![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif1.png)
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ÉíÑæåãÌáÇ REPUBLIQUE
ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE íãáÚáÇ
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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ꇂ INSTITUT NATIONAL
AGRONOMIQUE EL HARRACH - ALGER
MEMOIRE Présenté à
l'Institut National Agronomique, INA En vue de l'obtention du diplôme
de
MAGISTER
Option : Sciences animales
Diversité des systèmes d'élevage
bovin laitier et
performances animales en région semi aride
de
Sétif
Par
Charef eddine MOUFFOK
Soutenu publiquement le : 10 /05/2007
Rachid KAÏDI, Professeur, Faculté
des sciences vétérinaires, Université de Blida
Président Toufik MADANI, Maître
de Conférence, Département d'agronomie, UFA Sétif
Rapporteur
Hacene YEKHLEF, Maître de
Conférence, INA, Alger Co-Rapporteur
Fayçal GHOZLENE, Maître de
Conférence, INA, Alger Examinateur
Khaled ABBAS, Maître de Recherche, INRAA,
Unité de Sétif Examinateur
Michel MARIE, Professeur, ENSAIA, Nancy, France
Invité
Année universitaire 2006/200
7
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d'abord à remercier Toufik
MADANI, Maître de Conférence à l'Université
de Sétif, pour avoir encadré et dirigé ce travail avec une
grande rigueur scientifique. La qualité de ses conseils, le soutien et
la confiance qu'il m'a accordés, m'ont permis de réaliser ces
années de recherche dans les meilleures conditions.
Je souhaite ensuite exprimer ma plus profonde reconnaissance
à Hacene YEKHLEF, Maître de Conférence
à l'INA qui ma guidée tout au long de ma formation à
l'INA, pour sa contribution à la réalisation de ce travail, ses
conseils et son aide précieuse.
Je souhaite également remercier les membres de jury
pour avoir accepter d'évaluer ce travail et tout particulièrement
Rachid KAIDI, Professeur au département des sciences
vétérinaires université de Blida, pour avoir accepter
d'être le président.
Je remercie également les examinateurs de ce travail :
Faycel GHOZLENE (Maitre de conférence, INA Alger)
et Khaled ABBAS (Maitre de recherche à l'INRAA,
Unité de Sétif).
Je profite également de cette occasion pour remercier
chaleureusement l'ensemble du personnel des fermes pilote pour leur aide et
leur disponibilité, le personnel administratif du DSA de Sétif et
ses subdivisions agricoles et particulièrement le service des
statistiques, ainsi que les propriétaires des exploitations
privées enquêtées.
Enfin, je remercie ma famille et mes proches, et en particulier
mes parents qui m'ont soutenue avec patience et dévouement durant toutes
les années de formation.
TABLE DE MATIERE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION GENERALE 1
PARTIE I : PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE 3
CHAPITRE I : CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE
3
1.1. GENERALITE 3
1.2. L'ELEVAGE BOVIN DANS LE SYSTEME DE PRODUCTION
4
1.3. CONTRAINTES DE L'ELEVAGE BOVIN ET DE LA FILIERE LAIT
EN ALGERIE 5
1.3.1. CONTRAINTES LIEES A L'ENVIRONNEMENT : UN MILIEU
ACCIDENTE 5
1.3.2. CONTRAINTES LIEES AU MATERIEL ANIMAL : PROBLEME
D'ADAPTATION DES RACES IMPORTEES ET
FAIBLE PRODUCTIVITE DES POPULATIONS LOCALES 6
1.3.3. CONTRAINTES LIEES AUX POLITIQUES AGRICOLES
7
1.3.3.1. Marginalisation du secteur privé et
négligence de la race locale 8
1.3.3.2. Politique du prix du lait à la consommation 8
1.3.3.3. L'industrie laitière et sa dépendance du
marché mondiale 9
1.4. TENDANCE ACTUELLE ET PERSPECTIVE D'AMELIORATION
9
1.5. FORMULATION DE LA PROBLEMATIQUE 11
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA REGION D'ETUDE ET
METHODOLOGIE DE
RECHERCHE 14
2.1. PRESENTATION DE LA REGION D'ETUDE 14
2.1.1. CHOIX DE LA REGION 14
2.1.2. LOCALISATION ET DONNEES GENERALES 14
2.1.3. CARACTERES AGROPEDOCLIMATIQUES 16
2.1.3.1. Relief 16
2.1.3.2. Climat 17
2.1.3.3. Sol 18
2.1.4. RESSOURCES EN EAU 18
2.1.5. LES ACTIVITES AGRICOLES 20
2.1.5.1. Production végétale 20
2.1.5.2. Production animale 21
2.1.5.3. Appareil de production 21
2.2. METHODOLOGIQUE DE RECHERCHE 22
2.2.1. OBJECTIF DU TRAVAIL 22
2.2.2. CONCEPTS UTILISES 22
2.2.2.1. Système d'élevage 22
2.2.2.2. Pratiques d'élevage 23
2.2.2.3. Performances 24
2.2.3. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 25
2.2.3.1. Niveau régional 25
2.2.3.2. Niveau exploitation et troupeau : structure
d'exploitation et fonctionnement du troupeau 25
2.2.3.2.1. Critères de choix des exploitations pour
l'enquête 27
2.2.3.2.2. Déroulement de l'enquête 27
2.2.3.2.3. Organisation des données 27
2.2.3.2.4. Analyse des résultats 28
2.2.3.3. Niveau animal : suivi des performances de reproduction
et de production laitière 29
2.2.3.3.1. Présentation des fermes pilotes 29
2.2.3.3.2. Recueille des données 31
2.2.3.3.3. Organisation des données 32
2.2.3.3.4. Analyse des données 35
PARTIE II : RESULTATS ET DISCUSSION 38
CHAPITRE III : DIVERSITE DES SYSTEMES D'ELEVAGES BOVIN
DANS LA REGION SEMI
ARIDE 38
3.1. L'AGRICULTURE ET L'ELEVAGE BOVIN DANS LA REGION SEMI
ARIDE DE SETIF 38
3.1.1. ANALYSE DESCRIPTIVE 38
3.1.1.1. Potentiel foncier et irrigation 38
3.1.1.1.1. Répartition des terres agricoles 38
3.1.1.1.2. Irrigation 39
3.1.1.2. Spéculations Culturales 40
3.1.1.2.1 Céréaliculture 40
3.1.1.2.2. Cultures maraîchères 40
3.1.1.2.3. Cultures fourragères 41
3.1.1.2.4. Prairie naturelle 43
3.1.1.3. Production animale 43
3.1.1.3.1. Elevage bovin 43
3.1.1.3.2. Elevage ovin 45
3.1.2. CARACTERES AGRICOLES DES COMMUNES 46
3.1.2.1. Construction d'une typologie à l'échelle
communale 46
3.1.2.2. Description des zones identifiées 50
3.1.2.2.1. Communes du Sud à forte potentialités
agricoles 50
1.2.2.2. Communes situées au Centre et au Nord à
fortes potentialités agricoles 50
3.1.2.2.3. Communes de Sud à potentialités
agricoles moyennes 51
3.1.2.2.4. Communes de Centre à potentialités
agricoles moyennes 51
3.1.2.2.5. Communes du Nord à potentialités
agricoles moyennes 52
3.1.2.2.6. Communes de montagne à faibles
potentialités agricoles 53
3.2. ORGANISATION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE ET PLACE DE
L'ATELIER BOVIN 54
3.2.1. DESCRIPTION DES DONNEES GENERALES 54
3.2.1.1. Superficie Agricole Utile et irrigation 55
3.2.1.2. Matériels agricoles et main d'oeuvre 55
3.2.1.3. Bâtiments d'élevage 56
3.2.1.4. Ressources en eaux 56
3.2.1.5. Spéculations agricoles 57
2.1.5.1. Cultures mises en place 57
3.2.1.5.2. Diversité animale 58
3.2.2. TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
59
3.2.3. TYPES DES EXPLOITATIONS IDENTIFIEES 64
Groupe 1 : Grandes exploitations diversifiées 64
Groupe 2 : Exploitations de taille moyenne diversifiées
67
Groupe 3 : Exploitations céréale élevage
69
Groupe 4 : Petites exploitations élevage exclusif 70
3.3. CARACTERISATION DE L'ATELIER BOVIN AUX SEINS DES
EXPLOITATIONS 72
3.3.1. TYPOLOGIE DE L'ELEVAGE BOVIN 72
3.3.2. TYPES IDENTIFIES 77
Type 1 : Grand troupeaux à orientation mixte et à
autonomie fourragère élevée 77
Type 2 : Grands troupeaux orientés lait et à
autonomie fourragère faible 77
Type 3 : Petits troupeaux à orientation mixte et à
autonomie fourragère faible 78
Type 4 : Petits troupeaux à orientation laitière et
à autonomie fourragère moyenne 79
Type 5 : Petits troupeaux à orientation laitière
sans culture fourragère ou conduits en hors sol 80
3.3.3. CARACTERES GENERAUX DES ATELIERS BOVINS
80
3.3.3.1. Structure des troupeaux 80
3.3.3.2. Races bovines exploitées 81
3.3.3.3. Diversité animale 82
3.3.3.4. Pratiques d'alimentation des vaches laitières
82
3.3.3.4.1 Pratiques d'alimentation durant le printemps 83
3.3.3.4.2 Pratiques d'alimentation durant l'été
83
3.3.3.4.3. Pratiques d'alimentation en arrière saison
(automne) 84
3.3.3.4.4. Pratiques d'alimentation durant l'hiver 84
3.3.3.5. Offre fourragère et autonomie alimentaire 84
3.3.3.6. Pratiques d'alimentation dans l'atelier viande 85
3.3.3.6.1. Pratique d'alimentation avant le sevrage 85
3.3.3.6.2. Pratiques d'alimentation après le sevrage 86
3.3.3.7. Pratiques de reproduction 87
3.3.7.1. Mode de reproduction 87
3.3.3.7.2. Choix des reproducteurs 87
3.3.3.8. Commercialisation des produits 87
3.3.3.8.1. Vente du lait 87
3.3.3.8.2. Vente du bétail 88
CHAPITRE IV. PERFORMANCES ANIMALES A L'ECHELLE TROUPEAU
ET INDIVIDU 89
4.1. PERFORMANCES DE REPRODUCTION 89
4.1.1. AGE AU DEMARRAGE EN PRODUCTION 89
4.1.1.1. PERFORMANCES MOYENNES 89
4.1.1.2. FACTEURS DE VARIATION 91
4.1.1.2.1. Facteurs de l'environnement 91
Effet de la ferme 91
Effet de l'année de naissance 91
Effet de la saison de naissance 92
3.1.1.2.2. Facteurs liés à l'animal 92
Effet de la génération 92
4.1.2. PARAMETRES DE FERTILITE DES VACHES 94
4.1.2.1. PERFORMANCES MOYENNES 94
IC : INDICE COÏTAL OU NOMBRE DE SERVICES PAR
CONCEPTION ; IVS1 : INTERVALLE VELAGE PREMIERE
SAILLIE. 94
4.1.2.2. FACTEURS DE VARIATION 96
4.1.2.2.1. Facteurs de l'environnement 96
Effet de la ferme 96
Effet de l'année de vêlage 97
Effet de l'interaction entre ferme et année de
vêlage 97
Effet de la saison de vêlage 98
Effet de l'interaction entre ferme et saison de vêlage
98
4.1.2.2.2. Facteurs liés à l'animal 99
Effet de la génération animale 99
Effet de l'interaction entre génération et saison
de vêlage 99
Effet de la parité 100
Effet de l'âge des femelles 101
4.1.2.3. IMPACT DE L'ALLONGEMENT DE L'INTERVALLE VELAGE
PREMIERE SAILLIE SUR L'INDICE COÏTAL
101
Effet de la génération 102
Effet de la parité 102
4.1.3. PARAMETRES DE FECONDITE 103
4.1.3.1. PERFORMANCES MOYENNES 103
4.1.3.2. FACTEURS DE VARIATION 104
4.1.3.2.1. Facteurs de l'environnement 105
Effet de la ferme 105
Effet de l'année de vêlage 105
Effet de l'interaction entre ferme et année 106
Effet de la saison de vêlage 107
Effet de l'interaction entre saison de vêlage et
année 107
4.1.3.2.2. Facteurs liés à l'animal 108
Effet de la génération animale 108
Effet de l'interaction entre ferme et génération
108
Effet de la parité 109
Effet de l'âge des femelles 109
4.1.3.3. EFFET DE L'AGE A LA PREMIERE MISE BAS SUR LES
PERFORMANCES DE REPRODUCTION 110
4.1.4. DUREE DE GESTATION 112
4.1.4.1. PERFORMANCE MOYENNE 112
4.1.4.2. FACTEURS DE VARIATION 112
4.1.4.2.1. Facteurs liés à l'environnement 113
Effet ferme 113
Effet de l'année de vêlage 113
Effet de l'interaction entre ferme et année 114
Effet de la saison de vêlage 114
Effet de l'interaction entre ferme et saison 115
4.1.4.2.2. Facteurs liée à l'animal 115
Effet de la génération animale 115
Effet de l'interaction entre ferme et génération
116
Effet de l'interaction entre parité et
génération 117
Effet de l'âge des femelles 117
Effet de l'interaction entre l'âge et la
génération 118
Effet du sexe du veau 118
Effet du sexe des naissances gémellaires 119
4.2. ANALYSE DES PERFORMANCES DE PRODUCTION DU LAIT A
L'ECHELLE TROUPEAU ET
INDIVIDU 120
4.2.1. DUREE DE LACTATION 120
4.2.1.1. PERFORMANCE MOYENNE 120
4.2.1.2. FACTEURS DE VARIATION 120
4.2.1.2.1. Facteurs liés à l'environnement 121
Effet de la ferme 121
Effet de l'année 121
Effet de l'interaction entre ferme et année 122
Effet de la saison de vêlage 122
4.2.1.2.2. Facteurs liée à l'animal 123
Effet de la génération animale 123
Effet de l'ordre de parité 123
Effet de l'interaction entre génération et
parité 123
Effet de l'âge des femelles 124
Effet de l'interaction entre génération et
âge de la femelle 124
4.2.2. PRODUCTION LAITIERE REELLE ET STANDARD
126
4.2.2.1. PERFORMANCES MOYENNES 126
4.2.2.2. FACTEURS DE VARIATION 127
4.2.2.2.1. Effet des facteurs de l'environnement 128
Effet de la ferme 128
Effet de l'année de vêlage 128
Effet de l'interaction entre ferme et année 129
Effet de la saison de vêlage 130
Effet de l'interaction entre ferme et saison de vêlage
130
4.2.2.2.2. Facteurs liés à l'animal 131
Effet de la génération animale 131
Effet de l'interaction entre ferme et génération
132
Effet de l'ordre de lactation 133
Effet de l'interaction entre génération et
parité 133
Effet de l'âge des femelles 135
Effet de l'interaction entre génération et
âge de la vache 135
4.2.2.3. EFFET DE L'AGE A LA PREMIERE MISE BAS SUR LES
PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT 137
4.2.3. DUREE DE TARISSEMENT 138
4.2.3.1. PERFORMANCE MOYENNE 138
4.2.3.2. FACTEURS DE VARIATION 139
4.2.3.2.1. Facteurs liés à l'environnement 139
Effet de la ferme 139
Effet de l'année de vêlage 139
Effet de l'interaction année ferme 140
Effet de la saison de vêlage 140
4.2.3.2.2. Facteurs liée à l'animal 141
Effet de la génération 141
Effet de l'ordre de vêlage 141
Effet de l'âge des femelles 142
4.2.3.3. DUREE DE TARISSEMENT ET PRODUCTION DU LAIT
142
4.3. ETUDE DE LA FORME DES COURBES DE LACTATION, DES
FACTEURS DE VARIATION ET
PREDICTION DE LA PRODUCTION 143
4.3.1. PERIODES CRITIQUES 143
4.3.1.1. Périodes critiques selon la ferme 144
4.3.1.2. Périodes critiques selon l'année 144
4.3.2. ASPECT GENERAL DE LA COURBE DE LACTATION
145
4.3.3. FACTEURS DE VARIATION DE LA COURBE DE LACTATION
146
4.3.3.1. Effet de la ferme 146
4.3.3.2. Effet de la saison 147
4.3.3.3. Effet de la génération animale 147
4.3.3.4. Effet de l'ordre de lactation 148
4.3.4. PARAMETRES DE PREDICTION DE LA PRODUCTION LAITIERE
149
4.3.4.1. Corrélation entre paramètres 149
4.3.4.2. Prédiction de la production standard à
305j 151
Utilisation d'un seul contrôle 151
Facteurs de variation 152
Utilisation de deux contrôles 153
Facteurs de variation 154
Utilisation de trois contrôles 155
Facteurs de variation 155
4.3.4.3. Prédiction de la production réelle par
lactation 156
Condition 1 : Sans connaître la durée de lactation
157
Utilisation d'un seul contrôle 157
Facteurs de variation 157
Utilisation de deux contrôles 158
Facteurs de variation 159
Utilisation de trois contrôles 160
Facteurs de variation 160
Condition 2 : Avec la connaissance de la durée de
lactation 161
Utilisation d'un seul contrôle 161
Facteurs de variation 162
Utilisation de deux contrôles 163
Facteurs de Variation 163
DISCUSSION GENERALE 165
A- EMERGENCE, DIVERSITE ET FONCTIONNEMENT DES SYSTEMES
D'ELEVAGE EN REGION SEMI ARIDE--165
- TAILLE DE L'EXPLOITATION, TROUPEAU BOVIN ET GRADIENT
D'ARIDITE 165
- DIVERSIFICATION : A QU'ELLE ECHELLE ? 166
- Flexibilité des systèmes d'élevage 167
- Avenir de la production laitière : durabilité des
systèmes d'élevage 168
B. ANALYSE DES PERFORMANCES A L'ECHELLE TROUPEAU ET
INDIVIDU 169
C- APPROCHE BIOLOGIQUE DES PERFORMANCES ANIMALES
180
CONCLUSION 183
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 185
ANNEXES 198
INTRODUCTION
INTRODUCTION GENERALE
Les hautes plaines semi aride algériennes constituent
une région homogène du point de vue agro climatique, regroupe 70%
de la population bovine algérienne (ITELV, 2000) et détiennent
une surface agricole utile de plus de 5,5 millions d'hectare (ABBAS et
al. 2001). Cette sole est équivalente à 69% de la SAU totale
de l'Algérie et 76% de la sole céréalière
nationale.
La concentration de l'élevage bovin dans les hautes
plaines s'est produite suite aux politiques agricoles mises en oeuvre par les
pouvoirs publics après l'indépendance. En effet, en plus de
l'importation de la poudre de lait destinée aux usines de
transformation, l'achat de vaches laitières et de génisses de
pays tempérés, sélectionnées pour le lait avait
pour objectif de réduire le déficit énorme en produits
laitiers suite à l'explosion démographique qu'a connue
l'Algérie après l'indépendance.
Vu le relief accidenté et le potentiel foncier faible
des régions littorales, favorables en terme de climat, les races bovines
laitières européennes se sont assez rapidement
intégrés dans les systèmes de production de la
région semi aride plus vaste et plus agricole. Toutefois, le nouvel
environnement des races importées, caractérisé par un
climat sec et chaud, constitue une contrainte majeure pour l'adaptation des
animaux qui ont manifesté des difficultés d'expression de leur
potentiel génétique du point de vue reproduction et production
laitière.
Nos recherches ont pour objectif la production de
connaissances permettant de caractériser les types d'élevage mis
en oeuvre par les éleveurs en région semi aride, en
précisant le fonctionnement des troupeaux et la conduite des animaux.
Notre travail propose une démarche méthodologique visant la
connaissance et le diagnostic non seulement des systèmes
d'élevage à l'échelle de l'exploitation agricole, mais
aussi le fonctionnement des principales fonctions physiologiques à
l'échelle de l'individu à travers l'analyse des performances
enregistrées par les vaches laitières, et la précision de
l'effet des facteurs de leur variation dans quatre fermes pilotes.
La présentation du contenu de nos recherches est
divisée en deux grandes parties :
La première partie, concerne la problématique et
la méthodologie, est constituée de deux chapitres. Le premier
caractérise le contexte national de l'élevage bovin et la
filière lait ; cela
se résume en une recherche bibliographique
portée sur la situation de l'élevage bovin, ses effectifs, leurs
répartitions et les systèmes de production mis en oeuvre à
l'échelle nationale. Une discussion des différentes politiques
mises en oeuvre par l'Etat, suivie d'une description des contraintes
posées à la filière lait et les perspectives de son
amélioration. Sur la base de toutes ces informations nous avons
formulé une problématique de l'élevage bovin dans la
région semi aride, composé d'une interrogation
générale et d'une série de questionnements, puis nous
avons proposé quelques hypothèses de travail.
Le deuxième chapitre décrit la région
d'étude (wilaya de Sétif) sur les plans social, climatique et
agricole, et présente les objectifs et la méthodologie de notre
recherche. Après une brève définition des concepts
théoriques utilisés, la méthodologie suivie consiste
à faire un diagnostic des systèmes d'élevage. Du point de
vue échelle d'investigation, le diagnostic se base sur une
méthodologie allant du système global vers ses constituants;
partant du niveau régional de la diversité agricole et des
systèmes d'élevage à l'échelle exploitation, notre
démarche organise les recherches par rapport aux fonctions
physiologiques de reproduction et de production à l'échelle
animal.
La partie résultats et discussion est organisée
en deux chapitres. Le premier concerne la production de typologies, l'analyse
de la diversité organisationnelle et fonctionnelle des systèmes
d'élevage bovin dans la région de Sétif, ainsi que les
stratégies adoptées par les éleveurs face aux contraintes
du milieu.
Le dernier chapitre concerne l'individu, unité de base
du système d'élevage. Le suivi détaillé des
performances reproductives et productives d'un matériel animal exotique
largement répondu dans la région, vise à comprendre le
niveau d'adaptabilité de ce matériel aux conditions semi aride
à travers l'analyse de l'élaboration des performances. Ainsi,
l'effet de certains facteurs liés à l'animal et à son
environnement a été étudié. Enfin une discussion
générale a permit de comparer nos résultas avec
différentes situations de production.
PARTIE I
PR OBLEMA TIQ UE ET
ME THOD OL O GIE
CHAPITRE I
ETUDE DE
CONTEXTE ET
PR OBLEMA TIQ UE DE
RECHERCHE
PARTIE I : PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE
Chapitre I : contexte et problématique de
recherche
1.1. Généralité
En Algérie, comme dans d'autres pays en voie de
développement, le lait est un aliment préféré par
le consommateur et largement soutenu par les pouvoirs publiques vu sa richesse
et son équilibre en éléments nutritifs d'une part et son
coût d'autre part. AMELLAL (1995) estime qu'en Algérie, le
coût d'un gramme de protéines laitières est huit fois
inférieur à celui de la viande. Environ 85% de la production
laitière nationale est assurée par une population bovine
estimée à 900 000 vaches, dont 300 000 sont de races
importées. Toutefois, la production laitière, estimée
à plus de 1,5 milliard de litres, ne couvre en moyenne que 35 à
40% des besoins nationaux en lait et produits laitiers.
Sur le plan géographique, l'Est algérien
détient plus de la moitié des effectifs bovins (60%) qui se
répartissent sur les montagnes et sur les hauts plateaux. Cette
concentration s'explique par la présence des ressources alimentaires
favorisée par le niveau des précipitations. En montagne, les
troupeaux sont majoritairement composés de populations locales ou
d'animaux croisées conduits en système sylvo-pastoral allaitant
(MADANI, 1993). Dans les hauts plateaux, divers populations peuvent être
rencontrées (locales, croisées ou importées)
élevées en extensif et valorisant les sous produits de la
céréaliculture ou en intensif dans un système
diversifié. En région humide de littorale et autours des grandes
villes, l'élevage hors sol est largement répondu (BOULEHCHICHE,
1997). Cet élevage dépend largement de l'achat d'aliments et
constitue la source principale d'approvisionnement des usines de transformation
du lait.
La consommation du lait en Algérie,
évaluée à plus de 110kg équivalent lait par
habitant et par an (FERRAH, 2000), est plus élevée par rapport
à celle du Maroc qui avoisine 32 kg (ARABA et al. 2001) et
celle de Tunisie qui est de 80kg (KHALDI et NAILI, 2001), mais
inférieure à celle des pays développés (PADILLA et
GHERSI, 2001). Toutefois, environ 65% du lait consommé en Algérie
provient de l'importation, alors que les pays voisins importent des niveaux
plus faible, 40% en Tunisie (KHAMASSI et HASSAINYA, 2001) et 35% au Maroc
(PADILLA et GHERSI, 2001). Cette situation de dépendance vis à
vis de l'étranger
coûte à la trésorerie nationale plus de 500
millions de dollars par an (CHARFAOUI, 2002) et place l'Algérie en
3ème importateur du lait après le Mexique et
l'Italie.
1.2. L'élevage bovin dans le système de
production
L'élevage bovin joue un rôle important dans
l'économie agricole algérienne. Il contribue à la
couverture des besoins nationaux en protéines animale mais aussi
à la création d'emplois en milieu rural.
Selon les disponibilités en facteurs de production, la
conduite des animaux, les niveaux d'utilisation des intrants, la localisation
géographique et les objectifs de production, plusieurs modes ou
systèmes d'élevage bovin existent.
L'intensification est généralement liée
à la disponibilité en facteurs de production et au type de
matériel animal exploité, mais largement indépendante des
niveaux de production. On distingue : (i) un système `'intensif» se
localisant dans les zones à fort potentiel d'irrigation et autours des
grandes villes. Ce système exploite des troupeaux de vaches
importées à fort potentiel de production et assure plus de 40% de
la production totale locale du lait. (ii) un Système plus `'extensif''
concerne les ateliers localisés dans les zones forestières de
montagne et les hautes plaines céréalières ; la taille des
troupeaux est réduite. Les troupeaux bovins exploités peuvent
appartenir à de multiples populations composées de femelles
issues de vaches importées, de populations issues de croisement ou de
populations locales pures. Avec plus de 80% du cheptel national des vaches, la
production laitière assurée par ce système est de 60%.
La spécialisation en élevage bovin dans le
contexte algérien est peu pratiquée et la production mixte (lait
- viande) domine les systèmes de production. Cette diversité des
produits bovins favorise la diversité des revenus et par
conséquent la durabilité des systèmes de production. A
l'exception des ateliers engraisseurs pratiquant uniquement la finition des
taurillons, la majorité des systèmes est mixte.
En situation algérienne, le bovin est exploité
dans les régions favorables (plaine tellienne) mais aussi en situation
déficitaires en pluviométrie et ressources alimentaires (Hautes
plaines, piémonts et montagnes).
L'élevage bovin de plaine est
caractérisée par la dominance des populations importées
exploitées en hors sol, ou en système intensif basé sur
des cultures de fourrages conduites en irriguée. Le rendement laitier
par lactation peut atteindre, selon l'ITELV (2000), en moyenne 4000 litres.
Dans les hauts plateaux, l'élevage bovin est toujours associé
à la céréaliculture où les jachères et les
chaumes sont utilisés en pâturage et les céréales,
orge en particulier, comme concentré. Le bovin dans cette situation est
exploité pour son lait et sa viande et le matériel animal
utilisé est généralement de race importée pure, ou,
plus rarement croisée avec la locale. En zones de montagne, les
éleveurs exploitent des populations locales conduites en système
allaitant. Le mode d'élevage de ces troupeaux selon YEKHLEF (1988) est
assez bien adapté au milieu qui impose de longues périodes de
pâturage en forêt loin des villages. Ce système contribue
à la production de viande alors que le lait est autoconsommé ou
utilisé pour l'allaitement des veaux mais rarement vendu.
1.3. Contraintes de l'élevage bovin et de la
filière lait en Algérie
Le développement de l'élevage bovin en
Algérie est sous l'influence d'une multitude de contraintes en relation
avec le milieu, le matériel animal exploité ainsi que les
politiques agricoles adoptées dès l'indépendance.
1.3.1. Contraintes liées à l'environnement
: un milieu accidenté
L'Algérie connaît de fortes contraintes de
développement de l'élevage bovin liées à
l'environnement. La faible superficie agricole comparée à la
superficie totale, et la concurrence entre les spéculations
végétales et animales posent des problèmes au
développement de cette filière.
La superficie agricole utile algérienne qui est
estimé à huit millions d'hectares ne représente que 3% de
la superficie totale avec plus de 3 millions d'hectare laissées en
jachère chaque année (JOUVE, 1999). De plus, 70% de la SAU est
semi aride et se localise entre les isoètes 300 et 500mm, alors que les
zones les plus arrosées sont à dominante montagneuse et ne
permettent pas l'intensification.
Il est à noter aussi que plus de 60% du cheptel bovin
et 2/3 des vaches importées sélectionnées pour le lait
sont exploitées en région recevant moins de 600 mm de
précipitation (ITELV, 2000). Dans cette zone, le déficit hydrique
donne un choix unique aux éleveurs, celui de cultiver des espèces
fourragères en sec ou d'utiliser les sous produits de la
céréaliculture (jachère, paille...). Ces
types de fourrage récoltés tard ne permettent pas l'expression du
potentiel génétique des animaux. En outre, les fortes
températures estivales agissent d'une façon négative sur
les niveaux de production et notamment sur la production de lait.
Pour la zone recevant une quantité de pluies
élevée, à l'exception de la Mitidja, et les plaines de
l'extrême Est, la montagne en occupe une grande partie. Cette
région détient la majeure partie de la population bovine locale
conduite en systèmes sylvo-pastoraux pour produire de la viande (MADANI,
1993). Le milieu accidenté ne permet pas dans ce cas l'exploitation des
populations laitières. A la Mitidja et les plaines de l'Est, une forte
concurrence a lieu entre les cultures fourragères nécessaires au
développement de l'élevage bovin et les spéculations
industrielles, tel que la tomate, le maraîchage et l'arboriculture.
Les superficies consacrées aux cultures
fourragères durant la dernière décennie sont
évaluées en moyenne à 510 000 hectares,
représentant ainsi 7% de la SAU, dont seule 18% est conduite en
irriguée et exploitée en vert. Les superficies prairials sont
très réduites en Algérie (25 000Ha en 2002) et largement
concentrées en montagne. Elles sont exploitées à double
fin (pâturage et production de foins) et la période de vert est de
3 à 6 mois. Dans la région de Sétif, ABBAS et al.
(2005) affirment que l'exploitation à double fin de la prairie naturelle
est la pratique dominante rencontrée chez plus de 72% des exploitations.
La prairie est donc pâturée en automne et en fin d'hiver ; elles
est mise en défend au printemps pour être fauchée au
début d'été.
1.3.2. Contraintes liées au matériel animal
: problème d'adaptation des races importées et faible
productivité des populations locales
Le bovin exploité en Algérie est habituellement
subdivisé en deux grandes populations : locale (pure ou croisée)
ou issue de races importées.
Le bovin local est représenté par la race
`'Brune de l'Atlas» et par ses croisements avec les races
européennes. Leur effectif, dominé par la race locale, est
estimé à plus de 80% des effectifs totaux avec une
majorité concentrée dans la région des montagnes (MADANI,
1993 ; ALI BENAMARA, 2001) et conduite en système extensif exploitant
des ressources fourragères agro-sylvo-pastorales. Ce type de bovin est
exploité pour la production de viande, alors que le lait est
destiné uniquement à l'autoconsommation. Dans les conditions de
production difficiles de montagne, la vache produit en moyenne un seul veau en
deux ans
après 3 à 4 ans d'élevage et moins de 700
kg de lait durant 5 à 6 mois de lactation ce qui est l'équivalent
de 4 kg de lait par jours (YEKHLEF, 1988 ; MADANI et YEKHLEF, 2000 ; BENLEKHAL,
1999).
Le bovin sélectionné en conditions favorables
dans les régions tempérées, a été
importé en Algérie afin de former un noyau laitier permettant la
réduction vis à vis de l'étranger la dépendance en
matière de lait et produits laitiers. La population importée est
estimée à plus de 300 000 têtes et dominée par la
Frisonne, la Montbéliarde et la Holstein introduites de la France, des
Pays-Bas, de l'Allemagne et de l'Autriche. Sur la base des niveaux
d'importation et quelques paramètres zootechniques, BEDRANI et BOUAITA
(1998) indiquent que le troupeau de vaches nées en Algérie issues
des vaches importées avait dû être au minimum en 1996, 1 800
000 têtes, se qui a engendré un gaspillage énorme en
capital productif. Pour ces auteurs, plusieurs explications peuvent être
attribué à cet écart considérable. Les plus
importantes sont résumées en un manque d'un système
d'enregistrement et de suivi des vaches importées ainsi que la
réforme de ce type de bétail avant qu'il puisse assurer une
carrière complète (réduction de la durée de vie
productive) à cause des difficultés d'élevage, de sa
fragilité et le prix intéressant de la viande comparée
à celui du lait.
Globalement, plusieurs études en Algérie
(GHOZLENE, 1979 ; BENABDEAZIZ, 1989 ; GACI, 1995 ; FAR, 2002 ; MOUFFOK et
SAOUD, 2003) et chez nos voisins marocains (SORHAITZ, 1998 ; SRAIRI et LYOUBI,
2003) montrent l'existence de problèmes d'adaptation de ces populations
liés à des niveaux de reproduction et de production du lait
inférieurs à ceux des régions tempérées. En
général, les limites climatiques et alimentaires sont à
l'origine des contraintes imposées à l'élevage bovin
laitier. En effet, la période réduite de disponibilité des
aliments verts, la médiocrité des foins récoltés
tard et mal conservé et les fortes températures estivales
contribuent à la faiblesse des performances animales.
1.3.3. Contraintes liées aux politiques
agricoles
Les politiques mises en place par l'Etat depuis
l'indépendance ont contribué au faible niveau d'organisation et
de développement de la filière lait. En effet, la marginalisation
du secteur privé, la fixation du prix du lait à un prix bas ainsi
que le faible développement du segment de la collecte et l'encouragement
par les subventions de l'importation de la poudre de lait sont les facteurs
freinant le développement de cette filière.
1.3.3.1. Marginalisation du secteur privé et
négligence de la race locale
Avant la proposition du programme de la réhabilitation
de la production du lait en 1995, l'aide de l'Etat était
destinées en majorité au secteur public et ses formes de
restructuration (anciennes domaines agricoles, EAC et EAI). Mais, ce secteur
à fortes potentialités agricoles a été très
peu efficient. Les principales raisons qui peuvent être avancées
sont le manque d'intéressement et de contrôle par les ouvriers des
grands domaines et la concurrence des importations de lait. Cependant, le
secteur privé qui détient plus de 60 % de la SAU et exploite plus
de 70% des effectifs bovins, est resté en marge de la politique agricole
(JOUVE, 1999).
Concernant le matériel animal et à l'exception
de certaines essais durant la période coloniale (SADELER, 1931), ou la
race locale a été croisée avec de nombreuses races
importées, particulièrement la tarentaise et la schwitz, celle-ci
n'a jamais bénéficié d'une politique de
développement durant la phase postcoloniale. Aujourd'hui, on observe que
cette population est concentrée uniquement dans les milieux non
accessibles aux races importées dans les régions
forestières, où elle est conduite en système agropastoral
extensif. L'amélioration des conditions d'élevage de ce cheptel
peut permettre l'augmentation de la production laitière par vache et par
conséquence la production nationale. En effet, estimé à
plus de 600 000 têtes, l'augmentation de la production par vache d'un
litre par jour pour des lactations de 6 mois peut apporter une production
supplémentaire de 100 millions de litres de lait couvrant ainsi les
besoins laitiers d'un million d'algérien à raison de 100 litres
par an et par habitant.
1.3.3.2. Politique du prix du lait à la
consommation
Le choix d'une politique laitière basée sur des
prix à la consommation fixés par l'Etat à un niveau bas
s'est traduit par l'orientation des éleveurs vers la production de
viande ou la production mixte (viande/lait), en consacrant la production
laitière des premiers mois aux veaux, ce qui a limité l'expansion
de la production laitière locale. Avant 1992 le prix payé par les
unités de transformation ne couvrait pas les charges de production
(ITELV, 2000). Le lait étant donc considéré par les
éleveurs comme une production secondaire qui ne nécessite pas des
investissements lourds en terme de cultures en fourrage vert nécessaire
à l'obtention des rendements acceptables en lait. Dans le cas de
disponibilité en eau pour l'irrigation, les agriculteurs -
éleveurs l'utilisent dans le développement des cultures
maraîchères plus avantageux en rendement et en rentabilité
que les cultures fourragères.
Le prix libre et rémunérateur de la viande a
incité les éleveurs à utiliser les aliments achetés
(concentré) pour engraisser les animaux destinés à
l'abattage et même réformer des vaches à un âge
précoce après une période d'engraissement selon
l'état de marché. Le raccourcissement de la duré
productive des vaches laitières produit des pertes énormes en
terme de production locale ce qui se répercute sur les niveaux
d'importation de lait de poudre.
1.3.3.3. L'industrie laitière et sa
dépendance du marché mondiale
Conçu initialement pour être un
débouché d'un système de production intensif du lait
(AMELLAL, 2000), l'industrie laitière s'est totalement
déconnecté du secteur de l'agriculture dans la mesure ou la
majorité de ses besoins est couverte par l'importation. Le lait produit
à la ferme est autoconsommé ou livré aux petites laiteries
ou bien vendu aux consommateurs sous sa forme crue ou transformé (petit
lait et beurre) sans aucun contrôle, et seul 6 à 10% passe par les
usines de transformation (BENCHARIF, 2001). La concentration de
l'élevage bovin laitier dans la région de l'Est exerce moins de
pression sur l'industrie laitière, qui à l'échelle
nationale s'approvisionne à 90% de l'importation de poudre de lait ; si
à l'Est l'offre est de 35 litres d'équivalent lait par habitant
et par an, au Centre et à l'Ouest l'offre de l'industrie laitière
s'élève à plus de 70 litres de lait par habitant et par an
(CHARFAOUI, 2002).
Le faible taux d'intégration de l'industrie
laitière est dû à plusieurs raisons dont les principales
sont résumées en quatre points (TERRANTI, 2000): (i) la fixation
du prix du lait à la consommation à un niveau bas ce qui rend
très difficile la couverture des charges de sa production ; (ii)
l'utilisation massive de lait en poudre dans les usines de transformation, un
lait largement répondue sur le marché mondiale à des prix
concurrentielles ; (iii) l'absence de moyens de collecte conditionnés et
de conservation du lait à la ferme et aux usines ; (iv) ainsi que le
manque de confiance entre les éleveurs et les transformateurs qui n'a
pas permit le développement d'une filière organisée.
1.4. Tendance actuelle et perspective
d'amélioration
Après les grands investissements dans le secteur
étatique par les différents plans de développement
agricole (les domaines autogérés, révolution agraire,
restructuration des domaines et création des EAC et EAI), les pouvoirs
publiques ont tenté d'orienter les aides à partir de 1995 vers le
secteur privé. Cette politique vise à encourager les agriculteurs
et éleveurs privés à investir dans les domaines agricoles,
notamment le secteur laitier. Cette
intervention, selon BOURBIA (1998) est devenue
impérative en raison du poids des importations en produits laitiers et
rendue possible grâce aux transformations profondes du monde agricole ces
dernières années.
La stratégie a commencé en 1995 par la mise en
place d'un programme national de réhabilitation de la production
laitière et s'est renforcé par le lancement du PNDAR (Plan
National de Développement Agricole et Rural) en 2000 dont les
financement sont assurés par le FNRDA (Fonds National de
Régulation et de Développement agricole). L'objectif visé
par les pouvoirs publics réside dans le développement de la
production laitière locale mais aussi sa collecte et sa
transformation.
D'après les données de la CNMA rapportée
par CHARFAOUI et al. (2003), l'évolution des niveaux de
consommation des enveloppes de subventions étatiques montre la forte
importance donnée par les décideurs à l'aval de la
filière par rapport à son amont. En effet, la collecte du lait
reste le secteur privilégié des subventions en consommant
à elle seule plus de 80% des montants réservés au secteur
laitier. Cependant, les secteurs de l'amont (investissement à la ferme,
insémination artificielle et production des génisses) ne
bénéficient que de 13% des subventions totales.
Le niveau faible des enveloppes destinées vers l'amont
de la filière est dû à une vision dominante à
l'échelle gouvernementale qui s'est appuyée sur un model unique
retenu pour l'exploitation laitière. Ce model comporte la
nécessité de la présence d'au moins un troupeau de 12
vaches laitières et 6 hectares cultivés en fourrages et ne tient
pas compte des différences agro-climatiques entre régions. De ce
model, il apparaît que les décideurs tendent vers la
spécialisation car selon l'ITELV (2000), la SAU moyenne détenue
par les exploitations privé n'est que de 6,5Ha qui doit, selon ce model,
être cultivée seulement en fourrages. Cela peut être
efficace dans la région tellienne mais inapplicable dans les zones
déficitaires où la diversification des productions agricoles
constitue la source d'une rentabilité durable des systèmes de
production.
Pour une meilleure rentabilité de ce programme, il nous
semble intéressant de respecter en terme de planification le principe de
spécificité locale et régionale, et de proposer pour
chaque région un plan de développement propre en prenant en
considération les caractères agro climatiques, environnementaux
et socioculturels.
1.5. Formulation de la problématique
Le contexte agricole algérien et
particulièrement la filière lait est caractérisé
par une demande croissante due à l'expansion démographique d'une
population en voie d'urbanisation dont le niveau de vie a connu une nette
augmentation, une offre locale insuffisante marquée par la faiblesse de
la production des populations locales et une mauvaise adaptation productive des
races importées, due principalement à l'environnement
contraignant, et enfin à un recours massif à l'importation pour
combler le déséquilibre entre l'offre et la demande.
Le recours à l'importation du lait cru, puis du lait en
poudre est devenu nécessaire dés l'indépendance à
cause du choix posé par les pouvoirs publics de considérer le
lait comme un produit de première nécessité. En 1969,
l'Etat a créé l'Office National du Lait, qui avait comme but le
développement de la production laitière locale et la
régulation du marché de lait, caractérisé par une
demande croissante que la production locale était incapable de
satisfaire. La politique mise en oeuvre par cet office a consisté
à combiner l'importation des produits laitiers ainsi que l'introduction
de vaches de races laitières et les implanter dans les domaines
étatiques dans les différentes zones agro écologiques.
Pour assurer une couverture régulière en lait cet Office s'est
rapidement spécialisé dans l'importation de poudre de lait et de
matière grasse et leur recombinaison en Algérie. Une telle
politique permise au départ par les intrants pétroliers,
était mise en cause après la crise pétrolière de
1986. Juste après, l'Etat a accéléré les
importations des vaches mais aussi de génisses pour augmenter la
production laitière locale, les effectifs introduits au pays
s'élèvent rapidement de moins de 2500 têtes par an en
moyenne avant 1986 à plus de 10000 têtes par an en moyenne
après 1986 (BEDRANI et BOUAITA, 1998).
Le cheptel de races importées n'est pas
exploités uniquement dans les régions favorables suite aux
faibles potentialités en foncier et la concurrence entre
spéculations, par conséquent une partie importante a
été destiné vers la zone d'intérieur, tel que la
zone céréalière des hautes plaines semi aride,
caractérisée par des contraintes environnementales plus
élevées.
Le questionnement central de notre travail traite la
problématique de la place et des performances de l'élevage bovin
laitier dans les systèmes de production des régions semi aride,
du rôle des races bovines importées dans ces systèmes,
ainsi que leurs niveaux d'adaptation aux nouvelles condition d'élevage
en choisissant la région de Sétif comme zone d'étude. De
cette interrogation globale découle une série de questions :
- Pourquoi l'élevage bovin de races
améliorées s'est fortement développé dans une
région caractérisée par des contraintes climatiques et
considérée moins favorable à ce type d'élevage ?
- Quelles est la diversité structurelle et
fonctionnelle des exploitations agricoles possédant un troupeau bovin et
peut-on considérer les facteurs eau et agro climatique comme la source
de variabilité de leur organisation?
- Quel est le rôle du bovin dans les systèmes de
production ?
- Quel est le type de bovin qui domine les systèmes
d'élevage en question et pourquoi ce choix ? et quel est le niveau des
performances des races exotiques dans cette région en tenant compte des
conditions d'élevage ?
- Quels sont les principaux facteurs agissant sur la
variabilité des performances des vaches laitières ? Et en fin, y
a-t-il des perspectives d'améliorer ces performances en agissant sur
l'animal et\ou l'environnement ?
Cette recherche se pose comme objectif de vérifier les
hypothèses suivantes :
- Sur le plan régional, la répartition des
effectifs bovins dans la région semi aride obéit en
général à la possibilité d'offrir des ressources
alimentaires pour ces troupeaux ainsi que la présence de
débouchés pour la commercialisation des produits. En effet, le
bovin peut se développer même dans des régions arides en
présence des ressources souterraines d'eau permettant le
développement des cultures fourragères, alors qu'en
régions plus arrosées mais de reliefs accidentés le manque
de terres labourables ne permet le développement que de l'élevage
allaitant en exploitant des populations locales rustiques.
- Au niveau exploitation, dans des situations de contrainte
comme celle de la région semi aride, la multiplicité des
activités agricoles dans les exploitations domine les systèmes de
production. Cette diversité constitue la clé d'une gestion
durable de l'exploitation agricole et de l'espace rural.
- En région semi aride, le troupeau bovin est
exploité pour une double fin (lait et viande). Cela permet une
diversité des revenus et donne à l'exploitation plus de
sécurité face aux aléas climatiques et du marché.
En effet, seul le lait procure des revenus quotidiens réguliers
exploités pour couvrir les besoins en trésorerie
quotidienne, alors que les grands investissements
(aménagement des bâtiments, matériels d'irrigation, de
traite, achat d'animaux... etc.) peuvent être couverts par la vente du
bétail.
- Pour ces raisons, les éleveurs en conditions
difficiles exploitent des races bovines à orientation mixtes moins
fragiles et qui s'adaptent mieux à une telle situation. En effet, les
normes disponibles de reproduction et production du lait de ces races
concernent des milieux d'élevage différents nous semblent
inapplicable dans nos régions. Ceci nous a conduit à identifier
et proposer des références locales issues de suivi et la
comparaison entre les performances enregistrées dans différentes
conditions d'élevage.
CHAPITRE II
PRESENTA TION DE
LA RE GION D 'E TUDE
ET METHODOLOGIE
Chapitre II : Présentation de la région
d'étude et méthodologie de recherche 2.1. Présentation de
la région d'étude
2.1.1. Choix de la région
Deux arguments essentiels ont conduits au choix de la
région de Sétif comme site d'étude :
- l'objectif de l'étude : l'étude concerne
l'élevage bovin dans la zone semi aride algérienne. La
région de Sétif se caractérise par la dominance de la
céréaliculture comme spéculation culturale principale
ainsi que l'élevage bovin et ovin. En effet, la région de
Sétif détient à elle seule le 1/10 de l'effectif bovin
national.
- Dans la région semi aride, nous avons choisi la
région de Sétif qui nous semble détenir une
variété de systèmes d'élevages et d'étages
bioclimatiques représentatifs de la diversité sur le plan
national.
2.1.2. Localisation et données
générales
Située dans la région semi aride de l'Est
algérien (Carte 2.1), la région de Sétif occupe une
position centrale, et constitue un carrefour au milieu de six wilayas (Carte
2.2). Grâce à l'important réseau de communication notamment
les routes nationales, Sétif est devenue un passage obligatoire des flux
venant de Sud vers les ports de Jijel et Bejaia, et des mouvements entre
l'Ouest et l'Est. Elle s'étend sur une superficie totale de 6 549
km2 et est classée en deuxième position après
la capitale en terme de population. La population est en majorité rurale
(66%). La population active représente 24% avec un taux d'occupation de
66%. La majeure partie de la population active est occupée par le
secteur des services (51%), par contre les secteurs de l'agriculture, de
l'industrie et des bâtiments et travaux publiques occupent respectivement
12%, 12% et 26% de la population active.
Concernant la vie sociale, le taux d'électrification et
du raccordement au gaz de ville sont respectivement de 97% et 40%. Le taux de
scolarisation est en moyenne de 87% et varie de 70% dans les zones
éparses à plus de 98% dans les zones les plus
urbanisées.
Pour la formation agronomique, l'université de
Sétif a ouvert en 2001 une branche des Sciences agronomiques qui compte
plus de 400 étudiants. Sétif dispose aussi depuis longtemps d'un
institut technologique moyenne agricole (ITMA) d'une capacité de
réception de 150 étudiants par promotion.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif2.png)
Schéma 2.1 : Localisation de la wilaya de
Sétif en Algérie
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif3.png)
Schéma 2.2 : Vue satellitaire de la région
de Sétif
2.1.3. Caractères
Agropédoclimatiques
2.1.3.1. Relief
Sur le plan relief, la région de Sétif
possède trois grandes zones (Carte 2.3) :
a) Zone montagneuse : constituée de trois masses
montagneuses : - les montagnes de la région Nord (Babor) s'étend
sur une centaines de kilomètres avec une altitude maximale de 2004 m; -
les montagnes de Bibans dont l'extrémité orientale couvre le Nord
Ouest de la wilaya et les montagnes du Hodna, qui s'étalent sur le Sud
et le Sud Ouest, où l'altitude atteint à Djebel Boutaleb l890
m.
Cette zone occupe plus de 40% de la superficie de la wilaya.
b) Zone des hautes plaines : c'est une immense
étendue, occupant 50% de la superficie totale de la wilaya, relativement
plate dont l'altitude varie de 900 à 1200 m. En effet, malgré ce
caractère plat, des mamelons montagneux sont rencontrés dans
cette zone (Djebel Youcef et Braou).
c) Zone de dépression Sud et Sud Est : Située
dans le Sud et le Sud Est de la wilaya, où l'altitude dépasse
rarement les 900m. Cette zone pratiquement plate couvre une superficie de 10%
de l'espace de la wilaya et se caractérise par la présence des
`chotts' ou dépression salées.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif4.png)
Schéma 2.3 : Reliefs de la région de
Sétif 2.1.3.2. Climat
La structure des reliefs a ses conséquences sur le
climat de la région. Les montagnes de Babor aux extrêmes Nord sont
les plus arrosées recevant annuellement plus de 700mm de
précipitations. Cette formation montagneuse provoque le blocage des
influences maritimes en réduisant ainsi le taux de précipitation
qui se situe à 400mm au Centre et à moins de 200mm à
l'extrême Sud (Carte 2.4). Ces précipitations sont
caractérisées par l'irrégularité dans le temps et
l'espace. Généralement, les étés sont chauds et
secs et les hivers froids et rigoureux.
Les températures moyennes varient selon la saison.
L'examen de l'évolution des températures moyennes durant les 25
dernières années dans la zone des hautes plaines montre que le
mois de janvier est le plus froid (5,030C) alors que le mois de
juillet est le plus chaud (26,070C). Il est à noter aussi que
la région de Sétif est caractérisée par la longueur
de la période de gelée
qui peut aller jusqu'au 45 jours par an (Novembre vers Mai), et
des vents de siroco pendant la saison estivale.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif5.png)
Schéma 2.4 : Répartition des niveaux de
pluies dans la zone d'étude 2.1.3.3. Sol
Selon LAHMAR et al. (1993), les sols des hautes
plaines Sétifiènnes sont dans leurs grandes majorité
carbonaté. La partie Nord est couverte par des sols calcaires alors que
dans la région des hautes plaines les sols sont de types calcique, riche
en argile et pauvre en humus dans la frange nord, et deviennent caillouteux
dans la frange sud. En outre, les sols salés se trouvent dans les
dépressions (chotts) de la région Sud Est. Bien que les sols
hydro morphes aient une extension très limitée dans la
région, leur présence est signalée uniquement dans les
prairies et les lits d'Oueds.
2.1.4. Ressources en eau
Les eaux superficielles de la région de Sétif se
résument en un apport du barrage de Ain Zada, deux petits barrages et
12 retenues collinaires, dont la quantité mobilisée
s'élève à plus de 29 millions de mètre cube
(Carte 2.5). Ces ressources sont alimentées par un réseau
d'Oueds
dont les principaux sont : Oued Bousselem dans la partie Nord
et Nord-Ouest, Oued Dehamcha et Oued Menaâ dans la partie Nord-Est et
Oued Ftissa et Ben Dhiab dans la partie Sud de la région.
L'agriculture mobilise aussi des sources souterraines sous forme
de puits et de forages dont les quantités dépassent 93 millions
de m3 (Tableau 2.1).
Tableau 2.1 : Origine et quantités des eaux
superficielles et souterraines
|
Origine
|
Nombre
|
Quantité millions m3
|
Eaux superficielles
|
Apport du Barrage (BBA)
|
01
|
22,07
|
Petits barrage
|
02
|
02,07
|
Retenues collinaires
|
12
|
05,47
|
Total eaux superficielles
|
|
29,61
|
Eaux souterraines
|
Puits
|
16 250
|
12,87
|
Forages
|
165
|
65,87
|
Sources
|
196
|
14,90
|
Total eaux souterraines
|
|
93,64
|
Total
|
Total
|
|
122,68
|
Direction de l'Hydraulique de Sétif
(2003)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif6.png)
Schéma 2.5 : Le réseau hydrographique de la
wilaya de Sétif
2.1.5. Les activités agricoles
La région de Sétif est une région
agricole par excellence. La superficie agricole totale et la superficie
agricole utile représentent respectivement plus de 70% et 55% de la
superficie totale de la wilaya (Tableau 2.2).
2.1.5.1. Production végétale
Les cultures herbacées et les jachères occupent
92% de la SAU totale. Par contre les prairies et les plantations d'arbre (hors
forêts) sont limitées (7,2 %). L'irrigation touche 5% de la SAU et
concerne les cultures maraîchères, les plantations arboricoles et
les fourrages.
Les céréales occupent la première place
parmi les cultures herbacées, et occupent annuellement plus de 84%. En
effet, le blé dur (53%), l'orge (22%), le blé tendre (20%) et
l'avoine (3%) sont les principales espèces cultivées et conduites
en majorité en sec.
Les cultures fourragères arrivent en deuxième
position avec plus de 15 000 ha (10% des superficies réservées
aux cultures herbacées). Ces superficies subissent des fluctuations
interannuelles importantes. Durant ces dernières années, la
mobilisation des eaux souterraines dans la région de dépression a
produit un développent considérable des cultures
fourragères conduites en vert. Cette tendance suit un fort
développement de l'élevage bovin laitier dans cette
région.
Les cultures maraîchères occupent plus de 7500ha
(5% des superficies réservées aux cultures herbacées) et
sont dominées par la pomme de terre (26%).
Tableau 2.2 : Occupation des sols dans la
région de Séti
Superficie (Ha)
|
|
|
|
%age
|
Superficie Agricole Utile
(SAU)
|
Terres labourables
|
Cultures herbacées
|
165 881
|
45,96% SA U
|
Jachères
|
169 011
|
46,83% SA U
|
Cultures permanentes
|
Prairies Naturelles
|
1 967
|
0,55% SA U
|
Vignobles
|
25
|
0,01% SAU
|
Plantation d'arbres
|
24 006
|
6,65% SA U
|
Total SAU
|
360 890
|
55,10% ST
|
Dont SAU irriguée
|
18 499
|
5,13% SAU
|
Pacages et parcours
|
57 880
|
12,58% SAT
|
Terres improductives des exploitations
|
41 300
|
8,98% SAT
|
Total des terres utilisées par l'agriculture (SA
T)
|
460 070
|
70,24% ST
|
Superficies forestières
|
101 706
|
15,53% ST
|
Terres improductives non affectées à
l'agriculture
|
93 168
|
14,22% ST
|
Superficie totale de la wilaya (ST)
|
654 964
|
|
Direction des Services Agricoles
(2004)
2.1.5.2. Production animale
La région de Sétif connaît ces
dernières années un développement de l'élevage
bovin par rapport à celui de l'ovin. Selon la déclaration des
éleveurs enquêtés ce changement d'orientation est
motivé par les changements climatiques ayant eu comme conséquence
la dégradation de la qualité et de la productivité des
parcours pastoraux du Sud, conduisant les choix des éleveurs vers
l'intensification. Cette tendance est aussi encouragée par les
politiques agricoles récentes basées sur les aides
accordées à la mobilisation des ressources souterraines en eau
(développement des forages). En effet, l'un des aspects de
l'intensification est la conduite en vert des espèces fourragers
utilisées pour l'alimentation des troupeaux de vaches laitières.
Généralement la région de dépression Sud (moins de
300 mm) détient la majeure partie des superficies consacrées au
fourrage conduit en irrigué et compte plus de la moitié du
cheptel de vaches laitières importées et exploitée pour la
production du lait.
En 2003, l'effectif bovin, selon la direction des services
agricoles, dépassait 107 000 têtes, dont 11% des vaches
importées sélectionnées pour le lait. Par contre en 1996,
lors d'un dépistage de la Brucellose effectué par les services
vétérinaires le recensement donne plus de 120 000 têtes
avec l'hypothèse que seul 80% d'animaux ont été
dépistés. Cet écart entre les effectifs donnés par
la DSA et les effectifs réels peut être expliqué par des
difficultés de recensement surtout dans la région de montagne du
Nord à cause des problèmes sécuritaires et les fausses
déclarations des éleveurs.
2.1.5.3. Appareil de production
L'appareil de production dans la région de Sétif
est constitué de plus de 40 000 unités de production (tableau
2.3) dont 96% sont des propriétaires privés et 3,5% des
exploitations issues des réformes des anciens domaines agricoles (EAC et
EAI).
Tableau 2.3 : Appareil de production
Exploitations agricoles
|
Nombre d'unités
|
Fermes pilotes
|
05
|
Exploitations agricoles collectives (EAC)
|
520
|
Exploitations agricoles individuelles (EAI)
|
941
|
EURL
|
02
|
Autres
|
83
|
Propriétaires privés
|
40 751
|
Direction des Services Agricoles
(2004)
2.2. Méthodologique de recherche 2.2.1. Objectif
Du Travail
Pour caractériser la diversité des
systèmes d'élevage bovin dans la région semi aride de
Sétif et déterminer ses performances dans quatre fermes pilotes,
plusieurs dispositifs méthodologiques sont mise en place pour
répondre à plusieurs objectifs :
- Etudier l'organisation de l'exploitation agricole
possédant un atelier bovin dans la région semi aride à
l'aide de typologies.
- Analyser la diversité des systèmes
d'élevage bovin en se basant sur les critères de taille de
troupeau, d'orientation productive et des disponibilités en fourrage ou
d'autonomie fourragère.
- préciser les performances d'un matériel animal
bovin exotique qui s'est largement développés dans la
région et ce, dans une situation plus maîtrisé en terme de
conduite et d'alimentation dans les fermes pilotes comparativement aux
exploitations privées. Cette analyse vise à repérer les
différents facteurs de variation des performances reproductives et
productives de l'élevage laitier.
2.2.2. Concepts utilisés
La science zootechnique est définit comme
`'L'étude des relations qui s'établissent entre un peuplement
d'animaux domestiques et son milieu, considérés comme un ensemble
soumis à l'action de l'homme, en vue d'établir les lois de
fonctionnement de ce peuplement `'. Cette définition
proposée par LANDAIS et al. (1987) parlant d'une nouvelle
délimitation du champ et des objets de la zootechnie, distinguent les
diverses tâches du zootechnicien, et précisent ses grilles propres
d'observation et d'analyse. Ceci nous a conduit à définir et
préciser certains concepts utilisés dans cette étude :
système d'élevage, pratiques d'élevage et performances
animales.
2.2.2.1. Système d'élevage
Parmi les différentes définitions
accordées au concept du système d'élevage celle
de LANDAIS et al. (1987) présente le double avantage de la
simplicité et la généralité. Pour eux le
système d'élevage est considéré comme `'un
ensemble d'éléments en interaction
dynamique organisés par l'homme en vue de valoriser
des ressources par l'intermédiaire d'animaux domestiques».
Le système d'élevage est donc un projet humain,
qui en délimite l'extension et met en relation les
éléments qui le composent. Ce concept, qui se définit par
référence à un centre de décision revêt un
caractère opérationnel évident pour le
développement, conformément à la finalité ultime de
la connaissance zootechnique : améliorer le niveau de satisfaction des
objectifs poursuivis par l'homme au travers de l'élevage.
Le concept de système d'élevage peut être
donc appliqué à différentes échelles, de
l'unité d'exploitation agricole au village et au delà,
jusqu'à la société agraire, en passant par des niveaux
intermédiaires.
2.2.2.2. Pratiques d'élevage
Les systèmes d'élevage se définissent
donc par référence à un projet humain ou à un
centre de décision. Des décisions qui seront mises en oeuvre
à travers un ensemble d'activités finalisées que nous
appelons `'pratiques d'élevage». Ceci revient à souligner
qu'il s'agit de systèmes `'pilotés», où le
fonctionnement est sous la dépendance des décisions humaines.
Selon LANDAIS et al. (1987), en élevage quatre
types de pratiques peuvent être distingués : i) les pratiques
d'agrégation concernent les opérations d'allôtement. ii)
Les pratiques de conduite regroupent l'ensemble des opérations
techniques effectuées en vue d'assurer l'entretien des animaux et de les
mettre en condition de produire et de se reproduire. iii) Les pratiques
d'exploitation regroupent l'ensemble des opérations de
prélèvement sur le bétail. Ces pratiques sont
évidemment variables selon le type et le rythme de
prélèvement réalisé. iv) et les pratiques de
valorisation concernent les productions subissant des transformations sur place
en vue de leurs consommations immédiate ou leurs commercialisations.
A cause de cette complexité, le concept
`'d'itinéraire technique» élaboré par les agronomes
n'est pas directement transposable aux productions animales. En fait, selon
DARRE et al. (1993), à une technique peuvent correspondre
plusieurs pratiques. Les pratiques rendent compte systématiquement des
décisions prises pour gérer l'incertain au sein de
l'environnement complexe (biologique, économique, sociologique,....)
dans lequel les éleveurs agissent.
