|
UNIVERSITE
FACULTE
«GESTION
|
DEPARTEMENT
CHEIKH ANTA DIOP DE
********************
DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
********************
DE GEOGRAPHIE
|
DAKAR
|
|
|
|
DIPLÔME
D'ETUDES APPROFONDIES
DE L'ESPACE EN MILIEU TROPICAL»
|
ESPACES, RESSOURCES ET POTENTIELS: EFFICIENCE DE
DEUX MODES DE PRELEVEMENT EN PERIPHERIE NORD DU PARC NATIONAL DU NIOKOLO
KOBA (SENEGAL)
|
DIRECTION
Mr. Amadou Tahirou
Maître de Conférences
|
PRESENTE PAR:
|
ENCADREMENT
Mr. Paul NDIAYE
Maître-Assistant
|
Thierno
Boubacar DIALLO
DIAW
|
Année Académique 2004-2005
|
|
|
|
UNIVERSITE
FACULTE
«GESTION
|
DEPARTEMENT
CHEIKH ANTA DIOP DE
********************
DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
********************
DE GEOGRAPHIE
|
DAKAR
|
|
|
|
DIPLÔME
D'ETUDES APPROFONDIES
DE L'ESPACE EN MILIEU TROPICAL»
|
ESPACES, RESSOURCES ET POTENTIELS:
EFFICIENCE DE DEUX MODES DE PRELEVEMENT
EN PERIPHERIE NORD DU PARC NATIONAL DU NIOKOLO
KOBA (SENEGAL)
|
DIRECTION
Mr. Amadou Tahirou
Maître de Conférences
|
PRESENTE PAR:
|
ENCADREMENT
Mr. Paul NDIAYE
Maître-Assistant
Sénégal Oriental
|
Thierno
Boubacar DIALLO
DIAW
Programme
|
Année Académique 2004-2005
|
|
|
SOMMAIRE
SIGLES ET ACRONYMES 2
AVANT PROPOS 3
INTRODUCTION GENERALE 7
PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
CHAPITRE I: PROBLEMATIQUE 11
CHAPITRE II: CONCEPTS ET DELIMITATION 14
Conclusion partielle 23
DEUXIEME PARTIE : LES TERROIRS DE DIALAKOTO ET DE
LABOYA: PRESENTATION GENERALE DU CADRE DE VIE
CHAPITRE I: LE CADRE PHYSIQUE 26
CHAPITRE II: LE CADRE HUMAIN ET ECONOMIQUE 30
Conclusion partielle 35
TROISIEME PARTIE : POTENTIEL DE PRODUCTION ET DE
CUIELLETTE FRUITIERE FORESTIERE
CHAPITRE I: LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LES TERROIRS
VILLAGEOIS 38 CHAPITRE II: LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS LES
SITES D'EXPLOITATION 42 CHAPITRE III: EFFICIENCE DE PRODUCTION
ET DE CUEILLETTE FRUITIERE
FORESTIERE ENTRE LES DEUX MILIEUX
|
46
|
Conclusion partielle
|
.49
|
CONCLUSION GENERALE
|
52
|
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
|
55
|
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES, CARTES ET FIGURES
|
..77
|
ANNEXES
|
59
|
TABLE DES MATIERES
|
..76
|
SIGLES ET ACRONYMES
APROVAG : Association des Producteurs de la
Vallée de la Gambie. DEA: Diplômes d'Etudes
Approfondies.
DPNS : Direction des Parcs Nationaux du
Sénégal.
FE GAP : Fédération des
Groupements Autonomes de producteurs de bananes. FCD :
Forêt Classée de Diambour.
GERAD: Groupe d'Etudes de Recherche et d'Aide
à la Décision. GPS: Global Positionning
System.
IRD : Institut de Recherche pour le
Développement.
ISE : Institut des Sciences de
l'Environnement.
LERG : Laboratoire d'Enseignement et de
Recherche en Géomatique. OFADEC : Office Africaine pour
le Développement et la Coopération. PNNK : Parc
National du Niokolo-Koba.
PROGEDE : Programme de Gestion Participative des
Energies Traditionnelles et de Substitution. PSO : Programme
Sénégal Oriental.
RGPH : Recensement Général de la
Population et de l'Habitat. SODEFITEX : Société
de Développement des Fibres Textiles.
SONACOS : Société Nationale de
Commercialisation des Oléagineux du Sénégal.
UCAD : Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar.
UNESCO: Organisation des nations Unies pour la
Science, l'Education et la Culture.
UTM: Universal Transverse Mercator.
WGS: World Global system.
AVANT-PROPOS
Le mémoire de Diplôme d'Etudes Approfondies
(D.E.A), comme son nom l'indique, offre l'opportunité d'un prolongement
thématique et d'un approfondissement de la recherche entamée en
année de maîtrise. Un approfondissement tant sur le plan des
idées, que sur celui des méthodes, c'est à dire, en
d'autre termes, un approfondissement aux niveaux méthodologique et
conceptuel1.
C'est ainsi que l'arbre, en général, et le
produit végétal, en particulier, sujet de notre étude
depuis la maîtrise, est un objet interdisciplinaire, un domaine de
recherche intéressant un certain nombre de sciences, dont la
géographie, l'économie, la biologie, l'environnement, la
botanique, la médecine, etc.2
D'ailleurs, un Géographe en précisant que '
Chaque discipline appréhende une thématique selon une lecture
différente 3, s'interrogeait dès lors
sur l'arsenal méthodologique et le dispositif conceptuel à la
disposition du géographe ' ...qui a pour mission d'étudier
l'organisation de
l 'espace et les dynamiques spatiales engendrées par
des impulsions économiques et sociales
d 'origines diverses ; et dont le ' ...rôle
spécifique ne commence qu 'à partir du moment oil il analyse l
'empreinte de l 'homme sur le milieu et s 'efforce d'en comprendre les
mécanismes 4. C'est à dire, en d'autres
termes, quels sont les concepts, les outils et les méthodes de la
géographie face à des questions posées par un objet aussi
pluridisciplinaire que l'arbre.
1 Le Professeur Paul NDIAYE, au cours d'une réunion
dans le cadre de son encadrement en 2003, nous enseignait que: « La
recherche en Maîtrise, au DEA et en Thèse constitue un ensemble
d'exercices successifs, progressifs et cohérents ». De ce fait,
l'étudiant est appelé à franchir graduellement, à
chaque étape, les paliers suivants:
? D'abord, le mémoire de maîtrise est une
initiation, un apprentissage à la recherche; à ce niveau il est
surtout demandé à l'étudiant de faire:
- Un travail d'observation, que tout géographe doit
pouvoir faire;
- Un travail d'analyse et de réflexion, que tout
intellectuel doit pouvoir faire;
- Un travail de restitution par écrit ou de
synthèse, que tout instruit doit pouvoir faire;
- Et en plus de ces trois niveaux (observation,
réflexion/analyse et synthèse) qui résument
schématiquement la méthode géographique, il est
demandé à l'étudiant, en tant que géographe,
d'avoir un souci spatial, c'est-à-dire d'articuler le tout à
l'espace.
? Ensuite, le mémoire de DEA constitue une étape
d'approfondissement, dans le cadre d'un prolongement thématique. Il est
donc demandé à l'étudiant d'effectuer une progression, un
saut qualitatif aussi bien conceptuel (idées) que méthodologique
(démarche).
? Enfin, la Thèse est une synthèse de tous les
travaux antérieurs, dans laquelle on s'applique à défendre
des idées ou des points de vue. En ce sens, elle représente donc
un niveau de consolidation des acquis.
2 L'importance de la foresterie tient au fait que la forêt
a tout le temps été la principale pourvoyeuse de ressources
naturelles ou de matières premières au service de
l'humanité.
3 DIRY, J-P (1999)- Les espaces ruraux. Collection CAMPUS
Géographie, SEDES, p.9.
4 PELISSIER, Paul (1966) - Avant propos - Les paysans du
Sénégal. Les civilisations agraires du Cayor à la
Casamance. Saint-Yrieix, Fabrègue, Paris, 1966.
4
5 BA, C. (1988) - L'arbre dans le champ d'investigation de la
géographie : Quelque perspectives méthodologiques - in
Notes de Biogéographie n°3, numéro
spécial : L'arbre et l'espace, Novembre 1988. Département
de géographie, FLSH/UCAD, pp. 8 à 12.
6 BA, C. (1988) - idem, p.8.
La réponse à cette interrogation nous a
été déjà positivement fournie par ces quelques
extraits très significatifs d'un article du professeur Cheikh
BA5, qui indique que ' le caractère
synthétique, intégral et complexe de l 'investigation
géographique rend la discipline plus apte à l 'approche de ces
questions et problèmes globaux . C'est ainsi qu'il rappelle que
' L 'arbre a toujours été associé à l 'analyse,
à la description ou à la représentation de l 'espace
géographique, donc au discours géographique en
général. En effet, ' Les méthodes
géographiquesfondées sur lesfaits de distribution ont très
tôt abordé au plan physionomique et perceptif l 'importance du
couvert végétal, en général, et de l 'arbre, en
particulier, dans la formation des paysages ou de la personnalité
géographique d'unité spatiale .
En outre, ce qui paraît essentiellement remarquable et
fondamentale pour lui, c'est l'existence même de la biogéographie,
qui est ' l 'une des branches les plus dynamiques de la géographie
physique . Cela constitue une raison largement suffisante et prouve que la
géographie s'est très tôt intéressée, d'abord
au monde végétal (phytogéographie) et ensuite au vivant
(biogéographie) en général.
C'est ainsi qu'au terme de cet article, le professeur BA
entrevoyait de prometteuses et fécondantes perspectives de recherches
géographiques sur l'arbre qui, en tant que ressource ou objet, est le
principal élément de la forêt, et constitue ' un
excellent révélateur des processus d 'action de l'homme sur le
milieu... .
La fécondité de l'analyse géographique de
l'arbre ou du couvert végétal se trouvant ainsi prouvée et
légitimée, nous allons nous att eler à notre principale
tâche qui se résume donc à la ' spatialisation de la
question végétale 6,
c'est-à-dire à faire l'articulation entre l'objet
d'étude (l'arbre), l'espace (le terroir village et l'espace forestier)
et l'activité (la récolte ou la cueillette).
Toutefois, nous tenons à souligner que ce travail n'a
nullement la prétention d'apporter des réponses satisfaisantes
aux questions multiples posées par la problématique arbre/espace.
De ce fait, ses insuffisances sont à mettre à notre compte
exclusif, tandis que quelques mérites qu'il pourrait contenir, l'honneur
en reviendrait entièrement à la qualité de l'encadrement
dont nous avons bénéficié. C'est ainsi que, nous tenons
à remercier très sincèrement:
7 Le professeur Amadou DIOP nous enseignait également
en année de Licence que « La géographie est non
seulement un outil, mais le géographe doit aussi être un acteur de
développement capable de faire des propositions en matière de
politiques depopulation et d'aménagement du territoire ».
8 NDIAYE, P. (2003) - Le temps des passerelles...
Réflexions sur l'hommage à partir d'un «fruit sauvage
» - in Mélanges offerts en hommage au Professeur Cheikh BA,
Tome 1 Géographie - Sciences de la Nature. Annales de la
Faculté des Lettres et Sciences Humaines / UCAD, PUD,
Numéro hors série - Février 2003, pp.55 à 73.
- Monsieur Paul NDIAYE, Maître assistant au
Département de Géographie et chef du Laboratoire de
Biogéographie, qui continue, dans l'humilité et la rigueur
scientifique, d'encadrer nos premiers pas dans la recherche;
- Monsieur Amadou Tahirou DIAW, Maître de
Conférences au Département de Géographie et Directeur du
LERG, qui a bien accepter d'assurer la direction scientifique de ce travail;
- Monsieur Amadou DIOP et Madame Aminata NIANG DIENE, tous les
deux Maîtres assistant au Département de Géographie; et
Coordonnateur principal et Coordonnatrice adjointe du GERAD, une structure de
recherche qui nous a fourni un appui logistique et offert l'opportunité
d'explorer cet autre aspect de la géographie dite
opérationnelle7;
- Messieurs Cheikh BA, Alioune BA et l'ensemble du corps
enseignant du département de géographie de l'UCAD;
- Monsieur Cheikh MBOW Maître assistant à
l'Institut des Sciences de l'Environnement qui nous fourni une base de
données cartographique et Monsieur Alla MANGA, Doctorant et
aîné du PSO qui continue de répondre favorablement à
nos sollicitations.
Et au-delà de ces remerciements, nous formulons
également à l'endroit de tous ces Maîtres, qui ne cessent
de nous faire profiter de leurs connaissances et savoirs géographiques,
ainsi que de leurs expériences professionnelles, des prières de
longue vie et de santé, afin que puissent se dresser entre eux et les
disciples que nous sommes, les passerelles de l'héritage
intellectuel8.
INTRODUCTION GENERALE
9 Il s'agit aussi bien de la Bible, dans la Genèse, que du
Coran qui affirment que les premiers humains, en l'occurrence ADAM et EVE
vivaient dans unjardin appelé EDEN et se nourrissaient de ses produits,
avant leur décente sur terre.
10 L'évolution de l'humanité est jalonnée
par trois importantes révolutions : la révolution Agricole au
Néolithique, la révolution Industrielle au 1 8e
siècle et la révolution Technologique depuis le
20e siècle.
? GENERALITES
La biodiversité du monde végétal a
toujours servi et continue de servir les hommes, car la cueillette fût la
première forme de subsistance des sociétés humaines
primitives. L'homme, dès son premier contact avec la nature, a eu le
réflexe de «cueillir» soit pour se nourrir, se soigner, se
vêtir ou se protéger. D'ailleurs, on peut noter que c'est l'un des
rares sujets sur lesquels les thèses scientifiques et les croyances
religieuses s'accordent. En effet, l'histoire nous apprend que les premiers
hommes vivaient de cueillette, de même que les récits religieux
qui nous enseignent également que les premiers humains se nourrissaient
de produits de cueillette9.
Cependant l'évolution de l'humanité, qui se
traduit par l'augmentation des densités humaines, combinée
à la dégradation des conditions climatiques a fragilisé
cette nature qui jusque là satisfaisait tous les besoins de l'homme.
C'est ainsi qu'à chaque révolution10, elle a fait un
bond en avant, en améliorant son bien être, mais à
contrecoup en exerçant des pressions de plus en plus fortes sur la
nature.
Dans le but de sauvegarder les reliques de cette nature
d'antan, les hommes ont mis en place des stratégies de
préservation et/ou de conservation de la nature. Ainsi sont nés
les Parcs, les Forêts Classées, les Réserves... qui sont
des aires de protection de la biodiversité (animale et
végétale) où l'exploitation des ressources naturelles est
soit formellement interdite, soit soumise à une réglementation
très rigoureuse. Au Sénégal, pays sahélien de
surcroît, cette prise de conscience de l'homme s'est traduite par la
création de plusieurs espaces de préservation, dont le Parc
National du Niokolo Koba.
? LE PARC NATIONAL DU NIOKOLO KOBA
11 Cité par KANE, I. C. (2000) - Revenus de
prélèvement et revenus de production: quel intérêt
comparatif en périphérie du PNNK (Sénégal) ?
Mémoire de DEA, Département de géographie, FLSH/UCAD, PSO,
p.13.
D'une superficie de 913 000 hectares de savanes
(boisée, arborée et arbustive) et de forêts (sèches
et galeries), le Parc National du Niokolo-Koba (PNNK) se trouve au sud-est du
Sénégal, dans la région de Tambacounda, à environ
500 Km de Dakar [cf. cartes]. C'est aussi une réserve
de biosphère d'envergure internationale, car faisant partie du
réseau MAB (Man And Biosphere) de l'UNESCO depuis 1981. A cet
égard, son statut international de Site du Patrimoine Mondiale,
l'amène à devoir réunir certaines conditions, dont deux
essentiellement:
? D'abord, remplir les trois fonctions complémentaires
suivantes :
o la conservation de la biodiversité;
o le développement économique et humain;
o et le support logistique à la recherche, la
formation et la surveillance.
? Ensuite, adapter un zonage qui distingue trois parties
concentriques, dont [cf. figure 1]:
o L'aire centrale, qui est le noyau de la
réserve, est un site de conservation et doit garder le
maximum de son naturel. Ici toute forme d'exploitation ou d'activités
humaines sont formellement interdite. Elle correspond aux limites
instituées par le décret d'extension de 1969;
o la zone tampon autour de l'aire centrale,
sur une bande d'environ 1 km de profondeur, est un site de
préservation et de transition. Selon le comité
sénégalais du MAB/UNESCO, elle«peut abriter des
écosystèmes modifiés par l'homme. Aussi des
activités comme l 'exploitation forestière, l 'agriculture
traditionnelle ou le pâturage peuvent y être
tolérées, sous réserve qu 'elles soient compatibles avec
les objectifs généraux de la réserves de la
biosphère»11. Dans la partie nord du PNNK, le
fleuve Gambie constitue la limite de cette zone et la présence des
bananeraies le long de ce cours d'eau, constitue un exemple de mise en valeur
qui traduit les dispositions ci-dessus;
o la périphérie est quant
à elle une zone largement humanisée, car
abritant des terroirs villageois essentiellement agropastorale. Ses contours
correspondent ici aussi aux limites instituées par le décret
d'extension de 1969. Elle englobe les
terroirs de neuf communautés rurales, dont l'installation
de certains est antérieure à la création du Parc, tandis
que d'autres sont des villages déguerpis du Parc en 1972.
