UNIVERSITE DE KINDU
FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET
ADMINISTRATIVES
DEPARTEMENT DES SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES
B.P.122/ KINDU
L'INFLUENCE DE LA PARTICIPATION DES
EMPLOYÉS
SUR LA PRODUCTIVITÉ DES ENTREPRISES
PUBLIQUES :
« Etude de cas de la SNCC/Kindu de
2004 à 2006 »
Par :
Happy MOLOWAY LUKUNGA
Memoire Présenté et défendu en vue
de
l'obtention du diplôme de Licencié en
Sciences Politiques et Administratives.
Directeur :
Frédéric ESISO ASIA- AMANI
Professeur Ordinaire
Encadreur : Léon Alengo
Djembe
Assistant
Année Académique 2006 - 2007
Epigraphe
«Nos yeux doivent être fixés sur
l'excellence; nous ne devons pas nous satisfaire de la
médiocrité. Vivre selon les normes de la société
actuelle nous entraîne doucement vers la médiocrité.
Beaucoup pensent que nous atteignons l'excellence en rivalisant avec les
autres. Mais en fait, la compétition nous empêtre encore plus dans
les illusions de la société.
Notre motivation pour atteindre l'excellence doit venir de
notre désir ardent d'atteindre ce que Dieu, dans sa bienfaisance, a
ordonné pour nous.
Tendre vers l'excellence signifie essayer de
développer au maximum ce dont nous avons été
dotés.»(Ndeley Agbaw)
I. Dédicace
A mon épouse Safi WATUNDA ;
A ma fille Merryland MOLOWAY;
A mes parents Jules NGANDU et Annie BIATA ;
A mes soeurs Jolie ODIA, Nicole NTANGA, Bibiche META et
Nadine BIATA ;
A mes frères Didier TSHIBANGU, Serge NGANDU, David
MUKEBA, Guy BUKASA et Biko BUKASA ;
A tous ceux qui sont miens.
Je dédie ce travail
II. Remerciements
A notre Dieu, Jéhovah, le créateur de toute
chose tant visible qu'invisible ;
A notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ qui nous a
doté des moyens nécessaires pour accomplir ce travail.
Corneille dans Le Cid écrivait il y a quelques
siècles que : « À vaincre sans péril,
on triomphe sans gloire ». C'est avec cette pensée
à l'esprit que ; jour après jour, malgré les
difficultés durant les différentes années
académiques, liées aux conditions socio-économiques, nous
avons tenu bon en arpentant le chemin du temple du savoir.
Comment alors ne pas être heureux, en arrivant au terme de
notre cursus universitaire, d'inscrire notre nom sur la liste des personnes sur
lesquelles le pays tout entier peut compter pour son
redécollage ?
Comment ne pas se réjouir d'offrir à travers ce
mémoire, une référence aux futurs chercheurs en Sciences
Politiques et Administratives ?
Cependant, notre joie serait ingrate si nous ne remercions pas
ici, tous ceux qui se sont dépensés corps et âme pour nous
offrir ; tout au long de ces années, le meilleur d'eux-mêmes.
Nous pensons ainsi à nos vaillants Professeurs, Chefs
de travaux, Assistants et Administratifs qui méritent vraiment notre
admiration et notre reconnaissance.
Notre particulière gratitude s'exprime à
l'endroit du Professeur Ordinaire ESSISO pour tout ce qu'il n'a cessé
d'accomplir comme tâches et devoirs notamment ces conseils remarquables
et ses pertinentes observations pour la réussite de ce travail.
Nous voulons remercier aussi l'Assistant Léon ALENGO
pour l'attention et l'intérêt rencontrés auprès de
lui en supervisant ce travail.
Nous ne saurons terminer sans remercier de tout coeur toutes les
personnes, membres des familles toutes comprises, amis et connaissances qui ont
cru à cet aboutissement, qu'ils veulent bien se reconnaître dans
ce travail.
A nos compagnons de lutte, les étudiants Léon
WAUPENDA, Saleh RADJOUS, Gérard SANGO, Kathoka KISULU, Julie KIKUKAMA,
desquels nous obtenions gratuitement certaines notes des cours.
A mon superviseur au PAM Monsieur Jean Claude AMISI de qui nous
avons bénéficié de l'encouragement pour organiser le
deuxième cycle de notre formation ; A nos collègues du PAM
Kindu notamment : Baudouin MULOBE, Safi WATUNDA, Paul KAGAYO, Freddy
BWANAHALI, Thomas RAMAZANI, Freddy MATENDA, Félicien MASTAKI, Benjamin
SHABANI et Jean Claude MULUME qui ont supporté certaines perturbations
intervenues dans le travail du PAM pendant les périodes d'intenses
activités à l'université.
Que dire de plus sinon notre espoir de voir ce mémoire,
fruit des pénibles efforts, contribuer à la réflexion sur
les voies et moyens de faire de notre monde une laure de paix, de justice et
d'espoir pour l'humanité et trouver l'échos qu'il a l'intention
de susciter et stimuler d'autres chercheurs à le dépasser. C'est
la récompense ultime que nous en escomptons.
Happy MOLOWAY LUKUNGA
Introduction
1.1 Etat de la question
Dans un monde de plus en plus intégré et en
rapide évolution, la réussite des nations, des
collectivités et des individus peut être plus que jamais
liée à leur capacité de changer, d'apprendre et de
partager leurs connaissances. Adoptant un point de vue très large du
bien-être humain, nous tenterons de démontrer les effets de
renforcement mutuel entre les ressources humaines et les institutions et leurs
conditions de fonctionnement, ainsi que la façon dont ces
éléments et leur interaction contribuent à atteindre des
objectifs sociaux et économiques positifs, et donc au bien-être.
Les organisations tout comme les individus sont en constante
évolution. L'accélération du changement implique que le
succès de la conciliation entre nouvelle politique et nouvelle
société pourrait être déterminé par
l'aptitude des individus, des collectivités, des entreprises ou des
régions à apprendre et à partager l'information pour faire
face aux mutations. Les relations sociales, les normes et les institutions ont
un rôle important à jouer, en tant qu'outil d'adaptabilité
et de flexibilité, pour aider les individus, les collectivités et
les institutions à s'adapter à des changements de plus en plus
rapides. Dans cet ordre d'idée, le bien être et le progrès
des générations futures reposent fortement sur l'apprentissage
à vie et sur la gestion et l'organisation efficace du savoir.
Il faut renforcer les liens entre les employées et les
entreprises et gérer les choix et les conflits de manière
constructive du point de vue social. Une société qui se rapproche
du modèle de l'apprentissage à vie est une société
ou les individus, les organisations et des sociétés tout
entières apprennent à agir, à gérer et appliquer
les connaissances et les compétences de manière à
améliorer le bien-être personnel, social et économique.
L'impact des capacités sociales et humaines va donc bien au-delà
des effets positifs qu'elles peuvent avoir sur la productivité.
On a assisté au cours des dernières
décennies à d'importantes innovations dans le domaine de la
gestion de la production et de l'organisation du travail, notamment la
participation accrue des employés aux décisions relatives
à leur travail. L'état de la recherche indique que la
participation accrue des employés exerce une influence positive sur la
productivité et sur l'efficacité de l'entreprise en
général.
La présente étude s'intitule :
«L'influence de la participation des employés sur la
productivité des entreprises publiques : Etude de cas de la
SNCC/Kindu de 2004 à 2006»
Le présent travail s'inscrit dans une suite des
travaux précédents ayant traité de la gestion des
ressources humaines dans une entreprise. Certains travaux nous ont
intéressé particulièrement. Il s'agit des travaux
scientifiques ci-après :
Chimpumpu Chirhakarhula, 1(*)
L'intérêt de son mémoire tient d'abord
à la qualité d'analyse de l'auteur sur la gestion des ressources
humaines dans l'entreprise publique, ensuite au fait qu'il envisage cette
analyse sous l'angle structurel et organique. Il démontre que
l'entreprise publique peut augmenter sa productivité en respectant les
principes d'organisation scientifique du travail, celle-ci subit constamment
l'effet des contraintes exercées par le milieu social dans lequel elle
agit. Les analyses de cette oeuvre nous ont aidé dans la
compréhension de l'entreprise publique congolaise, par des approches
managériales.
Notre étude se démarque toutefois de ce travail
dans la mesure où l'auteur ne s'intéresse qu'à la
spécialisation du travail comme moyen de productivité alors que
notre étude met l'accent sur la productivité dans un contexte de
participation des employés.
Mudekereza Nsami 2(*) dans son travail de fin de cycle tente
de montrer, à travers la gestion de compétence, les
éléments du système qui renforcent la capacité de
l'entreprise à traiter l'imprévisible, à savoir la
formation, le recyclage, le séminaire, le stage de perfectionnement
ainsi que les causes internes et externes à l'entreprise qui favorisent
l'adaptation, la réaction et la flexibilité des salariés
à chaque situation particulière. Ce travail est un bon indicateur
des causes dysfonctionnelles des capacités de gestion du personnel.
Notre étude se démarque de ce travail dans la
mesure où, l'auteur fait une étude du dysfonctionnement du style
de gestion des ressources humaines en matière de compétence,
alors que la notre porte sur le style de commandement démocratique dans
l'entreprise en rapport avec la productivité.
Jean Marie Peretti3(*) dans son ouvrage se propose de discuter du bien
fondé de l'intégration des principes de gestion des ressources
humaines dans l'organisation. L'auteur estime que la gestion des ressources
humaines est une forme du management dont l'objet est double : Contribuer
directement à l'amélioration de la productivité ; et
Contribuer indirectement à l'amélioration de la qualité de
vie au travail des employés. Telles sont les raisons qui ont
milité en faveur de l'intégration de la gestion des ressources
humaines dans l'organisation.
Notre étude se démarque de ce cet ouvrage dans
la mesure où, l'auteur suppose la gestion des ressources humaines comme
fonction du management qui contribue à l'amélioration de la
productivité et de la qualité de vie au travail, alors que la
notre considère la gestion des ressources comme un facteur qui se veut
de développement économique et social, celle-ci subit constamment
l'effet des contraintes exercées par le milieu social dans lequel elle
agit. Nous l'appréhendons comme un fait social.
En outre, la démarcation entre la nôtre et celle
des autres études ci haut élucidées se situe au niveau de
l'espace d'évaluation de la dite participation des employés. Nous
l'appliquons plus particulièrement au sein de la SNCC/ Kindu et c'est
depuis l'arrivée du premier train dans la ville après
réhabilitation des voies en 2004.
La lecture critique des travaux similaires nous a permis de
déboucher à une question spécifique de notre recherche
qui est l'aspect participatif des employés au processus
décisionnel qui est un des facteurs importants stimulatifs de la
productivité dans l'entreprise. Cet aspect parait être non
exploité par les différents auteurs cités ci haut.
1.2 Problématique
Depuis le début de la guerre de rébellion en
1998 jusqu'à ce jour, la SNCC avait cessé d'être un service
d'appui au développement de la province. Celle-ci est devenue
lamentablement improductive et caractérisée par
l'inefficacité en matière de transport des personnes et leurs
biens, secrétant les facteurs devant favoriser la non participation des
agents dans le processus décisionnel. On peut en déduire que les
forces sociales, à différentes époques agissent de
l'intérieur et en dehors de cette entreprise publique changeant ainsi
la qualité (efficacité d'exploitation avec un personnel
motivé par des bonnes conditions de travail) en quantité
(inefficacité d'exploitation avec un personnel impayés et
pléthorique au lieu de travail).
Ces dernières années, la participation des
employés à un plus grand nombre de décisions relatives
à leur travail est devenue l'un des principes fondamentaux de la
gestion. Nous analyserons ce phénomène et évaluerons ce
que nous savons au sujet de ses répercussions sur la productivité
de la SNCC à Kindu.
Il y a au moins deux raisons qui nous amènent à
examiner la corrélation entre la participation des employés et la
productivité. Premièrement, des innovations importantes ont
été apportées dans le domaine de la gestion des
entreprises au cours des dernières décennies.
Deuxièmement, même si les réformes du travail des
générations précédentes voulaient favoriser des
formes de travail plus humaines ou encore la qualité de la vie au
travail, la génération actuelle s'intéresse plus
ouvertement à des objectifs de productivité et de rendement
économique.
Cette étude présente, en effet, un double
intérêt : scientifique et pratique.
Sur le plan scientifique,
Il est extrêmement difficile de mesurer les effets de
la participation des employés sur la productivité. C'est pourquoi
notre étude ne se concentre pas sur le « combien », mais
plutôt sur le « comment », et sur les processus grâce
auxquels de nouvelles pratiques en milieu de travail peuvent faire une
différence et améliorer la productivité. Nous examinons la
nature et la raison d'être de changements qui s'opèrent
systématiquement et nous expliquons comment de telles pratiques peuvent
inciter les employés à utiliser efficacement leurs qualifications
formelles et tacites. Nous nous concentrons particulièrement sur la
signification des innovations dans les sphères de la production et de
l'organisation du travail et sur leurs possibilités lorsqu'il s'agit
d'accroître la productivité.
Cette étude explique l'évolution de la
production de ces dernières années de la SNCC à Kindu par
rapport à l'implication des employés dans ce processus en
faisant la distinction entre la division technique et la division sociale du
travail et en proposant une approche bien adaptée à la production
sur le plan de l'efficacité.
La SNCC en tant qu'entreprise publique a une mission
constitutionnelle dans le cadre des services publics industriels et commerciaux
qui est celle de produire des services et biens matériels
destinés à être vendus à un prix
rémunérateur permettant à l'entreprise publique de
réaliser des bénéfices à verser au compte du
trésor public sous forme de dividendes. De par la mission
spécifique,selon l'article 3 du Décret n° 0050, qui est
l'étude, la construction et l'exploitation des chemins de fer
à lui concéder ; l'exploitation des services de
transport par route et voies d'eau qui lui sont
concédés ; l'exploitation des ports dont la gestion lui
est confiée ; l'exploitation de tous les services connexes ou
accessoires aux activités citées ci-dessus , la SNCC/Kindu
est un service d'appui au développement national en
général et de la Province du Maniema en particulier. C'est
à ce juste titre que nous nous sommes penché sur la situation qui
prévaut au sein de cette entreprise publique. En conséquence
l'exploitation des voies ferrées doit être converti en terme de
productivité par fréquence du train dans le district de Kindu,
afin de déterminer le succès ou l'échec dans
l'accomplissement de la mission de cette entreprise publique. Suite à
la réunification du pays en 2003 et à la reprise effective des
activités de la SNCC en 2004 résultant de la
réhabilitation de la voie, nous avons constaté une
légère reprise des activités puis peu à peu nous
avons remarqué une irrégularité et voir même une
rareté du trafic ferroviaire comme si l'entreprise était en
gestation. Et pourtant la SNCC est une entreprise à vocation commerciale
avec comme activité principale l'exploitation des chemins de fer. Or
c'est la vente de ce service de transport qui est la principale activité
pourvoyeur des fonds à l'entreprise, ainsi cette
irrégularité constitue non seulement un handicap pour
l'épanouissement des employés et la productivité de cette
société mais aussi un frein au développement de la
Province du Maniema.
Cette situation, nous conduit à penser que certains
facteurs liés au style de commandement dans l'entreprise seraient
à la base de l'échec dans l'accomplissement de sa mission.
Dans l'espace, ce travail concerne la cité 14(Kindu)
en en tant que siège de la direction Nord Est
Alors que, dans le temps, cette étude va de 2004
à 2006.