L'étude des pratiques selon CORNIAUX (2002) est une
entrée privilégiée pour l'analyse des systèmes
d'élevage. Elle conduit en effet à éclaircir les
stratégies des éleveurs, impossibles à apprécier
par une approche thématique. Cette étude pour LANDAIS et
al. (1987) peut se situer à l'un ou l'autre de trois niveaux :
l'opportunité ou les déterminants des pratiques (pourquoi
l'éleveur fait cela ?), leur efficacité en regard de normes
(quels sont les résultats de cette action ?), ou leurs modalités
et leurs combinaisons (que fait l'éleveur et comment le fait- il ?)
2.2.2.3. Performances
Dans le domaine des productions animales, est-il possible, de
transposer à l'élevage le concept d' »élaboration du
rendement`' utilisé par les agronomes ? Selon plusieurs auteurs le
concept de `'performance» est le plus adapté dans ce contexte
à cause des multiples raisons. i) la multiplicité des produits de
l'élevage : au travers de ses pratiques d'exploitation, l'homme
intervient, comme un prédateur, comme symbiote et en fin dans un
rôle d'intermédiaire. ii) et le statut économiques
varié des productions : en production animale on peut distinguer les
productions renouvelables (le lait, la laine, l'énergie animale...) et
les productions terminales (les animaux eux-mêmes, leur corps et les
viandes).
Le jugement des performances peut être
réalisé à deux niveaux. Au niveau biotechnique, les
mesures sont réalisées dans le cadre d'un protocole de
contrôle des performances en situation réelle (BROSSIER et HUBERT,
2001). En effet, méthodologiquement, le recours à la
démarche expérimentale restera tout à fait indispensable,
en dépit des difficultés qui s'attachent à la conception
de procédures adaptées. Qu'il s'agisse d'expérimentation
en station ou en situation, il doit être clair que le domaine de la
démarche expérimentale se limite strictement au reproductible, et
donc à la sphère biotechnique. Au plan économique,
L'efficacité d'un choix peut être appréciée de
différents points de vue, et à différentes
échelles.
Dans cette approche, le travail consiste à suivre dans
des fermes pilotes certaines performances animales, d'étudier les
facteurs de variation et d'évaluer le comportement animal face aux
contraintes de milieu. En fin comprendre le choix des éleveurs d'un tel
matériel génétique exploité et pour quelle raison
est aussi indispensable.
2.2.3. Démarche méthodologique
Quatre niveaux d'investigation sur les systèmes
d'élevages bovin ont été retenus : le régional,
l'exploitation, le troupeau et enfin l'unité principale du
système `'l'animal».
2.2.3.1. Niveau régional
La première étape du travail consiste à
réaliser une pré enquête chez les différents
organismes agricoles de la wilaya (Direction des services agricoles,
subdivisions agricoles, chambre d'agricultures et délégués
communaux d'agriculture). Les données recueillies concernent les
éléments d'agriculture à l'échelle communale :
superficies agricoles utiles, possibilité d'irrigation,
répartition des terres agricoles selon les spéculations et la
place de l'activité d'élevage. L'objectif était le
repérage des différentes régions agricoles et leur
caractérisation. Cela permet ensuite le choix des sites pour les
enquêtes ponctuelles sur la structure de l'exploitation agricole et le
fonctionnement du troupeau bovin. Plusieurs travaux de recherches dans cette
région n'ont pris en considération que le gradient
d'aridité comme un critère principale de choix des exploitations
enquêtées (BENNIOU et al. 2001 ; TEDJARI, 2005). Dans le
présent travail, nous avons intégré l'orientation agricole
de la région comme un autre élément du choix des
exploitations.
Les données quantitatives recueillies sont soumises
à deux types d'analyse : une description des différents
critères relatifs à l'agriculture à l'échelle
Commune à l'aide des cartes de la wilaya sur lesquelles nous avons
représenté les communes selon chaque variable
étudié. Une analyse multi varié (ACP) vise à
grouper les communes relativement homogènes dans des classes selon
l'intensité de l'activité agricole et les potentialités
dont elles disposent.
2.2.3.2. Niveau exploitation et troupeau : structure
d'exploitation et fonctionnement du troupeau
La deuxième étape d'investigation concerne
l'organisation de l'exploitation agricole et la place de l'élevage
bovin. En effet, sur les soixante communes que compte la wilaya, douze d'entre
elles ont été choisis pour l'enquête, soit 20%. Il est
à noter que le nombre d'exploitations proposé à
l'enquête par groupe de communes préalablement identifié
dans la première analyse est en relation avec les potentialités
agricoles dont disposes chaque groupe (y compris l'activité
d'élevage bovin). En effet, la plupart des exploitations
enquêtées (>75%) sont situées dans les communes à
fortes potentialités agricoles. Selon la région, 48% des
exploitations choisis à l'enquête appartenant au semi aride
central (300 à 400 mm de
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif7.png)
Chapitre II : Présentation de la région
d'étude et méthodologie de recherche
précipitation) comparativement au Nord et au Sud qui
cumulent respectivement 24 et 28% des exploitations proposées à
l'enquête.
Tableau 2.4 : Communes et exploitations
enquêtées par région
Commune
|
Région
|
Groupe de communes
|
Exploitation
|
Nombre d'exploitations par région
|
% exploitation
|
Oueled
A douane
A moucha
Beni Fouda Sétif
Ouricia
Ain Abassa
|
Nord
|
G 6
|
N2, N3
|
11 exploitations
|
24%
|
G 5
|
N1
|
G 5
|
N4, N5
|
G 4
|
N10, N11
|
G 2
|
N6
|
G 2
|
N7, N8, N9
|
Ain Arnet
Bazar Guedjel
|
Centre
|
G 2
|
C1, C2, C3, C4, C5, C6, C7, C8, C9, C10, C11, C12
|
22 exploitations
|
48%
|
G 1
|
C13, C14, C15, C16
|
G 1
|
C1 7, C18, C19, C20, C21, C22
|
Mezloug
Baidha Bordj Taya
|
Sud
|
G 2
|
S1, S2, S3, S4, S5, S6, S7, S8
|
13 exploitations
|
28%
|
G 3
|
S9, S10, S11, S12
|
G 1
|
S13
|
Schéma : 2.6 : Communes enquêtées
dans les trois régions (semi aride supérieur, central et
inférieur)
26
2.2.3.2.1. Critères de choix des exploitations
pour l'enquête
Quarante six exploitations ont fait l'objet de notre
enquête. Les critères de choix sont:
- L'exploitation agricole doit être localisée dans
une commune appartenant à l'un des types des régions agricoles
préalablement identifié.
- Les exploitations dans une commune doivent être
répartis sur plusieurs sites.
- L'exploitation agricole proposée à
l'enquête doit avoir au moins une vache laitière.
La liste des éleveurs enquêtés n'est pas
préalablement préparée, mais nous avons juste choisi les
communes d'enquêtes en fonction des possibilités d'accès
(disponibilité des moyens de transport). Arrivant à la commune,
les sites d'enquêtes sont choisis en collaboration avec le
délégué communal ou les personnels de la subdivision
agricole. Sur le site d'enquêtes, la recherche de la première
exploitation à enquêter se fait par l'intermédiaire des
personnes du site (cafétéria, épicerie ... etc). La
présence des chefs d'exploitations et leur acceptation sont
indispensables. A la fin d'enquête dans la première exploitation,
le chef de cette dernière nous aide à repérer d'autres
exploitations à enquêter dans le même site.
2.2.3.2.2. Déroulement de
l'enquête
L'enquête a concerné 46 exploitations
réparties sur 12 communes de la wilaya. Un questionnaire a
été préparé et testé au préalable
dans quelques exploitations et des améliorations ont été
adoptées. Le questionnaire final traite trois volets : l'aspect social
de l'exploitant, les structures de l'exploitation et le fonctionnement de
l'atelier bovin (annexes 3). L'enquête est réalisée en un
seul passage et l'entretien avec l'éleveur dure entre une et deux
heures.
2.2.3.2.3. Organisation des données
Deux tableaux ont été élaborés
pour analyser les résultats de l'enquête (annexe 3 et 4). Chacun
comporte l'ensemble des exploitations et les variables choisis à
l'analyse. Le premier tableau porte sur les données de structures des
exploitations (SAU, irrigation, force de travail, spéculations
culturales, surfaces fourragères et effectifs des animaux). Le
deuxième caractérise l'atelier bovin en terme de taille de
troupeau et part des différentes catégories,
orientation productive (quantité de lait vendu par vache
et par an) et l'autonomie fourragère (achat de fourrage).
2.2.3.2.4. Analyse des résultats
L'outil méthodologique : construction de
typologies
Plusieurs recherches ont eu pour objectifs de
représenter et de caractériser la diversité des
exploitations agricoles. Beaucoup d'entre elles sont centrées sur
l'élaboration des typologies. L'objectif est alors d'identifier des
groupes d'exploitations ou d'individus présentant des
caractéristiques assez proches concernant les structures ou le
fonctionnement. En effet, toute typologie vise à classer objectivement
des exploitations ou individus de telle façon que les unités de
même classe soient assez proches entre elles et éloignées
par rapport à celles appartenant à d'autres classes.
L'outil statistique : analyse multi
variées
En fonction des types de données recueillies lors de
l'enquête et l'objectif du traitement nous avons eu recours à deux
types d'analyses statistiques multi-variées suivi d'une classification
automatique.
Analyse en Composantes Principales (ACP)
Le but d'une ACP est de construire une vision
simplifiée d'une réalité complexe (HOSTIOU, 2003). Il
s'agit d'extraire l'essentiel de l'information d'un grand tableau de
données quantitatives, pour en tirer des conclusions au sujet des
variables et des individus. Dans le cas présent, l'objectif est de
sélectionner les variables les plus pertinentes qui caractérisent
la structure de l'exploitation parmi toutes celles initialement
présentées, et de classer les exploitations relativement
homogènes dans des types permettant de mieux représenter l'aspect
agricole et les éléments de structures des exploitations.
Analyse Factorielle des Correspondances multiples
(AFCm)
Comme pour l'ACP, l'AFCm vise à représenter
graphiquement un tableau de données en réduisant le nombre de
dimensions initiales, qui égales au nombre de variables, à
quelques axes, par des combinaisons linéaires des variables de base.
L'AFC traite par contre des données qualitatives ou des variables
quantitatives et ordinales transformées. Cette méthode est
utilisée pour valoriser des enquêtes en mettant en évidence
des relations entre modalités de
variables. Dans ce cas les données quantitatives sont
transformées en données qualitatives (modalités) pour les
adapter à la nature de l'analyse.
L'ACP et l'AFCm permettent de faire ressortir les grandes
caractéristiques de la typologie et serviront de base à la
réalisation de la classification
Classification automatique
L'application combinée d'une analyse en composantes
principales ou d'une analyse factorielle des correspondances multiples et une
méthode de classification automatique conduit à une meilleure
détermination de groupes homogènes d'exploitations ou de
troupeaux. Les méthodes de classification automatique regroupent des
individus en catégories jugées homogènes suivant des
critères sélectionnés au préalable. Nous avons
retenu pour cette étude la classification ascendante hiérarchique
(C.A.H.). Elle est : hiérarchique car on cherche à
représenter les individus par un ensemble de parties
hiérarchiquement emboîtées ; ascendante car on
procède par des regroupements successifs allant des individus vers le
groupe. La CAH permet de former un nombre plus réduit de classes ou
groupes par regroupements successifs des individus, en évaluant leur
ressemblance.
2.2.3.3. Niveau animal : suivi des performances de
reproduction et de production laitière 2.2.3.3.1. Présentation
des fermes pilotes
Le travail de suivi a été réalisé
dans quatre fermes d'Etat dites `'Pilotes» localisées dans trois
étages bioclimatiques. La ferme F1 située dans le semi aride
inférieur reçoit moins de 300mm de précipitation. Les
fermes F2 et F3 appartiennent au semi aride central dont les niveaux de
précipitations moyennes oscillent de 300 à 450mm. Et en fin la
ferme F4 située plus au Nord dans le semi aride supérieur
recevant plus de 450mm de pluies par an.
Les fermes objet du suivi possèdent des superficies
relativement importantes, variant de 300 à 1 800Ha, dont
l'activité agricole principale est la production de semences pour la
céréaliculture. L'activité d'élevage est
caractérisée par la présence d'un troupeau ovin dont les
effectifs varient de 300 à 500 têtes et d'un atelier bovin de
taille relativement importante (de 50 à 130 têtes).
L'infrastructure est disponible et suffisante dans les quatre
fermes. En plus d'étables de bovin, les fermes disposent des bergeries
pour les ovins, des hangars et des silos de stockage d'aliment, des parcs pour
le matériel agricole et une administration pour la gestion.
Les ressources humaines se résument en un staff
technique composé pour chaque ferme d'un directeur, un comptable, un
ingénieur et deux techniciens ou trois et d'un effectif important
d'ouvriers. Il faut noter aussi que ces fermes font le recours à la main
d'oeuvre saisonnière durant la période de labours et de
moisson.
Le niveau d'autonomie fourragère est très
élevé et le recours à l'achat de fourrage est non
signalé. En plus des superficies prairials (de 8ha dans la ferme F4
à 70ha dans la ferme F1), celles ci consacrent annuellement une partie
de la SAU (6 à 8%) pour les fourrages dont la culture est en
majorité en sec. Les jachères au printemps et en arrière
saison ainsi que les chaumes en été sont aussi utilisés
pour l'alimentation des ovins et des bovins.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif8.png)
Figure 2.1 : Vue satellitaire de la ferme F1
Figure 2.2 : Vue satellitaire de la ferme F2
Conduite des troupeaux étudiés
Le cheptel bovin des fermes étudiées est
composé exclusivement de race Montbéliarde. L'alimentation du
troupeau est basée pendant la période hivernale (novembre -
février) sur la distribution du foin de prairie ou d'avoine et une
complémentation à l'auge d'une quantité de
concentré achetée à l'extérieur. Au printemps les
troupeaux exploitent les prairies naturelles et les jachères, alors
qu'en été et en automne les résidus et les regains des
prairies de fauches et/ou les chaumes de céréales assurent une
partie de la ration. La complémentation varie pendant la saison de
pâturage en fonction des disponibilités de ressources pastorales,
alors qu'en période de stabulation, le concentré assure de 42
à 54% de la ration énergétique.
La conduite de la reproduction est basée sur la
présence permanente de deux mâles dans le troupeau pour la
détection des chaleurs et la saillie des femelles. La production
laitière est commercialisée, les veaux sont majoritairement
vendus avant l'âge de deux mois, alors que ceux gardés pour le
renouvellement du troupeau tètent des vaches nourrisses dès
l'âge d'une semaine et sont sevrés à l'âge de quatre
mois. Le renouvellement des vaches s'effectue soit par l'achat de
génisses issues de l'importation ou l'élevage locale des
génisses. En effet, toutes les génisses sont gardées sauf
celles présentant des anomalies de format ou de reproduction.
Matériel animal
Le travail de suivi n'a concerné que la
catégorie vache laitière. Le nombre d'individus soumis à
l'analyse des performances varie selon le type d'analyse et le paramètre
étudié. En effet, pour les paramètres de reproduction nous
avons retenu les informations concernant 449 vaches après
l'élimination des individus présentant des informations
manquantes (41 vaches). Par contre, seules 316 vaches ont été
concernées par l'étude des performances de production du lait en
raison de l'irrégularité de la pratique de contrôle
laitier. Les données analysées concernent 943 lactations.
2.2.3.3.2. Recueille des données
Trois types de documents de suivi mis en place dans toutes les
fermes constituent l'outil principal qui a permit l'alimentation de la base de
donnée en information. (i) le planning d'étable, outil de suivi
du troupeau organisé à l'échelle d'une campagne agricole
(septembre - août), mentionne pour chaque jour les différents
événements (saillie, vêlage, tarissement.. etc) ainsi que
les pratiques de conduite. (ii) la fiche individuelle, mentionne les
données relatives
aux femelles d'élevage et constitue un outil d'aide
à la décision à l'échelle de la carrière de
chaque reproductrice. Cette fiche précise en plus de la filiation,
l'ensemble des évènements relatifs à la reproduction et
à la production laitière qui ont lieu au cours de la
carrière de chaque vache. (iii) les fiches mensuelles du contrôle
laitier, outil de contrôle des performances laitières comprennent
l'ensemble des vaches traites présentes dans l'élevage et la
production journalière du lait. La prise de l'information est
réalisée en collaboration avec les personnels des fermes qui ont
mis à notre disposition tous les documents demandés, mêmes
pour les animaux morts ou réformés.
2.2.3.3.3. Organisation des données
Les données sont recueillies dans deux grands tableaux
bruts, l'un concerne les événements de reproduction et l'autre le
résultat de contrôle laitier (Annexe 6 et 7). Des tableaux
intermédiaires d'analyse ont été élaborés
à partir des deux grands tableaux lors de chaque analyse (Annexe 8).
Variables analysées
Les paramètres retenus pour l'analyse des performances
sont subdivisés en deux grandes catégories :
Paramètres de reproduction
Concernent : (i) les paramètres d'entrée en
production : l'âge de la mise à la reproduction ou l'âge
à la première saillie (AMR), l'âge à la
première mise bas (APMB) ; (ii) les paramètres de
fertilité : l'intervalle entre le vêlage et la mise à la
reproduction ou intervalle entre mise bas et la première saillie (IVPS),
l'indice coïtal ou le nombre de services par conception (IC) ; (iii) les
paramètres de fécondité : l'intervalle vêlage
fécondation (IVF), l'intervalle entre deux mise bas (IMB) ; et la
durée de gestation (DDG).
La durée de gestation est calculée par la
soustraction de la durée séparant la saillie fécondante et
le vêlage précédent de la durée entre les deux
mise-bas successives.
Paramètres de production du lait
Sont de l'ordre de quatre, incluant la durée de
lactation (DDL), le rendement laitier par lactation (PPL), le rendement laitier
par lactation standard de 305j (P305j) et la durée de tarissement
(DDT).
La durée de lactation représente
l'intervalle en jours entre la date de mise bas et la date de tarissement.
Le rendement laitier par lactation est
déterminé par la formule de FLEISHMANN qui se résume comme
suit :
PLT= D1X1+ [(X1+X2)/2] *30+[(X2+X3)/2] *31+ [(Xn-
1+Xn)/2]*30+DnXn.
Où :
PLT : rendement laitier par lactation totale ;
D1 : intervalle en jours séparant la date de la mise-bas
et la date de premier contrôle. X1 : quantité du lait produite
lors du premier contrôle.
X2, X3, .....Xn-1, Xn : quantités du lait produites lors
des contrôles successifs ;
Dn : intervalle en jours séparant la date du dernier
contrôle et la date de tarissement.
Dans le cas ou la date de tarissement est manquante dans les
fichiers consultés, le milieu du mois est considéré comme
date de tarissement.
Le rendement laitier par lactation standard de 305j
est utilisé pour comparer les lactations de durée
différentes en les ramenant à une durée standard de
305jours. Deux cas peuvent être décrits : dans le cas où la
durée de lactation dépasse les 305jours, l'application de la
formule de FLEISHMANN est préconisée avec la limitation de la
durée à 305jours, pour les lactation avec une durée de
moins de 305jours, la formule d'estimation de la lactation standard est celle
du système français défini comme suite :
P305j= PLT*3 85/(DDL+80)
Où :
P305j : lactation standard à 305 jours ; PLT :
Production par lactation totale ; DDL : Durée de lactation.
Les lactations sont mesurées en litres ensuite
transformées en kilogramme par la formule suivante : PLT, P305j (kg)=
PLT, P305j (litres)* 1,03.
Dont : 1,03 représente la densité du lait
La durée de tarissement représente
l'intervalle en jours séparant la date de tarissement et la date de
vêlage suivant.
Facteurs retenus
Les principaux facteurs qui expliquent une partie de la
variabilité des performances sont regroupés en deux
catégories selon qu'ils soient liés à l'environnement ou
à l'animal.
Facteurs de l'environnement : la ferme,
l'année et la saison sont les principaux facteurs de l'environnement
retenus pour l'analyse de la variabilité des performances. En effet, le
travail de suivi a été réalisé dans quatre fermes
qui se différencient par la localisation géographique, le climat,
la taille des troupeaux ainsi que par les pratiques de conduite. La
variabilité des précipitations entre année conduit
à des fluctuations au niveau pâturage, des stocks d'aliments et de
la qualité des fourrages, qui se répercutent sur les performances
animales. Les données disponibles concernent la période allant de
1986 à 2003. La variabilité intra annuelle du climat donne aussi
à la saison un effet déterminant sur les performances de
l'animal. Par conséquent l'année est divisée en quatre
saisons : Hiver (de Décembre à février), Printemps (de
Mars à Mai), Eté (de Juin à Août) et Automne (de
Septembre à Novembre).
Tableau 2.5 : Nombre de résultats selon le
facteur de l'environnement et le paramètre
étudié
|
AMR
|
APV
|
IC
|
IVPS
|
IVF
|
IMB
|
DDG
|
DDL
|
PPL
|
P305j
|
DDT
|
Ferme
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F1
|
100
|
213
|
854
|
565
|
594
|
648
|
550
|
414
|
414
|
414
|
242
|
F2
|
76
|
94
|
488
|
349
|
355
|
362
|
310
|
309
|
317
|
317
|
216
|
F3
|
57
|
63
|
224
|
119
|
127
|
151
|
113
|
93
|
93
|
93
|
36
|
F4
|
32
|
34
|
291
|
231
|
220
|
233
|
204
|
115
|
119
|
119
|
71
|
Saison
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Hiver
|
71
|
106
|
384
|
337
|
351
|
377
|
308
|
224
|
228
|
228
|
156
|
Printemps
|
69
|
103
|
397
|
353
|
360
|
385
|
340
|
258
|
262
|
262
|
169
|
Eté
|
56
|
86
|
291
|
262
|
263
|
283
|
238
|
193
|
195
|
195
|
109
|
Automne
|
69
|
108
|
368
|
312
|
322
|
344
|
291
|
235
|
237
|
237
|
131
|
AMR : âge de la mise à la reproduction ; APV
: âge de la première mise bas ; IC : indice coïtal ; IVPS :
intervalle vêlage 1ère saillie ; IVF : intervalle
vêlage fécondation ; IMB : intervalle entre mise bas ; DDG :
durée de gestation ; DDL : durée de lactation ; PPL : production
par lactation ; P305j : production par lactation de 305j ; DDT : durée
de tarissement.
Facteurs liés à l'animal : parmi les
facteurs liés à l'animal, nous avons retenu la
génération animale, l'ordre de vêlage (parité),
l'âge de l'animal et le sexe de porté dans le cas de la
durée de gestation.
Le facteur génération représente le
nombre d'ascendant maternel élevé en Algérie. Quatre
générations sont retenues. La G1 regroupe les vaches
importées au stade génisse ; la G2 regroupe les filles des vaches
importées; la G3 regroupe les vaches dont les grandes mères sont
des vaches importées et la G4 englobent les vaches dont les
arrières grandes mères sont des vaches importées.
Pour la parité nous avons pris par ordre successif les
cinq premières parités, puis nous avons regroupé les
autres (6ème au 10ème) dans un seul groupe
nommé 6ème et plus.
Concernant l'âge des femelles, cinq classes de deux ans
d'écart ont été choisi : A1 : moins ou égale
à 3 ans, A2 : de 3 à 5 ans, A3 : de 5 à 7 ans, A4 : de 7
à 9 ans et A5 de plus de 9ans.
Tableau 2.6 : Nombre de résultats selon le
facteur lié à l'animal et le paramètre
étudié
|
AMR
|
APV
|
IC
|
IVPS
|
IVF
|
IMB
|
DDG
|
DDL
|
PPL
|
P305j
|
DDT
|
Génération
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
G1
|
---
|
67
|
464
|
323
|
342
|
356
|
312
|
144
|
146
|
146
|
91
|
G2
|
92
|
121
|
602
|
417
|
431
|
466
|
396
|
302
|
302
|
302
|
182
|
G3
|
114
|
135
|
626
|
441
|
441
|
477
|
396
|
341
|
349
|
349
|
211
|
G4
|
38
|
52
|
130
|
71
|
75
|
83
|
66
|
71
|
73
|
73
|
43
|
Ordre de vêlage
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P1
|
---
|
---
|
367
|
298
|
317
|
345
|
308
|
182
|
184
|
184
|
135
|
P2
|
---
|
---
|
315
|
270
|
285
|
301
|
269
|
198
|
201
|
201
|
130
|
P3
|
---
|
---
|
250
|
221
|
232
|
250
|
214
|
153
|
154
|
154
|
99
|
P4
|
---
|
---
|
196
|
169
|
168
|
185
|
148
|
126
|
127
|
127
|
71
|
P5
|
---
|
---
|
143
|
125
|
127
|
133
|
106
|
94
|
95
|
95
|
59
|
P6+
|
---
|
---
|
184
|
178
|
158
|
175
|
132
|
178
|
182
|
182
|
71
|
Age des femelles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A1
|
---
|
---
|
236
|
183
|
197
|
218
|
191
|
103
|
105
|
105
|
76
|
A2
|
---
|
---
|
481
|
421
|
446
|
476
|
423
|
300
|
303
|
303
|
208
|
A3
|
---
|
---
|
371
|
322
|
329
|
357
|
295
|
215
|
216
|
216
|
133
|
A4
|
---
|
---
|
220
|
199
|
198
|
210
|
172
|
146
|
148
|
148
|
87
|
A5
|
---
|
---
|
135
|
137
|
121
|
127
|
96
|
145
|
149
|
149
|
61
|
AMR : âge de la mise à la reproduction ; APV
: âge de la première mise bas ; IC : indice coïtal ; IVPS :
intervalle vêlage 1ère saillie ; IVF : intervalle
vêlage fécondation ; IMB : intervalle entre mise bas ; DDG :
durée de gestation ; DDL : durée de lactation ; PPL : production
par lactation ; P305j : production par lactation de 305j ; DDT : durée
de tarissement.
2.2.3.3.4. Analyse des données
L'analyse des données a été
réalisé en deux étapes : un premier traitement des
données concerne l'analyse descriptive pour chaque paramètre.
Ensuite, les données sont soumises à une analyse de variance pour
déterminer les effets des facteurs retenus sur les paramètres
étudiés en utilisant le model linéaire
général comme outil statistique.
Analyse descriptive des données
La moyenne et l'ecartype sont calculés pour chaque
paramètre ainsi que la répartition en classes et la
représentation en histogramme. En plus, afin de réduire l'erreur
et normaliser les données, un traitement en deux étapes
successives a été réalisé. En premier lieu, nous
avons pris l'intervalle [moyenne #177; 3 fois l'ecartype] qui regroupe en
moyenne 98% des valeurs
(Tableau 2.7) pour éliminer les valeurs extrêmes
(valeurs considérées aberrantes). Les données brutes ont
été ensuite transformées en logarithme et leur
normalité est testée avant de passer à l'analyse de la
variance.
Tableau 2.7 : La part de la gamme (u#177;3ó)
par rapport à l'ensemble des résultats
|
u#177;3ó
|
%age des résultats
|
AMR
|
223 - 1335
|
99
|
APV
|
485 - 1619
|
99
|
IVPS
|
0 - 289
|
98
|
IC
|
1 - 5
|
99
|
IVF
|
0 - 387
|
98
|
IMB
|
114 - 711
|
98
|
DDG
|
238 - 319
|
97
|
DDL
|
92 - 491
|
99
|
LC
|
0 - 6008
|
99
|
LS
|
0 - 5473
|
99
|
DDT
|
0 - 256
|
99
|
Traitement statistique des données Model
linéaire général
L'analyse de la variance a été effectuée sur
les données transformées en logarithme selon le model
linéaire général, procédure SPSS, (version 11,
2001) défini comme suite :
Yijklmn = u + Fi + Anj + Sk + Gl + Pm + An
+(IFSGP)ijkl + eij
Où : Yijklmn : est la performance étudiée
;
u : moyenne de la population ;
Fi : l'effet moyen de la ferme ;
Anj : l'effet moyen de l'année ;
Sk : l'effet moyen de la saison ;
Gl : l'effet moyen de la génération animale ;
Pm : l'effet moyen de l'ordre de parité ;
An : l'effet moyen de l'âge ;
(IFSAnGPA)ijklmn = l'effet des interactions d'ordre 2 ; Et eij :
l'erreur standard.
La méthode LSD (least square difference) a
été utilisée pour comparer les moyennes quand elles
étaient significativement différentes.
La saison et l'année de naissance remplacent la saison
et l'année de vêlage dans le cas d'analyse des paramètres
relatifs à l'entrée en production. Le sexe de la portée
est ajouté dans le model dans l'analyse de la durée de
gestation.
Régression simple et multiple
Dans le milieu paysan avec l'absence d'un outil de suivi des
performances par des organismes agréés, il est difficile de
connaître avec précision le niveau des performances surtout en ce
qui concerne la production du lait. Les estimations généralement
sont basées sur les déclarations des éleveurs lors des
enquêtes et dont la majorité des cas sont sous ou sur
estimées. Une partie du travail consiste à proposer des formules
basées sur des données réelles par lesquelles nous pouvons
estimer la production totale du lait par lactation complète ou standard
à partir d'un, de deux ou bien de trois contrôles successifs ou
non. L'objectif était de trouver une démarche
méthodologique pratique applicable en milieu paysan et acceptable
scientifiquement. L'outil statistique utilisé était la
régression multiple procédure SPSS, (version 11, 2001)
défini comme suit :
P305j = b0 + b1(PCx) + b2(PCy) + b3(PCz). PPL = b0 + b1(PCx) +
b2(PCy)+ b3(PCz). PPL = b0 + DDL + b1(PCx) + b2(PCy).
Sachant que :
P305j : production standard à 305j ;
PPL : rendement laitier par lactation ;
DDL : durée de lactation ;
PC : production journalière au mois x, y et z ; b0, b1,
b2, b3 : constantes de régression.
PARTIE II
RES UL TA TS
ET
DISCUSSION
CHAPITRE III
DI VERSITE DES
S YS TEMES
D'ELEVAGE BOVIN
DANS LA REGION
SEMI ARIDE
PARTIE II : RESULTATS ET DISCUSSION
Chapitre III : Diversité des systèmes
d'élevages bovin dans la région semi aride
Afin d'analyser la diversité des systèmes
d'élevage bovin, nous avons au préalable
caractérisé la situation agricole globale au niveau
régional puis mis en évidence les différents
éléments structurels et organisationnels de l'exploitation
agricole, dont le troupeau bovin constitue une activité parmi
d'autres.
3.1. L'agriculture et l'élevage bovin dans la
région semi aride de Sétif 3.1.1. Analyse descriptive
En se basant sur des représentations cartographiques,
cette partie d'étude consiste à repérer les
différentes caractéristiques agricoles de la région de
Sétif. Ceci concerne les statistiques agricoles officielles obtenues
à partir d'une enquête chez les différents organismes
agricoles et d'hydraulique de la wilaya de Sétif pour la compagne
agricole 2003/2004.
3.1.1.1. Potentiel foncier et irrigation 3.1.1.1.1.
Répartition des terres agricoles
En 2004, la superficie agricole utile (SAU) de la wilaya est
estimée à plus de 360 000 Ha. Cela représente 55% de sa
superficie totale (650 000Ha). La répartition de la SAU par commune et
par isohyète pluviométrique fait ressortir trois régions
(carte 3.1): - Région du Centre et Sud Est occupe la majorité de
la SAU régionale et chaque commune dispose de plus de 8 000 ha,
représentant ainsi en moyenne 80% des superficies totales des communes.
- Les communes limitrophes de la première région occupent chacune
de 4000 à 8000ha équivalentes à 66% des surfaces totales.
- et la zone de montagne disposant moins de SAU dont la superficie ne
dépasse pas 4000ha par commune et représente 48% des superficies
communales.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif9.png)
Schéma 3.1 : Répartition à
l'échelle communale de la surface agricole utile dans la wilaya de
Sétif
3.1.1.1.2. Irrigation
D'après la carte 2, les superficies irriguées
par commune diminuent du Sud vers le Nord. Cette baisse a un rapport inverse
avec le gradient d'aridité. Dans les communes de Sud recevant moins de
350 mm de pluies par an, les superficies irriguées dépassent en
moyenne les 500ha par commune, soit 7% de la SAU des communes. Par contre, les
superficies irriguées dans les communes les plus arrosées sont
moins importantes, 200 à 500ha, soit 5% de la SAU et d'avantage plus
faible en montagne, moins de 200ha par commune, équivalent à 2%
de la SAU.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif10.png)
Schéma 3.2 : Répartition communale des
surfaces irriguées dans la wilaya de Sétif
3.1.1.2. Spéculations Culturales
En plus de la céréaliculture (principale
activité culturale de la région), des superficies sont
consacrées à d'autres spéculations, principalement les
cultures maraîchères et les fourrages.
3.1.1.2.1 Céréaliculture
La wilaya de Sétif est considérée comme
une région de céréaliculture par excellence. Cette
spéculation occupe plus de 40% de la SAU totale. Les superficies
importantes consacrées à la céréaliculture sont
situées dans la région du Centre (300 à 450 mm) ; chaque
commune dispose d'une sole de plus de 4 000ha, soit 51% de la SAU communale
(Carte 3.3). Les communes recevant plus de 450 mm et celles recevant moins de
300 mm de précipitations disposent chacune de superficies moyennes de 2
000 à 4 000Ha de céréales occupant en moyenne 43% de leur
SAU. En montagne, la réduction de la SAU et les reliefs
accidentés ne favorise pas l'extension de cette spéculation,
d'où des superficies cultivées en céréales
inférieures à 2 000ha par commune, soit 28% de la SAU.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif11.png)
Schéma 3.3 : Répartition communale des
surfaces céréalières dans la wilaya de
Sétif
3.1.1.2.2. Cultures maraîchères
La carte 3.4 montre que le maraîchage est très
répondu en régions recevant moins de 400mm de
précipitations. Ce type de culture exigeant de l'irrigation mobilise des
ressources d'eau souterraines largement répondues dans cette
région, et exploitées par des forages et des puits.
Deux groupes de communes peuvent être rencontrées
dans cette zone. Celles exploitant plus de 300Ha de SAU en maraîchage par
commune, soit 4% des SAU communales et 64% des superficies irriguées.
D'autres communes réservent de 150 à 300Ha pour les cultures
maraîchères, qui occupent 3% de la SAU en moyenne et 50% des
surfaces irriguées. La région du Nord et de montagnes du Sud est
caractérisée par la réduction des surfaces
réservées aux cultures maraîchères (moins de 100Ha
par commune, soit 1,2% des SAU communales), l'aspect accident des reliefs et
les difficultés du climat la limitent.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif12.png)
Schéma 3.4 : Répartition communale des
surfaces maraîchères dans la wilaya de Sétif 3.1.1.2.3.
Cultures fourragères
Les superficies consacrées aux cultures
fourragères sont plus importantes en régions recevant moins de
400mm (carte 3.5). Dans cette région, les communes de l'Est disposent
chacune plus de 600 ha de cultures fourragères, correspondant à
9% de la SAU communale, conduite pour la majorité en irrigué,
soit 31% des surfaces irriguées (Carte 3.6) ; en revanche, les communes
de l'Ouest cultivent moins de fourrage, les superficies communales
affectées varient de 200 à 600ha, soit 5,5% de la SAU, dont une
partie conduite en irriguée (22% des superficies irriguées). Il
est à noter que dans la région Sud Ouest, la présence des
cours d'eaux permanents et temporaires permet le développement des
ressources naturelles de fourrage, et se traduit par la réduction des
superficies des fourrages cultivés.
Au Nord, de faibles superficies sont consacrées aux
fourrages (1,7% de la SAU communale) pour plusieurs raisons. L'aspect
accidenté du relief, la concurrence entre spéculations
culturales, la présence de prairies naturelles et des
parcours forestiers et la faible charge animale peut expliquer cette
situation.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif13.png)
Schéma 3.5 : Répartition à
l'échelle communale des surfaces fourragères dans la wilaya de
Sétif
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif14.png)
Schéma 3.6 : Répartition à
l'échelle communale des surfaces fourragères irriguées
dans la wilaya de Sétif
3.1.1.2.4. Prairie naturelle
Les prairies sont présentes dans toute la frange Nord
de la wilaya et principalement aux bords des cours d'eau permanents (Oued
Bousselem à l'Ouest et Oued Dhamcha à l'Est). L'analyse des
cartes 3.5 et 3.8 montre que l'équilibre du bilan fourrager favorise la
réduction des superficies consacrées aux fourrages
cultivés en présence des prairies naturelles. Ainsi, dans le cas
d'existence des ressources naturelles de fourrage (région du nord) les
éleveurs ont tendance à réduire les superficies
cultivées en fourrage bien qu'il existe une forte charge animale.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif15.png)
Schéma 3.7 : Répartition à
l'échelle communale des espaces prairials dans la wilaya de Sétif
3.1.1.3. Production animale
3.1.1.3.1. Elevage bovin
La région de Sétif compte plus de 110 000
têtes de bovins ce qui représente 10% du cheptel national. En
effet, 60% du cheptel est composé de vaches dont 20% issues de
l'importation (vaches sélectionnées pour la production
laitière). Selon la carte 3.8, il ressort que le bovin est
localisé en majorité dans les communes recevant entre 250 et
500mm de précipitations. Ces communes disposent chacune de plus de 3000
têtes. Cette répartition est en relation directe avec les
disponibilités en ressources alimentaires. La présence des
ressources naturelles ou les possibilités de pratiquer des cultures
fourragères en intensif permet l'expansion de ce type
d'élevage.
En outre, le système de production bovin change selon
la région. Au Sud-Est (zone de dépression) le bovin est conduit
en intensif, utilise des races importées sélectionnées
pour le lait couplées à un système fourrager basé
sur les cultures fourragères conduites en irrigué (carte 3.9). Au
Centre, un système associant bovin et céréaliculture est
dominant avec l'utilisation des races laitières, croisées ou
locales, alors que le système pastoral basée sur l'utilisation
des races locales ou croisées est le plus répondu dans la
région de montagne du Nord.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif16.png)
Schéma 3.8 : Répartition à
l'échelle communale des effectifs bovins dans la wilaya de
Sétif
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif17.png)
Schéma 3.9: Répartition à
l'échelle communale des vaches laitières
importées
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif18.png)
Chapitre III : Diversité des systèmes
d'élevage bovin dans la région semi aride
3.1.1.3.2. Elevage ovin
Traditionnellement connu par l'élevage ovin, la
région de Sétif compte plus 450 000 têtes,
représentant l'équivalent de 3% de l'effectif national. Ce type
d'élevage est fortement lié à la
céréaliculture. Généralement, l'ovin est
concentré en région recevant moins de 400mm de
précipitations et principalement au Centre et au Sud-est de la wilaya;
chaque commune dispose d'un cheptel de plus de 10 000 têtes. Cependant,
sa forte dépendance des cultures céréalières
explique sa faible concentration dans la région de montagne.
Les systèmes d'alimentation des ovins sont en relation
avec les ressources disponibles. En effet, dans les régions de Centre et
du Sud, les troupeaux de mères pâturent les terres laissées
en jachère au printemps et en automne ainsi que les chaumes en
été. La complémentation intervient durant les
périodes de soudures et en cas d'engraissement basée sur la
distribution de foin de jachère fauchée et de grains d'orge ou de
concentré. Au Nord, l'offre fourragère est diversifiée, en
plus de la jachère, les ovins peuvent pâturer dans les prairies
ainsi que dans les parcours forestiers. L'ovin est exploité dans la
majorité des cas en association avec le bovin au Centre et Sud et au
bovin et au caprin dans la région de montagne.
Schéma 3.10 : Répartition à
l'échelle communale des effectifs ovins dans la wilaya de
Sétif
45
3.1.2. Caractères agricoles des
Communes
3.1.2.1. Construction d'une typologie à
l'échelle communale
Pour créer une typologie à l'échelle
locale prenant en compte la diversité des potentialités
agricoles, une analyse multifactorielle a été
réalisée. Les principaux éléments retenus
concernent : les superficies agricoles, l'irrigation, les spéculations
culturales, les cultures fourragères et les cheptels des ruminants pour
chacune des 60 communes de la wilaya.
Les valeurs propres de la première ACP indiquent que
les deux premiers axes factoriels expliquaient 66% de la variance totale
(Tableau 3.1). L'analyse de la figure 3.1 montre que l'ensemble des variables
étudiées est résumé sur le premier axe. Le
deuxième axe regroupe les superficies prairials d'un côté
et l'effectif caprin dans le sens opposés.
La classification hiérarchique a permit d'identifier
deux groupes de 6 et 7 communes chacun, disposant de fortes
potentialités agricoles mais qui se différencient par la
localisation géographique et le niveau d'intensification (Figure 3.2).
Le reste de communes forme encore un bloc homogène.
Tableau 3.1 : Valeurs propres obtenus par l'A
CP1
|
F1
|
F2
|
Valeur propre
|
7,61
|
1,61
|
% variance
|
54,33
|
11,47
|
% cumulé
|
54,33
|
65,80
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif19.png)
-0,5
0,5
-1
0
1
-1 -0,5 0 0,5 1
-- axe F1 (54,33 %) -->
Variables (axes F1 et F2 : 65,80 %)
arb
ecp
pr
fir vi saui
eov
Cr
eb v
lt sau vl
cm
fc
Figure 3.1 : Projection des variables sur l'axe 1 et
2
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif20.png)
-10
10
-2
-4
-6
-8
4
2
8
6
0
-10 -8 -6 -4 -20 2 4 6 8 10
-- axe F1 (54,33 %) -->
Individus (axes F1 et F2 : 65,80 %)
K1 O L 4 L3 K2 O1
K3
C2
E3 FF32F E2
I4 C1 3 M1 2 P D P2
1 D1 S N1N2
I5
C3 I2 I3 I1
4 T1T2 S3 S M2 E1 H2 G4 J3
G2 : Communes de Centre et Nord de fortes
potentialités agricoles
B3
A1
G1 : Communes de Sud de fortes potentialités
agricoles
B2
S1 G1G G3 Q1 Q2
J1 J2
J4 R2R3
R1
B4
B1
Q3
H1
Figure 3.2 : Répartition des communes sur les axes
1 et 2
Après le retrait des communes des deux groupes
identifiés du fichier initial, une deuxième ACP a
été réalisée sur les 47 communes restantes. Les
deux premiers axes expliquaient encore 66% de la variance cumulée
(tableau 3.2). La projection des individus sur les deux premiers axes
factoriels montre l'effet de la localisation géographique sur le
regroupement des communes (Figures 3.3 et 3.4). Quatre groupes ont
été identifié : trois d'entre eux présentant des
potentialités agricoles moyennes et le quatrième regroupe les
communes de montagne à faible potentialités agricoles.
Tableau 3.2 : Valeurs propres obtenus par
l'ACP2
|
F1
|
F2
|
Valeur propre
|
7,27
|
2,01
|
% variance
|
51,95
|
14,32
|
% cumulé
|
51,95
|
66,28
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif21.png)
-0,5
0,5
-1
0
1
-1 -0,5 0 0,5 1
-- axe F1 (51,95 %) -->
Variables (axes F1 et F2 : 66,28 %)
arb
ecp
pr
fir
vi
ebvvl
fc
cm sau
saui
eov lt Cr
Figure 3.3 : Répartition des variables sur l'axe 1
et 2
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif22.png)
D1
1 D2 C3
M3
2 P2 P M E F
I2 I3
I1
E1
-2
-4
-6
4
2faibles potentialités
agricoles
6
0
Communes de Montagne à
Individus (axes F1 et F2 : 66,28 %)
O1
L4
1K23K4 L2 O2
L
1 E3 N2 I4I5 F3 N
C2
C 1
F
Communes de Sud à potentialités
agricoles moyennes
1 1 2 1 S4
J3 J4
J1
M2
H2
S2
S1
G1
A1
Communes du Centre à potentialités
agricoles moyennes
G4 G3
S3
T1 T2
Communes du Nord à potentialités
agricoles moyennes
-6 -4 -2 0 2 4 6
-- axe F1 (51,95 %) -->
Figure 3.4 : Répartition des communes sur les axes
1 et 2
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif23.png)
Schéma 3.11: Répartition des communes en
groupes selon les potentialités agricoles
Tableau 3.3 : Caractéristiques agricoles des
groupes de communes identifiés
|
Sau Ha
|
Saui Ha
|
Pr Ha
|
Fc Ha
|
Fir Ha
|
Cr Ha
|
Cm Ha
|
arb Ha
|
Eov têtes
|
ecp têtes
|
ebv têtes
|
vl têtes
|
Vi têtes
|
Lait 103 l
|
Groupe 1(6
|
11718#177;3889
|
667#177;244
|
0#177;0
|
1078#177;61 0
|
186#177;110
|
3197#177;1 710
|
293#177;251
|
39#177;39
|
19058#177;4595
|
1248#177;547
|
4334#177;1601
|
2831#177;1112
|
952#177;401
|
65 65#177;3671
|
communes)
|
a
|
a
|
a
|
a
|
a
|
ab
|
a
|
a
|
a
|
a
|
a
|
a
|
a
|
a
|
Groupe 2(7
|
9 786#177;3832
|
412#177;255
|
172#177;95
|
297#177;208
|
98#177;132
|
4383#177;2 748
|
200#177;170
|
75#177;54
|
8818#177;4249
|
688#177;347
|
3923#177;9 73
|
2151#177;524
|
423#177;2 74
|
4952#177;142 7
|
communes)
|
ab
|
b
|
b
|
bc
|
bc
|
a
|
ab
|
ab
|
bc
|
bc
|
a
|
b
|
b
|
a
|
Groupe 3(6
|
7608#177;3902
|
554#177;180
|
0#177;0
|
493#177;175
|
145#177;90
|
2785#177;694
|
146#177;49
|
43#177;17
|
7711#177;2537
|
1352#177;638
|
1144#177;567
|
731#177;354
|
218#177;98
|
1803#177;815
|
communes)
|
bc
|
ab
|
a
|
b
|
ab
|
b
|
bc
|
a
|
bc
|
a
|
c
|
d
|
c
|
b
|
Groupe 4(7
|
8632#177;1384
|
413#177;214
|
40#177;60
|
238#177;84
|
31#177;43
|
4350#177;697
|
278#177;83
|
40#177;24
|
10123#177;2973
|
563#177;200
|
2138#177;645
|
1229#177;413
|
112#177;68
|
2504#177;765
|
communes)
|
b
|
b
|
a
|
cd
|
Cd
|
a
|
a
|
a
|
b
|
c
|
b
|
cd
|
cd
|
b
|
Groupe 5(10
|
5384#177;1928
|
187#177;175
|
25#177;20
|
76#177;52
|
10#177;23
|
2500#177;996
|
40#177;35
|
168#177;95
|
6538#177;2256
|
1120#177;292
|
2038#177;768
|
1229#177;465
|
23#177;44
|
1604#177;724
|
communes)
|
c
|
c
|
a
|
de
|
d
|
b
|
cd
|
c
|
c
|
ab
|
b
|
c
|
d
|
b
|
Groupe 6(24
|
2591#177;1167
|
56#177;53
|
10#177;14
|
21#177;37
|
1#177;4
|
740#177;697
|
32#177;29
|
124#177;75
|
2682#177;2094
|
790#177;488
|
472#177;368
|
255#177;211
|
24#177;38
|
472#177;3 73
|
communes)
|
d
|
d
|
a
|
e
|
d
|
c
|
d
|
bc
|
d
|
bc
|
c
|
e
|
d
|
c
|
Sig
|
***
|
***
|
***
|
***
|
***
|
***
|
***
|
***
|
***
|
**
|
***
|
***
|
***
|
***
|
SA U : surfaces agricoles utiles, Saui : surfaces
irriguées, Pr : surfaces prairials, Fc : fourrage cultivé, Fir :
surfaces fourragères irriguées, Cr : surfaces
céréalières, Cm : cultures maraîchères, Arb :
surfaces arboricoles, Eov : effectifs ovins, Ecp : effectifs caprin, Ebv :
effectifs bovins, vl : effectifs vaches laitières, Vi : effectifs des
vaches issues de l'importation, Lait : production laitière. Les lettres
différentes sur la même colonne expriment des différences
significatives
Tableau 3.4 : Contribution des groupes de communes
dans le patrimoine agricole régionale
Groupe (Nbre de communes)
|
ST
|
sau
|
saui
|
pr
|
fc
|
Fir
|
Cr
|
cm
|
arb
|
eov
|
ecp
|
ebv
|
vl
|
vi
|
lt
|
Groupe 1 (6)
|
16%
|
19%
|
25%
|
0%
|
45%
|
37%
|
14%
|
25%
|
4%
|
27%
|
14%
|
24%
|
27%
|
49%
|
29%
|
Groupe 2 (7)
|
15%
|
19%
|
18%
|
61%
|
14%
|
23%
|
22%
|
20%
|
9%
|
15%
|
9%
|
26%
|
24%
|
26%
|
27%
|
Groupe 3 (6)
|
15%
|
13%
|
20%
|
0%
|
20%
|
29%
|
12%
|
12%
|
4%
|
11%
|
15%
|
6%
|
7%
|
11%
|
8%
|
Groupe 4 (7)
|
14%
|
17%
|
18%
|
14%
|
12%
|
7%
|
22%
|
27%
|
5%
|
17%
|
7%
|
14%
|
14%
|
7%
|
14%
|
Groupe 5 (10)
|
16%
|
15%
|
11%
|
13%
|
5%
|
3%
|
18%
|
6%
|
28%
|
15%
|
21%
|
19%
|
19%
|
2%
|
13%
|
Groupe 6 (24)
|
25%
|
17%
|
8%
|
12%
|
4%
|
1%
|
13%
|
11%
|
50%
|
15%
|
35%
|
11%
|
10%
|
5%
|
9%
|
3.1.2.2. Description des zones
identifiées
L'analyse factorielle en composante principale a permit
d'identifier six groupes de communes qui se différencient par la
localisation géographique et le niveau d'intensification agricole. Ces
groupes se répartissent d'une façon homogène du Centre
vers les extrêmes.
3.1.2.2.1. Communes du Sud à forte
potentialités agricoles
Regroupe six communes situées au du Sud- Est de la
wilaya et appartenant à l'étage bioclimatique semi aride
inférieur (moins de 350mm). C'est une région plate (moins de 3%
de pente) sans ressources en eau superficielles mais disposant de fortes
possibilités d'irrigation à partir de la nappe souterraine. Avec
16% de la superficie totale de la wilaya, elle détient 19% de la SAU et
25% de la superficie irriguée de la wilaya.
Sur le plan spéculations culturales, cette
région est diversifiée. Elle détient 14% des superficies
consacrées aux céréales dans la wilaya, qui
représentent 27% de la SAU de ce groupe. Le maraîchage occupe 3%
de la SAU de ces communes, ce qui représente plus de 25% des superficies
consacrées à cette spéculation à l'échelle
wilaya.
Bien qu'elle ne dispose pas de prairies naturelles, cette
région regroupe 45% de la superficie consacrée aux fourrages
cultivés dans la wilaya, qui occupent 10% de sa SAU. En outre, 17% de la
superficie fourragère cultivée dans cette zone est conduite en
irriguée.
Pour l'élevage des ruminants, les communes de ce groupe
disposent de 26 000, 114 000 et 8 000 têtes respectivement de bovin, ovin
et caprin équivalent respectivement à 24, 25 et 14% du cheptel de
la wilaya pour les trois espèces. Ces communes comptent aussi 27% de
l'effectif des vaches laitières et la moitié des vaches
importées sélectionnées pour le lait. Ces
caractéristiques donnent à cette zone la
supériorité en terme de production du lait, qui représente
29% de la production totale de la wilaya.
1.2.2.2. Communes situées au Centre et au Nord
à fortes potentialités agricoles
Regroupe les communes qui se localisent dans les
vallées de Bousselem et Dhamcha (7 communes). Cette zone appartient
à l'étage bioclimatique central (300 à 500 mm) et
détient 19% de la SAU totale de la wilaya, qui représente 65% de
leur superficie totale. Les reliefs varient selon la localisation, de plus de
12% de pente au Nord à moins de 3% au Sud. La
région est caractérisée par la
présence de cours d'eau permanents (Oueds) et par de fortes
potentialités d'eau souterraine, mobilisée pour l'irrigation et
représentant 18% de la superficie irriguée de la wilaya.
Les communes de ce groupe consacrent la moitié de la
SAU pour les cultures céréalières, qui représente
22% de la superficie des céréales de la wilaya. Le
maraîchage occupe en moyenne 2% de la SAU et représente 20% des
surfaces maraîchères totales de la wilaya.
En plus des prairies naturelles dont la zone détient
plus de 60% de la surface prairial de la wilaya, les cultures
fourragères occupe plus de 2000Ha, l'équivalent de 3% de la SAU
du groupe et 14% des superficies consacrées aux fourrages dans la
wilaya.
L'élevage est caractérisé par une plus
forte présence du bovin que de l'ovin et du caprin. En effet, ces
communes détiennent 26, 15 et 9% du cheptel de la wilaya respectivement
en bovin, ovin est caprin. La structure raciale des bovins est dominée
par les types croisés et la race locales, et seule 20% des vaches sont
races améliorées.
3.1.2.2.3. Communes de Sud à potentialités
agricoles moyennes
Il s'agit de la région située en lisière
Sud de la wilaya et recevant moins de 250 mm de précipitations. Le
relief est plat à légèrement accidenté. Ces
communes détiennent 13% de la SAU et 20% des superficies
irriguées de la wilaya et consacrent plus de 37% de leurs SAU pour les
céréales. Les cultures maraîchères et les fourrages
cultivés occupent respectivement 2 et 6% de la SAU. Ce groupe ne dispose
pas de prairies naturelles et le 1/3 des superficies fourragères est
conduit en irrigué. Ces communes disposent d'un cheptel de ruminant
relativement réduit et ne représente respectivement que 6%, 11%
et 15% des effectifs bovins, ovins et caprins de la wilaya.
3.1.2.2.4. Communes de Centre à
potentialités agricoles moyennes
Les communes de ce groupe appartiennent à
l'étage bioclimatique central. C'est une région plate à
moyennement ondulée avec des cours d'eau permanents et temporaires. Ce
groupe s'étend sur une SAU de plus de 60 000Ha dont 3 000Ha sont
conduites en irriguée et représentant respectivement 17 et 18% de
la SAU total et de la SAU irriguée de la wilaya.
L'analyse des données montre que 22 et 27% des
superficies réservée aux céréales et cultures
maraîchères de la wilaya sont détenues par ce groupe. Ces
spéculations occupent respectivement 50 et 4% de la SAU de ce groupe.
En plus des ressources naturelles de fourrage (14% des
superficies prairial de la wilaya), ces communes consacrent 3% de leurs SAU
pour les cultures fourragères dont 13% sont irriguées. Cette
superficie représente 12% des espaces réservés aux
fourrages dans la wilaya.
Les communes de ce groupe comptent plus de 15 000, 70 000 et 4
000 têtes de bovin, ovin et caprin, soit 14, 17 et 7% des effectifs de la
wilaya. Les vaches constituent la majeure partie du cheptel bovin (60%) avec la
dominance des races croisées et locales (90%). L'ovin est largement
répondu dans la région Est (parcours) et le bovin dans la
région Centre et Ouest (région de prairies).
3.1.2.2.5. Communes du Nord à potentialités
agricoles moyennes
A l'exception d'une commune située au Sud, l'ensemble
des communes de ce groupe reçoit plus de 450mm de précipitation
et les reliefs sont fortement accidentés (12 à 25% de pente). Ce
groupe de commune s'étend sur une SAU de 54 000Ha, soit 52% de la SAT du
groupe, qui représente 15% de SAU de la wilaya. L'irrigation touche 3%
de la SAU de ces communes et totalise 11% des surfaces irriguées de la
wilaya.
L'agriculture dans ce groupe est dominée par la
céréaliculture (46% de la SAU) et l'arboriculture (3% de la SAU)
avec 18 et 28% respectivement des superficies consacrées au deux
spéculations à l'échelle de la wilaya.
Le maraîchage est moins pratiqué dans ces
communes, moins de 1 % de la SAU est consacré à ce type de
culture. Ces superficies représentent 6% des surfaces
maraîchères de la wilaya.
Dans ce groupe de commune, les cultures de fourrages sont
exploitée sur 1,5% de la SAU communale et les ressources prairials sont
peu présentes (0,5% de la SAU).
En terme d'effectif des ruminants, cette zone comptent 20 000,
65 000 et 11 000 têtes de bovin, ovin et caprin respectivement,
équivalent à 19, 15 et 21% du cheptel de la wilaya. Les
races bovines exploitées sont en majorité locales
et croisées, alors que celles importées ne dépassent pas
les 3% des femelles présentes.
3.1.2.2.6. Communes de montagne à faibles
potentialités agricoles
Concerne les communes situées dans les hautes montagnes
du Nord (plus de 500mm) et de Sud. Comparé à la moyenne de la
wilaya (56%), la SAU n'occupe que 38% de la surface totale compte tenu de
l'aspect montagneux accidenté de la zone. L'irrigation n'est
pratiquée que sur 2% de la SAU. Ces communes sont à orientation
arboricole, ses vergers occupent plus de 50% des surfaces arboricoles de la
wilaya, mais ne détiennent que 13, 11, et 1% des surfaces de la wilaya
en céréales, maraîchage et cultures fourragères.
La répartition des terres montre toujours la dominance
de la céréaliculture, qui occupe 30% de la SAU, alors que
l'arboriculture ne détient que 5% de la SAU. Le maraîchage et les
cultures fourragères occupent chacun moins de 1% de la SAU.
Les effectifs détenus par les communes de ce groupe
représentent l'équivalent de 11%, 15% et 35% des cheptels bovin,
ovin et caprin de la wilaya. Ceci montre l'effet du milieu sur la
répartition des effectifs ruminants. En effet, les montagnes favorisent
le développement de l'élevage caprin qui valorise mieux l'espace
rural dans le cadre d'un système sylvo-pastoral.
3.2. Organisation de l'exploitation agricole et place de
l'atelier bovin
Les éléments structurels proposés pour
étudier l'organisation de l'exploitation agricole se résument en
quatre ensembles : le potentiel foncier et l'irrigation, les bâtiments et
la force de travail, les spéculations culturales et les effectifs des
ruminants.
3.2.1. Description des données
générales
L'analyse descriptive (moyenne, ecartype, minimum et maximum) et
la matrice de corrélation entre les variables étudiées
sont résumées dans les tableaux 3.5 et 3.6.
Tableau 3.5 : Caractères
généraux de l'exploitation agricole
Variables
|
Min Moyenne#177;Ecartype Max
|
SAU
|
0 24,41#177;28,88
|
120
|
SA UI
|
0 4,18#177;4,72
|
20
|
CER
|
0 11,72#177;15,58
|
80
|
MAR
|
0 1,35#177;1,90
|
7
|
CF
|
0 4,1 6#177;4,32
|
20
|
PR
|
0 1,03#177;1,96
|
10
|
BT
|
0 1,0 7#177;0,33
|
2
|
UTH
|
0,5 4,08#177;3,57
|
15
|
BV
|
2 17,91#177;13,47
|
65
|
OV
|
0 34,96#177;44,15
|
180
|
CP
|
0 1,96#177;4,61
|
21
|
VL
|
1 8,70#177;6,60
|
35
|
SA U : Surfaces agricoles utiles, SA UI : surfaces
irriguées, CER : surfaces cultivées en céréales,
MAR : surfaces consacrées au maraîchage, CF : surfaces
cultivées en fourrages, PR : surfaces prairials, BT : nombre de
batiment, UTH : unité de travail humaine, B V : effectifs des bovins, OV
: effectifs des ovins, CP : effectifs des caprins, VL : nombre de vaches
laitières.
Tableau 3.6 : Corrélation entre variables
étudiées
1
|
SA U
|
SA UI
|
CER
|
MAR
|
CF
|
PR
|
BT
|
UTH
|
B V
|
OV
|
CP VL
|
SAU
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SAUI
|
0,586
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CER
|
0,915
|
0,420
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MAR
|
0,437
|
0,748
|
0,328
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
CF
|
0,787
|
0,683
|
0,578
|
0,393
|
1
|
|
|
|
|
|
|
PR
|
0,248
|
0,111
|
0,183
|
-0,063
|
0,316
|
1
|
|
|
|
|
|
BT
|
0,155
|
0,230
|
0,078
|
0,303
|
0,181
|
-0,003
|
1
|
|
|
|
|
UTH
|
0,756
|
0,694
|
0,567
|
0,4 73
|
0,810
|
0,124
|
0,354
|
1
|
|
|
|
B V
|
0,610
|
0,609
|
0,418
|
0,575
|
0,681
|
0,167
|
0,541
|
0,766
|
1
|
|
|
OV
|
0,444
|
0,413
|
0,263
|
0,315
|
0,430
|
-0,060
|
0,219
|
0,579
|
0,596
|
1
|
|
CP
|
0,287
|
0,112
|
0,209
|
0,103
|
0,189
|
-0,017
|
0,105
|
0,355
|
0,215
|
0,554
|
1
|
VL
|
0,524
|
0,580
|
0,325
|
0,532
|
0,593
|
0,147
|
0,514
|
0,686
|
0,938
|
0,555
|
0,154
|
SA U : Surfaces agricoles utiles, SA UI : surfaces
irriguées, CER : surfaces cultivées en céréales,
MAR : surfaces consacrées au maraîchage, CF : surfaces
cultivées en fourrages, PR : surfaces prairials, BT : nombre de
batiment, UTH : unité de travail humaine, B V : effectifs des bovins, OV
: effectifs des ovins, CP : effectifs des caprins, VL : nombre de vaches
laitières. En gras, valeurs significatives au seuil
alpha=0,05.