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Figure 1 : Zonage d'une réserve de
biosphère, d'après l'UNESCO, 2000.
Signalons que l'administration juridique de la zone centrale
et de la zone tampon relève de l'autorité exclusive de la
Direction des Parcs Nationaux du Sénégal (DPNS), tandis que celle
de la périphérie relève de la compétence des
collectivités locales concernées, avec toutefois un droit de
regard de la DPNS.
PREMIERE PARTIE:
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Cette première partie de l'étude expose la
méthodologie de recherche en deux chapitres:
- Le premier chapitre présente, sous forme de
problématique, le contexte et les objectifs de l'étude; formule
les hypothèses et expose la méthodologie de travail.
- Le second chapitre discute et délimite le sens de
certains termes et concepts qui sont souvent sujets à polémiques,
afin d'éclairer et d'harmoniser leur compréhension dans le cadre
de cette étude.
CHAPITRE I: PROBLEMATIQUE
12 La densité humaine, égale à environ 30
habitants au km2, est très élevée par rapport
à celle de la communauté rurale ou de la région.
13 Les produits de cueillette ou fruits sauvages sont des
ressources spontanées dont la première destination était
de compléter ou de remplacer l'alimentation des populations rurales
pendant les périodes de soudure. Mais actuellement, la cueillette est
une activité génératrice de revenus considérables
pour les ménages ruraux.
14 DIALLO T.B. (2003) - Produits de cueillette dans la
<<poche de Dialakoto >>: potentiel, dynamique des ligneux et
possibilités de valorisation. Mémoire de maîtrise,
Département de Géographie, FLSH/UCAD, 156 p.
I.1 CONTEXTE DE L'ETUDE
La <<poche de Dialakoto>> est une portion d'espace
très convoitée. Elle est aussi un espace à enjeux, un
espace de compétition entre deux systèmes de production
concurrents : l'agriculture et la cueillette.
Il y existe une forte concentration d'activités, dans
un espace relativement exigu (environ 14 000 hectares), densément
peuplé (plus de 30 habitants au km²)12 et
pris en étau entre deux réserves forestières naturelles,
le Parc National du Niokolo Koba au sud et la Forêt Classée de
Diambour au nord, qui couvrent respectivement 913 000 et 121 500 hectares
[cf. carte 1].
La périphérie du Parc et la forte demande
urbaine en produits de brousse y favorisent une importante activité de
cueillette13. En effet, les produits de cueillette ne se limitent
plus à la fonction de complément dans l'alimentation des ruraux,
ils représentent actuellement un véritable intérêt
économique. La cueillette n'est donc plus un acte fortuit, mais une
véritable activité de production génératrice de
revenus substantiels complémentaires aux revenus agricoles de plus en
plus faibles.
1.2 OBJECTIFS ET INTERET
A la suite d'une étude portant sur quelques produits de
cueillette (PC) à forte valeur marchande14, nous nous
proposons de faire une étude comparative du pot entiel de production
fruitière et de cueillette forestière dans la <<poche de
Dialakoto >>.
L'objectif principal de cette étude est de faire
l'articulation entre les unités spatiales (le terroir villageois et
l'espace forestier), la ressource (les six produits de cueillette
ciblés) et l'exploitation (le potentiel). Le but est de
déterminer l'efficience des deux modes de prélèvement
opérés, à savoir la production et la cueillette.
15 Cependant, pour des raisons d'ordres méthodologiques,
seules 20 placettes (10 dans les terroirs villageois et autant dans les sites
d'exploitation) vont faire l'objet d'une comparaison, dans cette
étude.
Les objectifs spécifiques sont donc, à travers une
démarche comparative, de:
? Estimer d'abord le potentiel de production de chaque
espace;
? Apprécier ensuite le potentiel de chaque
espèce;
? Déterminer enfin l'efficience de la cueillette
pratiquée sur terroir ou sur l'espace forestier.
L'intérêt de cette étude pose ainsi la
problématique de la gestion des terroirs villageois dans un contexte
physique, écologique, sociologique et juridique particulier,
résultant de la périphérie à une aire
protégée.
I.3 HYPOTHESES DE TRAVAIL
L'estimation du potentiel de production de la <<poche de
Dialakoto >>, à travers un inventaire de 29
placettes15, avait abouti à deux constats:
- D'une part, le potentiel végétal de la
<<poche >> se réduit et il est de plus en plus menacé
par les nombreux défrichements agricoles, notamment en faveur de
l'installation des bananeraies dans les sites d'exploitation de l'espace
forestier;
- D'autre part, le potentiel et les espèces disponibles
dans le terroir villageois (champs et jachères) sont
différents de celui et de ceux de l'espace forestier (sites
d'exploitation).
I.4 METHODOLOGIE DE TRAVAIL
La démarche méthodologique adoptée pour
mener à bien ce travail comprend trois niveaux : la recherche
bibliographique, le traitement des données d'inventaires et la
cartographie et la rédaction du document.
? La recherche bibliographique
Il s'agit de la revue documentaire qui a consisté
à la consultation d'ouvrages spécifiques (mémoires et
thèses) et de documents relatifs à notre problématique de
recherche, au niveau des structures de recherche suivants:
- La documentation du Programme Sénégal Oriental (P
SO);
- La documentation du Laboratoire de Biogéographie du
département de géographie;
- La documentation du Laboratoire d'Enseignement et de Recherche
en Géomatique; - La bibliothèque de l'UCAD;
- La bibliothèque de l'Institut des Sciences de
l'Environnement (ISE);
- La bibliothèque de l'Institut de Recherche en
Développement (IRD).
? Le traitement des données d'inventaire et la
cartographie
? Le traitement des données
d'inventaires
Les données d'inventaires forestiers qui sont
exploitées dans cette étude ont été
collectées en mai - juin 2003, lors de nos travaux de terrain pour le
mémoire de maîtrise.
Leur dépouillement et leur traitement ont
été faits à l'aide du tableur Excel qui nous a permis de
déterminer certains paramètres statistiques dont
particulièrement le taux d'abondance des espèces qui est
recherché ici.
? La cartographie
Les relevés de points en coordonnées UTM avec un
GPS nous ont permis de réaliser les quatre cartes thématiques
suivantes :
- Situation de la <<poche de Dialakoto>>;
- Les terroirs villageois de Dialakoto et de Laboya;
- Végétation et hydrographie dans la << poche
de Dialakoto>>; - Localisation des placettes.
? La rédaction du document
Enfin, le traitement et l'analyse des résultats
d'inventaire a aboutit à la rédaction du mémoire sous la
forme d'un document illustré par des tableaux, des graphiques et des
cartes, à l'aide de logiciels informatiques tels que Word, Excel et
Arcview.
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CHAPITRE II: CONCEPTS ET DELIMITATION
Dans ce chapitre, nous allons essayer de discuter et de
délimiter les termes et concepts utilisés, dans le but de
permettre un niveau de compréhension harmonisé de leur emploi
dans le cadre de cette étude.
II.1 ESPACES : Terroir villageois et Espace
forestier
Ainsi que l'a remarqué KANE, A. ' Deux types de
lieu caractérisent les paysages africains: le lieu habité, le
village et son environnement immédiat, et au-delà de ce
dernier,(...), s 'étend la zone des arbres et des herbes, tantôt
appeléeforêt tantôt appelée brousse...
16.
Il s'agit donc pour nous de distinguer ici d'une part les
espaces de production du village, c'est-àdire le paysage agricole et, de
l'autre, l'espace de cueillette, c'est à dire le milieu forestier. En
d'autres termes, mettre en évidence l'opposition entre paysage agricole
et milieu naturel qui constituent ensemble le ' territoire villageois
17 , c'est-à-dire, selon LE BERRE ' une portion
de
l 'espace terrestre approprié par un groupe social
pour assurer sa reproduction et la satisfaction des besoins sociaux
18.
? Le terroir villageois
D'une manière générale, les
géographes ont donné au terme ou au concept19 de
<<terroir>> différentes définitions, qui traduisent
toutes, cependant, une réalité agricole20.
Le professeur Cheikh BA, dans son cours de maîtrise de
Géographie, <<Stratégies traditionnelles et modernes de
l'espace en Afrique tropicale >>, de l'année universitaire
1995-1996 à l'UCAD,
16 KANE, A (1988) - Quelques considérations sur l'arbre en
Afrique occidentale et Centrale - in Notes de Biogéographie
n°3, numéro spécial : L'arbre et l'espace,
Novembre 1988. Département de géographie, FLSH/UCAD, p.41.
17 LERICOLLAIS, A. (1992) - Gestion de l'environnement rural
en pays Sereer - in Actes du colloque 'L 'environnement dans
l'enseignement des sciences humaines et sociales , Dakar, 25-27
Novembre 1992, FLSH/UCAD, Fondation FORD, p.150.
18 Cité par LETICHE, F. et VIEL, F. (1995) -
Constructions territoriales au Sénégal. Peuplement, appropriation
et représentation : Exemple villageois dans la région de
Kédougou. Mémoire de maîtrise de géographie,
Université de Rouen, PSO, ORSTOM, p.330.
19 La considération de <<terroir>> comme un
simple terme désignant un lieu ou un espace, ou bien en tant que notion
conceptuelle dépend des périodes et des auteurs.
20 LACOSTE, Y. (2003) - Dictionnaire de la Géographie. De
la Géopolitique aux paysages, Paris, 2003, Armand Colin, pp. 380-38
1.
BRUNET. R, FERRAS. R et THERY. H (2003) - Les mots de la
Géographie, dictionnaire critique (troisième édition revue
et augmentée), Reclus - La Documentation Française, Collection
Dynamiques du territoire, p. 482.
15
21 Cité par KEITA, B. (1996) - Organisation villageoise et
gestion des terroirs : l'exemple de Bembou. Mémoire de maîtrise de
géographie, FLSH/UCAD, PSO, ORSTOM, p.2.
22 Citée par BRODHAG, C. (2000) - Agriculture durable,
terroirs et pratiques alimentaire - in Courier de l 'environnement
de l'INRA, n° 40, pp 33-45.
23 SAUTTER, G et PELISSIER, P (1964) - Pour un atlas des terroirs
africains. Structures types d'une étude de terroirs - in L'homme,
Tome IV, n°1, p. 57.
24 SEIGNOBOS, C. (2004) - in Sciences au Sud - Le
journal de l'IRD - n° 26, septembre/octobre 2004, p.7.
25 GOUROU, P - Géographie et développement - in
Cahiers des Sciences humaines, Trente ans, Hors série
1993, pp. 49-50.
26 SAUTTER, G. et PELISSIER, P. (1970) - Bilan et perspectives
d'une recherche sur les terroirs africains et malgaches 1962 -1969 -
inEtudes Rurales, 37-38-39, p.9.
indiquait que ' le terroir est un niveau d'organisation
dans lequel lesfonctions de production, de consommation et sociale
coïncident et sont très solidaires 21.
Selon la Commission Française du Développement
Durable, les terroirs correspondent à l'espace qui ' à
l'opposé des espaces naturels où l'influence humaine etfaible,
dépendent d'une relation particulière entre les
sociétés humaines et leur habitat naturel qui
afaçonné le paysage 22.
En outre, nous pouvons rappeler que les <<études
de terroirs >> ont constitué le thème central de la
géographie rurale des pays tropicaux africains au cours des
années 1960 et 1970. En effet, <<l'approche terroir>> a
été codifiée et conceptualisée par ces deux
illustres précurseurs, en l'occurrence les professeurs P. PELISSIER et
G. SAUTTER qui ont défini le terroir villageois comme étant
<<la portion de territoire appropriée,
aménagée et utilisée par le groupe qui y réside et
en tire ses moyens d 'existence >>23.
C'est ainsi que, la monographie d'un terroir était le
<<parcours initiatique >>, c'est-à-dire le premier contact
avec le terrain et/ou l'apprentis sage à la recherche de tout
géographe de cette période au sortir des universités
françaises24. Dès lors, l'étude d'un terroir
correspondait à celui des paysages agraires, c'est-à-dire le mode
d'exploitation du sol (pratiques culturales) et les structures foncières
(modes d'usage, modes d'acquisition...). En d'autres termes, il s'agissait de
l'analyse 'des techniques d 'encadrement et des techniques de production
25 d'une communauté villageoise.
Néanmoins, faisant une évaluation des
différentes études de terroir menées sous leur direction,
ils (P. PELISSIER et G. SAUTTER) soulignaient qu' ' aucun terme, et surtout
pas celui de ' finage , nepeut être substitué à ' terroir
dans l 'usage que nous continuons en a faire... 26
Cependant, signalons que notre préoccupation n'est pas
ici de faire une étude de terroir, dans le sens classique du terme, car
les activités agricoles ne sont pas concernées par cette
étude. D'ailleurs le qualificatif << villageois >> que nous
avons apposé au terme de terroir sert justement à préciser
les contours et les limites de l'espace pris en considération.
C'est-à-dire, d'après ENDA GRAF-SAHEL, ceux d' ' un espace
clairement délimité...de préférence unitaire,
composé d'une
seule pièce de terrain et identifiable sans
ambiguïté sur une carte. Il a une surface et des limites bornables
27.
Ainsi, tel que nous l'emploierons dans le cadre de cette
étude, le terme de <<terroir villageois>> correspond
à l'espace vécu, c'est-à-dire en d'autres termes à
l'espace mis en valeur ou l'espace « d'organisation et de production
28 . Il s'agit donc de l'espace sur lequel l'homme, à
travers ses activités, a imprimé un caractère et une
physionomie particulière pour assurer une fonction de production et
satisfaire ses besoins de consommation.
? L'espace forestier
Par opposition au terroir villageois, le terme d'
<<espace forestier>> désigne ici l'espace libre sans aucune
forme d'aménagement ou de mise en valeur. Il s'agit donc du milieu
naturel, de «l'espace non défriché, (de) la
brousse ... quifait suite au village 29 et où les
activités humaines se résument au prélèvement ou
à la cueillette.
C'est aussi l'espace qui abrite les principaux sites
d'exploitation qui sont« des formations boisées de l
'espace forestier, identifiées, localisées et reconnues par les
populations comme propices à la cueillette. Ce sont des zones qui
abritent, sur un espace plus au moins étendu, une importante
concentration de ressources ligneuses et non ligneuses exploitées
à des fins multiples (alimentaires, curatives ou commerciales)
30.
Il s'agit donc d'un écosystème naturel dont les
ressources végétales (arbres et arbustes) constituent
l'élément dominant. Dans la <<poche de Dialakoto >>
l'espace forestier correspond à une végétation soudano -
sahélienne caractérisée par une savane très
diversifiée (boisée, arborée, arbustive) et des
forêts claires au niveau des plateaux; mais aussi des forêts
galeries, le long de la vallée de la Gambie.
27 Cité par NDIAYE, B. (1997) - Organisations villageoises
et gestion du terroir: exemple de Ségou. Mémoire de
maîtrise de géographie, FLSH/UCAD, PSO, ORSTOM, p.16.
28 NDIAYE, T. (1997) - Organisation villageoise et gestion des
terroirs : l'exemple de Bandafassi. Mémoire de maîtrise de
géographie, FLSH/UCAD, PSO, ORSTOM, p.5. 29 KANE, A
(1988)- idem, p.41.
30DIALLO, T.B (2003) - idem, p.40.
? PRESENTATION DES TERROIRS VILLAGEOIS DE DIALAKOTO ET
DE
LABOYA
Sur le plan administratif, les terroirs villageois de
Dialakoto et de Laboya font partis de la Communauté Rurale de Dialakoto,
Arrondissement de Missirah, dans le Département et la Région de
Tambacounda. Ils sont contigus et se situent dans une <<poche>>
étroite délimitée par deux réserves
forestières naturelles, le PNNK au nord et la FC de Diambour au sud
[cf. carte 2].
? Le terroir villageois de Dialakoto,
chef-lieu de la communauté rurale du même nom, se trouve
à environ 70 km de Tambacounda, sur la Route Nationale n°7. Il a
l'aspect d'un gros village qui présente un caractère semi -
urbain et abrite des infrastructures sociales de base (dispensaire,
écoles, forage, centres de téléphonie, boutiques,...) qui
polarisent l'ensemble des villages de la << poche >>.
? Le terroir villageois de Laboya est un
ancien hameau de culture qui a été défriché au
début des années 80. Il se trouve, quant à lui, à
l'intérieur des terres, dans la zone tampon du Parc, à environ
7,5 km au sud de Dialakoto. Il est relié à la route Nationale 7,
à partir du village de Damantan, par une bonne piste en latérite.
Actuellement, le village qui abrite deux périmètres de
bananeraies, dont le plus grand de la communauté rurale avec près
de 220 hectares, s'agrandit et attire une importante population de main
d'oeuvre.
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531p.
II.2 RESSOURCES
Selon BRUNET et al,31 la ressource est ' une
richesse potentielle qui sert à produire des richesse ». Ici,
les ressources étudiées sont naturelles, végétales,
non ligneuses et se renouvellent spontanément, c'est-à-dire qu'
' elles sont constamment reproduites, (mais) cela ne signifie pas
que l 'on ne les exploite pas au-delà de leur rythme de renouvellement,
qu 'on ne les épuise ou ne les détruise : renouvelables, elles
sont cependant épuisables ».
