4. EPIDEMIOLOGIE
4.1 ESPECES RECEPTIVES
4.1.1 Les psittacidés
Perroquets et perruches semblent
relativement résistants mais, mais comme les pigeons,
représentent des réservoirs naturels.
4.1.2 Les passériformes
Canari, pinson, gould, padda cardinal sont sensibles.
4.1.3 Les columbidés
Colombes, tourterelles, pigeons (véritables
réservoirs).
4.1.4 Les palmipèdes Les canards, les
oies.
4.1.5 Les gallinacés
Poules, faisans, dindes (principales sources d'infection
humaine aux Etats-Unis), dindons, pintades.
- Il ne faut pas oublier de citer, parmi les espèces
réceptives, la classe des mammifères au premier rang desquels on
trouve l'homme.
4.2 TRANSMISSION
La dissémination du germe se fait par les fientes, les
sécrétions nasales des oiseaux infectés, on peut trouver
les germes dans le matériel, la poussière de plume, au niveau
des pondoirs et les couveuses, les marchés d'oiseau, et les stations de
quarantaine qui sont également des secteurs de gros risque.
Habituellement la transmission est due à l'inhalation
de poussière de selles (voie respiratoire), à l'absorption de
graines, de plantes souillées par les excréments (voie
digestive). Elle peut se produire chez les jeunes au nids, lors du gavage par
les parents (par l'intermédiaire du lait du jabot), par la souillure
provoquée par les excréments des parents. La présence
d'arthropodes pourrait jouer un rôle. Sont également virulents,
les sécrétion nasales, et oculaires, le sang.
4.3 FACTEURS FAVORISANTS
4.3.1 Age Les jeunes oiseaux étant
les plus sensibles.
4.3.2 Espèce
4.3.3 Stress le froid, le transport, la
surpopulation, les mauvaises conditions sanitaire et alimentaire, les
parasitoses (André, 1994; Anonyme8,
2004; Anonyme4, 2001).
5. SYMPTOMATOLOGIE
Il faut préciser que, dans la majorité des cas,
l'infection reste inapparente. Ces symptômes présentent une
diversité en fonction de l'état immunitaire de l'oiseau, la
charge bactérienne infectante et la présence concomitante
d'autres maladies. L'incubation est de 3 à 10 jours, parfois plus.
5.1 FORME SURAIGUE
Elle est plus particulièrement observée chez
les jeunes oiseaux et les petits exotiques. La mort survient en quelques
heures, sans signes particuliers préalables.
5.2 FORME AIGUE
C'est la forme la plus classique. La maladie prend, en
général, une forme septicémique;
- L'oiseau est abattu, se tient en " boule", présente
une forte hyperthermie.
- Les paupières mi-closes, il souffre de
conjonctivo-blépharite, voire de kérato-conjonctivite.
- Il tient les ailes plus ou moins pendantes.
- Des troubles respiratoires : dyspnée,
polypnée, jetage nasal séro-muqueux, éternuements.
- Des troubles digestifs : gastro-entérite,
diarrhée de couleur citron-vert, souillant les plumes
péri-cloacales.
- Une polyurie, urines verdâtre ou jaunâtre.
- Enfin, des troubles nerveux (paralysies, convulsions),
traduisant une atteinte du système nerveux central,
précédent parfois la mort.
- La mort peut survenir dans les 4 à 15 jours qui
suivent le déclanchement de la maladie.
5.3 FORME SUBAIGUE OU CHRONIQUE
On n'observe aucun des symptômes
précédemment décrits ou alors essentiellement des troubles
respiratoires (dyspnée, toux, râles, éternuements, jetage
nasal), souvent accompagnés d'un écoulement oculaire, un manque
d'appétit, des plumes hérissées ou un oiseau dormant la
plupart du temps (léthargie), peut laisser suspecter la présence
de la maladie. Chez nombreux oiseaux, le seul signe extérieur reste une
conjonctivite (chez le pigeon).
5.4 FORME INAPPARENTE
Pas de symptômes extérieurs
caractéristiques de la maladie. Chez les psittacidés, le taux de
porteurs chroniques inapparents est estimé comme étant de 10
à 40 %, voir dans quelques cas de 100 % (André, 1994;
Anonyme1, 2004).
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