3.2.1.1. Superficie Agricole Utile et
irrigation
L'exploitation agricole ayant des bovins dans la région
semi aride dispose d'une superficie agricole utile moyenne de 24,41#177;28,88Ha
dont 4,18#177;4,72Ha sont conduites en irriguée, ce qui
représente 17% de la SAU. L'analyse du tableau 3.7 montre que 7% de
l'échantillon enquêté ne possède pas de terre et 41%
des fermes exploitent moins de 10Ha de SAU. Les grandes exploitations (>50
Ha) sont peu nombreuses et ne totalisent que 13% de l'échantillon. Sur
le plan géographique, la taille de l'exploitation est plus importante au
Sud (33Ha en moyenne), qu'au Centre et au Nord (23 et 27 Ha respectivement).
En ce qui concerne l'irrigation des terres, 74% des
agriculteurs irriguent une partie de leurs terres, alors que 26% ne
développant pas de cultures en irriguée. Pour ceux qui pratiquent
l'irrigation, la part irriguée représente moins de 50% des terres
en possession chez 78% des unités dont 56% pratiquent l'irrigation sur
moins de 25% des terres. La part de la superficie irriguée diminue avec
l'augmentation de la SAU. En fonction du gradient de l'aridité, les
agriculteurs irriguent 2,75Ha de terre au Nord, 4 Ha au Centre et 6,3 Ha au
Sud, équivalent à 11% de la SAU dans les exploitations du Nord,
25% dans les unités du Centre et 40% dans les fermes du Sud.
Tableau 3.7 : Répartition des exploitation par
classe de SA U et superficie irriguée
Classe de taille %age Classe de superficie %age Part de la
SA U
en Ha (Nombre) d'unités irriguée en Ha
(nombre) d'unités irriguée
Sans terre ---- (3) 7% ---- ----
Avec terre
|
<= 10 (19) 41% Sans irrigation (11) 26% 38%
11-30 (12) 26% <=5 (18) 42% 20%
31-50 (6) 13% 6-10 (10) 23% 19%
> 50 (6) 13% > 10 (4) 9% 12%
Total avec terre (43) 93% Total avec irrigation (32)
74%
|
3.2.1.2. Matériels agricoles et main
d'oeuvre
La taille de la SAU est en rapport avec la
disponibilité en matériel agricole. En effet, ce dernier est
absent ou peu présent chez les exploitations sans terre ou disposant de
moins de 10Ha de SAU. Ces exploitations font recours à la location du
matériel pour la réalisation de l'ensemble des tâches
agricoles. Néanmoins, dès que la taille de l'exploitation
augmente celle- ci dispose de plus de matériels. En
général, les petites exploitations détiennent du
matériel de traction, de labour et d'irrigation, par contre le
matériel de moisson battage n'est présent que dans quelques
exploitations de grande taille (plus de 50Ha de SAU).
L'enquête a révélée que dans 60%
des exploitations la traite se fait manuellement par un ou plusieurs ouvriers
selon la taille du troupeau. Ces exploitations disposent en majorité
d'un troupeau laitier de moins de 10 vaches. Dans les troupeaux plus grands la
présence d'un chariot trayeur est observée.
En ce qui concerne la main d'oeuvre, deux types peuvent
être distinguées. La main d'oeuvre familiale dominante dans les
petites exploitations et la main d'oeuvre salariée, en majorité
saisonnière en périodes de pointe des travaux (semis, plantation,
moisson et récolte) est mobilisée dans les exploitations plus
grandes. En effet, selon la tableau 3.6, la force de travail est fortement
corrélée à la SAU, à la superficie irriguée,
aux cultures maraîchères, aux cultures fourragères et aux
effectifs de bovins et de vaches laitières.
3.2.1.3. Bâtiments d'élevage
Toutes les exploitations enquêtées disposent de
bâtiments ou d'un espace pour leurs animaux. Leurs natures et leurs
surfaces diffèrent d'une exploitation à une autre selon la taille
du troupeau, la diversité animale et la proximité du lieu
d'habitation. En effet, les ex-lieux d'habitation (après
déménagement), les garages des maisons, des constructions en
béton isolées et des bâtiments traditionnels sont les
principales formes de bâtiments rencontrés dans la
région.
3.2.1.4. Ressources en eaux
Trois sources essentielles d'eau sont utilisées. Selon
sa localisation, l'exploitation agricole exploite l'eau superficielle provenant
des barrages (4% des exploitations), des retenues collinaires (11%) et des
oueds (22%) ou mobilise des ressources souterraines par la réalisation
des puits (26%) et des forages (26%). Les forages sont largement
répondus dans les exploitations du Sud et le nombre et débit par
exploitation est fonction de la superficie irriguée.
3.2.1.5. Spéculations agricoles
2.1.5.1. Cultures mises en place
Les hautes plaines semi aride sont considérées
comme une région céréalière par excellence. En
effet, ce caractère n'empêche pas la pratique d'autres
spéculations culturales et principalement si les possibilités
d'irrigation existent.
Tableau 3.8 : Part des cultures mise en place dans
l'assolement des exploitations.
Part des Céréales %age Part de maraîchage
%age Part des cultures fourragères %age
dans l'assolement d'unités dans l'assolement
d'unités dans l'assolement
0% (14) 33% 0% (21) 49% 0% (8) 17%
<=50% (15) 35% <=10% (12) 28% <=25% (19) 41%
50-75% (8) 19% 10-20% (8) 19% 25-50% (10) 22%
>75% (6) 14% >20% (2) 5% >50% (6) 13%
a) Céréales
La superficie moyenne consacrée aux
céréales est de 12ha et représente 50% de la SAU.
L'enquête a révélée qu'un tiers des exploitations
pratiquant de l'élevage bovin ne cultive pas de céréales
(tableau 3.8). Ce sont celles disposant de surfaces agricoles réduites.
Cependant, plus de 50% des exploitations enquêtées consacrent
moins de 20ha pour les céréales. En situation semi aride, les
céréales sont plus ou moins répondues en système de
production, elles sont absentes dans un tiers des exploitations et occupent
moins de 50% de la SAU dans 35% des exploitations et plus de 75% de SAU dans
14% des exploitations. Aussi, cette spéculation est très
corrélée à la SAU (r2 =0,92) et les
exploitations plus céréalières sont celles
possédant des superficies étendues.
b) Cultures maraîchères
Les cultures maraîchères ne sont pas
pratiquées dans la moitié des exploitations
enquêtées. Ce type de culture caractérise une partie des
exploitations disposant de plus de 10Ha de SAU. L'analyse de corrélation
a montrée que le maraîchage est en relation avec la SAU
irriguée (r2=0,75) et la disponibilité en main
d'oeuvre (r2=0,47).
Les superficies cultivées en maraîchage varient
fortement, elles occupent moins de 2,5Ha dans 30% des cas et plus de 5Ha
dans 5% d'unités. Par rapport à la SAU des exploitations, 28%
d'entre elles consacrent moins de 10% de leur SAU pour ce type de
culture contre 5% d'unités réservant plus de 20% de SAU aux
cultures maraîchères.
c) Cultures fourragères
Parmi les unités disposant des terres, 17% ne
pratiquent pas de cultures fourragères. Ce sont
généralement les exploitations disposant d'une SAU réduite
où celles consacrant plus de 90% de la SAU pour la
céréaliculture. La culture fourragère est très
corrélé aux effectifs de bovins (r2= 0,68) et de
vaches (r2= 0,59). Les exploitations cultivant plus de 5Ha en
fourrage (26% des exploitations avec terre) disposent d'un effectif bovin de
plus de 20 têtes. En outre, le fourrage cultivé est largement
répondu dans la région du Sud, favorisé par les surfaces
agricoles importantes, la présence d'eau souterraine pour l'irrigation
et la densité importante des ruminants. L'enquête a
révélé que parmi les sept exploitations cultivant plus de
10Ha de fourrage quatre d'entre elles sont situées au Sud, deux au
Centre et une seule dans la région du Nord. En assolement, la part de la
SAU réservée aux fourrages représente moins de 50% des
surfaces dans 86% des exploitations et moins de 25% de la SAU dans 44% des
unités et seules 13% des fermes consacrent plus de 50% de leur SAU pour
les cultures fourragères.
d) Ressources naturelles de fourrages
(Prairies)
La prairie naturelle contribue dans l'alimentation des
troupeaux dans un tiers des exploitations. Sur le plan géographique, les
exploitations du Centre détiennent plus de superficies prairials en
raison des reliefs plats et de la présence des cours d'eau permanents.
En effet, la prairie occupe en moyenne 4,25Ha dans les exploitations disposant
de prairies au Centre comparativement aux exploitations du Nord (2,7Ha) et
à celles du Sud (2,8Ha).
3.2.1.5.2. Diversité animale
Les éleveurs exploitent une ou plusieurs espèces
de ruminants selon les possibilités qu'offre les ressources alimentaires
et les pratiques à l'échelle locale. En effet, 22% des
unités exploitent les trois espèces (bovin, ovin et caprin), 43%
n'ont que des bovins et des ovins, alors que le bovin est exploité seul
dans 35% des exploitations.
Le troupeau bovin est composé en moyenne de 18
têtes dont 9 vaches laitières. Selon le tableau 3.9, 37% des
exploitations possèdent un effectif de moins de 10 têtes de bovin,
alors que 20% exploitent des troupeaux bovin de taille relativement
importante (>30 têtes).
L'élevage ovin est pratiqué par 65% des
unités et 55% d'entre elles exploitent moins de 100 têtes. Le
caprin est rarement élevé et s'il existe, sa taille est
réduite, moins de 10 têtes associées aux ovins. La taille
des troupeaux bovins et ovins dans la partie Sud est respectivement de 20 et 50
têtes, plus importante que dans les troupeaux du Centre et du Nord, qui
détiennent 17 et 30 têtes. Le caprin est plus répondu aux
exploitations du Nord et ses effectifs avoisinent 5 têtes en moyenne.
Tableau 3.9 : répartition des exploitations
par classes des ruminants
Classe Bovin têtes (Nbre)
|
%age des unités
|
Classe Ovin (Nbre)
|
%age des unités
|
Classe Caprin (Nbre)
|
%age des unités
|
<=10 (17)
|
37%
|
Sans (16)
|
35%
|
Sans (36)
|
78%
|
11-20 (13)
|
28%
|
<=50 (19)
|
41%
|
<=5 (4)
|
9%
|
21-30 (7)
|
15%
|
51-100 (6)
|
13%
|
6-10 (3)
|
7%
|
>30 (9)
|
20%
|
>100 (5)
|
11%
|
>10 (3)
|
7%
|
3.2.2. Typologie des exploitations agricoles
Sur l'ensemble des 46 exploitations enquêtées,
l'analyse en composante principale montre que les deux premiers axes expliquent
62% de l'information (Tableau 3.10). A l'exception des variables
bâtiments, caprin et prairie, toutes les autres se concentrent sur le
premier axe (figure 3.5). La classification hiérarchique a permis
d'isoler un premier groupe de 13 exploitations, qui se discriminent clairement
(figue 3.6). Les autres individus forment un amas compact au sein duquel il
était difficile de distinguer d'autres groupes. Il a été
judicieux dans ce cas de refaire l'analyse en retirant les individus du premier
groupe identifié.
Tableau 3.10 : valeurs propre obtenus à partir
de l'A CP1
|
F1
|
F2
|
Valeur propre
|
5,95
|
1,48
|
% variance
|
49,60
|
12,36
|
% cumulé
|
49,60
|
61,96
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif24.png)
0,5
0
-0,5
Variables (axes F1 et F2 : 61,96 %)
|
|
BT
CP
|
VL
OV B MAR
SA
|
|
PR
|
|
UT
CF CER
|
-1 -0,5 0 0,5 1
-- axe F1 (49,60 %) -->
1
SAU
-1
V
UI H
Figure 3.5 : Répartition des variables sur les
axes 1 et 2
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif25.png)
-2
-4
-6
-8
4
2
0
8
6
-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8
-- axe F1 (49, 60 %) -->
Individus (axes F1 et F2 : 61,96 %)
9 N C S
N1
N8
2 S2 S S3 6S7 C20C21
C16
0 N
2 N1
1 C8
9
C19 C18
S4 C5
11 C12 N3
S5
C10
C3
Grandes exploitations diversifiées
C17
N4
N5
N1 S1 S9 S13
C15
N2
C6
0 C14
S12
S11
C13
Figure 3.6 : Représentation graphique des
exploitations du premier groupe
La deuxième ACP concerne les 33 exploitations
restantes. Les résultats montrent que l'essentiel de l'information est
porté par les trois premiers axes (64%). La répartition des
variables montre que la taille et les spéculations ont des effets sur la
discrimination des exploitations sur les deux premiers axes (figure 3.7).
La classification hiérarchique fait ressortir trois
autres groupes d'exploitations (figure 3.8). Le groupe 2 représente les
exploitations de taille moyenne pratiquant plusieurs spéculations
culturales et une diversité d'espèces animales
élevées. Le troisième regroupe les exploitations ne
cultivant que des céréales avec un ou plusieurs ateliers
d'élevage. En fin, le dernier groupe
renferme les exploitations de taille réduite ou pratiquant
l'élevage en hors sol, qui constitue l'unique activité.
Tableau 3.11 : Valeurs propre obtenus à partir
de l'ACP2
|
F1
|
F2
|
F3
|
Valeur propre
|
4,12
|
1,97
|
1,65
|
% variance
|
34,31
|
16,40
|
13,77
|
% cumulé
|
34,31
|
50,71
|
64,48
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif26.png)
-0,5
0,5
-1
0
1
-1-0,50 0,5 1
-- axe F1 (34,31 %) -->
Variables (axes F1 et F2 : 50,71 %)
CP
BT
OV
CER
PR
MAR
SAU
SAUI
CF
VL BV
UTH
Figure 3.7 : Répartition des variables sur les
axes 1 et 2
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif27.png)
-2
-4
-6
4
2 Petites exploitations
6
0
-6 -4-20 2 4 6
-- axe F1 (34,31 %) -->
élevage exclusif
Individus (axes F1 et F2 : 50,71 %)
C22 C19 C20
C9
C16 C5
9 N10
N7 C4 S8 C1C2 S2 S6
S C8 S4
C7 C21
N8
N6
C11
S1
Exploitations de taille moyenne céréale
élevage
Exploitations de taille moyenne
diversifiées
C10
N11 C3
2
C18
S3
S5
N4N5
Figure 3.8 : Représentation graphique des groupes
identifiés
Exploitation agricole
Grandes exploitations diversifiées (60#177;31
Ha)
Exploitations de taille moyenne diversifiées
(14#177;7 Ha)
Exploitations de taille moyenne Céréale
élevage (28#177;6 Ha)
Petites exploitations élevage exclusif
(2,4#177;2,2 Ha)
|
Grandes exploitations orientées
céréale
Grandes exploitations orientées
Bovin
Grandes exploitations orientées Bovin
Ovin
Exploitations de taille moyenne orientées
Céréale Bovin
Exploitations de taille moyenne associant le bovin
aux cultures irriguées
Exploitations de taille moyenne orientées
Bovin Ovin
Troupeau bovin de taille moyenne et culture
fourragère
Petit troupeau conduit sur prairie ou en hors
sol
Figure 3.9 : Typologie des exploitations agricoles dans
la région semi aride de Sétif
Tableau 3.12 : Caractéristiques
générales des groupes identifiés
Groupe
|
Orientation
|
Nombre d'exploitations
|
SA U Ha
|
SA UI Ha
|
Céréale Ha
|
C. maraîchères
|
C. fourragères
|
Prairie Ha
|
Bovin Tête
|
V. laitière
|
Ovin Tête
|
Caprin Tête
|
Grandes
exploitations diversifiées
|
Céréale
|
6
|
80,8#177;29,8
|
12,3#177;5,2
|
40#177;22,6
|
4,0#177;2,6
|
11,2#177;5,1
|
2,0#177;2,2
|
31#177;7
|
13#177;2
|
58#177;45
|
3#177;5
|
Bovin
|
4
|
36,0#177;19,9
|
7,1#177;2,7
|
14,3#177;5,0
|
3,1#177;1,30
|
6,0#177;3,6
|
0,8#177;1,5
|
43#177;17
|
21#177;11
|
63#177;39
|
3#177;4
|
Bovin Ovin
|
3
|
49,3#177;18,3
|
4,0#177;3,5
|
19,7#177;5,0
|
1,0#177;1,7
|
7,0#177;4,0
|
0,0#177;0,0
|
26#177;8
|
11#177;7
|
132#177;60
|
15#177;6
|
Groupe 1
|
13
|
59,8#177;31
|
8,8#177;5,3
|
27,4#177;19,4
|
3,0#177;2,3
|
8,6#177;4,8
|
1,2#177;1,8
|
34#177;12
|
15#177;7
|
76#177;53
|
6#177;7
|
Exploitations de taille moyenne diversifiées
|
Céréale Bovin
|
2
|
28,5#177;2,1
|
5,0#177;0,0
|
13,5#177;2,1
|
3,0#177;1,4
|
8,0#177;4,2
|
3,0#177;0,0
|
29#177;7
|
13#177;4
|
23#177;11
|
1#177;1,4
|
Bovin avec superficie irriguée importante
|
9
|
12,0#177;4,6
|
5,4#177;3,6
|
5,3#177;4,8
|
1,7#177;1,4
|
3,7#177;2,2
|
0,8#177;1,7
|
13#177;3
|
8#177;3
|
1 4#177;22
|
0#177;0
|
Bovin Ovin
|
3
|
10,3#177;4,5
|
2,2#177;0,3
|
1,7#177;2,9
|
0,0#177;0,0
|
3,9#177;1,3
|
5,0#177;4,4
|
24#177;7
|
12#177;7
|
53#177;6
|
0#177;0
|
Groupe 2
|
14
|
14,0#177;7,4
|
4,7#177;3,1
|
5,7#177;5,4
|
1,5#177;1,5
|
4,3#177;2,6
|
2,0#177;2,8
|
17#177;8
|
9#177;5
|
24#177;24
|
0,1#177;0,5
|
Exploitations de taille moyenne monoculture
élevage
|
Céréale élevage
|
4
|
28,5#177;6,0
|
0,5#177;1
|
22,5#177;5,0
|
0,0#177;0,0
|
0,7#177;0,9
|
0,3#177;0,5
|
8#177;4
|
5#177;2
|
22#177;33
|
0#177;0
|
Groupe 3
|
4
|
28,5#177;6,0
|
0,5#177;1
|
22,5#177;5,0
|
0,0#177;0,0
|
0,7#177;0,9
|
0,3#177;0,5
|
8#177;4
|
5#177;2
|
22#177;33
|
0#177;0
|
Petites exploitations élevage exclusif
|
Bovin de taille moyenne et culture fourragère
|
8
|
3,2#177;2,1
|
1,3#177;1,2
|
1,0#177;1,8
|
0,2#177;0,4
|
1,9#177;1,7
|
0,0#177;0,0
|
10#177;4
|
5#177;2
|
22#177;38
|
1#177;4
|
Bovin sur prairie ou hors sol
|
7
|
1,5#177;2,1
|
0,0#177;0,0
|
0,7#177;1,9
|
0,0#177;0,0
|
0,1 4#177;0,4
|
0,5#177;0,7
|
5#177;4
|
2#177;1
|
4#177;6
|
0#177;0
|
Groupe 4
|
15
|
2,4#177;2,2
|
0,7#177;1,1
|
0,9#177;1,8
|
0,1#177;0,3
|
1,1#177;1,3
|
0,2#177;0,5
|
8#177;5
|
4#177;2
|
13#177;29
|
1#177;3
|
Ensemble
|
|
46
|
24,4#177;28,9
|
4,2#177;4,7
|
11,7#177;15,6
|
1,4#177;1,9
|
4,2#177;4,3
|
1,1#177;2,0
|
1 8#177;1 3
|
9#177;7
|
35#177;44
|
2#177;5
|
3.2.3. Types des exploitations identifiées Groupe
1 : Grandes exploitations diversifiées
Composé de 13 unités soit 28% du total. Ces
exploitations se répartissent sur le Nord, le Centre et le Sud de la
région. Se sont de grandes exploitations (60#177;31 Ha) pratiquant
plusieurs cultures. La céréaliculture pour la consommation
humaine est associée à d'autres spéculations
(maraîchage et cultures fourragères) dont une part est conduite en
irriguée. L'atelier animal est caractérisé par la
présence combinée de l'ovin et du bovin dont la taille respective
est de 76 et 34 têtes. Dans quelques exploitations on observe la
présence du caprin. Selon la spéculation dominante nous
distinguons trois orientations :
a) Grandes exploitations orientées
céréaliculture (Figure 3.10)
Six exploitations (Une exploitation du Nord, deux de Centre et
trois de Sud) forment ce groupe. Se sont des exploitations possédant une
superficie de 80 Ha de SAU en moyenne dont 15% est conduite en irriguée.
La spéculation dominante est la céréaliculture qui occupe
50% de l'assolement (Figure 3.10). Ces exploitations consacrent aussi une
partie de la SAU (5%) pour les cultures maraîchères. Les
espèces cultivées varient selon la région. Au Nord la
pomme de terre domine alors qu'au Centre et Sud les agriculteurs cultivent
plusieurs espèces légumières.
Les cultures fourragères sont présentes dans
toutes les exploitations et occupent 14% de la SAU. Leur superficie est en
relation avec la taille des troupeaux bovins ainsi que la présence des
ressources pastorales naturelles tel que la prairie. Ces exploitations
mobilisent 0,11 UTH par Ha et disposent d'étables construites en dur.
L'effectif des bovins et des ovins est respectivement de 31 et
58 têtes. Les femelles laitières représentent 43% de
l'ensemble des bovins et la charge bovine par superficie fourragère
principale représente 0,6 Ha/UGB bovin, équivalent à 1Ha
par UGB vache laitière.
Chapitre III : Diversité des systèmes
d'élevage bovin dans la région semi aride
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif28.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Orientation Céréale
0.60
0.40
0.20
0 .00
SA UI/SA U
PN/SAU
CER/SAU
CF/SAU
MAR/SAU
Figure 3.10 : Caractéristiques agricoles des
grandes exploitations diversifiées orientées
`'Céréale»
b) Grandes exploitations orientées Bovin
(Figure 3.11)
Regroupe quatre exploitations situées au Centre et au
Nord disposant de 36Ha de SAU dont 20% en irriguée. Les superficies
cultivées en céréaliculture dépassent 40% de la
SAU. Toutes les exploitations pratiquent le maraîchage, qui occupe 10% de
la sole.
La présence de grands troupeaux se traduit par la
culture d'espèces fourragères, dont une partie en
irriguée. La superficie consacrée aux fourrages représente
20% de la SAU et celle-ci augmente avec la taille du troupeau bovin. Ce type
d'exploitations ne dispose pas de prairies naturelles.
Comparé à la première orientation, la
main d'oeuvre est plus disponible, chaque hectare mobilise 0,22 UTH. La
disponibilité de la main d'oeuvre explique aussi les possibilités
d'utilisation de celle-ci dans le travail de conduite du troupeau bovin, donc
des possibilités d'agrandissement des effectifs.
Il est à noter aussi que chaque exploitation dispose en
moyenne de 43 têtes de bovins, dont 21 vaches. L'ovin est
élevé dans toutes les exploitations et les effectifs varient de
40 à 120 têtes, alors que seules deux exploitations disposent de
troupeaux caprins d'une taille réduite.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif29.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Orientation Bovin
0.50
0 .00
1.00
SAUI/SAU
PN/SAU
CER/SAU
CF/SAU
MAR/SAU
Figure 3.11 : Caractéristiques agricoles des
grandes exploitations diversifiées orientées
`'Bovin»
c) Grandes exploitations orientées Bovin Ovin
(figure 3.12)
Trois exploitations ont une superficie agricole utile moyenne
de 50 Ha dont 40% est cultivé en céréales. L'irrigation
est pratiquée dans les exploitations situées au Sud, alors que
celle du Nord ne développe pas des cultures en irrigué. Les
cultures fourragères sont présentes et occupent 14% de
l'assolement. La taille réduite des surfaces consacrées aux
cultures maraîchères ou l'absence de celle-ci dans certaines
unités réduit fortement l'utilisation de la force de travail,
évaluée à 0,15UTH par hectare.
Ce groupe d'exploitations dispose d'un cheptel de ruminants
composés des trois espèces. Un troupeau bovin de 26 têtes,
dont 11 vaches laitières associé à un troupeau regroupant
l'ovin et le caprin de taille moyenne respectivement de 132 têtes et 15
têtes.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif30.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Orientation Bovin Ovin
0.45
0.30
0.15
0 .00
SA UI/SA U
PN/SAU
CER/SAU
CF/SAU
MAR/SAU
Figure 3.12 : Caractéristiques agricoles des
grandes exploitations diversifiées orientées `'Bovin
Ovin»
Groupe 2 : Exploitations de taille moyenne
diversifiées
Les exploitations formant ce groupe (13% de
l'échantillon) sont caractérisées par une SAU relativement
moyenne (14#177;7 Ha). Ces exploitations se répartissent sur le Nord, le
Centre et le Sud. Elles pratiquent plusieurs spéculations culturales
dont 1/3 de la SAU est conduit en irrigué. Comparé au groupe
précédant où l'ovin est toujours associé au bovin,
ce type d'association est pratiqué dans les 2/3 des exploitations de ce
groupe. L'effectif bovin varie fortement et les grands troupeaux sont toujours
associés à l'ovin (20 têtes vs 13 têtes). Les
orientations identifiées sont :
a) Exploitations de taille moyenne orientées
céréale bovin
Concerne les exploitations du Nord disposant d'une SAU de 28
Ha dont 17% est en irrigué. Les cultures
céréalières occupent 50% de la SAU, alors que le
maraîchage entre pour 10% dans l'assolement (figure 3.13).
Le fourrage est présent dans le système de
culture vue l'effectif important des animaux d'élevage. Les superficies
consacrées au fourrage varie de 5 à 1 1Ha et représentent
en moyenne 30% de la SAU. La localisation de ces unités dans la
région du Nord favorise le développement des ressources
naturelles de fourrage dont la prairie occupe 10% de la SAU. La
diversité des cultures et des troupeaux conduit à une forte
mobilisation de la main d'oeuvre. En effet, un hectare de SAU mobilise une
force de travail évaluée à 0,25 UTH.
Dans ces exploitations l'association bovin-ovin est
prépondérante. Le système d'élevage est basé
sur l'exploitation en association d'un troupeau bovin de taille importante (29
têtes) à un troupeau ovin de taille moyenne (23 têtes).
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif31.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Céréale Bovin
0.75
0.50
0.25
0 .00
1.00
SA UI/SA U
PN/SA U
CER/SAU
CF/SAU
MAR/SAU
Figure 3.13 : Caractéristiques agricoles des
exploitations de taille moyenne diversifiées orientées
`'Céréale bovin»
b) Exploitation de taille moyenne associant le bovin
aux cultures irriguées
Regroupe des exploitations situées au Centre et au Sud
(20% de l'échantillon). Avec une SAU relativement réduite
(12#177;5 Ha) la part des surfaces irriguées (figure 3.14)
représente 45% de la SAU. L'irrigation concerne
généralement les cultures maraîchères (14% de SAU)
et les cultures fourragères (34% de SAU). Cela conduit à une
forte utilisation de la main d'oeuvre, chaque hectare mobilise plus de 0,27
UTH.
Dans ce groupe, le bovin est conduit seul dans 56% des cas et
associé à l'ovin dans 44% des exploitations. Le troupeau bovin a
une taille moyenne de 13 têtes dont 8 vaches laitières. Le
troupeau ovin, s'il existe, est composé de 31 têtes.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif32.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Céréale Bovin conduite en
irriguée
0.75
0.50
0.25
0 .00
1.00
SA UI/SA U
PN/SAU
CER/SAU
CF/SAU
MA R/SA U
Figure 3.14 : Caractéristiques agricoles des
exploitations de taille moyenne associant le bovin aux cultures
irriguée
c) Exploitations de taille moyenne orientées
bovin ovin (figure 3.15)
Les exploitations constituant ce groupe sont réparties
sur les trois zones. Elles détiennent moins de superficies agricoles que
les autres unités des groupes précédents (10#177;5 Ha). La
pratique de l'irrigation occupe 20% de la SAU. Les cultures
céréalières ne contribuent que pour 16% dans l'assolement,
alors que la majeure partie de la SAU est couverte par des prairies (48%) ou
cultivées en fourrages (37%).
L'absence des cultures maraîchères réduit
l'utilisation de la main d'oeuvre. En effet, chaque hectare de SAU mobilise
moins de 0,16 UTH. L'atelier animal est formé par un troupeau bovin de
24 têtes conduit en association avec des ovins (53 têtes).
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif33.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Bovin Ovin
-0.25
2.25
0.75
0.25
1.75
1.25
SA UI/SA U
PN/SAU
CER/SAU
CF/SAU
MAR/SAU
Figure 3.15 : Caractéristiques agricoles des
exploitations de taille moyenne diversifiées orientées `'Bovin
Ovin»
Groupe 3 : Exploitations céréale
élevage
Regroupe 4 exploitations (7% de l'échantillon)
situées en région centrale et ne pratiquent que des
céréales. Ces exploitations disposent de superficies agricoles
moyenne de 29Ha dont l'irrigation n'est pratiquée que dans une seule
exploitation. Les cultures de céréales occupent la majeure partie
de la SAU (80%). Le maraîchage est absent, alors que le fourrage est
cultivé dans deux exploitations avec un taux d'intégration dans
l'assolement de 5%. Le nombre d'UTH mobilisé par hectare est
réduit (0,11) à cause d'une faible diversité des
activités agricoles. La taille du troupeau bovin est de 8 têtes
dont 5 vaches laitières, associé dans trois exploitations
à un troupeau ovin de 30 têtes.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif34.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
CER/SAU
Céréale élevage
0.80
0.60
0.40
0.20
0 .00
SA UI/SA U
SFP/SAU
MA R/SA U
PN/SAU
CF/SAU
Figure 3.16 : Caractéristiques agricoles des
exploitations pratiquant l'élevage et les céréales en
monoculture
Groupe 4 : Petites exploitations élevage
exclusif
Ce groupe est constitué de 15 exploitations, soit 33%
de l'échantillon enquêté. La localisation
géographique montre une dispersion sur tout le territoire de la
région. Se sont de petites exploitations disposant d'une SAU variant
entre 0 et 7 Ha. L'irrigation est pratiquée dans 5 exploitations du
Centre et du Sud, et cultivant du fourrage. Les céréales sont
cultivées dans 3 exploitations dont la SAU dépasse les 5 Ha et
sept exploitations pratiquent des cultures fourragères sur 60% de leurs
superficies agricoles.
Les éleveurs exploitent des troupeaux bovins,
composés de 8 têtes dont 4 vaches laitières. En effet, ces
troupeaux sont exploités en association avec un cheptel ovin de 17
têtes en moyenne dans six exploitations, et avec l'ovin et le caprin dans
une seule unité. Selon la taille du troupeau bovin et la nature des
ressources alimentaires, on distingue deux sous groupes :
a) Troupeau bovin de taille moyenne et culture
fourragère (figure 3.17)
Regroupe 8 exploitations réparties sur les trois
régions. Celle-ci détiennent des superficies agricoles variant de
2 à 7 Ha (3,2 Ha en moyenne), ou bien pratiquant l'élevage en
hors sol. Les exploitations situées au Nord et au Centre cultivent des
céréales, alors que celles du Sud pratiquent le maraîchage,
mais les superficies sont réduites, 4 Ha de céréale et 0,5
à 1 Ha de maraîchage.
A l'exception des unités du Nord, l'ensemble des
exploitations consacre plus de 73% de leur SAU pour les cultures
fourragères, dont 60% est conduit en irrigué. Rapporté
à la SAU, la main d'oeuvre varie entre 1 et 2 UTH (0,5 UTH/Ha) et
apparaît fortement disponible dans ces exploitations.
L'élevage est caractérisé par
l'exploitation d'un troupeau bovin de 10 têtes dont 5 vaches
laitières dans 4 exploitations; ou un troupeau bovin de 10 têtes
associé à des ovins (21 têtes) dans 3 exploitations. Une
seule exploitation associe les trois espèces des ruminants dont la
taille est de 11, 110 et 10 têtes respectivement de bovin, ovin et
caprin.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif35.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Bovin avec cultures
fourragères
3.00
2.00
0 .00
1.00
SA UI/SA U
CF/SAU
PN/SAU
CER/SAU
MAR/SAU
Figure 3.17 : Caractéristiques des petites
exploitations bovines avec cultures fourragères
b) Petit troupeau bovin conduit sur prairie ou en
hors sol (figure 3.18)
Il s'agit des exploitations disposant de petits troupeaux
bovins conduits sur prairies ou en hors sol. Localisées au Centre et au
Nord de la région, deux exploitations d'entre elles ne disposent pas de
terres, quatre exploitations disposent d'une prairie naturelle de 0,5 à
1,5 Ha et une exploitation cultive 5 Ha de céréales et un hectare
de fourrage. L'atelier animal est caractérisé par l'exploitation
d'un troupeau bovin seul composé de 6 têtes dans cinq
exploitations ou associé un troupeau ovin dans deux unités, dont
les effectifs sont de 2 vaches laitières et 13 têtes d'ovin.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif36.png)
UGBB/SAU
UGBO/SAU
SFP/SAU
Petit troupeau bovin sur prairie ou Hors
sol
4.00
3.00
2.00
0.00
1.00
SA UI/SA U
PN/SAU
CER/SAU
CF/SAU
MA R/SA U
Figure 3.18 : Caractéristiques des petites
exploitations bovin conduit sur prairie ou en hors sol
3.3. Caractérisation de l'atelier bovin aux seins
des exploitations
Les données de l'enquête concernant l'atelier
bovin sont soumises à une analyse multi variée afin de
caractériser les différents types de troupeaux bovins
élevés dans la région semi aride de Sétif.
Les principales variables retenues sont subdivisées en
trois catégories (Annexe 5) : taille et structure des troupeaux :
renferme la taille de troupeau et ses composantes (catégorie de
bétail et races exploitées) ; ii) production du lait : englobe
les quantités annuelles de lait vendues par l'exploitation et par vache
présente ; iii) situation fourragère : comprend des variables
concernant l'ensemble des superficies fourragères et leurs natures ainsi
que le niveau d'utilisation du concentré et le degré d'autonomie
fourragère (achat du fourrage ou non).
3.3.1. Typologie de l'élevage bovin
L'Analyse Factorielle des Correspondances Multiples
effectuée sur les 46 exploitations a montré que les trois
premiers axes ont une contribution cumulée égale à 38%
(Tableau 3.13).
L'examen de la répartition des modalités
projetées sur les deux axes (figure 3.19) montre que le premier axe
explique l'autonomie fourragère par contre le deuxième exprime
l'orientation productive.
La classification automatique (Figure 3.21) ainsi
établie a mis en évidence l'existence de cinq types de troupeaux
qui se distinguent par la taille, l'orientation productive et le niveau
d'autonomie fourragère (figure 3.20).
Tableau 3.13 : Valeurs propre obtenus à partir
de l'AFCM
|
F1
|
F2
|
F3
|
Valeur propre
|
0,31
|
0,21
|
0,17
|
% variance
|
17,02
|
11,92
|
9,24
|
% cumulé
|
17,02
|
28,94
|
38,18
|
Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 28,94
%)
Taille du troupeau et autonomie
|
fourragère
|
|
ptv - 1 pv - 3 ub - 1
|
qlvv
|
- 2 ub - 2 ptv - 3
ofb - 3
qlvv - 1
pv - 1
af - 2
|
af - 1 ofb - 1
|
pv qlvv -
|
ofb - 2
ptv - 2
- 2
3
ub - 3
|
|
|
2 1,5 1 0,5 0
-0,5
-1
-1,5
-2
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif38.png)
Modalités actives
-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2
-- axe F1 (17,02 %) -->
Figure 3.19 : Répartition des modalités sur
les deux premiers axes de l'AFCm
Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 28,94
%)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif39.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif40.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif41.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif42.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif43.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif44.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif45.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif46.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif47.png)
-0,5
-1,5
0,5
1,5
-1
-2
2
0
1
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif48.png)
Petits troupeaux laitiers hors sol
N9
C4
S1
N7
N8
C11 S8
Petits troupeaux mixte à faible autonomie
fourragère
C12
N6
C10
Grands troupeaux laitier à faible autonomie
fourragère
S2
N10
C14
C1
C18
C16
C20
C2
C15
C17 S7
S6
C7
C1 C22
S3
S4
C8
N3
9
C21
S5
C13
S10
Petits troupeaux laitier à autonomie
fourragère moyenne
C9
C5
N11 C3
N5
S13
S9
S12
C6
N1
N4
N2
Grands troupeaux mixtes à forte autonomie
fourragère
S11
-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2
-- axe F1 (17,02 %) -->
Figure 3.20 : Répartition des troupeaux bovins sur
les deux premiers axes de l'AFCm
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif49.png)
G 1 G 3 G 4 G 2 G 5
Evolution de l'autonomie
fourragère
Figure 3.21 : Dendrogramme de la classification
automatique des troupeaux
Tableau 3.14 : Caractéristiques
générales des différents troupeaux bovins
identifiés
Groupe
|
N
|
Bovin (UGB)
|
VL (UGB)
|
Tlls et veaux (UGB)
|
Part VL
(%)
|
Part Tllx et veaux (%)
|
CF (Ha)
|
Prairie (Ha)
|
SFP (Ha)
|
SFP/SAU (%)
|
OF Ha/ UGBB
|
OF Ha/ UGBVL
|
QCCVA Kg
|
Kg C/litre de lait vendu
|
Lait vendu par exp
|
QLVVA litres
|
Grand troupeaux mixtes
|
14
|
16,93#177;
|
9,64#177;
|
4,09#177;
|
57%
|
23%
|
8,39#177;
|
2,21#177;
|
10,61#177;
|
36%
|
0,66#177;
|
1,18#177;
|
2012#177;
|
1,19#177; 0,64
|
19236#177;
|
1802#177;
|
à forte autonomie fourragère
|
|
6,22
|
3,94
|
2,56
|
|
|
4,68
|
2,86
|
5,49
|
|
0,31 a
|
0,61
|
918
|
|
7896
|
352 a
|
Grands troupeaux
|
6
|
27,62#177;
|
17,55#177;
|
2,63#177;
|
63%
|
9%
|
5,33#177;
|
0,83#177;
|
6,17#177;
|
31%
|
0,23#177;
|
0,3 7#177;
|
1510#177;
|
0,51#177; 0,30
|
54333#177;
|
2824#177;
|
laitiers à faible autonomie fourragère
|
|
10,28
|
7,69
|
1,71
|
|
|
2,88
|
1,33
|
2,93
|
|
0,08 b
|
0,14
|
1128
|
|
23763
|
470 b
|
Petits troupeaux mixtes à
|
4
|
7,16#177;
|
2,93#177;
|
1,89#177;
|
45%
|
21%
|
0,50#177;
|
0,88#177;
|
1,38#177;
|
100%
|
0,20#177;
|
0,46#177;
|
2325#177;
|
1,18#177; 0,48
|
6225#177;
|
2121#177;
|
faible autonomie fourragère
|
|
4,08
|
1,13
|
1,92
|
|
|
1,00
|
0,75
|
0,63
|
|
0,06 b
|
0,13
|
584
|
|
3084
|
544 ab
|
Petits troupeaux laitiers
|
11
|
7,87#177;
|
5,65#177;
|
0,75#177;
|
70%
|
12%
|
3,2 7#177;
|
0,64#177;
|
3,91#177;
|
57%
|
0,50#177;
|
0,73#177;
|
1453#177;
|
0,61#177; 0,28
|
15973#177;
|
2478#177;
|
à autonomie fourragère moyenne
|
|
4,05
|
3,42
|
0,94
|
|
|
1,62
|
1,57
|
2,74
|
|
0,20 a
|
0,28
|
666
|
|
9549
|
487 b
|
Petits troupeaux laitiers
|
11
|
5,74#177;
|
4,17#177;
|
0,66#177;
|
77%
|
9%
|
0,36#177;
|
0,09#177;
|
0,45#177;
|
---
|
0,09#177;
|
0,11#177;
|
2269#177;
|
1,17#177; 1,15
|
12943#177;
|
2445#177;
|
sans culture fourragère ou conduit en hors sol
|
|
3,29
|
2,46
|
0,68
|
|
|
0,67
|
0,30
|
0,69
|
|
0,17 b
|
0,19
|
752
|
|
8811
|
799 b
|
Moyenne générale
|
46
|
12,63#177;
|
7,83#177;
|
2,09#177;
|
65%
|
15%
|
4,16#177;
|
1,03#177;
|
5,20#177;
|
38%
|
0,39#177;
|
0,65#177;
|
1901#177;
|
0,95#177; 0,73
|
20601#177;
|
22 75#177;
|
|
|
9,25
|
5,94
|
2,23
|
|
|
6,32
|
1,96
|
5,28
|
|
0,31
|
0,56
|
868
|
|
17650
|
631
|
UGB : Unité Gros Bétail ; VL : Vaches
Laitières ; Tlls : Taurillons ; CF : Cultures Fourragères ; SFP :
Superficie Fourragère Principale ; SAU : Surface Agricole Utile ; OF :
Offre Fourrager ; QCCVL : Quantité annuelle de concentré
consommée par vache ; QLVVA : quantité annuelle de lait vendue
par vache laitière.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif50.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif51.png)
Autonomie Fourragère
Type 3
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif52.png)
Taille de troupeau : 6#177;3 UGB
Part des vaches (UGB) : 77%
Part de l'atelier viande (UGB) : 9% Cul. Fourr : 0,45#177;0,7 Ha
Type 5 Offre Four : 0,1 #177;0,2 Ha/UGBB
Q. conc/vache/an : 23#177;8 Qx
Lait. Ven/vache/an : 2,4#177;0,8 mille L Lait vendu par exp :
13#177;9 mille L
Part de l'atelier viande (UGB) : 21% SFP : 1,4#177;0,6 Ha
Offre Four : 0,2 #177;0,06 Ha/UGBB Q. conc/vache/an: 23#177;6
Qx
Lait. Ven/vache/an: 2,1#177;0,5 mille L Lait vendu par exp:
6#177;3 mille L
Taille de troupeau : 8#177;4 UGB
Part des vaches (UGB) : 70%
Part de l'atelier viand (UGB): 12%
SFP : 3,9#177;2,7 Ha Type 4 Offre
Four : 0,5 #177;0,2 Ha/UGBB
Q. conc/vache/an : 14#177;7 Qx
Lait. Ven/vache/an : 2,5#177;0,5 mille L
Lait vendu par exp: 16#177;10 mille L
Taille de troupeau : 17#177;6 UGB
Part des vaches (UGB) : 57%
Part de l'atelier viand (UGB) : 23%
SFP : 10,6#177;5,5 Ha Type 1 Offre
Four : 0,7 #177;0,3 Ha/UGBB
Q. conc/vache/an : 20#177;9 Qx
Lait. Ven/vache/an : 1,8#177;0,3 mille L Lait vendu par exp :
19#177;8 mille L
Taille de troupeau: 28#177;10 UGB Part des vaches (UGB) : 63%
Part de l'atelier viand (UGB) : 9%
Cul. Fourr : 6,2#177;2,9 Ha Type
2 Offre Four : 0,23 #177;0,08 Ha/UGBB
Q. conc/vache/an : 15#177;11 Qx
Lait. Ven/vache/an : 2,8#177;0,5 mille L Lait vendu par exp :
54#177;24 mille L
Figure 3.22 : Représentation graphique des
troupeaux identifiés
Taille de troupeau: 7#177;4 UGB Part des vaches (UGB) :
45%
Orientation productive du laitier vers le
mixte
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif53.png)
3.3.2. Types identifiés
Selon les trois critères choisis (taille du troupeau,
Orientation productive et l'autonomie fourragère), nous avons
identifié cinq types d'élevage bovin.
Type 1 : Grand troupeaux à orientation mixte et
à autonomie fourragère élevée
Appartenant aux grandes exploitations diversifiées et
exploitations de taille moyenne diversifiées, ce type englobe 30% des
troupeaux étudiés (14 troupeaux). Se sont de grands troupeaux
disposant d'un effectif moyen de 17 UGB. A l'exception des deux exploitations
du Nord où les éleveurs exploitent exclusivement des populations
croisées, on note la présence de la race Montbéliarde
élevée seule ou associée à des populations locales
croisées ou à la race pie noire. La race Montbéliarde
jugée par les éleveurs plus adaptée aux conditions semi
aride, présente aussi des aptitudes de production de viande.
La part en UGB des vaches laitières, des taurillons et
veaux est respectivement de 57% et 23%. Ceci montre une orientation productive
mixte (lait et viande). Ces exploitations vendent annuellement 20000 litres de
lait en moyenne correspondant à 1 800litres de lait commercialisé
par vache présente.
Les cultures fourragères mises en place (8,40 Ha en
moyenne) et les ressources naturelles de fourrage, tel que la prairie,
présente dans 50% des exploitations, permettent d'éviter le
recours à l'achat de fourrage. Ces espaces fourragers offrent plus de
0,6 Ha de fourrage par UGB Bovin et plus d'un hectare par UGB vache
laitière. Le concentré distribué aux vaches
laitières est généralement constitué de son de
blé seul ou mélangé avec du maïs. En effet chaque
vache reçoit deux tonnes de concentré en moyenne par an,
l'équivalent à 1,19 kg de concentré par litre de lait
vendu.
Type 2 : Grands troupeaux orientés lait et
à autonomie fourragère faible
Ces troupeaux sont détenus par les exploitations
diversifiées de taille grande et moyenne et dont le système de
production est plus orienté vers l'élevage bovin. Ces
exploitations (13% de l'échantillon) sont localisées dans la
région Centre. La taille des troupeaux est en moyenne de 28 UGB (de 21
à 47 UGB). Ces unités exploitent des races
améliorées sélectionnées pour le lait
(Montbéliarde et Frisonne). La structure raciale montre la
présence de la Montbéliarde
seule dans deux troupeaux (33% des unités), ou
associée à la Frisonne dans les autres (67% des unités).
Dans ces troupeaux la dominance de la Frisonne est observée dans 3
unités, alors que celle de la Montbéliarde l'est dans une seule.
La vocation lait de ce type d'élevage fait que les taurillons et les
veaux sont peu présent dans ces troupeaux et ne totalisent que 9% du
nombre d'UGB présentes. La vache laitière domine la structure des
troupeaux et détient 63% des UGB présentes.
Ces élevages vendent en moyenne 54 000 litres de lait
par an (33000 à 99000 litres). Rapportée au nombre de vaches, la
quantité de lait vendue par vache s'élève à plus de
2 800 litres par vache présente. Comparée au premier type, la
quantité de lait vendue est supérieure de mille litres par vache
et par an, correspond à un gain de plus de 25 000 Dinars par vache et
par an à raison de 25Da le litre de lait.
Ces exploitations détiennent des superficies
fourragères moyenne de 5 Ha (de 3 à 11 Ha) et deux d'entre elles
disposent aussi de prairies naturelles de 2 à 3 Ha. Toutefois, l'offre
fourragère moyenne de 0,23 Ha de fourrage par UGB bovin et 0,37 Ha par
UGB vache laitière apparaît faible et conduit ainsi les
éleveurs à faire recours à l'achat de fourrage. Ce dernier
est acheté chaque année dans quatre exploitations et
occasionnellement dans les deux autres. En revanche, ces troupeaux se
caractérisent par une utilisation moins élevée du
concentré par rapport au premier groupe. Chaque vache reçoit
annuellement une tonne et demi de concentré, correspondant à 0,51
kg de concentré par litre de lait vendu. La stratégie
adoptée par les éleveurs se résume en la réduction
de la quantité de concentré consommée par l'utilisation
d'aliments très riches en élément nutritifs et
équilibrés (Aliments complexes de tourteaux de soja et maïs
fabriqués industriellement).
Type 3 : Petits troupeaux à orientation mixte et
à autonomie fourragère faible
Les troupeaux sont de taille moyenne, 7 UGB bovines, et
conduits dans des exploitations pratiquant l'élevage exclusif,
situées dans le Centre et le Sud de la région. Ces
élevages exploitent en majorité la race Montbéliarde
associée parfois à des vaches issues de la population locale.
L'orientation productive mixte fait que la part de vaches laitières est
de 45%, alors que 21% du troupeau est constitué de veaux et de
taurillons. Ces unités vendent annuellement près de 7000litres de
lait en moyenne (4 à 11 mille litres) correspondant à plus de
2100 litres par vache présente.
La SAU détenue est consacrée totalement aux
fourrages. En effet, il n'existe qu'une seule source de fourrage issue des
prairies ou bien des cultures fourragères. Pour couvrir le
déficit en aliments, l'achat de fourrage est nécessaire et les
quantités achetées varient d'une année à une autre
selon la productivité des espaces détenus. Ces ateliers se
caractérisent par une offre fourragère réduite (0,20 Ha
par UGB bovin) et une forte utilisation du concentré, plus de 2,3 tonnes
par vache et par an. Le concentré utilisé est constitué de
son de blé, acheté auprès des moulins de la
région.
Type 4 : Petits troupeaux à orientation
laitière et à autonomie fourragère moyenne
Regroupe onze troupeaux, 24% de l'échantillon,
détenus par les exploitations de taille moyenne diversifié
pratiquant l'irrigation ou bien de petites exploitations pratiquant
l'élevage exclusif associé aux cultures fourragère.
Situées en région recevant moins de 350mm de
précipitation, ces troupeaux sont caractérisés par une
taille moyenne de 8 UGB, dont 70% est composé de vaches
laitières. Les veaux et les taurillons ne représentent que 12% du
cheptel et sont absents dans la moitié des exploitations. La structure
raciale des vaches laitières exploitées se caractérise par
la domination de la Montbéliarde associée parfois à un
effectif réduit de vaches de race Frisonne ou Holstein.
La quantité de lait vendu par an est de 16 000 litres
et varie selon la taille du troupeau de 8000 à 38 000 litres de lait.
Rapporté au nombre de vaches, la quantité annuelle vendue par
vache s'élève à 2500 litres de lait.
La culture des fourrages est la base du système
fourrager et occupe 57% de la SAU, alors que les ressources naturelles du
fourrage sont absentes dans la majorité des exploitations. L'offre
fourragère est de 0,50 Ha par UGB bovine et le recours à l'achat
de fourrage n'a lieu que dans le cas de la présence d'un troupeau ovin.
Le concentré distribué est à base de son de blé
seul dans la majorité des cas, ou mélangé à de
faibles quantités de maïs ou d'orge. En effet, une vache peut
recevoir une tonne et demi de concentré, correspondant à 0,61 kg
par litre de lait vendu.
Type 5 : Petits troupeaux à orientation
laitière sans culture fourragère ou conduits en hors
sol
Regroupe 24% des troupeaux de l'échantillon,
appartenant aux exploitations de taille moyenne `'Céréale
élevage» et aux petites exploitations `'élevage
exclusif» de la région Centre et Nord. Avec une taille moyenne de 6
UGB, dont 77% des vaches laitières et 9% des taurillons et veaux, ces
troupeaux sont à orientation laitière spécialisée.
La race Montbéliarde est présente seule, associée à
la race pie noire Frisonne ou à des vaches de type local ou bien
présente avec les deux types raciaux.
Selon les effectifs des vaches laitières, la
quantité du lait vendu annuellement varie de 2 000 à 23 000
litres, dont la moyenne correspond à 2450 litres de lait par an et par
vache présente.
Le système d'alimentation est basé sur l'achat
de quantités de fourrage en rapport avec la taille du troupeau bovin
pour les exploitations en hors sol, et en rapport avec la productivité
des jachères pour les exploitations `'céréale
élevage». Comme l'offre fourragère est réduite, 0,09
ha/UGB bovin, ces troupeaux sont des véritables consommateurs du
concentré, on enregistre une moyenne annuelle de 2270 kg par vache
correspondant à 1,17 kg par litre de lait vendu. La nature du
concentré utilisé est toujours constituée de son de
blé, parfois mélangé à l'orge ou maïs, mais
aussi au pain sec récupéré des villes dans les
exploitations périurbaines.
3.3.3. Caractères généraux des
ateliers bovins 3.3.3.1. Structure des troupeaux
Les troupeaux bovins dans la région semi aride sont
caractérisés par une taille variable. Les grands troupeaux sont
répartis sur l'ensemble du territoire, par contre les petits troupeaux
(moins de 5 UGB) se localisent plutôt dans la région du Centre et
Nord. Si au Sud la taille des troupeaux est toujours supérieure à
5 UGB, dans les autres régions les troupeaux sont de taille plus
variable.
Selon la structure du troupeau, 24% des unités ne
possèdent pas un effectif de taurillons et de veaux et exploitent
exclusivement des vaches laitières, associées ou non à un
troupeau de génisses de replacement. En effet, 9% des élevages
n'exploitent que des vaches laitières. Ces élevages appartiennent
aux petits troupeaux sans cultures fourragères ou conduits en hors sol.
La consommation du concentré est très élevée, 2500
à 4000 kg par vache et par an.
Aussi, 15% des exploitations possèdent en plus d'un
troupeau de vaches laitières des génisses de replacement. Ces
troupeaux sont localisés au Centre et au Sud de la région. La
taille de ces troupeaux est variable (4 à 20 UGB), et sont la
propriété d'exploitants appartenant aux groupes des grands
troupeaux et petits troupeaux laitiers à autonomie fourragère
moyenne. La part des vaches laitières varie de 50 à 90% et la
quantité du lait vendue par vache est toujours supérieur à
2200 litres par an. L'ensemble de ces exploitations cultivent des fourrages
et\ou exploitent des ressources naturelles, tel que les prairies naturelles.
Les vaches de ce groupe consomment entre 1,5 et 2,5 tonnes de concentré
par an.
L'atelier taurillon et veau est présent dans 76% des
unités mais son importance est très variable. En effet, la part
de cet atelier en pourcentage d'UGB représente moins de 20% dans 20
élevages (43%), alors qu'elle peut aller de 20 à 40% dans 15
autres unités (33%). Il est à noter aussi qu'au Nord de la
région, 70% des élevages disposent de moins de 20% d'UGB
taurillons et veaux, par contre au Centre et au Sud cette proportion est de
50%.
3.3.3.2. Races bovines exploitées
La structure raciale des 400 vaches présentes dans les
46 élevages est dominée par la race montbéliarde qui
compte à elle seule 61% des effectifs, suivi par la frisonne pie noire
et la Holstein qui représentent 24% des effectifs et enfin la population
locale croisée ou pure qui totalise 15% des effectifs. Cette tendance
explique la progression de la race Montbéliarde dans la région
des hautes plaines semi aride, comme le cas de la population croisée
dans la région du Dahra (BELHADIA, 1998) où elle totalise 44% des
effectifs. En effet, la Montbéliarde est présente dans 93% des
troupeaux, la frisonne et Holstein dans 54% et la locale croisée ou pure
dans 33% des troupeaux.
La Montbéliarde est observé seule, ou domine
dans 56% des troupeaux, la frisonne et la Holstein domine dans 13% des
élevages et la locale pure ou croisée est majoritaire dans 11%
des unités. La présence de deux à trois types raciaux en
équilibre numérique a été constatée dans 20%
des exploitations. En outre, plus de la moitié des élevages
exploitant la race locale sont situés dans la région du Nord,
alors que les deux tiers d'exploitations possédant la Frisonne et la
Holstein se situent dans la région des prairies au Centre, dans la
vallée de Oued Boussellam.
Dans l'échantillon enquêté, 37% des
troupeaux exploitent une seule race bovine alors que 63% exploitant deux races
ou plus. En effet, 30% des élevages élèvent la
Montbéliarde seule, 4% exploitent la population locale et croisée
seule et 2% la pie noire (frisonne ou Holstein). Les autres élevages
associent deux à trois populations bovines, et la présence de la
Montbéliarde est toujours signalée. Cette dernière est
élevée en association avec une population pie noire dans 35% des
troupeaux, avec une population locale ou croisée dans 11% troupeaux et
aux deux populations dans 17% des élevages.
En fin, La race Montbéliarde domine l'ensemble des
troupeaux mixtes et petits troupeaux laitiers, par contre la Frisonne et la
Holstein sont remarquablement observées dans les grands troupeaux
laitiers.
3.3.3.3. Diversité animale
Le bovin est exploité seul dans un tiers des
exploitations et associé à l'ovin dans les deux autres. En effet,
dans les grandes exploitations l'association de l'élevage bovin et ovin
est une pratique dominante. Cependant, dans les petites exploitations c'est la
présence de ressources alimentaires locales, essentiellement les
jachères, qui favorise le développement de l'élevage ovin.
Le caprin présent dans 9 exploitations (20% de l'échantillon) est
exploité toujours en association avec l'ovin et jamais seul.
3.3.3.4. Pratiques d'alimentation des vaches
laitières
La conduite alimentaire des vaches laitières varie
selon le type d'exploitation, la région, l'année, la saison, le
système de production, la nature et la disponibilité des
ressources alimentaires. Les ressources sont de trois origines : fournies par
les espaces pâturés (prairie et jachère), produites au sein
de l'exploitation (cultures fourragères et orge) ou achetées
(maïs en grain, son de blé, tourteaux, foins, pain sec et aliments
composés).
En effet, la période de pâturage dure plus
longtemps au Nord et aux alentours des vallées du Centre de la
région par rapport au Sud. Par contre, la distribution du vert est plus
disponible au Sud et chez les exploitations pratiquant des cultures
fourragères en association avec les cultures
maraîchères.
La complémentation est pratiquée par tous les
éleveurs. Elle est d'importance variable mais relativement
généralisée et s'accentue avec l'avancement de la saison
et durant les périodes de déficit alimentaire.
3.3.3.4.1 Pratiques d'alimentation durant le
printemps
Au printemps, le pâturage sur prairie et jachère
(en possession ou louée) est une pratique dominante pour l'ensemble des
troupeaux et contribue d'une façon non négligeable dans la
couverture des besoins durant cette saison. Toutefois, la présence d'une
prairie au sein d'exploitation permet aux éleveurs de consacrer cette
dernière uniquement pour les bovins. Les ovins et les caprin, s'ils
existent, sont conduits sur jachère. En absence de prairie, les bovins
pâturent dans les espaces de jachères ou les espaces collectifs ou
communaux ainsi que dans les maquis proches de l'exploitation en région
du Nord. Il est à noter que la location des jachères pour le
pâturage est beaucoup plus répondue au Nord, région
d'expansion des élevages hors sol. Au Sud seules les exploitations
possédant des terres peuvent exploiter des bovins.
Au retours à l'étable, les animaux
reçoivent des quantités plus ou moins importantes de foin de
prairie, avoine ou de jachère fauché, selon les
disponibilités. Les quantités distribuées varient selon le
niveau de stock fourrager et la durée et la qualité du
pâturage. L'aliment concentré est distribué à toute
vache en lactation ou durant la dernière phase de gestation. Les
quantités distribuées sont en relation avec le type de troupeau
et la nature du concentré. Les troupeaux mixtes et ceux conduits en hors
sol consomment plus de concentré que les troupeaux laitiers. Ces
derniers utilisent des aliments plus riches en énergie (association son,
maïs, orge ou aliment complexe).
3.3.3.4.2 Pratiques d'alimentation durant
l'été
Durant la première phase de l'été, le
pâturage est limité. Les prairies sont mis en défend en fin
du printemps et les jachères productifs sont réservés
à la fauche. La pratique de pâturage concerne les parcelles
situées aux alentours des exploitations et qui sont
généralement déjà pâturées.
Après la fauche, les animaux pâturent les résidus des
surfaces fauchées.
Durant la deuxième phase de l'été, les
animaux sont conduits sur les chaumes de céréales (en
propriété ou loués) mais la durée
journalière de pâturage est limitée à cause des
fortes températures estivales.
Le distribué à l'étable est
constitué de foins (prairie, jachère ou avoine) et de
concentré, et les quantités sont plus importantes que celles
distribuées durant la période de pâturage.
Dans le cas où les possibilités d'irrigation
existent (forages, retenus collinaires, et barrage) les éleveurs
cultivent en vert de la luzerne, du sorgho et du maïs en intercalaire avec
des cultures maraîchères et sont distribués à
l'étable ou pâturés avec les résidus de
maraîchages après la récolte.
3.3.3.4.3. Pratiques d'alimentation en arrière
saison (automne)
Avant les premières pluies d'automne, les animaux
utilisent encore les chaumes. La reconstitution du tapis végétale
en automne sur les prairies naturelles offre au bovin une alimentation verte
plus ou moins importante. Pour les autres troupeaux les premières pluies
sont un signe de début de stabulation. Les sorties sont limitées
aux parcelles proches de l'exploitation.
Durant cette phase les animaux reçoivent des
quantités de fourrage variables selon les disponibilités au
pâturage. La complémentation en concentré concerne
essentiellement les vaches laitières et les animaux
engraissés.
3.3.3.4.4. Pratiques d'alimentation durant
l'hiver
Les basses températures, les pluies, les neiges et les
gelés très abondants durant cette saison font que les sorties aux
pâturages sont très rares. Les animaux sont toujours gardés
à l'étable et reçoivent une alimentation sèche
à base de fourrage de prairie, de jachère, d'avoine ou de paille.
Les quantités distribuées sont plus importantes par rapport aux
autres saisons. En absence d'aliments de qualité (vert) les
éleveurs augmentent les quantités de concentré en vue
d'équilibrer la ration et d'optimiser les productions.
3.3.3.5. Offre fourragère et autonomie
alimentaire
Dans l'échantillon enquêté, 48% des
exploitations achètent une partie de l'alimentation en fourrage
grossier sous forme de foins ou paille. En effet, se sont les exploitations du
Centre qui dépendent du marché pour l'approvisionnement en
aliment grossier (60% des
exploitations), alors que seules 36% et 38% des exploitation
respectivement du Nord et du Sud font le recours à l'achat du fourrage
grossier.