Il s'agit particulièrement de produits de cueillette
(PC) ou Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), un terme
générique qui ' s 'entend des biens et services commerciaux
ou de substances destinés à la consommation humaine ou
industrielle et provenant de ressources renouvelables et de la biomasse
forestière, qui ont toute probabilité d 'augmenter les revenus
réels et l 'emploi des ménages ruraux. Ils 'agit d 'aliments, de
poissons, defourrage, de combustibles et de médicaments d'origine
végétale, d'animaux, notamment oiseaux etpoissons, dont on tire
les aliments, fourrures etplumes, des produits qu 'on en tire (miel,
résines, soie, etc.) et des services de conservation et de
loisirsfournis par la terre ».32
? PRESENTATION DES ESPECES LIGNEUSES ETUDIEES
La description des caractéristiques botaniques et
stationnelles des six espèces ligneuses étudiées est celle
de BERHAUT, J et de MAYDELL, H. J. von 33. Il s'agit
de:
? Parkia biglobosa est un arbre de
grande taille qui atteint 15 à 20 mètres, avec une large cime en
forme de parasol, de la famille des Mimosacées. On le retrouve
généralement dans les savanes et forêts sèches
soudaniennes, entre les isohyètes 500 et 700 mm/an, sur des sols
limoneux profonds. Il se localise préférentiellement près
des villages, dans les périmètres agraires (champs et
jachères), où il est préservé lors des
défrichements34.
? Saba senegalensis est une liane
ligneuse de grande taille qui appartient à la famille des
Apocynacées. Elle se développe au niveau des zones humides, dans
les galeries forestières, le long des cours d'eau, sur des sols argileux
et hydromorphes.
31 BRUNET. R, FERRAS. R et THERY. H (2003) - idem, p. 433.
32 FAO (1992) - Produits forestiers non ligneux: Quel avenir ?
Etude FAO, FORETS 97, Rome, 1992, p.1. 33 BERHAUT, J. (1971-79) - Flore
illustrée du Sénégal. Tome I à VI. Paris,
Maisonneuve.
BERHAUT, J. (1988) - Flore illustrée du
Sénégal. Tome IX. Paris, Maisonneuve.
MAYDELL, H. J. von (1983) - Arbres et arbustes du Sahel: leurs
caractéristiques et leurs utilisations. GTZ, Eschborn,
? Parinari macrophylla est un
arbuste ou un petit arbre de 4 à 8 mètres de hauteur, de la
famille des Rosacées. Il se développe dans les savanes
arborées et les forêts sèches, mais aussi au niveau des
périmètres agraires (champs et jachères) lorsqu'il est
épargné par les défrichements.
? Detarium microcarpum est lui
aussi un petit arbre de taille comprise entre 8 et 10 mètres, de la
famille des Caesalpiniacées. Il se localise dans les savanes
sèches ou boisées, sur des sols secs et latéritiques.
? Vitex madiensis est un tout petit
arbuste de moins de deux mètres de haut et rarement plus, de la famille
des Verbanacées. Il se développe habituellement au
niveau de l'espace forestier, ou bien quelques rares fois en
périphérie des périmètres agraires.
? Borassus aethiopum est un grand
palmier dioïque qui peut atteindre plus de 30 mètres de hauteur, de
la famille des Arecacées. Le tronc, appelé stipe, est
droit, lisse, de couleur grise et peut avoir un diamètre de 60 cm, pour
les individus adultes, tandis que celui des jeunes individus est couvert de
pétioles gris de 30 à 40 cm de long. Près de la couronne
des individus adultes, un premier renflement apparaît à 25 ans,
puis un second entre 90 et 120 ans. On le retrouve au niveau des savanes
boisée et arborée; dans les galeries forestières, le long
des cours d'eau, dans les plaines et dépressions où il forme des
peuplements localisés, plus ou moins denses, appelés
rôneraies. En outre, il peut être présent en individus
clairsemés, épargnés lors des défrichements au
niveau des périmètres agraires (champs et jachères). Il se
développe sur des sables limoneux et des sols alluviaux bien
drainés, entre les isohyètes 500 et 1200 mm / an.
II.3 MODES DE PRELEVEMENT
Le mode de prélèvement, qui est
différent de la technique de collecte du produit, dépend du
milieu ou de l'espace considéré. C'est ainsi que dans les deux
espaces déjà définis (terroir villageois et espace
forestier), nous distinguons aussi deux modes de prélèvement,
quelque soit la destination alimentaire ou commerciale du produit obtenu.
Par conséquent, la caractérisation du mode de
prélèvement est déterminée par
le«caractère
approprié de l 'espace (foncier) sur lequel est
obtenu une récolte ou du caractère libre de l 'espace sur lequel
est effectué une cueillette .35
? Production / Récolte
Au niveau du terroir villageois, le mode de
prélèvement appliqué aux produits de cueillette peut
être considéré comme étant un acte de
production, dans la mesure où la récolte d'une
ressource dans un périmètre agraire est un droit individuel et
non collectif.
De ce fait, la mise en valeur d'un espace autorise le droit
d'usage d'un produit dont on est propriétaire, ou 'l'usus,
le fructus et l'abusus 36 des
différents produits de celui-ci. En d'autres termes, ce mode de
prélèvement est déterminé 'par l 'appropriation
préalable du sol sur lequel se trouvent les ressources
37, car celui qui met en valeur un espace,
s'approprie naturellement ses produits.
Inversement, la présence d'un arbre dans un
périmètre agraire assure une double réalité et
traduit un signe et une fonction38. En effet, d'une part elle
exprime un signe de propriété et indique le caractère
approprié du sol, car ' la cueillette des fruits et écorces
des arbres et arbustes d 'un champ affirme le droit d 'usage sur ce champ de la
personne qui procède à la cueillette 39;
et d'autre part, elle remplit une fonction à la fois '
agronomique, alimentaire etpastorale 40.
Toutefois, il faut souligner ici que les arbres dans les
champs n'ont pas été plantés. Leur présence
résulte plutôt ' d 'un défrichement respectant les
plantes utiles... (car) Rares sont les paysans africains qui abattent tous les
arbres d 'une parcelle pour la mettre en culture. Le cultivateur africain est
respectueux de certains arbres pour leur valeur culturelle, mais aussi pour
leur rôle dans l 'alimentation des hommes et du bétail et pour
leur action sur la régénération des sols
41.
? Cueillette
35 NDIAYE, P (2000) - Le prélèvement des
ressources vivantes au Sénégal Oriental (Tambacounda et Kolda).
Convention SODEFITEX/UCAD/IRD, PSO, p.4.
36 GASTELLU, J - M (1980) - L'arbre ne cache pas la forêt,
ou : usus, fructus et abusus - in Cahiers des sciences humaines,
vol.17, n° 3 et 4, pp. 279-282.
37 NDIAYE, P (2000) - idem p.4.
38 PELISSIER, P (1980) - L'arbre en Afrique tropicale. La
fonction et le signe - in Cahiers des sciences humaines,
vol.17, n° 3 et4,pp. 127-130.
39 GASTELLU, J - M (1980) - Idem.
40 BECKER, C (1988) - Note sur laplace de l'arbre dans la culture
sérère - in Notes de Biogéographie
n°3, numéro spécial: L'arbre et l'espace,
Novembre 1988. Département de géographie, FLSH/UCAD, p.33.
41 KANE, A (1988)- ibidem, p.44 et 45.
22
42 NDIAYE, P (2000)- ibidem, p.4.
43 WEIGEL, J-Y (1996) - Grandes manoeuvres autour des ressources
naturelles renouvelables - in Les ressources naturelles renouvelables :
Pratiques et représentations. in Cahiers des Sciences humaines,
vol.32 - n°1 -1996, ORSTOM, p.3.
44 Il s'agit de placettes circulaires de rayon égal
à 20 m, soit une surface de 1256 m² et une superficie
totale d'inventaire égale à 3,6 hectares. Ce qui donne un taux de
sondage égal à 0,03 %, car la superficie de la zone
d'étude est d'environ 14 000 hectares.
45 DIALLO, T.B (2003) - idem, p.34.
46 BA, C. (1988) - Editorial - Notes de
Biogéographie n°3, numéro spécial:
L'arbre et l'espace, Novembre 1988. Département de
géographie, FLSH/UCAD, p.5.
A l'opposé, l'acte de prélèvement
opéré au niveau de l'espace forestier peut être
considéré comme étant de caractère fortuit
résultant donc du hasard ou de la ' contingence
42. En effet, l'usage des ressources est ici
collectif à toute une communauté villageoise mais non individuel
ou exclusif à une personne. Seul le droit d'exploitation ou ' abusus
, dans le sens strict d'utilisation, est permis, car l'absence du droit de
propriété du sol inhibe toute forme de droit individuel.
Ainsi, la cueillette des produits végétaux au
niveau de l'espace forestier, n'est régie par aucun type de
règlement, mais plutôt soumise à une forme de
compétition entre les exploitants.
II.4 POTENTIEL
Selon WEIGEL, J-Y. ' La notion de ressource renvoie
à une valeur potentielle d'usage ou d'échange et à
l'évaluation de celle-ci 43. De ce fait, le
potentiel peut se définir comme l'ensemble des
ressources exploitées et exploitables par les populations et renvoie
donc à la notion de disponibilité. Par conséquent, la
reconnaissance et l'identification des aires de production et d'exploitation
des produits de cueillette, ainsi que l'estimation de leur potentiel est
nécessaire pour s'assurer de leur approvisionnement durable.
L'estimation du potentiel de production et d'exploitation a
été possible grâce à un inventaire des ressources
ligneuses. Cet inventaire a été réalisé avec des
unités d'échantillonnage forestier ou placettes 44 qui
sont ' de petites proportions de terrains (forêts)
représentatives d 'une plus grande surface. L 'inventaire consiste donc
à faire un dénombrement de tous les individus ligneux se trouvant
dans l 'aire considérée. Les résultats issus de l
'inventaire des placettes vontpermettre, sur la base d'une extrapolation,
l'analyse de la flore ligneuse et de la végétation de la zone
d'étude 45.
Au niveau du terroir villageois, nous trouvons, soit des
parcs arborés bien élaborés, soit des individus ligneux
disséminés dans le paysage agraire qui traduisent ' l
'influence des pratiques culturales et agraires sur la composition floristique
d 'un terroir villageois 46 . Dans les deux cas, le peuplement
végétal est alors clairsemé, avec un taux de recouvrement
plus ou moins faible.
47 DIALLO, T.B (2003) - ibidem, p.38.
En outre, les espèces présentes dans ce milieu
sont souvent l'expression d'un boisement relictuel, signe d'une
dégradation plus ou moins avancée de la végétation
originelle (défrichements), donc les arbres n'ont pas été
plantés, mais conservés. Leur régénération
est donc assurée par la sélection et la protection des jeunes
pousses au niveau des champs et des jachères.
En revanche, au niveau de l'espace forestier, nous trouvons
une très grande diversité des espèces, avec une
végétation arborée et arbustive plus ou moins dense et un
taux de recouvrement très élevé au niveau des plateaux et
des bas fonds boisés.
L'analyse du potentiel d'un site se fera au moyen de tableaux
et de graphiques. L'appréciation du potentiel fera appel à la
notion de taux d'abondance qui exprime« la valeur relative de
la prédominance ou la valeur relative de l 'espèce
»47, au niveau de l'ensemble du site ou de
l'espèce proprement dite, quelque soit le site. La notion
d'efficience, qui dépend fortement du potentiel de la
ressource permettra également de déterminer la performance du
mode de prélèvement ou la capacité de rendement de chaque
milieu ou espace.
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de cette première partie, la
méthodologie de recherche a été exposée. D'abord,
la problématique nous a permis à la fois de poser le sujet et de
présenter l'objectif principal de cette étude qui est de comparer
le potentiel de production et de cueillette fruitière forestière,
afin de déterminer l'efficience de la cueillette sur les terroirs
villageois ou sur l'espace forestier.
Cependant, les hypothèses de travail, formulées
à la suite de constats faits dans une étude antérieure, ne
pourront être vérifiées qu'à l'issu de l'analyse des
résultats des inventaires.
Ensuite, les concepts qui ont été
définis et délimités dans le second chapitre, ont permis
d'éclairer le contenu du sujet et d'harmoniser leur compréhension
dans le cadre de cette étude. C'est ainsi qu'ils permettront
l'interprétation des résultats des inventaires pour confirmer ou
infirmer les hypothèses de recherche.
DEUXIEME PARTIE:
48 BA, A. et al (1989) - Analyse de cartes topographiques du
Sénégal. Exemple de la feuille de Kayar: Problèmes et
perspectives - in Notes de Biogéographie n°4,
numéro spécial: Image et espaces sénégalais,
Novembre 1989. Département degéographie, FLSH/UCAD, p.57.
LES TERROIRS DE DIALAKOTO ET DE LABOYA: PRESENTATION
GENERALE DU CADRE DE VIE
La deuxième partie de cette étude fait une
description générale du cadre de vie de l'espace
étudié, les terroirs de Dialakoto et de Laboya, sous ses aspects
physique et humain.
- Le premier chapitre,« sans vouloir conclure
au déterminisme »48 va d'abord présenter les
conditions physiques (climat, relief, sols, hydrographie et
végétation) de la zone.
- Ensuite le second chapitre va présenter le cadre humain
et socioéconomiques (historique du peuplement, démographie et
activités socioéconomiques).
CHAPITRE I: LE CADRE PHYSIQUE
L'étude du cadre physique des terroirs de Dialakoto et de
Laboya va concerner trois aspects: d'abord le climat, ensuite le relief et les
sols et enfin l'hydrographie et la végétation.
I.1 LE CLIMAT
A l'instar du climat de l'ensemble de la région de
Tambacounda, celui de la zone d'étude est de type
soudano-sahélien, marqué par l'alternance de deux saisons
[cf. PAGT de la CR de Dialakoto, Zone 4 et 5]:
- la saison des pluies qui dure 5 à 6
mois, de mai - juin à octobre; - et la saison sèche qui dure 7
mois, de novembre à mai.
Le régime des vents est
déterminé par la circulation atmosphérique
générale qui règne au niveau de l'Afrique de l'Ouest et
qui alimente les deux ceintures de hautes pressions subtropicales des
hémisphères nord et sud.
Dans l'hémisphère Nord, nous avons l'Anticyclone
du Sahara et l'Anticyclone des Açores, deux centres d'action qui
envahissent la zone en saison sèche, de novembre à mai.
L'Anticyclone du Sahara, de secteur Nord-Est, véhicule des masses d'air
chaud et sec, en raison de son origine continentale. L'Anticyclone des
Açores qui est quant à lui d'origine maritime et de secteur
NordOuest, transporte des flux d'alizés humides.
Dans l'hémisphère Sud, nous avons l'Anticyclone
maritime de Sainte Hélène qui véhicule des flux
d'alizés humides qui, dès leur traversée de
l'équateur géographique, deviennent Mousson. La masse d'air
chaude et humide véhiculée par la mousson constitue un important
potentiel précipitable qui est de nature très instable. Cette
instabilité est exploitée par différentes perturbations
dont: les lignes de grains, à l'origine de 80% des
précipitations, les phénomènes de convergence au niveau de
la zone intertropicale et les phénomènes de convection
localisée.
Avec une pluviométrie moyenne de 700
mm / an, les précipitations de la zone, caractérisées par
une très forte variabilité inter-annuelle et mensuelle, restent
déterminées par la dynamique du Front intertropical (FIT) qui
matérialise la progression de la mousson.
Le régime des températures
résulte également de la circulation des masses d'air
véhiculées par les
anticyclones subtropicaux. C'est ainsi qu'on a une
période de chaleur, entre mars et juin avec des températures
comprises entre 31 et 33°c et une période de basses
températures de juillet à février avec des
températures de 26 à 29°c.
1.2 LE RELIEF ET LES SOLS
Le relief de la zone est le résultat
des différents épisodes géomorphologiques, du Secondaire
au Quaternaire, qui ont abouti à la formation de deux unités
géologiques: le Bassin sédimentaire et le socle [cf. PAGT
de la CR de Dialakoto, Zone 4 et 5].
Au niveau du Bassin sédimentaire, qui correspond
à la partie nord de la <<poche >>, vers Dialakoto, le relief
est relativement plat. En revanche, là ou dominent les affleurements du
socle, le relief devient accidenté avec des plateaux plus ou moins
cuirassés, et des vallées. Ce type de relief se trouve dans la
partie sud de la << poche >>, vers le fleuve Gambie.
La formation des sols résulte
également du démantèlement des unités
géologiques, au cours de l'histoire géomorphologique de la zone,
qui ont donné cinq unités pédo - morphologiques, dont
[cf. PAGT de la CR de Dialakoto, Zone 4 et 5]:
- Les lithosols gravillonnaires sur
cuirasse;
- Les sols ferrugineux indurés et les sols
gravillonnaires sur cuirasse.
Ces deux types de sols sont formés à partir de
l'érosion au niveau des plateaux à cuirasse affleurante à
sub-affleurante et des plateaux à cuirasse peu profonde. Ce qui donnent
des sols peu épais avec des réserves en eau faibles à
nulles.
- Les sols ferrugineux tropicaux lessivés;
- Les sols rubéfiés et les sols peu
évolués hydromorphes.
Ils sont localisés sur les plateaux à cuirasse
absente ou profonde, ou sur les remblaiements colluvio - alluvial des
vallées. Les sols obtenus sont des sols batt ants avec des
réserves en eau très importantes. Leurs caractéristiques
argileuses accentuent les risques d'érosion avec des
phénomènes de ravinements au niveau des berges des cours
d'eau.
- Les sols gravillonaires sur cuirasse, les sols ferrugineux
tropicaux indurés, les sols graveleux et les lithosols.
