Conclusion
Les objectifs d'un stage professionnel sont multiples : le
stagiaire doit tirer une double expérience (immersion dans le monde du
travail et acquisition de nouvelles connaissances sur les activités en
entreprise) et pouvoir apporter à l'entreprise un bénéfice
aussi bien sous forme de nouvelles compétences liées à sa
formation qu'à sa personnalité.
Ce stage a été enrichissant, aussi bien au
niveau humain que professionel et sera un atout pour mon entrée dans la
vie active. Il m'a apporté de nouvelles connaissances tant
organisationnelles que techniques et m'a permis d'appronfondir les
compétences que j'ai acquises tout au long de ma scolarité.
Le projet a mis en évidence que la méthodologie
à mettre en oeuvre pour la migration de bases de données varie
beaucoup selon les systèmes en jeu. Elle varie également beaucoup
en fonction du "type" de migration désirée : migration "unitaire"
ou migration "reproductible".
Les possibiités d'une migration de Sybase vers
PostgreSQL était très mal connues et ce stage permet de se rendre
compte qu'elle n'est pas simple à pratiquer et permet de mieux les
connaître et les maitriser.
J'espère donc que l'ensemble formé par ce
rapport et le programme de migration sybase2postgresql pourra constituer une
première étape vers une migration définitive en direction
de Sybase.
Liste des annexes
A Les CCI en France 42
B La CCI de la Haute-Savoie 47
C Les Chiffres de la CCI de la Haute-Savoie
49
D Organigramme 51
E La licence BSD (Berkeley Software Distribution)
52
F Limitations de PostgreSQL 53
G Phases pour réaliser l'ensemble de la migration
54
H Options pour l'utilisation de sybase2postgresql
56
I Documentation de sybase2postgresql 58
J Problèmes spécifiques a chaque type
d'information a migrer 60
K Mesures pour les indicateurs de complexité des
procédures 66
L Installation de modules supplémentaires pour
Perl 69
M Enregistrement d'un fichier en UTF-8 sous Emacs
71
N Webographie 72
Annexe A
Les CCI en France
A.1 Historique
La première Chambre naît à Marseille en
1599. Le conseil de la vile décide de choisir, parmi ses membres, des
députés du commerce "chargés d'accroître la
prospérité de la ville". La raison d'être des Chambres de
Commerce est exprimée. Henri IV officialise l'institution et en profite
pour demander aux députés "des recommandations pour relever
l'économie du royaume". La fonction traditionnelle de consultation fait
sa première apparition.
Le nombre de Chambres de Commerce s'accroît. Louis XIV
crée un conseil du Commerce : le Roi veut recevoir des propositions pour
"augmenter le commerce en France et en dehors du royaume". La mission des
Chambres de Commerce est tracée.
La Révolution les supprime. Elles sont rétablies
sous le consulat par Bonaparte. Vingt deux nouvelles chambres sont
créées en France et dans l'Empire. Elles s'implantent partout
où l'économie locale a besoin de leur structure et de leurs
services. Elles vont se développer pendant tout le XIXè
siècle. Le réseau se met en place. En 1898, la loi vient
formaliser leur rôle et crée un statut original, celui
d'Etablissement Public représentant les intérêts
généraux du commerce et de l'industrie auprès des pouvoirs
publics. Le cadre juridique est fixé.
Durant le XXè siècle le visage contemporain des
Chambres de Commerce se dessine définitivement. On les appelle depuis
1960, Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI); en 1964, le législateur
achève l'édifice en créant les Chambres Régionales
de Commerce et d'Industrie (CRCI), établissements publics, qui
fédèrent les CCI locales. Simultanément, la
création de l'Assemblée Permanente des Chambres de Commerce et
d'Industrie (APCCI) couronne le réseau en fournissant aux instances
nationales un interlocuteur privilégié. Depuis 1990, I'APCCI
s'est transformée en Assemblée des Chambres Françaises de
Commerce et d'Industrie (ACFCI).
A.2 Nature des CCI
Les Chambres de Commerce et d'Industrie sont à la fois des
organismes publics et professionnels puisque:
- elles sont régies par une loi et sous tutelle d'un
ministère représenté aux Assemblées
Générales par le Préfet du Département;
- elles sont composées et dirigées par des chefs
d'entreprise élus par leurs pairs, ressortissants de la CCI.
Il convient de ne pas les confondre avec les administrations
d'État (les CCI ne sont soumises à aucune autorité dans le
cadre de leur mission bien qu'ayant une tutelle mi-
nistérielle pour leur budget), ni avec les syndicats
professionnels et les associations de commerçants de statut
privé. Les CCI sont des organismes interprofessionnels dans la mesure
où elles regroupent systématiquement toutes les entreprises
inscrites au Registre du Commerce industriels, commerçants,
hôteliers, restaurateurs, transporteurs...
FIG. A.1 - Positionnement des CCI entre privé et
public
A.3 Les missions
Les missions des CCI s'organisent autour de 3 principaux
axes:
- Elles représentent toutes les entreprises
imatriculées au RCS (Registre du Commerce et de
Sociétés)
- elles veillent à la prise en compte de leurs
intérêts,
- elles facilitent les rapports avec les administrations,
- elles participent àla définition des politiques
de transport, d'équipement et d'aménagement.