Les exploitations indépendantes du marché
d'aliments grossiers détiennent des superficies fourragères
principales de 8,27#177;5,5Ha correspondant à une offre
fourragère minimale de 0,56Ha de fourrage par UGB bovin. Ces
unités exploitent de grands troupeaux dont la taille moyenne est de 16
UGB. La consommation du concentré atteint 17Qx par vache et par an.
Pour celles recourant à l'achat de fourrage, la
superficie consacrée à ce type de culture est en moyenne de
1,84#177;1,8 Ha. Se sont des exploitations pratiquant le hors sol ou des
unités exploitant plus de 20 UGB bovines. La taille de ces troupeaux est
de 8 UGB, dont 70% sont composés de moins de 10 UGB et 31% exploitant
moins de 5 UGB. La disponibilité en surfaces fourragères par
rapport à la taille des troupeaux est réduite, équivalente
à 0,21Ha de fourrage par UGB bovin. Ceci conduit à une forte
utilisation du concentré, chaque vache reçoit annuellement plus
de 21 Qx. Ces niveaux d'utilisation du concentré sont plus faibles
comparées avec les quantités utilisées au Maroc. SRAIRI et
LYOUBI (2003) rapportent que dans les exploitations périurbaines de la
région de Rabat, chaque vache laitière reçoit en moyenne
plus de 37Qx de concentré par an avec une disponibilité moyenne
en superficies fourragères de 0,47Ha par vache.
3.3.3.6. Pratiques d'alimentation dans l'atelier
viande
3.3.3.6.1. Pratique d'alimentation avant le
sevrage
Les trois quarts des exploitations enquêtées
associent un atelier de taurillons et veaux (nés à l'exploitation
et parfois achetés) à l'atelier vaches laitières. En
effet, les pratiques de conduite sont similaires en début
d'élevage mais changent en phase d'engraissement.
Globalement, tous les veaux bénéficient du lait
de la mère pendant au moins deux mois. La pratique d'allaitement est
subdivisée en deux modes. Un premier basé sur la distribution
dans des seaux du lait de mère avec des quantités variant selon
l'âge. L'éleveur distribue un à deux litres de lait pendant
les trois premières semaines, ensuite les quantités sont
doublées et arrivant à plus de 5 litres après les 3
premiers mois, suit un sevrage à 4 mois d'âge. Ce mode
d'allaitement concerne les exploitations plus laitières, dont la taille
du troupeau laitier est importante. La traite dans ces unités est
mécanisée (utilisation d'un chariot trayeur).
Le deuxième mode d'allaitement consiste à
laisser les veux sous leurs mères, qui bénéficie de la
production laitière d'un seul trayon pendant le premier mois
d'âge, puis dispose de deux trayons jusqu'au sevrage qui a lieu à
4 mois d'âge en moyenne. Ce mode d'allaitement caractérise les
petits troupeaux laitiers et la majorité des troupeaux mixtes.
L'allaitement se fait pendant la traite à la main ou avant ou bien
après la traite mécanique.
A partir de la deuxième semaine après le
vêlage, les veaux reçoivent des quantités de son de
blé, du maïs broyé ou mélangé avec du
concentré. La quantité distribuée augment avec
l'âge.
3.3.3.6.2. Pratiques d'alimentation après le
sevrage
Après le sevrage, on distingue deux période :
celle d'élevage et celle d'engraissement. Pendant la phase
d'élevage les veaux sont conduits avec le troupeau au pâturage
(période de pâturage) ou gardés à l'étable et
recevant du foin et des quantités limités de son de blé ou
du pain sec (exploitations périurbaines). Cette période
s'étale jusqu'à l'âge de 10 à 12 mois. Après
cette phase, les taurillons sont soit vendus en maigre, selon les besoins de
trésorerie chez les petites exploitations, soit élevés
encore à l'exploitation et reçoivent un minimum de
concentré dans les exploitations présentant des fortes
possibilités d'affourragement, ou bien engraissés.
Les pratiques d'engraissement se basent sur la distribution de
foin ou de paille en plus de 5 à 10 kg de son de blé ou d'un
mélange son-maïs et parfois du concentré de finition. La
quantité du concentré distribué par tête est
généralement fonction de la nature de l'aliment, sa
disponibilité, la taille du troupeau de vaches et la période
d'engraissement.
Les veaux sont vendus dans les petits troupeaux au sevrage
dans le cas de forts besoins en trésorerie quotidienne.
Néanmoins, la vente du veau en maigre ou fini dépend de la
priorité d'orientation accordée à chaque production, se
qui occasionne des concurrences entre ateliers, et des besoins d'achat
réguliers de concentré ou de fourrage.
3.3.3.7. Pratiques de reproduction
3.3.7.1. Mode de reproduction
La monte naturelle est la plus utilisée. Des essais
d'insémination artificielle ont été
réalisées par certains éleveurs, mais assez vite
abandonnés à cause des retours en chaleurs
répétées. Parmi les troupeaux enquêtés, 26%
disposant d'un reproducteurs mâle. Se sont des troupeaux exploitant plus
de 8 vaches laitières. Cependant, d'autres exploitations élevant
un effectif important de vaches mais ne possèdent pas de reproducteur et
font recours aux services de taureaux des voisins pour la saillie. Celle-ci est
réalisée au moment qui suit l'apparition des chaleurs,
repérées par les chevauchements, signe principal surveillé
par les éleveurs.
3.3.3.7.2. Choix des reproducteurs
L'orientation mixte des systèmes de production de la
région semi aride fait que le choix des reproducteurs mâles se
base sur leurs formats. Les géniteurs sont repérés
dès la naissance puis sélectionnés durant la
période d'élevage. Pour les troupeaux ne disposant pas de
géniteur mâle, le choix se base sur le format et la
disponibilité chez les voisins. Les vaches sont fécondées
par les taureaux de voisins, du douar ou mechta et rarement par des taureaux
lointains.
Concernant le remplacement des reproductrices, les
éleveurs gardent de préférence leurs propres
génisses. Le recours à l'achat se fait juste dans le cas de
l'extension du troupeau, les génisses achetées sont en
majorité d'origine européenne (importation).
3.3.3.8. Commercialisation des produits
Deux sources de trésorerie de l'exploitation agricole
sont liées à l'atelier bovin. Une source quotidienne permise par
la vente du lait et une autre de capitalisation permise par la vente de
bétail.
3.3.3.8.1. Vente du lait
Le lait produit au niveau des exploitations est livré
aux usines par les collecteurs, aux petites laiteries urbaines, aux
cafétérias des villages et villes ou vendu aux voisins. Toutes
les
exploitations enquêtées vendent une partie plus
ou moins importante du lait produit et les quantités sont en relation
directe avec la taille de troupeau de vaches laitières et le type
d'élevage. Les quantités vendues par an varient de 1200 litres
à 99 000 litres ou plus, correspondant à la vente de 913 à
3700litres par vache présente.
Selon le type d'élevage, on distingue trois niveaux de
vente : un niveau faible, caractérise les petits troupeaux laitiers ou
mixtes (moins de 20 000litres), un niveau moyen, concerne les grands troupeaux
mixtes (moins de 30 000 litres) et un niveau élevé, celui des
grands troupeaux laitiers et excédant 33 000 litres par an. Si la vente
du lait est saisonnière chez les exploitations élevant 3 vaches
laitières et moins, cas de 11 exploitations représentant 24% du
total, la vente est répartie sur toute l'année dans 35
exploitations, soit 76%. Ces quantités permettent aux exploitations
d'avoir un revenu annuel variant de 3600 à 3 millions de dinars.
3.3.3.8.2. Vente du bétail
Les animaux mis en vente dans les exploitations
enquêtées sont constitués de taurillons vendus en maigre ou
finis, des vaches de réforme et des veaux sevrés. Les ventes
s'effectuent généralement dans les exploitations ou dans les
souks hebdomadaires de Sétif et d'El Eulma.
Les périodes de vente se distinguent d'une exploitation
à une autre. Les éleveurs engraissant moins de deux taurillons
cherchent les moments favorables pour vendre leurs animaux (période
d'augmentation de prix). Par contre, ceux procédant à
l'engraissement d'un nombre élevé de taurillons la période
de vente est calée sur la fin de la phase d'engraissement.
Les revenus annuels provenant de la vente du bétail
sont compris entre 12 000 et 1,2 millions de dinars selon le nombre et la
catégorie des animaux vendus. Cette marge dépasse largement celle
provenant du lait dans le cas d'un système d'élevage à
orientation mixte, et comparable ou inférieur à la marge
provenant de la vente du lait dans un système d'élevage
orienté lait.
CHAPITRE IV
ANALYSE DES
PERFORMANCES
DES FEMELLES
LAITIERES
Chapitre IV. Performances animales à
l'échelle troupeau et individu
La composante animale du système d'élevage
constitue le niveau d'investigation principale du zootechnicien. Ce dernier
considère l'animal en région méditerranéenne comme
un système biologique placé dans un environnement contraignant et
possédant des capacités d'adaptation qui vont lui permettre non
seulement d'assurer sa propre vie mais également de maximiser ces
fonctions de production (BOCQUIER et al. 2004).
Dans cette partie du travail nous étudions le
comportement productif et reproductif d'un matériel animal
sélectionné dans un milieu tempéré favorable,
transféré vers un milieu plus difficile caractérisé
par des contraintes liées à l'environnement et à la
conduite. Dans cette approche, nous visons la caractérisation de l'effet
des différents facteurs qui influent sur le niveau de performances du
matériel animal dans son nouveau contexte d'élevage.
Notre étude analyse l'effet de six facteurs
environnementaux (ferme, année et saison) et liés à
l'animal (génération, parité et âge) sur les
fonctions de reproduction et de production de lait de femelles de race
Montbéliarde.
4.1. Performances de reproduction 4.1.1. Age au
démarrage en production 4.1.1.1. Performances moyennes
Les génisses nées sous climat semi aride
réalisent leur première saillie à l'âge de 779 jours
(25 mois), alors que le premier vêlage est obtenu à l'âge de
1052 jours (35 mois).
La répartition en classes (figure 4.1a) montre que
seule 10% des génisses entrent en reproduction à un âge
inférieur de 18 mois, alors que 60% réalisent leur
première fécondation à partir de l'âge de 2 ans. Les
résultats ont montré aussi que 64% des femelles mettrent bas
à un âge compris entre 2 à 3 ans. En effet, seul 2% des
génisses vêlent avant l'âge de 2 ans. En Floride, aux
Etats-Unis, 40% des génisses Holstein, qui semblent plus
précoces, mettrent bas à moins de 23 mois d'âge (SIMERL
et al. 1991) comparé à 27% en Californie (ETTEMA et
SANTOS, 2004).
Tableau 4.1 : Performances moyennes des
paramètres d'entrée en production
|
Nombre
|
Min
|
u#177;ó (jours)
|
Max
|
Coeff. de variation
|
AMR (jours) APMB (jours)
|
267 409
|
301 608
|
7 79#177;185
1052#177;189
|
1411 1733
|
23,79% 17,95%
|
AMR : Age de la mise à la
reproduction ; APMB : Age de la première mise-bas.
a) Age à la mise à première
saillie
45
75
60
30
15
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif54.png)
6
7
30
46
63
69
25
10
7
5
Std. Dev = 184,92 Mean = 777
N = 271,00
AMR
b) Age à la première mise
bas
120
100
40
20
80
60
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif55.png)
26
53
75
111
63
41
13
10
Std. Dev = 188,82 Mean = 1052
N = 409,00
APMB
Figure 4.1 : Répartition des paramètres
d'entrée en production en classe
4.1.1.2. Facteurs de variation
L'âge à la première mise bas est sensible
aux facteurs environnementaux. Les résultats de l'analyse de la variance
(tableau 4.2) indiquent que les facteurs ferme, année et saison de
naissance affectent significativement l'âge d'entrée en production
plus que les facteurs liés à l'animal
(génération).
Tableau 4.2 : Carrés moyens des
paramètres de fécondité obtenus à partir de
l'analyse de variance
Facteurs de variation
|
DL
|
AMR
|
APMB
|
Ferme (F)
|
3
|
0,27 **
|
0,07 ns
|
Génération (G)
|
4
|
0,08 ns
|
0,05 ns
|
Année de naissance (AN)
|
16
|
0,12 **
|
0,11 ***
|
Saison de naissance (SN)
|
3
|
0,14 **
|
0,17 **
|
F*G
|
12
|
0,22 **
|
0,09 ***
|
F*SN
|
9
|
0,14 **
|
0,07 **
|
G*SN
|
12
|
0,05 ns
|
0,03 ns
|
Erreur
|
323
|
0,05
|
0,02
|
AMR : Age de la mise à la
reproduction ; APMB : Age de la première mise-bas ;
DL : degré de liberté ; ns :
différence non significative ; ** : différence
significative à p< 0,01 : *** : différence
significative à p< 0,001.
4.1.1.2.1. Facteurs de l'environnement Effet de la
ferme
Dans nos conditions d'élevage (tableau 4.3), la
similarité des pratiques d'élevages des génisses
reflète la faible variabilité de l'âge d'entrée en
production, bien qu'il faut mentionner une légère
supériorité de la ferme situé le plus au Sud. Dans cette
dernière, durant la phase d'élevage des génisses, les
pratiques alimentaires se basent sur la distribution du son de blé en
plus de la ration de base. Cela reflète l'importance de la conduite de
l'élevage des génisses en terme d'alimentation dans la phase
d'élevage sur les paramètres d'entée en production (FIEZ,
1993).
Tableau 4.3 : Variabilité des
paramètres d'entré en production selon la ferme
Ferme
|
AMR pió (n) jours
|
Erreur Std
|
APMB pió (n) jours
|
Erreur Std
|
F1
|
729#177;188 a
|
(100)
|
18,75
|
1 025#177;181
|
(213)
|
12,42
|
F2
|
805#177;152 b
|
(76)
|
17,47
|
1074#177;161
|
(94)
|
16,61
|
F3
|
812#177;191 b
|
(57)
|
25,33
|
1067#177;191
|
(63)
|
24,12
|
F4
|
776#177;155 ab
|
(32)
|
27,31
|
1042#177;156
|
(34)
|
26,77
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
AMR : âge à la mise à la reproduction ;
APMB : âge à la première mise bas.
Effet de l'année de naissance
L'année de naissance affecte significativement les
paramètres d'entrée en production (p<0,01). Les
différences sont de l'ordre de 209j pour l'âge de la mise à
la première saillie et
de 220j pour l'âge à la première mise bas
(Figure 4.2). On remarque aussi la similitude de l'évolution des deux
paramètres selon l'année.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif56.png)
1600
1400
1200
1000
400
800
600
200
0
AMR APMB
année
Figure 4.2 : Evolution de l'âge d'entrée en
production de 1982 à 2002
Effet de la saison de naissance
Le tableau 4.4 montre que les génisses nées en
hiver expriment un retard concernant la maturité sexuelle en comparaison
avec celles nées durant le reste de l'année. Ce retard peut aller
jusqu'à 2 à 3 mois et semble lié aux disponibilités
alimentaires après la naissance et au moment de la mise à la
reproduction.
Tableau 4.4 : Variabilité des
paramètres d'entré en production selon la saison de
naissance
Saison de naissance
|
AMR piu (n) jours
|
Erreur Std
|
APMB piu (n) jours
|
Erreur Std
|
Hiver
|
810#177;143 a
|
(71)
|
16,93
|
1096#177;163 a
|
(106)
|
15,78
|
Printemps
|
786#177;212 ab
|
(69)
|
25,56
|
1048#177;177 b
|
(103)
|
17,39
|
Eté
|
755#177;1 74 ab
|
(56)
|
23,21
|
1023#177;174 b
|
(86)
|
18,74
|
Automne
|
742#177;173 b
|
(69)
|
20,80
|
1005#177;184 b
|
(108)
|
17,72
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
AMR : âge à la mise à la reproduction ;
APMB : âge à la première mise bas.
3.1.1.2.2. Facteurs liés à l'animal
Effet de la génération
La génération animale n'a pas d'effet
significatif (p<0,05) sur l'âge d'entrée en production, la
différence n'excède pas 50 jours (tableau 4.5). Néanmoins,
cette tendance n'est pas la même dans l'ensemble des fermes. En effet,
des résultats supérieurs sont observés dans l'ensemble des
fermes chez la génération G1 importée au stade
génisse pleine comparée aux femelles nées localement. La
2ème génération présente un léger
retard de l'âge à la première mise bas,
qui s'accentue pour les génération suivantes
dans les fermes de la région du Centre (ferme 2 et 3). Dans les fermes
situées au Sud (F1) et au Nord (F4) le retard est beaucoup plus
important chez la génération 2 mais une nette amélioration
est remarquée chez les générations G3 et G4. Les
mêmes résultats sont observés par TRACH (2003) chez les
vaches importées au Vietnam, dont l'augmentation de l'âge à
la première mise - bas est de 110 jours entre la 1ère et la
2ème génération.
Tableau 4.5 : Variabilité des
paramètres d'entré en production selon la
génération animale Génération AMR pió
(n) jours Erreur Std APMB pió (n) jours Erreur Std
G1
|
|
|
|
1008#177;184
|
(67)
|
22,48
|
G2
|
764#177;161
|
(92)
|
16,72
|
1068#177;168
|
(121)
|
15,23
|
G3
|
788#177;188
|
(114)
|
16,71
|
1050#177;1 78
|
(135)
|
15,32
|
G4
|
735#177;218
|
(38)
|
35,33
|
1016#177;197
|
(52)
|
27,33
|
G5
|
760#177;193
|
(5)
|
86,45
|
1046#177;1 79
|
(6)
|
73,00
|
AMR : âge à la mise
à la reproduction ; APMB : âge à la
première mise bas. ES : erreur standard
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif57.png)
1600
1400
1200
1000
400
200
800
600
0
F1 F2 Ferme F3 F4
G1 G2 G3 G4
Figure 4.3 : Variabilité de l'âge à
la première mise bas entre fermes selon la génération
animale
4.1.2. Paramètres de Fertilité des vaches
4.1.2.1. Performances moyennes
Les vaches laitières en région semi aride
réalisent leur premier saillie à 98#177;63 jours post- partum. La
fécondation est généralement obtenue après
1,43#177;0,99 services. La figure (4.4 b) montre un intervalle vêlage
1ère saillie inférieur à 40 jours pour 13% des
femelles et moins de 80 jours pour 50% des cas ; en revanche plus de 27% des
premières saillies ont lieu après 120 jours post-partum. Au
Canada, HAYES et al. (1992), rapportent que seul 0,8% des vaches sont
inséminées avant 50j et 76% avant 100j post-partum.
La figure (4.4 a) montre que plus de 77% des
fécondations sont obtenus après le 1er service, alors
que 11% des fécondations nécessite trois saillies ou plus. Ces
résultats sont meilleurs par rapport à ceux enregistrés en
insémination artificielle dans les pays tempérés. En
effet, la fécondation après la 1ère
insémination est obtenue pour 49% des saillies en Irlande (BUCKLEY
et al. 2003) et pour 60% au Canada (HAYES et al. 1992).
Tableau 4.6 : Performances moyennes de
paramètres de fertilité
|
nombre
|
Min
|
u#177;ó
|
Max
|
Coeff. de variation
|
IC IVS1 (jours)
|
1875 1290
|
1 7
|
1,43#177;0,99 98#177;63
|
10 418
|
69,23% 64,57%
|
IC : Indice coïtal ou nombre
de services par conception ; IVS1 : Intervalle vêlage
première saillie.
a) indice coïtal
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif58.png)
1600
1400
1200
1000
1454
Std. Dey = ,99 Mean = 1,4
N = 1875,00
214
88 80
800
600
400
200
0
IC
b) Intervalle vêlage première
saillie
400
500
300
200
100
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif59.png)
164
444
334
171
82
41
25
Std. Dey = 63,46 Mean = 98
N = 1290,00
IVS1
Figure 4.4 : Répartition en classe des
paramètres de fertilité des femelles
4.1.2.2. Facteurs de variation
Les carrées moyens des paramètres de
fertilités obtenus à partir de l'analyse de variance sont
résumés dans le tableau 4.7. En effet, tous les facteurs de
variation sont hautement significatifs (p< 0,01) à
l'exception de la saison de vêlage et la parité pour l'indice
coïtal.
Tableau 4.7 : Carrés moyens
des paramètres de fertilité obtenus à partir de
l'analyse de la variance Facteurs Dl IC IVPS
Ferme (F)
|
3
|
0,67 *
|
13,94 ***
|
Année (An)
|
16
|
1,04 ***
|
1,66 ***
|
Saison de vêlage (SV)
|
3
|
0,50 ns
|
00,16 ns
|
Génération (G)
|
3
|
0,56 *
|
2,51 ***
|
Parité (P)
|
5
|
0,12 ns
|
00,84 *
|
Age (A)
|
4
|
3,17 **
|
1,32 **
|
F*An
|
48
|
0,74 ***
|
0,86 ***
|
F*SV
|
9
|
0,37 ns
|
1,52 ***
|
F*G
|
9
|
0,54 ***
|
0,44 ns
|
SV*An
|
48
|
0,29 *
|
0,41 ns
|
G*P
|
15
|
0,28 ns
|
0,31 ns
|
G*A
|
12
|
0,54 **
|
0,36 *
|
G*Sv
|
9
|
0,16 ns
|
0,85 **
|
P*Sv
|
15
|
0,27 ns
|
0,31 ns
|
Erreur
|
1066
|
0,17
|
0,292
|
IC : Indice coïtal ou
nombre de services par conception ; IVS1 : Intervalle
vêlage première saillie ; Dl : degré de
liberté. ns : différence non significative ;
* : différence significative à p< 0,05 ;
** : différence significative à p< 0,01 :
*** : différence significative à p<
0,001.
4.1.2.2.1. Facteurs de l'environnement Effet de la
ferme
Les paramètres de fertilités varient selon
l'exploitation agricole et la région dans laquelle se situe. En effet,
les meilleurs résultats sont rencontrés chez les exploitations
pratiquant la monte naturelle comme mode de reproduction unique (F1, F2, F4).
Les variabilités entre fermes sont expliquées aussi par le
gradient d'aridité et son impact sur le comportement reproductif des
animaux, suite probablement à l'effet des disponibilités en
ressources alimentaires et du stress thermique.
Tableau 4.8 : Variabilité des
paramètres de fertilité selon la ferme
Ferme
|
IC piu (n)
|
|
Erreur std
|
IVPS piu (n) jours
|
Erreur Std
|
F1
|
1,43#177;0,93 a
|
(854)
|
0,031
|
100#177;53 a
|
(565)
|
2,23
|
F2
|
1,33#177;0,75 ab
|
(488)
|
0,034
|
69#177;40 b
|
(349)
|
2,15
|
F3
|
1,49#177;1,00 a
|
(224)
|
0,067
|
113#177;60 a
|
(119)
|
5,52
|
F4
|
1,24#177;0,59 b
|
(291)
|
0,035
|
102#177;57 a
|
(231)
|
3,74
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
IC : Indice coïtal ou nombre de services par conception ;
IVS1 : Intervalle vêlage première
saillie.
Effet de l'année de
vêlage
La figure 4.5 montre une amélioration continue de
l'intervalle vêlage 1ère saille au cours de la
période de suivi entre 1987 et 2002, à l'exception de la
période 1992-1994 où l'IVPS a connu une dégradation suite
à des considérations encore mal connues. Toutefois, pour l'indice
coïtal l'évolution fait ressortir deux aspects : une augmentation
significative de ce paramètre passant de 1,19 en 1986 à 1,99 en
1990, suit un maintien au tour de la moyenne après 1990. Ces
résultats reflètent l'attention portée par les
gestionnaires des fermes à l'amélioration des paramètres
de fertilité.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif60.png)
140
120
100
40
80
60
20
0
IVPS (jours) IC
année
2,2
2,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
IC
Figure 4.5 : Evolution des paramètres de
fertilité au cours de la période de suivi
Effet de l'interaction entre ferme et année de
vêlage
La variabilité de l'IVPS selon l'année
dépend de la ferme (Figure 4.6). On peut noter trois types
d'évolutions : une évolution régulière dans les
fermes F1 et F2 avec des différences entre année
n'excédant pas les deux mois ; une évolution
irrégulière dans la ferme F3 avec des écarts entre
année de plus de 6 mois liés probablement aux problèmes
sanitaires rencontrés dans la période 94-96; une évolution
caractérisée par trois période différentes dans la
ferme F4 avec une amélioration de l'IVPS durant la première
période allant de 87 à 91, dont l'amélioration est
supérieur à 4 mois par rapport à la première
année (1987), une chute durant la période 9 1-94 enregistrant une
perte de 50 jours, puis une reprise durant la dernière période
pour se situer autour de la moyenne générale.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif61.png)
270
240
210
180
150
120
90
30
60
0
F1 F2 F3 F4
Année
Figure 4.6 : Evolution de l'intervalle vêlage
première saillie selon la ferme au cours de la période de
suivi
Effet de la saison de vêlage
Les résultats obtenus montrent une évolution
comparable des paramètres de fertilité au cours de l'année
(tableau 4.9). L'indice coïtal suit une évolution
décroissante mais non significative de l'hiver à
l'été, suit une légère dégradation en
automne, qui enregistre une augmentation de 0,17 points probablement à
cause des disponibilités alimentaires à cette saison. Pour l'IVPS
les variations sont faibles et ne dépassent pas 6 jours.
Tableau 4.9 : Variabilité des
paramètres de fertilité selon la saison de
vêlage
Saison de vêlage
|
IC piu (n)
|
Erreur std
|
IVPS piu (n) jours
|
Erreur Std
|
Hiver
|
1,46#177;0,88 (384)
|
0,045
|
94#177;53
|
(337)
|
2,88
|
Printemps
|
1,42#177;0,85 (397)
|
0,043
|
95#177;58
|
(353)
|
3,09
|
Eté
|
1,34#177;0,83 (291)
|
0,049
|
95#177;54
|
(262)
|
3,36
|
Automne
|
1,51#177;0,99 (368)
|
0,052
|
89#177;48
|
(312)
|
2,70
|
IC : Indice coïtal ou nombre
de services par conception ; IVS1 : Intervalle vêlage
première saillie.
Effet de l'interaction entre ferme et saison de
vêlage
L'évolution des paramètres de fertilité
au cours de l'année varie selon la ferme. En effet, l'effet de la saison
de vêlage est remarquablement observé dans les fermes F3 et F4,
qui enregistrent des variations importantes de stocks fourragers durant
l'année.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif62.png)
210
180
150
120
30
90
60
0
F1 F2 F3 F4
Ferme
Hiver Printemps Eté automne
Figure 4.7 : Variabilité des paramètres de
fertilité des fermes selon la saison de vêlage
4.1.2.2.2. Facteurs liés à
l'animal
Effet de la génération
animale
Selon le tableau 4.10, l'effet génération est
significatif ; ce facteur agit plus sur l'IVPS (p<0,001) que sur l'IC
(p<0,05). L'indice coïtal le plus faible est observé chez la
génération
G3 (1,31 points), exprimant une amélioration continue au
cours des générations (G1 à G3). La
G4 manifeste en revanche une détérioration de ce
paramètre.
Concernant l'IVPS, les générations nées
localement réalisent des performances supérieurs à celles
des vaches importées (p<0,001). En effet, on note une
évolution décroissante (p<0.05) de ce paramètre de la
G1 à la G4, gagnant ainsi 22 jours.
Tableau 4.10 : Variabilité des
paramètres de fertilité selon la génération animale
Génération IC piu (n) Erreur std IVPS piu (n) Erreur
Std
G1
|
1,45#177;0,89 ab
|
(467)
|
0,041
|
103#177;53 a
|
(323)
|
2,96
|
G2
|
1,38#177;0,89 b
|
(602)
|
0,036
|
94#177;55 b
|
(417)
|
2,70
|
G3
|
1,31#177;0,75 c
|
(626)
|
0,030
|
87#177;52 b
|
(441)
|
2,48
|
G4
|
1,51#177;0,98 a
|
(130)
|
0,086
|
81#177;46 b
|
(71)
|
5,44
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05
;IC : Indice coïtal ou nombre de services par conception
; IVS1 : Intervalle vêlage première
saillie.
Effet de l'interaction entre génération
et saison de vêlage
Les différences entre générations sont
plus importantes en saison estivale, traduisant ainsi un gradient
d'adaptation de la G1 à la G4. Durant cette saison, les femelles de la
G4 s'adaptent mieux comparées aux femelles de G1, plus sensibles au
stress thermique; par conséquent le
repos post-partum s'allonge de 2 mois pour la G1 par rapport
à la G4. Les différences entre générations
diminuent en se rapprochant de l'hiver.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif63.png)
180
160
140
120
100
40
80
20
60
0
Hiver Printemps Eté Automne
saison de vêlage
G1 G2 G3 G4
Figure 4.8 : Variabilité de l'intervalle
vêlage première saillie entre génération et saison
de vêlage
Effet de la parité
Au cours de la carrière des femelles, on n'observe pas
des différences significatives de l'IC, confirmant ainsi les
observations de HAYES et al. (1992) chez la race Holstein au Canada.
Toutefois une légère amélioration de l'IVPS est
observée de la 1ère à la 4ème
mise bas, qui gagne 15 jours.
Au début de la carrière des femelles encore en
croissance, un allongement significatif de l'IVPS par rapport au
3ème et 4ème parités s'explique par
une compétition accrue entre fonctions physiologiques, suit une
amélioration continue, signe d'une adaptation progressive jusqu'à
la 4ème parité, et une rechute des performances pour
se situer en fin de carrière à un niveau comparable à
celui des primipares.
Tableau 4.11 : Evolution des paramètres de
fertilité au cours de la carrière
Parité
|
IC piu (n)
|
Erreur std
|
IVPS piu (n) jours
|
Erreur Std
|
P1
|
1,48#177;0,99 (367)
|
0,052
|
99#177;54 a
|
(298)
|
3,13
|
P2
|
1,45#177;0,95 (315)
|
0,053
|
94#177;52 ab
|
(270)
|
3,17
|
P3
|
1,44#177;0,92 (250)
|
0,058
|
91#177;55 bc
|
(221)
|
3,70
|
P4
|
1,46#177;0,86 (196)
|
0,062
|
84#177;48 c
|
(169)
|
3,68
|
P5
|
1,29#177;0,60 (143)
|
0,050
|
93#177;62 abc
|
(125)
|
5,56
|
P6+
|
1,41#177;0,81 (184)
|
0,059
|
94#177;50 abc
|
(178)
|
3,75
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05
;IC : Indice coïtal ou nombre de services par conception
; IVS1 : Intervalle vêlage première
saillie.
Effet de l'âge des femelles
La fertilité des femelles varie selon l'âge de la
vache (tableau 4.12). L'évolution de l'IVPS exprime des
difficultés de reproduction au début de la vie productive, une
amélioration jusqu'à l'âge de sept ans, puis une
dégradation dès l'âge de 9 ans. En revanche, l'indice
coïtal varie d'une manière irrégulière. Les vaches
sont fécondées avec moins de 1,4 saillies durant les
périodes d'âge 3 - 5 ans et 7 - 9 ans. L'IC s'élève
en revanche à plus de 1,5 services par fécondation au
début de carrière (moins de 3 ans) et au milieu (5 à 7
ans).
Tableau 4.12 : Variabilité des
paramètres de fertilité selon les classes
d'âge
Age
|
IC piu (n)
|
Erreur std
|
IVPS piu (n) jours
|
Erreur Std
|
A1
|
1,58#177;1,07 a (236)
|
0,070
|
104#177;55 a
|
(183)
|
4,05
|
A2
|
1,39#177;0,89 b (481)
|
0,041
|
94#177;54 b
|
(421)
|
2,62
|
A3
|
1,51#177;0,90 a (371)
|
0,047
|
87#177;50 b
|
(322)
|
2,78
|
A4
|
1,30#177;0,72 b (220)
|
0,048
|
90#177;56 b
|
(199)
|
3,95
|
A5
|
1,39#177;0,74 ab (135)
|
0,064
|
98#177;55 ab
|
(137)
|
4,70
|
A1: =3 ans; A2: 3
à 5 ans; A3: 5 à 7 ans; A4: 7
à 9 ans; A5: >9 ans.
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
IC : Indice coïtal ou nombre de services par conception ;
IVS1 : Intervalle vêlage première
saillie.
4.1.2.3. Impact de l'allongement de l'intervalle
vêlage première saillie sur l'indice coïtal
La fertilité des vaches est fortement influencée
par la durée du repos post-partum (Figure 4.9). Une faible
fertilité traduite par un IC élevé (> 1,5) est
observée si l'IVPS est court (<45j). Après 45 jours, la
variabilité de l'IC est faible, moins de 0,1 points entre les
différentes classes de repos post-partum (1,19 et 1,29). En Irlande,
BERRY et al. (2003) rapportent une diminution des possibilités
de fécondation à la première insémination dans le
cas d'un IVPS court, et SMITH et al. (2002), ont observé une
excellente détection de chaleur lorsque l'IVPS est en moyenne de 73j.
A B C D E
IVPS (jours post-partum)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif64.png)
2,60
2,30
2,00
1,70
1,40
1,10
0,80
0,50
a
a
a
a
b
Figure 4.9 : Effet de la durée de repos
post-partum sur l'indice coïtal
lettres différentes exprimant des différences
significatives (p< 0.05) ; A : IVPS< 45j,
B : IVPS 45-90j, C : IVPS 90-120j ;
D : IVPS 120-150j ; E : IVPS + 150j.
Effet de la génération
pour l'ensemble des générations, l'IC
s'améliore au fur et à mesure que le repos post-partum augmente
pour atteindre un optimum lorsque l'IVPS est compris entre 90j et 120j, au
delà duquel la fertilité accuse des variations liées
probablement à des problèmes de reproduction.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif65.png)
0,90
0,70
0,50
1,90
1,70
1,50
1,30
1,10
A B C D E
IVPS (jours post-partum)
G1 G2 G3 G4
Figure 4.10 : Effet de la durée de repos
post-partum sur l'indice coïtal selon la génération
A : IVPS< 45f, B : IVPS 45-90f,
C : IVPS 90-120f ; D : IVPS 120-150f ;
E : IVPS +150f.
Effet de la parité
Au cours de leurs carrières, les vaches
inséminées tôt, à moins de 45j post-partum,
rencontrent des problèmes de `Repeat breeding', et exigent plus de 1,5
saillies pour être fécondées. En effet, les meilleurs
résultats sont observés pour un repos post-partum compris entre
45j et 1 20j.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif66.png)
1,80
1,60
1,40
1,20
1,00
P1 P2 P3 P4+
A B C D E
IVPS (jours post-partum
Figure 4.11 : Effet de la durée de reps
post-partum sur l'IC selon la parité A : IVPS<
45f, B : IVPS 45-90f, C : IVPS 90-120f ;
D : IVPS 120-150f ; E : IVPS +150f.
4.1.3. Paramètres de fécondité
4.1.3.1. Performances moyennes
La fécondité exprime dans le présent
travail l'intervalle vêlage -fécondation (IVF) et intervalle entre
mise bas (IMB). La moyenne de l'IVF dans les quatre fermes est de 125#177;87
jours, alors que celle de l'IMB est évaluée à 413#177;100
jours.
Selon la figure 4.12 a, 15% des fécondations ont lieu
à moins de 50 jours post-partum et 50% à moins de 100 jours. Une
partie des fécondations, estimée à 16%, n'a pu avoir lieu
qu'après cinq mois post-partum. Au Canada, HAYES et al. (1992)
ont noté que chez la race Holstein seul 4% des femelles sont
fécondées avant 50jours post-partum et 57% avant 100 jours, alors
qu'au Royaume Unis, 73% des vaches ont été observées
gestantes entre 40 et 120 jours post- partum (ESSOLEMONT et KOSSAIBATI,
2001).
Concernant l'intervalle entre mise bas, 48% se situent à
moins de 380 jours (12,5 mois), alors que 15% dépassent les 15 mois
(figure 4.12 b).
Tableau 4.13 : Performances moyennes des
paramètres de fécondité
|
Nombre
|
min
|
u#177;ó
|
Max
|
CV %
|
IVF (j) IMB (j)
|
1321 1419
|
10 242
|
125#177;8 7 413#177;100
|
561 903
|
69,93% 24,12%
|
IVF : intervalle vêlage
fécondation ; IMB : intervalle entre deux mise
bas.
a) Intervalle vêlage
fécondation
400
500
300
200
100
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif67.png)
196
462
294
163
85
47
30
Std. Dey = 87,40 Mean = 125
N = 1321,00
IVF
b) intervalle entre mise bas
400
600
500
300
200
100
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif68.png)
117
565
354
167
82
53
35
Std. Dey = 99,52 Mean = 413
N = 1419,00
IMB
Figure 4.12 : Répartition en classe de la
fécondité des femelles
4.1.3.2. Facteurs de variation
Les paramètres de fécondité sont
sensiblement affectés par les effets des facteurs de l'environnement et
les facteurs liés à l'animal. En effet, la ferme, l'année,
la génération et l'âge représentent les facteurs de
variabilité les plus significatifs (p<0,001). Notons aussi
l'existence de différences liées aux interactions entre facteurs
(tableau 4.14).
Tableau 4.14 : Carrés moyens des
paramètres de fécondité obtenus à partir de
l'analyse de variance Facteurs Dl IVF IMB
Ferme (F)
|
3
|
9,49 ***
|
1,12 ***
|
Année (An)
|
15
|
2,82 ***
|
0,29 ***
|
Saison de vêlage (SV)
|
3
|
0,36 ns
|
0,07 ns
|
Génération (G)
|
3
|
6,53 ***
|
0,60 ***
|
Parité (P)
|
5
|
0,58 ns
|
0,10 *
|
Age (A)
|
4
|
1,47 **
|
0,22 ***
|
F*An
|
45
|
1,05 ***
|
0,12 ***
|
F*SV
|
9
|
0,64 ns
|
0,04 ns
|
F*G
|
9
|
1,25 **
|
0,16 ***
|
SV*An
|
45
|
0,37 ns
|
0,05 *
|
G*P
|
15
|
0,40 ns
|
0,04 ns
|
G*A
|
12
|
0,47 ns
|
0,04 ns
|
G*Sv
|
9
|
0,57 ns
|
0,06 ns
|
P*Sv
|
15
|
0,29 ns
|
0,02 ns
|
Erreur
|
1199
|
0,34
|
0,03
|
IVF : intervalle vêlage
fécondation ; IMB : intervalle entre mise bas ;
ns : différence non significative ; * :
différence significative à p< 0,05 ; ** :
différence significative à p< 0,01 : *** :
différence significative à p<0,001.
4.1.3.2.1. Facteurs de l'environnement Effet de la
ferme
Selon le tableau 4.15, des différences entre fermes
sont observées. Pour les deux paramètres de
fécondité les meilleurs records sont enregistrés à
la ferme F2 dont les performances se rapprochent aux normes couramment admises
en reproduction bovine. Dans les autres fermes, les vaches réalisent
deux mise- bas en 14 mois en moyenne. Ces variations peuvent être
expliquées par la localisation de la ferme sur le gradient de
l'aridité, qui détermine le niveau de ressources alimentaires
disponibles, et les pratiques de reproduction.
Tableau 4.15 : Variabilité des
paramètres de fécondité selon la ferme
Ferme
|
IVF piu (n) jours
|
Erreur Std
|
IMB piu (n) jours
|
Erreur Std
|
F1
|
127#177;78 a
|
(594)
|
3,20
|
411#177;89 a
|
(648)
|
3,52
|
F2
|
93#177;61 b
|
(355)
|
3,26
|
373#177;61 b
|
(362)
|
3,19
|
F3
|
136#177;74 a
|
(127)
|
6,55
|
444#177;96 c
|
(151)
|
7,85
|
F4
|
130#177;79 a
|
(220)
|
5,31
|
411#177;86 a
|
(233)
|
5,62
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
IVF : intervalle vêlage fécondation ; IMB
: intervalle entre deux mises bas.
Effet de l'année de
vêlage
L'évolution des paramètres de
fécondité selon l'année est illustrée dans la
figure 4.13. On remarque une améliorations progressive sur 15 ans, qui
s'est traduite par des gains de 87j et 100j respectivement pour l'IVF et IMB.
Ces résultats attestent des efforts d'amélioration de la
fécondité par la réduction du nombre des jours ouverts.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif69.png)
400
300
500
200
600
100
0
IVF (jours) IMB (jours)
année
Figure 4.13 : Evolution des paramètres de
fécondité selon l'année
Effet de l'interaction entre ferme et
année
Selon la ferme, trois profils d'évolution des
paramètres de fécondité peuvent être décrites
:
- Deux phases d'évolution à la ferme F1 : des
intervalles prolongées observées durant la période
1987/1993 allant de 130 à 170 jours et de 430 à 470 jours
respectivement pour l'IVF et IMB, suit un raccourcissement des intervalles
pendant une 2ème période (1994/2002) pour se situer
à moins de 120 j et 390 j respectivement pour l'IVF et l'IMB.
- Une évolution régulière dans la ferme
F2, les écarts entre les extrêmes ne dépasse pas les 40
j pour les deux paramètres montrant une maîtrise de la conduite de
l'élevage.
- Une évolution irrégulière dans les
fermes F3 et F4 exprimant un manque de maîtrise. Les deux fermes en
question possèdent de faibles superficies fourragères et accusent
des variations inter -annuelles importantes des stocks fourragers.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif70.png)
450
400
350
300
250
650
600
550
500
700
F1 F2 F3 F4
année
Figure 4.14 : Variabilité de l'intervalle entre
mise bas selon la ferme et l'année
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif71.png)
300
270
240
210
180
150
120
90
30
60
0
F1 F2 F3 F4
Année
Figure 4.15 : Variabilité de l'intervalle
vêlage fécondation selon la ferme et l'année
Effet de la saison de vêlage
La fécondité n'est pas affectée par la
saison de vêlage. Néanmoins, une certaine différence bien
que non significative est enregistrée, traduisant ainsi une
évolution décroissante de l'été vers l'hiver et le
printemps (tableau 4.16). La femelle peut gagner de 1 1j à 14j pour les
deux paramètres en cas de vêlage d'été.
Tableau 4.16 : Variabilité des
paramètres de fécondité selon la saison de vêlage
Ferme IVF piu (n) Erreur std IMB piu (n) Erreur std
Hiver
|
122#177; 76
|
(351)
|
4,07
|
411#177;89
|
(377)
|
4,56
|
Printemps
|
124#177;83
|
(360)
|
4,35
|
408#177;93
|
(385)
|
4,72
|
Eté
|
113#177;68
|
(263)
|
4,18
|
397#177;78
|
(283)
|
4,62
|
Automne
|
114#177; 71
|
(322)
|
3,94
|
401#177;80
|
(344)
|
4,30
|
IVF : intervalle vêlage
fécondation ; IMB : intervalle entre deux mises
bas
Effet de l'interaction entre saison de vêlage
et année
Des différences significatives (p<0,05) de
l'évolution de l'IMB selon la saison et la compagne agricole sont
observées. Deux périodes peuvent être illustrées
(figure 4.16) : une variabilité importante entre saisons durant la
période comprise entre 1987 et 1991, allant jusqu'à 5 mois en
1989 entre les vêlages du printemps et de l'été en faveur
de ce dernier. La deuxième période débute en 1992 est
caractérisée par des variations non significatives entre saisons,
oscillant entre 6 et 45 jours.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif72.png)
450
400
550
500
350
300
600
Hiver Printemps Eté Automne
Année
Figure 4.16 : Evolution de l'intervalle entre mise bas
entre saisons selon l'année de vêlage
4.1.3.2.2. Facteurs liés à l'animal
Effet de la génération animale
Le tableau (4.17) montre une différence très
hautement significative (p<0,001) des paramètres de
fécondité liées à la génération
animale. En effet, les générations nées localement
réalisent des performances supérieures à celles des vaches
importées. Pour les deux paramètres la G3 comparée
à la G1 réalise les intervalles les plus courts, résultats
d'une amélioration continue des performances de reproduction, qui
atteignent respectivement pour l'IVF et l'IMB un gain de 34j et 40j.
Tableau 4.17 : Variabilité des
paramètres de fécondité selon la génération
animale
|
Génération IVF u#177;ó (n)
jours
|
Erreur std
|
IMB u#177;ó (n) jours
|
Erreur std
|
G1
|
142#177;84 a
|
(342)
|
4,53
|
431#177;97 a
|
(356)
|
5,12
|
G2
|
112#177;69 b
|
(431)
|
3,34
|
401#177;83 b
|
(466)
|
3,84
|
G3
|
108#177;70 b
|
(441)
|
3,34
|
390#177;76 b
|
(477)
|
3,48
|
G4
|
115#177;74 b
|
(75)
|
8,49
|
401#177;78 b
|
(83)
|
8,55
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
IVF : intervalle vêlage fécondation ;
IMB : intervalle entre deux mises bas
Effet de l'interaction entre ferme et
génération
Les figures 4.17 et 4.18 montrent des évolutions
différentes au cours des générations des paramètres
de fécondité liées à l'effet troupeau. En effet,
les variations les plus importantes sont observées à la ferme F1
et F3 avec deux tendances distinctes. Une amélioration à la ferme
F1 (gain respectifs de 57j et 62j pour l'IVF et l'IMB) et une
détérioration à la ferme F3 (perte de 96j et 80j pour
l'IVF et l'IMB). Les fermes F2 et F4 enregistrent des écarts très
réduits entre générations, compris entre 7 à 19 j
pour l'IVF, et entre 13 à 20 j pour l'IMB. BONCZEK et al.
(1992) rapportent le faible effet de la génération animale sur la
variabilité des performances de reproduction chez la race jersiaise aux
Etats-Unis.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif73.png)
300
250
200
150
100
50
0
F1 F2 Ferme F3 F4
G1 G2 G3 G4
Figure 4.17 : Variabilité de l'intervalle
vêlage fécondation selon la génération et la
ferme
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif74.png)
400
500
300
200
600
100
0
F1 F2 Ferme F3 F4
G1 G2 G3 G4
Figure 4.18 : Variabilité de l'intervalle entre
mise-bas selon la génération et la ferme
Effet de la parité
Au cours de la carrière des femelles
l'amélioration de l'IVF est non significative bien qu'elle atteint 18
jours entre la 1ère et la 4ème mise -bas,
suit un léger allongement en fin de carrière (tableau 4.18). En
revanche, l'intervalle entre mise bas est significativement plus long en
première parité comparée aux parités qui suivent
(p<0,05) ; de la 1ère à la 5ème
mise bas, les vaches gagnent en moyenne 28j d'intervalle, alors qu'après
la 6ème mise bas la diminution du taux de
fécondité est liée au vieillissement des vaches.
Tableau 4.18 : Evolution des paramètres de
fécondation au cours de la carrière des femelles
Parité
|
IVF pió (n) jours
|
Erreur std
|
IMB pió (n) jours
|
Erreur std
|
P1
|
127#177;81
|
(317)
|
4,56
|
418#177;95 a
|
(345)
|
5,11
|
P2
|
120#177;75
|
(285)
|
4,47
|
403#177;85 b
|
(301)
|
4,88
|
P3
|
118#177; 78
|
(232)
|
5,11
|
404#177;89 b
|
(250)
|
5,65
|
P4
|
109#177;67
|
(168)
|
5,13
|
397#177;81 b
|
(185)
|
5,96
|
P5
|
112#177;71
|
(127)
|
6,34
|
390#177;69 b
|
(133)
|
5,96
|
P6+
|
117#177;68
|
(158)
|
5,41
|
405#177; 75 ab
|
(175)
|
5,69
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
IMB : intervalle entre mise bas ; IVF :
intervalle vêlage fécondation.
Effet de l'âge des femelles
Le tableau 4.19 montre qu'à un âge précoce
les vaches manifestent des difficultés d'adaptation fonctionnelle de la
reproduction traduite par des intervalles prolongées. Les
paramètres de fécondité connaissent ensuite des
améliorations continues pour se situer autours des normes à
l'âge de 7 à 9 ans (tableau 4.19).
Tableau 4.19 : Evolution des paramètres de
fécondation selon l'âge
Age
|
IVF piu (n) jours
|
Erreur Std
|
IMB piu (n) jours
|
Erreur Std
|
A1
|
137#177;86 a
|
(197)
|
6,11
|
431#177;101 a
|
(218)
|
6,85
|
A2
|
118#177;77 b
|
(446)
|
3,63
|
402#177;86 b
|
(476)
|
3,93
|
A3
|
114#177;71 b
|
(329)
|
3,89
|
399#177;83 b
|
(357)
|
4,37
|
A4
|
107#177;66 b
|
(198)
|
4,67
|
395#177;75 b
|
(210)
|
5,17
|
A5
|
123#177;73 ab
|
(121)
|
3,63
|
407#177;72 b
|
(127)
|
6,40
|
A1: =3 ans; A2:
3-5 ans; A3: 5-7 ans; A4: 7-9 ans;
A5: >9 ans.
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
IMB : intervalle entre mise bas ; IVF :
intervalle vêlage fécondation.
4.1.3.3. Effet de l'âge à la première
mise bas sur les performances de reproduction
L'âge à la première mise- bas (APMB)
influence significativement les performances post- partum de reproduction.
Cette variabilité est remarquablement observée durant la
première mise- bas (Tableau 4.20). En effet, on note de meilleurs
résultats lorsque l'APMB est compris entre 36 et 40 mois. En comparant
avec les vêlages de moins de 25 mois, les gains réalisés en
première parité se situent à 2 et 3 mois respectivement
pour l'IVF et l'IMB. A partir de la 2ème parité la
variabilité diminue significativement.
Pour certains auteurs réduire l'âge
d'entrée en production peut augmenter le nombre de naissance par vache
(PIRLO, 2000). En situation semi aride algérienne, l'âge à
la première mise bas n'a pas d'effet significatif sur la
productivité numérique des femelles (tableau 4.20). en outre,
plus les génisses mettant bas tard, à un âge de 36 à
40 mois, plus celles-ci peuvent avoir un veau en plus durant leurs
carrières productives par rapport à celles ayant un âge
à la première mise bas de moins de 25 mois. Dans le
système d'élevage pratiqué en région semi aride
caractérisé par la conservation des femelles jusqu'à un
âge avancé, le gain lié à la réduction de
l'âge à la première mise bas (coût d'élevage
des génisses) est perdu par diminution du nombre de naissance par
carrière, suite à la réduction de la durée de la
vie productive, et par conséquent augmentation des frais d'amortissement
des vaches.
Tableau 4.20 : Evolution des paramètres de
reproduction durant la carrière selon l'age de la 1ère mise
bas.
APMB
|
< 25 mois
|
25-30 mois
|
30-36mois
|
36-40 mois
|
> 40 mois
|
p
|
IMB
|
|
|
|
|
|
|
P1 '
|
497#177;154(10) c
|
460#177;128 (64) bc
|
433#177;109(137) ac
|
404#177;79(52) a
|
418#177;112(46) ab
|
0,024
|
P2
|
380#177;48(9) a
|
418#177;107(57) a
|
413#177;98(113) a
|
406#177;104(42) a
|
409#177;86(37) a
|
0,849
|
P3
|
390#177;69(15) ab
|
419#177;109(136) b
|
412#177;101 (2 69) b
|
405#177;78 (119) ab
|
389#177;89(100) a
|
0,168
|
IVF
|
|
|
|
|
|
|
P1 '
|
180#177;143(8) ab
|
178#177;134(63) b
|
144#177;96(122) a
|
116#177;67(48) a
|
128#177;94(44) a
|
0,016
|
P2
|
90#177;27(8) a
|
133#177;95 (52) a
|
138#177;93(108) a
|
118#177;96(42) a
|
129#177;82(38) a
|
0,531
|
P3+
|
113#177;72(13) ab
|
134#177;101(117) b
|
118#177;75(236) ab
|
120#177;80(117) ab
|
106#177;64(95) a
|
0,154
|
IC
|
|
|
|
|
|
|
P1
|
1,70#177;1,25(10)a
|
1,62#177;1,18(69) a
|
1,58#177;1,06(143) a
|
1,43#177;1,11(54) a
|
1,67#177;1,41 (49) a
|
0,830
|
P2
|
1,44#177;1,01(9) ab
|
1,93#177;1,44(58) b
|
1,51#177;1,13(117) a
|
1,41#177;1,05(46) a
|
1,48#177;0,89 (42) ab
|
0,131
|
P3+
|
1,07#177;0,26(15) a
|
1,5 7#177;1, 05(138)b
|
1,42#177;0,84(259) ab
|
1,43#177;0,85(128) ab
|
1,36#177;0,84 (112) ab
|
0,160
|
NNC
|
3,86#177;2,54(7) a
|
4,67#177;2,39 (55) a
|
4,68#177;2,51 (114) a
|
4,74#177;2,91 (47) a
|
4,44#177;2,95 (43) a
|
0.914
|
Lettres différentes sur la même ligne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
APMB : âge de la première mise bas ;
IMB : intervalle entre mise bas ; IVF :
intervalle vêlage fécondation ; IC : indice
coïtal ; NNC : nombre de naissance par
carrière.
4.1.4. Durée de gestation 4.1.4.1. Performance
moyenne
La durée de gestation chez les vaches
Montbéliardes en situation semi aride est en moyenne de 278#177;14 j, et
une fréquence plus élevée en classe modale de 270 à
280j, qui regroupe plus de 53% des résultats. Les vaches de race
Montbéliard se placent ainsi dans le groupe des races à
durée de gestation moyenne (BOUJENANE, 1983).
Tableau 4.21 : Performances moyennes de la
durée de gestation
nombre Min u#177;ó Max Coeff. de
variation
DDG (jours) 1209 210 278#177;14 331
4,89%
DDG : durée de
gestation
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif75.png)
700
600
500
400
300
200
645
317
Std. Dev = 13,63 Mean = 278
N = 1209,00
84
36
100
0
DDG
Figure 4.19 : Répartition de la durée de
gestation en classes
4.1.4.2. Facteurs de variation
La durée de gestation des vaches est soumise à
l'effet des facteurs de l'environnement. La ferme, l'année et la saison
de vêlage déterminent la variabilité de ce paramètre
(p<0,001), alors que les facteurs liés à l'animal sont sans
effet significatif (p<0,05) à l'exception de la
génération animale et ses interactions avec quelques facteurs
(tableau 4.22).
|
Chapitre IV : Performances animales à
l'échelle troupeau et individu
|
Tableau 4.22 : Carrés moyens de la
durée de gestation obtenus à partir de l'analyse de la
variance
|
Facteurs de variation
|
DL
|
DDG
|
Ferme (F)
|
3
|
0,03 ***
|
Année (An)
|
15
|
0,006 ***
|
Saison de vêlage (SV)
|
3
|
0,005 *
|
Génération (G)
|
3
|
0,004 *
|
Parité (P)
|
5
|
0,002 ns
|
Age (A)
|
4
|
0,002 ns
|
Sexe de porté (SP)
|
2
|
0,003 ns
|
F*An
|
45
|
0,004 ***
|
F*SV
|
9
|
0,003 *
|
SV*An
|
45
|
0,001 ns
|
F*G
|
9
|
0,004 **
|
G*P
|
15
|
0,003 *
|
G*A
|
12
|
0,003 *
|
G*SP
|
6
|
0,002 ns
|
G*SV
|
9
|
0,001 ns
|
P*SV
|
15
|
0,002 ns
|
Erreur
|
946
|
0,001
|
DDG : durée de gestation ;
DL : degré de liberté ; ns :
différence non significative ; * : différence
significative à p< 0,05 ; ** : différence
significative à p< 0,01 : *** : différence
significative à p< 0,001.
4.1.4.2.1. Facteurs liés à l'environnement
Effet ferme
Selon le Tableau (4.23), la durée de gestation est
influencée par le facteur ferme (p<0.001). Celle-ci est plus longue
de 3 à 5 jours chez les femelles de la ferme F2 par rapport aux autres,
et semble affectée par le format des vaches.
Tableau 4.23 : Variabilité de la durée
de gestation selon la ferme
Ferme
|
DDG u#177;ó (n) jours
|
Erreur std
|
F1
|
277#177;10 a
|
(550)
|
0,42
|
F2
|
282#177;11 b
|
(310)
|
0,64
|
F3
|
2 79#177;13 a
|
(113)
|
1,22
|
F4
|
277#177;10 a
|
(204)
|
0,65
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDG : durée de gestation
Effet de l'année de
vêlage
De 1987 à 2002, on distingue trois période
d'évolution de la durée de gestation (Figure 4.20) : une
augmentation de la durée de gestation pour se situer à plus de
280j en 1990 ; suit un maintien de la durée de gestation à 280j
durant la période 1991/1999 et un retour à un niveau
supérieur à 280j après 1999. Ceci peut être
lié aux disponibilités des ressources et à la proportion
des différentes générations dans le troupeau.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif76.png)
310
305
300
295
290
285
280
275
270
265
260
année
DDG (jours)
Figure 4.20 : Evolution de la durée de gestation
selon l'année de vêlage
Effet de l'interaction entre ferme et
année
La figure 4.21 montre que seule la période 1994-1996
accuse des variations significatives entre fermes. Ces variations sont
liées probablement aux problèmes sanitaires rencontrés
dans la ferme F3 durant cette période.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif77.png)
305
300
295
290
285
280
275
270
265
F1 F2 F3 F4
année
Figure 4.21 : Evolution de la durée de gestation
selon l'année dans quatre fermes
Effet de la saison de vêlage
La durée de gestation varie significativement selon la
saison de vêlage. Elle est plus courte pour le vêlage
d'été et plus longue pour le vêlage d'hiver. Nos
résultats sont en accord avec ceux de BOUJENANE (1983) et GOYACHE et
al. (2002) et en désaccord avec ceux de ECHTERNKAMP et GREGORY
(1999) qui rapportent un effet non significatif de la saison de vêlage
sur la durée de gestation.
Tableau 4.24 : Variabilité de la durée
de gestation selon la saison
|
Saison DDG u#177;ó (n) jours
|
Erreur Std
|
Hiver
|
280#177;11 a
|
(308)
|
0,62
|
Printemps
|
2 79#177;11 ab
|
(340)
|
0,59
|
Eté
|
277#177;10 b
|
(238)
|
0,64
|
Automne
|
2 79#177;11 ab
|
(291)
|
0,63
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDG: durée de gestation
Effet de l'interaction entre ferme et
saison
Selon la figure 4.22, la saison de vêlage affecte
sensiblement la durée de gestation des femelles élevées
dans les fermes F1 et F3, des meilleurs résultats sont observés
pour les vêlages d'été à la F1 et les vêlages
d'automne à la F3. Les écarts peuvent aller de 4 à 5
jours. Dans les fermes F2 et F4, la variabilité inter saison est de
moins d'une journée.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif78.png)
300
295
290
285
280
275
270
265
260
F1 F2 F3 F4
ferme
Hiver Printemps Eté Automne
Figure 4.22 : Variabilité de la durée de
gestation selon la ferme et la saison de vêlage
4.1.4.2.2. Facteurs liée à
l'animal
Effet de la génération
animale
Selon le tableau 4.25 la durée de gestation chez les
vaches de 2ème génération est significativement
plus courte. Les vaches importées réalisent une durée de
gestation intermédiaire et comparable à celle des femelles de G3
et G4.
Tableau 4.25
|
: Variabilité de la durée de gestation
selon la génération animale
|
Génération
|
DDG u#177;ó (n) jours
|
Erreur std
|
G1
|
2 79#177;11 ab (312)
|
0,63
|
G2
|
2 78#177;10 a (396)
|
0,50
|
G3
|
280#177;11 b (396)
|
0,56
|
G4
|
281#177;10 b (66)
|
1,29
|
Effet de l'interaction entre ferme et
génération
Dans les ferme F1 et F4, la durée de gestation diminue
de la G1 à la G3, qui réalisent une baisse de 3 jours en moyenne,
alors que dans la ferme F3 la durée de gestation s'allonge chez les
générations nées localement comparée à la
génération importée (Figure 4.23). Dans cette ferme les
écarts entre la 1ère et la 3ème
génération s'élèvent à plus de 10 jours. A
la ferme F2 l'écart entre génération est d'une
journée.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif79.png)
300
295
290
285
280
275
270
265
260
F1 F2 F3 F4
Ferme
G1 G2 G3 G4
Figure 4.23 : Variabilité de la durée de
gestation selon la ferme et la génération animale
Effet de la parité
La variabilité de la durée de gestation selon
l'ordre de vêlage est non significative et les écarts entre les
extrêmes ne dépassent pas les 2 jours (tableau 4.26).
Néanmoins, la durée de gestation est légèrement
plus courte chez les primipares et plus prolongée durant le reste de la
carrière. GOYACHE et al (2002) rapportent l'effet significatif de
l'ordre de vêlage sur la durée de gestation, qui augmente de 0,5
jours par parité, et gagne à la 9ème mise bas
5jours.
Tableau 4.26 : Evolution de la durée de
gestation au cours de la carrière des femelles
Parité
|
DDG u#177;ó (n) jours
|
Erreur std
|
P1
|
2 78#177;10
|
(308)
|
0,55
|
P2
|
2 79#177;11
|
(269)
|
0,65
|
P3
|
2 79#177;12
|
(214)
|
0,79
|
P4
|
2 78#177;11
|
(148)
|
0,90
|
P5
|
280#177;11
|
(106)
|
1,07
|
P6+
|
280#177;11
|
(132)
|
0,96
|
DDG : durée de
gestation
Effet de l'interaction entre parité et
génération
Selon la génération animale, la durée de
gestation évolue d'une manière différente au cours de la
carrière. Les primipares des générations G1, G2 et G3
réalisent des durées de gestation plus courtes par rapport
à celles de la génération G4. A partir de la
2ème parité, les vaches de la G1 ont tendance de
prolonger leurs durées de gestation, qui atteigne plus de 282 jours
à la 3ème mise bas. Cette durée chute aux
4ème et 5ème parité à moins
de 276 jours pour augmenter encore en fin de carrière. Concernant la
2ème génération, la durée de gestation
se maintien au dessus de 277 jours jusqu'à la 4ème
mise bas. En fin de carrière la durée de gestation se situe
à plus de 280 jours. Chez la 3ème
génération, la durée de gestation varie dans un intervalle
étroit, compris entre 279 et 280 jours durant toute la carrière.