Ils résultent du démantèlement des
glacis cuirassés sur des roches primaires avec des affleurements de
grés. Les sols obtenus sont alors squelettiques et peu épais,
avec des réserves en eau très faibles, parfois nulles.
I.3 L'HYDROGRAPHIE ET LA VEGETATION
Le réseau hydrographique de la zone
d'étude se limite à deux cours d'eau: le fleuve Gambie, cours
d'eau principal et son affluent, le Niériko, cours d'eau intermittent
par endroits [cf. carte 3].
Le fleuve Gambie prend naissance sur les falaises du
Fouta-Djalon et baigne trois pays, dont la Guinée, le
Sénégal et la Gambie, sur une longueur de 1.150 km, dont 477 km
se trouvent en territoire sénégalais. Il constitue la limite
naturelle septentrionale du PNNK, passe au sud du terroir de Laboya et poursuit
son écoulement vers le nord où il reçoit le Niériko
au niveau de Wassadou.
Il s'agit d'un cours d'eau tropical, dont le régime
unimodal dépend toutefois des aléas climatiques et de l'absence
d'ouvrages de régulation de son cours.
Il a un débit régulier et un écoulement
permanant, dont le niveau dépend toutefois de l'abondance des pluies
enregistrées sur l'ensemble de son bassin qui couvre une superficie de
77.100 km2. C 'est ainsi que la période des hautes eaux qui
dure quatre mois, de juillet à octobre, survient en saison des pluies,
avec un débit maximum de 365m3/s mois de septembre. La
période des basses eaux est plus longue et dure huit mois, avec un
débit minimum de 0,2m3/s. Il intervient en fin de saison
sèche, au mois d'avril [cf. PAGT de la CR de Dialakoto, Zone 4
et 5].
A l'image du climat, la végétation
de la zone est soudano-sahélienne. Elle est
caractérisée par toute une variété de formations
végétales, dont les savanes boisée, arborée et
arbustive, les forêts claires sur les plateaux et les forêts
galeries, le long de la Gambie [cf. carte 3], [cf. PAGT de la CR de
Dialakoto, Zone 4 et 5].
Toutefois, la composition et la densité des ressources
végétales sont déterminées par les facteurs
pédo - morphologiques locaux. C'est ainsi que chaque unité
morphologique reste associée à un type de peuplements
végétaux spécifiques.
- Au niveau des plateaux et des versants nous retrouvons la
savane boisée, avec une végétation en peuplement dense et
continu. La strate arborée est constituée par des espèces
telles que Pterocarpus erinaceus, Combretum nigricans, Combretum
glutinosum, Strychnos spinosa, Vitex
madiensis,Bombax costatum, Cordyla pinnata, Piliostigma
reticulatum, Anogeissus leiocarpus, Secucuridaca longipedunculata, Lannea
acida,Lannea velutina,Zizyphus mauritiana ... Le tapis herbacé est
constitué de graminées annuelles telles que Loudetia
togoensis,Elionorus elegans,Borreria radiata,Lepidagathis anobrya, Pennisetum
pedicellatum, ...
Ces deux unités géomorphologiques, en raison de
leurs caractéristiques pédologiques limitantes, sont incultes.
Elles sont constituées de lithosols gravillonnaires et de sols
ferrugineux tropicaux indurés ou lessivés, sur des cuirasses
affleurante ou sub-affleurante et peu profonde, ou absente. Ce sont donc des
zones réservées à la cueillette de produits de brousse et
au parcours du bétail.
- Au niveau des vallées et des dépressions, la
végétation s'éclaircit et devient moins dense qu'au niveau
des plateaux et des versants. Dans les vallées nous retrouvons la savane
arborée et arbustive, avec des espèces telles que Terminalia
macroptera, Piliostigma reticalatum, Parkia biglobosa, Combretum glutinosum,
Pterocarpus erinaceus, Cordyla pinnata, Sclerocarya birrea... Dans les
dépressions se localisent la forêt claire et les galeries
forestières constitées d'espèces hydrophiles comme
Borassus aethiopum, Parkia biglobosa, Saba senegalensis, Terminalia
macroptera, Mitragyna inermis, Anogeissus leiocarpus... Ici aussi, la
strate herbacée est dominée par les graminées annuelles
telles que les Pennisetum et les Andropogon.
Ces deux unités géomorphologiques sont
constituées de sols rubéfiés, argileux et hydromorphes,
qui présentent une bonne aptitude agricole. Elles sont donc
affectées par les nombreux défrichements agricoles,
principalement pour l'installation des bananeraies, qui ont fortement
réduits leurs surfaces.
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CHAPITRE II: LE CADRE HUMAIN ET ECONOMIQUE
L'analyse du cadre humain et socioéconomique des terroirs
de Dialakoto et de Laboya va aborder l'historique du peuplement, la
démographie et les activités socioéconomiques.
II.1 LE CADRE HUMAIN
Les terroirs de Dialakoto et de Laboya se localisent dans une
<<poche >> exiguë, ceinturée par deux réserves
forestières. Le village de Dialakoto, se trouve sur la route la
Nationale n°7, en allant vers Kédougou, tandis que celui de Laboya
est à l'intérieur des terres, dans la zone tampon du PNNK.
II.1.1 L'historique du peuplement
A l'instar des vagues migratoires qui ont peuplées la
région de la haute et de la moyenne Gambie, l'installation humaine dans
la zone remonte au 1 0ème siècle, avec
l'arrivée des Bassari, des Bédik et des Cognagui qui sont les
premiers occupants. Elle s 'est poursuivie jusqu'au 13 ème et
1 5ème siècle, avec la venue des Peuls et du groupe
mandé, constitué de plusieurs ethnies, dont les Tandanké,
les Mandingue, les Diakhanké, les Malinké... [cf. PLD de
Dialakoto, 1998].
Toutefois, le processus d'occupation et la composition
ethnique révèlent que l'installation des deux terroirs au niveau
de la <<poche de Dialakoto>> découle de facteurs qui peuvent
être d'origines diverses.
En effet, le terroir de Dialakoto est plus
ancien que celui de Laboya. L'installation du village résulte de
facteurs historiques, car il a été fondé, il y'a plus de
trois siècles par des vagues de migrants Mandingues en provenance de la
Casamance. Mais actuellement, le terroir accueille une diversité
ethnique, composée respectivement de Mandingue, de Peul, de
Diakhanké, de Bassari, de Cognagui et de Wolof. Cette composition
ethnique est à l'image du peuplement de la communauté rurale, qui
est habitée par les Mandingues qui composent 50 % de la population,
suivis des Peul 33 %, des Diakhanké 10 %, des Bassari 3 %, des Wolof 2 %
et d'autres minorités qui ne représentent que 2% de la population
[cf. PLD de Dialakoto, 1998].
L'installation du terroir de Laboya est
beaucoup récente, dans un tout autre contexte. Le village est un ancien
hameau de culture qui a été défriché en 1977, par
des cultivateurs de Dialakoto, précisément les habitants de
Soucouto, un quartier excentré de celui-ci. Son peuplement, qui s'est
fait initialement par les habitants de ce quartier, s'est
accéléré grâce à l'existence d'un
périmètre de
bananes irriguées installé par l'OFADEC en
1980. Depuis lors, les périmètres de bananeraies qui se sont
multipliés, ont favorisé la venue d'une importante main-d'oeuvre
très diversifiée, composée de populations autochtones
(Peul, Diakhanké, Tandanké et Cognagui), mais aussi
d'étrangers (Wolof, Maure, Sérère et Diola).
II.1.2 La démographie
Le terroir de Dialakoto présente l'aspect d'un gros
village à caractère semi - urbain et abritait 2983 habitants,
d'après le recensement administratif de 2002. Le terroir de Laboya est
quant à lui de plus petite taille et compte une population
estimée à 266 habitants. Mais, ce recensement ne prenait pas en
compte la main d'oeuvre immigrée travaillant dans les plantations de
bananes et qui est installée en périphérie du village,
dans des habitats précaires.
Si l'on considère les résultats du Recensement
Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 1988, nous
constatons que la population de Dialakoto est passée de 1732 habitants
en 1988 à 2983 habitants en 2002, soit une augmentation de 1251
habitants en quatorze années. Celle de Laboya, en passant de 133
à 266 habitants entre ces deux années a, quant à elle,
réellement doublé ses effectifs.
En outre, la structure par âge et par sexe de la
population montre une légère prédominance des effectifs
féminins et jeunes. En effet, les femmes représentent environ
51,5 % de la population et les jeunes de moins de 15 ans représentaient
environ 44 % de la population [cf. PLD de Dialakoto, 1998].
Avec une population totale estimée à 4654
habitants en 2002 et une densité de 33,1 habitants au km2 ,
les terroirs de Dialakoto et de Laboya représentent respectivement 64,4
et 5,7% de la population totale de la «poche ».
II.2 LES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES
Les activités socioéconomiques
pratiquées dans les terroirs de Dialakoto et de Laboya sont d'abord les
activités de production (agriculture et l'élevage), qui sont
suivis d'autres activités (prélèvement, artisanat,
services et commerce).
II.2.1 Les activités de production
L'agriculture et l'élevage sont les principales
activités de production pratiquées au niveau des
terroirs de Dialakoto et de Laboya.
? L'agriculture
Elle est la principale activité socioéconomique
des ménages des terroirs de Dialakoto et de Laboya. Toutefois, deux
types de culture sont pratiquées par les populations : une agriculture
traditionnelle pluviale et une agriculture irriguée.
L'agriculture pluviale et traditionnelle est
généralement vivrière, avec des espèces comme le
maïs, le sorgho, le mil, le niébé, la courge et quelque fois
le riz dans les bas-fonds inondables. Elle se caractérise par un
système de culture itinérante sur brûlis et l'utilisation
de techniques rudimentaires. Des spéculations commerciales, telles que
le coton et l'arachide, sont également cultivées, sous
l'initiative et l'encadrement de la SONACOS et la SODEFITEX, qui fournissent
aux paysans les intrants agricoles (semences, engrais et produits
phytosanitaires). En outre, avec l'appui du PROGEDE, quelques groupements
féminins s'activent dans le maraîchage pour améliorer leurs
revenus.
Cette agriculture vivrière qui occupe plus de la
moitié des terres cultivées, reste handicapée par un
certain nombre de contraintes, dont l'extension de la cuirasse, l'insuffisance
des terres cultivables, le faible équipement des paysans en
matériels agricoles, le manque d'intrants, la déprédation
des animaux sauvages (singes et phacochères), ...
L'agriculture irriguée concerne la
culture de la banane dans des périmètres privés
disposés le long du fleuve Gambie, au sud du village de Laboya. Les
premiers périmètres expérimentaux, au niveau de la
<<poche >>, ont été installés par l'OFADEC,
d'abord à Wassadou-dépôt en 1975 et ensuite à Laboya
en 1980.
Actuellement, le village de Laboya abrite deux
périmètres privés, dont les bananeraies SALL et Armstrong,
qui font respectivement 220 et 45 hectares. Ils mobilisent tous les actifs du
village et une main d'oeuvre cosmopolite, composée de ressortissants
d'autres régions du Sénégal, mais aussi
d'étrangers. En plus de ces deux périmètres, la
<<poche de Dialakoto >> dispose de quatre autres bananeraies
à Wassadou-dépôt, dont deux sont exploités par des
GIE et deux autres par des privés.
L'irrigation se fait par arrosage à la goutte à
goutte, à partir d'une motopompe à diesel installée sur le
fleuve Gambie. Cependant, l'agriculture irriguée reste également
confronté à certaines contraintes, dont l'absence
d'aménagement des berges et du lit du fleuve, la faiblesse des
structures
d'encadrements des producteurs de bananes, telles que la FEGAP
et l'APROVAG.
? L'élevage
C'est une activité qui est toujours associée
à l'agriculture. Le cheptel, qui composé de bovins, d'ovins, de
caprins et d'asins, souffre d'un certain nombre d'handicaps, dont
l'exiguïté et la pauvreté des pâturages, le
tarissement précoce des mares et les maladies du bétail.
C'est ainsi que les meilleurs pâturages, qui se
trouvent dans la Forêt Classée de Diambour et dans la zone tampon
du Parc, sont constamment fréquentés par le bétail. Cette
situation occasionne de nombreux heurts entre l'autorité du Parc et les
éleveurs, transhumants ou sédentaires.
Les activités agropastorales fournissent d'abord
l'alimentation de base des populations et constituent également une
source de revenus pour les ménages ruraux. Cependant, elles restent
handicapées par des divers facteurs dont la faiblesse des
précipitations, la pauvreté des sols...
II.2.2 Les autres activités
Les autres activités pratiquées dans les
terroirs de Dialakoto et de Laboya sont les activités de
prélèvement, l'artisanat, les services et le commerce.
? Les activités de
prélèvement
Elles sont constituées par la cueillette des produits
forestiers et la pêche.
La cueillette est une activité
complémentaire aux activités de production agropastorales et
fournit des revenus non négligeables aus ménages ruraux. Elle
concerne les fruits sauvages telles que celles qui sont étudiés
ici (Saba senegalensis, Parkia biglobosa, Parinari macrophylla, Detarium
microcarpum, Vitex madiensis et le miel), les feuilles et les racines de
certaines espèces utilisées dans l'alimentation ou la
pharmacopée. La Maison Familiale Rurale (MFR) de Dialakoto,
spécialisée dans la production du miel est la seule structure
d'encadrement qui a été identifiée dans ce domaine.
Celle-ci se charge de la collecte des produits récoltés ou
cueillis, de leur conditionnement et de leur commercialisation à travers
un circuit qui couvre le territoire national.
La pêche est une activité qui
ne mobilise qu'un très faible effectif, malgré les
potentialités offertes par le fleuve Gambie. En outre, les techniques de
pêche, qui consiste à l'utilisation de la nasse et de
la ligne, sont encore très rudimentaires, tandis que les
maigres prises sont commercialisées au niveau des marchés locaux
(villageois).
? L'artisanat et les services
L' artisanat est très
développé au niveau des terroirs de Dialakoto et de Laboya. C'est
ainsi qu'on distingue divers métiers, dont la cordonnerie, la
maçonnerie, la couture et la réparation mécanique. De
plus, la transformation des sous-produits du rônier (Borassus
aethiopum), fournit des revenus importants aux acteurs.
Les services fournis aux populations sont très
diversifiés et intéressent particulièrement le transport,
le tourisme et la téléphonie. En ce qui concerne le transport,
nous pouvons constater que les villages de Dialakoto et de Laboya sont
accessibles en toute saison. En effet, trois véhicules assurent la
liaison quotidienne entre Tambacounda et Dialakoto, tandis que Laboya est
relié à la Nationale 7 par une bonne piste en latérite
à partir de Damantan. Les activités touristiques au niveau des
villages de Dialakoto et de Laboya sont presque inexistantes, malgré les
potentialités liées à la périphérie du Parc.
En effet, seul le village de Laboya a entrepris, à travers le GIE
<<Wula- kanta >>, de réaliser un projet d'élevage de
faune. L'existence de six cabines privées à Dialakoto atteste de
l'extension de la téléphonie rurale qui reste un facteur
déterminant de développement.
? Le commerce
Les activités commerciales sont très
développées au niveau des villages de Dialakoto et de Laboya qui
sont polarisés par le marché hebdomadaire de Wassadou -
dépôt. C'est un grand << louma>> qui rayonne dans
toute la Communauté Rurale et attire les commerçants d'autres
localités, dont Missirah et Tambacounda, respectivement chef-lieu
d'Arrondissement et de Région. En effet, il constitue le premier niveau
de regroupement des produits de cueillette collectés dans la zone et les
produits agricoles et surtout le bétail y sont également
échangés.
En outre, il existe à Dialakoto un marché
villageois très dynamique, ainsi qu'une dizaine de boutiques qui
fournissent aux populations des denrées de premières
nécessités.
CONCLUSION PARTIELLE
Les terroirs de Dialakoto et de Laboya, situés dans la
«poche de Dialakoto » et ceinturés par les réserves
forestières du Niokolo Koba au sud et du Diambour au nord, appartiennent
au domaine soudanien. Le climat de la zone, également du domaine
soudanien, permet une pluviométrie moyenne de 700 mm/an, qui entretient
une végétation de savane boisée, arborée, et
arbustive, sur les plateaux plus ou moins cuirassés. Le fleuve Gambie
avec ses berges fertiles conserve également, quant à elle, des
galeries forestières. Toutefois, cette végétation est
actuellement fortement dégradée autour des terroirs villageois,
à cause de facteurs anthropiques (défrichements,
surpâturage, feux de brousse...), mais aussi naturels (baisse de la
pluviométrie...).
La population, dont l'origine remonte à plusieurs
siècles, est essentiellement agropastorale. Elle est actuellement
très diversifiée, grâce à l'arrivée massive
d'immigrés attirés par le développement des bananeraies
à Laboya. Toutefois, la pratique de l'agriculture est confrontée
par des facteurs physiques et climatiques, dont l'impossibilité de toute
extension spatiale, l'importance des surfaces incultes (cuirasse) et la
faiblesse de la pluviométrie.