Cette délimitation spatio-temporelle se justifie par
le fait que, la dite cité est située au centre de la ville de
Kindu, en tant que siège de la direction Nord Est , ou se concentre
toutes les activités financières, administratives,
économiques et sociales de la SNCC
La période de 2004- 2006 est
caractérisée par des enjeux importants dans l'entreprise parce
qu'elle coïncide jour pour jour à l'arrivée du premier train
dans la ville de Kindu après réhabilitation de la voie
ferrée qui n'a pas été opérationnelle pendant la
guerre qu'a connue le pays de 1998 à 2003, elle est marquée aussi
par la reprise effective des activités de service de transport
ferroviaire de la SNCC.
Ce travail servirait d'outil susceptible d'aider non
seulement les leaders d'entreprise afin qu'ils rendent les entreprise publiques
plus efficaces mais aussi les futurs chercheurs (politologues, sociologues,
juristes, économistes...) qui s'intéressent à cette
étude relative à la participation des employés en
examinant certaines orientations que la recherche et les politiques publiques
pourraient emprunter.
Personnellement, l'option de cette étude est une
conséquence de notre filière de formation en tant que politologue
en formation, elle nous aide à satisfaire notre curiosité
scientifique sur les causes de la baisse de la productivité à la
SNCC région Nord Est
Sur le plan pratique,
Pendant plusieurs années, la division technique du
travail (confier aux salariés certaines tâches) a
été et reste la tendance à la SNCC. Mais la fragmentation
des tâches était souvent minimale alors que les employés
étaient affectés individuellement, et souvent pendant de longues
périodes, à tel ou tel poste de travail, composé de
tâches bien délimitées.
Cette recherche servira aux employés de prendre des
dispositions entant que agent économique et non de sujets passifs. Ils
saisiront le sens de leur participation pour un développement
intégral de leur société. D'autre part, les dirigeants
à travers cette étude, retrouveront la portée
indispensable de s'approcher des salariés pour trouver un compromis
susceptible d'améliorer les conditions de travail et d'accroître
la productivité de l'entreprise
Eu égard a ce qui précède, notre
question fondamentale est formulée de la manière suivante :
- Quels sont les facteurs de l'improductivité à
la SNCC/Kindu et que faire pour y accroître la productivité ?
1.3 Hypothèses
La science, dit-on, n'a rien à faire avec des faits
sans liens, les faits par conséquent ne sont rien du point de vue
scientifique sans hypothèse qui suggère leur relation4(*).
A la lumière de ce qui précède, nous
formulons notre hypothèse de la manière suivante :
l'isolement des employés au processus décisionnel, le style de
commandement ainsi que l'irrégularité de paiement de salaire
seraient les facteurs de la sous productivité de l'entreprise. Plus ces
facteurs de la sous productivité seront corrigés, plus il y aura
augmentation de la productivité.
L'objectif de notre travail est d'analyser l'influence de la
participation des employés de la SNCC à Kindu sur la
productivité depuis 2004 tel qu'il est conçu en apportant des
solutions aux blocages qui pourraient naître de la non-participation des
employés dans le processus décisionnel au sein des entreprises
publiques en général et à la SNCC/Kindu en particulier et
enfin de proposer une situation susceptible de permettre la mise en
application effective d'un système de commandement démocratique
facteur de productivité par une intégration globale et inclusive
des agents économiques.
1.4 Méthodologie
Une étude n'est scientifique que dans la mesure
où elle adopte une démarche méthodologique
appropriée pour parvenir à ses fins. C'est ce qui fait dire
à Loshar et Chevalier : « Les méthodes sont les
différents procédés d'analyse susceptible de conduire
à une explication des phénomènes
observés »5(*). Nous concevons la méthode dans son sens strict
qui est, selon Georges Lapassade et René Lourou :
« l'ensemble des procédés d'interprétation des
données, des procédés d'intervention qui influent aussi
sur la collecte des données »6(*)
Pour mieux expliquer l'objet de notre étude, nous nous
sommes appuyé sur la méthode structuro fonctionnelle selon le
schéma parsonien. Cette méthode nous a permis de
considérer la réalité sociale étudiée comme
une catégorie analytique posée à priori, lequel doit
être conceptualisé dans son ensemble. Ainsi nous avons
pensé que la baisse de la productivité à la SNCC
s'explique par le problème de motivation lié à une crise
de gratification des actions posées par les employés par les
dirigeants de cette entreprise. Cette méthode nous a aidé
à comprendre aussi que la réalité sociale que nous
étudions est un ensemble de relations interpersonnelles définies
et médiatisée par un système de symboles communs,
structurés culturellement. En fin cette méthode nous a permis de
discerner les facteurs qui entretiennent l'adaptation à l'environnement,
la réalisation des objectifs, l'intégration et ceux qui
entretiennent le maintien de la cohérence du système de valeurs
et la résolution des tensions.
Les quatre impératifs de l'analyse structuro
fonctionnelle nous ont aidé à expliquer l'objet de notre
étude. Il s'agit de AGIL :
- A comme Adaptation à
l'environnement.
Les organisations tout comme les individus sont en constante
évolution. L'accélération du changement implique que le
succès de la conciliation entre nouvelle politique et nouvelle
société pourrait être déterminé par
l'aptitude des individus, des collectivités, des entreprises ou des
régions à apprendre et à partager l'information pour faire
face aux mutations. Les relations sociales, les normes et les institutions ont
un rôle important à jouer, en tant qu'outil d'adaptabilité
et de flexibilité, pour aider les individus, les collectivités et
les institutions à s'adapter à des changements de plus en plus
rapides. La SNCC Kindu est un service public composé d'agents
économiques qui sont l'employeur et les employés qui collaborent
à la réalisation des objectifs de sa mission d'assurer le
transport de biens et personnes. Grâce à sa raison sociale la SNCC
Kindu s'adapte à son environnement.
- G comme Goal ou réalisation des
objectifs.
Une organisation est un ensemble d'
individus, regroupés
au sein d'une structure régulée, ayant un système de
communication pour faciliter la circulation de l'information, dans le but de
répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs
déterminés. L'organisation est donc définie comme une
association d'individus ou des groupes d'individus poursuivant un objectif
commun. Elle consiste à déterminer, comment le travail sera
défini et reparti entre les membres et comment la coordination des
efforts dans la poursuite des objectifs communs sera assurée.
L'organisation se manifeste lorsque plusieurs personnes sont coordonnées
consciemment en vue d'un objectif donné. Les organisations sont des
unités sociales ou des groupements humains
délibérément construites pour poursuivre des buts
spécifiques. La présence d'une telle organisation a un but commun
et qu'elle naît que lorsque les personnes sont à même de
communiquer entre elles, ont la volonté d'agir et fixent un but.
L'organisation se réfère à des unités
planifiées délibérément structurées dans le
but d'atteindre les objectifs spécifiques. La SNCC Kindu se fixe des
objectifs à atteindre dans sa mission lui assignée par l'Etat.
- I comme Intégration.
Ce qu'il faut d'abord savoir, lorsqu'on étudie le lien
entre les rapports sociaux de travail et la productivité, c'est que la
relation d'emploi est une relation de nature indéterminée.
Même si les agents économiques s'entendent sur la
rémunération et les conditions générales de travail
au moment de l'embauche, la contribution réelle de l'employé, du
point de vue du volume et de la qualité des extrants, demeure largement
indéterminée. Celle-ci dépend de la volonté de
l'employé d'investir ses compétences et son savoir-faire dans le
processus de production. Cette volonté, à son tour, repose sur
les arrangements organisationnels, les conditions de travail acceptées
de plein gré et les relations de coopération de façon plus
générale. Bref, la participation de l'employé est cruciale
parce que, dans une large mesure, l'effort de celui-ci demeure
discrétionnaire.
La SNCC/Kindu développe des mécanismes
pour que les agents s'investissent réellement dans le travail et ceci
par et à travers des menaces de sanctions, de mise à pied, par
les interdictions de service. Ces mécanismes sont
développés pour que les employés travaillent malgré
qu'ils ne soient pas intégrés dans le processus
décisionnel
- L comme Latent pattern maintenance and
tension management ou maintien de la cohérence du système de
valeur et résolution des tensions.
La réflexion sur l'organisation du travail et la
participation des employés dans le service public, est essentiellement
focalisée sur la recherche de cohérence : cohérence des
structures avec les aspirations, cohérence des moyens avec les missions,
cohérence entre la gestion de l'urgence et la vision de long terme,
cohérence enfin entre l'unité de l'action publique et la
liberté des acteurs. En rapport avec le fonctionnement de la
cohérence du système de valeurs et de résolution de
tensions, la SNCC Kindu inflige des sanctions aux agents fautifs ou
grévistes pour maintenir la cohérence et réduire les
tensions. Par le fait de ne pas faire participer les employés à
la prise de décision, par le fait d'infliger des sanctions à
l'égard des agents fautifs ou grévistes, par le fait de ne pas
payer régulièrement ses agents et aussi de dépendre de
financement tant national qu'étranger, la SNCC Kindu se fait d'une part
le relais de l'influence de l'impérialisme étranger et d'autre
par de l'une administration autoritaire défavorable à la
productivité. Au lieu de s'en tenir au paiement régulier de ses
employés, à leur promotion, au style de commandement consultatif
ou démocratique, les responsables de la SNCC Kindu détournent les
recettes et freine la productivité d'où le disfonctionnement de
cette entreprise publique. En vue de contourner cela, certaines responsables et
certains agents d'exécution privilégient de créer
certaines sources de revenu local par la constitution d'une
délégation syndicale responsable et chaque fois font un audit
interne et régulier pour atténuer les tensions.
Nous avons estimé que la théorie de Herbert
Simon7(*) sur la
participation des exécutants dans le processus décisionnel
pouvait venir en appui de notre méthode. Herbert Simon dans son analyse
sur l'organisation est beaucoup plus pragmatique car il n'opère aucune
différence entre organisation privée et organisation publique.
Son analyse ne se base ni sur un rapport de propriété, ni sur une
hypothèse structurelle sur la productivité ou sur une
spécialisation sur la nature des activités mais le
problème de l'organisation pourra être identifié dans la
conjonction de deux observations à savoir : L'importance des choix
en matière d'organisation de décision et le comportement actif
des exécutants.
Une fois la décision prise quant à la nature et
la quantité des biens et services en question, Herbert Simon s'attelle
au problème qui consiste à organiser le système de prise
de décision entre plusieurs niveaux et plusieurs centres car il a en
connaissance que la performance d'une organisation dépend des liens qui
sont tissés entre ces différents centres de décision, de
la pertinence des objectifs que l'on s'est assignés, de l`information
transmise et des incitations mises au service de la convergence des
comportements. Herbert Simon explique que malgré la banalité et
la répétition apparentes des tâches, lorsqu'il existe des
marges de discrétion et d'interprétation pouvant se transformer
en des véritables espaces de discrétion dès lors que ces
tâches laissent de manière ouverte la place à des choix.
Donc le choix ouvre la porte à l'ajustement et à l'adaptation qui
dépendent de la manière dont les responsables de l'organisation
considèrent les objectifs de l'organisation comme les leurs
Pour avoir les données de recherche, nous avons fait
recours à quelques techniques qui nous ont été utiles.
Certains auteurs notamment Pinto et Grawitz défissent les techniques
comme étant les outils mis à la disposition de la recherche et
organisés par la méthode dans ce but8(*).
A cet effet, le temps passé dans cette entreprise
publique nous a permis de saisir certaines causes de la persistance de
l'improductivité et de les interpréter dans le cadre proprement
scientifique de ce travail, cette observation directe nous a permis
d'éviter la subjectivité de nos enquêtes et de
paraître objectif pendant la récolte des données afin de
bien interpréter la qualité des informations fournies par ces
enquêtes. Le recours à la technique documentaire (observation
indirecte), nous à permis d'exploiter la documentation écrite qui
a paru sur le problème ou sur les problèmes
connexes à notre objet d'étude: Bélanger, Jacques, et
Christian Thuderoz. « La recodification de la relation d'emploi »,
Bourque, Reynald. « Coopération patronale-syndicale et
réorganisation du travail », Lévesque, Christian, et Gregor
Murray. « La régulation paritaire du changement à
l'épreuve de la mondialisation, les revues, mémoires, Travail de
Fin de Cycle, etc. Quant à l'utilisation de la documentation disponible
sur Internet, il est à noter que l'essentiel a été fait
pour enrichir les réflexions se rapportant à notre question
spécifique.
. D'après Mucchieli, « un questionnaire est
une suite de propositions ayant une certaine forme et un certain ordre, sur
lesquelles on sollicite l'avis ou le jugement d'un sujet
interrogé. »9(*)
Il convient de signaler que la tâche ne nous a pas paru
facile pour réaliser une telle étude.
Nous étions buté aux problèmes
liés à la frustration, à la réticence de certaines
actions de nos enquêtés qui nous prenaient pour des barbouzes des
autorités de la Direction Région Nord-Est.
A cela, s'ajoute le refus catégorique de certains
enquêtés de nous rendre service. Comme chaque maladie exige un
remède, nous les avons convaincus en leur explicitant que nous
étions chercheur et la réalisation de cette étude
scientifique exigerait leur implication. C'est grâce à la
persévérance, à l'endurance et à notre diplomatie
en leur garantissant la quiétude que nous sommes parvenu à
contourner les difficultés.
Cependant, les difficultés étant les champs des
vertus selon l'expression de Charles Bey cité par Mungala Feta10(*), nous avons tenu à
mener à son terme la présente étude.
La technique d'enquête par questionnaire dont nous
avons fait recours, nous a permis de récolter les données
inhérentes à notre travail en vue de concrétiser le
sondage
Ainsi, notre population d'étude est constituée
des employés de la SNCC/ direction région Nord Est à
Kindu.
Un échantillon occasionnel a été
tiré parmi les employés de la SNCC dans la ville de Kindu. Cette
population d'étude est l'ensemble des groupes humains concernés
par l'enquête.
Cependant, il est souvent rare qu'une enquête
sociologique puisse atteindre l'ensemble des individus composant la population
d'étude. Cette situation est la conséquence de l'action
isolée ou simultanée de certaines contraintes. Parmi celles-ci,
nous pouvons citer la taille de la population souvent grande dans ce genre
d'enquête, le coût de la recherche et le délai
d'exécution11(*).
Ainsi, compte tenu de la taille très grande des
employés de la direction régionale Nord Est et du coût
éventuel d'une telle recherche sur l'entièreté des
employés et du délai d'exécution de notre dissertation,
une cité a été retenu : la cité 14. Nous avons
préféré travailler avec un échantillon de 50 sujets
représentant 10% de l'effectif total qui est de 515 employés.
Il sied de signaler que les critères de
catégorie et d'ancienneté de nos enquêtés ont
été respectés afin de prouver une représentation
objective dans une enquête de ce genre. Parmi les 50 sujets, 33
enquêtés soit 66% sont des agents d'exécution et 17 soit
34% sont des agents de maîtrise. On y retrouve aussi 45 hommes soit 90%
et 5 femmes soit 10%. Dans cet échantillon, 16 agents soit 32% ont entre
10-20 ans de service, 32 agents soit 64% ont entre 20-30 ans de service et 2
agents soit 4% ont entre 30- 40 ans de service. Nous avons aussi tenu compte de
la formation des nos enquêtés qui se présente de la
manière suivante : formation spéciale 20 agents soit 40%,
primaire 15 agents soit 30, secondaire 10 agents soit 20% et supérieure
5 agents soit 10%
1.5 Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, la présente
étude est subdivisée en trois chapitres : le premier traite
des Considérations Générales, le deuxième
présente la SNCC et le troisième est axé sur la
participation des employés et la productivité
Chapitre premier : Considérations
générales
Ce chapitre est subdivisé en deux sections. La
première porte sur la définition des concepts et la
deuxième explicite le fondement de la participation des employés
Section première : Définition des
concepts
Il est impérieux de définir les concepts de
base de ce travail afin que nous parlions le même langage avec nos
lecteurs et partant, avoir la même compréhension des mots.