Pour la génération G4, la durée de gestation est au dessus
de 281jours pendant les trois premières mise bas, accuse une chute au
4ème vêlage pour se situer à moins de 277j ours, puis un
regain pour atteindre le niveau initial en fin de carrière.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif80.png)
282
280
278
276
G1 G2 G3 G4
284
274
272
270
0 1 2 3 4 5 6 7
Ordre de vêlage
Figure 4.24 : Evolution de la durée de gestation
au cours du cycle vitale selon la génération animale
Effet de l'âge des femelles
La durée de gestation ne connaît pas des
variabilités significatives selon les différentes classes
d'âge. Bien que les variations soient minimes, ont note un prolongement
de la durée de gestation de 2 jours entre 3 et 9 ans. L'effet de
l'âge sur la durée de gestation est plus remarqué chez les
races à viande où l'augmentation est de l'ordre de 3 jours entre
le début et la fin de carrière (ECHTERNKAMP et GREGORY, 1999 ;
PIEDRAFITA et al. 2000).
Tableau 4.27 : Variabilité de la durée
de gestation selon l'âge des femelles
Age
|
DDG u#177;ó (jours)
|
Erreur std
|
A1
|
2 77#177;10
|
(191)
|
0,72
|
A2
|
2 79#177;11
|
(423)
|
0,52
|
A3
|
2 79#177;11
|
(295)
|
0,61
|
A4
|
279#177;11
|
(172)
|
0,86
|
A5
|
280#177;11
|
(96)
|
1,17
|
A1: =3ans; A2:
3-5ans; A3: 5-7ans; A4: 7-9ans;
A5: >9zns ; DDG : durée de
gestation. Effet de l'interaction entre l'âge et la
génération
L'évolution de la durée de gestation selon
l'âge diffère d'une génération à une autre
(figure 4.25). La durée de gestation se situe au dessous de 280 j chez
les générations G1, G2 et G3 qu'elle que soit la classe
d'âge. En effet, la DDG est en moyenne de 277jours pour les vêlages
de vaches âgées de moins de 3 ans, suit un allongement seulement
chez les générations G1 et G3 pour se situer à 279j
à l'âge de 9 ans. La génération G2 enregistre un
raccourcissement de la DDG à l'âge de 5 ans, puis un allongement
à l'âge avancé. Chez la 4ème
génération, la DDG est toujours au dessus de 282 jours sauf
durant la période d'âge comprise entre 5 et 7 ans, où on
enregistre une baisse pour se situer à moins de 277 jours.
272
270
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif81.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif82.png)
G1 G2 G3 G4
286
284
282
280
278
276
274
0 1 2 3Age 4 5 6
Figure 4.25 : Evolution de la durée de gestation
selon l'age et la génération animale
Effet du sexe du veau
Le sexe de la portée n'a pas d'effet significatif sur
la durée de gestation (Tableau 4.28). En revanche la gestation
gémellaire dure moins qu'une portée simple de sexe mâle,
alors que la gestation dont la portée est de sexe féminin est
intermédiaire.
Dans la littérature, l'effet du sexe du porté
est controversé. Pour GOYACHE et al. (2002) et ECHTERNKAMP et
GREGORY (1999), le sexe agit d'une façon significative sur la
duré de gestation. La vache retarde la parturition plus d'une
journée si elle porte un veau mâle. Pour d'autre (BOUJENANE, 1983
; PIEDRAFITA et al. 2000), le sexe apparaît sans effet sur la
durée de gestation.
Tableau 4.28 : Variabilité de la
durée de gestation selon le sexe Nouveau né DDG
u#177;ó (n) jours Erreur std
male
|
2 79#177;11 a (561)
|
0,47
|
femelle
|
2 79#177;10 ab (533)
|
0,42
|
jumeaux
|
2 76#177;11 b (44)
|
1,72
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDG : durée de gestation
Effet du sexe des naissances
gémellaires
Concernant les jumeaux, la gestation d'une portée de
sexe femelle est significativement la plus longue; la précocité
de la parturition chez une portée gémellaire de sexes
différents est de 6 à 8 jours par rapport à un
porté de même sexe (Tableau 4.29). ECHTERNKAMP et GREGORY (1999)
rapportent l'effet non significatif des sexes de porté gémellaire
sur la durée de gestation.
Tableau 4.29 : Variabilité de la
durée de gestation des jumeaux selon le sexe Jumeaux DDG
u#177;ó (n) jours Erreur std
Femelle - femelle
|
280#177;12 a
|
(11)
|
3,73
|
Mâle - mâle
|
278#177;12 ab
|
(14)
|
3,19
|
Mâle - femelle
|
272#177;9 b
|
(19)
|
2,15
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDG : durée de gestation
4.2. Analyse des performances de production du lait
à l'échelle troupeau et individu 4.2.1. Durée de
lactation
4.2.1.1. Performance moyenne
Dans la région semi aride la durée de lactation
moyenne est de 292 jours (Tableau 4.30), mais le coefficient de variation est
assez élevé (23%). La répartition en classe de 40 jours
d'intervalle montre que plus de 34% des lactations durent entre 270 à
310 jours (Figure 4.26), alors que 20% des lactations durent plus d'un ans
(10%), ou bien moins de 7 mois (10%).
Tableau 4.30 : Performances moyennes de la
durée de lactation
nombre Min u#177;ó Max Coeff. de
variation
DDL (jours) 943 122 292#177;66 600
22,76%
DDL : durée de
lactation
400
300
200
100
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif83.png)
29
97
209
320
129
83
40
Std. Dey = 66,41 Mean = 292
N = 943,00
DDL
Figure 4.26 : répartition en classe de la
durée de lactation
4.2.1.2. Facteurs de variation
L'analyse de la variance montre que la durée de
lactation est sous l'influence de plusieurs facteurs, dont les effets sont
différents (Tableau 4.31). Les effets ferme, année et
génération animale sont les plus significatifs (p<
0,001). La durée de lactation varie aussi selon l'âge de
l'animal (0,05), alors que l'ordre de parité et la saison de
vêlage apparaissent sans effet sur la durée de lactation.
|
Chapitre IV : Performances animales à
l'échelle troupeau et individu
|
Tableau 4.31 : Carré moyen de la durée
de lactation obtenu à partir de l'analyse de la
variance
|
Facteurs de variation
|
DL
|
DDL (jours))
|
Ferme (F)
|
3
|
0,20 **
|
Année (An)
|
7
|
0,39 ***
|
Saison de vêlage (SV)
|
3
|
0,05 ns
|
Génération (G)
|
3
|
0,36 ***
|
Parité (P)
|
5
|
0,07 ns
|
Age (A)
|
4
|
0,13 *
|
F*An
|
21
|
0,13 ***
|
F*SV
|
9
|
0,11 **
|
SV*An
|
21
|
0,05 ns
|
F*G
|
9
|
0,05 ns
|
G*P
|
15
|
0,07 *
|
G*A
|
12
|
0,07 *
|
G*SV
|
9
|
0,03 ns
|
P*SV
|
15
|
0,05 ns
|
Erreur
|
713
|
0,04
|
DDL : durée de lactation ;
DL : degré de liberté ; ns :
différence non significative ; * : différence
significative à p< 0,05 ; ** : différence
significative à p< 0,01 ; *** : différence
significative à p< 0,001.
4.2.1.2.1. Facteurs liés à l'environnement
Effet de la ferme
La durée de lactation varie selon la ferme. La
durée la plus longue est observée à la ferme F3 qui semble
avoir plusieurs problèmes sanitaires conduisant à l'allongement
de l'intervalle entre vêlage. La ferme F4 enregistre une durée
intermédiaire et comparable à celle des autres fermes.
Tableau 4.32 : Variabilité de la durée
de lactation selon la ferme
Ferme
|
DDL u#177;ó (n) jours
|
Erreur stand
|
F1
|
281#177;53 a
|
(414)
|
2,60
|
F2
|
288#177;5 7 a
|
(309)
|
3,24
|
F3
|
310#177;72 b
|
(93)
|
7,50
|
F4
|
297#177;75 ab
|
(115)
|
6,97
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDL : durée de lactation
Effet de l'année
La variabilité de la durée de production
laitière selon l'année (tableau 4.33) montre une forte
corrélation avec les variations du niveau de pluies. Les vaches
prolongent la durée de lactation durant les années plus
pluvieuses (1996, 1997, et 1998). En revanche, la chute des niveaux de
précipitation durant les années 2000 et 2001 dont le cumul annuel
n'a pas dépassé 350mm/an, semble avoir un effet sur le
raccourcissement de la durée de lactation durant cette
période.
Tableau 4.33 : Variabilité de la durée
de lactation selon l'année de vêlage
Année
|
DDL piu (n) jours
|
Erreur Std
|
94
|
291#177;65 abcd
|
(12)
|
18,82
|
95
|
289#177;55 bc
|
(94)
|
5,63
|
96
|
287#177;60 b
|
(134)
|
5,20
|
97
|
309#177;64 a
|
(190)
|
4,63
|
98
|
302#177;5 7 ab
|
(167)
|
4,42
|
99
|
274#177;59 cd
|
(176)
|
4,43
|
2000
|
266#177;53 d
|
(101)
|
5,29
|
2001
|
260#177;46 d
|
(36)
|
7,65
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDL : durée de lactation
Effet de l'interaction entre ferme et
année
Dans toutes les fermes, la période comprise entre 1995
et 1998 se caractérise par une durée de lactation plus longue que
celle réalisée plus tard, confirmant ainsi les résultats
observés précédemment. Au delà de 1998, le
raccourcissement de la durée de lactation est beaucoup plus
observé dans les fermes situées plus au Sud qui semblent plus
sensibles au variations climatiques (Figure 4.27).
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif84.png)
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
2002 Année
360
340
320
300
280
260
240
220
200
F1 F2 F3 F4
Figure 4.27 : Variabilité de la durée de
lactation selon la fermes et l'année Effet de la saison de
vêlage
La variabilité de la durée de lactation selon la
saison de vêlage n'est pas significative, bien que les lactations qui
débutent en automne et en été sont plus courtes de 10
jours comparées à celles de l'hiver et du printemps (Tableau
4.34).
Tableau 4.34 : Variabilité de la durée
de lactation selon la saison de vêlage
Saison de vêlage
|
DDL piu (n) jours
|
Erreur Std
|
Hiver
|
289#177;5 7
|
(224)
|
3,83
|
Printemps
|
292#177;62
|
(258)
|
3,85
|
Eté
|
289#177;62
|
(193)
|
4,43
|
Automne
|
283#177;60
|
(235)
|
3,92
|
4.2.1.2.2. Facteurs liée à l'animal
Effet de la génération animale
La génération animale affecte significativement
la durée de lactation. Selon le tableau 4.35, les vaches
importées au stade génisse réalisent la durée la
plus longue, l'écart est d'un mois de production en plus que les
femelles de la génération G4. Pour les générations
nées localement, on remarque la supériorité de la G3, qui
réalise plus 5 jours par rapport à la G2 et 20 jours
comparée à la G4.
Tableau 4.35 : Variabilité de la durée
de lactation selon la génération animale
|
Génération DDL pió (n)
jours
|
Erreur std
|
G1
|
309#177;58 a
|
(144)
|
4,87
|
G2
|
285#177;58 bc
|
(302)
|
3,35
|
G3
|
289#177;61 b
|
(341)
|
3,30
|
G4
|
271#177;56 c
|
(71)
|
6,59
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDL : durée de lactation
Effet de l'ordre de parité
Durant la carrière des femelles laitières, la
durée de lactation est comparable jusqu'en 5ème parité,
bien qu'elle soit légèrement plus longue en première
lactation par rapport à la 2ème et 3ème
parité, et se situe à plus de 290 jours. La durée de
lactation accuse une légère reprise durant la
4ème et la 5ème parité pour se
situer à 284 jours (tableau 4.36). En fin de carrière la
durée de lactation est significativement plus allongée que durant
les 5 premières parité car seules les femelles hautement
productrices sont conservés dans les élevages.
Tableau 4.36 : Evolution de la durée de
lactation selon la génération animale
Parité
|
DDL pió (n) jours
|
Erreur Std
|
P1
|
290#177;60
|
(182)
|
4,43
|
P2
|
283#177;51
|
(198)
|
3,61
|
P3
|
284#177;68
|
(153)
|
5,47
|
P4
|
285#177;48
|
(126)
|
4,23
|
P5
|
285#177;61
|
(94)
|
6,33
|
P6+
|
300#177;68
|
(178)
|
5,11
|
DDL : durée de
lactation
Effet de l'interaction entre génération
et parité
Trois formes d'évolution de la durée de lactation
au cours de la carrière sont observées (figure 4.28). Chez la
génération G1, la durée de lactation augmente en rapport
avec l'ordre de parité et se traduit par un gain en fin de
carrière de 31 jours. Pour les générations G2 et G3 la
durée
de lactation se maintient au tour de la moyenne avec plus de
stabilité pour la génération G3. La
génération G4 connaît une régression significative
de la durée de lactation à partir de la deuxième mise bas.
Chez lez femelles de cette génération la durée de
lactation est significativement plus longue au début de carrière
(330 jours), elle chute considérablement pour se situer à moins
de 240 jours à la 3ème parité, perdant ainsi
environ 3 mois de lactation.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif85.png)
340
320
300
280
260
240
220
200
0 1 2 3 4 5 6 7
Ordre de vêlage
G1 G2 G3 G4
Figure 4.28 : Durée de lactation au cours de la
carrière selon la génération animale
Effet de l'âge des femelles
Le tableau 3.37 montre une variabilité de la
durée de lactation liée à l'âge de l'animal. En
effet, la durée de lactation est plus longue à un âge
précoce, diminue jusqu'à l'âge de 7 ans, puis s'allonge en
fin de carrière, suite à la conservation des meilleures
laitières.
Tableau 4.37 : Variabilité de la durée
de lactation selon l'age des femelles
Age
|
DDL (jours)
|
Erreur Std
|
A1
|
294#177;59 ab
|
(103)
|
5,85
|
A2
|
284#177;56 b
|
(300)
|
3,23
|
A3
|
284#177;59 b
|
(215)
|
4,00
|
A4
|
284#177;59 b
|
(146)
|
4,90
|
A5
|
305#177;70 a
|
(145)
|
5,81
|
A1: =3ans; A2:
3-5ans; A3: 5-7ans; A4: 7-9ans;
A5: >9ans ; lettres différentes sur la même
colonne expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDL : durée de lactation..
Effet de l'interaction entre génération
et âge de la femelle
La variabilité de la durée de lactation selon
l'âge des femelles dépend de la
génération animale (Figure 4.29). Si les
générations G1 et G3 suivent la tendance globale en
prolongeant les lactation en fin de carrière, Chez la
génération G2, l'âge n'a pas d'effet sur la
variabilité de
la durée de lactation, alors qu'une évolution
différente est observée chez la génération G4.
Celle-ci est caractérisée par une lactation plus longue en
première parité (340 jours), suit une durée
significativement plus réduite à l'âge adulte ; une perte
de 100 jours est observée à l'âge de 7ans.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif86.png)
0 1 2 3Age 4 5 6
340
320
300
280
260
240
220
200
360
G 1 G 2 G 3 G 4
Figure 4.29 : Variabilité de la durée de
lactation selon la génération et les classes
d'âge
4.2.2. Production laitière réelle et
standard 4.2.2.1. Performances moyennes
Les vaches Montbéliarde produisent en région
semi aride 2741#177;1089kg de lait par lactation, ce qui est
l'équivalent de 2794#177;893kg en 305 jours (Tableau 4.38).
L'écart type élevé exprime en revanche une
variabilité élevée. En effet, 40% des lactations sont
inférieurs à 2500kg et 44% se situent entre 2500kg et 4000kg,
alors que celles dépassant les 4000kg constituent 16% des lactations. En
lactation de 305 jours 60% des vaches produisent moins de 3000kg et seules 9%
produisent plus de 4000kg. En Turquie, TILKI et al. (2005) dans une
étude faite sur 94 lactations rapportent que chez la race Brune Suisse,
57% des lactations sont inférieurs à 3000kg et seul 13%
dépassent 4000kg.
Tableau 4.38 : performances moyennes des
paramètres de production du lait
|
nombre
|
min
|
u#177;ó
|
max
|
Coeff. de variation
|
LC (kg)
LS 305j kg)
|
943 943
|
519 326
|
2741#177;1089
2794#177;893
|
7015 5896
|
39,74% 31,98%
|
LC : production par lactation
réelle complète ; LS305j : production par
lactation standard de 305j a) Production laitière
réelle par lactation complète
200
150
100
50
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif87.png)
25
85
131
1 75
191
142
83
47
23
22
Std. Dev = 1089,05 Mean = 2741
N = 943,00
PL
b) Production laitière de référence
à 305 jours
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif88.png)
300
266
221
200
158
141
100
Std. Dey = 893,25 Mean = 2794
N = 943,00
54
62
28
0
LS305J
Figure 4.30 : Répartition en classes des
paramètres de production du lait
4.2.2.2. Facteurs de variation
L'analyse de la variance a montrée un effet hautement
significatif des facteurs de l'environnement ainsi que ceux liés
à l'animal sur la production du lait (p<0,001). Selon le tableau 4.3
9, tous les facteurs testés affectent sensiblement le niveau de
production.
Tableau 4.39 : Carré moyen obtenu à
partir de l'analyse de la variance
Facteurs de variation
|
DL
|
PL (kg)
|
LS 305j (Kg)
|
Ferme (F)
|
3
|
7,4*107 ***
|
6,58*107 ***
|
Année (An)
|
7
|
7,2*106 ***
|
3,83*106 ***
|
Saison de vêlage (SV)
|
3
|
6,85*106 **
|
5,84*106 ***
|
Génération (G)
|
3
|
1,75*107 ***
|
8,90*106 ***
|
Parité (P)
|
5
|
4,55*106 **
|
4,30*106 ***
|
Age (A)
|
4
|
6,67*106 ***
|
5,78*106 ***
|
F*An
|
21
|
3,31*106 ***
|
1,80*106 ***
|
F*SV
|
9
|
1,91*106 *
|
1,07*106 ns
|
SV*An
|
21
|
1,33*106 ns
|
1,17*106 ns
|
F*G
|
9
|
1,93*106 *
|
1,22*106 *
|
G*P
|
15
|
2,24*106 *
|
1,92*106 **
|
G*A
|
12
|
2,67*106 **
|
2,73*106 ***
|
G*SV
|
9
|
1,58*106 ns
|
1,13*106 ns
|
P*SV
|
15
|
0,9 7*106 ns
|
0,73*106 ns
|
Erreur
|
725
|
7,39*105
|
4,39*105
|
4.2.2.2.1. Effet des facteurs de l'environnement
Effet de la ferme
Les vaches élevées dans le semi aride
supérieur produisent 800kg de lait en plus par lactation comparée
à celles exploitées au semi aride inférieur. Cette
différence de production est liée à la durée de
lactation et aux disponibilités en fourrages, notamment de meilleure
qualité. Les animaux élevés à la ferme F1,
située au Sud, enregistrent les résultats les plus faibles.
L'effet du stress thermique notamment durant la période estivale et du
raccourcissement de la durée de disponibilité en ressources
alimentaires vertes durant le pâturage, semblent être la cause
d'une telle baisse.
Tableau 4.40 : Variabilité des
paramètres de production du lait selon la ferme
Ferme
|
PL u#177;ó (n) kg
|
Erreur Std
|
LS 305j u#177;ó (n) kg
|
Erreur std
|
F1
|
2196#177;816 a
|
(414)
|
40,09
|
2307#177;732 a
|
(414)
|
35,95
|
F2
|
3248#177;1042 c
|
(317)
|
58,51
|
3344#177;827 c
|
(317)
|
46,47
|
F3
|
3054#177;1094 cb
|
(93)
|
113,48
|
2918#177;674 b
|
(93)
|
69,94
|
F4
|
3040#177;1183 b
|
(119)
|
108,48
|
2922#177;798 b
|
(119)
|
73,11
|
Lettres différentes sur la même colonne exprime
une différence significative à p< 0,05 ; PL :
production par lactation réelle complète ; PS :
production par lactation standard de 305j.
Effet de l'année de
vêlage
La production par lactation varie significativement selon
l'année (tableau 4.4 1). Cette variabilité est probablement
liée aux variations climatiques, au changement de la proportion des
femelles importées dans le troupeau, ainsi qu'à la
disponibilité des fourragères. Les résultats obtenus
manifestent des écarts entre années compris entre 400 à
600kg en faveurs des années plus pluvieuses (1996, 1997 et 1998). Pour
l'année 1994, les données recueillies concernent essentiellement
les lactations de la ferme F1 située plus au Sud. Cette dernière
connaît des difficultés de production liées au stress
thermique, à la réduction de la période de
disponibilité de fourrages vert et la médiocrité de la
qualité des fourrages conservés.
Tableau 4.41 : Variabilité des
paramètres de production du lait selon l'année de
vêlage
Année
|
PL u#177;ó (n) kg
|
Erreur Std
|
LS 305j u#177;ó (n) kg
|
Erreur std
|
94
|
2154#177;543 d
|
(12)
|
156,78
|
2161#177;534 d
|
(12)
|
154,14
|
95
|
2606#177;977 cd
|
(95)
|
100,19
|
2629#177;909 cd
|
(95)
|
93,24
|
96
|
2975#177;1132 ab
|
(138)
|
96,36
|
3013#177;838 a
|
(138)
|
71,30
|
97
|
3059#177;1212 a
|
(193)
|
87,21
|
2950#177;886 ab
|
(193)
|
63,79
|
98
|
2803#177;941 bc
|
(168)
|
72,60
|
2794#177;760 bc
|
(168)
|
58,63
|
99
|
2492#177;1051 cd
|
(178)
|
78,80
|
2 659#177;932 cd
|
(178)
|
69,83
|
2000
|
2494#177;1044 cd
|
(102)
|
103,33
|
2695#177;927 c
|
(102)
|
91,80
|
2001
|
2776#177;1010 abcd
|
(36)
|
168,39
|
3132#177;1010 a
|
(36)
|
168,26
|
Lettres différentes sur la même colonne exprime
une différence significative à p< 0,05 ; PL :
production réelle par lactation complète ;
LS305j : lactation standard de 305jours
Effet de l'interaction entre ferme et
année
La production laitière au cours des années varie
selon la ferme (figure 4.31). Les fermes F1 et F2 enregistrent des variations
de faible ampleur selon l'année, bien que leurs niveaux de production
soient significativement différents du fait qu'elles soient
situées dans deux étages bioclimatiques différents. Les
deux fermes possèdent plus de prairies naturelles permanentes,
respectivement 70 et 45ha, dont le niveau de production pour le pâturage
et les stocks fourragers est assez stable quelque soit l'année. Dans les
fermes F3 et F4, les niveaux de production sont plus influencés par les
variations climatiques et leurs impacts sur les disponibilités
fourragères interannuelles.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif89.png)
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
1992 1994 1996 1998 2000 2002
Année
F1 F2 F3 F4
Figure 4.31 : Variabilité des niveaux de
production par lactation selon la ferme et l'année
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif90.png)
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
2002 Année
F 1 F 2 F 3 F 4
Figure 4.32 : Variabilité de la production
standard (305j) selon la ferme et l'année
Effet de la saison de vêlage
L'analyse de la variance montre que la production du lait est
significativement influencée par la saison de vêlage (tableau
4.42). Les vaches vêlant en hiver produisent en plus 112, 300 et 390 kg
de lait par rapport à celles vêlant respectivement au printemps,
en automne et en été. Les lactations qui démarrent en
hiver et au printemps bénéficient durant la première phase
de production, qui coïncide avec la période de pâturage, de
ressources fourragères plus importantes et de meilleure
qualité.
Les lactations d'automne sont intermédiaires, celle ci
bénéficie de la repousse végétale des prairies
après les premières pluies d'automne, alors que celles de
l'été sont les plus faibles ; le démarrage des lactations
coïncide avec la période de stress thermique et une qualité
de fourrage plus faible, ce qui se traduit par la baisse significative du
niveau de production.
Tableau 4.42 : Variabilité des
paramètres de production du lait selon la saison de
vêlage
Saison de vêlage
|
PL pió (n) (kg)
|
Erreur Std
|
LS 305j pió (n) kg
|
Erreur Std
|
Hiver
|
2950#177;1086 a
|
(228)
|
71,91
|
2998#177;941 a
|
(228)
|
62,33
|
Printemps
|
2838#177;1076 ab
|
(262)
|
66,48
|
2862#177;777 ab
|
(262)
|
47,99
|
Eté
|
2559#177;1048 c
|
(195)
|
75,06
|
2616#177;912 c
|
(195)
|
65,33
|
Automne
|
2650#177;1102 bc
|
(237)
|
71,59
|
2733#177;896 bc
|
(237)
|
58,20
|
Lettres différentes sur la même colonne exprime
une différence significative à p< 0,05 ; PL :
production réelle par lactation complète ;
LS305j : lactation standard de 305jours
Effet de l'interaction entre ferme et saison de
vêlage
Selon la ferme, trois niveaux d'évolution de la
production laitière ont été constatés au cours de
l'année (figure 4.33). En effet, dans les fermes F2 et F3,
situées au Centre et au Nord, et disposant de prairies de qualité
moyenne, l'évolution suit la tendance globale, les meilleurs lactations
sont celles qui démarrent en hiver suivies par celles du printemps et
d'automne. Dans la ferme F1 située au Sud, l'écart entre saison
est très réduit, moins de 4% entre les saisons successives, mais
les performances sont les plus faibles. La ferme F3 pratique de l'ensilage et
la culture de Sorgho, les lactations d'été sont les plus
élevées.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif91.png)
4500
4000
3500
3000
2500
2000
5000
1500
1000
500
0
F1 F2 Ferme F3 F4
Hiver Printemps Eté Automne
Figure 4.33 : Evolution de la production par lactation
selon la ferme et la saison de vêlage
4.2.2.2.2. Facteurs liés à
l'animal
Effet de la génération
animale
Le tableau 4.43 montre des différences significatives
des niveaux de production par lactation entre générations. Les
vaches importées au stade génisse expriment plus d'aptitude de
production laitière et réalisent plus de 3200kg par cycle de
production. Les femelles de la génération G2 comparées aux
vaches de G1 accusent une chute de production de plus de 700kg traduisant un
changement de comportement productif. La génération G3 exprime
une reprise de la production en réalisant une augmentation de 250 kg par
rapport à la G2, signe d'une réadaptation de ces femelles au
nouveau environnement. Une légère chute non significative de la
production est observée chez la génération 4
comparée à la G3, moins de 190kg de lait, liée au
raccourcissement de la durée de lactation.
Tableau 4.43 : Variabilité des
paramètres de production du lait selon la génération
animale Génération PL u#177;ó (n) kg Erreur Std LS305j
u#177;ó (n) kg Erreur Std
G1
|
3272#177;1150 a
|
(146)
|
95,20
|
3178#177;918 a
|
(146)
|
75,95
|
G2
|
255 7#177;995 c
|
(302)
|
57,25
|
2 659#177;922 c
|
(302)
|
53,06
|
G3
|
2791#177;1107 b
|
(349)
|
59,26
|
2814#177;849 b
|
(349)
|
45,42
|
G4
|
2603#177;1021 bc
|
(73)
|
119,44
|
2779#177;825 bc (73)
|
96,53
|
Lettres différentes sur la même colonne exprime
une différence significative à p< 0,05 ; PL :
production réelle par lactation complète ;
LS305j : lactation standard de 305jours
Effet de l'interaction entre ferme et
génération
Les femelles des générations successives
expriment des aptitudes de production laitière différentes selon
la ferme (figure 4.34). Dans les fermes F1 et F2, on remarque une nette
différence entre la génération importée (G1) et les
locales. Les vaches nées localement (G2, G3 et G4) sont comparables
entre elles et moins performantes que la G1 ; on enregistre dans ce cas une
perte de plus d'un tiers de la production par rapport à la G1. Dans la
ferme F3, la production laitière par lactation diminue significativement
de l'ordre de 15% par génération. En revanche dans la ferme F4,
située plus au Nord, l'effet génération n'est pas
significatif et la dégradation de la production n'excédant pas
les 4% par génération.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif92.png)
4000
5000
3000
2000
6000
1000
0
F 1 F 2 Ferme F 3 F 4
G 1 G 2 G 3 G 4
Figure 4.34 : Variabilité de la production par
lactation selon la ferme et la génération
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif93.png)
4000
3000
2000
6000
5000
1000
0
F 1 F 2 Ferme F 3 F 4
G 1 G 2 G 3 G 4
Figure 4.35 : Variabilité de la production par
lactation de 305j selon la ferme et la génération
Effet de l'ordre de lactation
Durant leurs carrières, les femelles laitières
augmentent constamment leur niveau de production par lactation (Tableau 4.44).
Au début de carrière la production est relativement faible
(<2600kg), signe d'un format réduit et de besoins de croissance
encore élevés. A partir de la 3ème lactation,
la production accuse une augmentation remarquable, qui culmine en fin de
carrière, le gain est de 400kg par rapport à la première
lactation, sachant que seules les meilleures laitières sont
conservées.
Tableau 4.44 : Evolution des paramètres de
production du lait au cours de la carrière des femelles
Parité
|
PL u#177;ó (n)
|
kg
|
Erreur Std
|
LS305j u#177;ó (n) kg
|
Erreur Std
|
P1
|
2562#177;1119 a
|
(184)
|
82,48
|
2574#177;8 73 a
|
(184)
|
64,33
|
P2
|
2584#177;990 a
|
(201)
|
69,85
|
2664#177; 792 a
|
(201)
|
55,83
|
P3
|
2 744#177;1062 ab
|
(154)
|
85,55
|
2861#177;851 b
|
(154)
|
68,61
|
P4
|
2802#177;1132 ab
|
(127)
|
100,45
|
2877#177;975 b
|
(127)
|
86,48
|
P5
|
2914#177;1078 b
|
(95)
|
110,61
|
299 7#177;852 b
|
(95)
|
87,36
|
P6+
|
2958#177;1118 b
|
(182)
|
82,84
|
2937#177;960 b
|
(182)
|
71,14
|
Lettres différentes sur la même colonne exprime
une différence significative à p< 0,05 ; PL :
production réelle par lactation complète ;
LS305j : lactation standard de 305jours
Effet de l'interaction entre génération
et parité
Au cours de la carrière, la production du lait
évolue d'une manière différente d'une
génération à une autre (figure 4.36). En effet, chez les
femelles importées la production est meilleure au début de
carrière, diminue en deuxième lactation, 10% de production en
moins, et reprenne en troisième lactation, durant la quelle la
production représente le pic de la carrière (supérieur
à 3500kg) et correspond à l'évolution de la production des
races laitières. Au delà, la production diminue graduellement de
4% par lactation pour se situer à 3100kg en fin de carrière. La
génération G2 se caractérise par un niveau de production
plus faible jusqu'en 4ème lactation et la production reste
inférieure à 2500kg. En revanche son niveau de production
augmente significativement en fin de carrière, durant la quelle
réalise 16% de production en plus. La production de la
génération G3 est comparable à celle de la G2 en premier
cycle de production (<2500kg), mais amorce une augmentation dès la
2ème lactation, pour atteindre en fin de carrière un
niveau de production équivalent à celui de la G1 (>3 100).
L'amélioration est persistante et graduelle, et passe de 8% au
début à 2% en fin de carrière. Chez la
génération G4, la première lactation semble épuiser
les capacités de production des femelles. A partir de la deuxième
lactation, la production accuse une chute de 26%, et se maintien autour de 23
00kg.
Concernant la production à 305j, la figure 4.37 montre
une nette différence des niveaux de production entre
génération au début de leur carrière : un niveau
élevé et supérieur à 3 500kg caractérise les
femelles de la G1, un niveau moyen de 3000kg pour les vaches de la G4 et un
niveau plus faible (2500kg) pour les laitières des
générations G2 et G3. Au cours de la carrière, les niveaux
de production par lactation de 305j diminuent chez les femelles de la G1,
augmentent chez celles des générations G2 et G3 et se
maintiennent autour de la moyenne pour la génération G4. En fin
de carrière les niveaux de production sont comparables pour l'ensemble
des générations et se rapprochent de la moyenne (3000 kg). En fin
de carrière la variabilité de la production du lait entre
générations est liée à la durée de
lactation, car pour une durée de lactation constante les niveaux de
production sont proches et les écarts ne dépassent pas 150kg.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif94.png)
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
0 1 2 3 4 5 6 7
Numéro de lactation
G 1 G 2 G 3 G 4
Figure 4.36 : Evolution des niveaux de production par
lactation selon la génération au cour de la carrière
productive des femelles
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif95.png)
1000
0 1 2 3 4 5 6 7
Numéro de lactation
3500
3000
2500
2000
1500
4000
G 1 G 2 G 3 G 4
Figure 4.37 : Evolution de la lactation standard selon la
génération au cour de la carrière productive des
femelles
Effet de l'âge des femelles
La production du lait augmente avec l'âge des femelles
et est comparable avec l'évolution selon l'ordre de parité
(tableau 4.45). En effet, on note deux niveaux de production : la production du
lait est d'environ 2700kg jusqu'à l'âge de sept an,
au-delà, la production augmente pour atteindre plus de 3 000kg. La
lactation standard, se caractérise par une augmentation de la production
jusqu'à l'âge de 9 ans, puis accuse une diminution. En fin de
carrière, le niveau de production élevé n'est pas
lié à l'augmentation de la production journalière par
lactation mais plutôt à l'allongement de la durée de
lactation, puisqu'on observe une diminution de la production ramenée
à 305j.
Tableau 4.45 : Variabilité des
paramètres de production du lait selon l'âge des
femelles
Age
|
PL piu (n) kg
|
Erreur Std
|
LS305j piu (n) kg
|
Erreur Std
|
A1
|
2679#177;1158 a
|
(105)
|
113,05
|
2670#177;887 ab
|
(105)
|
86,52
|
A2
|
2576#177;1006 a
|
(303)
|
57,77
|
2650#177;815 a
|
(303)
|
46,84
|
A3
|
2741#177;1047 a
|
(216)
|
71,23
|
2859#177;902 b
|
(216)
|
61,38
|
A4
|
2968#177;1132 b
|
(148)
|
93,07
|
3093#177;987 c
|
(148)
|
81,11
|
A5
|
3009#177;1144 b
|
(149)
|
93,70
|
2889#177;834 b
|
(149)
|
68,36
|
A1: =3ans; A2:
3-5ans; A3: 5- 7ans; A4: 7-9ans;
A5: > 9ans ; Lettres différentes sur la même
colonne exprime une différence significative à p< 0,05 ;
PL : production réelle par lactation complète ;
LS305j : lactation standard de 305jours
Effet de l'interaction entre génération
et âge de la vache
L'évolution de la production par lactation au cours de
la vie productive des femelles est différente selon la
génération animale. Les vaches importées au stade
génisse accusent une réduction de 15% de leurs productions par
lactation durant la période d'âge allant de 3 à 7ans.
Au-delà, la production par lactation se maintient autour de la moyenne
de cette génération (3300 kg). Les vaches de la
génération G2 commencent leurs carrières par des
lactations à faible niveau de production (2500 kg). A partir de
l'âge de 7ans les femelles améliorent leurs niveaux de production
pour atteindre 3000kg à l'âge de 9 ans. Les femelles
laitières de la G3 démarrent leurs carrières à un
niveau de production comparable à celui des G2 et G4, ensuite on observe
une augmentation significative de la production pour atteindre un niveau
comparable à la G1 à l'âge de 7 ans. Le niveau de
production au début de la carrière de la G4 est supérieur
à 3 000kg, il chute significativement et perd plus de 20% de la
production par lactation à l'âge de 5 à 7ans. Cet âge
constitue en terme de production la limite supérieure de la vie
productive des femelles. Elles sont réformées par la suite
à cause de la baisse de leur niveau de production.
Pour la génération G4, la chute de production
est fortement liée à une réduction de la durée de
lactation. La production par lactation de référence à 305j
apparaît nettement supérieure aux différentes classes
d'âges (figure 4.39) par rapport aux générations G2 et
G3.
G 1 G 2 G 3 G 4
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif96.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif97.png)
1000
0 1 2 3 4 5 6
Classe d'age
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif98.png)
4000
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif99.png)
3500
3000
2500
2000
1500
Figure 4.38 : Evolution des niveaux de production par
lactation selon la génération et l'âge des femelles
laitières
1000
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif100.png)
3500
3000
2500
2000
1500
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif101.png)
4000
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif102.png)
G 1 G 2 G 3 G 4
0 1 2 3 4 5 6
Classe d'age
Figure 4.39 : Evolution des lactations à 305j
selon la génération et l'âge des femelles
laitières
4.2.2.3. Effet de l'âge à la première
mise bas sur les paramètres de production du lait
D'après le tableau 4.46, nous remarquons que l'âge
à la première mise bas influe sensiblement sur les performances
post-partum. En effet, la variabilité est plus significative à
partir de la deuxième lactation. En revanche, la
durée de lactation est nettement indépendante de l'âge
à la première mise bas.
Les performances de production du lait sont significativement
supérieures lorsque les vaches vêlent à un âge
compris entre 30 et 40 mois. Les vêlages précoces réduisent
considérablement le niveau de production, alors que les vêlages
tardifs raccourcirent significativement la durée de vie productive.
Toutefois, dans notre situation la baisse de l'âge à la
première mise bas de 3 6-40 mois à moins de 30 mois conduit
à une perte de plus de 1000kg de lait durant les trois première
lactation lactations et de 2200kg si les génisses vêlent la
première fois à un âge inférieur à 25mois.
Tableau 4.46 : évolution des paramètres
de production du lait durant la carrière selon l'age de la 1ère
mise bas
APMB
|
< 25 mois
|
25-30 mois
|
30-36mois
|
36-40 mois
|
> 40 mois
|
p
|
DDL
|
|
|
|
|
|
|
P1
|
300#177;46 a (8)
|
292#177;80 a (24)
|
302#177;65 a (62)
|
294#177;60 a (35)
|
304#177;57 a (21)
|
0,950
|
P2
|
281#177;68 a (7)
|
2 74#177;50 a (23)
|
286#177;54 a (63)
|
291#177;8 7 a (39)
|
282#177;43 a (31)
|
0,869
|
P3
|
229#177;58 a (5)
|
292#177;66 ab (56)
|
294#177;78 a (164)
|
287#177;63 ab (88)
|
290#177;63 ab (107)
|
0,360
|
PL
|
|
|
|
|
|
|
P1
|
2276#177;902 a(8)
|
2346#177;1217a(24)
|
2693#177;1132 a (62)
|
2751#177;1118 a (35)
|
2640#177;967 a (21)
|
0,562
|
P2
|
2159#177;937 ab(7)
|
2203#177;783 b(23)
|
25 74#177;867 ab (63)
|
2834#177;1325 a (39)
|
2625#177;887 ab (31)
|
0,132
|
P3+*
|
1420#177;570 b (5)
|
2598#177;1178a (5 6)
|
2846#177;1140 a 164)
|
2778#177;1011 a(88)
|
2761#177;923 a (107)
|
0,036
|
LS
|
|
|
|
|
|
|
P1
|
2214#177;642 a (8)
|
2353#177;876 a(24)
|
2661#177;849 a (24)
|
2 725#177;852 a (35)
|
2639#177;869 a (21)
|
0,311
|
P2 *
|
2166#177;605 bc (7)
|
2348#177;658 c(23)
|
2662#177;723 abc(63)
|
2876#177;990 a (39)
|
2 771#177;784 ab (31)
|
0,037
|
P3+ *
|
1 681#177;591 c (5)
|
2613#177;869 b(56)
|
2885#177;839 a (164)
|
2860#177;942 ab (88)
|
2848#177;784 ab(107)
|
0,010
|
Lettres différentes sur la même ligne expriment
une différence significative à p< 0,05 ; APMB
: âge à la 1ère mise bas ; DDL
: durée de lactation ; PL : production par lactation ;
LS : Lactation standard à 305j.
4.2.3. Durée de tarissement 4.2.3.1. Performance
moyenne
La durée de tarissement en situation semi aride est en
moyenne de 88 jours avec un coefficient de variation élevé,
équivalent à 63%, témoignant de la diversité des
pratiques de tarissement. La répartition en classes (figure 4.40) montre
que 30% des tarissements durent moins à deux mois, et la majeure partie
des femelles sont taries durant un à quatre mois (72%). Notant aussi que
certaines femelles sont taries pendant plus de 5 mois (8%).
Tableau 4.47 : Performances moyennes de la
durée de tarissement
Nombre Min u#177;ó jours Max Coeff. de
variation
DDT (jours) 573 00 88#177;56 424 63,44
DDT : durée de
tarissement.
250
200
150
100
50
0
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif103.png)
95
166
209
64
19
Std. Dey = 55,87 Mean = 88
N = 573,00
DDT
Figure 4.40 : Répartition des durées de
tarissement en classes
4.2.3.2. Facteurs de variation
Les carrés moyens obtenus à partir de l'analyse
de la variance montre l'effet hautement significatif de la ferme et de
l'année sur la variabilité de la durée de tarissement
(tableau 4.48). En revanche, la saison de vêlage et les facteurs
liés à l'animal, à l'exception de la
génération animale, n'ont pas d'effet significatif sur la
variabilité de la durée de tarissement.
Tableau 4.48 : Carrés moyens obtenus à
partir de l'analyse de la variance
Facteurs de variation
|
DL
|
DDT (jours))
|
Ferme (F)
|
3
|
4,43 ***
|
Année (An)
|
5
|
2,11 **
|
Saison de vêlage (SV)
|
3
|
0,96 ns
|
Génération (G)
|
3
|
1,98 *
|
Parité (P)
|
5
|
0,66 ns
|
Age (A)
|
4
|
1,22 ns
|
F*An
|
15
|
3,02 ***
|
F*SV
|
9
|
0,33 ns
|
SV*An
|
15
|
0,43 ns
|
F*G
|
9
|
0,25 ns
|
G*P
|
15
|
1,23 ns
|
G*A
|
12
|
1,38 *
|
G*SV
|
9
|
0,67 ns
|
P*SV
|
15
|
0,95 ns
|
Erreur
|
406
|
0,61
|
DDT : durée de tarissement
; DL : degré de liberté ; ns :
différence non significative ; * : différence
significative à p< 0,05 ; ** : différence
significative à p< 0,01 ; *** : différence
significative à p< 0,001.
4.2.3.2.1. Facteurs liés à
l'environnement
Effet de la ferme
La durée de tarissement est plus courte au Centre et au
Nord (F2, F3 et F4) comparés au Sud (F1). En effet, la ferme F2
enregistre la durée la plus courte avec 15 jours de moins par rapport
à la ferme F1. Dans les deux autres fermes la durée de
tarissement est intermédiaire.
Tableau 4.49 : Variabilité de la
durée de tarissement selon la ferme Ferme DDT
u#177;ó (jours) Erreur Std
F1
|
91#177;44 a
|
(242)
|
2,83
|
F2
|
76#177;39 b
|
(216)
|
2,67
|
F3
|
87#177;42 ab
|
(36)
|
7,04
|
F4
|
81#177;5 7 ab
|
(71)
|
6,78
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDT : durée de tarissement
Effet de l'année de
vêlage
Une différence significative des durées de
tarissement est observée entre années (p<0,05).
Les périodes de tarissement les plus courtes (tableau 4.50) sont
enregistrées durant les années les
plus pluvieuses (1996, 1997 et 1998). On observe aussi une
relation entre la durée de tarissement et le niveau de production du
lait. En effet, les années caractérisées par une
production laitière élevée sont celles qui
présentent les périodes de tarissement les plus courtes. Durant
les années favorables les lactations persistent plus, conduisant
à la réduction de la durée de tarissement.
Tableau 4.50 : Variabilité de la durée
de tarissement selon l'année
Année
|
DDT u#177;ó (n) jours
|
Erreur Std
|
95
|
8 7#177;47 ab
|
(69)
|
5,61
|
96
|
85#177;4 7 bc
|
(108)
|
4,48
|
97
|
76#177;45 c
|
(142)
|
3,76
|
98
|
77#177;45 bc
|
(109)
|
4,31
|
99
|
94#177;37 a
|
(88)
|
3,91
|
2000
|
94#177;34 a
|
(40)
|
5,36
|
Lettres différentes sur la même colonne
expriment une différence significative à p< 0,05 ;
DDT : durée de tarissement
Effet de l'interaction année
ferme
Dans l'ensemble des fermes, la phase 1996-1998 présente
les périodes de tarissement les plus courtes. Selon la figure 4.41, la
maîtrise de la durée de tarissement est beaucoup plus
élevée dans les fermes F1 et F2.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif104.png)
F 1 F 2 F 3 F 4
150
130
110
90
70
50
30
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
2002 Année
10
170
Figure 4.41 : évolution de la durée de
tarissement selon l'année et la ferme
Effet de la saison de vêlage
Les variations climatiques et des ressources alimentaires entre
saisons n'ont pas d'effet sur la variabilité de la durée de
tarissement. Selon le tableau 4.51, les différences ne sont pas
significatives mais les mises-bas de printemps ont une
durée de tarissement légèrement plus courte par rapport
aux vêlages d'hiver et de l'été (6 et 2 jours
respectivement).
Tableau 4.51 : variabilité de la durée
de tarissement selon la saison de vêlage
Saison de vêlage
|
DDT u#177;ó (n) jours
|
Erreur std
|
Hiver
|
8 7#177;43 (156)
|
3,45
|
Printemps
|
81#177;43 (169)
|
3,29
|
Eté
|
84#177;50 (109)
|
4,81
|
Automne
|
85#177;43 (131)
|
3,77
|
DDT : durée de
tarissement
4.2.3.2.2. Facteurs liée à l'animal
Effet de la génération
La génération animale influe significativement
sur la durée de tarissement (tableau 4.52). La génération
G2 enregistre la durée la plus longue avec plus de 10 jours
d'écart par rapport aux autres générations. Celles -ci
enregistrent en revanche des durées de tarissement comparables entre
elles.
Tableau 4.52
|
: variabilité de la durée de
tarissement selon la génération animale
|
Génération
|
DDT u#177;ó (jours)
|
Erreur Std
|
G1
|
79#177;48 a
|
(91)
|
5,10
|
G2
|
90#177;42 b
|
(182)
|
3,13
|
G3
|
80#177;46 a
|
(211)
|
3,16
|
G4
|
81#177;36 ab
|
(43)
|
5,48
|
DDT : durée de
tarissement
Effet de l'ordre de vêlage
Selon le tableau 4.53, la durée de tarissement est
indépendante à la parité, les écarts
enregistrés sont de l'ordre de 2 à 8 jours. Toutefois, durant les
trois premières lactations, la durée de tarissement est
inférieure à 85j ours, augmente légèrement durant
la 4ème , et diminue en fin de carrière pour se situer
à moins de 82j ours.
Tableau 4.53 : Variabilité de la durée
de tarissement selon l'ordre de lactation
Parité
|
DDT u#177;ó (jours)
|
Erreur Std
|
P1
|
83#177;40
|
(135)
|
3,44
|
P2
|
82#177;44
|
(130)
|
3,85
|
P3
|
85#177;4 7
|
(99)
|
4,71
|
P4
|
86#177;46
|
(71)
|
5,50
|
P5
|
90#177;43
|
(59)
|
5,61
|
P6+
|
81#177;50
|
(71)
|
5,92
|
DDT: durée de
tarissement
Effet de l'âge des femelles
L'âge des femelles est sans effet sur la
variabilité de la durée de tarissement (tableau 4.54). En effet,
une légère réduction non significative de la durée
de tarissement est observée entre 3 et 7 ans d'âge, suit une
légère augmentation en fin de carrière.
Tableau 4.54 : Variabilité de la durée
de tarissement selon l'âge de l'animal
|
Age DDT u#177;ó (jours)
|
Erreur Std
|
A1
|
89#177;40
|
(76)
|
4,54
|
A2
|
83#177;44
|
(208)
|
3,03
|
A3
|
78#177;44
|
(133)
|
3,84
|
A4
|
92#177;48
|
(87)
|
5,12
|
A5
|
81#177;47
|
(61)
|
6,03
|
A1: =3ans ; A2:
3-5 ans; A3: 5-7ans; A4: 7-9ans;
A5: >9ans ; DDT : durée de
tarissement.
4.2.3.3. Durée de Tarissement et production du
lait
L'analyse de corrélation entre la durée de
lactation précédente et la durée de tarissement, ainsi
qu'entre la durée de tarissement d'une part et la durée de
lactation suivante, la production réelle et standard de la lactation
suivante d'autre part sont illustrées dans le tableau 4.55.
En effet, une corrélation négative est
observée entre la durée de lactation précédente et
la durée de tarissement, plus la durée de lactation se prolonge
l'animal a tendance à réduire sa durée de tarissement et
maintenir l'intervalle entre mise bas dans des niveaux moyens. Par contre, la
durée de tarissement est sans effet sur la durée et le niveau de
production des lactations ultérieures.
Dans nos systèmes de production, la durée de
tarissement est peu maîtrisée en terme de période ou de
pratiques. En outre, les niveaux de production faible liés à
d'autres facteurs limitent l'effet de la préparation au vêlage
pendant la période de tarissement.
Tableau 4.55 : Corrélation entre la
durée de tarissement et les paramètres de production du
lait
|
DDLP
|
DDLS
|
PPLS
|
LSS
|
DDT
|
-0,20** (572)
|
0,04 ns (570)
|
-0,04 ns (569)
|
-0,07 ns (565)
|
p
|
0,000
|
0,382
|
0,299
|
0,104
|
DDT : durée de tarissement ;
DDLP : durée de lactation précédente ;
DDDS : durée de lactation suivante ;
PPLS : production par lactation suivante ;
LSS : lactation standard suivante ; ns : non
significatif ; ** hautement significatif ; p
: probabilité.
4.3. Etude de la forme des courbes de lactation, des
facteurs de variation et prédiction de la production
4.3.1. Périodes critiques
L'évolution de la production quotidienne du lait au
cour de l'année exprime trois périodes (Figure 4.42) : (i) une
progression de la production quotidienne durant la période
Décembre- Mai avec un taux d'accroissement de 5% par mois. Le pic de
production est atteint au mois de Mai, et la production moyenne à ce
stade est de 11kg par jour, (ii) une régression continue
équivalente à 9% par mois est observée de Mai à
Août, le niveau de production à la fin de cette phase se situe
à 8 kg/jour. (iii) La période allant de Août à
Novembre est la plus critique et la production se maintien autour de 8 kg/jour,
ce qui ne représente que l'équivalent de 70% de la production au
pic.
Cette évolution traduit l'effet important des facteurs
de l'environnement sur le niveau de production journalier. La production est
plus élevée durant la période favorable allant de fin de
l'hiver jusqu'au début de l'été. Lors de cette
période le pâturage des prairies contribue pour une grande partie
à l'augmentation de la production. La période allant de
l'été vers l'automne est moins favorable à la production
du lait. Elle se caractérise par des températures
élevées et une faible disponibilité en fourrages de
qualité.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif105.png)
11,00
10,00
9,00
8,00
Période Critique
7,00
6,00
5,00
4,00
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juit Août Sep Oct Nov
Déc Mois
Figure 4.42 : Période critique de la production du
lait durant l'année
4.3.1.1. Périodes critiques selon la
ferme
Les différences des disponibilités de ressources
fourragères sur le plan qualitatif et quantitatif, sont liées au
niveau de l'aridité. Les résultas montrent des variations de
forme d'évolution de la production laitière journalière
entre fermes. La ferme F1 située plus au Sud se caractérise par
des faibles variations de productions entre saisons, le pic du mois de Mai est
plus effacé comparativement aux autres fermes. Cette région se
caractérise par une durée de la période de vert plus
réduite et une qualité des fourrages utilisés plus
médiocre. Dans les fermes du Centre et Nord, les variations sont
liées aux ressources alimentaires et leurs mode d'utilisation. Dans les
fermes du Centre (F2 et F3) la production maximale plafonne durant la
période allant de Mars à Mai, toutefois le niveau de production
est plus élevé à la ferme F2. Celle-ci dispose de plus de
ressources en prairies (45 Ha). La ferme F4 située plus au Nord, se
caractérise par une augmentation progressive de la production
journalière de lait à partir de Janvier et atteint un pic au
début de l'Eté, suit une diminution continue jusqu'à la
fin de l'année.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif106.png)
14,00
13,00
12,00
11,00
10,00
4,00
9,00
5,00
8,00
6,00
7,00
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juit Août Sep Oct Nov
Déc Mois
F1 F2 F3 F4
Figure 4.43 : Périodes critiques de la production
du lait durant l'année selon la ferme
4.3.1.2. Périodes critiques selon
l'année
Deux remarques peuvent être dégagées de
l'analyse de la figure (4.44). L'évolution de la production
journalière moyenne par vache au cours de l'année montre des
différences entre campagnes. Il existe deux pics de production
laitière, l'un principale est situé au printemps, durant les mois
de Avril et Mai, alors qu'un pic secondaire est observé certaines
années uniquement et est situé en mi automne, correspondant
à la période de reprise de la végétation dans les
prairies. La phase de production minimale se situe en été quelque
soit l'année.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif107.png)
13,00
12,00
11,00
10,00
4,00
9,00
8,00
6,00
5,00
7,00
Mois
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Figure 4.44 : Périodes critiques de la production
du lait durant l'année selon la l'année
4.3.2. Aspect général de la courbe de
lactation
A partir du contrôle laitier mensuel, nous avons
représenté la courbe générale de lactation pour une
durée moyenne de lactation de 10 mois (Figure 4.45). La lactation
commence à un niveau de production relativement moyen (10,50 kg/jour),
augmente par la suite pour atteindre le pic de production au
2ème mois post-partum (12 kg/jour) et décline
graduellement selon un rythme de baisse mensuel de 5% jusqu'au
6ème mois de lactation. Du 6ème au
8ème mois de lactation, la baisse de production est plus de 8% par mois.
A la fin de la lactation, la production se maintien autour de 8kg/jour.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif108.png)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Mois post-partum
5,00
4,00
12,00
11,00
10,00
9,00
8,00
7,00
6,00
Figure 4.45 : Evolution de la courbe de
lactation
4.3.3. Facteurs de variation de la courbe de
lactation
La forme générale de la courbe de lactation
varie selon plusieurs facteurs : la ferme, la saison, la
génération animale et l'ordre de lactation. Les
différences concernent le niveau de production au pic de lactation et la
persistance de la production maximale.
4.3.3.1. Effet de la ferme
La figure 4.46 montre des formes d'évolution de la
courbe de lactation différentes selon la ferme. Cette variabilité
est liée au niveau de l'aridité, qui agit sur la
productivité et la qualité des ressources fourragères.
Dans la ferme située au Sud (F 1), la production au pic est la moins
importante par rapport aux autres fermes. Le déclin est plus rapide, le
taux de décroissance se rapproche de 10% par mois. La ferme F2
enregistre une production au pic et une persistance plus élevées
(13kg) ; la courbe de lactation se caractérise par la persistance au pic
pendant quatre mois, les différences durant cette phase sont
inférieurs à 1%. Après le 6ème mois de
lactation la production régresse graduellement à un taux de 11%
par mois. Dans les autres fermes on observe l'existence d'un pic de production
et un niveau de lactation au pic plus prononcés dans la ferme F4, alors
que la ferme F3 se caractérise par une courbe plus plate, une absence de
pic de lactation, se traduisant par une évolution de la production plus
uniforme au cours de la lactation.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif109.png)
F1 F2 F3 F4
13,00
12,00
11,00
10,00
9,00
8,00
7,00
6,00
5,00
4,00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
mois post-partum
Figure 4.46 : Variabilité de l'évolution de
la courbe de lactation selon la ferme
4.3.3.2. Effet de la saison
Selon la figure 4.47, on note deux niveaux de production. Un
premier relativement élevé pour les lactations débutant
durant la période allant de Décembre à Mai. L'analyse des
courbes montre que les lactations de Décembre - Janvier se
caractérisent par plus de persistance, bien que celles de Février
- Mars expriment une production maximale plus élevée au pic de
lactation. En revanche, un deuxième niveau de production, plus bas,
caractérise les lactations de l'été et de l'automne. Pour
les lactations de début d'été (Juin - Juillet) la courbe
de lactation est plus plate et uniforme quelque soit la période de mise
bas, bien que la production au pic est plus importante.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif110.png)
14,00
13,00
12,00
11,00
10,00
4,00
9,00
8,00
6,00
5,00
7,00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Mois post-partum
Déc/Jan Fév/Mars Avr/Mai Juin/Juit Aout/Sep
Oct/Nov
Figure 4.47 : Variabilité de la forme de courbe de
lactation selon la saison de vêlage
4.3.3.3. Effet de la génération
animale
L'évolution générale de la courbe de
lactation est semblable pour l'ensemble des générations, qui
réalisent un pic de production durant le 2ème mois de
lactation (Figure 4.48). En revanche, une forte distinction est observée
entre vaches importées et celles nées localement concernant le
niveau de production au pic. Les femelles de la génération G1
produisent 2kg de lait en plus au pic que les générations
nées en Algérie. A partir du 7ème mois de
lactation les niveaux de production de l'ensemble des générations
ont tendance à se rapprocher, la différence est de 1 kg/jour.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif111.png)
13,00
12,00
11,00
10,00
9,00
8,00
7,00
6,00
5,00
4,00
14,00
G1 G2 G3 G4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Mois Post-partum
Figure 4.48 : Variabilité de la courbe de
lactation selon la génération
4.3.3.4. Effet de l'ordre de lactation
Selon l'ordre de lactation, la figure 4.49 dégage trois
niveaux de production. (i) Un niveau de production plus faible est
observé durant la première lactation. Le pic de production se
maintien à un plafond du 2ème au
3ème mois (10,65 et 10,62 kg). La régression par la
suite est de 5% par mois jusqu'au 7ème mois de lactation.
(ii) Un niveau moyen est rencontré durant la deuxième
parité, la production au pic est supérieure de 1kg de lait par
jour par rapport à la première lactation. La production par la
suite diminue de 7% par mois, approchant les 10 kg par jour au
5ème mois. Au delà, la courbe prend la forme d'un
escalier en trois plateaux : 5ème - 6ème
mois, 7ème -8ème mois et
9ème et 1 0ème mois de lactation. (iii) Les
courbes de lactation des mise bas ultérieures sont en revanche
superposées jusqu'au 5ème mois. Une régression
est plus rapide uniquement pour la 3ème lactation entre le
5ème et le 9ème mois de lactation.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif112.png)
5,00
4,00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Mois post-partum
13,00
12,00
11,00
10,00
9,00
8,00
6,00
7,00
P1 P2 P3 P4+
Figure 4.49 : Variabilité de la courbe de
lactation selon le numéro de lactation
4.3.4. Paramètres de prédiction de la
production laitière
La difficulté de suivre les performances de production
du lait dans le monde paysan, nous a conduit à chercher des formules
pour la prédiction de la production laitière à partir d'un
nombre minimum de contrôles. Dans ce chapitre, nous cherchons à
préciser les formules selon les facteurs de variation, principalement :
l'ordre de la lactation et la saison de son démarrage qui nous semblent
des variables pertinents de la production laitière en milieu semi
aride.
4.3.4.1. Corrélation entre
paramètres
Avant de retenir les éléments de
prédiction de la production, nous avons réalisé au
préalable une analyse de corrélation entre la production à
305j et la production réelle avec la production journalière de
chaque contrôle. Le tableau 4.56 montre des corrélations
significatives entres les contrôles rapprochés. En effet, la
production à 305j est significativement corrélée
(r2 >0,70) à la production journalière des cinq
mois qui suivent le pic. Par ailleurs, la production totale par lactation est
en relation directe non seulement avec la production journalière des
différents contrôles mais aussi avec la durée de
lactation.
Tableau 4.56 : Corrélation entre la production
par lactation et à 305j et les différents contrôles
mensuels.
PM1
PM2
PM3
PM4
PM5
PM6
PM7
PM8
PM9
PM10 P305J DDL PPL
|
PM1
1
,687** ,531** ,414** ,327** ,240** ,184** ,139** ,114**
,129** ,464** ,162** ,427**
|
PM2
1
,773** ,571** ,459** ,372** ,267** ,183** ,207** ,188**
,618** ,158** ,537**
|
PM3
1
,742** ,596** ,502** ,345** ,231** ,225** ,206** ,704**
,183** ,612**
|
PM4
1
,792** ,666** ,461** ,332** ,239** ,240** ,749** ,177**
,639**
|
PM5
1
,789** ,587** ,424** ,301** ,255** ,772** ,155**
,647**
|
PM6
1
,760** ,576** ,443** ,359** ,773** ,204** ,680**
|
PM7
1
,735** ,593** ,476** ,711** ,242** ,651**
|
PM8
1
,751** ,578** ,616** ,302** ,620**
|
PM9
1
,761** ,601** ,334** ,620**
|
PM10
1
,580** ,353** ,617**
|
P305J
1
,330** ,881**
|
DDL
1
,698**
|
PPL
1
|
PM : production du contrôle
au mois 1, 2 ......10 ; DDL : durée de lactation ;
PPL : production par lactation réelle complète ;
P305j : production par lactation standard de 305j ; **
Corrélation significative à p< 0,01.
4.3.4.2. Prédiction de la production standard
à 305j
En utilisant les contrôles laitiers de la période
allant du 2ème au 6ème mois de lactation,
la production standard de 305j peut être prédite à partir
d'un seul, deux ou trois contrôles successives ou non. Les formules
retenues sont celles qui présentent un coefficient de précision
élevé.