TROISIEME PARTIE:
POTENTIEL DE PRODUCTION ET DE CUIELLETTE FRUITIERE
FORESTIERE
La troisième partie de cette étude va faire
l'articulation entre les unités spatiales (le terroir villageois et
l'espace forestier), la ressource (les six produits de cueillette) et
l'exploitation (le potentiel), afin de déterminer la performance de la
production fruitière ou de la cueillette forestière. Elle est
structurée en trois chapitres:
- Le premier chapitre va présenter le potentiel de
production fruitière au niveau des terroirs villageois (champs de
cultures et terres enjachère) de Dialakoto et de Laboya;
- Le second chapitre, va présenter le potentiel de
cueillette forestière dans les sites d'exploitation de l'espace
forestier de Dialakoto et de Laboya;
- Le dernier chapitre fera, à partir de deux niveaux
comparatifs, une appréciation de la performance entre la production et
la cueillette fruitière fore stière dans les deux espaces.
CHAPITRE I : LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LES
TERROIRS VILLAGEOIS
A travers l'analyse de l'inventaire de 10 placettes
implantées dans les périmètres agraires (champs et
jachères), nous allons essayer d'estimer le potentiel de production
fruitière forestière au niveau des terroirs villageois de
Dialakoto et de Laboya [cf. carte 4].
I.1 LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LE TERROIR DE
DIALAKOTO
Le terroir villageois de Dialakoto a abrité 5 placettes,
dont 4 se trouvent dans les champs et une sur les terres en jachère.
L'inventaire du potentiel des espèces fruitières
forestières dans ces placettes avait donné les résultats
suivants [cf. tableau 1]:
Tableau 1: Abondance et diversité des
espèces ligneuses dans le terroir de Dialakoto
SITES
ESPECES LIGNEUSES
|
Champs
|
Jachères
|
Total individus par espèce
|
Taux d'abondance/ Espèces
|
|
%
|
Indiv.
|
%
|
|
2
|
1,04%
|
0
|
0%
|
2
|
0,63%
|
Vitex madiensis
|
4
|
2,08%
|
0
|
0%
|
4
|
1,27%
|
Autres
|
186
|
96,87%
|
123
|
100%
|
309
|
98,09%
|
Taux d'abondance /Sites
|
192
|
61%
|
123
|
39%
|
315
|
100%
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
L'analyse du résultat de l'inventaire des 5 placettes
implantées dans le terroir villageois de Dialakoto révèle
un potentiel en espèce fruitière forestière
extrêmement faible, presque nul.
En effet, sur l'ensemble des 5 placettes, on ne
dénombre que Vitex madiensis et Parkia biglobosa qui
ont respectivement 4 et 2 individus, soit 6 individus ligneux et un taux
d'abondance cumulé égale à 1,9%. Cette faiblesse du
potentiel s'explique par une double raison. D'une part, la très faible
présence des espèces fruitiers et, d'autre part, l'unique
placette se trouvant sur les terres en jachère n'en compte aucune. En
outre, nous constatons paradoxalement que Vitex, une espèce de
l'espace forestier, est plus représentative que Parkia qui est
quant à elle une espèce agro forestière
[cf. graphique 1].
Graphique 1: Abondance des espèces
fruitières dans le terroir de Dialakoto

100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00%
20,00% 10,00% 0,00%
1,04%
2,08%
0 0%0 0% 0,63%
98,09%
1,27%
Parkia biglobosa Vitex madiensis Autres espèces
Toutefois, signalons que sur un total de 315 individus ligneux
répartis entre 27 espèces ligneuses, au niveau des 5 placettes,
les 25 autres espèces réunissent 309 individus, dont 123 se
trouvent dans l'unique placette sur les terres en jachère, soit 39% des
effectifs.
Nous constatons ainsi que leur importance numérique
est beaucoup significative au niveau des jachères. En effet, nous avons
dénombré en moyenne 47 individus par placette au niveau des
champs et 123 individus au niveau de la placette sur les jachères.
I.2 LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LE TERROIR DE
LABOYA
Le terroir villageois de Laboya a également abrité
5 placettes, dont 2 dans les champs et 3 sur les terres en jachère.
L'inventaire du potentiel des espèces fruitières
forestières au niveau de ces placettes avait fourni les données
suivantes [cf. tableau 2]:
Tableau 2: Abondance et diversité des
espèces ligneuses dans le terroir de Laboya
SITES
ESPECES LIGNEUSES
|
Champs
|
Jachères
|
Total individus par espèce
|
Taux d'abondance/ Espèces
|
|
%
|
Indiv.
|
%
|
|
14
|
11,38%
|
61
|
3 1,44%
|
75
|
23,65%
|
Parkia biglobosa
|
2
|
1,62%
|
2
|
1,03%
|
4
|
1,26%
|
Vitexmadiensis
|
4
|
3,25%
|
6
|
3,1%
|
10
|
3,15%
|
Autres
|
103
|
83,73%
|
125
|
64,43%
|
228
|
71,92%
|
Taux d'abondance /Sites
|
123
|
38,8%
|
194
|
61,2%
|
317
|
100%
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats
d'inventaire, juin 2003.
D'après le résultat de l'analyse de
l'inventaire des 5 placettes, nous constatons que le terroir villageois de
Laboya abrite un potentiel assez important en espèce fruitière
forestière. En effet, parmi les 6 espèces ciblées, les 5
placettes du terroir en abritent trois, dont Borassus aethiopum, Vitex
madiensis et Parkia biglobosa qui totalisent ensemble 89
individus ligneux, soit un taux d'abondance cumulé égale à
28%.
Nous constatons également que le rônier
(Borassus aethiopum), qui est une espèce
protégée, est beaucoup plus abondant, aussi bien au niveau des
champs que sur les jachères, avec 23,65% des effectifs.
De même, ces trois espèces fruitières
sont beaucoup plus abondantes sur les jachères que dans les champs, avec
des taux d'abondance cumulés respectifs de 35,57 et 16,25%. Cependant,
ici aussi malgré sa particularité agro forestière,
Parkia est beaucoup moins abondante que Vitex, avec seulement
1,26% des effectifs. En outre ces deux espèces présentent
sensiblement les mêmes effectifs au niveau des deux milieux [cf.
graphique 2].

90,00/a 80,00/a 70,00/a 60,00/a 50,00/a 40,00/a 30,00/a
20,00/a 10,00/a 0,00/a
Graphique 2: Aboncance des espèces
fruitières dans le terroir de
Laboya
1,38%
Bo rassus aethiopum
31,44%
23,65%
1,62%
Parkia biglobosa
1,03%
1,26% 3,25%
Vitex mad iensis
3,10%
3,15%
83,73% 64,43%
71,92%
Autres espèces
Champs
Jachéres Tauxd'abondance/espèce
Néanmoins, sur un total de 534 individus et 19
espèces ligneuses recensés dans les 5 placettes, les 16 autres
espèces, comptabilisent 228 individus ligneux. Nous constatons ainsi que
l'importance numérique des autres espèces ligneuses est
sensiblement égale au niveau des champs et des jachères, car nous
avons inventorié respectivement 42 et 52 individus en moyenne par
placette, au niveau des jachères et des champs.
D'une manière générale, au niveau des
terroirs villageois, nous avons constaté d'une part une
représentativité moyenne des espèces fruitières
forestières et, d'autre part une faiblesse de leur abondance relative.
En effet, sur les six espèces ciblées seules Borassus
aethiopum, Vitex madiensis et Parkia biglobosa sont
présentes, au niveau des terroirs villageois de Dialakoto et de Laboya.
En outre, le rônier est totalement absent du terroir villageois de
Dialakoto, tandis que celui de Laboya, beaucoup moins anthropisé,
recèle le plus grand potentiel.
L'appréciation du potentiel de cueillette
fruitière forestière au niveau de l'espace forestier de Dialakoto
et de Laboya sera fait à l'aide de l'inventaire de 10 placettes
implantées dans quatre sites d'exploitation [cf. carte
4].
II.1 LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS L'ESPACE
FORESTIER DE DIALAKOTO
L'espace forestier de Dialakoto abrite deux sites
d'exploitation, dont celui de Kanjon - sutu et de Tambaya.
Le site de Kanjon - sutu se situe à
environ 5 km au sud du terroir de Dialakoto. Il abrite une grande mare qui lui
a donné son nom (la mare de Kanjon - sutu) et qui accueille les nombreux
troupeaux de la zone. Sa végétation est une savane boisée,
sur un relief de plateau avec des altitudes comprises entre 70 et 80
mètres.
Celui de Tambaya se situe lui aussi à
environ 5 km au sud-est du terroir de Dialakoto, en bordure de la Route
Nationale n°7. Il présente sous un relief de plateaux, d'altitude
moyenne égale à 60 mètres, une végétation de
savane arborée.
L'inventaire du potentiel des espèces
fruitières forestières dans les cinq placettes, au niveau des
sites de Kanjon-sutu (3 placettes) et de Tambaya (2 placettes) avait
présenté les résultats suivants [cf. tableau
3]:
Tableau 3: Abondance et diversité des
espèces ligneuses dans l'espace forestier de Dialakoto
SITES
ESPECES LIGNEUSES
|
Kanjon-sutu
|
Tambaya
|
Total individus par espèce
|
Taux d'abondance/ Espèces
|
|
%
|
Indiv.
|
%
|
|
36
|
6,76%
|
27
|
7,39%
|
63
|
7%
|
Vitex madiensis
|
73
|
13,72%
|
8
|
2,19%
|
81
|
9%
|
Autres
|
423
|
79,51%
|
330
|
90,41%
|
753
|
84%
|
Taux d'abondance/Sites
|
532
|
59,30%
|
365
|
40,69%
|
897
|
100%
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
L'analyse de l'inventaire des 5 placettes de l'espace
forestier de Dialakoto montre un faible potentiel des sites d'exploitation en
fruitier forestier. En effet, on ne recense que deux espèces
fruitières qui ont un total de 144 individus ligneux, sur l'ensemble des
5 placettes. Il s'agit de Detarium microcarpum et de Vitex
madiensis qui, avec respectivement 63 et 81 individus, présentent
un taux d'abondance cumulé égale à 16%.
Nous constatons aussi que leur présence au niveau de
ces deux sites est variable, car Vitex est beaucoup plus abondante
à Kanjon-sutu, tandis que Detarium prédomine à
Tambaya. En outre, avec 76% des effectifs fruitiers, le site de Kanjon-sutu est
beaucoup productif que celui de Tambaya qui n'abrite que 24% du potentiel
cumulé [cf. graphique 3].

100,00%
40,00% 30,00%
80,00%
60,00%
20,00%
90,00%
70,00%
50,00%
10,00%
0,00%
Graphique 3, Abondance des espèces
fruitières dans l' espace forestierde Dialakoto
6,76%
13,72%
79,51%
7,39%
2,19%
90,41%
7%
9%
84%
Detarium microcarpum Vitex madiensis Autres
Néanmoins, sur un total de 897 individus ligneux et 36
espèces ligneuses, recensés dans l'ensemble des 5 placettes, les
34 autres espèces comptent 753 individus, dont 59,3% sur le site de
Kanjonsutu. Nous constatons ainsi que l'importance numérique des autres
espèces est légèrement plus grande à Tambaya, avec
une moyenne de 165 individus par placette, contre 141 à Kanjon-sutu.
II.2 LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS L'ESPACE FORESTIER
DE LABOYA
L'espace forestier de Laboya abrite deux sites d'exploitation,
dont celui de Cathièry et de Kéniékonko.
La forêt de Cathièry commence
à environ 1 km du terroir villageois de Laboya et s'étend
jusqu'aux berges du fleuve Gambie. La végétation du site est
composée d'une savane très diversifiée et de forêt
galerie. D'un aspect boisé sur un relief de vallée et de pente,
la savane devient arborée et arbustive, sur un relief de plateau, en
périphérie du terroir villageois.
Le site de Kéniékonko se situe
à environ 5 km au sud du terroir villageois de Laboya. Il se trouve dans
une végétation de savane boisée sur un relief de
plateaux.
En raison de sa proximité et de sa
productivité, le site de Cathièry, principal site de
prélèvement, abrite 4 placettes, contre une seule pour celui de
Kéniékonko. L'inventaire du potentiel des cinq placettes en
espèces fruitières forestières, au niveau de ces deux
sites, avait fourni les effectifs suivants [cf. tableau 4]:
Tableau 4: Abondance et diversité des
espèces ligneuses dans l'espace forestier de Laboya
SITES
ESPECES LIGNEUSES
|
Cathièry
|
Kéniékonko
|
Total individus par espèce
|
Taux d'abondance/ Espèces
|
|
%
|
Indiv.
|
%
|
|
24
|
6,13%
|
0
|
0%
|
24
|
3,76%
|
Detarium microcarpum
|
44
|
11,25%
|
0
|
0%
|
44
|
6,90%
|
Parinari macrophylla
|
20
|
5,11%
|
0
|
0%
|
20
|
3,13%
|
Parkia biglobosa
|
4
|
1,02%
|
0
|
0%
|
4
|
0,63%
|
Saba senegalensis
|
21
|
5,37%
|
0
|
0%
|
21
|
3,29%
|
Vitex madiensis
|
0
|
0%
|
120
|
48,58%
|
120
|
18,81%
|
Autres
|
278
|
71,1%
|
127
|
51,42%
|
405
|
63,48%
|
Taux d'abondance /Sites
|
391
|
61,29%
|
247
|
38,71%
|
638
|
100%
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
Le résultat de l'analyse de l'inventaire des 5 placettes
de l'espace forestier de Laboya révèle un important potentiel en
espèces fruitières forestières au niveau des sites
d'exploitation.
En effet, toutes les 6 espèces ciblées sont
répertoriées dans les 5 placettes, avec un total de 233 individus
ligneux, soit un taux d'abondance cumulé égale à 36,52%.
Ce sont respectivement Vitex madiensis (120 individus), Detarium
microcarpum (44 individus), Borassus aethiopum (24 individus)
Saba senegalensis (21 individus),Parinari macrophylla
(20 individus) et Parkia biglobosa (4 individus).
Toutefois, la diversité et l'abondance des
espèces au niveau des deux sites sont très variables. C'est ainsi
que nous constatons que le site de Cathièry présente une plus
grande diversité d'espèces, recèle la totalité du
potentiel de Detarium, de Saba, de Parinari, de
Parkia et abrite en plus une importante rôneraie le long du
fleuve Gambie. Le site de kéniékonko n'abrite, quant à
lui, que deux espèces fruitières, à savoir Saba
senegalensis et Vitex madiensis, dont uniquement cette
dernière est présente dans la placette.
De ce fait, nous pouvons dire que la forêt de
Cathiéry, avec seulement 48,5% du potentiel fruitier, est beaucoup plus
productive que celui de Tambaya qui abrite 51,5% du potentiel exclusivement
constitué de Vitex. En outre, Detarium, Saba et
Parinari sont beaucoup plus abondantes avec des taux d'abondance
cumulés respectifs de 11,25 ; 5,37 et 5,11%. Par contre, la
présence de Parkia est très faible, avec seulement 1,02%
des effectifs [cf. graphique 4].
Graphique 4: Abondance des espèces
fruitières dans l'espace forestier de Laboya

80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00%
0,00%
Cathièry
Kéniékonko
Taux d'abondance/espèce
Notons que dans l'ensemble des 5 placettes, 638 individus
ligneux, répartis entre 35 espèces ont été
dénombrés. Le site de Cathiéry, qui compte le plus grand
nombre de placettes, abrite 61,29% des effectifs ligneux. Cependant, nous
remarquons que l'unique placette du site de Kéniékonko abrite 127
individus, tandis que les placettes du site de Cathiéry comptent en
moyenne 70 individus.
En gros, nous pouvons constater une plus grande
diversité des espèces, ainsi qu'une plus grande abondance des
fruitiers au niveau des espaces forestiers. Cependant, nous constatons
également que les sites de Laboya sont beaucoup plus productifs et
abritent la totalité des espèces ciblées, tandis que ceux
de Dialakoto ont un très faible potentiel, constitué uniquement
par deux
espèces, à savoir Vitex et
Detarium.

CHAPITRE III : EFFICIENCE DE PRODUCTION ET
DE CUEILLETTE FRUITIERE FORESTIERE ENTRE LES DEUX MILIEUX
L'inventaire de l'ensemble des 20 placettes implantées
dans les terroirs villageois et les espaces forestiers de Dialakoto et de
Laboya avait concerné tous les individus ligneux présents au sein
d'une unité d'échantillonnage. Toutefois, ne seront pris en
compte, dans les analyses qui vont suivre, que les six espèces ligneuses
fruitières ciblées49.
De ce fait, l'efficience entre la production et la cueillette
fruitière forestière entre ces deux milieux sera analysée
à partir de deux niveaux comparatifs, de nature différente. Il
s'agit de:
? L'efficience par rapport au potentiel;
? Et l'efficience par rapport aux quantités
récoltées.
III.1 L'EFFICIENCE PAR RAPPORT AU POTENTIEL
Ce premier niveau comparatif est objectif, car il part de
l'inventaire numérique des individus ligneux au sein d'une placette pour
déterminer l'efficience des deux modes de prélèvement dans
les terroirs villageois et les espaces forestiers. L'inventaire global du
potentiel des 20 placettes, dans les terroirs villageois et dans les espaces
forestiers de Dialakoto et de Laboya, a révélé les
résultats suivants [cf. tableau 5]:
Tableau 5: Potentiels fruitiers forestiers
à Dialakoto et à Laboya
ESPACES
ESPECES LIGNEUSES
|
Terroirs villageois
|
Espaces forestiers
|
Total individus par espèce
|
Taux d'abondance/ Espèces
|
Indiv.
|
%
|
Indiv.
|
%
|
Borassus aethiopum
|
75
|
79%
|
24
|
6,37%
|
99
|
21%
|
Detarium microcarpum
|
0
|
0%
|
107
|
28,38%
|
107
|
22,7%
|
Parinari macrophylla
|
0
|
0%
|
20
|
5,30%
|
20
|
4,23%
|
Parkiabiglobosa
|
6
|
6,3%
|
4
|
1,1%
|
10
|
2,12%
|
Sabasenegalensis
|
0
|
0%
|
21
|
5,57%
|
21
|
4,45%
|
Vitexmadiensis
|
14
|
14,7%
|
201
|
53,31%
|
215
|
45,55%
|
Taux d'abondance/ Sites
|
95
|
20%
|
377
|
80%
|
472
|
100%
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
49 Il s'agit de Parkia biglobosa, Saba senegalensis, Parinari
macrophylla, Detarium microcarpum, Vitex madiensis et de Borassus
aethiopum.
