dz. Le Site officiel de
l'ENNA. [motb]
www.google.com. Le Site officiel de
Google
[PIC00] Robert FAURE. Bernard LEMAIREChristophe PICOULEAU.
Précis de la recherche opérationnelle. Dunod, 2000.
[REK04] Mohamed REKKAAEtude de sectorisationde l'espace
aérien algérien en environnement radar sur la partienord et
??
amélioration du réseau de route. Mastére en
exploitation aéronautique, Exploitation aéronautique et
gestiondutraac aérien,SCTA (ENAC) ToulouseDécembre 2004.
[SAL94] Pascal SALEMBIER. L 'exemple de la regulation des fluxde
trafic aCrien. Département Circulation Aérienne, ENAC,CENA,
assistance coopérative aux activités complexes edition, 1994
[SEV03] Philippe LACOME.Christian PRINSMarc
SEVAUX. Algorithme de graphes. EYROLLES, 2003
[SZP92] Romain SZPAK. Recherche dune méthode
générale de détermination de capacité
secteurMémoireding éniorat option informatique et trafic
aérien, Département d'Exploitation, ENAC,Toulouse, 1992
[XEC03] André XECH. Cours Air Traffic Management(ATM)
DCpartement Circulation ACrienne, ENAC, Toulouue, 2003.
|