Utilisation d'un seul contrôle
A partir d'un seul contrôle la prédiction de la
production standard à 305j est faite avec un coefficient de
précision relativement limité (Tableau 4.57). Les contrôles
utilisés les mieux prédictifs, sont la production au
5ème ou au 6ème mois de lactation. Les
formules de l'estimation sont les suivantes : P305j=1 159,43+165,26 PC5
(r2=0,61).
P305j=1260,14+165,20 PC5 (r2=0,61).
Tableau 4.57 : Prédiction de la production
standard à 305j avec un seul contrôle
variable
|
R2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b0
|
Err. Std de l'estimation
|
PC4
|
0,57
|
818
|
1074,19
|
0,000
|
157,35
|
1139,99
|
571,59
|
PC5
|
0,61
|
816
|
1289,50
|
0,000
|
165,26
|
1159,43
|
540,35
|
PC6
|
0,61
|
810
|
1257,74
|
0,000
|
165,20
|
1260,14
|
541,70
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1 et
b0 : coefficients de régression.
La figure 4.50 représente la relation entre la
production à 305j estimée à partir de la formule
citée précédemment et celle calculée
réellement à partir des 816 lactations. En effet, avec un
coefficient de précision de 61% les points représentant les
lactations se répartissent d'une façon plus ou moins
homogène autour de la ligne tracée par la formule de
prédiction.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif113.png)
4000
5000
3000
2000
6000
7000
1000
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500
6000
Lactation standard estimée
Figure 4.50 : Relation entre les lactations standards
estimée avec le model d'un seul contrôle et les lactations
réelles (PC5)
Facteurs de variation
La formule de prédiction de la production à 305j
est modulée selon l'ordre de parité et la saison de début
de lactation. Selon le tableau 4.58, la production est prédite
généralement par le biais des contrôles de trois mois
quelque soit la saison ou la parité. Ces contrôles sont ceux du
4ème , 5ème et 6ème mois
de lactation.
Dans le cas des lactations débutant durant la
période comprise entre Octobre et Novembre, un seul contrôle
permet d'estimer la production à 305j avec une précision
élevée (r2>0,76). Pour ces lactations le
5ème et le 6ème moins coïncident avec
la période printanière, caractérisée par une
production laitière élevée (ressources fourragères
disponibles de qualité et températures tolérables) ce qui
favorise une meilleure persistance de la production.
Tableau 4.58 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction
à 305j à partir d'un seul contrôle
Facteur
|
|
Cont
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc6
|
0,69
|
163
|
354,07
|
0,000
|
185,67
|
991,32
|
492,43
|
Pc5
|
0,67
|
163
|
338,75
|
0,000
|
179,12
|
944,90
|
505,13
|
Pc4
|
0,66
|
163
|
325,73
|
0,000
|
180,17
|
856,64
|
511,79
|
Parité2
|
Pc5
|
0,53
|
163
|
182,19
|
0,000
|
163,28
|
1215,25
|
531,37
|
Pc6
|
0,47
|
163
|
145,19
|
0,000
|
149,16
|
1389,35
|
560,66
|
Pc4
|
0,46
|
163
|
140,37
|
0,000
|
145,27
|
1263,64
|
566,82
|
Parité3
|
Pc5
|
0,58
|
120
|
167,71
|
0,000
|
170,10
|
1099,61
|
556,72
|
Pc6
|
0,54
|
120
|
140,00
|
0,000
|
159,10
|
1381,85
|
586,12
|
Pc4
|
0,53
|
120
|
137,06
|
0,000
|
164,79
|
1075,42
|
588,97
|
Parité4+
|
Pc6
|
0,61
|
361
|
561,49
|
0,000
|
160,21
|
1329,69
|
557,85
|
Pc5
|
0,58
|
362
|
490,82
|
0,000
|
154,77
|
1289,63
|
582,46
|
Pc4
|
0,54
|
364
|
431,42
|
0,000
|
148,29
|
1257,00
|
607,15
|
|
Déc-Jan
|
Pc5
|
0,64
|
153
|
267,92
|
0,000
|
162,48
|
1076,79
|
575,44
|
Pc6
|
0,61
|
153
|
236,69
|
0,000
|
159,95
|
1260,38
|
598,06
|
Pc4
|
0,59
|
153
|
216,41
|
0,000
|
165,75
|
997,51
|
614,24
|
Fév-Mars
|
Pc4
|
0,55
|
121
|
148,64
|
0,000
|
141,98
|
1251,32
|
545,89
|
Pc5
|
0,52
|
121
|
132,53
|
0,000
|
155,39
|
1311,94
|
562,97
|
Pc3
|
0,48
|
121
|
110,26
|
0,000
|
143,41
|
1113,79
|
589,46
|
Avr-Mai
|
Pc6
|
0,57
|
167
|
220,33
|
0,000
|
179,38
|
1263,25
|
528,69
|
Pc3
|
0,54
|
168
|
193,00
|
0,000
|
166,89
|
1009,35
|
556,71
|
Pc5
|
0,51
|
167
|
170,98
|
0,000
|
178,93
|
1241,41
|
565,97
|
Juin-Juit
|
Pc6
|
0,63
|
127
|
217,50
|
0,000
|
179,62
|
1113,43
|
472,18
|
Pc5
|
0,61
|
129
|
197,69
|
0,000
|
164,55
|
1062,98
|
489,10
|
Pc4
|
0,55
|
129
|
156,58
|
0,000
|
161,62
|
1020,51
|
523,11
|
Aôut-Sep
|
Pc6
|
0,67
|
90
|
180,92
|
0,000
|
169,40
|
1160,90
|
462,42
|
Pc4
|
0,56
|
93
|
119,99
|
0,000
|
169,53
|
1086,44
|
537,67
|
Pc5
|
0,48
|
92
|
84,38
|
0,000
|
167,41
|
1176,90
|
590,71
|
Oct-Nov
|
Pc5
|
0,76
|
144
|
456,37
|
0,000
|
178,66
|
914,75
|
468,03
|
Pc6
|
0,74
|
142
|
407,92
|
0,000
|
173,65
|
949,91
|
487,01
|
Pc4
|
0,65
|
144
|
269,40
|
0,000
|
163,30
|
1012,18
|
564,02
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1 et
b0 : coefficients de régression.
Utilisation de deux contrôles
Le coefficient de précision s'élève dans
ce cas à plus de 0,73 (tableau 4.59). Pour les trois formules retenues,
la connaissance de la production journalière au 6ème
mois de lactation est essentielle pour une meilleure prédiction. La
deuxième variable concerne les productions journalières au
2ème , 3ème ou 4ème
contrôle. Les deux formules retenues présentent les coefficients
de précision (r2) les plus élevés et l'erreur
standard la plus faible sont :
P305j = 664,36 + 91,09(PC3) + 1 19,9 1(PC6).
P305j = 582,99 + 83,52(PC2) + 134,46(PC6).
Comparé au graphique précédent, La
répartition des productions laitières à 305j
estimées par rapport à celles réellement calculées
est plus homogène (Figure 4.51).
Tableau 4.59 : Prédiction de la production
standard à 305j avec deux contrôles
Variable1
|
Variable2
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b0
|
Err. Std
|
PC3
|
PC6
|
0,73
|
809
|
1112,91
|
0,000
|
91,09
|
119,91
|
664,36
|
447,14
|
PC2
|
PC6
|
0,73
|
809
|
1066,49
|
0,000
|
83,52
|
134,46
|
582,99
|
454,14
|
PC4
|
PC6
|
0,70
|
809
|
962,84
|
0,000
|
86,63
|
106,35
|
887,57
|
471,04
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de
détermination ; ddl : degré de liberté ;
b1, b2 et b0 : coefficients
de régression.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif114.png)
4500
4000
5500
5000
3500
3000
2500
2000
6500
6000
1500
1000
500
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
5500
Lactation standard estimée
(kg)
Figure 4.51 : Relation entre les lactations standards
prédites avec le model d'un seul contrôle et réelles (PC2
et PC6)
Facteurs de variation
L'analyse du tableau 4.60 montre que pour toutes les
parités et toutes les saisons, la production journalière au
contrôle du 6ème mois de lactation est
nécessaire pour la prédiction de la production laitière
à 305j. Le deuxième contrôle s'effectue au
2ème ou au 3ème mois de lactation selon la
parité ou la saison. En revanche, durant la période Août -
Novembre, les contrôles du 4ème ou
5ème mois sont plus efficaces pour une meilleure
précision.
Tableau 4.60 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction
à 305j à partir de 2contrôles
Facteur
|
|
1Cont
|
2Cont
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc3
|
Pc6
|
0,78
|
163
|
281,41
|
0,000
|
89,25
|
134,13
|
521,62
|
415,80
|
Pc4
|
Pc6
|
0,77
|
163
|
273,52
|
0,000
|
97,77
|
111,47
|
689,45
|
42041
|
Pc2
|
Pc6
|
0,77
|
163
|
265,55
|
0,000
|
83,68
|
149,52
|
440,44
|
425,22
|
Parité2
|
Pc2
|
Pc6
|
0,63
|
161
|
136,07
|
0,000
|
90,99
|
127,85
|
556,69
|
442,16
|
Pc3
|
Pc6
|
0,62
|
161
|
133,45
|
0,000
|
107,72
|
101,79
|
658,73
|
475,04
|
Pc2
|
Pc5
|
0,62
|
161
|
130,93
|
0,000
|
72,42
|
135,53
|
659,86
|
479,53
|
Parité3
|
Pc3
|
Pc6
|
0,72
|
118
|
150,19
|
0,000
|
110,64
|
116,88
|
498,74
|
461,16
|
Pc2
|
Pc6
|
0,71
|
118
|
147,59
|
0,000
|
103,84
|
128,63
|
421,43
|
464,05
|
Pc2
|
Pc5
|
0,67
|
119
|
123,28
|
0,000
|
81,33
|
133,43
|
509,41
|
493,89
|
Parité4+
|
Pc3
|
Pc6
|
0,72
|
360
|
469,09
|
0,000
|
80,81
|
120,30
|
775,86
|
470,25
|
Pc2
|
Pc6
|
0,71
|
360
|
429,96
|
0,000
|
73,13
|
132,94
|
713,03
|
485,10
|
Pc4
|
Pc6
|
0,70
|
360
|
414,16
|
0,000
|
78,53
|
107,96
|
960,47
|
491,51
|
|
Déc-Jan
|
Pc3
|
Pc6
|
0,71
|
152
|
184,05
|
0,000
|
96,90
|
104,43
|
691,15
|
517,67
|
Pc4
|
Pc6
|
0,69
|
152
|
167,10
|
0,000
|
90,57
|
96,71
|
845,41
|
535,42
|
Pc5
|
Pc6
|
0,69
|
152
|
166,30
|
0,000
|
98,65
|
78,97
|
967,72
|
535,29
|
Fév-Mars
|
Pc2
|
Pc5
|
0,70
|
120
|
138,56
|
0,000
|
90,18
|
134,93
|
354,93
|
449,82
|
Pc3
|
Pc6
|
0,70
|
120
|
138,31
|
0,000
|
112,65
|
116,36
|
460,59
|
450,11
|
Pc2
|
Pc6
|
0,70
|
120
|
137,29
|
0,000
|
108,77
|
144,74
|
252,23
|
451,27
|
Avr-Mai
|
Pc3
|
Pc6
|
0,74
|
166
|
230,99
|
0,000
|
106,10
|
124,12
|
568,36
|
415,20
|
Pc2
|
Pc6
|
0,71
|
166
|
198,31
|
0,000
|
89,68
|
129,43
|
619,68
|
438,66
|
Pc3
|
Pc5
|
0,65
|
166
|
155,35
|
0,000
|
106,73
|
109,05
|
684,56
|
476,55
|
Juin-Juit
|
Pc2
|
Pc6
|
0,76
|
126
|
199,72
|
0,000
|
96,79
|
136,92
|
392,52
|
382,33
|
Pc3
|
Pc6
|
0,74
|
126
|
174,65
|
0,000
|
93,72
|
138,61
|
492,77
|
401,99
|
Pc4
|
Pc6
|
0,72
|
126
|
165,37
|
0,000
|
85,96
|
121,98
|
730,53
|
410,08
|
Aôut-Sep
|
Pc4
|
Pc6
|
0,73
|
89
|
121,44
|
0,000
|
76,82
|
121,00
|
875,77
|
417,80
|
Pc3
|
Pc6
|
0,73
|
89
|
118,86
|
0,000
|
65,50
|
142,22
|
755,50
|
421,10
|
Pc2
|
Pc6
|
0,69
|
89
|
99,39
|
0,000
|
38,17
|
156,48
|
879,76
|
448,67
|
Oct-Nov
|
Pc5
|
Pc6
|
0,80
|
141
|
275,87
|
0,000
|
112,20
|
73,97
|
837,81
|
433,91
|
Pc4
|
Pc6
|
0,79
|
141
|
262,86
|
0,000
|
70,32
|
118,65
|
775,23
|
442,30
|
Pc3
|
Pc5
|
0,79
|
143
|
265,09
|
0,000
|
45,74
|
151,32
|
698,48
|
441,99
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1, b2
et b0 : coefficients de régression.
Utilisation de trois contrôles
Selon le tableau 4.61, la différence de
précision entre l'utilisation de deux ou trois contrôles n'est pas
significative (0,73 vs 0,75). On remarque que l'information du
6ème mois de lactation est toujours essentielle pour un
niveau de prédiction élevée. Les deux formules
présentant l'erreur standard les plus faibles sont
résumées comme suite :
P305j = 532 + 61,47PC2 + 53,35PC4 + 106,34PC6
(r2>0,75).
P305j = 542 + 69,44PC2 + 61,06PC5 + 91,00PC6
(r2>0,75).
Tableau 4.61 : Prédiction de la production
standard à 305j avec trois contrôles
V1
|
V2
|
V3
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b3
|
B0
|
Err. Std de l'estimation
|
PC2
|
PC4
|
PC6
|
0,75
|
808
|
822,19
|
0,000
|
61,47
|
53,35
|
106,34
|
532,34
|
430,46
|
PC2
|
PC5
|
PC6
|
0,75
|
808
|
819,81
|
0,000
|
69,44
|
61,06
|
91,00
|
542,42
|
430,93
|
PC3
|
PC5
|
PC6
|
0,75
|
808
|
814,86
|
0,000
|
75,32
|
51,31
|
86,87
|
637,43
|
431,91
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de
détermination ; ddl : degré de liberté ;
b1, b2, b3 et
b0 : coefficients de régression.
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif115.png)
4500
4000
3500
3000
2500
2000
6500
6000
5500
5000
1500
1000
500
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
5500
Lactation standard estimée
(kg)
Figure 4.52 : Relation entre les lactations standards
prédites avec le model d'un seul contrôle et réelles (PC2,
PC4 et PC6)
Facteurs de variation
L'augmentation du nombre de contrôle favorise
l'amélioration de la précision de l'estimation de la production.
Elle est toujours supérieure durant la première lactation et pour
des démarrages de production en été et en automne
(r2>0,80). L'analyse du tableau 4.62 confirme la
nécessité de connaître la production au
6ème mois de lactation. Selon la saison et la parité,
les autres contrôles utilisés varient du 2ème au
5ème mois.
Tableau 4.62 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction
à 305j à partir de 3contrôles
Facteur
|
|
C1
|
C2
|
C3
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b3
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,80
|
163
|
216,10
|
0,000
|
69,96
|
63,52
|
92,44
|
496,54
|
393,47
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,80
|
163
|
215,02
|
0,000
|
55,87
|
68,81
|
109,31
|
411,04
|
394,26
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,80
|
163
|
213,00
|
0,000
|
66,05
|
71,07
|
98,03
|
414,88
|
395,75
|
Parité2
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,67
|
160
|
106,78
|
0,000
|
76,27
|
72,27
|
77,57
|
504,13
|
448,36
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,66
|
160
|
101,52
|
0,000
|
55,93
|
62,21
|
108,71
|
455,60
|
455,92
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,66
|
160
|
101,17
|
0,000
|
73,59
|
49,44
|
100,02
|
502,47
|
456,43
|
Parité3
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,74
|
117
|
110,31
|
0,000
|
78,63
|
52,81
|
105,25
|
361,47
|
445,68
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,74
|
117
|
110,17
|
0,000
|
56,48
|
64,50
|
117,92
|
344,63
|
445,91
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,74
|
117
|
109,39
|
0,000
|
87,93
|
59,65
|
87,43
|
375,22
|
447,07
|
Parité4+
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,74
|
359
|
332,55
|
0,000
|
51,92
|
51,88
|
106,33
|
647,98
|
460,01
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,74
|
359
|
331,23
|
0,000
|
69,92
|
39,18
|
94,63
|
743,00
|
460,68
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,73
|
359
|
330,47
|
0,000
|
59,71
|
36,64
|
106,34
|
748,20
|
461,07
|
|
Déc-Jan
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,73
|
151
|
133,46
|
0,000
|
71,53
|
55,81
|
73,16
|
674,61
|
502,77
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,72
|
151
|
127,92
|
0,000
|
70,49
|
42,15
|
90,13
|
653,16
|
510,53
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,71
|
151
|
125,10
|
0,000
|
26,39
|
73,80
|
106,84
|
631,26
|
514,61
|
Fév- Mars
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,77
|
119
|
131,48
|
0,000
|
79,07
|
67,17
|
105,78
|
173,34
|
395,60
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,75
|
119
|
119,03
|
0,000
|
96,55
|
77,67
|
82,02
|
144,35
|
410,82
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,74
|
119
|
112,63
|
0,000
|
62,64
|
65,88
|
126,51
|
160,58
|
419,36
|
Avr-Mai
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,75
|
165
|
165,27
|
0,000
|
40,55
|
76,27
|
117,21
|
472,70
|
404,76
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,74
|
165
|
158,82
|
0,000
|
96,99
|
33,66
|
105,79
|
528,28
|
410,82
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,74
|
165
|
153,54
|
0,000
|
101,62
|
8,23
|
121,62
|
553,94
|
415,99
|
Juin-Juit
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,80
|
125
|
163,83
|
0,000
|
78,45
|
61,63
|
98,70
|
338,17
|
352,97
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,78
|
125
|
144,98
|
0,000
|
74,01
|
43,45
|
118,65
|
368,70
|
370,37
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,77
|
125
|
138,21
|
0,000
|
71,34
|
38,04
|
131,93
|
330,17
|
330,17
|
Aôut-Sep
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,74
|
88
|
85,06
|
0,000
|
37,61
|
49,73
|
122,45
|
743,50
|
410,80
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,73
|
88
|
80,25
|
0,000
|
6,52
|
72,70
|
121,39
|
843,03
|
419,79
|
Pc4
|
Pc5
|
Pc6
|
0,73
|
88
|
80,05
|
0,000
|
76,88
|
-0,13
|
121,04
|
875,98
|
420,17
|
Oct-Nov
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,82
|
140
|
206,02
|
0,000
|
38,29
|
95,34
|
97,22
|
663,33
|
414,80
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,81
|
140
|
198,54
|
0,000
|
35,77
|
99,99
|
70,18
|
616,50
|
421,08
|
Pc4
|
Pc5
|
Pc6
|
0,81
|
140
|
196,73
|
0,000
|
41,71
|
79,56
|
70,35
|
766,83
|
422,64
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1, b2, b3
et b0 : coefficients de régression.
4.3.4.3. Prédiction de la production réelle
par lactation
Contrairement à la production de 305j, l'utilisation
des contrôles laitiers mensuels pour la prédiction de la
production par lactation ne donne pas des résultats significativement
précis (r2<0,60). En revanche, l'introduction dans la
formule de prédiction de la variable durée de lactation augmente
significativement le coefficient de la précision de la quantité
de lait produite par lactation. La précision atteint 78% en cas
d'utilisation d'un seul contrôle et dépasse 84% en cas
d'utilisation de deux contrôles.
Condition 1 : Sans connaître la durée de
lactation Utilisation d'un seul contrôle
Selon le tableau 4.63, un seul contrôle ne permet pas de
prédire avec précision acceptable la quantité du lait
produite par lactation réelle complète. Néanmoins, le
meilleur résultat est obtenu avec l'utilisation du contrôle du
6ème mois de lactation. Avec un coefficient de
détermination r2 =0,46, la formule d'estimation est la
suivante : PPL = 1073,13 + 182,06PC6
Tableau 4.63 : Prédiction de la production par
lactation avec un seul contrôle
variable
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b0
|
Err. Std
|
PC4
|
0,41
|
818
|
563,18
|
0,000
|
169,06
|
982,50
|
848,12
|
PC5
|
0,42
|
816
|
587,32
|
0,000
|
173,09
|
1050,65
|
838,58
|
PC6
|
0,46
|
810
|
695,40
|
0,000
|
182,06
|
1073,13
|
802,53
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1 et
b0 : coefficients de régression.
Facteurs de variation
Il est difficile de connaître la production par
lactation complète avec un seul contrôle (r2<0,60),
bien que la précision diffère d'une parité à une
autre et d'une saison à l'autre. Dans la plupart des cas le
contrôle au 6ème mois est le plus fiable pour une
meilleure prédiction.
Tableau 4.64 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction par
lactation à partir d'un seul contrôle
|
|
Cont
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc4
|
0,53
|
164
|
184,69
|
0,000
|
209,31
|
574,70
|
789,62
|
Pc5
|
0,51
|
164
|
173,79
|
0,000
|
203,76
|
717,63
|
802,22
|
Pc6
|
0,51
|
164
|
166,95
|
0,000
|
206,84
|
818,10
|
798,89
|
Parité2
|
Pc5
|
0,35
|
163
|
86,90
|
0,000
|
169,78
|
1107,04
|
800,04
|
Pc3
|
0,34
|
163
|
84,67
|
0,000
|
180,83
|
748,66
|
803,63
|
Pc6
|
0,34
|
163
|
82,88
|
0,000
|
161,33
|
1234,27
|
802,67
|
Parité3
|
Pc6
|
0,34
|
119
|
62,43
|
0,000
|
158,41
|
1319,12
|
873,97
|
Pc5
|
0,31
|
119
|
54,24
|
0,000
|
155,97
|
1174,12
|
897,65
|
Pc4
|
028
|
119
|
45,71
|
0,000
|
148,72
|
1178,61
|
920,46
|
Parité4+
|
Pc6
|
0,51
|
361
|
380,14
|
0,000
|
184,04
|
1076,34
|
778,79
|
Pc5
|
0,42
|
362
|
263,56
|
0,000
|
165,62
|
1161,60
|
850,57
|
Pc4
|
0,41
|
364
|
255,65
|
0,000
|
162,03
|
1084,43
|
861,75
|
|
Déc-Jan
|
Pc6
|
0,58
|
153
|
207,65
|
0,000
|
167,61
|
1080,26
|
669,10
|
Pc5
|
0,53
|
153
|
171,24
|
0,000
|
159,29
|
1021,53
|
705,66
|
Pc4
|
0,50
|
153
|
154,18
|
0,000
|
165,13
|
911,17
|
724,99
|
Fév-Mars
|
Pc3
|
0,32
|
121
|
57,61
|
0,000
|
160,67
|
893,94
|
913,66
|
Pc4
|
0,32
|
121
|
56,62
|
0,000
|
147,07
|
1194,56
|
916,21
|
Pc5
|
0,29
|
121
|
48,50
|
0,000
|
156,60
|
1304,20
|
937,89
|
Avr-Mai
|
Pc6
|
0,41
|
167
|
116,36
|
0,000
|
203,94
|
1049,46
|
827,12
|
Pc3
|
0,39
|
168
|
106,01
|
0,000
|
189,59
|
761,21
|
853,32
|
Pc5
|
0,33
|
167
|
82,56
|
0,000
|
193,63
|
1115,39
|
881,34
|
Juin-Juit
|
Pc6
|
0,45
|
127
|
104,88
|
0,000
|
194,08
|
917,92
|
747,17
|
Pc5
|
0,42
|
129
|
92,65
|
0,000
|
178,02
|
880,96
|
772,93
|
Pc4
|
0,38
|
129
|
78,87
|
0,000
|
175,01
|
833,42
|
798,12
|
Aôut-Sep
|
Pc6
|
0,54
|
90
|
106,52
|
0,000
|
224,40
|
718,53
|
798,34
|
Pc4
|
0,42
|
93
|
65,88
|
0,000
|
214,75
|
693,47
|
919,18
|
Pc5
|
0,37
|
92
|
54,07
|
0,000
|
216,57
|
781,47
|
954,59
|
Oct-Nov
|
Pc5
|
0,64
|
144
|
251,28
|
0,000
|
199,71
|
664,00
|
705,05
|
Pc6
|
0,62
|
142
|
232,71
|
0,000
|
193,32
|
718,59
|
717,84
|
Pc4
|
0,57
|
144
|
194,24
|
0,000
|
187,37
|
721,69
|
762,18
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1 et
b0 : coefficients de régression.
Utilisation de deux contrôles
Avec l'utilisation de deux contrôles, la
précision s'élève à 0,55. Les contrôles les
plus prédictifs sont ceux effectués au 2ème et
6ème ou 3ème et 6ème mois
de lactation. Les formules de prédiction sont :
PPL = 435,76 + 97,45PC3 + 133,60PC6 (r2>0,55).
PPL = 350,15 + 89,18PC2 + 149,14PC6 (r2>0,55).
Tableau 4.65 : Prédiction de la production par
lactation avec deux contrôles
Variable1
|
Variable2
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b0
|
Err. Std
|
PC3
|
PC6
|
0,55
|
809
|
497,88
|
0,000
|
97,45
|
133,60
|
435,76
|
733,09
|
PC2
|
PC6
|
0,55
|
809
|
485,26
|
0,000
|
89,18
|
149,24
|
350,15
|
738,27
|
PC4
|
PC6
|
0,52
|
809
|
441,58
|
0,000
|
86,47
|
123,31
|
701,22
|
757,09
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de
détermination ; ddl : degré de liberté ;
b1, b2 et b0 : coefficients
de régression.
Facteurs de variation
Deux remarques peuvent être dégagées de
l'analyse du tableau 4.66. (i) La prédiction de la production
nécessite toujours la détermination de la production
journalière du 6ème moins de lactation. (ii) et la
prédiction est meilleure (r2=>0,60) pour la première et les
dernières lactations ainsi que pour celles qui démarrent pendant
l'automne et l'hiver (Septembre - Janvier).
Tableau 4.66 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction par
lactation à partir de 2 contrôles
Facteur
|
|
1Cont
|
2Cont
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc4
|
Pc6
|
0,59
|
161
|
117,89
|
0,000
|
126,77
|
110,62
|
426,66
|
727,40
|
Pc3
|
Pc6
|
0,59
|
161
|
117,35
|
0,000
|
111,83
|
142,26
|
229,56
|
728,39
|
Pc3
|
Pc5
|
0,58
|
161
|
112,54
|
0,000
|
105,92
|
138,48
|
233,59
|
748,60
|
Parité2
|
Pc2
|
Pc6
|
0,47
|
161
|
70,85
|
0,000
|
106,15
|
136,48
|
262,87
|
721,95
|
Pc3
|
Pc6
|
0,45
|
161
|
66,59
|
0,000
|
119,74
|
108,68
|
422,14
|
732,33
|
Pc2
|
Pc5
|
0,44
|
162
|
62,27
|
0,000
|
91,16
|
134,85
|
407,94
|
747,14
|
Parité3
|
Pc2
|
Pc6
|
0,46
|
118
|
49,80
|
0,000
|
104,76
|
127,68
|
350,19
|
798,04
|
Pc3
|
Pc6
|
0,43
|
118
|
45,13
|
0,000
|
97,96
|
121,04
|
537,25
|
815,74
|
Pc4
|
Pc6
|
0,39
|
118
|
37,86
|
0,000
|
76,60
|
113,76
|
893,89
|
845,78
|
Parité4+
|
Pc3
|
Pc6
|
0,60
|
360
|
266,11
|
0,000
|
86,59
|
141,27
|
482,91
|
709,80
|
Pc2
|
Pc6
|
0,58
|
360
|
252,07
|
0,000
|
78,32
|
154,83
|
415,90
|
415,90
|
Pc4
|
Pc6
|
0,56
|
360
|
233,09
|
0,000
|
74,90
|
134,20
|
724,18
|
737,62
|
|
Déc-Jan
|
Pc2
|
Pc6
|
0,65
|
152
|
143,12
|
0,000
|
75,21
|
136,76
|
522,86
|
606,98
|
Pc3
|
Pc6
|
0,64
|
152
|
134,98
|
0,000
|
83,30
|
119,89
|
590,96
|
618,58
|
Pc4
|
Pc6
|
0,63
|
152
|
126,46
|
0,000
|
76,18
|
114,42
|
731,21
|
631,47
|
Fév-Mars
|
Pc3
|
Pc6
|
0,47
|
120
|
52,83
|
0,000
|
126,63
|
128,80
|
170,93
|
812,83
|
Pc2
|
Pc6
|
0,46
|
120
|
51,62
|
0,000
|
120,66
|
160,85
|
-43,66
|
817,25
|
Pc2
|
Pc5
|
0,46
|
120
|
41,83
|
0,000
|
103,66
|
133,08
|
203,73
|
855,61
|
Avr-Mai
|
Pc3
|
Pc6
|
0,53
|
166
|
93,31
|
0,000
|
119,71
|
141,82
|
265,44
|
741,46
|
Pc2
|
Pc6
|
0,48
|
166
|
76,73
|
0,000
|
85,89
|
156,10
|
433,06
|
778,99
|
Pc3
|
Pc5
|
0,45
|
166
|
67,47
|
0,000
|
128,20
|
109,68
|
446,51
|
802,60
|
Juin-Juit
|
Pc3
|
Pc6
|
0,54
|
126
|
73,73
|
0,000
|
111,47
|
148,87
|
179,83
|
688,04
|
Pc2
|
Pc6
|
0,53
|
126
|
71,91
|
0,000
|
99,46
|
153,29
|
177,17
|
692,65
|
Pc4
|
Pc6
|
0,53
|
126
|
66,45
|
0,000
|
90,50
|
136,56
|
514,81
|
707,12
|
Aôut-Sep
|
Pc3
|
Pc6
|
0,58
|
89
|
60,94
|
0,000
|
74,67
|
193,41
|
256,33
|
770,67
|
Pc4
|
Pc6
|
0,58
|
89
|
60,25
|
0,000
|
81,27
|
173,20
|
416,89
|
773,22
|
Pc2
|
Pc6
|
0,56
|
89
|
55,56
|
0,000
|
42,63
|
209,97
|
404,51
|
791,13
|
Oct-Nov
|
Pc4
|
Pc6
|
0,68
|
141
|
147,08
|
0,000
|
92,77
|
120,77
|
488,16
|
666,12
|
Pc5
|
Pc6
|
0,67
|
141
|
144,59
|
0,000
|
132,09
|
75,98
|
586,62
|
669,96
|
Pc3
|
Pc5
|
0,66
|
143
|
139,89
|
0,000
|
54,51
|
167,12
|
406,28
|
681,72
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1, b2
et b0 : coefficients de régression.
Utilisation de trois contrôles
De l'analyse du tableau 4.67, on observe une faible
différence de précision dans le cas d'utilisation de deux ou
trois contrôle pour la prédiction de la production par lactation
(0,55 vs 0,56). En plus de la production au 6ème
contrôle, la formule de prédiction inclus deux autres variables,
la production au 2ème , 3ème ou
4ème contrôle. Les formules utilisées sont :
PPL = 285,97
|
+ 47,10PC2
|
+ 61,97PC3
|
+ 133,91PC6.
|
PPL = 303,44
|
+ 68,83PC2
|
+ 49,21PC4
|
+ 123,29PC6.
|
Tableau 4.67 : Prédiction de la production par
lactation avec trois contrôles
V1
|
V2
|
V3
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b3
|
b0
|
Err.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Std
|
PC2
|
PC3
|
PC6
|
0,56
|
808
|
347,11
|
0,000
|
47,10
|
61,97
|
133,91
|
285,97
|
724,20
|
PC2
|
PC4
|
PC6
|
0,56
|
808
|
343,36
|
0,000
|
68,83
|
49,21
|
123,29
|
303,44
|
726,42
|
PC3
|
PC4
|
PC6
|
0,56
|
808
|
337,52
|
0,000
|
79,04
|
30,91
|
121,76
|
423,23
|
729,90
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1,
b2, b3 et b0 : coefficients
de régression.
Facteurs de variation
Une faible différence de précision de la
prédiction est observée entre l'utilisation de deux ou trois
contrôles. En revanche, le contrôle du 6ème mois
est toujours obligatoire pour une précision fiable, les deux autres
contrôles sont influencés par le numéro de lactation et la
saison de démarrage de la lactation (Tableau 4.68).
Tableau 4.68 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction par
lactation à partir de 3 contrôles
Facteur
|
|
C1
|
C2
|
C3
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
b3
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,62
|
160
|
85,21
|
0,000
|
88,18
|
77,86
|
91,15
|
198,82
|
710,71
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,61
|
160
|
84,58
|
0,000
|
67,88
|
78,65
|
107,94
|
218,01
|
712,34
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,61
|
160
|
83,11
|
0,000
|
52,14
|
99,75
|
108,60
|
166,86
|
716,17
|
Parité2
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,48
|
160
|
50,12
|
0,000
|
71,42
|
61,62
|
117,52
|
162,73
|
712,96
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,48
|
160
|
49,71
|
0,000
|
89,82
|
46,40
|
110,36
|
211,98
|
714,41
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,48
|
160
|
49,51
|
0,000
|
95,10
|
54,24
|
98,73
|
223,43
|
715,09
|
Parité3
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,46
|
117
|
33,39
|
0,000
|
82,05
|
30,93
|
122,54
|
313,37
|
798,81
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,46
|
117
|
33,12
|
0,000
|
96,85
|
16,58
|
120,34
|
331,36
|
800,30
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,46
|
117
|
33,10
|
0,000
|
99,89
|
18,26
|
115,07
|
336,04
|
800,43
|
Parité4+
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,60
|
359
|
181,67
|
0,000
|
34,41
|
61,10
|
141,03
|
367,43
|
705,16
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,60
|
359
|
179,20
|
0,000
|
72,91
|
23,75
|
132,23
|
464,98
|
708,07
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,60
|
359
|
177,53
|
0,000
|
60,37
|
43,91
|
132,31
|
360,84
|
710,05
|
|
Déc-Jan
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,66
|
151
|
97,26
|
0,000
|
53,88
|
36,13
|
124,81
|
468,71
|
603,86
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,66
|
151
|
96,80
|
0,000
|
61,40
|
29,56
|
121,79
|
489,76
|
604,81
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,66
|
151
|
96,06
|
0,000
|
66,57
|
24,00
|
120,60
|
515,64
|
606,34
|
Fév-Mars
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,49
|
119
|
38,76
|
0,000
|
67,05
|
76,57
|
139,66
|
-150,18
|
796,03
|
Pc2
|
Pc4
|
Pc6
|
0,49
|
119
|
38,12
|
0,000
|
95,67
|
56,52
|
128,07
|
-110,04
|
799,32
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,47
|
119
|
35,66
|
0,000
|
113,16
|
47,66
|
122,36
|
-109,87
|
812,24
|
Avr-Mai
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,53
|
165
|
62,18
|
0,000
|
16,70
|
107,42
|
138,89
|
226,05
|
742,60
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,53
|
165
|
62,01
|
0,000
|
115,77
|
14,19
|
134,01
|
248,55
|
743,14
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,53
|
165
|
61,91
|
0,000
|
124,16
|
-8,77
|
144,50
|
279,78
|
743,44
|
Juin-Juit
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,56
|
125
|
53,93
|
0,000
|
90,86
|
65,46
|
108,65
|
113,51
|
671,85
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,56
|
125
|
52,73
|
0,000
|
79,67
|
66,48
|
112,06
|
118,54
|
676,11
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,55
|
125
|
50,88
|
0,000
|
52,07
|
70,83
|
144,00
|
61,07
|
682,81
|
Aôut-Sep
|
Pc3
|
Pc4
|
Pc6
|
0,58
|
88
|
41,23
|
0,000
|
48,82
|
46,10
|
175,09
|
245,21
|
769,17
|
Pc2
|
Pc3
|
Pc6
|
0,58
|
88
|
40,37
|
0,000
|
-19,05
|
89,51
|
193,70
|
304,86
|
773,91
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,58
|
88
|
40,22
|
0,000
|
71,84
|
9,25
|
188,85
|
242,65
|
774,77
|
Oct-Nov
|
Pc4
|
Pc5
|
Pc6
|
0,69
|
140
|
104,08
|
0,000
|
62,99
|
82,79
|
70,50
|
479,41
|
653,42
|
Pc3
|
Pc5
|
Pc6
|
0,69
|
140
|
103,54
|
0,000
|
44,34
|
112,56
|
68,16
|
384,58
|
654,60
|
Pc2
|
Pc5
|
Pc6
|
0,69
|
140
|
102,74
|
0,000
|
47,01
|
116,05
|
71,00
|
295,79
|
656,34
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1, b2, b3
et b0 : coefficients de régression.
Condition 2 : Avec la connaissance de la durée
de lactation Utilisation d'un seul contrôle
L'introduction de la durée de lactation comme variable
dans la formule de prédiction de la production par lactation augmente
significativement la précision (tableau 4.69). En effet, pour un seul
contrôle la précision est largement plus élevée
comparée à celle obtenue sans l'intégration de la
durée de lactation (0,78 vs 0,46). Les contrôles de
5ème et 6ème mois sont les mieux
prédictifs. Les formules utilisées sont :
PPL= -1680,42 + 10,12DDL + 147,87PC5
PPL= -1465,84 + 9,59DDL + 150,66PC6.
Tableau 4.69 : Prédiction de la production par
lactation avec un seul contrôle
Variable
|
r2
|
Ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
DDL
|
b0
|
Err. Std
|
PC4
|
0,76
|
818
|
1297,10
|
0,000
|
140,79
|
9,97
|
-1652,32
|
539,67
|
PC5
|
0,78
|
816
|
1422,59
|
0,000
|
147,87
|
10,12
|
-1680,42
|
514,15
|
PC6
|
0,78
|
810
|
1425,98
|
0,000
|
150,66
|
9,59
|
-1465,84
|
514,72
|
PCX : production au contrôle
du mois X ;DDL : durée de lactation ; r2 :
coefficient de précision ; ddl : degré de
liberté ; b1 et b0 : coefficients de
régression.
Facteurs de variation
Le tableau 4.70 montre que la précision de l'estimation
varie en rapport avec la parité et la
saison. En effet, durant les trois premières lactation
la précision est supérieure à 80%, mais au delà la
précision se situe autour de la moyenne. La prédiction de la
production est meilleure pour les lactations débutant entre le mois
Août et le mois de Novembre) utilisant les contrôles du
5ème et 6ème mois de lactation qui
coïncident avec les périodes favorables de production.
Tableau 4.70 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction par
lactation à partir d'un seul contrôle et la durée de
lactation
Fact eurs
|
|
Cont
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
DDL
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc4
|
0,82
|
164
|
368,83
|
0,000
|
155,77
|
9,69
|
-1765,70
|
491,74
|
Pc6
|
0,82
|
164
|
356,47
|
0,000
|
158,88
|
10,11
|
-1771,82
|
490,13
|
Pc5
|
0,81
|
164
|
355,46
|
0,000
|
151,71
|
9,82
|
-1697,40
|
499,20
|
Parité2
|
Pc5
|
0,80
|
162
|
330,79
|
0,000
|
140,97
|
11,12
|
-1870,85
|
440,70
|
Pc6
|
0,78
|
161
|
278,35
|
0,000
|
129,81
|
10,97
|
-1689,86
|
468,85
|
Pc4
|
0,77
|
162
|
271,57
|
0,000
|
124,70
|
11,00
|
-1788,41
|
476,28
|
Parité3
|
Pc5
|
0,80
|
119
|
244,38
|
0,000
|
157,98
|
10,74
|
-1991,37
|
480,63
|
Pc4
|
0,77
|
119
|
197,34
|
0,000
|
150,78
|
10,74
|
-1987,07
|
522,79
|
Pc6
|
0,74
|
118
|
170,64
|
0,000
|
139,80
|
9,82
|
-1385,84
|
549,31
|
Parité4+
|
Pc6
|
0,78
|
360
|
631,21
|
0,000
|
154,88
|
8,78
|
-1240,06
|
526,37
|
Pc5
|
0,75
|
361
|
543,63
|
0,000
|
145,24
|
9,67
|
-1495,70
|
559,01
|
Pc4
|
0,73
|
361
|
483,05
|
0,000
|
136,90
|
9,42
|
-1423,82
|
588,41
|
|
Déc-Jan
|
Pc5
|
0,79
|
152
|
284,26
|
0,000
|
151,48
|
9,09
|
-1510,21
|
473,38
|
Pc6
|
0,77
|
152
|
253,07
|
0,000
|
151,17
|
7,92
|
-1022,70
|
495,31
|
Pc4
|
0,73
|
152
|
207,19
|
0,000
|
151,74
|
8,57
|
-1399,07
|
533,92
|
Fév- Mars
|
Pc4
|
0,82
|
120
|
269,10
|
0,000
|
119,67
|
11,44
|
-1903,10
|
475,99
|
Pc5
|
0,81
|
120
|
250,98
|
0,000
|
130,55
|
11,65
|
-1910,27
|
489,62
|
Pc3
|
0,77
|
120
|
205,56
|
0,000
|
117,13
|
11,04
|
-1851,10
|
529,84
|
Avr-Mai
|
Pc6
|
0,76
|
166
|
265,51
|
0,000
|
172,69
|
10,03
|
-1686,73
|
527,37
|
Pc3
|
0,74
|
167
|
238,76
|
0,000
|
155,44
|
10,02
|
-1864,52
|
556,39
|
Pc5
|
0,74
|
166
|
236,68
|
0,000
|
174,03
|
10,73
|
-1934,76
|
550,64
|
Juin-Juit
|
Pc6
|
0,81
|
126
|
263,52
|
0,000
|
166,00
|
8,80
|
-1427,86
|
445,23
|
Pc5
|
0,78
|
126
|
223,27
|
0,000
|
149,58
|
8,81
|
-1425,62
|
480,08
|
Pc4
|
0,75
|
128
|
191,41
|
0,000
|
146,49
|
8,93
|
-1495,25
|
509,14
|
Août-Sep
|
Pc6
|
0,85
|
89
|
251,91
|
0,000
|
145,21
|
9,46
|
-1444,06
|
459,65
|
Pc4
|
0,85
|
92
|
249,87
|
0,000
|
142,41
|
10,27
|
-1703,43
|
476,29
|
Pc5
|
0,80
|
91
|
183,25
|
0,000
|
130,25
|
10,58
|
-1632,72
|
539,39
|
Oct-Nov
|
Pc5
|
0,84
|
143
|
371,94
|
0,000
|
162,15
|
8,89
|
-1535,64
|
470,69
|
Pc6
|
0,83
|
141
|
332,65
|
0,000
|
157,45
|
8,99
|
-1535,34
|
489,35
|
Pc4
|
0,77
|
143
|
239,90
|
0,000
|
146,63
|
8,85
|
-1417,54
|
561,69
|
Utilisation de deux contrôles
La précision de l'estimation atteint 84% avec
l'utilisation de deux contrôles. Selon le tableau 4.7 1, cette
précision est obtenue en utilisant les contrôles du
2ème ou du 3ème mois en plus de celui du
6ème mois de lactation. Les formules retenues sont les
suivantes :
PPL (kg) = -1920,72 + 9,25DDL + 83,51PC3 + 110,26PC6.
PPL (kg) = -2008,53 + 9,29DDL + 76,98PC2 + 123,3 3PC6.
Tableau 4.71 : Prédiction de la production par
lactation avec deux contrôles
V1
|
V2
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
DDL
|
b0
|
Err. Std
|
PC3
|
PC6
|
0,84
|
808
|
1461,76
|
0,000
|
83,51
|
110,26
|
9,25
|
-1920,72
|
432,16
|
PC2
|
PC6
|
0,84
|
808
|
1421,68
|
0,000
|
76,98
|
123,33
|
9,29
|
-2008,53
|
437,25
|
PC4
|
PC6
|
0,83
|
808
|
1298,42
|
0,000
|
78,50
|
97,83
|
9,44
|
-1762,71
|
454,12
|
PCX : production au contrôle
du mois X ; DDL : durée de lactation ;
r2 : coefficient de précision ;
ddl : degré de liberté ; b1, b2
et b0 : coefficients de régression.
Facteurs de Variation
Quelque soit la parité ou la saison, la
précision de l'estimation est élevée (>84%). Elle varie
de 83% à 86% selon la parité en faveur de la première et
les dernières parités ; la précision est de 84% à
88% selon la saison en faveur de la saison estivale allant du juin à
septembre (Tableau 4.72). Les contrôles utilisés sont ceux de
2ème et 3ème mois d'une part et du
5ème et 6ème mois d'autre part.
Tableau 4.72 : Effet de la parité et de la
saison sur les variations des formules de prédiction de la roduction par
lactation à partir de 2 contrôles et la durée de
lactation
Facteurs
|
|
Cont1
|
Cont2
|
r2
|
ddl
|
F
|
Sig
|
b1
|
b2
|
DDL
|
b0
|
Err. Std
|
|
Parité1
|
Pc3
|
Pc6
|
0,86
|
160
|
326,56
|
0,000
|
80,99
|
114,94
|
9,52
|
-2045,39
|
429,20
|
Pc4
|
Pc6
|
0,86
|
160
|
325,52
|
0,000
|
90,90
|
92,80
|
9,50
|
-1895,12
|
429,78
|
Pc2
|
Pc6
|
0,86
|
160
|
321,00
|
0,000
|
77,87
|
126,49
|
9,85
|
-2216,70
|
432,37
|
Parité2
|
Pc2
|
Pc6
|
0,83
|
160
|
263,36
|
0,000
|
71,05
|
115,40
|
10,19
|
-2133,60
|
407,50
|
Pc2
|
Pc5
|
0,83
|
161
|
261,62
|
0,000
|
51,37
|
122,70
|
10,57
|
-2117,87
|
411,23
|
Pc3
|
Pc6
|
0,83
|
160
|
256,97
|
0,000
|
82,32
|
95,50
|
10,31
|
-2073,57
|
411,68
|
Parité3
|
Pc3
|
Pc5
|
0,85
|
118
|
216,76
|
0,000
|
77,11
|
144,57
|
10,67
|
-2405,74
|
427,48
|
Pc2
|
Pc5
|
0,85
|
118
|
215,74
|
0,000
|
69,14
|
126,76
|
10,43
|
-2400,47
|
428,33
|
Pc3
|
Pc6
|
0,85
|
117
|
214,36
|
0,000
|
105,27
|
99,30
|
9,99
|
-2273,82
|
426,99
|
Parité4+
|
Pc3
|
Pc6
|
0,85
|
359
|
651,55
|
0,000
|
77,50
|
117,50
|
8,51
|
-1700,44
|
440,78
|
Pc2
|
Pc6
|
0,84
|
359
|
616,19
|
0,000
|
71,89
|
128,68
|
8,60
|
-1798,79
|
451,25
|
Pc4
|
Pc6
|
0,82
|
359
|
553,85
|
0,000
|
69,54
|
108,99
|
8,67
|
-1536,83
|
471,67
|
|
Déc-Jan
|
Pc3
|
Pc6
|
0,84
|
151
|
262,99
|
0,000
|
84,33
|
100,87
|
8,05
|
-1570,48
|
414,45
|
Pc2
|
Pc6
|
0,83
|
151
|
249,30
|
0,000
|
67,98
|
123,88
|
7,63
|
-1450,59
|
423,81
|
Pc5
|
Pc6
|
0,83
|
151
|
239,98
|
0,000
|
91,28
|
75,19
|
8,43
|
-1427,60
|
430,57
|
Fév-Mars
|
Pc2
|
Pc5
|
0,87
|
119
|
266,63
|
0,000
|
74,72
|
114,91
|
11,06
|
-2540,44
|
402,81
|
Pc2
|
Pc6
|
0,87
|
119
|
259,06
|
0,000
|
92,17
|
123,68
|
10,50
|
-2485,95
|
407,89
|
Pc3
|
Pc6
|
0,87
|
119
|
247,55
|
0,000
|
93,00
|
100,86
|
10,40
|
-2257,56
|
415,98
|
Avr-Mai
|
Pc3
|
Pc6
|
0,84
|
165
|
297,88
|
0,000
|
100,21
|
122,19
|
9,54
|
-2210,70
|
427,92
|
Pc2
|
Pc6
|
0,83
|
165
|
271,59
|
0,000
|
85,90
|
124,84
|
10,03
|
-2303,28
|
444,81
|
Pc2
|
Pc5
|
0,81
|
165
|
234,41
|
0,000
|
87,47
|
120,01
|
10,55
|
-2453,78
|
472,52
|
Juin-Juit
|
Pc2
|
Pc6
|
0,87
|
125
|
282,72
|
0,000
|
89,02
|
130,10
|
8,61
|
-2039,62
|
364,72
|
Pc3
|
Pc6
|
0,85
|
125
|
240,89
|
0,000
|
81,44
|
134,39
|
8,36
|
-1847,96
|
390,79
|
Pc4
|
Pc6
|
0,85
|
125
|
231,59
|
0,000
|
73,92
|
119,75
|
8,57
|
-1695,14
|
397,39
|
Aôut-Sep
|
Pc4
|
Pc6
|
0,88
|
88
|
222,76
|
0,000
|
82,03
|
93,44
|
9,47
|
-1750,77
|
406,96
|
Pc3
|
Pc6
|
0,88
|
88
|
210,16
|
0,000
|
65,55
|
119,00
|
9,34
|
-1822,40
|
417,52
|
Pc2
|
Pc6
|
0,86
|
88
|
180,21
|
0,000
|
37,33
|
132,94
|
9,41
|
-1708,86
|
446,37
|
Oct-Nov
|
Pc3
|
Pc5
|
0,86
|
142
|
284,72
|
0,000
|
46,23
|
135,14
|
8,74
|
-1717,19
|
444,13
|
Pc5
|
Pc6
|
0,86
|
140
|
275,53
|
0,000
|
101,92
|
68,57
|
8,58
|
-1532,69
|
446,94
|
Pc3
|
Pc6
|
0,85
|
140
|
264,79
|
0,000
|
52,09
|
128,58
|
8,82
|
-1752,36
|
454,59
|
PCX : production au contrôle
du mois X ;DDL : durée de lactation ; r2 :
coefficient de précision ; ddl : degré de
liberté ; b1, b2 et b0 : coefficients
de régression.
DISCUSSION
GENERA LE
DISCUSSION GENERALE
a- Emergence, diversité et fonctionnement des
systèmes d'élevage en région semi aride
L'atelier bovin dans la région semi aride de
Sétif est devenu une des activités principales de l'exploitation
agricole. La typologie construite dans le cadre de notre enquête
basée sur les critères de la taille des troupeaux, le
degré de la dépendance alimentaire vis à vis de
l'extérieur et l'orientation productive permet de distinguer cinq grands
types de troupeaux.
Les grands troupeaux sont répartis sur tout le
territoire et se subdivisent en deux orientations i) l'orientation mixte lait -
viande, se caractérise par plus d'autonomie fourragère, domine
les grands élevages du Sud et du Nord ; ii) l'orientation
laitière est plus concentrée dans la région du Centre et
fait appel aux achats de fourrage pour la couvertures des besoins alimentaires
du troupeau, et pour combler les besoins en périodes de soudures. Pour
les trois autres types identifiés, la taille des troupeaux est
réduite (< 8 UGB) et leur localisation est en majorité au
Centre et au Nord de la région ; ceux-ci se caractérisent par une
dépendance alimentaire variable vis à vis de l'extérieur.
L'élevage en hors sol dépend totalement de l'extérieur
dans son approvisionnement alimentaire, alors que la possibilité de
cultiver des fourrages ou la disposition de ressources fourragères
naturelles réduit le recours à l'achat des fourrages dans les
deux autres types.
- Taille de l'exploitation, troupeau bovin et
gradient d'aridité
La taille d'exploitation ayant du bovin dans la région
semi aride, évaluée en moyenne à 24#177;29ha
apparaît comparable à celle rapportée par ALI BENAMARA
(2001) dans la région du Dahra mais nettement supérieurs à
celle des exploitations en périmètres irrigués du Maroc
(SRAIRI et KIADE, 2005). En effet, plusieurs travaux dans la région
(MADANI, 2000 ; BENNIOU et al. 2001 ; MADANI et al. 2002) ont
montré la réduction de la taille de l'exploitation privée
en allant du Nord vers le Sud (augmentation du gradient d'aridité).
L'hypothèse avancée est que les problèmes
d'héritage et un faible taux de migration des habitants du Sud
favorisent le morcellement du foncier agricole. En revanche, le problème
sécuritaire dans la région du Nord a conduit la population
à migrer vers les villes en laissant les terres à la possession
d'un seul membre de la famille.
Dans le présent travail, une telle hypothèse
n'est pas validée. Les exploitations sont assez grandes dans la
région du Sud, alors que dans la région du Nord, la
présence des prairies naturelles ainsi que les parcours forestiers
permettent la constitution des petits troupeaux
pastoraux bénéficiant de ces ressources. Plus en
allant vers le Sud, l'aridité augmente et ne favorise pas l'exploitation
de l'élevage bovin seul. Ce dernier est toujours associé à
l'activité agricole. Les troupeaux bovins dans les grandes exploitations
céréalières bénéficient des jachères
utilisées pour le pâturage au printemps et des chaumes de
céréales en été. La diversification dans la
région du Sud favorisée par la taille importante de
l'exploitation ainsi que la disponibilité des ressources d'eau donne
naissance à un système fourrager basé sur la culture des
fourrages en irrigué. Ceci permet la conduite en intensif d'un troupeau
bovin constitué généralement d'un matériel animal
exotique valorisant plus les investissements en intensification
fourragère.
Concernant la relation entre la taille du troupeau et la
région, les petits troupeaux sont largement répondus dans au nord
et dans les vallées du centre, par contre au sud sont surtout
présents les grands troupeaux. Dans la région de Dahra Ouest, ALI
BENAMARA (2001) a révélé que la taille des troupeaux
bovins est liée à la taille de l'exploitation agricole. En fait,
les grands troupeaux sont exploités dans les vallées, par contre
en montagnes les troupeaux sont de taille moyenne à réduite.
- Diversification : à qu'elle échelle
?
En milieu difficile la diversification des activités
agricoles est une tendance structurelle, recherchée dans l'ensemble des
systèmes de production et constitue une stratégie
appropriée pour conserver les exploitations agricoles (ELLOUMI et
al. 1991 ; MADANI et ABBAS, 2000 ; CORNIAUX et al. 2001 ; MADANI
et al. 2001). En effet, l'enquête a montré qu'à
l'exception de trois exploitations pratiquant l'élevage bovin d'un
troupeau de deux vaches laitières, la diversification se manifeste dans
l'ensemble des exploitations et à différentes échelles.
Le niveau de base de la diversification est l'orientation
productive. En effet, l'association de l'atelier `'vaches
laitières» à une autre de `'taurillons et veaux» dans
le cas d'un élevage bovin, participe à améliorer la
viabilité du système de production. La stratégie
adoptée par les éleveurs de cette classe se base sur
l'utilisation des revenus provenant de la vente du lait pour couvrir les
besoins quotidiens en trésorerie familiale et de l'exploitation, alors
que la capitalisation est affectée à l'atelier `'taurillons et
veaux».
A l'échelle production animale, l'exploitation de plus
d'une seule espèce de ruminants est une pratique dominante dans la
majorité des exploitations. La présence des parcours,
jachères,
prairie et des cultures de fourrage favorise cette
diversité. Généralement, le bovin est associé
à l'ovin dans les exploitations céréalières du
centre et du sud et à l'ovin et au caprin dans la région du nord.
En effet, les cultures de fourrages et les espaces prairials sont toujours
réservés aux bovins ; les petits ruminants sont conduits en
extensif sur les parcours, ainsi que sur les jachères et les chaumes. En
fait, ces deux espèces animales valorisent les ressources pastorales et
les sous produits de l'agriculture produits de l'exploitation, tout en
permettant l'affectation de la majeure partie des aliments achetés aux
bovins. A Burkina Faso, NIANOGO et SOMDA (1999) rapportent que le bovin est
exploité toujours en association avec le caprin et l'ovin et rarement
seul. Cette combinaison entre espèces d'après BELHADIA (1998) est
le principal support des ajustements et des stratégies adoptées
en réponse aux contraintes du milieu.
A l'échelle exploitation agricole et dans un milieu
contraignant, l'éleveur est organisé de telle façon
à diversifier ces produits pour s'adapter aux contraintes. Contrairement
aux conditions de production favorables, la diversification des
spéculations agricoles en milieu difficile aide à la
durabilité du système de production. La diversification est donc
la source de viabilité de l'exploitation autant une source de
complémentarité entre production animale et
végétale.
Plusieurs recherches en milieux difficiles (MOROU et
RIPPSTEIN, 2004) mettent en lumière la relation étroite entre les
spéculations culturales et la pratique de l'élevage. Dans ce
contexte, la complémentarité culture élevage
améliore l'utilisation des moyens productifs en maximisant les gains.
Dans notre cas, l'exploitation céréalière dispose toujours
d'un atelier animal ovin. Ce dernier utilise les sous produits de la
céréaliculture, les jachères au printemps et en automne
ainsi que les chaumes en été ; la complémentation est
assurée en grand partie par l'orge produit à l'exploitation. En
cas de présence de l'eau, le maraîchage prend sa place dans
l'assolement. La culture de maïs sur les bords des parcelles de
maraîchage sert comme brise vent et représente aussi une source
d'alimentation verte de qualité pour le troupeau bovin et principalement
pour les vaches laitières en été. Ces dernières
bénéficient aussi des fourrages cultivés en intercalaire
entre les différentes parcelles. Enfin, l'épandage et la
restitution des déjections est réalisée sur les parcelles
utilisées en maraîchage, ainsi le fumier des animaux serve avec de
la paille comme fertilisants naturels de qualité (FINET, 2002).
- Flexibilité des systèmes
d'élevage
Contrairement à d'autres concepts employés pour
caractériser et expliquer les changements en agriculture, tel que
l'évolution, l'adaptation des systèmes de production (INGRAND
et al. 2004), le terme de flexibilité n'est que très peu
employé dans les travaux scientifiques en agriculture, pourtant, il est
associé de façon plus ou moins directe à toutes ces
notions. Dans un contexte de contrainte, la recherche de solutions "flexibles"
en terme d'orientation de production devient un enjeu majeur pour les
éleveurs. Pour ces auteurs la flexibilité est défini comme
étant `'la capacité du système d'élevage
à s'ajuster dans une large gamme de contraintes économiques,
techniques, commerciales et climatiques tout en permettant la
réalisation du projet de production de l'éleveur».
Dans la région semi aride une flexibilité
importante des systèmes de production bovins est observée. Les
éleveurs changent l'orientation productive en fonction des
disponibilités en ressources alimentaires, l'approvisionnement en
aliment concentré, la diversité agricole ainsi que les conditions
climatiques. Le changement d'orientation est beaucoup plus remarqué dans
les situations où le niveau de pluies est inférieur à 400
mm. En effet, selon certains éleveurs la dégradation des parcours
et la faible productivité des jachères suite aux années de
sécheresse a conduit aux changement de l'atelier ovin, exigent en
espaces pour le pâturage et conduit en extensif par un atelier bovin
intensif, dont la conduite alimentaire est basée sur l'utilisation de
concentré acheté. Par ailleurs, le changement d'orientation du
laitier vers le mixte est une pratique signalée dans la région
selon les déclarations des éleveurs. Les éleveurs laitiers
évoluent parfois vers l'élevage mixte (lait/viande) dans le cas
de la présence des ressources suffisantes en stocks fourragers. Dans ce
cas, les éleveurs gardent leurs veaux à l'exploitation, et selon
les disponibilités fourragères et financières les
engraissent ou les vendent en maigre.
- Avenir de la production laitière :
durabilité des systèmes d'élevage
Dans un milieu difficile comme celui de la région semi
aride algérienne comment peut-on améliorer les systèmes de
production bovins, particulièrement la production laitière,
à long terme dans une perspective d'un développement durable.
Dans un système diversifié basé sur
l'irrigation, les fourrages jouent un rôle important dans le
développement de la production du lait (HAMADOU et al. 2005).
En fait, ces fourrages sont cultivés en intercalaire avec des cultures
maraîchères, ou seules dans le cas des grandes et moyennes
exploitations disposant de ressources en eau. A ce niveau l'exploitation des
races laitières importées peut être une activité
agricole rentable. La diversification des spéculations
conduit à une valorisation des sous produits de
l'agriculture, particulièrement ceux issues du maraîchage, qui
servent comme une source d'aliment vert indispensable pour une production du
lait soutenue. L'agricultures peut bénéficier des fertilisants
naturelles en réduisant les charges d'achat des engrais minéraux
et en diminuant les niveaux de pollution d'eau ou de l'environnement
provoqués par ces types d'engrais.
Dans les grandes exploitations de
céréaliculture, les exploitations des vallées et celles de
montagnes, l'utilisation des parcours pastoraux et forestiers peut contribuer
au développement de l'élevage bovin. La stratégie
recommandée pour les éleveurs dans ces cas gagne mieux
d'être orientée vers la diversification des produits animaux et
particulièrement bovins en exploitant des races mixtes qui
répondent mieux aux exigences de ces systèmes.
b. Analyse des performances à l'échelle
troupeau et individu
La fonction de la reproduction est une composante animale clef
de la productivité des systèmes d'élevage. De nombreuses
études ont clairement mis en évidence la sensibilité de
cette fonction biologique aux effets de l'environnement ainsi qu'à
l'état physiologique de l'animale durant sa vie productive. Les effets
sur la capacité reproductrice s'observent à différentes
phases de la vie reproductrice de la femelle ; dès le jeune âge
l'environnement et le type de matériel animal agissent sur le moment
d'apparition de la puberté et l'âge à la première
mise bas, puis chez les femelles adultes sur la fertilité et la
fécondité et donc sur les rythmes de reproduction.