I.1.1. La participation des employés
La participation des employés renvoie aux divers moyens
et processus par lesquels les travailleurs prennent part aux décisions
concernant l'utilisation de leurs compétences et de leurs ressources
dans l'activité de production.
I.1.2. Politique
Le mot politique vient de la
racine grecque
polis, « la
cité ». De nombreuses approches définissent la
politique comme l'organisation du pouvoir dans l'État. Mais le lien
entre politique et État n'est pas si évident, cette acception est
relativement récente.
La politique au sens plus large est donc la structure et le
fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une
communauté,
d'une
société.
La politique concerne les actions, l'équilibre, le développement
interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses
rapports à d'autres ensembles.12(*) La politique est donc principalement ce qui a trait
au collectif, à une somme d'individualités et/ou de
multiplicités.
Par ailleurs, dans un sens beaucoup plus restreint, le terme
politique renvoie à des luttes de pouvoirs et de
représentativité entre hommes et femmes de pouvoir et les
différents
partis politiques
auxquels ils appartiennent. En science de gestion, la politique est aussi
considérée comme l'ensemble des règles servant à
orienter l'action. C `est aussi une ligne de conduite.13(*)
I.1.3. Renforcement des capacités
Renforcer la capacité, c'est développer la
qualité de celui qui est apte à faire une chose, à la
comprendre. C'est donner une connaissance, des aptitudes en plus à un
individu pour mieux exécuter une tâche, une fonction.
Selon le PNUD, le renforcement des capacités est
« le processus par lequel les particuliers, les organisations, les
institutions et les sociétés développent leurs
aptitudes (individuelles et collectives) à exercer des fonctions,
résoudre des problèmes, fixer et atteindre des
objectifs. »14(*)
De même, le programme Wakinamama de CARE
International au Maniema qui s'est spécialisé dans le
renforcement des capacités de la femme le définit comme :
une action qui consiste à former un individu ou un groupe d'individus
pour leur permettre de mieux exécuter une fonction. Cette formation peut
être classique, un échange d'expérience, des conseils
techniques sur le terrain, des visites guidées, la fourniture d'une
documentation ou des outils de travail adaptés, etc; une donation en
moyens financiers pour permettre au partenaire d'être capable
d'exécuter la fonction qui lui est révolue.
Le renforcement des capacités est enfin un processus
continu et réciproque d'ajustement des aptitudes, des valeurs et des
pratiques organisationnelles15(*) Malgré les nombreuses interprétations
des mots « renforcement »
et « capacité », le terme renforcement des
capacités est utilisé de manières différentes,
souvent contradictoires. Il peut se référer aux choses les plus
diverses, allant de la formation d'individus à des vastes reformes
institutionnelles. Les bailleurs des fonds utilisent le plus souvent ce terme
quand ils parlent d'harmonisation des bailleurs d'approches sectorielles, ou
bien pour justifier l'introduction des « bonnes »
stratégies et des « bons » cadres institutionnels.
La société civile l'utilise comme l'équivalent
d'autonomisation des acteurs locaux, de développement de bas en haut des
organisations et des réseaux locaux, et de transformation sociale. Pour
certains, le renforcement des capacités est une philosophie et une
attitude, presque synonyme du terme même de développement. Pour
d'autres, c'est une pratique professionnelle sous-tendue par des
méthodologies particulières, ancrée dans le
développement organisationnel et la facilitation de processus. Nous
manquons donc d'une définition qui soit exhaustive et fasse
l'objet d'un consensus. Cela dit, il est difficile de ne pas donner
crédit à la définition ci-après nous
proposée par le PNUD : « Le renforcement des
capacités est le processus par lequel les particuliers, les
organisations, les institutions et les sociétés
développent leurs aptitudes (individuellement et collectivement)
à exercer des fonctions, résoudre des problèmes, fixer et
atteindre des objectifs. »16(*)
I.1.4. Capital social
Est une fonction qui découle de la prévalence
des liens de confiance au sein d'une société ou dans certaines
couches d'une société et qui influence grandement la
réussite relative des économies nationales.
I.1.5 Gestion
L'acte fondamental de Gestion vise à garantir la
pérennité de l'entreprise par le recours à des moyens
spécifiques permettant de concilier les exigences contradictoires de
court terme et de long terme.
Une définition plus complète de la gestion
serait : Gérer, c'est planifier, organiser, diriger,
contrôler. C'est aussi inspirer, former, communiquer, récompenser.
C'est aussi écouter, décoder, comprendre, guider, orienter,
motiver, mobiliser, influencer, responsabiliser. En somme, c'est un ensemble
d'activités qui visent à atteindre les
objectifs
d'une
entreprise ou d'une
organisation.17(*)
I.1.6 Ressources
humaines
Jadis dans une entreprise à la place de ce terme on
parlait du « Personnel », c'est-à-dire tout
être humain qui travaille au sein de l'institution moyennant un contrat.
Aujourd'hui, le champ de définition est élargi. Les Ressources
humaines sont, non seulement le staff contractuel mais aussi les
décideurs et tout individu en relation avec l'entreprise et dont le
contact apporte un plus à la vie de ladite entreprise.
I.1.7 Productivité
En
économie, la
productivité est le rapport du produit aux facteurs de production
(quantité d'énergie, temps de travail, etc. Les
économistes
classiques
retiennent trois facteurs, formalisés par
Adam Smith : la
terre, le
capital et le
travail.
Par la suite les
néoclassiques
ne retiendront que le capital et le travail. Ces trois constituants classiques
ressortent toutefois d'une approche traditionnelle en cours d'évolution
et de complexification : Le facteur «
terre et
sous-sol » (d'ailleurs de plus en plus en plus aménagé
par la main de l'homme) est aujourd'hui plutôt
considéré :
- soit comme une composante d'un facteur naturel plus large,
les
ressources
naturelles incluant la
biodiversité
(la notion de
capital naturel
posant des questions sur le type de
durabilité),
- Soit comme la composante
foncière du capital
(propriété foncière).
La notion de capital physique (investissement matériel)
ou financier (sources de financement) s'est enrichie dans l'
économie
du savoir par certains aspects du
capital-savoir,
qui caractérise de plus en plus la production des
pays
développés. On parle aussi de
capital humain
(Ressources Humaines), de
capital social, etc,
comme variable explicative de l'amélioration de la
productivité
ne résultant pas des autres facteurs.
Tout comme le
capital
physique, le capital humain
s'acquiert (éducation), se préserve (formation continue,
médecine de prévention) et donne des dividendes, sous la forme
d'une augmentation de la productivité et sans doute du bien-être
de son détenteur. Contrairement au capital physique, il n'est pas
séparable de son détenteur et prend très souvent un aspect
de bien public.18(*)
Il a par ailleurs
une fonction de
production
particulière et d'importantes externalités sur le reste de
l'économie. De ce fait, il s'agit d'un concept central de l'
économie
du développement, de l'économie de l'
éducation et
plus largement de l'
Économie
du savoir (capital-savoir).
Pour simplifier, les quatre principaux facteurs de production
apparaissent de nos jours être les suivants :
- Le
capital naturel,
- Le capital physique,
- Le
travail
matériel,
- Le
capital
immatériel (savoir-faire, organisation,
actifs
incorporels s'ils sont comptabilisés), le travail immatériel,
le
savoir.
Ahmed Bounfour19(*) estime
que le
capital
immatériel représente au moins entre 60 et 70 % de la valeur
des entreprises. Certains mettent la connotation de ce quatrième facteur
dans le concept
Management. L'
investissement permet
d'augmenter le volume des facteurs de productivité.
I.1.8 Entreprise
publique
Une entreprise est une structure économique et sociale
comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière
organisée pour fournir des
biens ou
des
services à des
clients
dans un environnement concurrentiel (le
marché) ou non
concurrentiel (le
monopole).20(*)
De façon plus générale, le terme
entreprise s'utilise aussi pour des projets uniques mais d'apparence
risquée ou difficile (par ex: un grand voyage, une recherche
scientifique, ...) car il y a un effort entrepris (cf. étymologie
ci-dessus). Pour exister dans un environnement concurrentiel, une entreprise
doit satisfaire ses clients et générer un
profit (ou
bénéfice),
c'est-à-dire réaliser un
chiffre
d'affaires supérieur à la somme de ses
coûts (
salaires et charges, achats,
frais de fonctionnement,
amortissements
des
investissements,
impôts et
taxes, etc.)
Étymologiquement, le terme dérive de
"entreprendre", daté d'environ 1430-1440 avec le sens de
« prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit
l'
acception actuelle de
« prendre un risque, relever un défi, oser un
objectif ».
Trois grands types d'entreprises existent dans tous les
pays :
- les entreprises privées à but lucratif
(ex :
TPE,
PMI, Grands
Groupes),
- les entreprises privées à but non lucratif
(relevant de l'
économie
sociale),
- les entreprises publiques (ex :
SNEL,
SNCC...).
Une entreprise publique est donc une entreprise dont le
capital est détenu majoritairement par l'Etat. 21(*)«Une entreprise publique
est une personne morale de droit public disposant d'une certaine autonomie
administrative et financière afin de remplir une mission
d'intérêt général, précisément
définie, sous le contrôle de l'État.
Autrement dit, on confie une activité de service public
à une structure dotée d'organes et de finances propres qui,
grâce à une certaine souplesse, pourra mieux remplir son
rôle.
Chaque entreprise publique est rattachée à une
administration qui le contrôle. Il existe ainsi des entreprises publiques
nationaux rattachées à l'État, et des entreprises
publiques locales rattachées à une commune, un district ou une
province. Mais l'identité de l'administration de rattachement ne
détermine pas la zone géographique d'action de l'entreprise
publique. Ainsi une entreprise publique locale peut avoir un champ d'action
à l'échelle nationale. Les domaines d'intervention des
entreprises publiques sont variés mais la plupart remplissent une
mission de nature économique. »22(*)
D'après Ngumbi Casimir23(*), une entreprise publique est un organisme doté
de :
- Statut juridique (droits et obligations à faire
valoir auprès des tiers)
- Autonomie financière (patrimoine, budget)
- Autonomie organique (Conseil d'administration, Comité
de gestion, Collège des commissaires aux comptes)
- Régime financier (émarge des budgets annexes
et non du budget général de l'Etat)
- Régime fiscal (paiement des impôts et taxes en
matière économique)
- Statut du personnel (mandat de gestion, contrat de droit
commun)
- Régime du contentieux (régime de droit
administratif)
Ces conditions sont remplies par la SNCC qui est une
entreprise à caractère industriel et commercial dotée de
la personnalité juridique, elle est régie par les dispositions de
la loi n° 78/002 du 6 janvier
1978 portant dispositions générales applicables
aux entreprises publiques, et par l'Ordonnance n°
78/207 du 5 mai 1978 portant statut de la société, modifié
par le décret n° 0050 du 07 novembre 1995.
I.1 9
Développement social
Le développement social renvoie au courant socio -
technique, qui trouve son origine dans les travaux de Tavistock
intitulé, repris et prolongés par les Scandinaves avec
l'expérimentation de formes d'organisations plus autonomes. Ce courant
est porteur d'une critique du courant des relations humaines, lequel, en
privilégiant la dimension affective et la communication, néglige
les déterminants organisationnels et s'avère faire figure
d'allié du taylorisme. L'intitulé développement social
abrite des préoccupations qui vont selon les problèmes critiques
du moment concernant les conditions de travail, les alternances
organisationnelles liées à l'introduction des nouvelles
technologies et à l'automatisation, la mise en place de cellules de
production plus autonomes ou le déploiement de la qualité
totale.
Le lecteur devinera sans trop d'efforts que ce changement de
vocabulaire recouvre une évolution bien réelle : la prise de
conscience de l'importance de l'homme dans l'entreprise. Aussi, les
intitulés peuvent être considérés comme des
indicateurs d'une inspiration théorique, d'une vision dominante de
l'homme au travail. Enfin, les dénominations étant versatiles,
nombreux préfèrent utiliser celle de gestion de la main -
d'oeuvre pour les englober toutes et pour qualifier cette fonction qui a pris
tantôt l'intitulé d'administration du personnel, tantôt
celui de gestion de relations humaines et sociales ou de gestion des ressources
humaines. Le terme « main - d'oeuvre » est neutre et
recouvre toutes les catégories de personnel, y compris les cadres les
plus supérieurs.24(*)
Le développement social 25(*) de l'entreprise est un concept
qui s'est rependu à travers le monde. Le développement social est
un concept qui chevauche fréquemment des approches similaires telles que
la durabilité de l'entreprise, le développement durable de
l'entreprise, la responsabilité sociale et la présence sociale de
l'entreprise.
Bien qu'il n'existe pas de définition universelle du
développement social, plusieurs la perçoivent comme une
façon pour l'entreprise tant privée que publique de s'occuper des
impératifs économiques, sociaux et environnementaux des
activités. À vrai dire, le développement social ressemble
de près aux concepts de développement durable et de « triple
indice de rentabilité » auxquels adhèrent les entreprises.
En plus de s'intégrer aux structures et aux processus de l'entreprise,
le développement social comprend aussi fréquemment la
création de solutions novatrices et proactives face aux défis
sociétaux et environnementaux, de même qu'une collaboration avec
les intervenants internes et externes pour améliorer la performance de
l'entreprise. La notion de développement social est apparue à
titre de parallélisme avec la notion de
développement
économique. Elle considère que le bien-être social
ne se résume pas à l'économie et aux revenus
Section deuxième : Fondement de la
Participation des employés
a) Conditions d'emploi
L'efficacité des organisations tant privées que
publiques s'exprime implicitement dans les jugements tendant à se
concentrer sur les modes de gestion des ressources humaines. En particulier, le
rôle de l'employeur, qui détermine les conditions d'emploi, se
retrouve au coeur du débat pour constituer une gestion dynamique des
ressources humaines. Celui-ci ferait figure de catalyseur, déterminant
tout à la fois la définition d'objectifs et de stratégies,
l'adéquation des profils aux emplois, l'évaluation des agents et
leur adhésion au cadre commun, autant d'éléments
constitutifs d'une gestion des ressources humaines efficace.
Les conditions d'emploi trouve leur justification
première dans la volonté de l'employeur d'assurer le bon
fonctionnement des services de l'entreprise. Bien plus, un recours accrû
à ces instruments permettrait à la fois de mieux appliquer ces
principes et d'améliorer l'efficacité de l'entreprise par la
participation des employés.
Une gestion des ressources humaines dynamique pourrait
être un élément essentiel d'une plus grande
efficacité de la participation des employés:
«développer une gestion des ressources humaines qui aille
au-delà d'une simple administration du personnel pour mieux
répondre aux besoins des services, favoriser l'initiative et la prise de
responsabilité et aussi mieux répondre aux aspirations des agents
»26(*).
b) Dialogue social
Le dialogue social est avec le management une dimension de la
gestion des ressources humaines. Ils se différencient par le fait que
l'un - le management - suppose une relation directe entre le personnel et le
chef de service, et l'autre - le dialogue social - repose sur l'intervention
des représentants du personnel.
« Tout travailleur a le droit de participer par
l'intermédiaire de ses délégués à la
détermination collective de ses conditions de travail ainsi qu'à
la gestion des entreprises via des modalités très
spécifiques du dialogue social dans l'administration : la mise en place
d'instances paritaires de concertation entre l'administration et les syndicats
portant sur les carrières individuelles, l'organisation collective du
travail et les règles statutaires»27(*)., Ainsi, dans l'entreprise publique, l'existence d'un
statut étend le champ du dialogue social aux questions individuelles,
à la différence du secteur privé.