L'analyse globale de l'inventaire des placettes
révèle que les espaces forestiers sont beaucoup plus productifs
que les terroirs villageois. En effet, les espèces fruitières y
sont à la fois beaucoup plus diversifiées et beaucoup plus
abondantes.
Graphique 5: Potentiel comparatif entre terroirs
villageois et espaces forestiers

80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
Terroirs villageois Espaces forestiers
Taux d' abondance/espèce
En outre, l'observation du graphique ci dessus permet de faire
trois constats [cf. graphique 5]:
- D'abord, les sites d'exploitation de
l'espace forestier abritent jusqu'à 80% des effectifs fruitiers. Ce
potentiel est principalement constitué par Vitex et
Detarium avec respectivement 53,31 et 28,38% des effectifs. Les autres
espèces telles que Borassus, Saba, Parinari et Parkia
ont des taux d'abondance compris entre 5,30 et 6,37%%, tandis que
Parkia est presque absente.
- Ensuite, le potentiel au niveau des terroirs villageois est
très faible, avec seulement 20% des effectifs fruitiers. Ce potentiel
est essentiellement constitué par Borassus, Vitex et Parkia
qui ont des taux d'abondance respectifs de 79; 14 et 6%.
- Enfin, Detarium, Saba, Parinari et Vitex
sont des espèces typiquement caractéristiques de l'espace
forestier, tandis que Parkia et Borassus sont à la
fois des espèces agro forestières préservées lors
des défrichements et des espèces forestières.
III.2 L'EFFICIENCE PAR RAPPORT AUX QUANTITES
RECOLTEES
Le second niveau comparatif est quant à lui subjectif,
car la validité des enquêtes sur les quantités de fruits
obtenus n'est pas établie. Toutefois, l'efficience des deux modes de
prélèvement, au niveau des terroirs villageois et des espaces
forestiers sera déterminer sur la base de deux paramètres :
- D'abord, le tableau ci-dessus, présentant le
potentiel de production et de cueillette fruitière forestière au
niveau de chaque espace, a permis de distinguer le milieu
préférentiel des espèces ligneuses;
- Ensuite, une enquête menée auprès des
acteurs (récolteurs ou cueilleurs) à Dialakoto et à Laboya
avait permis d'estimer les quantités moyennes récoltées
par jour pour chaque produit.
Ainsi, l'observation et le traitement des quantités
journalières obtenues par les différents acteurs à
Dialakoto et à Laboya, nous ont permis d'établir des
quantités moyennes globales50. Toutefois, signalons que ces
valeurs ne prennent pas en compte Borassus, car aucun des acteurs
identifiés dans les deux villages ne l'exploitait.
Tableau 6: Quantités moyennes obtenues par
jour de récolte et par produit
PRODUITS DE CUEILLETTE
|
QUANTITES MOYENNES GLOBALES OBTENUES PAR
JOUR
|
Detarium microcarpum
|
42,5 kg
|
Vitex madiensis
|
42,5 kg
|
Saba senegalensis
|
87,5 kg
|
Parinari macrophylla
|
30 kg
|
Parkia biglobosa
|
57,5 kg
|
Source : DIALLO T.B, juin 2003.
La lecture des résultats du tableau ci-dessus,
révèle que l'exploitation de Saba est beaucoup plus
importante avec une moyenne de 87,5 kg de fruits par jour de récolte.
Elle est suivie de Parkia, dont la quantité moyenne de fruits
collectée est de l'ordre de 57,5 kg par jour de récolte. Ensuite,
viennent Detarium et Vitex qui enregistrent chacune une
valeur moyenne de
50 DIALLO, T.B (2003): ibidem, tableaux 43 et 44, p.117.
42,5 kg de fruits par jour de récolte. Enfin,
Parinari enregistre la plus faible quantité avec une moyenne de
30 kg de fruits par jour de récolte.
Nous constatons également que, contrairement aux
potentiels inventoriés au niveau des placettes, les quantités de
Saba et de Parkia déclarées obtenues
journalièrement sont considérables. Cette situation confirme
ainsi les limites de ce second niveau comparatif, découlant de la
subjectivité des enquêtes auprès des acteurs. Toutefois,
nous pouvons signaler que Saba se trouve en abondance au niveau du
site de Cathièry, dans la forêt galerie le long du fleuve Gambie,
à Laboya.
A partir de ces constats, on peut en déduire une
meilleure performance de la cueillette forestière au niveau des sites
d'exploitation, comme le confirme aussi bien les potentiels inventoriés
au niveau des espaces forestiers que le niveau d'exploitation des
espèces caractéristiques de ce milieu.
CONCLUSION PARTIELLE
L'inventaire du potentiel des placettes, à Dialakoto et
à Laboya a permis de constater que les espèces ligneuses sont
à la fois beaucoup plus diversifiées et beaucoup plus abondantes
au niveau des espaces forestiers. Cependant, il faut signaler que le terroir
villageois et les sites d'exploitation de Laboya sont également beaucoup
plus productifs que ceux de Dialakoto.
En effet, le terroir villageois et l'espace forestier de
Dialakoto n'abritent que trois espèces, dont Detarium micropum,
Vitex madiensis et Parkia biglobosa. En revanche, au niveau du
terroir de Laboya trois espèces ont été
dénombrées, tandis que l'espace forestier abrite la
totalité des six espèces étudiées. En ce qui
concerne l'importance numérique des autres espèces, nous avons
également constaté que les espaces forestiers abritent le plus
grand nombre d'individus ligneux par placettes, que les terroirs villageois.
C'est ainsi que, sur la base de ces résultats,
l'analyse du potentiel des six produits de cueillette ciblés, à
travers ces deux niveaux comparatifs, a révélé
l'efficience de la cueillette forestière sur la production
fruitière dans les terroirs village ois.
CONCLUSION GENERALE
Cette étude a exploité l'un des aspects d'un
précédant travail, dans lequel des relevés floristiques
avaient été réalisés dans les terroirs villageois
et les espaces forestiers de Dialakoto et de Laboya.
L'objectif principal, tel que indiqué dans la
problématique, était de faire une articulation entre deux
espaces, les ressources ligneuses qu'ils contiennent et leurs potentiels.
Aussi, les résultats obtenus ont permis de vérifier les
hypothèses concernant les potentiels de production et de cueillette de
chaque espace et de chaque espèce fruitière, et la performance
des deux modes de prélèvement à Dialakoto et de Laboya.
En ce qui concerne les potentiels de production et de
cueillette de chaque espace, nous avons remarqué que:
- Au niveau des périmètres agraires des terroirs
villageois, la représentativité des espèces
fruitières, est moyenne car seules Borassus aethiopum, Vitex
madiensis et Parkia biglobosa y sont présentes, parmi les
six espèces ciblées. Par conséquent, l'abondance relative
de ses espèces est également très faible. Toutefois, le
terroir villageois de Laboya est mieux pourvu en potentiel de production que
celui de Dialakoto qui ne dispose que de deux espèces, car Borassus
y est absente.
- Au niveau des sites d'exploitation des espaces forestiers,
qui abritent l'ensemble des six espèces ciblées, les
espèces fruitières sont en revanche beaucoup plus abondantes.
Cependant, ici aussi, nous avons noté que les sites de Laboya qui
renferment la totalité des espèces ciblées, sont
également beaucoup mieux pourvus en potentiel forestier que ceux de
Dialakoto qui n'abritent que Vitex et Detarium.
Ces différences entre les terroirs villageois et les
espaces forestiers de Dialakoto et de Laboya, s'expliquent sans doute par deux
raisons:
- d'une part, par le fait que le terroir de Dialakoto est plus
ancien, plus peuplé et donc beaucoup plus anthropisé, que celui
de Laboya;
- d'autre part, par le fait que le village de Laboya,
installée au niveau de la zone tampon du Parc, bénéficie
de la présence de formations forestières beaucoup plus
productives.
En ce qui concerne les potentiels de chaque espèce,
nous avons constaté que Vitex madiensis, avec plus de 45% des
effectifs fruitiers, est beaucoup plus abondante. Elle est suivie loin
derrière par Detarium microcarpum et Borassus aethiopum
qui totalisent respectivement 22,7 et 21% des potentiels
inventoriés. Les autres espèces sont très faiblement
représentées; Saba senegalensis et Parinari
macrophylla enregistrent moins de 5% des effectifs, tandis que Parkia
biglobosa ne dispose que 2% des potentiels.
Concernant, la distribution des autres espèces non
fruitières, nous constatons que les six espèces fruitières
étudiées, sont littéralement <<noyées>>
dans la masse. En effet, les autres espèces sont largement
prédominantes au niveau de tous les inventaires, avec des rapports
toujours supérieurs à 50% des effectifs ligneux.
Ainsi l'analyse comparative de l'inventaire numérique
des individus ligneux au niveau de ces deux espaces a clairement établi
la meilleure performance de la cueillette forestière au niveau des sites
d'exploitation sur la production fruitière dans les
périmètres agraires des terroirs villageois.
Toutefois, signalons que ces deux espaces, ainsi
délimités, sont en compétition dans un milieu exigu en
continuelle et profonde mutation. C'est ainsi que les dynamiques spatiales
actuelles déterminent fortement les pratiques socioéconomiques et
environnementales au niveau de la <<poche de Dialakoto>>. Les
perturbations anthropiques sur le milieu, aussi bien dans les terroirs
villageois que dans les espaces forestiers, aboutissent à la
régression progressive du potentiel ligneux. Cette tendance à la
<< terroirisation >> progressive de cette périphérie
nord du PNNK est largement traduite par l'extension des bananeraies le long de
la Gambie, au détriment des formations boisées abritant les sites
d'exploitations.
Actuellement, la gestion de la périphérie du
PNNK constitue un enjeu majeur pour les autorités compétentes qui
sont écartelées entre le souci de conservation de la
biodiversité et celui de la satisfaction des besoins des populations
périphériques. En effet, le PNNK, qui est pour la
communauté internationale un capital écologique à
préserver, constitue en revanche pour les populations riveraines un
îlot abritant des ressources considérables inutilisées.
Dans le but d'atténuer les frustrations des populations
périphériques, qui ne comprennent, ni ne cautionnent ' la
préservation de milieux naturels figés dans leur état
primitif, tels des musées en plein air 51 , le
Sénégal a initié un certains nombres de mesures.
C'est dans ce cadre qu'ont été
expérimentés deux concepts novateurs, les Espaces Naturels
Communautaires (ENC) et les Réserves Naturels Communautaires (RNC), qui
visent à intégrer pleinement les populations riveraines dans la
gestion et l'aménagement des espaces forestiers
protégés52.
De la même manière, le professeur Cheikh BA, dans
son article cité en avant propos, invitait à faire ' un
effort de dépassement des concepts d'exploitation ou de con quête
de la nature vers ceux d'utilisation et d'aménagement de l 'espace
53.
Cependant ce qui est généralement
constaté, c'est que la ressource est exploitée sans
ménagement, tant qu'elle est abondante et parait inépuisable.
Mais dès qu'elle commence à manquer, elle fait l'objet de
convoitises, puis de contrôle; alors là apparaît les soucis
plus ou moins collectifs de sa gestion rationnelle et durable.
En évidence, c'est cette logique, propre à toute
l'humanité, qui fait dire au professeur Paul NDIAYE qu'en
réalité ' on exploite la ressource et on gère la
pénurie .
51 MORAN-DEVILLER, J. (1987) -Le droit de l'environnement - in
Que sais - Je? PUF, p.65.
52 Ces concepts ont été présentés par
le Sénégal au cours du Congrès Mondiale sur les Parcs
à Durban, (Afrique du Sud), en Septembre 2003.
53 BA, C. (1988)- ibidem, p.12.
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Kédougou. Mémoire de maîtrise de géographie,
Université de Rouen, PSO, ORSTOM, 381p.
31. MAYDELL, H. J. von (1983) - Arbres et
arbustes du Sahel: leurs caractéristiques et leurs utilisations. GTZ,
Eschborn, 531 p.
32. MORAN-DEVILLER, Jacqueline (1987) - Le droit de
l'environnement - in Que sais -Je? PUF,126p.
33. NDIAYE, Bocar (1997) - Organisations villageoises et gestion
du terroir: exemple de Ségou. Mémoire de maîtrise de
géographie, FLSH/UCAD, PSO, ORSTOM, 133 p.
34. NDIAYE, Paul (2003) - Le temps des passerelles...
Réflexions sur l'hommage à partir d'un«fruit sauvage
» - in Mélanges offerts en hommage au Professeur Cheikh BA,
Tome 1 Géographie - Sciences de la Nature. Annales de la
Faculté des Lettres et Sciences Humaines / UCAD, PUD,
Numéro hors série - Février 2003, pp.55 à 73.
35. NDIAYE, Paul (2000) - Le prélèvement des
ressources vivantes au Sénégal Oriental (Tambacounda et Kolda).
PSO, Convention SODEFITEX/UCAD/IRD, 72 p.
36. NDIAYE, Paul et LAKE, Louis - Albert (1987)- Evaluation
d'un traitement graphique de données d'inventaire floristique de
l'embouchure du Saloum (Sénégal) - in Notes de
Biogéographie, n°2, Novembre 1987. Département de
géographie, FLSH/UCAD, pp. 7 à 29.
37. NDIAYE, Paul (1986) - Méthodes d'inventaire,
analyse et cartographie de la végétation. Exemple de l'embouchure
du Saloum (Sénégal) - in Notes de Biogéographie,
n°1, Novembre 1986. Département de géographie,
FLSH/UCAD, 57 p.
38. NDIAYE, Thierno (1997) - Organisation villageoise et
gestion des terroirs: l'exemple de Bandafassi. Mémoire de maîtrise
de géographie, FLSH/UCAD, PSO, ORSTOM, 105p.
39. PELISSIER, Paul (1980) - L'arbre en Afrique tropicale. La
fonction et le signe - in Cahiers des sciences humaines,
vol.17, n° 3 et 4, 1980, pp. 127-130.
40. PELISSIER, Paul (1966) - Les paysans du
Sénégal. Les civilisations agraires du Cayor àla
Casamance. Saint-Yrieix, Fabrègue, Paris, 1966, 939p.
41. PELISSIER, Paul et SAUTTER, Gilles (1970) - Bilan et
perspectives d'une recherche sur les terroirs africains et malgaches 1962-1969.
Etudes Rurales, 37-38- 39, pp.7-45.
42. SAUTTER, Gilles et PELISSIER Paul (1964) - Pour un atlas
des terroirs africains. Structures types d'une étude de terroirs - in
L 'homme, Tome IV, n° 1, Janvier-Avril 1964, pp. 56-72.
43. SEIGNOBOS, Christian (2004) - in Sciences au Sud
- Le journal de l'IRD - n° 26, septembre/octobre 2004, p.7.
44. THIAW, Diatou (2002) - Identification, utilisation et
valorisation des ressources végétales dans la communauté
rurale de Tomboronkoto: de la cueillette à la production. Thèse
de doctorat de 3éme cycle de Géographie, FLSH/UCAD,
PSO, 328 pages + annexes.
45. WEIGEL, Jean-Yves (1996) - Grandes manoeuvres autour des
ressources naturelles renouvelables. in Les ressources naturelles
renouvelables: Pratiques et représentations. Cahiers des Sciences
humaines, vol.32 - n°1-1996, ORSTOM, pp.3 à 16.
46. WEIGEL, Jean (1974) - Agroforesterie
pratique. A l'usage des agents de terrain en Afrique tropicale sèche,
Ministère des relations extérieures, 211p.