L'âge moyen de la première mise bas est de
1052#177;189j (34,5#177;6,2 mois). Cet âge tardif par
rapport à celui observé dans les pays tempérés
(PIRLO et al. 2000 ; RANBERG et al. 2003 ; SIMERL et
al. 1992 ; HEINRICHS et al. 1994; ETTEMA et SANTOS, 2004), est
toutefois comparable à celui enregistré par la race Holstein
introduite dans les régions chaudes (SRAIRI et KESSAB, 1998 ; SRAIRI et
EL KHATTABI, 2001 ; MAGANA et SEGURACORREA, 2001; TRACH, 2003 ; CHAGUNDA et
al. 2004). Pour optimiser la rentabilité de l'élevage
HEINRICHS (1993), FRICK (2004) et DE VLIEGHER et al. (2004)
recommandent pour les races laitières un âge à la
première mise bas compris entre 23 et 27 mois.
Un effet significatif de certains facteurs de l'environnement
sur l'âge d'entrée en production a été
observé. L'année et la saison de naissance sont les facteurs
environnementaux les plus déterminants, confirmant ainsi les travaux
de VAN DER WESTHUIZEN et al. (2001),
MAGAÑA et SEGURA-CORREA (2001) et GARCIA-PENICHE et
al. (2005). Ces derniers ont observé une différence
significative entre saison de naissance chez trois races bovine (Holstein,
Jersey et Brune de Suisse) élevées aux Etats-Unis, mais les
niveaux de signification sont variables selon la région. En revanche,
CHAGUNDA et al. (2004) rapportent que la saison de naissance n'a pas
d'influence sur l'âge d'entrée en production chez la race Holstein
introduite au Malawi. Les résultats obtenus n'ont pas signalé
l'effet de la ferme sur la variabilité de ce paramètre. La
ressemblance des pratiques d'élevage des génisses de remplacement
dans l'ensemble des exploitations annule l'effet ferme ; ce résultat est
en désaccord avec les travaux de PACHOVA et al. (2005).
Toutefois, la variabilité selon l'année montre un manque
d'efforts d'amélioration de l'âge d'entrée en production et
sa dépendance des variations climatiques interannuelles. HEINRICHS et
VAZQUEZ-ANON (1993) ont noté une amélioration continue de la
moyenne de l'âge au vêlage de 1985 à 1990 chez les
populations Holstein et Jersiaise au Etats-Unis.
La puberté et la mise à la reproduction sont
associées au poids des femelles (VAN AMBERGH et al. 1998). En
milieu semi aride la précocité relative des génisses
nées en été et en automne est probablement
expliquée par la coïncidence des phases pré-pubertaire et de
la préparation à la saillie avec les périodes de forte
disponibilité fourragère (fin d'hiver et printemps).
Plusieurs recherches ont montré l'effet négatif
d'allonger l'âge à la première mise bas.
Théoriquement, réduire l'âge d'entrée en production
peut augmenter le nombre de naissance par vache (PIRLO et al. 2000),
augmenter la durée de vie productive (RANBERG et al. 2003),
améliorer le progrès génétique par la
réduction de l'intervalle entre génération et diminuer le
coût de remplacement des génisses (FIEZ, 1993 ; MEYER et
al. 2004). Néanmoins, certains auteurs observent une
corrélation négative entre un âge précoce de la mise
à la reproduction et les performances pré et post-partum. STUDER
(1998) et HOFFMAN et FUNK (1992) ont noté une augmentation des
fréquences de difficulté de vêlage (dystocie) à des
âges précoces de vêlage qui peut réduire la
viabilité des veaux. NILFOROOSHAN et EDRISS (2004), MOURE et
al. (1991) et SIMERL et al. (1992), affirment la
corrélation négative entre l'âge à la
première mise bas et la lactation du premier cycle. L'âge à
la première mise-bas normale est phénotypiquement associé
à un poids élevé au moment du vêlage et une
production importante lors des lactations suivantes (MOORE et al.
1991). En effet, plusieurs études attribuent la
détérioration des performances post-partum
au poids des génisses au moment de la première
mise bas et pas à leurs âges (MEYER et al. 2004).
LOSINGER et HEINRICHS (1996), observent une diminution de la production du lait
de 600kg si le poids diminue de plus de 550kg à moins de 500kg. Dans le
cas de la région semi aride de Sétif, un âge précoce
de l'âge à la première mise bas se répercute sur les
performances post-partum. Cet effet est significativement plus observé
en début de carrière pour les performances de reproduction et
durant les lactations ultérieures pour la production laitière. A
cause de ces multiples corrélations entre l'âge et le poids des
femelles au moment de la parturition et leurs performances post-partum, les
pratiques d'élevage des génisses sont complexes. VAN AMBURGH
et al. (1998) et MOURITS et al. (1997) observent que la
diminution du rendement de lait en premières lactations est le
résultat d'une balance énergétique élevé en
phase pré pubertaire appliquée pour réduire l'âge de
la première mise bas. Alors que VAN AMBURGH et al. (1998)
rapportent une relation linéaire positive entre le gain quotidien moyen
post pubertaire et la production du lait.
Dans les hautes pleines semi aride, les vaches
Montbéliardes réalisent leurs premières saillies 98#177;63
jours après le part, alors que la fécondation exige 1,43#177;0,99
tentatives. Des résultats similaires ont été
enregistrés dans le cas des races européennes
élevées sous climat méditerranéen et tropical
(SRAIRI et BAQASSE, 2000 ; VAN SANH et al. 1997). Comparé aux
pays tempérés (GILLUND et al. 2001 ; PRYCE et
al. 2001 ; BERRY et al. 2003 ; VEERKAMP et al. 2001 ;
GLOVER, 2001 ; LINDHE, 2001), Si l'intervalle vêlage première
saillie apparaît plus allongé, l'IC est comparable.
L'environnement et l'état de l'animal affectent
significativement les paramètres de fertilité. En effet, des
différences significatives entre fermes, générations,
années et classes d'âge ont été observées.
L'effet ferme a été bien décrit par plusieurs auteurs
(BUCKLEY et al. 2003 ; CHAGUNDA et al. 2004 ; SILVA et
al. 1992). DOMECQ et al. (1991), attribue cette
variabilité entre ferme aux modes d'insémination, de
détection de chaleur, de signes d'oestrus et aux autres pratiques. En
outre, les performances de fertilité sont meilleures dans la
région du nord par rapport au sud, les femelles dans cette région
enregistrent un retard de l'équivalent d'un cycle oestral (20 jours).
Ces résultats confirment ceux rapportés par SMITH et al.
(2002) et JORDAN (2003) aux Etats-Unis. Néanmoins, WEIGEL et REKAYA
(2000) observent des intervalles courts en Californie (Sud) et longues en
Minnesota (Nord) dans une étude faite sur la période
avril-septembre. Par ailleurs, la fertilité est sous la
dépendance des variations climatiques inter annuelle et peu
affectée par les fluctuations entre saisons. La
variabilité inter annuelle s'explique par l'action du
climat sur le niveau de production et de stocks fourragers et leurs
conséquences sur l'état corporel des animaux. Les faibles
variations entre saisons, particulièrement entre l'été et
les autres saisons, montrent un faible impact du stress thermique sur la
fertilité, confirmant ainsi les observations de REKSEN et al.
(1999) chez la race Holstein en Norvège. Cependant, plusieurs auteurs
rapportent l'effet de la saison sur les paramètres de fertilité
(SILVA et al. 1992, CAMPOS et al. 1995), quoi que ces
différences diffèrent en direction et en valeur selon les
populations, les pays et les régions. BAGNATO et OLTENACU (1994) ont
noté qu'en Italie, les vaches vêlant en saison sèche et
chaude ont de faibles performances de reproduction, reflétées par
un IC élevé et un IVPS important. En plus, SILVA et al.
(1992) rapportent que les intervalles vêlage 1ère
saillie sont plus court en saison froide (89j) qu'en saison chaude (96j) et
attribue ces performances au stress thermique. Cependant, GILLUND et
al. (2001), observe dans les pays Scandinave de meilleurs performances
pour les vêlages d'été traduit par un gain de 10 à
14 j par rapport à ceux d'hiver.
L'effet de l'état corporel sur l'amélioration
des performances de reproduction a été confirmé par RUEGG
et MILTON (1995). Dans nos conditions d'élevage, la coïncidence de
la période de reconstitution des réserves corporelle (fin de
lactation et tarissement) avec la période de forte disponibilité
fourragère (Printemps) permet au vaches vêlant en
été d'avoir de meilleurs performances, qui se traduisent par un
repos post-partum relativement court et un taux de non retour en chaleur
élevé. Une meilleure alimentation en cette saison favorise la
correction du statut énergétique partiellement négative
durant la 1ère période post-partum. Cette correction
influe positivement sur les paramètres de fertilité en augmentant
la taille des follicules ovulatoire, le nombre des follicules ovariens et la
concentration des hormones de reproduction (STAPLES et al. 1998).
DECHOW et al. (2002), LOEFFLER et al. (1999) et DE VRIES
et al. (2000) rapportent que le bilan énergétique
négatif au début de la lactation, surtout pour les animaux mal
nourri en phase de tarissement, conduit l'animal à mobiliser ses
réserves corporelles, augmentant ainsi les incidences de désordre
métaboliques et affaiblissant la fertilité. Pour BENCHARIF et
al. 2000, cela est dû aux problèmes de l'involution
utérine et le rôle de la prostaglandine. Cet auteur signale une
réduction de l'intervalle vêlage-1ère saillie et
le nombre de saillies par fécondation avec l'injection de la
prostaglandine ou ses analogues.
Selon la génération animale, les fortes
variabilités sont observées entre l'été et le
printemps avec de meilleurs résultats pour la G4 par rapport aux
autres générations ; cela montre une
meilleure adaptation de la G4. Cette différence entre
générations est expliquée par deux facteurs : le format et
la production du lait. En effet, FAR (2002) observe une baisse significative de
poids de la G1 à G4 (695 kg vs 600 kg) corrélée à
une amélioration de la fertilité. BERRY et al. 2003,
montre que le poids de la vache est négativement corrélé
avec l'intervalle vêlage- 1ère insémination.
L'amélioration de l'intervalle vêlage première saillie
selon la génération peut être expliqué aussi par le
niveau de production du lait. Les vaches importées au stade
génisse produisent plus du lait que les générations
nées localement, et manifestent une faible adaptation de la fonction de
reproduction. Cela confirme plusieurs travaux dans des régions
différentes sur l'effet négatif du niveau de production du lait
sur les performances de fertilité (KEARNEY et al. 2004 ;
WASHBURN et al. 2002 ; BAGNATO et OLTENACU, 1994). Au cours de la
carrière, la fertilité des femelles des faibles variations non
significatives, toutefois les performances des primipares sont
légèrement inférieures comparées à ceux des
multipares ; en effet, une concurrence plus élevée entre les
différentes fonctions physiologique (reproduction, production du lait et
croissance) explique cette différence. Aux Etats-Unis, BARTON et
al. (1996) observent un effet significatif de la parité sur
l'indice coïtal et non sur l'intervalle vêlage- 1ère saillie,
bien que en Norvège, RESKEN et al. (1999) ont noté que
la parité affecte les deux paramètres.
La fertilité des femelles est sous la dépendance
aussi du repos post-partum. Une mise à la reproduction précoce
diminue sensiblement la possibilité de la réussite de
l'insémination quelque soit la génération et au cours de
toute la carrière. Néanmoins, un intervalle
vêlage-1ère saillie compris entre 45j et 90j
apparaît comme l'optimum pour une meilleure fertilité dans les
conditions difficiles. Pour les exploitations pratiquant de
l'insémination artificielle, BERRY et al. (2003) rapportent que
les économies réalisées en réduisant l'intervalle
vêlage_1ère saillie sont perdues à cause des
difficultés de réussite de la 1ère
insémination.
Les vaches dans la région semi aride sont
fécondées après 125#177;87 jours post-partum et peuvent
donner deux veaux en 413#177;100 jours d'intervalle (13,5 mois). Au Maroc,
SRAÏRI et BAQUASSE (2000) et SRAÏRI et EL KHATTABI (2001) rapportent
des intervalles de 136j et 405j pour l'intervalle vêlage
fécondation et l'intervalle entre mise-bas respectivement chez la race
Frisonne élevée dans les périmètres
irriguée. Plusieurs études en régions chaudes (VACCARO
et al. 1999 ; OSORIO-ARCE et SEGUERA-CORREA, 2002 ; TRACH, 2003 ;
TADESSE et DESSIE, 2003 ; CHAGUANDA et al. 2004) montrent la
similarité du comportement reproductif des races exotiques
élevées sous conditions difficiles traduite par
des intervalles prolongées. Dans les pays
tempérés, la fécondité varie selon la
région, le niveau de production, le pays et la race. Les intervalles
vêlage-fécondation et vêlage-vêlage sont plus courts
en Europe (BANOS et al. 2004 ; GLOVER, 2001) qu'aux Etats-Unis (DECHW
et al. 2001 ; KEARNEY et al. 2004). Dans cette
dernière, la race jersiaise présente de meilleures performances
que la race Holstein (SILVA et al. 1992).
Dans la région semi aride, les sources de variation des
paramètres de fécondité sont diverses. La ferme,
l'année de vêlage, la génération animale et
l'âge sont les facteurs les plus déterminants (p<
0,001), la saison et l'ordre de vêlage sont sans effet, ou bien
à faible effet (p< 0,05) sur la variabilité des
paramètres de fécondité. Les performances de
fécondité sont meilleures chez les exploitations disposant plus
de superficies fourragères et moins exposées au stress
thermiques. En effet, les vaches élevées dans la région du
Nord sont les plus performantes. Durant les seize dernières
années, on a observé une amélioration des performances de
fécondité, signe d'adaptation de cette race aux conditions semi
aride aux cours des générations successives nées et
élevées localement. Dans les pays tempérés, les
performances de fertilité se sont dégradées durant les
vingt dernières années (LINDHE, 2001 ; WASHBURN et al.
2002) mais à des niveaux faibles. Cette dégradation, plus
remarquée chez les races pie noire, est probablement liée
à la sélection pour la production du lait (ROMAN et al.
1999 ; VEERKAMP et al. 2001 ; DEMATOWEWA et BERGER, 1998). La
variabilité des performances de fécondité selon la saison
de vêlage est minime. Toutefois, les intervalles tendent vers le
raccourcissement progressif de l'hiver vers l'été. Dans la
littérature, l'effet de la saison de vêlage sur les performances
de reproduction est controversé. MAGANA et SEGURA-CORREA, (2001) ont
observé des intervalles entre mise-bas plus longue en saison pluvieuse
chez la race Brune Suisse introduite au Mexique. Chez la bufflesse Egyptienne
et la race locale Tswana à Botswana, la fécondité est
meilleur pour les vêlages de la saison sèche traduite par des
intervalles entre mise bas plus courts (AZZIZ et al. 2001 ; MADIBELA
et al. 2001). En plus, PRYCE et al. (2000) ont montré
qu'au Royaume Unis et en Ireland, les femelles vêlant dans la
période de janvier à mai réalisent les intervalles entres
mise bas les plus longs. En revanche, Aux Etats-Unis, les races Holstein et
Jersiaise réalisent de faibles performances en été (SILVA
et al. 1991 ; RAY et al. 1992 ; CAMPOS et al. 1995 ;
KANG'MATE et al. 2000). D'autres auteurs rapportent que la saison de
vêlage n'a pas d'effet sur les performances de reproduction (VACCARO
et al. 1999 ; RESKEN et al. 1999 ; CHAGUNDA et al.
2004).
Cette variabilité entre ferme, année et saison
peut être expliqué par le niveau de l'état corporel des
animaux au moment des inséminations et ses conséquences sur le
bilan énergétique. La relation de cette dernière avec les
performances de reproduction a été bien documentée (HERD
et SPROTT 1996 ; PRYCE et al. 2000 ; PRYCE et al. 2002 ;
VEERKAMP et al. 2001). Pour BANOS et al. 2004, le bilan
énergétique négatif est associé à des
difficultés rencontrées par la vache à recevoir et
maintenir le foetus. Ces problèmes sont plus remarqués chez les
vaches hautement productrices de lait. ROYAL et al. (2002) rapportent
que chez les femelles hautement productrice du lait, le bilan
énergétique négatif est la cause d'une forte
activité des hormones régulant le métabolisme
intermédiaire pour la mobilisation des réserves corporelles.
Cette activation favorise l'altération de la circulation des hormones de
reproduction. Une complémentation énergétique
adéquate avant et après la mise bas peut corriger cette balance
négative (STAPLES et al. 1998 ; PRUIT, 2001). Mais, la ration
riche en azote administrée pour augmenter la production du lait peut
diminuer le taux de fertilité par l'augmentation de la concentration
plasmatique de la progestérone (BARTON et al. 1996). Dans la
région semi aride, les femelles peuvent reconstituer leurs
réserves corporelles durant la saison de pâturage (printemps et
début de l'été). En outre, la faible production du lait en
été et en automne exerce moins de pression sur la mobilisation
des réserves corporelles et aider ainsi à améliorer les
niveaux de fécondité des animaux.
Dans un climat semi aride, les femelles introduite au stade
génisse manifestent plus de difficultés à se reproduire
comparée à celles nées localement. L'adaptation se fait
progressivement au cours des générations successives et traduite
par des gains de plus d'un mois d'intervalle entre mise bas de la G1 à
la G3. La réduction significative du format des femelles au cours des
générations aboutit probablement à la possibilité
de reconstituer plus rapidement les réserves corporelles et
améliorer ainsi leur fécondité. Par ailleurs, les
performances de reproduction s'améliorent avec l'avancement de
l'âge. TADESS et DESSIE (2003) et MAGANA et SEGURA-CORREA (2001) ont
noté des gains de 50 et 160 jours d'intervalle entre mise bas chez la
race Holstein et Brune Suisse introduite respectivement en Ethiopie et au
Mexique. Généralement, les primipares ont tendance à avoir
une balance énergétique post-partum négative que les
multipares. Ce phénomène pourrait expliquer les faibles
performances des primipares. Selon RESKEN et al. 1999, le bilan
énergétique négatif peut affecter les performances de
fécondité par la modulation de la sécrétion
pulsatile de LH et l'altération de sa sensibilité ovarienne. Pour
les vêlages de fin de carrière, la fécondité des
femelles diminuent significativement, conséquence des
maladies de reproduction (MARTI et FUNK, 1994).
La moyenne de la durée de lactation, production par
lactation et lactation standard à 305j pour les vaches
Montbéliard élevées en région semi aride
Sétifienne est de 292#177;66jours, 2740#177;1089kg et 2794#177;893kg
respectivement, avec des coefficients de variation correspondant à 23,
40 et 32%. Cela montre les difficultés d'adaptation rencontrées
par le bovin tempéré transféré en milieu chaud. Ces
résultats sont en coordination avec d'autres étude
algérienne (HAFIANE et LARFAOUI, 1997), africaines (NJUBI et
al. 1992 ; MSANGA et al. 2000 ; KABUGA et AGYEMANG, 1984) et
tropicales (TEODORO et MADALINA, 2003 ; TRACK, 2003 ; TADESSE et DESSIE, 2003 ;
ROMAN et al. 1999) portées sur les essais d'adaptation du bovin
européen en situation chaude. Les résultats montrent une nette
chute de production comparé au niveau de production au pays d'origine.
Quoique certaines études (AGEEB et HAYES, 2000, CERON-MUÑOZ
et al. 2004) enregistrent des résultats satisfaisants en terme
de production mais dans des conditions très intensives en matière
d'alimentation surtout (utilisation de concentré avec des
quantités importantes).
L'analyse de la variance montre la dépendance des
performances aux conditions de l'environnement et l'état physiologique
et génétique de l'animal. Toutefois, tous les facteurs
étudiés avaient des effets significatifs sur le niveau de
production, mais seuls les conditions d'environnement influencent la
durée de lactation.
La localisation géographique de l'élevage, ainsi
que les pratiques et les objectifs des exploitations peuvent expliquer une
partie de variabilité. Dans nos conditions d'élevage, les
meilleures performances sont observées dans les régions
favorables en condition d'ambiances et les disponibilités alimentaires.
Le sud de la région connaissant des périodes difficiles de
production (fortes températures estivales et qualité
médiocre de fourrage causée par la période réduite
d'exploitation) enregistre la durée de lactation la plus courte et le
rendement laitier le plus faible. Au nord la durée de lactation se
prolonge (+20 jours de production) et le rendement laitier augmente avec un
taux de 40%. Les variations rencontrées dans les fermes du nord sont
parfois expliquées par les espaces fourragères ou par le mode
d'exploitation. En France, AGABRIEL et al. (2001) ont noté
qu'avec la même quantité de concentré, la vache
Montbéliarde produit quotidiennement 3kg de lait supplémentaire
dans un système alimentaire basé sur le vert que dans un
système de foin.
Dans le présent travail, l'effet de année est
très hautement significative (p<0,00 1) pour la durée de
lactation, production par lactation et production à 305j. Ces variations
sont en relation directe avec les variations climatiques, le matériel
animal exploité et les pratiques de gestion. Cet effet est très
répondu dans plusieurs études (AGYEMANG et NKHONJERA, 1990 ;
MSANGNA et al. 2000).
Comme dans la littérature (BARASH et al. 2001
; ÇILEK et TEKIN, 2005 ; TEKERLI et GÜNDOGAN, 2005) l'effet de la
saison de vêlage est hautement significative et le rendement laitier par
lactation est plus important pour les vaches vêlant en hiver. Plusieurs
explications peuvent être attribuées à ces variations.
SRIKANDAKUMAR et JONSON (2004) rapportent qu'au Sultanat Oman la race Holstein
produit plus de lait que la jersiaise et le Zébu laitier en saison
froide, bien qu'en saison chaude (température >43oC) tout
les vaches se tarirent. Cependant, AGEEB et HAYES (2000) ont noté qu'au
Soudan l'augmentation de l'indice de température et humidité par
une unité conduit à une perte de 0,29kg de lait par jour. Ces
deux auteurs se concentrent sur l'effet de la chaleur sur
l'extériorisation des performances. En revanche, pour BERNABUCCI et
al. (2002), les faibles rendements des lactations débutant en
saison chaude sont liés à la réduction de la consommation
et l'ingestion des fourrages au moment du pic en réponse au stress
thermique. Cette réduction peut aller jusqu'au plus de 10% de la
consommation comparé aux autres saisons qui conduit par la suite
à une chute de production par 20% (BOURAOUI et al. 2002). Pour
KNAPP et GRUMMER (1991), la complémentation énergétique
pourrait améliorer le niveau de production du lait en diminuant
l'ingestion de fourrages grossiers (BOVOLENTA et al. 2002), tandis que
M'HAMED et al. (2001) rapportent que l'élévation du taux
de protéines dans la ration améliore l'ingestion des animaux en
produisant plus de lait. En revanche, OSTERMAN (2003) rapporte que les vaches
vêlant en hiver auront plus de difficultés à se reproduire
en prolongeant les intervalles entre vêlages qui augmente automatiquement
la durée de lactation et par conséquence le rendement laitier.
Pour d'autres auteurs (KAMGA et al. 2001) l'utilisation
régulière de l'ensilage et de concentré durant la saison
sèche peut réduire l'effet de cette dernière sur la
durée et le niveau de production en limitant le déficit
alimentaire.
La génération animale est une autre source de
variation des performances de production du lait. Elle agit sur la durée
de lactation et le niveau de production. Dans notre cas, les vaches
importées au stade génisses expriment leurs
supériorités par le prolongement de la durée de lactation
et l'augmentation du rendement laitier. La G1 produit durant un mois en plus
une quantité du lait supplémentaire de 20%. Ce même cas est
observé chez les races Holstein et
Frisonne élevées en Egypte (MARAI et
al. 1999). Rapporté à la production par jour de lactation,
les niveaux de production ne sont pas assez éloignés. En effet,
la vache importée produit quotidiennement 1,5kg et moins d'1kg en plus
par rapport à la génération 2 et 3-4 respectivement. Il
est important à dire que la production du lait est primordialement
associé à l'état corporel et au format des femelles. Les
femelles de la G1 possèdent un bon gabarit qui leurs permettent une
grande capacité d'ingestion et une meilleure mobilisation des
réserves face à un bilan énergétique
négatif.
L'effet de l'ordre de lactation sur les performances de
production du lait à été bien documenté, mais les
résultats sont controversés. Les niveaux de production
s'améliorent avec la parité pour certains chercheurs (RAY et
al. 1992 ; COFFEY et al. 2002 ; VASCONCELOS et al. 2004
; FUERST-WALTL et al. 2004) et sans effet pour des autres
(ÔSTERMAN, 2003). En revanche, des auteurs affirment que la production
augmente avec la parité, mais elle rechute en fin de carrière
(EPAPHRAS et al. 2004, TADESSE et DESSIE, 2003). Pour ces derniers,
l'augmentation des niveaux de production avec la parité s'explique par
l'importance de la capacité d'ingestion chez les multipares que chez les
primipares. Bien qu'en fin de carrière, la chute de production est
à l'origine de la réduction de l'activité des cellules
sécrétoires, leurs taux de mortalité élevé
et l'accumulation du gras dans les mamelles qui occupe la place des cellules
mortes. Dans nos cas d'élevage, la continuité de
l'amélioration de la production au cours de la carrière peut
être expliqué par une adaptation progressive aux conditions
d'élevage et des potentialités de production non atteintes
déprimées par une insuffisante en matière d'alimentation.
Toutefois, les niveaux de production évoluent selon l'âge des
femelles par la même manière que celle observée selon la
parité. Quoique, FUERST-WALTL et al. (2004) rapportent que
l'âge de la mère peut influencer significativement le niveau de
production des filles. Pour cet auteur les femelles issues des vaches
âgées produisent moins du lait que celles ayant des mères
jeunes.
La courbe de lactation a été l'objet de
plusieurs études dans différentes régions du monde. Il
s'agit de la détermination des models d'évolution (SOYSAL et
al. 2004), de l'étude de facteurs de variation des formes
d'évolution (DIDKOVA et NIMCOVA, 2003 ; ZAVADILOVÁ et
al. 2005) et de proposition des formules de prédiction de la
production par un minimum de contrôles (AMIN, 2003 ; COULON et
PÉROCHON, 2000 ; KOONAWOOTRITTRIRON et al. 2001).
Dans cette partie d'étude nous essayons
d'interpréter les résultats obtenus pour la variabilité de
la production du lait par l'étude détaillée de la courbe
de lactation. Généralement la courbe de lactation se
caractérise par deux élément essentiels : la production au
pic et la persistance de la production. Plusieurs recherches rapportent des
très fortes corrélations entre la production au pic et le
rendement par lactation. La production totale est estimée par la
multiplication de la quantité produite au pic par 250, 220 et 230, pour
la première, deuxième et troisième lactation (
www.animsci.agrenv.mcgill.ca).
En revanche, le manque de persistance est due généralement
à une sous alimentation ou un déficit nutritif. Dans certains
cas, il peut être génétique ou reflète une
réponse au stress thermique.
Dans cas de la région semi aride, le pic est atteint au
deuxième mois de lactation. La coïncidence de cette période
avec la disponibilité fourragère augmente significativement la
production au pic et par conséquence le rendement total. C'est
généralement le cas des vêlages de l'hiver et début
printemps. En effet, ces lactations bénéficient de la persistance
des niveaux de production élevés durant la phase
printanière. Les vaches vêlées en fin printemps
présentes des courbes avec un pic élevé, mais avec un
manque de persistance. Les lactations de l'été et de l'automne
soufrent des chaleurs et manque de fourrage de qualité qui se traduit
par une production minimale au pic influençant ainsi la production
totale. Cependant, le même problème est rencontré chez la
ferme de Sud qui détient plus de superficie fourragère mais qui
est exploitée pour une grande partie sous forme de foin de très
mauvaise qualité (effet du climat).
L'effet génétique est plus remarqué pour
la production au pic que pour la persistance. La supériorité de
la production des vaches importées au stade génisses est due
à une production élevée au pic. Néanmoins, la
production supplémentaire de 1,84kg de lait au pic (entre la G1 et G3)
se traduit par un gain total de 480kg de lait par lactation. En revanche, les
vaches importée ou nées localement ne présentent pas des
fortes variabilités de la persistance de production. L'importance du pic
est encore observé dans le cas d'âge et ordre de lactation. Les
dernières lactations présentent un pic plus important que les
premières, ce qui défini leurs supériorités en
terme de production. Ça exprime l'effet de l'évolution du format
de l'animal sa capacité d'ingestion, et sa forte possibilité de
mobiliser ces réserves au moment du pic. Les vaches de grand format
présentent une grande capacité d'ingestion et peuvent mobiliser
plus de réserves.
c- Approche biologique des performances
animales
L'état corporel des femelles au moment de vêlage
et en post-partum module les performances de reproduction et de production du
lait. Les effets de la nutrition sur l'efficacité reproductrice des
femelles ont été clairement démontrés par de
nombreuses études. SHORT et al. (1990) rapportent que chez la
vache allaitante la réduction du niveau des apports alimentaires avant
le vêlage se traduit par un état corporel au vêlage plus
faible qui s'accompagne d'un accroissement de la durée de l'anoestrus
post-partum. Aussi, plusieurs recherches montrent que la sous-alimentation et
la faible note d'état corporel durant la première phase de
lactation s'accompagnent par des perturbations des concentrations plasmatiques
des hormones reproductives (WESTWOOD et al. 2002), un faible
développement folliculaire (FASSI FIHRI et al. 2005) et une
mauvaise qualité des ovocytes (JORRITSMA et al. 2003).
Une distinction a été faite par les chercheurs
entre la note d'état corporel et le bilan énergétique
durant la première période de lactation. Pour BAUMGARD et
al. (2006), la plus part des vaches laitières entrent en bilan
énergétique négatif après la parturition qui est
une adaptation normale à la lactation. Cet état est
indépendant du potentiel génétique du rendement laitier.
BUKLEY et al. (2003) rapportent que c'est le bilan
énergétique sévère qui engendre des
désordres métaboliques et affaibli la fertilité. Bien que
GRIMARD et al. (2003) a observé une amélioration de la
fertilité par la rééquilibration du bilan
énergétique même si la note d'état corporel reste
faible.
Dans notre cas, les meilleurs résultats de reproduction
obtenu en saison estivale et chez les générations nées
localement expriment une adaptation aux conditions du milieu par la
réduction du potentiel de production du lait et par conséquence
la rééquilibration du bilan énergétique au
début de lactation, période de la mise à la reproduction.
Car, les vaches qui produisent plus du lait mobilisent assez de réserves
corporelles et la fonction de la reproduction est la plus sensible à ce
changement (PRYCE et al. 2001). En Australie, MORAN (2005) observent
une diminution de taux de gestation de 12% chez les vaches présentant
une note d'état corporel de <4,5 comparé à celles avec
une note de 4,5 à 5,5. Tandis que BURKE et al. (1996) a
confirmé la corrélation positive entre l'état corporel et
le taux de gestation. Pour cet auteur, une augmentation de 1 point de la note
est liée à une augmentation de 13% de taux de gestation.
Plusieurs recherches se sont penchées sur l'effet de
l'alimentation et l'état corporel sur le niveau de production du
lait. Le niveau alimentaire et l'état corporel sont en relation
directe
avec les disponibilités en ressources alimentaires et
l'état de l'animal (EZANNO et al. 2003). L'état corporel
est meilleur au printemps, ce qui se traduit par un niveau de production du
lait plus élevé durant cette phase. Les lactations d'hiver
connaissent de fortes production durant la première phase de lactation
qui coïncide avec la période de pâturage au printemps. Cette
période plus cruciale durant laquelle la note de l'état corporel
est la plus faible (McGUIRE et al. 2004) nécessite une bonne
gestion alimentaire. En revanche, les lactations du printemps
bénéficient d'une bonne relance à cause des conditions
favorables.
Au cours de la carrière, l'augmentation de la
production du lait selon la parité résulte d'une forte
capacité de mobiliser les réserves corporels (0,73 points chez
les primipares vs 0,89 chez les multipares) suite au meilleur
développement du format (RUEGG et MILTON, 1995).
Le stress thermique peut être définie comme
étant l'ensemble des forces externes agissant pour élever la
température du corps au delà des normes (HENZEN et ARECHIGA,
1999). Les vaches répondent à ce type de stress par des
modifications physiologiques et comportementales. En conséquence il a
été observé chez l'animal une élévation de
la température rectale (PALLARD et COLLIER, 2004), une
accélération du rythme respiratoire (WEST, 2003), une
réduction de l'ingestion de la matière sèche (OMINSKI
et al. 2002), une prise de quantité plus importantes d'eau
(PENNINGTON et VANDEVENDER, 1996) et une diminution du niveau de production du
lait (ARIELI et al. 2004) ainsi qu'une faible fertilité
(HANSEN, 2005).
La reproduction est l'une des fonctions physiologiques les
plus sensibles au stress thermique. Cet effet est beaucoup plus remarqué
d'après HANSEN (2005) chez les vaches hautement productrices du lait.
Pour lui, les efforts d'amélioration du niveau de production du lait par
la sélection rendent l'animal fragile et plus sensible au
températures élevées. L'un des majeurs effets du stress
thermique en reproduction bovine est la réduction des proportions des
vaches considérées gestantes après l'insémination.
Cela est dû selon WILSON et al. (1998) à la
réduction de la taille du follicule dominant en fin du cycle oestral et
une diminution des concentrations plasmatiques en oestradiols, hormones
responsable des signes d'oestrus. Ceci conduit selon HANSEN (2005) à des
difficultés de détection des chaleurs et par conséquent la
réduction de la fertilité.
Dans nos conditions d'élevage, l'effet du stress
thermique est beaucoup plus observé chez les vaches importées
pendant la saison chaude. La première saillie est réalisée
à plus de 105 jours post-partum contre 90 en hiver. Pour les autres
générations nées localement, les vaches vêlant
en été reviennent en chaleurs 50jours
après le part contre 80jours des vêlages d'hiver et du printemps.
Durant ces saisons, les conditions sont favorables à une bonne
production laitière qui influence sur les niveaux de fertilité
(PRYCE et al. 2001). Une forte corrélation négative
entre la température et les niveaux de production du lait a
été observée par plusieurs chercheurs (WEST et
al. 2003). Les vaches exposées au stress thermique réduisent
considérablement les quantités du lait produit mais aussi sa
qualité (OMINSKI et al. 2002).
CONCLUSION
CONCLUSION
Cette étude a concerné l'analyse de la place de
l'élevage bovin dans l'exploitation agricole de la région semi
aride, ainsi que son fonctionnement à l'échelle troupeau et
individu. Ainsi, quatre niveaux d'investigation sur les systèmes de
production et le fonctionnement biotechnique de l'élevage bovin ont
été retenus.
A l'échelle régionale l'activité agricole
et l'élevage sont diversifiés en fonction principalement du
relief et des quantités de pluies reçus ainsi que de la
disponibilité en eau souterraine, qui déterminent le niveau des
ressources alimentaires et les potentialités agricoles locales et par
conséquent le systèmes de production mis en place par
l'exploitation. Trois types d'orientation des systèmes de production
agricole se dégagent : la région sud-est se distingue du reste
par l'extension de la pratique de l'irrigation puisqu'elle dispose de
ressources en eau souterraines importantes; celle-ci est exploitée pour
l'intensification des cultures de fourrages et du maraîchage. Au centre,
une région de potentialités agricoles aussi importantes,
disposant de ressources fourragères naturelles et cultivées,
ainsi que l'importance de la céréaliculture, orientent les
agriculteurs éleveurs vers des systèmes typiques basés sur
l'association céréaliculture-élevage. La troisième
orientation regroupe les localités de la lisière Sud et les
montagnes du Nord, se caractérise par des potentialités agricoles
plus faibles et une orientation plus pastorale de l'élevage.
L'élaboration d'une typologie des exploitations
agricoles dans la région d'étude, a permis d'identifier quatre
types. Les grandes exploitations se répartissent sur l'ensemble du
territoire de la région et diversifient leurs activités de
cultures et d'élevage. Deux types composent les exploitations de taille
moyenne ; celles-ci sont soit diversifiées ou bien pratiquent la culture
des céréales seule. Si les premières sont réparties
sur l'ensemble des régions, les dernières se concentrent
uniquement dans la région du centre. Le type 4 englobe les petites
exploitations, qui se localisent plutôt dans les vallées du
centre, ou bien au nord, et pratiquent uniquement l'élevage. Ces
résultats montre que les exploitations dans les situations difficiles
tendent vers la diversification pour sécuriser leurs systèmes de
production, alors qu'en situation plus favorable l'élevage bovin peut
être exploité seul.
De même, le troupeau bovin exprime aussi une
diversité de la structure du troupeau et des disponibilités en
ressources alimentaires qui déterminent l'orientation productive.
Les troupeaux orientés vers la production mixte de lait et de la
viande se localisent plus au Sud, et
leur proportion faiblie en allant vers le nord ; ce type
dispose d'une autonomie fourragère plus élevée. Les
troupeaux laitiers se répartissent plus dans le Centre et le Nord, et
sont toujours dépendants de l'extérieur pour l'approvisionnement
en aliments. La race Montbéliarde est plus utilisée dans les
élevages mixtes et dans les petits élevages laitiers, alors
qu'elle est associée à la frisonne et la Holstein dans les
élevages orientés plus vers la production laitière.
L'analyse de l'élaboration des performances en
élevage bovin laitier dans la région semi aride, montre une
relative dégradation des performances de la race Montbéliarde
comparée à ses résultats dans le pays d'origine ; il faut
signaler dans ce cas l'effet prépondérant des conditions
nouvelles d'élevage et de l'environnement. Les performances de
reproduction et de production du lait sont meilleures dans les fermes du Nord,
durant les années pluvieuses et selon l'avancement de la parité.
En revanche, selon la génération l'évolution est
opposée selon le type de performances ; une amélioration des
performances de reproduction est observée chez les
générations nées localement exprimant une adaptation de la
fonction de reproduction aux nouvelles conditions d'élevage. La
production du lait est plutôt affecté, le niveau de production
diminue de manière constante, et le rythme de régression
s'accentue pour la quatrième génération ; ceci est
probablement lié à la réduction du format des animaux et
son effet sur les phénomènes de capacité de stockage et de
mobilisation des réserves corporelles, phénomènes qui
méritent des investigations plus poussées dans de travaux
ultérieurs.
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ANNEXES
ANNEXES
Annexe 1. QUESTIONNAIRE ASPECT SOCIAL
Localisation de l'exploitation:
Nom ou numéro de l'exploitant :
Historique et évolution de l'exploitation :
Statut de l'exploitation : individuelle ou familiale. Nature
d'activité : principale ou secondaire.
Main d'oeuvre :
Membre de la famille:
Permanant :
Saisonnier :
ASPECT TECHNIQUE Structure de l'exploitation
SAU: dont louée :
SF : dont irriguée :
Prairie:
Equipement agricole :
Principaux cultures : céréale, maraîchage,
arboriculture. Elevage : bovin, ovin, caprin, aviculture, apiculture. Ressource
en eau : Oued, puits, forages. Nombre :
Atelier bovin
Effectif
|
Vaches laitières
|
Génisses
|
Taurillons
|
Taureaux
|
Veaux
|
Velles
|
Acheté
Explt Total
Les races bovines exploitées : par individu Critère
de choix :
Etes-vous satisfait ?
Estimation de poids :
Critères d'appréciation :
Bâtiments
Type, Nombre et état :
Equipements
Matériel et état : CONDUITE
Système fourrager Espèces
cultivées
Fourrage Superficie Production
Y-il des variations interannuelles des superficies
consacrées aux fourrages : Pourquoi ?
Y-il achat du fourrage (évaluation et
évolution). Pâturage
Période :
Complémentation à l'étable : par
catégorie (VL, G, Tx), par stade physiologique (gestation,
lactation).
Stabulation
Quantité du fourrage grossier distribué et
complémentation en concentré par catégorie et stade
physiologique.
Reproduction
Utilisation de l'IA ou MN. Pourquoi ?
Pour la monte naturel : origine du taureau : exploitation,
voisin, au pâturage. Choisi ou non : critère de choix :
Age au premier vêlage : à partir des cas
réels.
Relation avec format : (poids estimé et leur
appréciation)
Période de mise bas :
Mise bas
|
Hiver
|
Printemps
|
Eté
|
Automne
|
2004
|
|
|
|
|
2003
|
|
|
|
|
2002
|
|
|
|
|
totale
|
|
|
|
|
IVV : acceptable, ou non (selon la race).
IVS1 : acceptable, ou non (selon la race).
Nombre de retour en chaleur :
Elevage des jeunes (événement de
la naissance à la vente).
Poids à la naissance : élevé, moyen, faible,
variable selon la race, la saison de naissance, l'alimentation.
Allaitement est basée sur
· Lait de la mère, quantité, évolution
et durée.
· Lait reconstitué, quantité,
évolution et durée.
Age au sevrage: constant, variable selon la destination du
produit, saison, compagne, sexe. Après sevrage le produit est
destiné vers :
· La vente: age, poids estimé.
· L'engraissement au sein de l'exploitation
Durée d'engraissement, période de vente, prix si
possible.
Pratiques d'engraissement:
· Le renouvellement du cheptel (vaches laitières et
reproducteurs). Critère de choix : Production de sa mère, format,
pelage, autre. Discussion à partir des cas retenus
Hygiène et prophylaxie
Vaccins :
En cas de maladie : demande d'un vétérinaire et
utilisation du médicaments. Principaux maladies : selon la race et les
catégories.
ASPECT ECONOMIQUE
Stratégie de commercialisation
Lait
Autoconsommé, quantité, évolution (saison et
compagne) et raison de variation
Vendu
A qui ?
Quantité annuelle, évaluation et évolution
durant les 3 dernière année si possible.
Bovin (à partir des cas réels)
Type et nombre de bétail vendu Période de vente
Performances productives des vaches
laitières: à partir des cas retenus
Annexe 2 : Données agricoles des communes de la
wilaya de Sétif
code
|
sau
|
saui
|
parcour
|
ir/sau
|
prairie
|
F cultivé
|
sfp
|
sf/sau
|
sfir
|
sfi/sui
|
céréale
|
Jachère H
|
C. marai H
|
Arbo H
|
eff ov
|
eff cp
|
eff bv
|
vl
|
VL/Bv
|
%VA
|
lait
|
A1
|
8428
|
282
|
258
|
3,4%
|
163
|
154
|
317
|
3,8%
|
43
|
15,3%
|
3907
|
3965
|
223
|
15,76
|
9400
|
450
|
1370
|
940
|
69%
|
27%
|
1920
|
B1
|
16830
|
336
|
178
|
2,0%
|
213
|
400
|
613
|
3,6%
|
160
|
47,6%
|
9860
|
8665
|
146
|
23,61
|
13800
|
310
|
5140
|
2520
|
49%
|
21%
|
5208
|
B2
|
9123
|
172
|
1849
|
1,9%
|
202
|
180
|
382
|
4,2%
|
0
|
0,0%
|
4346
|
4088
|
57,3
|
168,4
|
5247
|
979
|
5136
|
2464
|
48%
|
8%
|
4777
|
B3
|
7936
|
208
|
1416
|
2,6%
|
304
|
25
|
329
|
4,2%
|
18
|
8,7%
|
3205
|
4212
|
115
|
61,78
|
2945
|
685
|
3026
|
1445
|
48%
|
10%
|
2987
|
B4
|
12748
|
795
|
306
|
6,2%
|
217
|
600
|
817
|
6,4%
|
367
|
46,2%
|
5739
|
5953
|
192
|
35,05
|
14500
|
390
|
2710
|
1390
|
51%
|
25%
|
3813
|
C1
|
2953
|
73
|
786
|
2,5%
|
25
|
30
|
55
|
1,9%
|
0
|
0,0%
|
1230
|
1488
|
49
|
93,78
|
3250
|
240
|
473
|
340
|
72%
|
37%
|
719
|
C2
|
1673
|
26
|
60
|
1,6%
|
56
|
20
|
76
|
4,5%
|
0
|
0,0%
|
950
|
1105
|
24
|
102,5
|
2500
|
130
|
340
|
260
|
76%
|
31%
|
566
|
C3
|
4662
|
364
|
1800
|
7,8%
|
5
|
55
|
60
|
1,3%
|
0
|
0,0%
|
1830
|
1356
|
119
|
189,6
|
5460
|
1745
|
1075
|
645
|
60%
|
0%
|
802
|
D1
|
3163
|
103
|
1096
|
3,3%
|
15
|
120
|
135
|
4,3%
|
0
|
0,0%
|
1460
|
1261
|
87
|
59,15
|
6850
|
750
|
480
|
340
|
71%
|
26%
|
736
|
D2
|
2476
|
149
|
903
|
6,0%
|
20
|
80
|
100
|
4,0%
|
0
|
0,0%
|
1110
|
935
|
72
|
104,9
|
5000
|
280
|
550
|
383
|
70%
|
26%
|
837
|
E1
|
5444
|
30
|
950
|
0,6%
|
51
|
82
|
133
|
2,4%
|
0
|
0,0%
|
2243
|
2780
|
16
|
125
|
7050
|
900
|
2600
|
1800
|
69%
|
0%
|
3075
|
E2
|
3190
|
43
|
1500
|
1,3%
|
11
|
70
|
81
|
2,5%
|
10
|
23,3%
|
1605
|
385
|
6
|
132,9
|
4500
|
850
|
1700
|
1100
|
65%
|
0%
|
1665
|
E3
|
806
|
19
|
1500
|
2,4%
|
8
|
12
|
20
|
2,5%
|
4
|
21,1%
|
50
|
705
|
6
|
6
|
1500
|
450
|
670
|
410
|
61%
|
0%
|
575
|
F1
|
3078
|
387
|
966
|
12,6%
|
4
|
20
|
24
|
0,8%
|
0
|
0,0%
|
1431
|
1206
|
36
|
243,5
|
4650
|
880
|
1680
|
1100
|
65%
|
0%
|
1343
|
F2
|
1713
|
178
|
1400
|
10,4%
|
6
|
0
|
6
|
0,4%
|
0
|
0,0%
|
855
|
1352
|
66
|
104,2
|
4075
|
985
|
1210
|
745
|
62%
|
0%
|
895
|
F3
|
2747
|
191
|
2613
|
7,0%
|
6
|
0
|
6
|
0,2%
|
0
|
0,0%
|
1094
|
1426
|
24
|
115,5
|
1270
|
825
|
810
|
490
|
60%
|
0%
|
510
|
G1
|
8000
|
836
|
2908
|
10,5%
|
45
|
250
|
295
|
3,7%
|
64
|
7,7%
|
4630
|
2303
|
377
|
53,27
|
6450
|
620
|
2925
|
1770
|
61%
|
5%
|
3515
|
G2
|
9085
|
748
|
1546
|
8,2%
|
173
|
160
|
333
|
3,7%
|
0
|
0,0%
|
1896
|
8006
|
568
|
132,1
|
9630
|
1220
|
3742
|
2330
|
62%
|
9%
|
4542
|
G3
|
8940
|
544
|
500
|
6,1%
|
10
|
300
|
310
|
3,5%
|
110
|
20,2%
|
3800
|
2756
|
373
|
13,55
|
6700
|
650
|
2780
|
1670
|
60%
|
5%
|
3208
|
G4
|
4200
|
202
|
785
|
4,8%
|
0
|
170
|
170
|
4,1%
|
75
|
37,1%
|
3320
|
583
|
69
|
39,85
|
4250
|
1010
|
1970
|
1190
|
60%
|
3%
|
2508
|
H1
|
19000
|
999
|
1600
|
5,3%
|
0
|
2300
|
2300
|
12,1%
|
0
|
0,0%
|
6040
|
7980
|
733
|
98,9
|
21700
|
2000
|
5002
|
3748
|
75%
|
7%
|
7308
|
H2
|
8000
|
216
|
1648
|
2,7%
|
0
|
160
|
160
|
2,0%
|
0
|
0,0%
|
5526
|
2096
|
184
|
20,46
|
9400
|
830
|
2133
|
1305
|
61%
|
10%
|
2543
|
I1
|
8520
|
372
|
1800
|
4,4%
|
0
|
363
|
363
|
4,3%
|
63
|
16,9%
|
3040
|
2245
|
99
|
28,15
|
6300
|
1720
|
978
|
628
|
64%
|
37%
|
1811
|
I2
|
3000
|
385
|
2500
|
12,8%
|
0
|
250
|
250
|
8,3%
|
96
|
24,9%
|
1850
|
741
|
89
|
57,3
|
5495
|
2030
|
710
|
446
|
63%
|
48%
|
1263
|
I3
|
5515
|
517
|
740
|
9,4%
|
0
|
650
|
650
|
11,8%
|
50
|
9,7%
|
2980
|
1540
|
125
|
44,83
|
4769
|
1610
|
786
|
512
|
65%
|
30%
|
1461
|
I4
|
5000
|
57
|
1800
|
1,1%
|
0
|
0
|
0
|
0,0%
|
0
|
0,0%
|
800
|
4144
|
15
|
33,52
|
2590
|
365
|
295
|
190
|
64%
|
0%
|
338
|
I5
|
5330
|
47
|
170
|
0,9%
|
0
|
0
|
0
|
0,0%
|
0
|
0,0%
|
900
|
4982
|
16
|
21,42
|
4950
|
1450
|
418
|
250
|
60%
|
0%
|
449
|
J1
|
14532
|
787
|
255
|
5,4%
|
0
|
680
|
680
|
4,7%
|
278
|
35,3%
|
4000
|
9593
|
166
|
50
|
10300
|
846
|
805
|
522
|
65%
|
23%
|
986
|
J2
|
11603
|
758
|
1814
|
6,5%
|
0
|
755
|
755
|
6,5%
|
270
|
35,6%
|
3880
|
6561
|
319
|
38,66
|
18000
|
620
|
2780
|
1870
|
67%
|
56%
|
3980
|
J3
|
6303
|
501
|
10
|
8,0%
|
0
|
412
|
412
|
6,5%
|
173
|
34,5%
|
2490
|
3146
|
186
|
17,92
|
8700
|
320
|
1400
|
900
|
64%
|
44%
|
2008
|
J4
|
7778
|
759
|
1398
|
9,8%
|
0
|
600
|
600
|
7,7%
|
210
|
27,7%
|
2780
|
4097
|
211
|
62,7
|
10700
|
1585
|
2184
|
1375
|
63%
|
14%
|
3286
|
code
|
sau
|
saui
|
parcour
|
ir/sau
|
prairie
|
F cultivé
|
sfp
|
sf/sau
|
sfir
|
sfi/sui
|
céréale
|
Jachère H
|
C. marai H
|
Arbo H
|
eff ov
|
eff cp
|
eff bv
|
vl
|
VL/Bv
|
%VA
|
lait
|
1(1
|
4009
|
28
|
999
|
0,7%
|
0
|
0
|
0
|
0,0%
|
0
|
0,0%
|
30
|
0
|
13,3
|
252,4
|
381
|
817
|
156
|
33
|
21%
|
76%
|
117
|
1(2
|
3796
|
27
|
0
|
0,7%
|
0
|
0
|
0
|
0,0%
|
0
|
0,0%
|
90
|
636
|
14,5
|
247,6
|
1400
|
1123
|
170
|
48
|
28%
|
46%
|
121
|
1(3
|
1814
|
18
|
1403
|
1,0%
|
5
|
0
|
5
|
0,3%
|
0
|
0,0%
|
80
|
1244
|
17,5
|
305,8
|
1245
|
2146
|
496
|
80
|
16%
|
50%
|
191
|
1(4
|
1433
|
20
|
431
|
1,4%
|
0
|
0
|
0
|
0,0%
|
0
|
0,0%
|
100
|
308
|
11,8
|
189,4
|
619
|
1242
|
200
|
40
|
20%
|
75%
|
97
|
L1
|
1800
|
11
|
700
|
0,6%
|
3
|
0
|
3
|
0,2%
|
0
|
0,0%
|
240
|
736
|
11
|
163
|
1900
|
650
|
470
|
225
|
48%
|
2%
|
430
|
L2
|
2675
|
10
|
804
|
0,4%
|
4
|
0
|
4
|
0,2%
|
0
|
0,0%
|
250
|
858
|
10
|
217,7
|
1100
|
1100
|
300
|
85
|
28%
|
6%
|
156
|
L3
|
1300
|
9
|
534
|
0,7%
|
2
|
0
|
2
|