Pour l'administration, le dialogue social et le management
sont aujourd'hui complémentaires ; et le dialogue social est
progressivement reconnu comme une condition nécessaire à une
administration performante. De même aux yeux des syndicats, le lien
direct avec les personnels est de moins en moins perçu comme une
modalité concurrente au dialogue social traditionnel.
En effet, les objectifs du dialogue social ont
évolué, jadis au moment de l'élaboration il visait
à contrebalancer la position de subordination hiérarchique et
statutaire des employés, par l'association des syndicats au processus de
décision en vertu d'une conception participative de la
démocratie.
Aujourd'hui, les objectifs assignés au
dialogue social sont plus ambitieux. Ils sont assignés à la
gestion des ressources humaines relative à la préparation des
programmes pluriannuels de modernisation des administrations : « aller
au-delà d'une simple administration du personnel, pour mieux
répondre aux besoins des services, favoriser l'initiative et la
prise de responsabilité, et aussi mieux répondre aux aspirations
des agents. »
Dans cette perspective, le dialogue social doit changer de
niveau par « la déconcentration, des actes relatifs à
la gestion du personnel (...), et de l'action sociale
souhaitée.»28(*)
Le dialogue social doit aussi changer de forme. Le
degré de participation des agents est difficile à définir
: à la différence des employeurs privés, la nature
même de l'Etat paraît interdire qu'il puisse être lié
par la volonté de ses agents. Historiquement, le législateur a
trouvé dans la notion de concertation le délicat équilibre
- que doit tenir le dialogue social dans le service public - entre
souveraineté et participation. « La concertation s'entend d'un
accord à plusieurs afin de prendre part à l'exécution d'un
dessein (...). Elle se distingue, d'une part, de la consultation en ce qu'elle
comporte l'idée d'un engagement moral et, d'autre part, de la
négociation collective en ce que la partie syndicale ne dispose d'aucun
pouvoir de décision en raison du caractère réglementaire
des services publics. »29(*)
Mais cet équilibre est sans doute trop subtil pour
être stable : la pratique du dialogue social, infléchie selon les
rapports de force, varie dans les trois fonctions publiques de l'information
minimale des syndicats à la cogestion. En outre, le cadre statutaire de
concertation a été débordé par tout un spectre de
modalités informelles de dialogue, allant des réunions de travail
aux tables de négociation notamment salariale. Ce brouillage du dialogue
social invite aujourd'hui à une clarification.
« La
question se pose (particulièrement) de savoir si la conclusion d'accords
est susceptible de devenir progressivement un mode normal, et non plus
exceptionnel, des relations sociales au sein des services publics.
Nous tenterons de répondre à cette question,
à partir d'un double constat :
§ La négociation avec les partenaires sociaux est,
sur beaucoup de sujets déjà, une réalité bien
ancrée dans les services publics, qu'il est sans profit de maintenir
implicite.
§ Dans la relation entre les syndicats et
l'administration, les mentalités respectivement contestataire et
hiérarchique ont encore largement cours. Il s'agit de faire
évoluer à la fois les structures et les mentalités des
acteurs du dialogue social, afin de les impliquer et de les responsabiliser
dans la modernisation des services publics.
Les constats formulés ont pour axe principal la
création d'un cadre clarifié de négociation, et
l'ouverture ordonnée de nouvelles perspectives de contractualisation,
tout en tenant compte de la spécificité de l'employeur public.
»30(*)
c) Déontologie
La performance des entreprises publiques dépend
étroitement de la confiance dont bénéficient, au
quotidien, les agents dans l'exercice de leurs fonctions. Cette confiance
constitue un indicateur de performance dans la mesure où elle vient
récompenser un fonctionnement irréprochable du service public.
Elle est aussi un facteur de participation des fonctionnaires, la mise en
oeuvre des politiques publiques exigeant chaque jour davantage l'implication de
partenaires extérieurs à la sphère publique aux
côtés des administrations31(*).
Cette confiance résulte en partie du respect par
chaque agent d'un corps de règles devant encadrer sa pratique
professionnelle : la déontologie. Elle se définit à partir
de différentes sources. Aux règles écrites s'ajoutent
celles que sécrète au cours du temps la pratique administrative
pour pallier les incertitudes ou combler les silences de la
réglementation, voire les réponses purement personnelles
apportées par un agent à une situation délicate, en se
fondant sur son système de valeurs, son éthique personnelle ou
ses références morales.
La diversité des métiers qu'exercent les agents
publics ne doit pas faire obstacle à une approche commune de leur
déontologie, quelle que soit leur fonction publique d'origine (d'Etat,
territoriale ou hospitalière), le statut particulier qui, le cas
échéant, s'applique à eux (militaires, magistrats,
personnels à statut des entreprises publiques...), leur situation
juridique (titulaire, contractuel, voire personnel de droit privé
participant à l'exercice d'une mission de service public) ou leur niveau
hiérarchique.
Par ailleurs, la déontologie de l'agent public,
d'essence individuelle, n'est pas celle du service public ou de l'action
administrative, même si elles ne sont pas sans incidence l'une sur
l'autre : la première concerne l'individu qui met en oeuvre une
politique publique ou participe à un processus de décision,
l'autre intéresse la décision publique elle-même, les
finalités de l'action publique ou le fonctionnement d'ensemble d'un
service.
L'interaction constante entre performance, confiance et
déontologie devrait conduire à faire de la promotion de la
participation des agents l'un des tous premiers devoirs de la gestion des
ressources humaines (GRH) dans les entreprises publiques. L'ensemble des
instruments de la gestion des ressources humaines (recrutement, formation,
évaluation, gestion des carrières, organisation du travail,
politique de rémunération, politique disciplinaire, relations
sociales...) seraient dès lors sollicités au service de deux
objectifs : renforcer la culture et l'identité professionnelle des
agents, facteur de motivation et de cohésion ; garantir
l'exemplarité de l'action publique, facteur de confiance.
A observer le développement des démarches
déontologiques au sein des différentes administrations, on mesure
que cette approche restrictive de la déontologie des agents publics
montre ses limites. Les nombreuses initiatives menées dans les
administrations étrangères, voire dans des entreprises,
conduisent, elles aussi, à reconsidérer les fondements de
l'approche congolaise.
Après avoir constaté que les mutations de
l'action publique remettent en question l'approche traditionnelle de la
déontologie de l'agent public (I), l'analyse de la pratique
administrative montrera que le respect de la déontologie n'est
favorisé ni par une gestion des ressources humaines appropriée ni
par une organisation administrative adaptée (II). A cette situation doit
répondre une démarche équilibrée, positive et
concertée seule susceptible d'inscrire la préoccupation
déontologique au coeur de la gestion des ressources humaines
(III)32(*).
d) Organisation du travail
Conformément à l'article 15 de la
déclaration des droits de l'homme et du citoyen, selon lequel « la
société a le droit de demander compte à tout agent public
de son administration »33(*), l'efficience de l'action publique constitue un des
fondements de la démocratie. Dès lors, dans la mesure où
le citoyen est confronté quotidiennement à la complexité
administrative, l'organisation du travail n'est pas seulement une question
d'intendance, mais une priorité éminemment politique.
L'organisation du travail peut être définie, dans le prolongement
des travaux de Mintzberg34(*), comme "la somme totale des moyens employés
pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la
coordination nécessaire entre ces tâches". Elle "se
caractérise par la présence d'un système d'autorité
et d'administration personnifié par un ou plusieurs managers dans une
hiérarchie plus ou moins structurée et dont la tâche est
d'unir les efforts de tous dans un but donné".
La
réflexion sur l'organisation du travail et la participation des
employés dans le service public, est essentiellement focalisée
sur la recherche de cohérence : cohérence des structures avec les
aspirations, cohérence des moyens avec les missions, cohérence
entre la gestion de l'urgence et la vision de long terme, cohérence
enfin entre l'unité de l'action publique et la liberté des
acteurs.
Dans le cadre du modèle défini au début
du siècle par Taylor, Fayol et Weber35(*) et reposant sur une structure pyramidale,
l'application de règles impersonnelles et la séparation des
fonctions de conception et d'exécution sont demeurés longtemps
incontestées en termes de rationalité, de neutralité et de
légitimité. Elles connaissent néanmoins depuis une
vingtaine d'années une remise en question à la fois
relayée et portée par la sphère politique.
Chapitre deuxième: Présentation de la
SNCC Kindu
Section première : Aperçu
historique de la SNCC
II.1.1 Historique et Acte de création
La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo (SNCC), entreprise à caractère
industriel et commercial dotée de la
personnalité juridique, a été
créée par la
Loi n°
74/027 du 2 décembre 1974 modifiée et
complétée par les décrets n° 0050 du 07 novembre 1995
et 070/2002 du 24/06/2002. Elle est régie par les
dispositions de la loi n° 78/002
du 6 janvier 1978 portant dispositions
générales applicables aux entreprises
publiques, et par l'Ordonnance n° 78/207 du 5 mai 1978 portant
statut de la société, modifié par le décret n°
0050 du 07 novembre 1995.36(*)
La SNCC Kindu a connu les étapes suivantes :
- 1902 : Erection du port Empain et de la ligne de Chemin
de Fer de Grand lac en 1902, en cigle C.F.L.
- 1974: Fusion des Sociétés de Chemins de Fer
K.D.L., C.F.L, (Office Congolais des Chemins de Fer des Grands
Lacs), C.V.Z. (Chemins de Fer Vicinaux du
Zaïre), C.F.M.K. (Chemin de Fer Matadi-Kinshasa) et C.F.M. (Chemin de
Fer de Mayombe) en Société Nationale des Chemins de
Fer Zaïrois (S.N.C.Z.)
- 1991: Dissolution de la S.N.C.Z., création de la
S.N.C.Z. / Holding et des filiales O.C.S. (Office des Chemins de Fer du
Sud), SFE (Société des Chemins de Fer de l'Est) et
C.F.U. (Office des Chemins de Fer des UELES).
- 1995: En novembre 1995,
dissolution de la SNCC/Holding et de ses filiales et signature d'un accord
cadre cédant l'exploitation des Chemins de Fer à une
Société privée dénommée SIZARAIL, laquelle a
été dissoute en 1997. il faut signaler ici que c'est à la
même date que la SNCC avait repris ses activités après la
dissolution de la SIZARAIL.
.
II.1.2 Localisation
La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo «SNCC» à Kindu, entreprise publique prestataire de
service, assurant des services de
transport de personnes ou
de marchandises sur un
réseau
ferroviaire et fluvial en République Démocratique du Congo a
son siège social à l'Avenue de la Gare à Kindu
dans la province du Maniema , son numéro de téléphone
est le 00 (243) 814064118, son courrier électronique est
sncckindu@yahoo.fr et site est
Internet
http://www.ic-lubum.cd/sncc/texte/sncchome.htm
II.1.3 Statut juridique
La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo (SNCC), entreprise à caractère
industriel et commercial dotée de la
personnalité juridique, a été
créée par la
Loi n°
74/027 du 2 décembre 1974 modifiée et
complétée par les décrets n° 0050 du 07 novembre 1995
et 070/2002 du 24/06/2002 portant dispositions générales
applicables aux entreprises ferroviaires Par contre, ce service public
industriel et commercial est régie par les dispositions de la
loi n° 78/002 du 6 janvier 1978
portant dispositions générales applicables aux
entreprises publiques, et par l'Ordonnance n° 78/207 du
5 mai 1978 portant statut de la société, modifié par le
décret n° 0050 du 07 novembre 1995. Ainsi, elle est dotée
d'une personnalité juridique, d'une autonomie administrative et
financière.
II.1.4 Mandat et mission
La SNCC, selon
l'article 3 du Décret n° 0050, a pour
objet : l'étude, la construction et l'exploitation des chemins
de fer à lui concéder ; l'exploitation des services de
transport par route et voies d'eau qui lui sont
concédés ; l'exploitation des ports dont la gestion lui
est confiée ; l'exploitation de tous les services connexes ou
accessoires aux activités citées ci-dessus.
II.1.5 Description du
réseau
Le réseau SNCC Kindu (DRNE) est composé
: - du
réseau ferroviaire interconnecté reliant les provinces
administratives du Katanga au Maniema et le tronçon Ubundu-Kisangani
reliant le Maniema à la province orientale. L'écartement de
la voie est de 1,067 m pour la partie interconnectée et de 1,00 m
pour le tronçon Ubundu-Kisangani
- du réseau fluvial du
bief moyen de Kindu à Ubundu (310 Km) et du bief supérieur de
Kongolo à Malemba-Nkulu (390 Km).
Section deuxième :
Organisation administrative et structure
fonctionnelle
II.2.1 Organisation administrative
Une organisation est un ensemble d'
individus, regroupés
au sein d'une structure régulée, ayant un système de
communication pour faciliter la circulation de l'information, dans le but de
répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs
déterminés. L'organisation est donc définie comme une
association d'individus ou des groupes d'individus poursuivant un objectif
commun. Elle consiste à déterminer, comment le travail sera
défini et reparti entre les membres et comment la coordination des
efforts dans la poursuite des objectifs communs sera assurée. Selon
Bernard37(*),
l'organisation se manifeste lorsque plusieurs personnes sont coordonnées
consciemment en vue d'un objectif donné. Quant à Talcot
Parson38(*), les
organisations sont des unités sociales ou des groupements humains
délibérément construites pour poursuivre des buts
spécifiques. Il estime que la présence d'une telle organisation a
un but commun et qu'elle naît que lorsque les personnes sont à
même de communiquer entre elles, ont la volonté d'agir et fixent
un but. Et enfin Etzioni 39(*) lui dit que l'organisation se
réfère à des unités planifiées
délibérément structurées dans le but d'atteindre
les objectifs spécifiques. De ces trois définitions, nous
retiendrons que l'organisation est un regroupement des personnes dont les
attentes sont conçues et mobilisées consciemment en vue
d'atteindre certains objectifs40(*). Ainsi pour son fonctionnement, la SNCC Kindu est
structurée de la manière suivante :
- Une Direction Nord Est
- Un Secrétariat,
- Une Coordination d'Exploitation,
- Un Service du Personnel et Social
- Un Service Médical
- Un service de Génie Civil,
- Un Chantier Naval
- Un Service de Matériel
- Un Service d'Approvisionnement,
- Un Service d'Electricité et
Télécommunication,
- Un Service de Transport,
- Un Service Commercial,
- Un Service de Finances,
- Un Corps de Surveillance
La SNCC est
placée sous la Tutelle du Ministère des Transports et
Communications et du Ministère du Portefeuille, chacun y intervenant
dans la sphère de ses attributions spécifiques.
II.2.2 Organisation structurelle
La structure de la SNCC est uniformisée dans toute
l'étendue de la République Démocratique du Congo où
elle est implantée.
Figure n°1 : Organigramme de la SNCC Kindu
DRNE
D
Coordex
CIAL
SPS
Secrétaire
Génie Civil
Mat
ET
TRP
Corsu
VT
EV
CRC14
CRC15
FIN
Appro
Médical
Chantier naval
Source : Service du
Personnel et Social de la SNCC
II.2.3 Organisation fonctionnelle
La Société Nationale de Chemins de Fer (SNCC en
sigle) à Kindu compte dix services suivant en son sein. Dans ce
paragraphe, nous allons décrire les tâches administratives
dévolues à chaque service et à chaque poste de
commandement retenu dans l'organigramme de la SNCC (DRNE) à Kindu.
Toutes les parties présentes à la gestion administrative,
à l'encadrement, à la participation du transport ferroviaire et
fluvial trouvent une place d'intérêt dans l'entreprise.
II.2.3.1. Direction Région Nord Est
«DRNE»
Elle animée par le Directeur Régional. Il joue
le rôle de représentant de l'employeur et coordonne tout ce qui
s'effectue au niveau des différents services ; dont les animateurs
sont ses collaborateurs directs.