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES, CARTES et
FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
|
37
|
Tableau 2: Abondance et diversité des espèces
ligneuses dans le terroir de Laboya
|
39
|
Tableau 3 : Abondance et diversité des espèces
ligneuses dans l'espace forestier de Dialakoto
|
41
|
Tableau 4 : Abondance et diversité des espèces
ligneuses dans l'espace forestier de Laboya
|
43
|
Tableau 5: Potentiels fruitiers forestiers à Dialakoto et
à Laboya
|
46
|
Tableau 6: Quantités moyennes obtenues par jour de
récolte et par produit
|
48
|
Tableau 1: Abondance et diversité des espèces
ligneuses dans le terroir de Dialakoto
|
13
|
Carte 2: Les terroirs villageois de Dialakoto et de Laboya
|
18
|
Carte 3 : Végétation et hydrographie dans la
<< poche de Dialakoto>>
|
29
|
Carte 4 : Localisation des placettes
|
45
|
Figure 1: Zonage d'une réserve de biosphère,
d'après l'UNESCO, 2000
|
8
|
Carte 1: Situation de la <<poche de Dialakoto>>
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1: Abondance des espèces fruitières dans
le terroir de Dialakoto
|
38
|
Graphique 2 : Abondance des espèces fruitières dans
le terroir de Laboya
|
39
|
Graphique 3 : Abondance des espèces fruitières dans
l'espace forestier de Dialakoto
|
42
|
Graphique 4 : Abondance des espèces fruitières dans
l'espace forestier de Laboya
|
44
|
Graphique 5 : Potentiels comparatifs entre terroirs villageois et
espaces forestiers
|
47
|
LISTE DES CARTES ET FIGURES
ANNEXES
ANNEXE 1
LES 10 PLACETTES DES TERROIRS VILLAGEOIS
? COORDONNEES UTM DES PLACETTES
TERROIRS
|
PLACETTES
|
LATITUDE
|
LONGITUDE
|
DIALAKOTO
|
1
|
1472149
|
685557
|
2
|
1472149
|
685587
|
3
|
1474042
|
683738
|
4
|
1473306
|
684074
|
5
|
1471908
|
686221
|
LABOYA
|
1
|
1469308
|
679045
|
2
|
1469335
|
678884
|
3
|
1469338
|
678894
|
4
|
1469338
|
678845
|
5
|
1470445
|
678977
|
? L'INVENTAIRE DES PLACETTES
Dialakoto, placette 1 (champ)
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Annona senegalensis
|
Indiv.
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1,2
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
15
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
20,2
|
%
|
|
88,2
|
5,9
|
5,9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lannea acida
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
1,2
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv.
|
|
20
|
13
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
33
|
39,3
|
%
|
|
60,6
|
39,4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sclerocarya birrea
|
Indiv.
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1,2
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Strychnos spinosa
|
Indiv.
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
2,4
|
%
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv.
|
|
|
4
|
|
|
|
1
|
|
|
|
14
|
|
19
|
22,6
|
%
|
|
|
21
|
|
|
|
5,3
|
|
|
|
73,7
|
|
Vitex madiensis
|
Indiv.
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
4,8
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Zizyphus mauritiana
|
Indiv.
|
|
|
4
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
7,1
|
%
|
|
|
66,7
|
33,3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv. %
|
|
35 41,7
|
24 28,6
|
9
10,7
|
|
|
2 2,4
|
|
|
|
14 16,7
|
|
84
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Dialakoto, placette 2 (champ)
Strates
Epèces Ligheuses
|
0
à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16
à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
%
Espèce /Total
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
8
|
6
|
3
|
|
|
2
|
1
|
|
|
|
|
20
|
33,3
|
%
|
|
40
|
30
|
15
|
|
|
10
|
5
|
|
|
|
|
Gardenia erubescens
|
Indiv
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1,7
|
%
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv
|
|
4
|
15
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
31,7
|
%
|
|
21
|
79
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
|
|
11
|
2
|
15
|
25
|
%
|
|
|
|
|
|
|
6,7
|
6,7
|
|
|
73,3
|
13,3
|
Zizyphus mauritiana
|
Indiv
|
|
|
3
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
8,3
|
%
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv %
|
|
12 20
|
25 41,7
|
5 8,3
|
|
|
3 5
|
2 3,3
|
|
|
11 18,3
|
2 3,3
|
60
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Dialakoto, placette 3 (Jachère)
Strates
Espèces Ligneuses
|
0
à 5cm
|
5
à
25cm
|
25 à 50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à 2m
|
2 à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
12
|
13
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
|
45
|
36,6
|
%
|
|
26,7
|
28,9
|
44,4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv
|
|
|
12
|
35
|
|
|
|
|
|
|
|
|
47
|
38,2
|
%
|
|
|
25,5
|
74,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
2
|
1,6
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Zizyphus mauritiana
|
Indiv
|
|
|
|
8
|
15
|
6
|
|
|
|
|
|
|
29
|
23,6
|
%
|
|
|
|
27,6
|
51,7
|
20,7
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus / STRATE
|
Indiv %
|
|
12 9,8
|
25 20,3
|
63 51,2
|
15 12,2
|
6 4,9
|
2 1,6
|
|
|
|
|
|
123
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
Dialakoto, placette 4 (Jachère)
STRATES
ESPECES LIGNEUSES
|
0
à 5cm
|
5
à 25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à
2m
|
2
à 4m
|
4
à 8m
|
8
à 16m
|
16
à 32m
|
+
32 m
|
coupes
|
morts
|
Total
I dividu Individus
/ ESPECE
|
%
ESPECE
/ TOTAL
|
Anogeissus leiocarpus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
4,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
13
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
61,9
|
%
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv.
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
19
|
%
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
2
|
9,5
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
4,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv. %
|
|
|
17 81
|
|
|
|
1
4,8
|
1
4,8
|
2
9,5
|
|
|
|
21
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Dialakoto, placette 5 (Champ)
STRATE
ESPECESLIGNEUSES
|
0
à 5cm
|
5
à 25cm
|
25
à 50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à
2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à
32m
|
+
32 m
|
coupés
|
morts
|
Total
Individus /Espece
|
%
Espece /Total
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
4
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
33, 3
|
%
|
|
|
44,4
|
55,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv
|
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
18,5
|
%
|
|
40
|
60
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
3,7
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Sclerocarya birrea
|
Indiv
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
14,8
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3
|
2
|
7
|
25,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
28,6
|
|
|
|
42,8
|
28,6
|
Dichrostachys cinerea
|
Indiv
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
3,7
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv %
|
|
2 7,4
|
7
25,9
|
10 37
|
|
|
2 7,4
|
1 3,7
|
|
|
3
11,11
|
2 7,4
|
27
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaires,
juin 2003
Strates
Espèces Ligneuses
|
0
à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Annona senegalensis
|
Indiv
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
5,2
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Borassus aethiopum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
4
|
2
|
|
|
|
|
|
6
|
10,3
|
%
|
|
|
|
|
|
66,7
|
33
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
|
|
30
|
3
|
|
|
|
|
|
|
33
|
56,9
|
%
|
|
|
|
|
91
|
9
|
|
|
|
|
|
|
Cordyla pinnata
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
1,7
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Lannea acida
|
Indiv
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
3,4
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
2
|
|
|
|
|
|
|
3
|
5,2
|
%
|
|
|
|
|
33,3
|
66,7
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
6,9
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vitex madiensis
|
Indiv
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
10,3
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv %
|
|
|
|
12 20,7
|
34 58,6
|
9
15,5
|
2 3,4
|
1 1,7
|
|
|
|
|
58
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Laboya, placette 2 (Jachère)
Strates
Epèces Ligheuses
|
0
à 5cm
|
5
à
10cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Borassus aethiopum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
15
|
10
|
|
|
|
|
|
|
25
|
39,7
|
%
|
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
20
|
14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
54
|
%
|
|
|
58,8
|
41,2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
1,6
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
1
|
|
3
|
4,7
|
%
|
|
|
|
|
67
|
|
|
|
|
|
33,3
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv.
|
|
|
20
|
14
|
17
|
10
|
|
1
|
|
|
1
|
|
63
|
100
|
%
|
|
|
31,7
|
22,2
|
27
|
16
|
|
1,6
|
|
|
1,6
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Strates
Epèces Ligheuses
|
0 à 5cm
|
5
à
10cm
|
25
à
50cm
|
50cm à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4 à 8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Borassus aethiopum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
18
|
11
|
|
|
1
|
|
|
|
30
|
41,1
|
%
|
|
|
|
|
60
|
37
|
|
|
3,3
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
|
20
|
18
|
2
|
|
|
|
|
|
|
40
|
54,8
|
%
|
|
|
|
50
|
45
|
5
|
|
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
1,4
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
2,7
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus STRATE
|
Indiv. %
|
|
|
|
20 27,4
|
38 52
|
13 18
|
|
1 1,4
|
1 1,4
|
|
|
|
73
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Laboya, placette 4 (champ)
Strates
Epèces Ligheuses
|
0 à
5cm
|
5 à
10cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1 à
2m
|
2 à
4m
|
4
à
8m
|
8 à
16m
|
16
à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Borassus aethiopum
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
6
|
7
|
|
|
|
|
|
14
|
18,4
|
%
|
|
|
|
|
7,2
|
42,8
|
50
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
|
20
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
32,9
|
%
|
|
|
|
80
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
3,9
|
%
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv
|
|
|
20
|
6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
26
|
34,2
|
%
|
|
|
77
|
23
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
3,9
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sclerocarya birrea
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
1,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Vitex madiensis
|
Indiv
|
|
|
|
|
3
|
1
|
|
|
|
|
|
|
4
|
5,3
|
%
|
|
|
|
|
75
|
25
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
Indiv %
|
|
|
23 30,3
|
29 38,2
|
9
11 ,8
|
7 9,2
|
8 11
|
|
|
|
|
|
76
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
Laboya, placette 5 (champ)
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce / Total
|
Bombax costatum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
2,1
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
5
|
5
|
4
|
2
|
|
|
|
|
|
|
16
|
34
|
%
|
|
|
31,3
|
31,3
|
25
|
12,5
|
|
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv.
|
|
|
|
8
|
15
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
49
|
%
|
|
|
|
34,8
|
65,2
|
|
|
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
4,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
4,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
50
|
50
|
Prosopis africana
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
3
|
6,4
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
Total Individus STRATE
|
Indiv. %
|
|
|
5
10,6
|
13 27,7
|
19 40,4
|
2 4,2
|
|
3 6,4
|
|
|
1 2,1
|
4 8,5
|
47
|
100
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
ANNEXE 2
LES 10 PLACETTES DES SITES D'EXPLOITATION
? COORDONNEES UTM DES PLACETTES
VILLAGES
|
SITES D'EXPLOITATION
|
PLACETTES
|
LATITUDE
|
LONGITUDE
|
DIALAKOTO
|
Tambaya
|
1
|
1470354
|
687256
|
2
|
1470583
|
687490
|
Kanjon-sutu
|
3
|
1468731
|
686889
|
4
|
1467644
|
686973
|
5
|
1468442
|
687424
|
LABOYA
|
Cathiéry
|
1
|
1471930
|
678365
|
2
|
1472344
|
678458
|
3
|
1473634
|
678806
|
4
|
1471619
|
678412
|
Kéniékonko
|
5
|
1467808
|
679693
|
? L'INVENTAIRE DES PLACETTES
Dialakoto (Kanjon-sutu), placette 1
Strates
|
0 à 5cm
|
5
à 25cm
|
25
à
50cm
|
50cm à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8 à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus par Espè ce
|
%
|
|
|
Espèce/Tota
|
Espèces Ligneuses
|
|
Annona
|
Indiv.
|
|
|
|
|
10
|
4
|
|
|
|
|
|
|
14
|
9,1
|
senegalensis
|
%
|
|
|
|
|
71
|
29
|
|
|
|
|
|
|
Bombax
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
3
|
2
|
|
|
|
|
5
|
3,2
|
costatum
|
%
|
|
|
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
5
|
8
|
|
5
|
6
|
5
|
|
|
|
|
29
|
18,8
|
%
|
|
|
17,2
|
27,6
|
|
17
|
21
|
17,2
|
|
|
|
|
Cordyla
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,6
|
pinnata
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Daniellia
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,6
|
oliveri
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Detarium
|
Indiv.
|
|
|
10
|
3
|
|
3
|
6
|
|
|
|
|
|
22
|
14,3
|
microcarpum
|
%
|
|
|
45,5
|
13,6
|
|
14
|
27
|
|
|
|
|
|
Ficus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
1,3
|
sycomorus
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Gardenia
|
Indiv.
|
|
|
|
3
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
2,6
|
erubescens
|
%
|
|
|
|
75
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
3
|
2
|
|
|
|
|
|
5
|
3,2
|
%
|
|
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
Icacina
|
Indiv.
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
1,9
|
senegalensis
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Lannea
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
4
|
2,6
|
acida
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Pterocarpus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
4
|
3
|
|
|
|
|
7
|
4,5
|
erinaceus
|
%
|
|
|
|
|
|
|
57
|
43
|
|
|
|
|
Strychnos
|
Indiv.
|
|
|
|
|
9
|
15
|
7
|
|
|
|
|
|
31
|
20,1
|
spinosa
|
%
|
|
|
|
|
29
|
48
|
23
|
|
|
|
|
|
Terminalia
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
3
|
1
|
|
|
|
|
4
|
2,6
|
avicennioides
|
%
|
|
|
|
|
|
|
75
|
25
|
|
|
|
|
Vitex
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
3
|
1,9
|
madiensis
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Baring*
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
4
|
2,6
|
ndombo
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Woulou*
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
3
|
2
|
|
|
|
|
|
5
|
3,2
|
Dungkungoh
|
%
|
|
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
Barak é*
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
6
|
3,9
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Lonchocarpus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
3
|
1
|
|
|
|
|
|
4
|
2,6
|
lax iflorus
|
%
|
|
|
|
|
|
75
|
25
|
|
|
|
|
|
TotalIndividus
|
Indiv. %
|
|
|
15 9,7
|
14 9,1
|
23 15
|
49 32
|
39 25
|
14 9,1
|
|
|
|
|
154
|
100
|
/Strate
|
|
|
* Espèces non identifiées.
Source : DIALLO T.B, résultats d
'inventaire, juin 2003.
Strates
|
0 à
5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1 à
2m
|
2
à
4m
|
4 à
8m
|
8 à
16m
|
16
à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
Pourcent
|
|
Espèce/To
|
Espèces Ligneuses
|
|
t l
|
Acacia
|
Indiv
|
|
|
|
5
|
6
|
5
|
2
|
|
|
|
|
|
18
|
7,3
|
machrostachya
|
%
|
|
|
|
27,8
|
33,3
|
27,8
|
11,1
|
|
|
|
|
|
Bombax
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
7
|
20
|
|
|
4
|
|
31
|
12,6
|
costa tum
|
%
|
|
|
|
|
|
|
22,6
|
64,5
|
|
|
13
|
|
Burkea
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,4
|
africana
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
4
|
|
8
|
6
|
7
|
|
|
|
|
|
25
|
10,2
|
%
|
|
|
16
|
|
32
|
24
|
28
|
|
|
|
|
|
Combretum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
3
|
1,2
|
crotonoides
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Combretum
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
|
2
|
|
|
|
|
|
3
|
1,2
|
nigricans
|
%
|
|
|
|
|
33,3
|
|
66,7
|
|
|
|
|
|
Cordyla
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
|
|
1
|
|
|
|
|
2
|
0,8
|
pinnata
|
%
|
|
|
|
|
50
|
|
|
50
|
|
|
|
|
Dichrostachys
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,4
|
cinerea
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv
|
|
|
|
10
|
6
|
|
4
|
|
|
|
|
|
20
|
8,1
|
%
|
|
|
|
50
|
30
|
|
20
|
|
|
|
|
|
Lannea
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
0,4
|
acida
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
Piiostigma
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
2
|
0,8
|
reticula tum
|
%
|
|
|
|
|
|
50
|
50
|
|
|
|
|
|
Pteroca rpus
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
|
|
|
|
4
|
1,6
|
erinaceus
|
%
|
|
|
|
|
|
|
50
|
50
|
|
|
|
|
Stereospermum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
2
|
1
|
|
|
|
|
|
3
|
1,2
|
kunthianum
|
%
|
|
|
|
|
|
66,7
|
33,3
|
|
|
|
|
|
Strychnos
|
Indiv
|
|
8
|
9
|
|
21
|
10
|
7
|
|
|
|
|
|
55
|
22,4
|
spinosa
|
%
|
|
14,5
|
16,4
|
|
38,2
|
18,2
|
12,7
|
|
|
|
|
|
Terminalia
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
5
|
|
3
|
|
|
|
|
8
|
3,2
|
avicennioides
|
%
|
|
|
|
|
|
62,5
|
|
37,5
|
|
|
|
|
Vitex
|
Indiv
|
|
|
|
|
20
|
32
|
11
|
|
|
|
|
|
63
|
25,6
|
madiensis
|
%
|
|
|
|
|
31,7
|
50,8
|
17,5
|
|
|
|
|
|
Baring*
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
6
|
2,4
|
ndombo
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Total Individus
|
Indiv
|
|
8
|
13
|
15
|
63
|
62
|
54
|
26
|
|
|
4
|
1
|
246
|
100
|
/ Strate
|
%
|
|
3,2
|
5,3
|
6,1
|
26
|
25
|
22
|
10,6
|
|
|
1,6
|
0,4
|
* Espèce non identifiée
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
Strates
Espèces Ligneuses
|
0
à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16
à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Acacia machrostachya
|
Indiv
|
|
|
|
3
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
3,8
|
%
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
|
|
Annona senegalensis
|
Indiv .