0,2%
|
0
|
0,0%
|
30
|
702
|
8
|
110
|
1050
|
800
|
80
|
35
|
44%
|
0%
|
67
|
L4
|
1200
|
6
|
220
|
0,5%
|
1
|
0
|
1
|
0,1%
|
0
|
0,0%
|
30
|
305
|
6
|
130
|
850
|
1100
|
90
|
40
|
44%
|
0%
|
82
|
M1
|
3000
|
32
|
500
|
1,1%
|
19
|
29
|
48
|
1,6%
|
0
|
0,0%
|
1495
|
1433
|
25,8
|
114,6
|
7130
|
276
|
1330
|
650
|
49%
|
0%
|
1508
|
M2
|
9098
|
32
|
385
|
0,4%
|
53
|
130
|
183
|
2,0%
|
0
|
0,0%
|
4342
|
4115
|
18,3
|
308,3
|
9750
|
940
|
1755
|
845
|
48%
|
0%
|
1875
|
M3
|
3125
|
44
|
400
|
1,4%
|
26
|
66
|
92
|
2,9%
|
20
|
45,5%
|
2587
|
2792
|
15,3
|
86,97
|
6800
|
190
|
480
|
280
|
58%
|
0%
|
703
|
N1
|
2885
|
106
|
1092
|
3,7%
|
10
|
25
|
35
|
1,2%
|
0
|
0,0%
|
1200
|
1176
|
106
|
105,4
|
3019
|
960
|
605
|
420
|
69%
|
0%
|
814
|
N2
|
2422
|
74
|
1242
|
3,1%
|
3
|
8
|
11
|
0,5%
|
0
|
0,0%
|
800
|
650
|
73
|
67,5
|
2600
|
540
|
400
|
235
|
59%
|
0%
|
457
|
O1
|
1207
|
18
|
1584
|
1,5%
|
0
|
0
|
0
|
0,0%
|
0
|
0,0%
|
100
|
0
|
18
|
92,85
|
510
|
1474
|
12
|
5
|
42%
|
0%
|
12
|
O2
|
2325
|
30
|
1300
|
1,3%
|
3
|
0
|
3
|
0,1%
|
0
|
0,0%
|
300
|
1212
|
19
|
81,8
|
877
|
612
|
38
|
20
|
53%
|
0%
|
40
|
P1
|
6392
|
29
|
624
|
0,5%
|
17
|
27
|
44
|
0,7%
|
0
|
0,0%
|
2526
|
2515
|
21
|
212,6
|
5000
|
1360
|
1050
|
675
|
64%
|
0%
|
1509
|
P2
|
3320
|
60
|
300
|
1,8%
|
30
|
120
|
150
|
4,5%
|
0
|
0,0%
|
2050
|
1844
|
59
|
159,3
|
2900
|
450
|
1250
|
520
|
42%
|
12%
|
900
|
Q1
|
5324
|
370
|
52
|
7,0%
|
32
|
209
|
241
|
4,5%
|
90
|
24,3%
|
1956
|
2853
|
213
|
45,79
|
8600
|
380
|
3400
|
2210
|
65%
|
30%
|
5998
|
Q2
|
7453
|
257
|
3273
|
3,5%
|
60
|
502
|
562
|
7,6%
|
49
|
19,1%
|
4004
|
2716
|
110
|
56,28
|
7005
|
850
|
4310
|
2700
|
63%
|
32%
|
7341
|
Q3
|
12080
|
672
|
550
|
5,6%
|
0
|
660
|
660
|
5,5%
|
160
|
23,8%
|
4690
|
4737
|
373
|
71,34
|
12650
|
600
|
7110
|
4590
|
65%
|
31%
|
13246
|
R1
|
10598
|
675
|
780
|
6,4%
|
0
|
1000
|
1000
|
9,4%
|
317
|
47,0%
|
1950
|
7430
|
112
|
17,05
|
23000
|
1520
|
3760
|
2250
|
60%
|
44%
|
4301
|
R2
|
9088
|
656
|
800
|
7,2%
|
0
|
900
|
900
|
9,9%
|
204
|
31,1%
|
2700
|
4538
|
194
|
3,58
|
15000
|
1300
|
2950
|
1850
|
63%
|
41%
|
3550
|
R3
|
7941
|
244
|
236
|
3,1%
|
0
|
850
|
850
|
10,7%
|
164
|
67,2%
|
1600
|
6576
|
24
|
4,5
|
24000
|
1450
|
4400
|
2680
|
61%
|
46%
|
5205
|
S1
|
10473
|
372
|
300
|
3,6%
|
0
|
380
|
380
|
3,6%
|
0
|
0,0%
|
4961
|
4760
|
320
|
44,95
|
14230
|
335
|
2535
|
1327
|
52%
|
8%
|
2892
|
S2
|
6429
|
369
|
250
|
5,7%
|
60
|
250
|
310
|
4,8%
|
0
|
0,0%
|
4864
|
1212
|
281
|
78,9
|
12120
|
740
|
1895
|
972
|
51%
|
9%
|
2102
|
S3
|
10153
|
274
|
553
|
2,7%
|
0
|
170
|
170
|
1,7%
|
0
|
0,0%
|
3675
|
5441
|
186
|
50,14
|
12560
|
315
|
1325
|
618
|
47%
|
6%
|
1346
|
S4
|
4000
|
72
|
339
|
1,8%
|
36
|
30
|
66
|
1,7%
|
0
|
0,0%
|
1450
|
2404
|
14,5
|
49,42
|
6030
|
938
|
2120
|
1226
|
58%
|
2%
|
788
|
T1
|
6604
|
214
|
619
|
3,2%
|
30
|
45
|
75
|
1,1%
|
0
|
0,0%
|
2720
|
3574
|
34,5
|
94,83
|
8180
|
1350
|
3245
|
1850
|
57%
|
2%
|
1211
|
T2
|
7168
|
494
|
556
|
6,9%
|
39
|
135
|
174
|
2,4%
|
15
|
3,0%
|
3623
|
2881
|
66
|
288,2
|
10510
|
1230
|
3180
|
1862
|
59%
|
8%
|
1265
|
Annexe 3 : Contenu de l'enquête sur les structures
des exploitations et fonctionnement des ateliers bovins
Thèmes généraux
|
Données recueillies
|
Localisation et caractéristiques
générales de l'exploitation
|
Localisation de l'exploitation
Statut de l'exploitation
Force de travail familiale et salariée
|
Foncier
|
SA U, surfaces irriguées, surfaces louées,
équipement
agricole, bâtiment d'élevage et ressources en
eau
|
Activité agricole
|
Nombre et nature de spéculations agricoles ;
Diversité des ateliers animaux
|
Utilisation de la terre
|
Surface de cultures
Surface de pâturage (prairie, jachère et
espaces
collectifs)
|
Production animale
|
Effectif bovin Effectif ovin Effectif caprin
Aviculture
Autres
|
Troupeau bovin
|
Effectif de vaches laitières
Effectif de génisses de remplacement Effectif des
taurillons de viande Effectif des veaux
Reproducteurs mâles
|
Caractéristiques du troupeau bovin
|
Races exploitées
Critères de choix des races
Sources de renouvellement du cheptel (achat,
importation ou ferme)
|
Conduite de troupeau bovin
|
Conduite alimentaire des différents ateliers bovins
Pratiques de complémentation
Conduite de reproduction
|
Autonomie fourragère
|
Achat du fourrage (nature et quantités)
|
Commercialisation des produits
|
Quantité de lait vendue par an
Régularité des ventes
Agents de livraison
Vente de bétail (type et montant)
|
Annexe 4 : Fichier des données sur la structure
des exploitations utilisé en ACP
Exp
|
Code
|
Isohyète
|
SAU
|
SAUI
|
CER
|
MAR
|
CF
|
PR
|
BT
|
UTH
|
BV
|
OV
|
CP
|
VL
|
1
|
N1
|
550
|
32
|
8,5
|
11
|
2,5
|
6
|
3
|
2
|
8
|
29
|
40
|
8
|
13
|
2
|
N2
|
500
|
77
|
9
|
35
|
4
|
8
|
4
|
1
|
6
|
21
|
28
|
12
|
12
|
3
|
N3
|
500
|
35
|
0
|
19
|
0
|
3
|
0
|
1
|
8,3
|
20
|
65
|
21
|
6
|
4
|
N4
|
450
|
27
|
5
|
12
|
2
|
11
|
3
|
1
|
9,07
|
24
|
15
|
2
|
10
|
5
|
N5
|
450
|
30
|
5
|
15
|
4
|
5
|
3
|
1
|
5,14
|
34
|
30
|
0
|
15
|
6
|
N6
|
450
|
30
|
0
|
20
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
2
|
0
|
0
|
2
|
7
|
N7
|
450
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0,5
|
4
|
0
|
0
|
2
|
8
|
N8
|
450
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
11
|
110
|
10
|
7
|
9
|
N9
|
450
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0,5
|
2
|
0
|
0
|
2
|
10
|
N10
|
400
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
11
|
3
|
0
|
6
|
11
|
N11
|
400
|
10
|
2,5
|
5
|
0
|
2,5
|
3
|
1
|
1
|
26
|
60
|
0
|
10
|
12
|
C1
|
350
|
1,5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1,5
|
1
|
1
|
12
|
0
|
0
|
3
|
13
|
C2
|
350
|
1,5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1,5
|
1
|
1
|
8
|
0
|
0
|
3
|
14
|
C3
|
350
|
15
|
2
|
0
|
0
|
5
|
10
|
1
|
2
|
16
|
50
|
0
|
6
|
15
|
C4
|
350
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
10
|
0
|
2
|
16
|
C5
|
350
|
12
|
12
|
5
|
1
|
6
|
0
|
1
|
3
|
12
|
10
|
0
|
6
|
17
|
C6
|
350
|
120
|
6
|
80
|
2
|
10
|
4
|
1
|
5
|
24
|
0
|
0
|
10
|
18
|
C7
|
350
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
1
|
2
|
19
|
0
|
0
|
5
|
19
|
C8
|
350
|
4
|
2
|
0
|
0
|
4
|
0
|
1
|
2
|
9
|
0
|
0
|
4
|
20
|
C9
|
350
|
21
|
2
|
10
|
2
|
6
|
0
|
1
|
1,5
|
12
|
40
|
0
|
6
|
21
|
C10
|
350
|
34
|
2
|
30
|
0
|
2
|
0
|
1
|
3
|
10
|
3
|
0
|
6
|
22
|
C11
|
350
|
20
|
0
|
20
|
0
|
0
|
0
|
1
|
4
|
7
|
15
|
0
|
3
|
23
|
C12
|
350
|
30
|
0
|
20
|
0
|
1
|
0
|
1
|
5
|
12
|
70
|
0
|
7
|
24
|
C13
|
350
|
65
|
10
|
21
|
3
|
11
|
0
|
2
|
15
|
65
|
120
|
0
|
35
|
25
|
C14
|
350
|
50
|
20
|
35
|
7
|
5
|
0
|
1
|
9,35
|
31
|
125
|
5
|
13
|
26
|
C15
|
350
|
26
|
6
|
10
|
5
|
3
|
0
|
2
|
5
|
47
|
50
|
5
|
22
|
27
|
C16
|
350
|
10
|
2
|
8
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
13
|
0
|
0
|
10
|
28
|
C17
|
350
|
21
|
4
|
15
|
2
|
4
|
0
|
2
|
3,85
|
31
|
40
|
0
|
12
|
29
|
C18
|
350
|
18
|
5
|
12
|
1
|
4
|
0
|
1
|
4
|
10
|
0
|
0
|
6
|
30
|
C19
|
350
|
7
|
2
|
4
|
0
|
3
|
0
|
1
|
2
|
5
|
0
|
0
|
3
|
31
|
C20
|
350
|
7
|
7
|
0
|
5
|
2
|
0
|
|
13,8
|
10
|
0
|
0
|
6
|
32
|
C21
|
350
|
8
|
5
|
3
|
1
|
4
|
0
|
1
|
4
|
17
|
60
|
0
|
8
|
33
|
C22
|
350
|
6
|
0
|
5
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
3
|
15
|
0
|
1
|
34
|
S1
|
300
|
12
|
2
|
10
|
2
|
0
|
0
|
1
|
4
|
8
|
15
|
0
|
4
|
35
|
S2
|
300
|
2
|
2
|
0
|
0
|
2
|
0
|
1
|
1
|
6
|
0
|
0
|
6
|
36
|
S3
|
300
|
6
|
2
|
0
|
0
|
4
|
2
|
1
|
2
|
30
|
50
|
0
|
20
|
37
|
S4
|
300
|
10
|
4
|
0
|
2
|
5
|
2
|
1
|
3
|
13
|
0
|
0
|
10
|
38
|
S5
|
300
|
10
|
10
|
0
|
0
|
5
|
5
|
1
|
5
|
18
|
0
|
0
|
15
|
39
|
S6
|
300
|
3
|
3
|
0
|
1
|
2
|
0
|
1
|
2
|
8
|
29
|
0
|
3
|
40
|
S7
|
300
|
2,5
|
1,5
|
0
|
0,5
|
2
|
0
|
1
|
2
|
10
|
30
|
0
|
5
|
41
|
S8
|
300
|
0,5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,5
|
1
|
1
|
5
|
0
|
0
|
2
|
42
|
S9
|
200
|
43
|
6
|
15
|
0
|
11
|
0
|
1
|
8
|
22
|
150
|
15
|
9
|
43
|
S10
|
200
|
70
|
6
|
25
|
3
|
7
|
0
|
1
|
7
|
35
|
180
|
10
|
19
|
44
|
S11
|
200
|
110
|
10
|
50
|
0
|
20
|
4
|
1
|
15
|
40
|
70
|
2
|
15
|
45
|
S12
|
200
|
80
|
17
|
20
|
5
|
12
|
0
|
1
|
10,7
|
32
|
85
|
0
|
14
|
46
|
S13
|
200
|
48
|
12
|
20
|
6
|
12
|
0
|
1
|
6
|
38
|
40
|
0
|
16
|
Annexe 5 : variables et modalités utilisées
pour l'analyse factorielle des correspondances multiples (AFCM)
Catégorie
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif116.png)
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif117.png)
Variables
|
signe
|
Modalité
|
nombre
|
pourcentage
|
Taille du troupeau (UGB)
|
ub
|
1. <10 UGB
|
23
|
50%
|
|
|
2. 10 à 20 UGB
|
13
|
28%
|
|
|
3. >20 UGB
|
10
|
22%
|
|
Part des vaches (% UGB)
|
pv
|
1. <60%
|
20
|
43%
|
|
|
2. 60 à 75%
|
16
|
35%
|
|
|
3. >75%
|
10
|
22%
|
|
Part des taurillons et veaux
|
ptv
|
1. 0%
|
11
|
24%
|
(% UGB)
|
|
2. 1 à 25%
|
26
|
57%
|
|
|
3. >25%
|
9
|
20%
|
|
Races exploitées
|
rc
|
1. Locale
|
2
|
4%
|
|
|
2. Locale+ sélect
|
13
|
28%
|
|
|
3. sélec
|
31
|
67%
|
Association Bovin Ovin
|
abo
|
1. existe
|
30
|
65%
|
|
|
2. n'existe pas
|
16
|
35%
|
|
Quantité lait vendu par an
|
qlv
|
1. <10000
|
14
|
30%
|
|
|
2. 10000 à 25000
|
22
|
48%
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif118.png)
|
|
litres
|
|
|
|
|
3. >25000 litres
|
10
|
22%
|
Quantité lait vendu par vache
|
qlvv
|
1. <2000 litres
|
16
|
35%
|
|
|
2. 2000 à 2500 litres
|
13
|
28%
|
|
|
3. >2500 litres
|
17
|
37%
|
Superficies fourragères
|
sf
|
1. sans
|
11
|
24%
|
|
|
2. <= 5 Ha
|
23
|
50%
|
|
|
3. >5 Ha
|
12
|
26%
|
Présence de prairie
|
pr
|
1. pas
|
31
|
67%
|
|
|
2. existe
|
15
|
33%
|
|
SFP/SAU %
|
sf/sau
|
1. <= 10%
|
14
|
30%
|
|
|
2. 11 à 50%
|
18
|
39%
|
|
|
3. > 50%
|
14
|
30%
|
Offre fourragère Ha/UGBB
|
ofb
|
1. <0,25 Ha
|
18
|
39%
|
|
|
2. 0,26 à 0,60 Ha
|
16
|
35%
|
|
|
|
3. > 0,60 Ha
|
12
|
26%
|
Offre fourragère Ha/UGB V
|
ofvl
|
1. <0,40 Ha
|
17
|
37%
|
|
|
2. 0,41 à 1,00 Ha
|
18
|
39%
|
|
|
3. > 1,00 Ha
|
11
|
24%
|
Quantité de concentré consommée
|
qcv
|
1. <1500 kg
|
15
|
33%
|
par vache
|
|
2. 1500 à 2500 kg
|
21
|
46%
|
|
|
3. > 2500 kg
|
10
|
22%
|
Quantité de concentré consommée
|
qclv
|
1. <0,50 kg
|
11
|
24%
|
Par litre de lait vendu
|
|
2. 0,50 à 1,00 kg
|
18
|
39%
|
|
|
3. > 1,00 kg
|
17
|
37%
|
|
Achat du fourrage
|
af
|
1. Oui
|
22
|
48%
|
|
|
2. Non
|
24
|
52%
|
![](Diversite-des-systemes-delevage-bovin-laitier-et-performances-animales-en-region-semi-aride-Setif119.png)
Annexe 6 : Fichier des données sur l'atelier bovin
des exploitations utilisé en AFCm
Exploitation
|
UGBB
|
UGBvl
|
Partvl
|
UGBtv
|
Parttv
|
Race
|
Dominance
|
QLV
|
QLVV
|
CF
|
Pr
|
SFP
|
SFP/SAU
|
Ha/UGBb
|
Ha/UGBv
|
QC
|
QCV
|
C/kglv
|
Type
|
Achat Fou
|
Ass b-o
|
N1
|
20,3
|
11,7
|
0,58
|
2,80
|
0,14
|
CL
|
|
25000
|
1923
|
6
|
3
|
9
|
0,28
|
0,44
|
0,77
|
26000
|
2000
|
1,04
|
son+mais
|
N
|
O
|
N2
|
15,2
|
10,8
|
0,71
|
2,00
|
0,13
|
CL
|
|
27000
|
2250
|
8
|
4
|
12
|
0,16
|
0,79
|
1,11
|
14000
|
1167
|
0,52
|
son+mais
|
N
|
O
|
N3
|
13,4
|
5,4
|
0,40
|
5,40
|
0,40
|
M+L
|
L
|
10000
|
1667
|
3
|
0
|
3
|
0,09
|
0,22
|
0,56
|
17000
|
2833
|
1,70
|
conc
|
N
|
O
|
N4
|
15,9
|
9,0
|
0,57
|
4,10
|
0,26
|
M+L
|
L
|
25000
|
2500
|
11
|
3
|
14
|
0,52
|
0,88
|
1,56
|
5000
|
500
|
0,20
|
son+mais
|
N
|
O
|
N5
|
23,3
|
13,5
|
0,58
|
2,40
|
0,10
|
M
|
|
39000
|
2600
|
5
|
3
|
8
|
0,27
|
0,34
|
0,59
|
8500
|
566,7
|
0,22
|
son
|
N
|
O
|
N6
|
1,8
|
1,8
|
1,00
|
0,00
|
0,00
|
M+L
|
|
1825
|
913
|
0
|
1
|
1
|
0,03
|
0,56
|
0,56
|
8000
|
4000
|
4,38
|
son+orge
|
O
|
N
|
N7
|
2,8
|
1,8
|
0,64
|
0,40
|
0,14
|
M+N
|
|
|
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
5000
|
2500
|
|
son
|
O
|
N
|
N8
|
8,6
|
6,3
|
0,74
|
1,05
|
0,12
|
M+N+L
|
M
|
24300
|
3471
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
18000
|
2571
|
0,74
|
son+mais
|
O
|
O
|
N9
|
1,8
|
1,8
|
1,00
|
0,00
|
0,00
|
M+L
|
|
5000
|
2500
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
5200
|
2600
|
1,04
|
son
|
O
|
N
|
N10
|
9,1
|
5,4
|
0,60
|
1,45
|
0,16
|
M+N+C
|
|
19000
|
3167
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
8400
|
1400
|
0,44
|
son+pain
|
N
|
O
|
N11
|
17,3
|
9,0
|
0,52
|
6,45
|
0,37
|
M+N
|
N
|
15000
|
1500
|
2,5
|
3
|
5,5
|
0,55
|
0,32
|
0,61
|
26000
|
2600
|
1,73
|
son
|
N
|
O
|
C1
|
7,6
|
2,7
|
0,36
|
1,70
|
0,22
|
M+N
|
|
7200
|
2400
|
0
|
1,5
|
1,5
|
1,00
|
0,20
|
0,56
|
8000
|
2667
|
1,11
|
son
|
O
|
N
|
C2
|
5,2
|
2,7
|
0,52
|
1,30
|
0,25
|
M
|
|
4000
|
1333
|
0
|
1,5
|
1,5
|
1,00
|
0,29
|
0,56
|
7000
|
2333
|
1,75
|
son
|
O
|
N
|
C3
|
10,9
|
5,4
|
0,50
|
1,45
|
0,13
|
M+N
|
M
|
9900
|
1650
|
5
|
10
|
15
|
1,00
|
1,38
|
2,78
|
15000
|
2500
|
1,52
|
son
|
N
|
O
|
C4
|
1,8
|
1,8
|
1,00
|
0,00
|
0,00
|
M+N
|
|
5000
|
2500
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
5000
|
2500
|
1,00
|
son+conc
|
O
|
O
|
C5
|
8,1
|
5,4
|
0,67
|
2,65
|
0,33
|
N
|
|
19000
|
3167
|
6
|
0
|
6
|
0,50
|
0,75
|
1,11
|
12000
|
2000
|
0,63
|
son+mais
|
N
|
O
|
C6
|
18,3
|
9,0
|
0,49
|
6,50
|
0,36
|
M+N+C
|
C
|
24000
|
2400
|
10
|
4
|
14
|
0,12
|
0,77
|
1,56
|
30000
|
3000
|
1,25
|
son+orge
|
N
|
N
|
C7
|
12,7
|
4,5
|
0,36
|
4,55
|
0,36
|
M+N+C
|
M
|
11000
|
2200
|
2
|
0
|
2
|
1,00
|
0,16
|
0,44
|
14000
|
2800
|
1,27
|
son
|
O
|
N
|
C8
|
5,8
|
3,6
|
0,62
|
0,80
|
0,14
|
M+N
|
M
|
7500
|
1875
|
4
|
0
|
4
|
1,00
|
0,69
|
1,11
|
8600
|
2150
|
1,15
|
son
|
N
|
N
|
C9
|
8,5
|
5,4
|
0,64
|
1,05
|
0,12
|
M+N+L
|
M
|
8100
|
1350
|
6
|
0
|
6
|
0,29
|
0,71
|
1,11
|
21000
|
3500
|
2,59
|
mais
|
N
|
O
|
C10
|
8,4
|
5,4
|
0,65
|
1,95
|
0,23
|
M+N
|
M
|
13500
|
2250
|
2
|
0
|
2
|
0,06
|
0,24
|
0,37
|
15000
|
2500
|
1,11
|
son+orge
|
O
|
O
|
C11
|
4,9
|
2,7
|
0,55
|
0,00
|
0,00
|
M+N+L
|
|
4300
|
1433
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
4500
|
1500
|
1,05
|
son+orge
|
O
|
O
|
C12
|
8,3
|
6,3
|
0,76
|
1,20
|
0,14
|
M
|
|
23000
|
3286
|
1
|
0
|
1
|
0,03
|
0,12
|
0,16
|
13000
|
1857
|
0,57
|
son+mais
|
O
|
O
|
C13
|
46,5
|
31,5
|
0,68
|
4,00
|
0,09
|
M+N
|
N
|
99000
|
2829
|
11
|
0
|
11
|
0,17
|
0,24
|
0,35
|
30000
|
857,1
|
0,30
|
son+conc
|
N
|
O
|
C14
|
20,5
|
11,7
|
0,57
|
0,00
|
0,00
|
M+N
|
N
|
33000
|
2538
|
5
|
0
|
5
|
0,10
|
0,24
|
0,43
|
23000
|
1769
|
0,70
|
conc
|
O
|
O
|
C15
|
32,4
|
19,8
|
0,61
|
4,75
|
0,15
|
M+N
|
N
|
60000
|
2727
|
3
|
0
|
3
|
0,12
|
0,09
|
0,15
|
40000
|
1818
|
0,67
|
conc
|
O
|
O
|
C16
|
10,2
|
9,0
|
0,88
|
0,40
|
0,04
|
M+N
|
M
|
23000
|
2300
|
1
|
0
|
1
|
0,10
|
0,10
|
0,11
|
14000
|
1400
|
0,61
|
conc
|
N
|
N
|
C17
|
19,9
|
10,8
|
0,54
|
3,05
|
0,15
|
M
|
|
45000
|
3750
|
4
|
0
|
4
|
0,19
|
0,20
|
0,37
|
42000
|
3500
|
0,93
|
son
|
O
|
O
|
C18
|
7,8
|
5,4
|
0,69
|
0,00
|
0,00
|
M+N
|
M
|
16000
|
2667
|
4
|
0
|
4
|
0,22
|
0,51
|
0,74
|
15000
|
2500
|
0,94
|
son
|
O
|
N
|
C19
|
3,5
|
2,7
|
0,77
|
0,80
|
0,23
|
M
|
|
8000
|
2667
|
3
|
0
|
3
|
0,43
|
0,86
|
1,11
|
3200
|
1067
|
0,40
|
son
|
N
|
N
|
C20
|
7,8
|
5,4
|
0,69
|
0,00
|
0,00
|
M
|
|
14500
|
2417
|
2
|
0
|
2
|
0,29
|
0,26
|
0,37
|
11000
|
1833
|
0,76
|
son
|
N
|
N
|
Exploitation
|
UGBB
|
UGBvl
|
Part vl
|
UGBtv
|
Parttv
|
Race
|
Dominance
|
QLV
|
QLVV
|
CF
|
Pr
|
SFP
|
SFP/SAU
|
Ha/UGBb
|
Ha/UGBv
|
QC
|
QCV
|
C/kglv
|
Type
|
Achat Fou
|
Ass b-o
|
C21
|
13,2
|
7,2
|
0,55
|
1,95
|
0,15
|
M
|
|
21000
|
2625
|
4
|
0
|
4
|
0,50
|
0,30
|
0,56
|
9000
|
1125
|
0,43
|
son
|
O
|
O
|
C22
|
1,7
|
0,9
|
0,53
|
0,40
|
0,24
|
M
|
|
1200
|
1200
|
1
|
0
|
1
|
0,17
|
0,56
|
1,11
|
1100
|
1100
|
0,92
|
son
|
O
|
O
|
S1
|
5,6
|
3,6
|
0,64
|
0,80
|
0,14
|
M
|
|
10500
|
2625
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
8500
|
2125
|
0,81
|
son
|
O
|
O
|
S2
|
5,4
|
5,4
|
1,00
|
0,00
|
0,00
|
M+N
|
|
14500
|
2417
|
2
|
0
|
2
|
1,00
|
0,37
|
0,37
|
11500
|
1917
|
0,79
|
son+mais
|
N
|
N
|
S3
|
23,2
|
18,0
|
0,78
|
1,60
|
0,07
|
M+N+BA
|
M
|
50000
|
2500
|
4
|
2
|
6
|
1,00
|
0,26
|
0,33
|
11000
|
550
|
0,22
|
mais
|
O
|
O
|
S4
|
11,2
|
9,0
|
0,80
|
0,00
|
0,00
|
M
|
|
22000
|
2200
|
5
|
2
|
7
|
0,70
|
0,63
|
0,78
|
18000
|
1800
|
0,82
|
son
|
N
|
N
|
S5
|
15,3
|
13,5
|
0,88
|
0,00
|
0,00
|
M+N
|
M
|
38000
|
2533
|
5
|
5
|
10
|
1,00
|
0,65
|
0,74
|
0
|
0
|
0,00
|
|
N
|
N
|
S6
|
5,3
|
2,7
|
0,51
|
0,80
|
0,15
|
M+N+L
|
|
8000
|
2667
|
2
|
0
|
2
|
0,67
|
0,38
|
0,74
|
3600
|
1200
|
0,45
|
son
|
O
|
O
|
S7
|
7,4
|
4,5
|
0,61
|
1,70
|
0,23
|
M
|
|
13500
|
2700
|
2
|
0
|
2
|
0,80
|
0,27
|
0,44
|
7200
|
1440
|
0,53
|
son+orge
|
O
|
O
|
S8
|
3,2
|
1,8
|
0,56
|
0,00
|
0,00
|
M
|
|
5100
|
2550
|
0
|
0,5
|
0,5
|
1,00
|
0,16
|
0,28
|
3000
|
1500
|
0,59
|
son
|
O
|
N
|
S9
|
14,5
|
8,1
|
0,56
|
1,60
|
0,11
|
M+N
|
M
|
15000
|
1667
|
11
|
0
|
11
|
0,26
|
0,76
|
1,36
|
22000
|
2444
|
1,47
|
mais
|
N
|
O
|
S10
|
24,7
|
17,1
|
0,69
|
3,20
|
0,13
|
M+L
|
M
|
27800
|
1463
|
7
|
0
|
7
|
0,10
|
0,28
|
0,41
|
41000
|
2158
|
1,47
|
mais
|
N
|
O
|
S11
|
26,2
|
13,5
|
0,52
|
7,90
|
0,30
|
M
|
|
25000
|
1667
|
20
|
4
|
24
|
0,22
|
0,92
|
1,78
|
14000
|
933,3
|
0,56
|
mais
|
N
|
O
|
S12
|
20,6
|
12,6
|
0,61
|
6,60
|
0,32
|
M+N
|
N
|
22000
|
1571
|
12
|
0
|
12
|
0,15
|
0,58
|
0,95
|
8000
|
571,4
|
0,36
|
mais
|
N
|
O
|
S13
|
25,6
|
14,4
|
0,56
|
7,40
|
0,29
|
M
|
|
28000
|
1750
|
12
|
0
|
12
|
0,25
|
0,47
|
0,83
|
29000
|
1813
|
1,04
|
mais
|
N
|
O
|
Annexe 7 : Fichier de données
`'Reproduction»
Ferme
|
N vache
|
N père
|
N mère
|
génération
|
Compagne agricole
|
Autres compagnes
|
|
reproducteur
|
Dates des saillies
|
Date de vêlage
|
Sexe de N né
|
né
|
N du
.
|
Date et cause de réforme
|
S1
|
S2
|
S3
|
S4
|
|
|
|
|
|
Khababa
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Laghmara
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mekhloufi
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chekhchoukhe
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 8 : Fichier de données `'Contrôle
laitier»
Ferme
|
N vache
|
Date de naissance
|
N père
|
N mère
|
Génération
|
Compagne agricole
|
Autres compagne
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
Av
|
Mai
|
Juin
|
Jouit
|
Août
|
Sept
|
.............
|
Khababa
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Laghmara
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mekhloufi
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chekhchoukhe
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 9 : Exemple type des fichiers utilisés dans
l'analyse de la variance
N vache
|
ferme
|
génération
|
Année de vêlage
|
Ordre de parité
|
Age (mois)
|
Mois de vêlage
|
IMB
|
K 84.02.01
|
1
|
1
|
87
|
1
|
37
|
3
|
436
|
|
1
|
1
|
88
|
2
|
52
|
6
|
598
|
|
1
|
1
|
90
|
3
|
71
|
1
|
335
|
|
1
|
1
|
90
|
4
|
82
|
12
|
332
|
|
1
|
1
|
91
|
5
|
93
|
11
|
625
|
K 84.02.03
|
1
|
1
|
90
|
1
|
80
|
10
|
650
|
K 84.02.06
|
1
|
1
|
88
|
1
|
49
|
3
|
730
|
|
1
|
1
|
90
|
2
|
73
|
3
|
355
|
|
1
|
1
|
91
|
3
|
84
|
2
|
440
|
|
1
|
1
|
92
|
4
|
99
|
5
|
409
|
K 84.03.06
|
1
|
1
|
87
|
1
|
38
|
5
|
419
|
|
1
|
1
|
88
|
2
|
52
|
7
|
357
|
|
1
|
1
|
89
|
3
|
64
|
7
|
331
|
|
1
|
1
|
90
|
4
|
73
|
6
|
536
|
|
1
|
1
|
91
|
5
|
90
|
11
|
502
|
K 84.04.03
|
1
|
1
|
87
|
1
|
34
|
2
|
412
|
|
1
|
1
|
88
|
2
|
47
|
3
|
552
|
|
1
|
1
|
89
|
3
|
65
|
9
|
397
|
K 84.04.04
|
1
|
1
|
87
|
1
|
40
|
8
|
751
|
|
1
|
1
|
89
|
2
|
65
|
9
|
680
|
|
1
|
1
|
91
|
3
|
87
|
7
|
390
|
|
1
|
1
|
92
|
4
|
100
|
8
|
398
|
|
1
|
1
|
93
|
5
|
113
|
9
|
406
|
|
1
|
1
|
94
|
6
|
126
|
10
|
497
|
K 84.04.07
|
1
|
1
|
87
|
1
|
36
|
4
|
359
|
|
1
|
1
|
88
|
2
|
48
|
4
|
340
|
|
1
|
1
|
89
|
3
|
59
|
3
|
609
|
|
1
|
1
|
90
|
4
|
79
|
11
|
540
|
|
1
|
1
|
92
|
5
|
97
|
5
|
470
|
K 84.0 7.02
|
1
|
1
|
87
|
1
|
36
|
7
|
350
|
|
1
|
1
|
88
|
2
|
47
|
6
|
367
|
|
1
|
1
|
89
|
3
|
60
|
7
|
486
|
|
1
|
1
|
90
|
4
|
76
|
11
|
421
|
K 84.0 7.03
|
1
|
1
|
87
|
1
|
34
|
5
|
442
|
|
1
|
1
|
88
|
2
|
48
|
7
|
372
|
|
1
|
1
|
89
|
3
|
60
|
7
|
306
|
|
1
|
1
|
90
|
4
|
70
|
5
|
507
|
K 84.10.04
|
1
|
1
|
87
|
1
|
36
|
10
|
700
|
|
1
|
1
|
89
|
2
|
59
|
9
|
449
|
|
1
|
1
|
90
|
3
|
73
|
11
|
411
|
|
1
|
1
|
92
|
4
|
87
|
1
|
420
|
K 84.12.05
|
1
|
1
|
94
|
3
|
112
|
4
|
435
|
K 85.01.03
|
1
|
1
|
87
|
1
|
35
|
12
|
392
|
|
1
|
1
|
89
|
2
|
48
|
1
|
628
|
|
1
|
1
|
90
|
3
|
68
|
9
|
432
|
|
1
|
1
|
91
|
4
|
83
|
12
|
468
|
Annexe 10 : Production journalière pendant 10 mois
de lactation selon les facteurs ferme, saison, génération et
parité
Facteur
|
PM1 kg
|
M2 kg
|
M3 kg
|
M4 kg
|
M5 kg
|
M6 kg
|
M7 kg
|
M8 kg
|
M9 kg
|
M10 kg
|
Ferme
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F1
|
10,27#177;3,31
|
11,12#177;3,74
|
10,29#177;3,71
|
9,41#177;3,84
|
8,56#177;3,83
|
7,73#177;3,56
|
7,04#177;3,34
|
6,38#177;3,23
|
6,12#177;3,31
|
5,64#177;3,28
|
F2
|
10,38#177;4,52
|
12,64#177;4,67
|
12,85#177;4,41
|
12,75#177;4,35
|
12,51#177;4,12
|
11,84#177;4,03
|
10,22#177;3,81
|
9,14#177;4,14
|
8,65#177;4,16
|
8,98#177;3,96
|
F3
|
11,09#177;3,38
|
11,07#177;2,84
|
11,22#177;3,06
|
11,31#177;2,98
|
11,03#177;2,97
|
10,76#177;2,86
|
10,32#177;2,68
|
10,33#177;2,54
|
9,85#177;2,74
|
10,01#177;2,71
|
F4
|
12,06#177;4,15
|
12,61#177;4,52
|
12,1 6#177;4,33
|
11,91#177;4,03
|
11,01#177;3,74
|
11,17#177;3,87
|
10,41#177;3,42
|
10,45#177;3,52
|
9,33#177;3,20
|
8,64#177;3,12
|
Saison de vêlage
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Déc- Jan
|
10,54#177;4,19
|
12,28#177;4,58
|
12,54#177;4,33
|
12,71#177;4,42
|
12,70#177;4,64
|
11,47#177;4,64
|
9,20#177;4,05
|
7,53#177;3,95
|
6,65#177;3,66
|
7,00#177;3,85
|
Fév- Mars
|
11,38#177;3,41
|
13,21#177;3,90
|
13,29#177;4,02
|
12,43#177;4,42
|
10,80#177;3,97
|
9,33#177;3,51
|
8,02#177;3,20
|
7,77#177;3,17
|
7,69#177;3,29
|
8,45#177;3,26
|
Avr- Mai
|
11,66#177;4,07
|
12,71#177;3,95
|
11,62#177;3,70
|
10,53#177;3,45
|
9,46#177;3,34
|
9,30#177;3,52
|
9,04#177;3,76
|
8,54#177;3,63
|
8,62#177;3,83
|
8,00#177;3,83
|
Juin- Juit
|
10,55#177;3,35
|
11,10#177;3,39
|
10,30#177;3,22
|
10,14#177;3,59
|
9,69#177;3,74
|
8,94#177;3,61
|
8,34#177;3,63
|
8,24#177;3,77
|
8,12#177;4,01
|
7,95#177;3,97
|
Août- Sept
|
9,85#177;3,45
|
10,54#177;3,63
|
10,10#177;3,46
|
9,67#177;3,60
|
9,26#177;3,43
|
9,33#177;3,92
|
8,96#177;3,83
|
8,47#177;4,31
|
8,57#177;4,47
|
8,57#177;4,43
|
Oct- Nov
|
9,43#177;3,41
|
10,73#177;3,83
|
10,86#177;4,54
|
10,77#177;4,72
|
10,53#177;4,74
|
10,59#177;4,79
|
9,66#177;4,44
|
8,90#177;4,66
|
7,26#177;3,97
|
6,26#177;3,79
|
Génération
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
G1
|
12,29#177;3,49
|
13,62#177;3,89
|
13,08#177;4,46
|
12,71#177;4,50
|
12,24#177;4,64
|
11,63#177;4,75
|
10,02#177;4,18
|
9,62#177;4,23
|
9,00#177;3,81
|
8,71#177;3,89
|
G2
|
10,52#177;3,81
|
11,62#177;4,05
|
11,31#177;3,99
|
10,95#177;4,31
|
10,18#177;4,13
|
9,4 7#177;4,15
|
8,60#177;3,89
|
7,82#177;3,72
|
7,15#177;3,97
|
6,97#177;4,13
|
G3
|
10,31#177;3,82
|
11,78#177;4,00
|
11,56#177;4,06
|
11,03#177;4,07
|
10,56#177;4,05
|
10,08#177;3,89
|
9,11#177;3,71
|
8,49#177;3,97
|
8,16#177;3,82
|
7,96#177;3,68
|
G4
|
9,74#177;3,69
|
10,72#177;4,03
|
10,94#177;3,59
|
10,64#177;3,67
|
10,60#177;3,66
|
9,68#177;3,74
|
8,52#177;3,60
|
7,47#177;3,40
|
6,62#177;3,05
|
7,28#177;3,19
|
Parité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P1
|
9,69#177;3,50
|
10,65#177;3,54
|
10,62#177;3,83
|
10,03#177;4,10
|
9,59#177;4,15
|
9,08#177;4,03
|
8,2 7#177;3,69
|
7,66#177;3,81
|
7,60#177;3,68
|
7,60#177;3,86
|
P2
|
10,56#177;3,40
|
11,59#177;3,55
|
11,08#177;3,29
|
10,49#177;3,72
|
9,63#177;3,53
|
9,38#177;3,66
|
8,3 7#177;3,66
|
8,1 7#177;3,76
|
7,82#177;3,93
|
7,94#177;4,00
|
P3
|
11,22#177;3,64
|
12,45#177;3,75
|
12,04#177;3,71
|
11,54#177;3,91
|
11,03#177;3,97
|
9,99#177;4,10
|
8,97#177;3,94
|
8,08#177;3,85
|
7,74#177;3,52
|
8,02#177;4,12
|
P4+
|
11,18#177;3,80
|
12,58#177;4,24
|
12,22#177;4,44
|
11,79#177;4,58
|
11,12#177;4,51
|
10,52#177;4,47
|
9,5 6#177;4,05
|
8,70#177;4,15
|
8,08#177;4,16
|
7,49#177;3,90
|
Total
|
10,62#177;3,78
|
11,85#177;4,06
|
11,53#177;4,08
|
11,09#177;4,22
|
10,51#177;4,18
|
9,91#177;4,12
|
8,89#177;3,84
|
8,20#177;3,92
|
8,15#177;3,88
|
7,59#177;3,88
|
LISTE DES ABREVIATIONS
A : âge
AMR : âge de la mise à la
reproduction An : année
APMB : âge de la première mise-bas
Arb : surfaces arboricoles.
BT : nombre de bâtiment
BV : effectifs des bovins
CER : surfaces cultivées en
céréales CF : Cultures Fourragères
Cm : cultures maraîchères.
CP : effectifs des caprins
DDG : durée de gestation
DDL : durée de lactation
DDT : durée de tarissement
DL : degré de liberté
F : ferme
Fir : surfaces fourragères
irriguées.
G : génération
IC : Indice coïtal ou nombre de services
par conception
IMB : intervalle entre deux mise bas
IVF : intervalle vêlage fécondation
IVS1 : Intervalle vêlage première saillie
LC : production par lactation réelle
complète LS305j : production par lactation standard de
305j
NNC : nombre de naissance par carrière
OF : Offre Fourrager
OV : effectifs des ovins
P : parité
PCX : production au contrôle du mois X
PR : surfaces prairials
QCCVL : Quantité annuelle de
concentré consommée par vache
QLVVA : quantité annuelle de lait vendue
par vache laitière.
S : saison
SAU : Surface Agricole Utile
SAUI : surfaces irriguées
SFP : Superficie Fourragère Principale
Tuus : Taurillons
UGB : Unité Gros Bétail
UTH : unité de travail humaine
Vi : effectifs des vaches issues de
l'importation. Vu : effectifs vaches laitières.
LISTE DES FIGURES
FIGURE 2.1 : VUE SATELLITAIRE DE LA FERME F1 30
FIGURE 2.2 : VUE SATELLITAIRE DE LA FERME F2 30
FIGURE 3.1 : PROJECTION DES VARIABLES SUR L'AXE 1 ET 2 46
FIGURE 3.2 : REPARTITION DES COMMUNES SUR LES AXES 1 ET 2 47
FIGURE 3.3 : REPARTITION DES VARIABLES SUR L'AXE 1 ET 2 47
FIGURE 3.4 : REPARTITION DES COMMUNES SUR LES AXES 1 ET 2 48
FIGURE 3.5 : REPARTITION DES VARIABLES SUR LES AXES 1 ET 2 60
FIGURE 3.6 : REPRESENTATION GRAPHIQUE DES EXPLOITATIONS DU
PREMIER GROUPE 60
FIGURE 3.7 : REPARTITION DES VARIABLES SUR LES AXES 1 ET 2 61
FIGURE 3.8 : REPRESENTATION GRAPHIQUE DES GROUPES IDENTIFIES
61
FIGURE 3.9 : TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DANS LA REGION
SEMI ARIDE DE SETIF 62
FIGURE 3.10 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES DES GRANDES
EXPLOITATIONS DIVERSIFIEES ORIENTEES
`'CEREALE'' 65 FIGURE 3.11 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES DES
GRANDES EXPLOITATIONS DIVERSIFIEES ORIENTEES `'BOVIN' '66 FIGURE 3.12 :
CARACTERISTIQUES AGRICOLES DES GRANDES EXPLOITATIONS DIVERSIFIEES ORIENTEES
`'BOVIN
OVIN'' 66 FIGURE 3.13 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES DES
EXPLOITATIONS DE TAILLE MOYENNE DIVERSIFIEES ORIENTEES
`'CEREALE BOVIN'' 67 FIGURE 3.14 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES
DES EXPLOITATIONS DE TAILLE MOYENNE ASSOCIANT LE BOVIN AUX
CULTURES IRRIGUEE 68 FIGURE 3.15 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES
DES EXPLOITATIONS DE TAILLE MOYENNE DIVERSIFIEES ORIENTEES
`'BOVIN OVIN'' 69 FIGURE 3.16 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES DES
EXPLOITATIONS PRATIQUANT L'ELEVAGE ET LES CEREALES EN
MONOCULTURE 69
FIGURE 3.17 : CARACTERISTIQUES DES PETITES EXPLOITATIONS BOVINES
AVEC CULTURES FOURRAGERES 71
FIGURE 3.18 : CARACTERISTIQUES DES PETITES EXPLOITATIONS BOVIN
CONDUIT SUR PRAIRIE OU EN HORS SOL 71
FIGURE 3.19 : REPARTITION DES MODALITES SUR LES DEUX PREMIERS
AXES DE L'AFCM 73
FIGURE 3.20 : REPARTITION DES TROUPEAUX BOVINS SUR LES DEUX
PREMIERS AXES DE L'AFCM 73
FIGURE 3.21 : DENDROGRAMME DE LA CLASSIFICATION AUTOMATIQUE DES
TROUPEAUX 74
FIGURE 3.22 : REPRESENTATION GRAPHIQUE DES TROUPEAUX IDENTIFIES
76
AMR : AGE DE LA MISE A LA REPRODUCTION ; APMB : AGE DE LA
PREMIERE MISE-BAS. 90
FIGURE 4.1 : REPARTITION DES PARAMETRES D'ENTREE EN PRODUCTION EN
CLASSE 90
FIGURE 4.2 : EVOLUTION DE L'AGE D'ENTREE EN PRODUCTION DE 1982 A
2002 92
FIGURE 4.3 : VARIABILITE DE L'AGE A LA PREMIERE MISE BAS ENTRE
FERMES SELON LA GENERATION ANIMALE - 93
FIGURE 4.4 : REPARTITION EN CLASSE DES PARAMETRES DE FERTILITE
DES FEMELLES 95
FIGURE 4.5 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE FERTILITE AU COURS DE LA
PERIODE DE SUIVI 97
FIGURE 4.6 : EVOLUTION DE L'INTERVALLE VELAGE PREMIERE SAILLIE
SELON LA FERME AU COURS DE LA PERIODE
DE SUIVI 98
FIGURE 4.7 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FERTILITE DES FERMES
SELON LA SAISON DE VELAGE 99
FIGURE 4.8 : VARIABILITE DE L'INTERVALLE VELAGE PREMIERE SAILLIE
ENTRE GENERATION ET SAISON DE VELAGE
100
FIGURE 4.9 : EFFET DE LA DUREE DE REPOS POST-PARTUM SUR L'INDICE
COÏTAL 101
FIGURE 4.10 : EFFET DE LA DUREE DE REPOS POST-PARTUM SUR L'INDICE
COÏTAL SELON LA GENERATION 102
FIGURE 4.11 : EFFET DE LA DUREE DE REPS POST-PARTUM SUR L'IC
SELON LA PARITE 102
FIGURE 4.12 : REPARTITION EN CLASSE DE LA FECONDITE DES FEMELLES
104
FIGURE 4.13 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE FECONDITE SELON L'ANNEE
105
FIGURE 4.14 : VARIABILITE DE L'INTERVALLE ENTRE MISE BAS SELON LA
FERME ET L'ANNEE 106
FIGURE 4.15 : VARIABILITE DE L'INTERVALLE VELAGE FECONDATION
SELON LA FERME ET L'ANNEE 106
FIGURE 4.16 : EVOLUTION DE L'INTERVALLE ENTRE MISE BAS ENTRE
SAISONS SELON L'ANNEE DE VELAGE 107
FIGURE 4.17 : VARIABILITE DE L'INTERVALLE VELAGE FECONDATION
SELON LA GENERATION ET LA FERME 108
FIGURE 4.18 : VARIABILITE DE L'INTERVALLE ENTRE MISE-BAS SELON LA
GENERATION ET LA FERME 109
FIGURE 4.19 : REPARTITION DE LA DUREE DE GESTATION EN CLASSES
112
FIGURE 4.20 : EVOLUTION DE LA DUREE DE GESTATION SELON L'ANNEE DE
VELAGE 114
FIGURE 4.21 : EVOLUTION DE LA DUREE DE GESTATION SELON L'ANNEE
DANS QUATRE FERMES 114
FIGURE 4.22 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON LA FERME
ET LA SAISON DE VELAGE 115
FIGURE 4.23 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON LA FERME
ET LA GENERATION ANIMALE 116
FIGURE 4.24 : EVOLUTION DE LA DUREE DE GESTATION AU COURS DU
CYCLE VITALE SELON LA GENERATION
ANIMALE 117
FIGURE 4.25 : EVOLUTION DE LA DUREE DE GESTATION SELON L'AGE ET
LA GENERATION ANIMALE 118
FIGURE 4.26 : REPARTITION EN CLASSE DE LA DUREE DE LACTATION
120
FIGURE 4.27 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON LA
FERMES ET L'ANNEE 122
FIGURE 4.28 : DUREE DE LACTATION AU COURS DE LA CARRIERE SELON LA
GENERATION ANIMALE 124
FIGURE 4.29 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON LA
GENERATION ET LES CLASSES D'AGE 125
FIGURE 4.30 : REPARTITION EN CLASSES DES PARAMETRES DE PRODUCTION
DU LAIT 127
FIGURE 4.31 : VARIABILITE DES NIVEAUX DE PRODUCTION PAR LACTATION
SELON LA FERME ET L'ANNEE 129
FIGURE 4.32 : VARIABILITE DE LA PRODUCTION STANDARD (305J) SELON
LA FERME ET L'ANNEE 129
FIGURE 4.33 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION SELON LA
FERME ET LA SAISON DE VELAGE 131
FIGURE 4.34 : VARIABILITE DE LA PRODUCTION PAR LACTATION SELON LA
FERME ET LA GENERATION 132
FIGURE 4.35 : VARIABILITE DE LA PRODUCTION PAR LACTATION DE 305J
SELON LA FERME ET LA GENERATION -132 FIGURE 4.36 : EVOLUTION DES NIVEAUX DE
PRODUCTION PAR LACTATION SELON LA GENERATION AU COUR DE LA
CARRIERE PRODUCTIVE DES FEMELLES 134 FIGURE 4.37 : EVOLUTION
DE LA LACTATION STANDARD SELON LA GENERATION AU COUR DE LA CARRIERE
PRODUCTIVE DES FEMELLES 134 FIGURE 4.38 : EVOLUTION DES
NIVEAUX DE PRODUCTION PAR LACTATION SELON LA GENERATION ET L'AGE DES
FEMELLES LAITIERES 136 FIGURE 4.39 : EVOLUTION DES LACTATIONS
A 305J SELON LA GENERATION ET L'AGE DES FEMELLES LAITIERES 136
FIGURE 4.40 : REPARTITION DES DUREES DE TARISSEMENT EN CLASSES
138
FIGURE 4.41 : EVOLUTION DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON L'ANNEE
ET LA FERME 140
FIGURE 4.42 : PERIODE CRITIQUE DE LA PRODUCTION DU LAIT DURANT
L'ANNEE 143
FIGURE 4.43 : PERIODES CRITIQUES DE LA PRODUCTION DU LAIT DURANT
L'ANNEE SELON LA FERME 144
FIGURE 4.44 : PERIODES CRITIQUES DE LA PRODUCTION DU LAIT DURANT
L'ANNEE SELON LA L'ANNEE 145
FIGURE 4.45 : EVOLUTION DE LA COURBE DE LACTATION 145
FIGURE 4.46 : VARIABILITE DE L'EVOLUTION DE LA COURBE DE
LACTATION SELON LA FERME 146
FIGURE 4.47 : VARIABILITE DE LA FORME DE COURBE DE LACTATION
SELON LA SAISON DE VELAGE 147
FIGURE 4.48 : VARIABILITE DE LA COURBE DE LACTATION SELON LA
GENERATION 148
FIGURE 4.49 : VARIABILITE DE LA COURBE DE LACTATION SELON LE
NUMERO DE LACTATION 149
FIGURE 4.50 : RELATION ENTRE LES LACTATIONS STANDARDS ESTIMEE
AVEC LE MODEL D'UN SEUL CONTROLE ET
LES LACTATIONS REELLES (PC5) 151 FIGURE 4.51 : RELATION ENTRE
LES LACTATIONS STANDARDS PREDITES AVEC LE MODEL D'UN SEUL CONTROLE ET
REELLES (PC2 ET PC6) 153 FIGURE 4.52 : RELATION ENTRE LES
LACTATIONS STANDARDS PREDITES AVEC LE MODEL D'UN SEUL CONTROLE ET
REELLES (PC2, PC4 ET PC6) 155
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 2.1 : ORIGINE ET QUANTITES DES EAUX SUPERFICIELLES ET
SOUTERRAINES 19
TABLEAU 2.2 : OCCUPATION DES SOLS DANS LA REGION DE SETIF 20
TABLEAU 2.3 : APPAREIL DE PRODUCTION 21
TABLEAU 2.4 : COMMUNES ET EXPLOITATIONS ENQUETEES PAR REGION
26
TABLEAU 2.5 : NOMBRE DE RESULTATS SELON LE FACTEUR DE
L'ENVIRONNEMENT ET LE PARAMETRE ETUDIE 34
TABLEAU 2.6 : NOMBRE DE RESULTATS SELON LE FACTEUR LIE A L'ANIMAL
ET LE PARAMETRE ETUDIE 35
TABLEAU 2.7 : LA PART DE LA GAMME (u#177;3Ó) PAR RAPPORT A
L'ENSEMBLE DES RESULTATS 36
TABLEAU 3.1 : VALEURS PROPRES OBTENUS PAR L'ACP1 46
TABLEAU 3.2 : VALEURS PROPRES OBTENUS PAR L'ACP2 47
TABLEAU 3.3 : CARACTERISTIQUES AGRICOLES DES GROUPES DE COMMUNES
IDENTIFIES 49
TABLEAU 3.4 : CONTRIBUTION DES GROUPES DE COMMUNES DANS LE
PATRIMOINE AGRICOLE REGIONALE 49
TABLEAU 3.5 : CARACTERES GENERAUX DE L'EXPLOITATION AGRICOLE
54
TABLEAU 3.6 : CORRELATION ENTRE VARIABLES ETUDIEES 54
TABLEAU 3.7 : REPARTITION DES EXPLOITATION PAR CLASSE DE SAU ET
SUPERFICIE IRRIGUEE 55
TABLEAU 3.8 : PART DES CULTURES MISE EN PLACE DANS L'ASSOLEMENT
DES EXPLOITATIONS. 57
TABLEAU 3.9 : REPARTITION DES EXPLOITATIONS PAR CLASSES DES
RUMINANTS 59
TABLEAU 3.10 : VALEURS PROPRE OBTENUS A PARTIR DE L'ACP1 59
TABLEAU 3.11 : VALEURS PROPRE OBTENUS A PARTIR DE L'ACP2 61
TABLEAU 3.12 : CARACTERISTIQUES GENERALES DES GROUPES IDENTIFIES
63
TABLEAU 3.13 : VALEURS PROPRE OBTENUS A PARTIR DE L'AFCM 72
TABLEAU 3.14 : CARACTERISTIQUES GENERALES DES DIFFERENTS
TROUPEAUX BOVINS IDENTIFIES 75
TABLEAU 4.1 : PERFORMANCES MOYENNES DES PARAMETRES D'ENTREE EN
PRODUCTION 90
TABLEAU 4.2 : CARRES MOYENS DES PARAMETRES DE FECONDITE OBTENUS A
PARTIR DE L'ANALYSE DE VARIANCE
91
TABLEAU 4.3 : VARIABILITE DES PARAMETRES D'ENTRE EN PRODUCTION
SELON LA FERME 91
TABLEAU 4.4 : VARIABILITE DES PARAMETRES D'ENTRE EN PRODUCTION
SELON LA SAISON DE NAISSANCE 92
TABLEAU 4.5 : VARIABILITE DES PARAMETRES D'ENTRE EN PRODUCTION
SELON LA GENERATION ANIMALE 93
TABLEAU 4.6 : PERFORMANCES MOYENNES DE PARAMETRES DE FERTILITE
94
TABLEAU 4.7 : CARRES MOYENS DES PARAMETRES DE FERTILITE OBTENUS A
PARTIR DE L'ANALYSE DE LA
VARIANCE 96
TABLEAU 4.8 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FERTILITE SELON LA
FERME 96
TABLEAU 4.9 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FERTILITE SELON LA
SAISON DE VELAGE 98
TABLEAU 4.10 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FERTILITE SELON LA
GENERATION ANIMALE 99
TABLEAU 4.11 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE FERTILITE AU COURS DE
LA CARRIERE 100
TABLEAU 4.12 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FERTILITE SELON LES
CLASSES D'AGE 101
TABLEAU 4.13 : PERFORMANCES MOYENNES DES PARAMETRES DE FECONDITE
103
TABLEAU 4.14 : CARRES MOYENS DES PARAMETRES DE FECONDITE OBTENUS
A PARTIR DE L'ANALYSE DE VARIANCE 104
TABLEAU 4.15 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FECONDITE SELON LA
FERME 105
TABLEAU 4.16 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FECONDITE SELON LA
SAISON DE VELAGE 107
TABLEAU 4.17 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE FECONDITE SELON LA
GENERATION ANIMALE 108
TABLEAU 4.18 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE FECONDATION AU COURS
DE LA CARRIERE DES FEMELLES 109
TABLEAU 4.19 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE FECONDATION SELON
L'AGE 110
TABLEAU 4.20 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE REPRODUCTION DURANT LA
CARRIERE SELON L'AGE DE LA 1ERE
MISE BAS. 111
TABLEAU 4.21 : PERFORMANCES MOYENNES DE LA DUREE DE GESTATION
112
TABLEAU 4.22 : CARRES MOYENS DE LA DUREE DE GESTATION OBTENUS A
PARTIR DE L'ANALYSE DE LA VARIANCE
113
TABLEAU 4.23 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON LA
FERME 113
TABLEAU 4.24 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON LA
SAISON 115
TABLEAU 4.25 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON LA
GENERATION ANIMALE 115
TABLEAU 4.26 : EVOLUTION DE LA DUREE DE GESTATION AU COURS DE LA
CARRIERE DES FEMELLES 116
TABLEAU 4.27 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON L'AGE
DES FEMELLES 118
TABLEAU 4.28 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION SELON LE SEXE
119
TABLEAU 4.29 : VARIABILITE DE LA DUREE DE GESTATION DES JUMEAUX
SELON LE SEXE 119
TABLEAU 4.30 : PERFORMANCES MOYENNES DE LA DUREE DE LACTATION
120
TABLEAU 4.31 : CARRE MOYEN DE LA DUREE DE LACTATION OBTENU A
PARTIR DE L'ANALYSE DE LA VARIANCE
121
TABLEAU 4.32 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON LA
FERME 121
TABLEAU 4.33 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON L'ANNEE
DE VELAGE 122
TABLEAU 4.34 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON LA
SAISON DE VELAGE 122
TABLEAU 4.35 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON LA
GENERATION ANIMALE 123
TABLEAU 4.36 : EVOLUTION DE LA DUREE DE LACTATION SELON LA
GENERATION ANIMALE 123
TABLEAU 4.37 : VARIABILITE DE LA DUREE DE LACTATION SELON L'AGE
DES FEMELLES 124
TABLEAU 4.38 : PERFORMANCES MOYENNES DES PARAMETRES DE PRODUCTION
DU LAIT 126
TABLEAU 4.39 : CARRE MOYEN OBTENU A PARTIR DE L'ANALYSE DE LA
VARIANCE 127
TABLEAU 4.40 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
SELON LA FERME 128
TABLEAU 4.41 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
SELON L'ANNEE DE VELAGE 128
TABLEAU 4.42 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
SELON LA SAISON DE VELAGE 130
TABLEAU 4.43 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
SELON LA GENERATION ANIMALE 131
TABLEAU 4.44 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT AU
COURS DE LA CARRIERE DES FEMELLES
133
TABLEAU 4.45 : VARIABILITE DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
SELON L'AGE DES FEMELLES 135
TABLEAU 4.46 : EVOLUTION DES PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
DURANT LA CARRIERE SELON L'AGE DE LA
1ERE MISE BAS 137
TABLEAU 4.47 : PERFORMANCES MOYENNES DE LA DUREE DE TARISSEMENT
138
TABLEAU 4.48 : CARRES MOYENS OBTENUS A PARTIR DE L'ANALYSE DE LA
VARIANCE 139
TABLEAU 4.49 : VARIABILITE DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON LA
FERME 139
TABLEAU 4.50 : VARIABILITE DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON
L'ANNEE 140
TABLEAU 4.51 : VARIABILITE DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON LA
SAISON DE VELAGE 141
TABLEAU 4.52 : VARIABILITE DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON LA
GENERATION ANIMALE 141
TABLEAU 4.53 : VARIABILITE DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON
L'ORDRE DE LACTATION 141
TABLEAU 4.54 : VARIABILITE DE LA DUREE DE TARISSEMENT SELON L'AGE
DE L'ANIMAL 142
TABLEAU 4.55 : CORRELATION ENTRE LA DUREE DE TARISSEMENT ET LES
PARAMETRES DE PRODUCTION DU LAIT
142
TABLEAU 4.56 : CORRELATION ENTRE LA PRODUCTION PAR LACTATION ET A
305J ET LES DIFFERENTS CONTROLES
MENSUELS. 150
TABLEAU 4.57 : PREDICTION DE LA PRODUCTION STANDARD A 305J AVEC
UN SEUL CONTROLE 151
TABLEAU 4.58 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION A 305J A PARTIR D'UN SEUL CONTROLE 152
TABLEAU 4.59 : PREDICTION DE LA PRODUCTION STANDARD A 305J AVEC
DEUX CONTROLES 153
TABLEAU 4.60 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION A 305J A PARTIR DE 2CONTROLES 154
TABLEAU 4.61 : PREDICTION DE LA PRODUCTION STANDARD A 305J AVEC
TROIS CONTROLES 155
TABLEAU 4.62 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION A 305J A PARTIR DE 3CONTROLES 156
TABLEAU 4.63 : PREDICTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION AVEC UN
SEUL CONTROLE 157
TABLEAU 4.64 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION PAR LACTATION A PARTIR D'UN SEUL CONTROLE 158
TABLEAU 4.65 : PREDICTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION AVEC
DEUX CONTROLES 158
TABLEAU 4.66 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION PAR LACTATION A PARTIR DE 2 CONTROLES 159
TABLEAU 4.67 : PREDICTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION AVEC
TROIS CONTROLES 160
TABLEAU 4.68 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION PAR LACTATION A PARTIR DE 3 CONTROLES 161
TABLEAU 4.69 : PREDICTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION AVEC UN
SEUL CONTROLE 162
TABLEAU 4.70 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA
PRODUCTION PAR LACTATION A PARTIR D'UN SEUL CONTROLE ET LA DUREE
DE LACTATION 162
TABLEAU 4.71 : PREDICTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION AVEC
DEUX CONTROLES 163
TABLEAU 4.72 : EFFET DE LA PARITE ET DE LA SAISON SUR LES
VARIATIONS DES FORMULES DE PREDICTION DE LA PRODUCTION PAR LACTATION A PARTIR
DE 2 CONTROLES ET LA DUREE DE LACTATION 164
Liste des schémas
LISTES DES SCHEMAS
SCHEMA 2.1 : LOCALISATION DE LA WILAYA DE SETIF EN ALGERIE 15
SCHEMA 2.2 : VUE SATELLITAIRE DE LA REGION DE SETIF 16
SCHEMA 2.3 : RELIEFS DE LA REGION DE SETIF 17
SCHEMA 2.4 : REPARTITION DES NIVEAUX DE PLUIES DANS LA ZONE
D'ETUDE 18
SCHEMA 2.5 : LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE DE LA WILAYA DE SETIF
19
SCHEMA : 2.6 : COMMUNES ENQUETEES DANS LES TROIS REGIONS (SEMI
ARIDE SUPERIEUR, CENTRAL ET INFERIEUR) 26 SCHEMA 3.1 : REPARTITION A
L'ECHELLE COMMUNALE DE LA SURFACE AGRICOLE UTILE DANS LA WILAYA DE
SETIF 39
SCHEMA 3.2 : REPARTITION COMMUNALE DES SURFACES IRRIGUEES DANS LA
WILAYA DE SETIF 39
SCHEMA 3.3 : REPARTITION COMMUNALE DES SURFACES CEREALIERES DANS
LA WILAYA DE SETIF 40
SCHEMA 3.4 : REPARTITION COMMUNALE DES SURFACES MARAICHERES DANS
LA WILAYA DE SETIF 41
SCHEMA 3.5 : REPARTITION A L'ECHELLE COMMUNALE DES SURFACES
FOURRAGERES DANS LA WILAYA DE SETIF
42
SCHEMA 3.6 : REPARTITION A L'ECHELLE COMMUNALE DES SURFACES
FOURRAGERES IRRIGUEES DANS LA WILAYA
DE SETIF 42
SCHEMA 3.7 : REPARTITION A L'ECHELLE COMMUNALE DES ESPACES
PRAIRIALS DANS LA WILAYA DE SETIF 43
SCHEMA 3.8 : REPARTITION A L'ECHELLE COMMUNALE DES EFFECTIFS
BOVINS DANS LA WILAYA DE SETIF 44
SCHEMA 3.9: REPARTITION A L'ECHELLE COMMUNALE DES VACHES
LAITIERES IMPORTEES 44
SCHEMA 3.10 : REPARTITION A L'ECHELLE COMMUNALE DES EFFECTIFS
OVINS DANS LA WILAYA DE SETIF 45
SCHEMA 3.11: REPARTITION DES COMMUNES EN GROUPES SELON LES
POTENTIALITES AGRICOLES 48
Résumé : Diversité des
systèmes d'élevage bovin laitier et performances animales en
région semi aride de Sétif
Cette étude analyse l'activité d'élevage
bovin dans l'exploitation agricole de la région semi aride et
l'élaboration des performances de production laitière et de
reproduction à l'échelle individu. La recherche a concerné
une enquête auprès de 46 unités d'exploitations et un suivi
des performances de 452 vaches laitières élevées dans 4
fermes pilotes réparties sur trois étages bioclimatiques durant
16 années. A l'échelle régionale, trois types
d'orientation des systèmes de production agricole se dégagent :
la région sud-est se distingue par l'intensification des cultures et
l'élevage, le centre se caractérise par l'importance de la
céréaliculture dans le cadre d'un système associant la
céréaliculture et l'élevage, alors que la troisième
orientation regroupe les localités de faibles potentialités
agricoles. L'élaboration d'une typologie des exploitations agricoles
dans la région d'étude, a permis d'identifier quatre types
d'exploitation. Les grandes exploitations diversifient leurs activités
de cultures et d'élevage, les exploitations de taille moyenne sont soit
diversifiées ou bien pratiquent la culture des céréales
seule, alors que les petites exploitations pratiquent uniquement
l'élevage. La diversité à l'échelle troupeau bovin
exprime une diversité de la structure du troupeau et des
disponibilités en ressources alimentaires qui déterminent une
orientation productive mixte ou laitière. La comparaison des
performances concerne des génisses de race Montbéliarde
importées et trois générations successives de femelles de
même race née en région semi-aride algérienne. Sous
l'effet des pratiques d'élevage et de l'environnement l'intervalle
vêlage première saillie (69 à 113 jours), le nombre de
services par conception (1,24 à 1,5), l'intervalle vêlage
fécondation (93 à 136 jours), l'intervalle entre vêlages
(373 à 444 jours), la production laitière (2200 à 3250 kg)
et sa durée (282 à 310 jours) varie en rapport avec l'effet des
fluctuations de pluies sur les ressources. Les vaches importées ont
produit entre 20 et 30% de lait en plus que celles nées localement, mais
ont extériorisé des résultats de reproduction plus
faibles. Leurs intervalles entre le vêlage et la fécondation (142
jours) et entre vêlages (431 jours) sont respectivement plus
étendus de 27 à 34 jours et de 30 à 41 jours. Les
générations nées localement ont présenté un
intervalle entre vêlages comparable (390 à 401 jours) et plus
régulier sur la carrière, exprimant une adaptation de la fonction
de reproduction, et une lactation standard comparable (2660 à 2800 kg).
La variabilité de la durée de lactation (271 à 309 jours),
explique aussi la différence de niveau de production laitière
réelle entre générations. Nos résultats
précisent les transformations ayant touché le matériel
animal et les limites du modèle d'élevage
développé.
Mots clés : semi-aride, typologie, bovin
laitier, performance, adaptation
Summary: Diversity of dairy cattle farming system and
animal performance in Sétif semi arid region
This study analyzes cow breeding activity in agricultural
farms of the semi arid region and tested performances elaboration of milk yield
and reproduction to the individual scale. Research concerned an enquiries of 46
units and a follow-up of 452 dairy cows performances reared in four farms
located in three semi arid bioclimatic situations over 16 years period. On a
regional scale three types orientation of agricultural production systems were
identified: the south-easterly region distinguish by farming and culture
intensification, the centre is characterized by the importance of the cereal
crops culture setting with system associated cereal to breeding, and the third
orientation regroups localities with feeble agricultural potentialities. Four
types of farms have been distinguished based upon principal components. The
large farms diversified their activities of cultures and breeding, units with
average size were varied or exercise just cereals culture, whereas the small
units exercise breeding exclusively. Diversity to the herd scale expresses
diversity of herd structure and availabilities in food resources that determine
dairy or mixed orientation. Performances comparison concerns Montbéliard
heifers imported and three locally born successive generations. Under effect of
rearing practices and environment, interval between calving and first service
(69 at 113 days), number of services by conception (1,24 to 1,5), interval
between calving and conception (93 at 136 days), calving interval (373 at 444
days), milk yield par lactation (2200 to 3250 kg) and lactation length (282 at
310 days) varied in relation with effect of rainy fluctuations on feed
resources. Imported cows produced between 20 and 30% of milk in addition that
locally born cows, but expressed low results of reproduction. Their interval
between calving and conception (142 days) and calving interval (431 days) are
respectively more extended by 27 at 34 days and 30 at 41 days. Locally born
generations presented a similar calving interval (390 at 401 days) and more
regular on the lifetime, expressing an adaptation of reproduction function, and
a comparable standard lactation (2660 to 2800 kg). Variability of lactation
length (271 at 309 days), also explain the difference in milk yield level
between generations. Our results specify transformations having touched the
animal material and limits of the rearing model developed.
Keys words: semi arid, typology, dairy cow,
performance, adaptation
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