A cet effet, il est le premier responsable local et est
doté d'une délégation de pouvoir. Il a comme rôle
d'organiser, de programmer, de commander, de contrôler, et coordonner
toutes les activités de sa section qui est d'assurer le suivi des hommes
et l'outil de travail par l'offre de service de transport.
La DRNE est un organe technique de :
Détermination de la stratégie et la
tactique indispensable pour la réalisation des objectifs globaux ;
Coordination, d'organisation des activités en vue d'exploitation de
l'objet social de l'entreprise, Management ; Contacts extérieurs et
représentation ;Recherches de financement et
lobbying ;Contacts extérieurs et représentation ;
Recherches de financement;
II.2.3.2. Secrétariat
Il est attaché à la Direction Nord Est dans la
gestion quotidienne des activités de la SNCC et a comme rôle
de : Recevoir et enregistrer les courriers tant internes
qu'externes ; Collectionner et transmettre les courriers destinés
tant à l'extérieur, aux services qu'aux membres du personnel de
l'entreprise ; Rédiger les lettres, notes de services, comptes
rendus des réunions etc.....Dactylographier les lettres et
rapports ;
II.2.3.3. Coordination d'Exploitation
«Coordex»
La Coordex est en charge de la: Prévision,
coordination et contrôle des activités des différents
services du district ; Détermination en tenant compte des objectifs
définis ; Analyse périodiques des différents services
du district ; Organisation et planification stratégique ;
Supervision et monitoring des activités du transport ferroviaire et
fluviale ; Coordination des programmes de la SNCC
II.2.3.4. Service du Personnel et Social
«SPS»
Son rôle essentiel est de gérer l'ensemble des
salariés depuis
l'embauche jusqu'au départ de l'entreprise.
Le service du Personnel et Social est chargé aussi du
recrutement, de la gestion des stagiaires, de la définition et
description du travail et des relations avec le comité d'entreprise. Il
inclut généralement :
- Le Service des Appointements et Salaires dont le rôle
est de communiquer au Service de Comptabilité Générale la
liste des virements à effectuer au titre des salaires.
- La division organisation et formation
- Le Service social gère les difficultés
rencontrées par les membres du personnel, le logement et le transport
collectif des salariés...
- Le Service Communication qui assure la diffusion
des informations vers le personnel (communication interne) ou vers
l'extérieur (médias, publicistes).
Ce service s'occupe principalement de : Gestion du
personnel ; Relations publiques ; Gestion du patrimoine social
(hôpital) ; Rémunération de tous les personnels ;
Litiges ou conflits de travail ; Contrat avec les partenaires
sociaux : syndicat, INSS, délégation syndicale etc....
Sanction des agents ; Engagements ; Appui à l'organisation et
structuration ; Diagnostic des besoins de formation ; Elaboration de
calendrier de formation ; Organisation des sessions de formation ;
Accompagnement institutionnel ;
Puisque nous venons de parler de la gestion du personnel,
voici dans ce tableau l'effectif des travailleurs de la SNCC ;
Tableau n°1 : Effectif des travailleurs de la SNCC
par qualification
N°
|
Fonction
|
Etudes Faites
|
Total
|
Sexe
|
Doctorat
|
Licence
|
Grade
|
D6
|
Primaire
|
Spéciali sation
|
Aucune
|
Masculin
|
Féminin
|
1
|
Direction Nord Est
|
|
|
01
|
|
|
|
|
01
|
1
|
0
|
2
|
Secrétariat
|
|
01
|
|
01
|
|
03
|
|
05
|
5
|
0
|
3
|
Coordination d'Exploitation
|
|
01
|
|
|
|
03
|
|
04
|
4
|
0
|
4
|
Personnel et Social
|
|
|
02
|
05
|
08
|
1
|
42
|
58
|
|
|
5
|
Médical
|
|
1
|
|
14
|
|
11
|
05
|
31
|
|
|
6
|
Génie Civil
|
|
|
1
|
1
|
7
|
|
112
|
121
|
|
|
7
|
Chantier Naval
|
|
|
|
1
|
6
|
|
34
|
41
|
|
|
8
|
Service de Matériel
|
|
|
|
2
|
2
|
1
|
46
|
51
|
|
|
9
|
Approvisionnement
|
|
|
1
|
1
|
3
|
|
6
|
11
|
|
|
10
|
Electricité et Télécommunication
|
|
|
|
|
3
|
1
|
14
|
18
|
|
|
11
|
Transport
|
|
|
|
|
16
|
1
|
63
|
80
|
|
|
12
|
Service Commercial
|
|
|
1
|
|
|
2
|
9
|
12
|
|
|
13
|
Service de Finances
|
|
1
|
1
|
|
|
6
|
4
|
12
|
|
|
14
|
Corps de Surveillance
|
|
|
|
|
5
|
1
|
64
|
70
|
|
|
|
Total
|
|
04
|
07
|
25
|
50
|
30
|
399
|
515
|
|
|
Source : Service du Personnel et Social de la SNCC
Commentaire : En nous basant sur le critère
qualification, tout le monde voit que est une entreprise la majorité
d'agent de la SNCC/Kindu n'a aucune formation spécifique soit 77%,
Tableau n°2 : Effectif des travailleurs de la SNCC
par catégorie
N°
|
Catégorie
|
Agent de maîtrise
|
Agent d'exécution
|
Total
|
Fonction
|
Sexe
|
Masculin
|
%
|
Féminin
|
%
|
Masculin
|
%
|
Féminin
|
%
|
Masculin
|
%
|
Féminin
|
%
|
Effectif
|
%
|
1
|
DRNE
|
1
|
0,2
|
0
|
0,0
|
0
|
0,0
|
0
|
0,0
|
1
|
0,2
|
0
|
0,0
|
1
|
0,2
|
2
|
Secrétariat
|
2
|
0,4
|
0
|
0,0
|
3
|
0,6
|
0
|
0,0
|
5
|
1,0
|
0
|
0,0
|
5
|
1,0
|
3
|
Coordex
|
3
|
0,6
|
0
|
0,0
|
1
|
0,2
|
0
|
0,0
|
4
|
0,8
|
0
|
0,0
|
4
|
0,8
|
4
|
SPS
|
18
|
3,5
|
9
|
1,7
|
23
|
4,5
|
8
|
1,6
|
41
|
8,0
|
17
|
3,3
|
58
|
11,3
|
5
|
Médical
|
10
|
1,9
|
5
|
1,0
|
13
|
2,5
|
3
|
0,6
|
23
|
4,5
|
8
|
1,6
|
31
|
6,0
|
6
|
Génie Civil
|
9
|
1,7
|
0
|
0,0
|
112
|
21,7
|
0
|
0,0
|
121
|
23,5
|
0
|
0,0
|
121
|
23,5
|
7
|
Naval
|
7
|
1,4
|
0
|
0,0
|
34
|
6,6
|
0
|
0,0
|
41
|
8,0
|
0
|
0,0
|
41
|
8,0
|
8
|
Matériel
|
4
|
0,8
|
0
|
0,0
|
47
|
9,1
|
0
|
0,0
|
51
|
9,9
|
0
|
0,0
|
51
|
9,9
|
9
|
Appro
|
6
|
1,2
|
0
|
0,0
|
5
|
1,0
|
0
|
0,0
|
11
|
2,1
|
0
|
0,0
|
11
|
2,1
|
10
|
ET
|
4
|
0,8
|
0
|
0,0
|
14
|
2,7
|
0
|
0,0
|
18
|
3,5
|
0
|
0,0
|
18
|
3,5
|
11
|
TRP
|
17
|
3,3
|
0
|
0,0
|
63
|
12,2
|
0
|
0,0
|
80
|
15,5
|
0
|
0,0
|
80
|
15,5
|
12
|
CIAL
|
3
|
0,6
|
1
|
0,2
|
6
|
1,2
|
2
|
0,4
|
9
|
1,7
|
3
|
0,6
|
12
|
2,3
|
13
|
FIN
|
7
|
1,4
|
1
|
0,2
|
4
|
0,8
|
0
|
0,0
|
11
|
2,1
|
1
|
0,2
|
12
|
2,3
|
14
|
CORSU
|
5
|
1,0
|
1
|
0,2
|
64
|
12,4
|
0
|
0,0
|
69
|
13,4
|
1
|
0,2
|
70
|
13.59
|
|
Total
|
96
|
19
|
17
|
3
|
389
|
76
|
13
|
3
|
485
|
94
|
30
|
6
|
515
|
100
|
Source : Service du Personnel et Social de la SNCC
Commentaire :En nous basant sur le critère de
catégorie des agents, nous remarquons que 22% de cet effectif est
constitué d'agents de maîtrise alors que 78% font partie des
agents d'exécution.
II.2.3.5 Service Médical
Le Service médical traite les urgences, identifie les
postes de travail à risques en collaboration avec le
Service SPS (Service du Personnel et Social), assure la
prévention, participe à la formation des infirmiers et traque les
maladies professionnelles. Ce service est responsable de la gestion
de l'hôpital de la SNCC à Kindu et de la mise en oeuvre de
l'étude des coûts au sein de l'hôpital et s'occupe de :
Maîtrise le système de la gestion de l'hôpital ;
Transmets les données de gestion de l'hôpital ; Recueil et de
la saisie des données de gestion de l'hôpital ; Est garant de
l'application des recommandations sur la tarification des services,
gratuité des soins dans des services ou lors des actes bien
définis ; procédures d'utilisation des fonds
recouvrés par les services, mécanisme de subventions
croisées ; Donne une assistance médicale aux agents et leurs
dépendants ; Collabore au suivi journalier du système de
recouvrement des coûts dans l'hôpital ; Mène à
bien d'autres activités relatives à la gestion
hospitalière et/ou à d'autres études à la demande
du DRNE.
II.2.3.6. Service de Génie Civil
Ce service technique, quant à elle, s'occupe de :
Management de la voie ferrée;Suivi des activités d'entretien de
la voie ferrées ;Planification et exécution des travaux
d'entretien de la voie ferrée;Etudes de faisabilité.
II.2.3.7. Chantier Naval
Ce service est responsable du: Management du port fluvial;
Suivi des activités d'entretien du port fluvial; Planification et
exécution des travaux d'entretien du port fluvial; Etudes de
faisabilité ; Prévision, coordination et contrôle des
activités fluviales ; Analyse périodiques des activités
fluviales ; Organisation et planification des activités fluviales ;
Coordination des programmes fluviaux de la SNCC
II.2.38. Service de Matériel «MAT»
Le MAT est en charge de : Gestion des locomotives ;
Gestion des wagons ; Inventaires patrimoine
logistique ; Organisation des réunions techniques des
services.
II.2.3.9. Service d'Approvisionnement
«APPRO»
Le APPRO s'attelle à : Identification de nouveaux
besoins en approvisionnement et leur structuration ; Suivi de
l'approvisionnement ; Suivi et Evaluation interne des projets et
programmes d'approvisionnement ; étude de faisabilité.
II.2.3.10. Service Electricité et
Télécommunication «ET»
Le ET s'occupe de : Installation et maintenance du
réseau électrique et matériel de communication de la SNCC
; Maintenance du circuit électrique et matériel de communication
de la SNCC ; Organisation des réunions techniques du service ;
Suivi de transport ferroviaire et fluvial par
télécommunication aux différentes escales.
II.2.3.11. Service de Transport
«TRP»
Le TRP est responsable de : Suivi et évaluation du
flux de transport ferroviaire et fluvial ; Planification de transport
ferroviaire et fluvial ; Etablissement des horaires de transport
ferroviaire et fluvial .
II.2.3. 12. Service Commercial
«CIAL»
Le CIAL est en charge de vendre les services que produit la
SNCC, de réaliser les travaux de mercatique (
marketing) et d'assurer la
relation avec les clients. Il prospecte les acteurs de son
marché pour les convaincre d'acheter les services de la SNCC. Il
travaille avec les clients de l'entreprise pour d'une part les rendre plus
confiants et d'autre part les convaincre de passer de nouvelles commandes. Il
établit les propositions commerciales et négocie les contrats de
vente. Il étudie le marché, surveille la concurrence,
définit les offres commerciales et assure la communication de
l'entreprise avec l'extérieur.
Il
traite les problèmes de facturation en collaboration avec la
comptabilité. Il peut être chargé de la formation des
clients au produit et de la constitution des dossiers techniques contractuels
(documentation, notices...). Ce service travaille en étroite
collaboration avec le service administratif et financier par le fait qu'il
comporte au sein de lui la caisse auxiliaire qui est une branche de la
comptabilité qui est chargé de collecter les recettes au niveau
du service commercial et le verse journalièrement à la caisse
centrale.
Le service commercial est le
lien principal entre le client et la SNCC, et donc la direction de
l'entreprise. Il est animé par un Chef de service chargé de la
facturation et chiffre d'affaires, il s'occupe de l'ensemble des
opérations ayant pour objet la réalisation des ventes de
l'entreprise notamment : Contacts extérieurs et Marketing de
l'entreprise ; Prévision, coordination et contrôle des
activités commerciales ; Détermination en tenant compte des
objectifs définis ; Analyses périodiques des
différentes activités commerciales; Organisation et planification
des activités commerciales ; Supervision et suivi des
activités commerciales;Coordination des programmes commerciaux de la
SNCC
II.2.3.13. Service de Finances
«FIN»
Les FIN sont en charge de : La Gestion
financière ; Elaboration et exécution des budgets ;
Plan de trésorerie ; Suivi budgétaire ; Production des
outils de gestion ; Préparation et élaboration des rapports
financiers ; Préparation des audits, comptabilité,
caisse....
II.2.3.15. Corps de Surveillance
«CORSU»
Le CORSU est concerné par les activités telles
que : Assister le personnel dans tous les problèmes liés
à la sécurité et dans l'accomplissement des leurs
obligations professionnelles ; Contribuer au renforcement des mesures de
surveillance des activités ferroviaires et fluviales ; Assister et
s'assurer que toutes les recommandations de sécurité sont en
place ; Assister dans la coordination et l'exécution des
opérations de surveillance des activités ferroviaires et
fluviales ; S'assurer que les formalités de sécurité
sont organisées ; S'assurer que toutes les mesures de
sécurité sont prises pour protéger les enceintes de la
SNCC
Chapitre troisième : La participation des
employés et la productivité à la SNCC/Kindu
Ce chapitre analyse la participation des employés et
évalue ses répercussions sur la productivité au sein de la
SNCC/Kindu.
Section première : Style de
commandement
Dans leur ouvrage intitulé Industrial Democracy,
Sidney et Beatrice Webb41(*) faisaient remarquer que « le paradoxe ultime de
la démocratie est que tout homme est un serviteur dans le domaine dont
il possède la connaissance la plus intime, et dans lequel il montre le
plus grand savoir-faire, c'est-à-dire l'activité professionnelle
à laquelle il consacre ses heures de travail; et il est maître
dans le domaine au sujet duquel il n'en sait pas plus que quiconque, à
savoir les intérêts généraux de la
collectivité dans son ensemble».
Notre propos n'est pas de discuter ici de la façon dont la
démocratie et l'efficacité économique ont
évolué depuis que les Webbs ont écrit cet ouvrage
classique il y a plus de 100 ans mais de démontrer le style de
commandement en vigueur au sein de la SNCC/Kindu et le style de commandement en
vogue dans les entreprises productives car il faut toutefois souligner que ces
dernières années, la participation des travailleurs à un
plus grand nombre de décisions relatives à leur travail est
devenue l'un des principes fondamentaux de la gestion.
1 Style de commandement autocratique
Nous pouvons définir ce style de commandement comme
étant celui où le Top management (la direction) élabore la
politique générale de l'entreprise d'elle-même et par elle
-même en la faisant exécutée par ses subalternes en vue
d'atteindre les objectifs spécifiques de l'entreprise.