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
1,5
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bombax costatum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
1
|
|
|
|
3
|
2,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
67
|
|
33
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
|
|
4
|
|
5
|
|
|
|
|
|
9
|
6,8
|
%
|
|
|
|
|
44
|
|
56
|
|
|
|
|
|
Cordyla pinnata
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Crossepterix febrifuga
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
|
1
|
|
|
|
|
|
2
|
1,5
|
%
|
|
|
|
|
50
|
|
50
|
|
|
|
|
|
Detarium microcarpum
|
Indiv
|
|
5
|
2
|
|
|
3
|
4
|
|
|
|
|
|
14
|
10,6
|
%
|
|
35,7
|
14,3
|
|
|
21
|
29
|
|
|
|
|
|
Gardenia erubescens
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
1
|
2
|
1,5
|
%
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
50
|
Icacina senegalensis
|
Indiv
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lannea acida
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
4
|
3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Parinari excelsa
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
6
|
4,5
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
3
|
|
|
|
|
5
|
3,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
40
|
60
|
|
|
|
|
Sterculia setigera
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Stereospermum kunthianum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Strychnos spinosa
|
Indiv
|
|
|
|
7
|
11
|
30
|
5
|
|
|
|
|
|
53
|
40,1
|
%
|
|
|
|
13,2
|
21
|
57
|
9,4
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
4
|
2
|
|
|
|
|
|
6
|
4,5
|
%
|
|
|
|
|
|
67
|
33
|
|
|
|
|
|
Vitex madiensis
|
Indiv
|
|
|
|
|
2
|
5
|
|
|
|
|
|
|
7
|
5,3
|
%
|
|
|
|
|
29
|
71
|
|
|
|
|
|
|
Feretia apodanthera
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
8
|
|
|
|
|
|
8
|
6,1
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Baring* ndombo
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
2
|
1,5
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus /STRATE
|
Indiv
|
|
5
|
2
|
13
|
22
|
50
|
34
|
3
|
2
|
|
|
1
|
132
|
100
|
%
|
|
3,8
|
1,5
|
9,8
|
17
|
38
|
26
|
2,3
|
1,5
|
|
|
0,8
|
* Espèce non identifiée

Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire, juin
2003.
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Acacia machrostachya
|
Indiv
|
|
|
|
|
2
|
4
|
|
|
|
|
|
|
6
|
2,6
|
%
|
|
|
|
|
33
|
67
|
|
|
|
|
|
|
Annona senegalensis
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
3
|
1,3
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Cassia sieberiana
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,4
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
7
|
15
|
3
|
|
|
|
|
25
|
10,6
|
%
|
|
|
|
|
|
28
|
60
|
12
|
|
|
|
|
Combretum micranthum
|
Indiv
|
|
|
|
|
4
|
3
|
|
|
|
|
|
|
7
|
3
|
%
|
|
|
|
|
57
|
43
|
|
|
|
|
|
|
Combretum nigricans
|
Indiv
|
|
|
|
|
4
|
|
7
|
|
|
|
|
|
11
|
4,7
|
%
|
|
|
|
|
36
|
|
64
|
|
|
|
|
|
Cordyla pinnata
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
2
|
|
|
|
|
3
|
1,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
33
|
66,7
|
|
|
|
|
Crossepterix febrifuga
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
2
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Detarium microcarpum
|
Indiv
|
|
5
|
3
|
|
2
|
1
|
3
|
2
|
|
|
|
|
16
|
6,8
|
%
|
|
31,3
|
18,7
|
|
13
|
6,3
|
19
|
12,5
|
|
|
|
|
Entada africana
|
Indiv
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
1,7
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv
|
|
|
|
15
|
8
|
30
|
10
|
|
|
|
|
|
63
|
26,8
|
%
|
|
|
|
23,8
|
13
|
48
|
16
|
|
|
|
|
|
Hymenocardia acida
|
Indiv
|
|
|
|
|
7
|
4
|
|
|
|
|
|
|
11
|
4,7
|
%
|
|
|
|
|
64
|
36
|
|
|
|
|
|
|
Lannea acida
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
5
|
2,1
|
%
|
|
|
|
|
|
40
|
60
|
|
|
|
|
|
Lannea velutina
|
Indiv
|
|
|
|
|
6
|
2
|
|
|
|
|
|
|
8
|
3,4
|
%
|
|
|
|
|
75
|
25
|
|
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
2
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Securidaca longipedunculata
|
Indiv
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
1,7
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Stereospermum kunthianum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
2
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Strychnos spinosa
|
Indiv
|
|
|
15
|
10
|
5
|
5
|
20
|
|
|
|
|
|
55
|
23,4
|
%
|
|
|
27,3
|
18,2
|
9,1
|
9,1
|
36
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
5
|
2,1
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Ximenia americana
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
2
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Total Individus / Strate
|
Indiv
|
|
5
|
18
|
25
|
46
|
68
|
66
|
7
|
|
|
|
|
235
|
100
|
%
|
|
2,1
|
7,7
|
10,6
|
20
|
29
|
28
|
3
|
|
|
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,juin
2003.
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16
à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
4
|
7
|
|
|
6
|
5
|
2
|
|
|
|
|
24
|
18,5
|
%
|
|
16,7
|
29,2
|
|
|
25
|
21
|
8,3
|
|
|
|
|
Cordyla pinnata
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Crossepterix febrifuga
|
Indiv
|
|
|
|
|
5
|
4
|
5
|
|
|
|
|
|
14
|
10,8
|
%
|
|
|
|
|
36
|
29
|
36
|
|
|
|
|
|
Detarium microcarpum
|
Indiv
|
|
2
|
4
|
|
|
2
|
2
|
1
|
|
|
|
|
11
|
8,5
|
%
|
|
18,2
|
36,4
|
|
|
18
|
18
|
9,1
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv
|
|
|
|
|
3
|
7
|
4
|
|
|
|
|
|
14
|
10,8
|
%
|
|
|
|
|
21
|
50
|
29
|
|
|
|
|
|
Hymenocardia acida
|
Indiv
|
|
|
|
|
7
|
5
|
|
|
|
|
|
|
12
|
9,2
|
%
|
|
|
|
|
58
|
42
|
|
|
|
|
|
|
Lannea velutina
|
Indiv
|
|
|
|
|
5
|
2
|
|
|
|
|
|
|
7
|
5,4
|
%
|
|
|
|
|
71
|
29
|
|
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv
|
|
|
|
|
3
|
5
|
3
|
|
|
|
|
|
11
|
8,5
|
%
|
|
|
|
|
27
|
45
|
27
|
|
|
|
|
|
Strychnos spinosa
|
Indiv
|
|
|
3
|
|
2
|
5
|
3
|
|
|
|
|
|
13
|
10
|
%
|
|
|
23,1
|
|
15
|
39
|
23
|
|
|
|
|
|
Vitex madiensis
|
Indiv
|
|
|
|
|
5
|
3
|
|
|
|
|
|
|
8
|
6,2
|
%
|
|
|
|
|
63
|
38
|
|
|
|
|
|
|
Acacia macrostachya
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
8
|
6
|
|
|
|
|
|
14
|
10,8
|
%
|
|
|
|
|
|
57
|
43
|
|
|
|
|
|
Lonchocarpus laxiflorus
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Total Individus / Strate
|
Indiv
|
|
6
|
14
|
|
30
|
47
|
29
|
4
|
|
|
|
|
130
|
100
|
%
|
|
4,6
|
10 ,8
|
|
23
|
36
|
22
|
3,1
|
|
|
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d
'inventaire, juin 2003.
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus /Espèce
|
% Espèce Total
|
Borassus aethiopum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
10
|
5
|
|
|
1
|
|
|
|
16
|
14,8
|
%
|
|
|
|
|
63
|
31
|
|
|
6,2
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
2
|
10
|
1
|
|
|
|
|
13
|
12
|
%
|
|
|
|
|
|
15
|
77
|
7,7
|
|
|
|
|
Combretum nigricans
|
Indiv.
|
|
|
|
|
2
|
2
|
1
|
|
|
|
|
|
5
|
4,6
|
%
|
|
|
|
|
40
|
40
|
20
|
|
|
|
|
|
Crataeva religiosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Detarium microcarpum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Dichrostachys cinerea
|
Indiv.
|
|
|
|
|
15
|
10
|
|
|
|
|
|
|
25
|
23,1
|
%
|
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
|
Diospyros mespiiformis
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Grewia flavescens
|
Indiv.
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Guiera senegalensis
|
Indiv.
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Mitragyna inermis
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
2
|
1,8
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Nauclea latifolia
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
2
|
1,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Parinari macrophylla
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
12
|
|
|
|
|
|
12
|
11,1
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
3
|
2,8
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Prosopis africana
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Saba senegalensis
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
3
|
2,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Sclerocarya birrea
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Stereospermum kunthianum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Terminalia macroptera
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
1,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Zizyphus mucronata
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
11
|
4
|
|
|
|
|
|
15
|
14
|
%
|
|
|
|
|
|
73
|
27
|
|
|
|
|
|
Total Individus / Strate
|
Indiv.
|
|
|
|
|
29
|
37
|
34
|
7
|
1
|
|
|
|
108
|
100
|
%
|
|
|
|
|
27
|
34
|
32
|
6,5
|
0,9
|
|
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm à 1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Borassus aethiopum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
2
|
4,5
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Ceiba pentandra
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
1
|
2,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
Dichrostachys cinerea
|
Indiv
|
|
|
|
1
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
9,1
|
%
|
|
|
|
25
|
75
|
|
|
|
|
|
|
|
Mitrgyna inermis
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
2,3
|
%
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
2,3
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Saba senegalensis
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
7
|
|
|
|
|
|
7
|
15,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Securinega virosa
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
2
|
4,5
|
%
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Zizyphus mucronata
|
Indiv
|
|
|
|
|
2
|
5
|
1
|
|
|
|
|
|
8
|
18,2
|
%
|
|
|
|
|
25
|
62,5
|
13
|
|
|
|
|
|
Keng*
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
9
|
7
|
2
|
|
|
|
18
|
41
|
%
|
|
|
|
|
|
|
50
|
38,9
|
11,1
|
|
|
|
Total ndividus / Strate
|
Indiv
|
|
|
|
1
|
6
|
9
|
18
|
7
|
2
|
1
|
|
|
44
|
100
|
%
|
|
|
|
2,3
|
14
|
20,4
|
41
|
15,9
|
4,5
|
2,3
|
|
|
* Espèce non identifiée.
Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire,
juin 2003.
Laboya (Cathiéry), placette 3
Strates
Espèces Ligneuses
|
0
à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16 à 32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce / Total
|
Anogeissus leiocarpus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Borassus aethiopum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
4
|
1
|
|
1
|
|
|
|
6
|
5,4
|
%
|
|
|
|
|
|
67
|
17
|
|
16,7
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
28
|
10
|
|
5
|
3
|
3
|
|
|
|
|
49
|
44,5
|
%
|
|
|
57,1
|
20,4
|
|
10
|
6,1
|
6,1
|
|
|
|
|
Detarium microcarpum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
4
|
16
|
19
|
3
|
|
|
|
|
42
|
38,2
|
%
|
|
|
|
|
9,5
|
38
|
45
|
7,1
|
|
|
|
|
Hexalobus monopetalus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
2
|
5
|
|
|
|
|
|
7
|
6,4
|
%
|
|
|
|
|
|
29
|
71
|
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
2
|
|
|
|
|
3
|
2,7
|
%
|
|
|
|
|
|
|
33
|
66,7
|
|
|
|
|
Stereospermum kunthianum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,9
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Total Individus /Strate
|
Indiv.
|
|
|
28
|
10
|
4
|
27
|
29
|
10
|
2
|
|
|
|
110
|
100
|
%
|
|
|
25,4
|
9,1
|
3,6
|
25
|
26
|
9,1
|
1,8
|
|
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Strates
Espèces Ligneuses
|
0
à 5cm
|
5
à
25cm
|
25
à
50cm
|
50cm
à
1m
|
1
à 2m
|
2
à 4m
|
4
à
8m
|
8
à 16m
|
16
à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Cassia sieberiana
|
Indiv.
|
|
|
|
|
2
|
|
4
|
|
|
|
|
|
6
|
4,7
|
%
|
|
|
|
|
33
|
|
67
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
Indiv.
|
|
|
|
40
|
13
|
5
|
7
|
1
|
|
|
|
|
66
|
51,2
|
%
|
|
|
|
60,6
|
20
|
7,6
|
11
|
1,5
|
|
|
|
|
Detarium microcarpum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Icacina senegalensis
|
Indiv.
|
|
|
|
15
|
10
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
19,4
|
%
|
|
|
|
60
|
40
|
|
|
|
|
|
|
|
Lannea acida
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Ostryoderris stuhlmannii
|
Indiv.
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Parinari macrophylla
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
4
|
4
|
|
|
|
|
8
|
6,2
|
%
|
|
|
|
|
|
|
50
|
50
|
|
|
|
|
Parkia biglobosa
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
1,6
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Piiostigma reticulatum
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
1,6
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Saba senegalensis
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
2
|
4
|
5
|
|
|
|
|
11
|
8,5
|
%
|
|
|
|
|
|
18
|
36
|
45,5
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
3
|
1
|
|
|
|
|
4
|
3,1
|
%
|
|
|
|
|
|
|
75
|
25
|
|
|
|
|
Prosopis africana
|
Indiv.
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
1
|
0,8
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Total /Strate
|
Indiv.
|
|
|
|
56
|
25
|
7
|
23
|
18
|
|
|
|
|
129
|
100
|
%
|
|
|
|
43,4
|
19
|
5,4
|
18
|
14
|
|
|
|
|
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaire,
juin 2003.
Laboya (Kéniékonko), placette 5
Strates
Espèces Ligneuses
|
0 à
5cm
|
5
à
25cm
|
à
50cm
|
2550cm à 1m
|
1 à
2m
|
2 à
4m
|
4 à 8m
|
8
à 16m
|
16 à
32m
|
+
32 m
|
Coupés
|
Morts
|
Total Individus/ Espèce
|
% Espèce /Total
|
Combretum glutinosum
|
Indiv
|
|
|
|
|
2
|
|
2
|
1
|
|
|
|
|
5
|
2
|
%
|
|
|
|
|
40
|
|
40
|
20
|
|
|
|
|
Cordyla pinnata
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
1
|
|
|
|
3
|
1,2
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
66,7
|
33
|
|
|
|
Pterocarpus erinaceus
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
1
|
|
|
|
3
|
1,2
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
66,7
|
33
|
|
|
|
Stereospermum kunthianum
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
2
|
1
|
|
|
|
|
3
|
1,2
|
%
|
|
|
|
|
|
|
67
|
33,3
|
|
|
|
|
Strychnos spin osa
|
Indiv
|
|
|
|
20
|
15
|
45
|
|
|
|
|
|
|
80
|
32,4
|
%
|
|
|
|
25
|
19
|
56
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
15
|
7
|
|
|
|
|
|
22
|
8,9
|
%
|
|
|
|
|
|
68
|
32
|
|
|
|
|
|
Vitex madiensis
|
Indiv
|
|
|
|
30
|
73
|
17
|
|
|
|
|
|
|
120
|
48,6
|
%
|
|
|
|
25
|
61
|
14
|
|
|
|
|
|
|
Burkea africana
|
Indiv
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
1
|
|
|
|
5
|
2
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
80
|
20
|
|
|
|
Nganing*
|
Indiv
|
|
|
|
|
1
|
4
|
1
|
|
|
|
|
|
6
|
2,5
|
%
|
|
|
|
|
17
|
67
|
17
|
|
|
|
|
|
Total Individus / STRATE
|
Indiv %
|
|
|
|
50 20,2
|
91 37
|
81 33
|
12 4,9
|
10 4
|
3 1,2
|
|
|
|
247
|
100
|
* Espèce non identifiée
Source : DIALLO T.B, résultats d 'inventaires,
juin 2003
TABLE DES MATIERES
SIGLES ET ACRONYMES 2
AVANT PROPOS 3
INTRODUCTION GENERALE 7
PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE DE RECHERCHE CHAPITRE
I: PROBLEMATIQUE 11
I.1 Contexte de l'étude 11
I.2 Objectifs et intéret 11
I.3 Hypothèses de travail 12
I.4 Méthodologie de travail 12
CHAPITRE II: CONCEPTS ET DELIMITATION 144
II.1 Espaces :Terroir villageois et Espaces forestier 15
II.2 Ressource 20
II.3 Modes de prélèvement 230
II.4 Potentiel 212
Conclusion partielle 23
DEUXIEME PARTIE : LES TERROIRS DE DIALAKOTO ET DE
LABOYA: PRESENTATION GENERALE DU CADRE DE VIE
CHAPITRE I: LE CADRE PHYSIQUE 26
I.1 Le climat 26
I.2 Le relief et les sols 27
I.3 L'hydrographie et la végétation 28
CHAPITRE II: LE CADRE HUMAIN ET ECONOMIQUE
30
II.1 Le cadre humain 30
II.1.1 L'historique du peuplement 30
II.1.2 La démographie 31
II.2 Les activités socioéconomiques .31
II.2.1 Les activités de production 31
II.2.2 Les autres activités .33
Conclusion partielle 35
TROISIEME PARTIE : POTENTIEL DE PRODUCTION ET DE
CUIELLETTE FRUITIERE FORESTIERE
CHAPITRE I: LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LES
TERROIRS VILLAGEOIS 38
I.1 Le potentiel de production dans le terroir villageois de
Dialakoto 38
I.2 Le potentiel de production dans le terroir de Laboya 39
CHAPITRE II: LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS LES
SITES D'EXPLOITATION 42
II.1 Le potentiel de cueilleitte dans l'espace forestier de
Dialakoto 42
II.2 Le potentiel de cueilleitte dans l'espace forestier de
Laboya 43
CHAPITRE III: EFFICIENCE DE PRODUCTION ET DE
CUEILLETTE FRUITIERE FORESTIERE ENTRE LES DEUX MILIEUX 426
III.1 L'efficience par rapport au potentiel 46
III.2 L'efficience par rapport aux quantités
récoltées 48
Conclusion partielle 49
CONCLUSION GENERALE
|
52
|
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
|
55
|
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES, CARTES ET FIGURES
|
.77
|
ANNEXES
|
59
|
TABLE DES MATIERES
|
.76
|
|
|