- Elles accompagnent les entreprises dans leur phase de
développement en accompagnant, informant et conseillant les
créateurs et repreneurs d'entreprise;
- Elles conçoivent, réalisent et gérent des
équipements collectifs comme les aéroports, ports et gares
routières.
A.4 Les moyens
Tous les ans, l'Assemblée Générale de
chaque CCI vote son budget qui, pour un exercice, fixe le cadre d'action de la
Chambre en faveur de ses entreprises et de leur environnement. Approuvé
par les Ministères de l'Industrie et du Commerce, le budget fait l'objet
d'un contrôle à posteriori des Pouvoirs Publics qui s'assurent
ainsi de la régularité des opérations et de leur
conformité avec les décisions de l'Assemblée. Les Chambres
jouissent ainsi d'une large autonomie pour organiser leurs missions.
Ces missions peuvent être financées par:
- Des ressources propres : il s'agit des recettes provenant
des prestations qu'elles effectuent directement ou indirectement en faveur de
leurs ressortissants (droits de scolarité, de ports, d'aéroports,
frais d'études et de conseil...).
-
Des emprunts : les Chambres sont autorisées à
recourir à l'emprunt pour financer les équipements collectifs
d'intérêt général qu'elles gèrent.
- Des contributions publiques : dans le cadre d'actions de
partenariat avec les Pouvoirs Publics, les collectivités locales ou
régionales, les Chambres reçoivent des concours financiers pour
accompagner des initiatives spécifiques, réaliser des
études de projets ou encourager des actions pilotes. . .
- Des ressources fiscales : la loi a donné aux
Chambres le droit de voter l'impôt qui complète le financement de
leurs actions. Cet impôt collecté simultanément avec la
Taxe Professionnelle (ce qui lui a donné son nom d'Imposition
Additionnelle à la Taxe Professionnelle "IATP") n'assure que 27% de
leurs ressources et représente moins de 4% de la Taxe Professionnelle
elle-même.
L'I.A.T.P. est votée par les chefs d'entreprise qui
siègent à la CCI.
A.5 L'organisation
L'organisation des Chambres de Commerce et d'Industrie
découle de leurs principales missions:
- une mission d'animation et de développement de leurs
espaces économiques locaux, ce qui implique une structure très
décentralisée;
- une mission de représentation et de consultation
auprès des pouvoirs publics, ce qui nécessite d'être leur
interlocuteur à tous les niveaux (local, régional, national). Il
en résulte une structure à trois niveaux:
- 160 Chambres de Commerce et d'Industrie locales (les CCI).
Chacune est dotée d'un ensemble de services :
information, études et conseil, formation. Les CCI sont la maison des
entreprises. Elles s'appliquent à leur fournir les conditions optimales
de leur développement. C'est dans le cadre de cette mission du service
public qu'elles sont traditionnellement amenées à créer et
à exploiter des équipements collectifs d'intérêt
général.
- 20 Chambres Régionales de Commerce et d'Industrie (les
CRCI).
Elles représentent au niveau de la Région les
CCI de leur circonscription. Elles sont les interlocutrices et les partenaires
naturels des pouvoirs publics et des collectivités locales ainsi que de
tous les acteurs économiques qu'elles contribuent à
éclairer sur les choix des priorités et des investissements de
leur Région.
Elles sont aussi un lieu de concertation et de coordination des
Chambres locales avec lesquelles elles peuvent mener des actions communes
spécifiques.
- L' Assemblée des Chambres Françaises de Commerce
et d'Industrie (l'ACFCI). C'est l'établissement national
fédérateur et animateur des Chambres de Commerce et
d'Industrie.
national, européen
20 CRCCI
160 CCI local
AFCCI
regional
FIG. A.2 - Une organisation pyramidale mais non
hiérarchisée
Cette activité est prolongée au niveau
international par 85 Chambres de Commerce et d'Industrie Françaises
à l'Étranger (CCIFE) dont la mission est de développer des
échanges France-Etranger.
A.6 les chiffres
Le réseau des CCI comporte 4500 membres titulaires
élus au suffrage universel des entreprises et 26 000 collaborateurs
répartis sur l'ensemble du territoire, reliés par Intranet. Le
budget global des CCI représente 3.4 milliards d'Euros, dont près
de 1 milliard provenant de l'IATP (soit 0,15% des prélèvements
obligatoires).
A.6.1 Les moyens humains
- 4 500 chefs d'entreprise élus (membres des CCI) et 26
000 salariés
- 1 800 000 entreprises bénéficiaires et
électrices.
A.6.2 Les moyens financiers
- Le budget global des Chambres représente 3,39 milliards
d'euros(dont 0,97 milliard d'euros d'IATP).
A.6.3 Creation d'entreprises
- 780 000 formalités liées à la
création, reprise ou transmission d'entreprise ont été
effectuées dans les centres de formalités d'entreprises (CFE) des
CCI;
- 150 000 porteurs de projets accueillis et
conseillés.
A.6.4 La formation (2ème acteur après
l'Education nationale)
- 540 établissements de formation
- 500 000 personnes formées chaque année
- 80 000 contrats d'apprentissage signés par an
A.6.5 La gestion des équipements
- 121 aéroports;
- 180 ports (commerce, pêche, plaisance, .. .), les
criées...
- 36 plates-formes multimodales
- 18 complexes routiers
- 28 entrepots ou parcs a vocation logistique
- 55 palais des congrès et parcs d'expositions
- 2 ponts (Normandie, Tancarville)
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