Ce style de commandement est en application dans la gestion de
la SNCC/Kindu et nous pensons qu'il serait à la base de la non
participation des employés dans le processus de prise de décision
de cette entreprise publique.
2 Style de commandement démocratique
Ce style de commandement dans l'élaboration de la
politique générale de l'entreprise par la direction de celle-ci
envoie aux divers moyens et processus par lesquels les travailleurs prennent
part aux décisions concernant l'utilisation de leurs compétences
et de leurs ressources dans l'activité de production.
En corollaire, nous pensons qu'il y a une ligne de
démarcation naturelle entre les entreprises qui ont le style de
commandement démocratique avec celles qui n'en ont pas. C'est là
un élément important parce que, comme nous le verrons, la
pratique du style de commandement démocratique aurait des effets
positifs sur la productivité.
Notre propos n'est pas ici de nous concentrer sur le «
combien », mais plutôt sur le « comment »
l'influence de la participation des employés en milieu de travail peut
faire une différence et améliorer la productivité au sein
de la SNCC/Kindu. Mais il y a plus, l'impact possible de telle pratique ou de
telle combinaison de pratiques sur la productivité et d'autres aspects
de l'efficacité sont influencés par de nombreuses variables
d'ordre structurel et organisationnel. Bref, la chaîne des
réactions est complexe. Quoi qu'il en soit, la recherche progresse et
nous ferons dans les pages qui suivent une évaluation qualitative des
connaissances au sujet de l'impact de la participation des employés sur
la productivité de la SNCC/Kindu.
Section
deuxième : Identification des sujets
enquêtés.
Tel que nous l'avions explicité à l'introduction,
nous avons interrogés 50 sujets. Dans cette opération la variable
ancienneté était d'observance, même en ce qui concerne la
catégorie des sujets enquêtés. Les tableaux ci - dessous
donnent la réalité de ce fait.
Tableau No 1. De la
variable ancienneté des sujets enquêtés.
N°
|
ancienneté
|
Effectif
|
%
|
1
|
10 - 20
|
16
|
32
|
2
|
20 - 30
|
32
|
64
|
3
|
30 - 40
|
2
|
4
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Commentaire :
Les enquêtés tels que le tableau ci haut nous le
prouve, sont regroupées d'après la variable ancienneté. 16
sujets soit 32 % de nos enquêtés se situent dans la tranche de 10
à 20 ans de service, 32 sujets soit 64 % dans la tranche de 20 à
30 ans de service ; 2 sujets soit 4% dans la dernière tranche.
Après vérification, on constate d'emblée que le groupe
ayant 20 à 30 ans de service l'emporte sur les autres
Tableau N° 2. Du sexe des sujets
enquêtés
No
|
Sexe
|
Effectif
|
%
|
1
|
Homme
|
45
|
90
|
2
|
Femme
|
05
|
10
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Commentaire :
Il ressort que sur les cinquante sujets interrogés, nous
avons catégorisé d'une part quarante cinq hommes soit 90% et
d'autre part cinq femmes soit 10%. Certes, il existe une prédominance du
sexe masculin sur le sexe féminin.
Tableau No3. Du niveau d'étude des
sujets enquêtés.
N°
|
Niveau d'étude
|
Effectif
|
%
|
1
|
Spécialisation
|
20
|
40
|
2
|
Primaire
|
15
|
30
|
3
|
Secondaire
|
10
|
20
|
|
Supérieur et universitaire
|
5
|
10
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Commentaire:
Les observations enregistrées nous montre que : 20
sujets soit 40% des cas observés ont reçue une formation
spécifique en rapport avec l'exploitation des voies ferrées, 15
sujets soit 30% ont fait les études primaires et 10 sujets soit 20% sont
diplômés d'Etat. La lecture de ce tableau permet de constater que
le pourcentage des cadres supérieurs et universitaires est minoritaire
c'est-à-dire 5 sujets soit 10%
Tableau NO4. De la catégorie de la
population des enquêtés
N°
|
Catégorie
|
effectif
|
%
|
1
|
Agent d'exécution
|
33
|
66
|
2
|
Agent de maîtrise
|
17
|
34
|
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête.
Commentaire : Le constat auquel
débouche l'analyse de ces enquêtes est qu'en lisant ce tableau, on
appréhende la catégorie des enquêtés et on se met
vite d'accord de la prééminence de la rubrique première
sur la seconde.
Section troisième :
Présentation des résultats d'enquête
Les pages qui suivent se borneront sur les faits favorisant la
participation des employés au processus de productivité, les
difficultés rencontrées par les employés, l'engagement des
employés dans la réalisation des objectifs de l'entreprise, le
rôle de la gestion des ressources humaines dans l'implication des
employés dans le processus de prise de décision de la SNCC/Kindu
et le niveau de leur participation effective.
Tableau No 5 De l'indicateur conditions
d'emploi
Les conditions d'emploi sont elles bonnes ou
mauvaises ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Bonnes
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
05
|
10
|
Mauvaises
|
32
|
64
|
08
|
16
|
40
|
80
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
45
|
90
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source: Questionnaires
d'enquête.
Commentaire :
A la question de savoir si les conditions d'emploi sont
bonnes ou mauvaises, 3 agents d'exécution de sexe masculin sur 50
personnes interrogées, soit 6% et 2 agents de maîtrise soit 4%
ont estimés que les conditions d'emploi sont bonnes tandis que, 32
agents d'exécution interrogés, soit 70 % et 8 agents de
maîtrise soit 16% ont dit qu'elles sont mauvaise. Pour le sexe
féminin, 3 agents d'exécution soit 6% et 2 agents de
maîtrise soit 04% sur 50 personnes interrogées les ont
estimées de mauvaises.
Dans ce tableau il se dégage la conception
négative des agents de la SNCC/Kindu sur les conditions d'emploi soit
90% des personnes enquêtées.
Pour le bon fonctionnement de cette structure, il est
évident que les conditions d'emploi sont d'une importance critique pour
le succès organisationnel. Plus encore, les conditions d'emploi d'une
organisation constituent en fait son véritable avantage ou atout
concurrentiel, celui sur lequel reposent tous les autres atouts de
l'organisation.
Somme toute, ce sont les conditions d'emploi qui utilisent
et transforment toutes les autres ressources d'une organisation. Si l'on
accepte ce credo, il devrait logiquement en découler la reconnaissance
du fait que les conditions d'emploi est une fonction stratégique de
l'organisation, au même titre que l'ensemble de ses autres fonctions, et
qu'elles doivent donc être prises en compte elles aussi au moment de
l'élaboration du plan stratégique d'évolution de
l'organisation.
Tableau No 6 De l'indicateur
participation au processus décisionnel
Pourquoi y -a-t-il grève
répétée à la SNCC, est ce la non participation des
agents ou l'inadaptation de décision ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
35
|
70
|
09
|
18
|
44
|
72
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
49
|
98
|
Non
|
00
|
00
|
01
|
02
|
01
|
18
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
01
|
02
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source: Questionnaires
d'enquête.
Commentaire :
A la question de savoir si la grève
répétée à la SNCC/Kindu est dûe à la
non participation ou l'inadaptation de la décision , un seul agent de
sexe masculin soit 2% sur les 50 personnes interrogées a répondu
par la négative alors que le restant des personnes interrogées
tout sexe et catégorie confondus c'est-à-dire 49 soit 98% ont
confirmé que la grève répétée est la
résultante du facteur non participation des agents et inadaptation des
décisions relatives à ces derniers et aux activités de
l'entreprise à Kindu.
La décision dans la structure est un processus
formel de révision systématique et continue des activités
de l'organisation en vue de les modeler aux changements externes à
l'organisation affectant son marché interne du travail et
d'établir une adéquation optimale entre les employés en
place et le travail qui leur est demandé. Le but ultime de la
décision est de s'assurer à l'avance de pouvoir disposer des
employés requis par l'organisation, en quantité et en
qualité, de même qu'au bon endroit et au bon moment, afin de
permettre la réalisation de son plan stratégique
d'évolution.
La décision est de mise dans le contexte des
nombreuses pressions qu'exerce l'environnement externe sur les organisations.
Toutefois, malgré le fait que le processus décisionnel
conçus et appliqué dans cette structure continue de servir de
cadre de référence dans ses activités, il se fait
qu'aujourd'hui il doit être plus flexible, plus progressif, plus
diversifié et plus pragmatique.
Tableau No 7 Des indicateurs promotion,
formation, rémunération et prime
Existent -ils des facteurs de motivation dans le cadre
de votre travail avec la SNCC ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
05
|
10
|
04
|
08
|
09
|
18
|
01
|
02
|
01
|
02
|
02
|
04
|
11
|
22
|
Non
|
30
|
60
|
06
|
12
|
36
|
72
|
02
|
04
|
01
|
02
|
03
|
06
|
39
|
78
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source: Questionnaires
d'enquête.
Commentaire :
En outre, à la question de savoir si les agents de la
SNCC/Kindu sont motivés en milieu de travail, une fois de plus la
majorité toute catégorie et sexe confondus soit 39 personnes sur
les 50 interrogées qui représente 78% de l'effectif sont
découragés dans leur travail à la SNCC/Kindu alors que 22%
seulement soit 11 personnes dont 5 agents d'exécution et 04 agents de
maîtrise de sexe masculin ainsi que 1 agent d'exécution et 1
agents de maîtrise de sexe féminin ont été favorable
que les agents sont bénéficiaires de différentes
motivations de la part de la SNCC.
Les éléments tels que la formation, la promotion,
la prime dans une structure constituent un outil important de motivation de la
fonction et qui est efficace pour une organisation désireuse
d'effectuer un repositionnement stratégique, d'accentuer la contribution
des employés au succès de l'organisation, d'apparier efficacement
les activités, les objectifs et projets de l'organisation,
d'étendre la quantité d'informations sur les différentes
fonctions de la structure et d'améliorer la productivité.
Tableau No 8 De l'indicateur
collaboration
Existe -t-il une bonne collaboration au service sur le
plan vertical ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
10
|
20
|
07
|
14
|
17
|
34
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
22
|
44
|
Non
|
25
|
50
|
03
|
06
|
28
|
56
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
28
|
56
|
Total
|
13
|
26
|
22
|
44
|
35
|
70
|
8
|
16
|
7
|
14
|
15
|
30
|
50
|
100
|
Source: Questionnaires
d'enquête.
Commentaire :
A la question de savoir si il existe une bonne collaboration
au service sur le plan vertical à la SNCC/Kindu , 10 agents
d'exécution soit 20% et 7 agents de maîtrise soit 14% de sexe
masculin sur les 50 enquêtés ne sont pas satisfaits de leur poste
par rapport à leur qualification tandis que tous les agents de sexe
féminin toute catégorie confondue soit 5 agents
représentant 10% ont répondu par l'affirmative alors que 25
agents d'exécution de sexe masculin soit 50% sur les 50 personnes
interrogées trouvent que la collaboration sur le plan vertical est
mauvaise ,03 agents de maîtrise du même sexe soit 6% sont de
même avis.
En général la majorité des agents est en
désaccord avec la manière à laquelle les
supérieurs collaborent avec les subalternes, de notre constat cela est
dû au fait que le style de collaboration actuel est l'héritage de
la colonisation car les anciens colons belges responsables de l'entreprise
considéraient les agents subalternes noirs comme des simples
exécutants quant aux activités relatives à l'exploitation
des chemins de fer.
La collaboration entre agents économiques dans cette
structure est tout aussi importante que le processus décisionnel
même. En effet, on peut s'attendre à des résistances dans
l'organisation lors de l'application d'une décision puisqu'elle
constitue un changement. L'un des facteurs de succès consiste à
rallier et à convaincre au préalable les agents
économiques de l'importance et de la nécessité du
changement proposé. Il importe d'inculquer la conviction que le
changement permettra de mieux faire les activités importantes
qu'auparavant. L'implantation est en majeure partie une affaire de persuasion.
Cette tactique de démarrage doit faire en sorte que l'organisation
s'approprie la démarche et l'opérationnalise dans son milieu dans
le même sens et avec la même conviction que les employés.
Tableau No 9 De l'indicateur
communication
Les canaux de communication entre les agents
d'exécution et les décideurs sont -ils bien
établis ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
10
|
20
|
07
|
14
|
17
|
34
|
01
|
02
|
01
|
02
|
02
|
04
|
19
|
38
|
Non
|
25
|
50
|
03
|
06
|
28
|
56
|
02
|
04
|
01
|
02
|
03
|
06
|
31
|
62
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source: Questionnaires
d'enquête.
Commentaire :
A la question de connaître l'existence des canaux de
communication en milieu de travail des agents de la SNCC/Kindu, 10 agents
d'exécution soit 20% et 7 agents de maîtrise soit 14% de sexe
masculin sur les 50 enquêtés estiment qu'ils existent à 25
agents d'exécution soit 50% et 3 agents de maîtrise du même
sexe soit 6% sur les 50 personnes interrogées trouvent que les canaux de
communication sont inexistants. Pour le sexe féminin 1 agent
d'exécution soit 25 et 1 agent de maîtrise soit 1% reconnaissent
leur existence en milieu de travail alors que 2 agents d'exécution
soit 6% et 1 agent de maîtrise trouve que ces canaux de communication
ne sont pas opérationnels.
En d'autres termes la majorité des agents n'est pas
connectée dans les canaux de communication par rapport à leurs
activités professionnelles.
La disponibilité d'informations de
qualité sur les fonctions de la structure est nécessaire pour la
mise en oeuvre de la décision au sein de l'organisation. À cet
effet, l'implication de la direction est requise. Il est également
reconnu que la spécificité des rôles des intervenants de la
structure facilite la mise en oeuvre de la décision. Les changements de
l'environnement externe ont une incidence critique sur le devenir de
l'organisation. Il est d'autant plus important d'analyser les changements de
l'environnement si l'on considère leurs caractéristiques
d'incertitude, de rapidité, de complexité et de turbulence. En
effet, une organisation qui privilégierait uniquement l'environnement
interne risquerait de manquer d'opportunisme pour saisir les avantages
concurrentiels de l'environnement externe
Tableau No 10 De l'indicateur
commandement
Quel style de commandement applique la
SNCC ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Style consultatif
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
05
|
10
|
Style autocratique
|
32
|
64
|
08
|
16
|
40
|
80
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
45
|
90
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source: Questionnaires
d'enquête.
Commentaire :
A la question de savoir le style de commandement
appliqué à la SNCC, 3 agents d'exécution de sexe masculin
sur 50 personnes interrogées, soit 6% et 2 agents de maîtrise
soit 4% ont estimés que le style est consultatif, 32 agents
d'exécution interrogés, soit 70 % et 08 agents de maîtrise
soit 16% ont dit qu'il est autocratique. Pour le sexe féminin, 3 agents
d'exécution soit 6% et 2 agents de maîtrise soit 04% sur 50
personnes interrogées l'ont qualifié d'autocratique.
Dans ce tableau il se dégage la conception
négative des agents de la SNCC/Kindu sur le style de commandement soit
90% des personnes enquêtées.
Le système de commandement dans une structure doit
avant tout avantageusement contribuer à la réalisation des
objectifs stratégiques de l'organisation. Ce système de
commandement doit coordonner le déroulement des activités de la
structure dans une démarche cohérente avec sa philosophie de
gestion basée sur le processus décisionnel adhérant
l'équipe de direction et du personnel de l'organisation à ce
sujet.
De plus, l'instauration du système de commandement
consultatif relève de la responsabilité du dirigeant de
l'organisme. Ce système demeure un moyen de gérer
stratégiquement les fonctions de la structure. Il en découle
logiquement une augmentation de la productivité prise en charge par la
haute direction.
Tableau No11. De l'indicateur salaire
Avez-vous une rémunération
adéquate et régulière ?
|
Sexe
|
Total général
|
|
Sexe Masculin
|
Sexe Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
00
|
00
|
01
|
02
|
01
|
18
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
01
|
02
|
Non
|
35
|
70
|
09
|
18
|
44
|
72
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
49
|
98
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Sources: Questionnaire d'enquête
Commentaire :
A la question de savoir si les agents de la SNCC/Kindu
jouissent d'une rémunération adéquate sous forme de
salaire, un seul agent de sexe masculin soit 2% sur les 50 personnes
interrogées a répondu positivement. Le restant des personnes
interrogées toute sexe et catégorie confondue c'est-à-dire
49 soit 98% est mécontent et perplexe eu égard au salaire, pour
rappel, le dernier salaire perçu par les agents de la SNCC/Kindu date
d'octobre 2005. .
L'organisation doit capitaliser avant tout sur les forces des
employés en place. Elle favorise ainsi toutes ses chances de
succès en exploitant au maximum les capacités et le potentiel de
ses employés. De plus, elle augmente la probabilité d'atteindre
ses objectifs stratégiques plus facilement ou plus rapidement. Viser, au
contraire, des objectifs d'évolution de l'organisation qui se
démarqueraient beaucoup des compétences en place pourrait
compromettre les chances de l'organisation d'atteindre ses objectifs ou lui
faire subir des pressions indues.
Tableau N012. De l'indicateur
communication
L'entreprise est - elle à l'écoute des
aspirations des agents?
|
Sexe
|
TOTAL GENERAL
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
05
|
10
|
Non
|
32
|
64
|
08
|
16
|
40
|
80
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
45
|
90
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source : Enquête par
questionnaire.
Commentaire :
Au regard de ce tableau, il s'avère que pour 3
agents d'exécution de sexe masculin sur 50 personnes
interrogées, soit 6% et 2 agents de maîtrise soit 4% ont
estimés que l'entreprise écoute les aspirations des agents tandis
que, 32 agents d'exécution interrogés, soit 70 % et 08 agents de
maîtrise soit 16% ont dit qu'il est sourd. Pour le sexe féminin,
3 agents d'exécution soit 6% et 2 agents de maîtrise soit 04% sur
50 personnes interrogées accusent l'entreprise de ne pas être
à écoute des aspirations des agents.
Dans ce tableau il se dégage que les agents de la
SNCC/Kindu sont convaincus que l'entreprise ne répond pas à leurs
aspirations parce qu'elle n'est pas à l'écoute de ces derniers et
cette proportion représente 90% des personnes enquêtées.
Il est à noter que personne ne s'est prononcé par d'autres
alternatives.
L'une des tactiques de démarrage de la fonction
responsive de l'organisation aux attentes des employés et de commencer
petit mais important. Il n'est pas indispensable d'avoir toutes les
réponses ou toute l'expertise nécessaire pour mettre en marche le
processus; le risque serait alors de retarder inutilement son implantation. Il
est préférable, au contraire, de commencer à petits pas et
de s'ajuster au fur et à mesure, le processus étant par nature
itératif et continu. Déjà, le fait de réaliser une
activité telle que dresser l'inventaire des qualifications actuelles et
potentielles des employés en place, constitue une valeur ajoutée
pour l'organisation. De même, on peut amorcer la démarche en
considérant d'abord une unité administrative, une classe
d'emploi, un corps d'emploi ou une catégorie d'emploi Tableau
N013. De l'indicateur processus décisionnel à la
SNCC/Kindu.
Etes vous associé dans le processus
décisionnel en rapport avec votre travail ?
|
Sexe
|
TOTAL GENERAL
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
02
|
04
|
01
|
02
|
03
|
06
|
08
|
16
|
Non
|
32
|
64
|
08
|
16
|
40
|
80
|
01
|
02
|
01
|
02
|
02
|
04
|
42
|
84
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source : Enquête par
questionnaire.
Commentaire :
Interrogeant les agents sur le processus de prise de
décision au sein de la SNCC/Kindu, 08 personnes sur 50 soit 16% tout
sexe et toute catégorie confondu répondent par l'affirmative
alors que 42 personnes soit 84% sur 50 ne sont pas associées dans le
processus de prise de décision au sein de la SNCC/Kindu.
En somme, il se dégage dans ce tableau que la
majorité des agents sont écartés du processus de prise de
décision dans cette entreprise et ce taux important de non participation
des agents dans le processus de prise de décision est le fait du style
de commandement autoritaire dans la gestion quotidienne de l'entreprise.
L'intégration des employés dans le processus
décisionnel permet de faire une 'analyse des déséquilibres
entre les besoins réelles des activité des employés en
place à une période déterminée, de mettre en
lumière les différentes situations qui présentent les
menaces les plus critiques pour l'évolution harmonieuse de
l'organisation. L'évaluation appropriée des
déséquilibres relevés permettra d'identifier les
défis opérationnels qui se posent à la structure et
d'alimenter le contenu de la décision en rapport avec la fonction
à remplir par cette structure.
Tableau N014. De l'engagement
professionnel des agents de la SNCC/Kindu
D'après vous, l'organe de revendication des
droits des travailleurs remplit-il son rôle ?
|
Sexe
|
TOTAL GENERAL
|
Masculin
|
Féminin
|
Agents
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
Exécution
|
Maîtrise
|
Total
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Oui
|
10
|
20
|
04
|
08
|
14
|
28
|
01
|
02
|
01
|
02
|
02
|
04
|
16
|
32
|
Non
|
25
|
50
|
06
|
12
|
31
|
62
|
02
|
04
|
01
|
02
|
03
|
06
|
34
|
68
|
Total
|
35
|
70
|
10
|
20
|
45
|
90
|
03
|
06
|
02
|
04
|
05
|
10
|
50
|
100
|
Source : Enquête par
questionnaire.
Commentaire :
A la question de savoir si le syndicat joue efficacement son
rôle de défenseur des droits des salariés, 10 agents
d'exécution de sexe masculin sur 50 personnes interrogées, soit
20% et 14 agents de maîtrise soit 28% ont répondus positivement
tandis que, 25 agents d'exécution interrogés, soit 50 % et 06
agents de maîtrise soit 12% ont dit qu'il ne rempli pas correctement son
rôles. Pour le sexe féminin, 1 agent d'exécution soit 2% et
1 agent de maîtrise soit 04% sur 50 personnes interrogées l'ont
estimé remplir son rôle alors que 2 agents soit 4% et 1 agent de
maîtrise soit 2% sont d'avis contraire aux derniers.
Le syndicat dans une organisation vise à
défendre les droits des employés, à s'assurer du
déroulement adéquat des activités prévues en
rapport à ces droits, à constater les écarts
éventuels entre les résultats attendus et l'état
d'avancement de la mise en oeuvre et à apporter les correctifs
nécessaires aux éléments concernés de la convention
collective. Par ailleurs, le syndicat a pour but de réévaluer
dans son ensemble la pertinence et l'efficacité des objectifs et des
stratégies contenus dans la convention collective afin de s'assurer
qu'ils sont encore d'actualité ou de les modifier, le cas
échéant et ce, dans le but de mieux supporter la stratégie
d'évolution de l'organisation.
Section quatrième :
Interprétation et extrapolation des résultats d'enquête
Il se dégage de l'interprétation de ces
données que les employés de cette entreprise ne sont pas
impliqués dans le processus de prise de décision par la direction
de la SNCC/Kindu.
On peut, en outre, attribuer ce constat malheureux au
système de commandement autocratique qui génère ainsi le
manque de crédit et le désintérêt des
employés sur ceux qui gèrent cette entreprise publique.
1. Les
conséquences de la non participation des agents de la SNCC/Kindu
à la prise de décision en matière de
production.
Nous avons dit dans notre étude que dans l'entreprise
humaine, l'idéal est d'instaurer en son sein un style de commandement
démocratique pour permettre la participation de tous à la gestion
de l'organisation. La participation ou la non-participation des employés
au processus de prise de décision implique son acquisition par une
politique de gestion des ressources humaines appropriées aux objectifs
de l'entreprise.
Ainsi, l'absence de la participation des employés de
la SNCC/Kindu remet en cause l'existence d'un système de gestion des
ressources humaines au sein de cette entreprise publique et a comme
corollaire : manque de sanction, taux élevé de fraude,
absentéisme à outrance, démotivation, corruption,
clientélisme, détournement des fonds....
Ces conséquences sont à l'origine de
l'inefficacité de l'entreprise et encouragent ou renforcent la mauvaise
gestion de cette entreprise publique.
Depuis toujours, elles entretiennent le sous
développement des politiques et stratégies de participation des
employés ; étant donné qu'elles personnifient,
personnalisent et individualisent la gestion de l'entreprise. Les
employés n'ont rien à dire. Toutes leurs aspirations sont ainsi
étouffées. Lorsqu'on ne participe pas, l'on subit. Les
décideurs en profitent davantage ; d'où
l'improductivité de l'entreprise.
2. Du rôle de
l'instrumentalisation des représentants du personnel
Le syndicat comme organe de représentation des
travailleurs doit mettre beaucoup d'accent sur la promotion d'une politique de
participation des employés dans le processus de prise de
décision.
Depuis 2004 jusqu'à nos jours, les
représentants du personnel de la SNCC/Kindu ont toujours
évolué dans un environnement conditionné ; ce qui
fait qu'ils soient limités dans leur spectre d'action. Il leur a
été difficile de tout dire, tout faire : restriction et
peur.
Pour aliéner les agents de la SNCC/Kindu, les
dirigeants de cette entreprise publique ont toujours misé sur une arme,
celle de la peur. Il suffit seulement de porter une petite observation l'on se
rendra compte que l'agent pour des questions concernant les conditions en
milieu de travail , a toujours tendance à vérifier celui
(inconnu) qui est à ses cotés « les murs ont des
oreilles » dit-il.
Tous ces représentants du personnel ont
été assujettis par les dirigeants de l'entreprise et cela d'une
manière ou d'une autre : Le service de gestion des ressources
humaines, en tant que base de renforcement des capacités de
l'employé, considéré comme le lien où l'on acquiert
la formation et la connaissance, sert d'instrument de transmission de la
politique des dirigeants.
Ainsi les dirigeants de la SNCC/Kindu s'en servent pour faire
passer leurs stratagèmes. Les employés, dans un tel
système de non participation dans le processus de prise de
décision dans l'entreprise, se voient étouffés et
paraissent inefficaces. Les mesures intimidatrices
comme la mise en interdiction de service de certains
délégués syndicaux constituent un procédé de
style autocratique appliqué par les dirigeants et dont les
conséquences est l'isolement des employés au processus de prise
de décision en ce qui concerne la production
3. Des responsabilités de la non participation
des agents de la SNCC/Kindu
Les responsabilités de cette inactivité
professionnellement sont partagées a trois niveaux : au niveau des
employés d'abord, au niveau de la direction ensuite et au niveau des
pouvoirs publics.
3.1. Au niveau des agents.
Les agents de la SNCC/Kindu constate que les dirigeants de
l'entreprise qui savent pourtant que l'efficacité et l'efficience des
activités d'exploitation ferroviaire dépendent des
employés, ne veulent pas leur donner l'occasion de l'exercer
effectivement et ne s'intéressent pas à leurs problèmes
quotidiens : ces dirigeants ne tiennent pas compte de la volonté
des employés. Le décalage est trop grand entre les discours et la
pratique.
La misère généralisée vient
également détourner les agents de la SNCC/Kindu au processus de
prise de décision dans l'entreprise. Ils préfèrent ainsi
s'occuper de sale besogne pour assurer leur survie.
Enfin, la peur pour l'ensemble de ces employés, le
souci de garder l'emploi est précieux non seulement pour les agents de
la SNCC/Kindu mais aussi pour tout travailleur. Ce qui fait qu'ils
préfèrent chuchoter que de parler à haute voix.
D'où la promotion d'une attitude d'indifférence à la
gestion de l'entreprise.
3.2. Au niveau de la direction ou le
management
Cette part de responsabilité est grande à ce
niveau. Nous n'avons jamais vu les dirigeants de la SNCC/Kindu encourager les
employés à la participation dans le processus de prise de
décision; par contre un désengagement éternel les
arrangerait pour qu'ils règnent davantage. Cette attitude prouve
à suffisance la crise de la gestion des ressources humaines dans le
chef des dirigeants dont certains veulent gérer sans maîtriser ses
enjeux tant au niveau provincial que régional. Ce qui implique parfois
leur inefficacité sur le terrain.
Les uns parlent au nom des employés sans même
avoir dialogué avec eux, les autres qui peuvent avoir été
en consultation, les déçoivent par leur comportement de
prédicateur : une oligarchie qui s'est jetée sur le capital
de l'entreprise et forme une nomenklatura abominable pour les
salariés.
3.3. Au Niveau des pouvoirs publics.
Apparemment, les pouvoirs publics manifestent la
volonté pour qu'il y ait mutation ou changement dans les entreprises
publiques. Mais en réalité cette volonté est
étouffée par la « chasse aux
intérêts ».
C'est ainsi que, ces pouvoirs publics, pour le cas de la
SNCC/Kindu, n'ont pas joué un grand rôle. Ils ont
été pour beaucoup à l'origine de toutes ces confusions
connues dans l'entreprise en faisant surseoir la gestion des ressources
humaines et compromettre ainsi la participation des employés dans le
processus de prise de décision qui serait un obstacle à leurs
intérêts.
Lorsque l'entreprise connaîtra un management qui
travaillera à l'encontre du point de vue des pouvoirs publics, ce
management se fera déstabilisé par ces pouvoirs publics.
Section cinquième : Politiques
stratégiques de développement de la participation des
employés de la SNCC/Kindu
Dans l'état actuel des connaissances, il y a au moins
deux façons dont les politiques publiques peuvent favoriser la
participation des employés en milieu de travail au sein de la
SNCC/Kindu. L'une est d'encourager l'amélioration des conditions dans
lesquelles les systèmes de travail prennent naissance et donnent lieu
à un plus grand nombre d'arrangements à somme positive entre la
direction et les employés. Une autre est de favoriser des arrangements
institutionnels qui inciteraient les employeurs et les syndicats à se
concerter pour en arriver à un compromis social correspondant davantage
aux changements récents et actuels dans la sphère de la
production.
L'un des intérêts de cette étude est de
fournir aux dirigeants actuels et futurs de la SNCC/Kindu et les
détenteurs du pouvoir politique des données leur permettant de
redéfinir le mode de gestion des entreprises publiques et de l'adapter
à mieux aux aspirations des employés.
Il est quelque peu malheureux parce que depuis plus de 40
ans ; ils travaillent sous une certaine forme d'aliénation qui les
assujettit. Par là, nous pouvons facilement comprendre que l'obstacle
majeur pour les employés à participer au processus de prise de
décision demeure le système actuel de gestion de l'entreprise.
Plus le système est rigide, plus les employés sont assujettis,
leurs aspirations étouffées et la misère souffle sur eux.
Mais lorsque le système est flexible, il favorise la participation de
tous les employés à la gestion de l'entreprise.
Ainsi, étant donné qu'au sein de chaque
entreprise, c'est la direction qui prend la charge de la destinée des
employés, nous lui demanderons d'instaurer dans l'avenir un
système de gestion permettant la participation de tous les
employés à la gestion de cette entreprise publique :
L'application d'une décentralisation financière et administrative
pour rapprocher l'entreprise des employés de manière à lui
donner l'occasion de s'intéresser et de discuter directement des
problèmes qui les concernent au niveau local serait une bonne chose.
