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Développement durable et gestion des forêts du bassin du Congo: étude comparative des politiques forestières du Cameroun et de la République du Congo

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par Parfait Oumba
Université de Limoges - Master en Droit international et comparé de l'environnement 2007
  

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Paragraphe 2 : Le cadre institutionnel sous-régional

A- Les organisations sous-régionales

Outre la participation active au niveau international, les pays d'Afrique centrale ont, au cours des vingt dernières années, mis en place plusieurs initiatives et exercices sous régionaux de planification et de gestion de leurs ressources forestières. Il s'agit en particulier de :

- l'Organisation africaine du bois (OAB) : crée en 1976, elle regroupe 13 pays dont l'ensemble des pays du bassin du Congo. Ses objectifs concernent en particulier l'harmonisation des politiques nationales en matière de commercialisation du bois de conservation des forêts, de reboisement, d'aménagement forestier etc.

- la Conférence sur les écosystèmes forestiers denses et humides d'Afrique centrale (CEFDHAC) : appelée aussi Processus de Brazzaville, la CEFDHAC a été crée à Brazzaville en mai 1996 ; elle constitue un cadre de concertation et de réflexion entre tous les intervenants du secteur forestier (gouvernement, parlementaires, secteur privé, ONG etc.) sur toutes les questions relatives à la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale. Dix pays en sont membres (Burundi, Cameroun, Centrafrique, République du Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Rwanda, Tchad et Sao Tome et Principe).

- le processus de Yaoundé : il a vu le jour en mars 1999 à la suite du sommet de six Chefs d'Etat d'Afrique centrale tenu à Yaoundé dans le but de discuter des problèmes relatifs à la conservation et la gestion durable des ressources forestières du bassin du Congo, en particulier la création des zones protégées transfrontalières. A l'issue de ce sommet, la Déclaration de Yaoundé a été signé et la Conférence des Ministres chargés des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC) a été créée. Aujourd'hui, le Processus de Yaoundé compte sept pays membres : Cameroun, les deux Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad.

- le Programme régional de gestion de l'information environnementale (PRGIE) : à l'initiative de la Banque mondiale, le PRGIE vise la promotion de la coopération en matière de production, échange, diffusion et usage des informations environnementales entre six pays d'Afrique centrale : Cameroun, les deux Congo, Gabon, Centrafrique et Guinée Equatoriale.

- le Partenariat forestier dans le bassin du Congo (PFBC) : créé à l'issue de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement tenue en septembre 2002 à Johannesburg, la PFBC est une association de 29 organisations gouvernementales et non gouvernementales oeuvrant pour l'amélioration de la communication et la coordination des programmes, projet et politiques en vue de la gestion durable des écosystèmes forestiers dans le bassin du Congo.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway