Conclusion du chapitre 3 :
Pendant la période révolutionnaire, les
instances de gouvernement révolutionnaire exercent une véritable
mainmise sur l'imprimé, pour répondre aux besoins des
communications administratives, mais également pour de nombreuses autres
raisons que nous tenterons de développer ensuite139.
L'administration cherche la rapidité et la grande quantité,
tandis que les intellectuels ne veulent pas la moindre faute dans leur texte.
C'est donc un travail personnalisé qui est demandé aux
imprimeurs. De plus, certains de ces clients sont attachés à un
imprimeur, du fait de leur implication politique. On retourne donc à une
situation similaire à celle d'avant la Révolution, avec des
« privilèges d'impression » pour des personnes données
(imprimeur du Roi, du département, ...).
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