Cependant, dans l'état actuel des choses, il faudrait
d'abord que l'entreprise recouvre sa vitesse de croisière pour avoir une
autonomie financière et administrative issue d'une gestion efficace et
efficiente de ses activités qui selon l'article 3 du Décret
n° 0050, sont : l'étude, la construction et
l'exploitation des chemins de fer à lui concéder ;
l'exploitation des services de transport par route et voies d'eau qui lui
sont concédés ; l'exploitation des ports dont la
gestion lui est confiée ; l'exploitation de tous les services
connexes ou accessoires aux activités citées ci-dessus.
A ce niveau, la question que l'on peut se poser est celle de
savoir comment y parvenir ?
A ce sujet, les employés de la SNCC/Kindu doivent
savoir que la participation ne signifie pas seulement de se présenter au
travail ou débattre dans un organe de représentation des
salariés mais surtout poser des actes qui interpellent le management et
renforcent la productivité de l'entreprise.
Conclusion
générale
Nous voici au terme de notre travail consacré à
l'influence de la participation des employés sur la productivité
des entreprises publiques entre 2004 et 2006.
Il peut paraître long et interminable, mais il nous a
permis d'analyser d'une façon plus ou moins détaillée les
causes de l'improductivité à la SNCC/Kindu. L'objectif de ce
travail était de susciter l'intérêt sur le sujet pour
tenter de poser les bases de discussions qui sont susceptibles de
déboucher sur les propositions de politiques propres à
réduire les crises cycliques en matière de productivité
dans les entreprises publiques en général et à la
SNCC/Kindu en particulier.
Dans notre introduction, nous avons relevé que la
participation des employés à un plus grand nombre de
décisions relatives à leur travail est devenue l'un des principes
fondamentaux de la gestion des entreprises publiques ou privées soient
elles.
Notre analyse a nécessité au préalable
une présentation du milieu d'étude. Nous avons fait ressortir
l'aspect structuro-fonctionnel de la SNCC/Kindu et les causes secondaires de la
sous productivité qui sont le retard et le paiement irrégulier
des salaires, la non formation et le manque de promotion des agents. A part ces
causes ci après répertoriées, nous considérons
qu'il y aurait une cause principale qui est la non participation des agents
avec comme conséquences néfastes : le manque de sanction, la
corruption, le taux élevé de fraude, l'absentéisme
à outrance des agents, la démotivation, le clientélisme...
La plupart de nos hypothèses ont ainsi
été vérifiées. Toutefois, cette étude ne
prétend pas avoir épuisé la question de la participation
des employés sur la productivité dans les entreprises publiques
en général et à la SNCC/Kindu en particulier.
Comme suggestions, nous demandons aux autorités
actuelles de la SNCC/Kindu et à venir d'accorder plus d'attention au
processus décisionnel dans cette entreprise en cherchant les moyens
efficaces pour faire participer les employés au choix des moyens et
décisions concernant l'utilisation de leurs compétences et de
leurs ressources dans l'activité de production d'une part et de
promouvoir des décisions concertées et moins conflictuelles en
matière de travail d'autre part.
Le grand défi à lever pour qu'une participation
véritable des employés soit effective dans le processus de prise
de décision à la SNCC/Kindu, c'est d'investir dans le
renforcement des capacités des agents. Il faut absolument que les
barrières et les disparités entre le management et la base soient
brisées pour que les agents, jusqu'au niveau le plus bas, puissent
largement accéder à la rémunération, à la
formation, à la promotion, bref à une motivation tant soit peu.
Avec cette motivation, des efforts particuliers sont à mettre en oeuvre
pour bousculer les consciences et dynamiter les mentalités afin
d'extirper définitivement les gènes et les séquelles du
clientélisme et autres pratiques rétrogrades. Sur ce point nous
devrions, en tant qu'universitaires, maximiser notre contribution.
Il est également nécessaire de doter
l'entreprise des moyens tous azimuts susceptibles de permettre à
celle-ci d'avoir un contrôle efficace sur les activités
d'exploitation des chemins de fer.
De même il est nécessaire qu'il y ait une
répartition équitable des recettes réalisées par
cette entreprise. C'est une condition indispensable pour entretenir une
dynamique participative dans le processus décisionnel. Un bon Chef sait
concilier les objectifs économiques et les besoins sociaux de
l'entreprise. Une autre condition plus large est d'établir et renforcer
entre les agents économiques de la SNCC/Kindu des canaux de
communication pour réaliser une intégration globale et inclusive
dans l'entreprise.
Ce travail n'entend pas épuisé le sujet, il ne
l'a peut être qu'effleuré. Nous souhaitons que notre contribution
soit une base des discussions pour que du choc des idées jaillisse la
lumière. Enfin, qu'il nous soit permis de souligner que ce travail n'est
pas parfait pour la simple raison qu'il est difficile à l'homme
d'atteindre la perfection.
Mais ce qui importe, c'est de tendre vers l'équilibre,
c'est pour quoi nous terminons cette rédaction en souhaitant que les
critiques et les corrections soient les bienvenues.
Bibliographie
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II. Articles et
revues
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Malango Kitungano, «L'administration publique locale face
à la sécurité des personnes et de leurs biens dans la
province du Sud Kivu en RDC : Cas du territoire de Fizi», TFC en SPA,
FSSA, CUB, 2001.
Mungala Feta, « De la reforme du conseil de
sécurité des nations unies : Nécessité et
perspectives » T.F.E., inédit, UNIKIN, 2004-2005
IV. Cours et autres
documents
Casimir Ngumbi, Grands Services Publics, Cours
inédit en G3 SPA, FSSPA, CUEK, 2004 -2005.
Esiso Asia Amani, Sociologie Politique Approfondie,
Cours inédit en L2 SPA, UNIKI, 2006-2007.
Esiso Asia Amani, Méthodes de Recherches en Sciences
Sociales, Cours inédit en G2 SPA, UNIKI, 2006-2007.
Grand Larousse de la langue française, Vol 5. Tome 3,
Paris, éd. Larousse, 2003.
Malikidogo, Séminaire de Science
Administrative, Cours inédit en en L1 SPA, UNIKI, 2005-2007.
Misenga, Cours de Théories Générales
de Management, Cours inédit en en L1 SPA, UNIKI, 2005-2006.
Yuma Madjaliwa, Cours des Théories des
Organisations, Cours inédit en en G3 SPA, C.U.E.K, 2004 -2005.
Table des matières
Epigraphe I.
Dédicace II.
Remerciements III.
Introduction 1
1.1. Etat de la question 1
1.2. Problématique 4
1.3. Hypothèse 7
1.4. Méthodologie 8
1.5. Subdivision du travail 13
Chapitre premier : Considérations
générales 14
Section première. Définition des concepts
14
I.1.1. La participation des employés
14
I.1.2. Politique 14
I.1.3. Renforcement des capacités
15
I.1.4. Capital social 16
I.1.5. Gestion 16
I.1.6. Ressources humaines 16
I.1.7. Productivité 17
I.1.8. Entreprise publique 18
I.1 9. Développement social
20
Section deuxième : Fondement de la Participation
des employés 21
a) Conditions d'emploi 21
b) Dialogue social 22
c) Déontologie 24
d) Organisation du travail 25
Chapitre deuxième : Présentation de la SNCC
Kindu 27
Section première. Aperçu historique de la SNCC
27
II.1.1. Historique et Acte de création
27
II.1.2. Localisation 28
II.1.3. Statut juridique 28
II.1.4. Mandat et mission 28
II.1.5. Description du réseau
28
Section deuxième : Organisation
administrative et structure fonctionnelle 29
II.2.1. Organisation administrative
29 II.2.2. Organisation structurelle 31
II.2.3. Organisation fonctionnelle 32
Chapitre troisième : La participation des
employés et la productivité à la SNCC/Kindu
39
Section première : Style de commandement
39
1. Style de commandement autocratique 39
2. Style de commandement démocratique 40
Section deuxième :Identification des sujets
enquêtés 40
Section troisième :Présentation des
résultats d'enquête 43
Section quatrième : Interprétation et
extrapolation des résultats d'enquête
64
1. Les conséquences de la non participation des agents de
la SNCC/Kindu à la prise de décision en matière de
production. 64
2. Du rôle de l'instrumentalisation des
représentants du personnel 65
3. Des responsabilités de la non participation des
agents de la SNCC/Kindu
66
Section cinquième : Politiques stratégiques
de développement de la participation des employés de la
SNCC/Kindu 68
Conclusion générale 70
Bibliographie 72
I. Ouvrages 72
II. Articles et revues 73
III. T.F.C et Mémoires 74
IV. Cours et autres documents 74
Table des matières 75
Annexe 77
|
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Nous avons l'honneur de vous adresser le présent
questionnaire en vue de récolter certains renseignements utiles à
notre mémoire intitulé « L'influence de la participation des
employés sur la productivité des entreprise publiques :
Etude de cas de la SNCC/Kindu de 2004 à 2006».
C'est dans ce cadre que nous sollicitons votre collaboration
en vous priant de bien vouloir répondre au présent
questionnaire.
Nous vous rassurons du caractère strictement
confidentiel des réponses que vous voudrez bien nous fournir et vous
prions d'agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l'expression de nos
remerciements anticipés.
.
I. IDENTITE DE L`ENQUETE
1. Quel est votre niveau d'études ?
a) Formation spéciale
b) Niveau primaire
c) Niveau secondaire
d) Supérieur et universitaire
2. Indiquez catégorie professionnelle :
a) Agent d'exécution
b) Agent de maîtrise
3. Quel est votre sexe ?
a) Masculin b) Féminin
4. Quelle est votre ancienneté ?
a) Entre 10 et 20 ans
b) Entre 20 et 30 ans
c) Entre 30 et 40 ans.
5. Les conditions d'emploi sont elles bonnes ou
mauvaises ?
Bonnes Mauvaises
6. Pourquoi y -a t il grève répétée
à la SNCC, est ce la non participation des agents ou l'inadaptation de
décision ?
Oui Non
7. Existent -ils des facteurs de motivation (promotion,
formation, prime) dans le cadre de votre travail avec la SNCC ?
Oui Non
8. Existe -t-il une bonne collaboration au service sur le plan
vertical ?
Oui Non
9. Les canaux de communication entre les agents
d'exécution et les décideurs sont -ils bien établis?
Oui Non
10. Quel style de commandement applique la SNCC ?
Style consultatif Style autocratique
11. Avez-vous une rémunération
adéquate et régulière ?
Oui Non
12. L'entreprise est - elle à l'écoute des
aspirations des agents ?
Oui Non
13. Etes vous associé dans le processus décisionnel
en rapport avec votre travail ?
Oui Non
14. D'après vous, l'organe de revendication des droits des
travailleurs remplit-il son rôle ?
Oui Non
Happy MOLOWAY LUKUNGA
L2 SPA UNIKI
Téléphone: 0819607463 / 0997768342
* 1 Chimpumpu
Chirhakarhula, « La politique de gestion des Ressources
Humaines au sein de la Regideso : une application méthodologique du
management », inédit, Mémoire, UNIC, 1997-1998.
* 2 Mudekereza
Nsami, « La politique de renforcement des
capacités de gestion des ressources humaines de PLD-Bukavu de 2003
à 2005 » T.F.E., inédit, UNIC,
2005-2006.
* 3 Jean Marie Peretti,
Ressources Humaines et Gestion du personnel, Edition Vuibert, collection
Educapôle Gestion, Paris, 1994.
* 4 Mudekereza Nsami,
« La politique de renforcement des capacités de gestion
des ressources humaines de PLD-Bukavu de 2003 à
2005 » T.F.E., inédit, UNIC, 2005-2006
* 5 Loshar et Chevalier,
Cité par Mandwala, Vers la théorie et pratique de la
Révolution et Correspondance Administrative, TFC en SPA, FSSA,
UNILU, 1986, p.4
* 6 Georges Lapassade et
René Lourou, Cité par Malango Kitungano,
«L'administration publique locale face à la
sécurité des personnes et de leurs biens dans la province du Sud
Kivu en RDC : Cas du territoire de Fizi», TFC en SPA, FSSA, CUB,
2001
* 7 Herbert Simon. Cité
par Malikidogo, Séminaire de Science Administrative, en L1 SPA,
UNIKI, 2005-2007, inédit
* 8 Pinto et Grawitz cité
par Mandwala, Op.cit, p.6.
* 9 Mucchieli, cité par
Mudekereza Nsami, «La Politique de renforcement des gestions des
ressources humaines de PLV-Bukavu», TFC en OST, inédit,
UNIC-IGEA, 2005-2006
* 10 Mungala Feta,
« De la reforme du conseil de sécurité des
nations unies : Nécessité et
perspectives » T.F.E. en DIP et RI, inédit, UNIKIN,
2004-2005
* 11 Javeau, C. :
L'enquête par Questionnaires, Bruxelles, éd.U.L.B,
1973, p.201
* 12
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion,
le 10 avril 2007
* 13 Mudekereza Nsami,
« La politique de renforcement des capacités de gestion
des ressources humaines de PLD-Bukavu de 2003 à 2005 »
T.F.E., inédit, UNIC, 2005-2006
* 14 Brian Levy, Quelques
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www.capacity.org, 21 janvier
2007
* 15 SOURCES : Interview
avec un agent de CARE International., 25 février 2007
* 16 Brian Levy, Op cit.
* 17
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion,
12 janvier 2007
* 18
http://fr.wikipedia.org/wiki/Capital_humain,
14 janvier 2007
* 19 Capital immatériel,
connaissance et performance,
www.wikipedia.org, 27 avril
2007
* 20
http://fr.wikipedia.org/wiki/Entreprise/
publique, 5 janvier 2007
* 21
http://fr.wikipedia.org/wiki/Entreprise
publique, 4 janvier 2007
* 22
http://vie-publique.fr/etablissement
public/entreprise publique, 20 mars 2007
* 23 Ngumbi Casimir,
Grands Services Publics, Cours inédit en G3 SPA, FSSPA,
CUEK, 2004 -2005
* 24 Loïc Cadin et cie, op
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* 25
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1 janvier 2007
* 26
http://www.ena.fr/participation_employé
, 7 janvier 2007
* 27 http :
//www.ena.fr/dialogue_socal, 10 février 2007
* 28 http :
//www.ena.fr/dialogue_socal_perpective, 4 janvier 2007
* 29 http :
//www.ena.fr/dialogue_souverainete_participation, 5 janvier 2007
* 30 http :
//www.ena.fr/dialogue_accords, 6 mai 2007
* 31 http :
//www.ena.fr/administration/déontologie, 15 mai 2007
* 32 http :
//www.ena.fr/agent public/déontologie, 3 mai 2007
* 33 http :
//www.oit.org, 7 mai 2007
* 34
Mintzberg,www.ena.fr , 7 mai 2007
* 35 Taylor, Fayol et Weber,
cité par Misenga, Cours de Théories Générales de
Management, en L1 SPA, CUEK, 2005-2006, inédit
* 36
http://www.ic-lubum.cd/sncc/texte/sncchome.htm,
10 décembre 2006
* 37 Bernard. Cité par
Yuma Madjaliwa, Cours des Théories des Organisations, en
G3 SPA,
C.U.E.K, 2004 -2005, inédit.
* 38 Talcot PARSON. Cité
par Yuma Madjaliwa, Cours des Théories des
Organisations, en G3 SPA,
C.U.E.K, 2004 -2005, inédit
* 39 Etzioni. Cité par
Yuma Madjaliwa, Cours des Théories des Organisations, en
G3 SPA,
C.U.E.K, 2004 -2005, inédit.
* 40 Yuma Madjaliwa,
Théories des Organisations, cours inédit en G3 SPA,
FSSPA, C.U.E.K, 2004 -2005
* 41 Webb, Sidney, et Beatrice
Webb, Industrial Democracy, Londres, Longmans, 1897,p 844
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